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  • Le logiche di #guerra della #polizia@0
    https://radioblackout.org/2024/05/le-logiche-di-guerra-della-polizia

    Secondo la celebre immagine di Walter Benjamin, la polizia è una mescolanza di «due specie di violenza», la violenza che pone e la violenza che conserva il diritto. Tuttavia, più che nella semplice difesa e conservazione dell’ordine, la polizia ha un ruolo nella produzione dello stesso, è una tecnologia di governo. Dopo il G8 di […]

    #Blackout_Inside #nemico_interno
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/gargiulo-1.mp3

  • Da #Roma ad Atene, prigionieri per reati d’opinione
    https://radioblackout.org/2024/05/da-roma-ad-atene-prigionieri-per-reati-dopinione

    Esprimere una opinione in Europa, ormai, è terrorismo o istigazione a delinquere. Quando si dice ciò che allo Stato non piace, si rischia il carcere o la deportazione. In Francia, punta di diamante della rinnovata offensiva liberticida statale, dilagante contro chi protesta in solidarietà a Gaza è l’utilizzo statale del reato di “apologia del terrorismo”, […]

    #L'informazione_di_Blackout #detenzione_amministrativa #grecia #guerra #reati_d'opinione #seif

  • La crise de recrutement des enseignants s’enkyste
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/15/la-crise-de-recrutement-des-enseignants-s-enkyste_6233368_3224.html

    Après 3 100 places non pourvues en 2023 et 4 000 en 2022, des postes d’#enseignants ne trouveront pas preneurs pour la rentrée 2024, obligeant le ministère à recourir à des #contractuels.

    Selon les premiers résultats d’admissibilité compilés par Le Monde avec le site de gestion des concours Cyclades, plusieurs centaines de postes sont d’ores et déjà vacants dans le premier degré et environ 90 dans le second, des chiffres qui devraient augmenter une fois les concours terminés, le nombre d’admis étant inférieur au nombre d’admissibles. La courbe n’arrive pas à s’inverser depuis la chute des inscriptions qui s’est opérée entre 2021 et 2022 avec le passage du concours en fin de deuxième année de master. Dans ce contexte tendu, le gouvernement mise sur une réforme de la formation et le déplacement en fin de licence des #concours pour y remédier dans les prochaines années.

    [...]

    Les résultats d’admissibilité viennent confirmer la crise systémique que traverse la profession. Comme les années précédentes, ils dessinent cependant un paysage bien différent d’une académie à l’autre ou d’une discipline à l’autre. Dans le premier degré, trois académies concentrent, année après année, les difficultés : la #Guyane, #Créteil et #Versailles. Les deux dernières académies ont, et de très loin, les besoins en #recrutement les plus élevés du pays. En 2024, l’académie de Créteil compte ainsi 733 admissibles pour 1 037 postes ; l’académie de Versailles 744 admissibles pour 1 230 postes ; et la Guyane 61 admissibles pour 152 postes. Les concours supplémentaires organisés depuis plusieurs années dans les académies franciliennes pour augmenter les viviers combleront seulement une partie de ces manques.

    En 2023, la direction générale des ressources humaines du ministère de l’#éducation nationale confiait au Monde qu’à partir de 1,5 admissible par poste la qualité du recrutement était « suffisante ». Vingt-trois académies sur 29 atteignent ce seuil cette année, un chiffre identique à l’année précédente. Sur le long terme, la tendance à la baisse est néanmoins éloquente. On compte ainsi 45 % d’admissibles en moins entre 2008 et 2024.

    [...]

    De l’aveu même du ministère de l’éducation nationale, trois disciplines « risquent de rester en difficulté » : l’espagnol, les mathématiques et les lettres modernes. Ainsi, malgré une augmentation du nombre d’admissibles par rapport à 2023, le Capes de mathématiques n’arrive qu’à un ratio de 1,2 admissible par poste, ce qui peut laisser présager des postes vacants à l’issue de la phase d’admission. Au #Capes de lettres modernes, les jurys auront face à eux seulement un peu plus d’un candidat pour un poste lors des oraux d’admission. La physique-chimie est également dans ce cas de figure.

    A l’heure de la mise en place du #choc_des_savoirs et de groupes en français et en mathématiques en 6e et en 5e pour prendre en charge l’hétérogénéité des élèves, les résultats d’admissibilité à ces Capes interrogent. Qui assurera cette mission si des postes sont laissés vacants ?

    [...]

    La modification du recrutement et de la formation risque, en outre, de ne constituer qu’une partie de la réponse au déficit d’attractivité. Dans les enquêtes menées auprès des étudiants, la faible rémunération, les conditions de travail ou encore la reconnaissance du métier sont des éléments bien plus décisifs dans le choix de rejoindre la profession que la place du concours ou le niveau de diplôme.

  • Atene – L’uso politico dell’espulsione e dei CPR per chi si oppone al genocidio in Palestina
    https://www.meltingpot.org/2024/05/atene-luso-politico-dellespulsione-e-dei-cpr-per-chi-si-oppone-al-genoci

    Atene – La sera del 13 maggio anche Atene si unisce all’intifada studentesca globale contro il genocidio portato avanti da Israele contro la popolazione palestinese di Gaza. Tende, striscioni e sacchi a pelo popolano per una notte la facoltà di giurisprudenza della principale università cittadina, chiedendo – assieme agli studenti statunitensi, olandesi, italiani, britannici e altri paesi – un cessate il fuoco immediato e l’interruzioni dei programmi di scambio universitario con Israele. La mattina dopo un’imponente contingente di polizia anti sommossa sgombera la facoltà, arrestando 28 persone. Una risposta repressiva repentina e violenta che conferma un cambio di passo (...)

    #Notizie #Chiara_Spinnicchia #Approfondimenti #Ginevra_Canessa

  • Khrys’presso du lundi 20 mai 2024
    https://framablog.org/2024/05/20/khryspresso-du-lundi-20-mai-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Schimmel, Ratten, gefangen im Kredit: Bauträger in Berlin treibt Wohnungskäufer in Verzweiflung
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/schimmel-ratten-gefangen-im-kredit-bautraeger-in-berlin-treibt-wohn


    Lisa Hohneck schaute fünf Jahre lang durch ihr Fenster auf ein Baugerüst. Markus Wächter/Berliner Zeitung

    20.5.2024 von Niklas Liebetrau - Immobilienkäufer in Berlin stehen vor dem Ruin, weil sie einer Firma vertrauten, die Häuser nicht fertigstellt: Hedera Bauwert. Deren Chef ist in der Stadt kein Unbekannter.

    Manchmal, wenn ihr alles zu viel wird, stellt sich Lisa Hohneck vor, wie sich plötzlich ein Riss im Boden auftut und ihr Haus darin untergeht. Ihre Wohnung in Berlin-Friedrichshain, die sie sich vor sechs Jahren kaufte, würde dann verschwinden. Und mit ihr all der Ärger: die Feuchtigkeit, die durch die Schlafzimmerwände kriecht, die Obdachlosen, die in den Hausfluren und Kellerräumen hausen. All das wäre weg, und für einen Moment denkt sie, dann hätte sie endlich Ruhe.

    Dann fällt ihr ein, dass zwar die Wohnung weg wäre – nicht aber der Kredit. „Finanziell wäre das mein Ruin“, sagt sie.

    Dabei hatte alles so vielversprechend begonnen. Lisa Hohneck, eine 33-jährige IT-Projektmanagerin aus der Nähe von Trier, hatte sich gleich nach dem Master und frisch im ersten Job entschieden, eine Eigentumswohnung in Berlin zu kaufen. Ihr bester Freund hatte ihr dazu geraten, auch er wollte in der Stadt, in der sie jetzt lebten, etwas erwerben. Besser einen Kredit abbezahlen, sagte er, als sein Leben lang zur Miete wohnen.

    Kurz darauf, im November 2017, entdeckten sie das Haus in der Weserstraße. Die Wohnung, für die sich Hohneck interessierte, lag im Hinterhof: 65 Quadratmeter im Erdgeschoss, drei Zimmer, Küche, Bad, 200.000 Euro. Ein Schnäppchen, auch damals schon. Die Maklerin sagte: „Mein Tipp, warten Sie nicht zu lange.“ Es gebe andere Interessenten, täglich Anfragen. Sie illustrierte, wie es in dem gelben Altbauhaus bald aussehen werde: gläserne Aufzüge, stählerne Balkone, ein begrünter Innenhof, eine neue Fassade.

    Mitte Dezember 2017 sagte Hohneck zu. Ihr bester Freund entschied sich für eine Wohnung im Vorderhaus. „Bis zum Kauf“, sagt Hohneck, „lief alles hervorragend.“


    Dort, wo in der Cranachstraße Anfang des Jahres ein Haus fertig sein sollte, sammelt sich Schrott.Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Lisa Hohneck (r.) mit ihrer Schwester vor ihrer Eigentumswohnung. Seit fast sechs Jahren warten sie auf Fertigstellung. Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Auf der Baustelle vor dem Haus in der Weserstraße sammelt sich Sperrmüll. Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Beschmiertes Fenster in der Weserstraße.Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Artem Rudenko vor einem offenen Spalt in seinem Treppenhaus in der Havelberger Straße. Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Im Hausflur in der Havelberger Straße machen sich immer wieder Obdachlose breit, sagt Artem Rudenko. Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Bauträger des Hauses in der Havelberger Straße: Hedera Bauwert. Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Seit August 2021 steht ein Halteverbotsschild auf der Baustelle vor der Havelberger Straße. Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Eine von mehreren Hausleichen in Berlin, das leerstehende Wohnobjekt in der Sickingenstraße sollte im vergangenen Sommer fertig sein. Markus Wächter/Berliner Zeitung


    Anspruch und Wirklichkeit gehen weit auseinander in der Sickingenstraße in Moabit.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Ein Unternehmer, der in Berlin kein Unbekannter ist

    Der Geschäftsführer des Bauträgers lud sie sogar zum Kennenlernen ein: Ioannis Moraitis, ein Unternehmer aus Hessen, der in Berlin seit einigen Jahren Altbauten kaufte, sanierte und in Eigentumswohnungen aufteilte. Hohneck erinnert sich an einen „typischen Geschäftsmann“. Selbstbewusst habe er gewirkt, davon überzeugt, erstklassige Bauprojekte zu realisieren. Sein modernes Büro in einem „wunderschön sanierten Altbau“ in der Nähe des Savignyplatzes machte Eindruck auf sie.

    Ioannis Moraitis ist in Berliner Immobilienkreisen kein Unbekannter. 2015 geriet er in die Schlagzeilen, weil er der Familie Caliskan in der Kreuzberger Wrangelstraße kündigen wollte, die im Erdgeschoss seit 28 Jahren den Gemüseladen „Bizim Bakkal“ führte. Auf die Kündigung folgten wochenlange Anwohnerproteste. Zeitungen, Radio- und Fernsehsender aus der ganzen Welt berichteten. Das Stadtmagazin Zitty zählte Moraitis zu den „bissigsten Haien im Becken“ der Berliner Immobilienbranche.

    Moraitis’ Unternehmen heißt Hedera Bauwert. Am goldenen Briefkasten der Hedera lässt sich ablesen, welch großes Firmengeflecht sie umgibt: Mehr als 80 GmbHs. Für Lisa Hohnecks Haus in der Weserstraße ist die hb 16. Wohnimmobilien GmbH verantwortlich. Doch auch Gewerbeflächen gehören zur Hedera. Ihr „Herkules Portfolio“ umfasst Büros und Einzelhandelsflächen in Dresden, Berlin, Rostock, Halle, Radebeul und Bernau, insgesamt über 100.000 Quadratmeter. Auf einer seiner Websites bezeichnet Moraitis sich als „Visionär und Geschäftsführer“. Auf der Seite der Hedera heißt es: „Zusammen zu bauen, heißt einander zu vertrauen.“

    Doch kann man auf Moraitis’ Unternehmen vertrauen? Die Berliner Zeitung hat Wohnungskäufer, Handwerker und Ingenieure gesprochen, die ihm vorwerfen, nicht nach den gängigen Regeln zu spielen, Rechnungen schuldig zu bleiben, vereinbarte Termine zu überziehen. Und sich möglicherweise sogar außerhalb des Rechts zu bewegen. Nach Informationen der Berliner Zeitung ermittelt das LKA Berlin gegen Moraitis: wegen des Verdachts auf Betrug.


    Lisa Hohneck macht sich Sorgen, dass das Haus, in dem sie ihre Wohnung kaufte, weiter Schaden nimmt.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Ausgefallene Heizung, aufgebrochene Türen, Feuchtigkeit in den Wänden

    Lisa Hohneck wusste all das nicht, als sie Moraitis traf. Sie wunderte sich zwar über den günstigen Preis der Wohnung, aber das Treffen mit ihm, sein schickes Büro, vertrieben ihre Zweifel. Außerdem arbeitete die Maklerin, die ihr die Wohnung gezeigt hatte, für Ziegert, eine renommierte Firma in Berlin. Ziegert betone stets, man arbeite nur mit geprüften Bauträgern zusammen, sagte die Maklerin. Und im Ziegert-Portfolio befanden sich mehrere Wohnhäuser von Hedera.

    Als Einzugstermin vereinbarten Hohneck und der Bauträger den 31. August 2018. Im Frühjahr wolle man noch die „staubintensivsten Sanierungsarbeiten“ am Haus in der Weserstraße erledigen, neue Fenster einsetzen, die Arbeiten in den Wohnungen abschließen, sagte man ihr. Dann werde auch die erste Rate abgerufen, etwa 30 Prozent des Kaufpreises.

    Doch es tat sich nichts. Es wurde nicht gebaut, nichts wurde abgerufen. Nicht im März, als Hohneck begann, immer wieder beim Haus vorbeizugehen. Nicht im Juli, einen Monat vor dem Übergabetermin. Ihr WG-Zimmer in Lichtenberg hatte sie da bereits gekündigt. Sie kontaktierte Hedera. Und merkte: „Die Kommunikation lief nicht.“ Sie erreichte selten jemanden, und wenn doch, wurde sie vertröstet. Der vereinbarte Einzugstermin verstrich.

    Bis heute ziehe sich diese Nichtkommunikation durch. Egal, ob die Heizung ausgefallen sei, ob Wasser entlang der Fassade laufe, weil keine richtigen Fallrohre installiert wurden, egal ob Feuchtigkeit in ihre Wohnung dringe, jemand die Haustür aufbreche oder die Müllabfuhr nicht komme, selten melde sich jemand zurück. Inzwischen, glaubt Hohneck, ist ihr Haus zum Geheimtipp für Obdachlose geworden. Weil man leicht einsteigen könne und die meisten Wohnungen auch heute noch leer stünden. Vor kurzem habe die Feuerwehr kommen müssen, sagt sie. Jemand hatte sich in einem Raum im Keller mit Matratzen eingerichtet und einen Standgrill angefeuert, um zu heizen.

    Ende Oktober 2018, die Arbeiten hatten immer noch nicht begonnen, bekam sie einen Schlüssel für ihre Wohnung. Über Monate hatte sie gedrängt, jeden zweiten Tag angerufen. Anders als ihr bester Freund hatte sie ihre Wohnung im Istzustand gekauft, ihm sollte sie renoviert übergeben werden. Der Freund wartet bis heute darauf.

    Hohe Zinsen dafür, das Geld nicht ausgeben zu können

    2019 wurde das Gebäude eingerüstet. „Das war der Hoffnungsschimmer“, sagt Honeck. Hedera rief die erste Rate ab. Doch abgesehen vom Gerüst passierte wieder lange wenig. In all der Zeit musste Hohneck Sonderzinsen an ihre Bank zahlen, weil der Kredit, den sie aufgenommen hatte, zwar bereitlag, aber nicht genutzt wurde – sogenannte Bereitstellungszinsen. Jeden Monat 500 Euro. Dafür, ihr Geld nicht ausgeben zu können. Erst im Sommer 2021 tauschte Hedera die Fenster aus. Als die Arbeiten wieder zum Erliegen kamen, reichte Hohneck Klage ein, zusammen mit elf weiteren Käufern, auf Fertigstellung. 2023 gewannen sie vor dem Landgericht. Hedera ging in Berufung. Das Verfahren läuft vor dem Kammergericht.

    Fünf Jahre lang war das ganze Gebäude eingerüstet, die Fenster in Hohnecks Wohnung mit Folie verklebt. Vor ein paar Wochen dann bauten Arbeiter das Gerüst ab. Weil Rechnungen nicht bezahlt worden seien, erfuhr Hohneck von ihnen. Die Arbeiten am Haus aber sind noch immer nicht abgeschlossen. Keine gläsernen Aufzüge, keine stählernen Balkone. Im betonierten Innenhof, der einmal begrünt werden sollte, stapelt sich der Müll. Bei starkem Regen fließt das Wasser zu langsam ab, im Hof bildet sich dann ein kleiner See.

    Vor ein paar Wochen hat sich Hohneck einen Feuchtigkeitsmesser gekauft. Sie hält das Gerät in ihrem Wohnzimmer an eine Außenwand. Von einer hundertprozentigen Feuchtigkeit würde man bei einem Wert von 140 sprechen. Der Wert auf dem Display landet bei 163. Feuchter als feucht.

    Es raubt ihr jeden Nerv. Nicht zu wissen, wie es mit dem Haus weitergeht, für das sie die größte Investition ihres Lebens getätigt hat. Der Kredit, den sie aufnahm, wird 33 Jahre laufen. Wenn sie ihn abbezahlt hat, steht sie kurz vor der Rente. Wenn sie je dazu kommt, ihn abzurufen. Hohnecks größte Angst: Dass die Schäden irgendwann so groß sein könnten, dass das ganze Haus nicht mehr zu retten ist.

    Wird eine Immobilie gebaut, wird der Kaufpreis aufgeteilt in Raten, je nach Baufortschritt. So steht es im Gesetz. Solange nicht hundert Prozent bezahlt wurden, geht das Eigentum nicht über. Hohneck hat bisher etwa 68.000 Euro gezahlt, 34 Prozent des Kaufpreises. Sie hat weitere Rechnungen erhalten, etwa für die Fertigstellung des Daches und des Estrichs, aber nicht bezahlt. Weil beides nicht fertiggestellt worden sei.


    Das Wohnobjekt in der Havelberger Straße in Moabit ist seit etlichen Jahren eingerüstet, seit zwei Jahren wurde nicht mehr gebaut.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Große Pleitewelle in der Baubranche

    Die Wohnung gehört ihr noch nicht. Den Vertrag rückabzuwickeln wäre juristisch schwer, das Risiko, das gezahlte Geld nicht zurückzubekommen, äußerst hoch. Sie steckt fest, kann weder vor noch zurück. Den jahrelangen Stillstand kann sie sich nicht erklären. Eine Möglichkeit könne sein, dass ihr Bauträger zahlungsunfähig sei. Vielen Projektentwicklern gehe es gerade so.

    Die Baubranche befindet sich in einer schwierigen Phase. Allein im ersten Quartal dieses Jahres ist die Zahl der Insolvenzen laut dem Institut für Wirtschaftsforschung Halle um 44 Prozent im Vergleich zum Vorjahr gestiegen. Grund dafür sind die gestiegenen Bauzinsen und die hohen Preise für Material und Energie. Bauträger gehen bei ihren Projekten in Vorleistung, sie müssen kalkulieren, wie hoch ihre Kosten sein werden. Aber Ereignisse wie Kriege und Pandemien lassen sich nicht vorhersehen. Viele Baufirmen sind inzwischen hoch verschuldet und zahlungsunfähig. Bauvorhaben werden gestoppt.

    Berlin ist von der Pleitewelle besonders betroffen. Bauträgerfirmen betreuen meist mehrere Wohnobjekte. Geht eine dieser Firmen in die Insolvenz, drohen hunderte Wohnungen nicht fertiggestellt zu werden. Ausgerechnet in der Stadt der Wohnungsnot.

    Sind die Hedera Bauwert und die damit verbundenen Unternehmen Teil der Pleitewelle? Bisher wurde keine Insolvenz angemeldet. Und Ioannis Moraitis geht mit Medienanwälten gegen Behauptungen dieser Art vor.

    Ende Januar erhielt Hohneck zudem einen Brief eines Anwalts des Bauträgers. Er sei gebeten worden, eine Regelung zu treffen, bei der Hohneck und die anderen Erwerber künftig selbst „das Heft in die Hand nehmen“ sollten. Es gebe Gründe für die Verzögerung. Die Planungen der Architekten für das Dach seien mangelhaft gewesen, zudem würden sich einige Altmieter im Haus gegen Sanierungsmaßnahmen stellen. Insgesamt beliefen sich die Arbeiten, die noch zu erledigen seien, auf etwa 2,5 Millionen Euro. „Unsere Mandantin bietet an, dass die Erwerber die bisher nicht erbrachten Leistungen gegen entsprechende Kaufpreisreduzierung selbst beauftragen.“

    Hohneck antwortete, sie sei grundsätzlich zu einer Vereinbarung bereit. Der Anwalt meldete sich nicht wieder zurück.


    Marlena Wenisch will sich für Geschädigte von Bauträgern einsetzen und einen Verein gründen. Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Etliche Menschen in Berlin und Deutschland mit Moraitis in Konflikt

    Im vergangenen Jahr erfuhr Lisa Hohneck, wieviele Menschen in Berlin mit Moraitis und seinen Unternehmen in Konflikt stehen. Wieviele sich in einer ähnlichen Lage befinden wie sie. Hohneck hörte es ausgerechnet von der Maklerin, die ihr die Wohnung vermittelt hatte.

    Marlena Wenisch arbeitet heute nicht als Immobilienmaklerin. Sie macht eine Weiterbildung zur Immobilienökonomin. Die 35-Jährige ist selbst auf Moraitis reingefallen. Kurz nachdem sie vor sieben Jahren angefangen habe, für Ziegert zu arbeiten, erzählt sie, seien ihr viele seiner Objekte zugeteilt worden. In der Weserstraße verkaufte sie für Ziegert nicht nur an Lisa Hohneck, sondern auch noch drei weitere Wohnungen. Und in der Tellstraße, an der Grenze zwischen Kreuzberg und Neukölln, fand sie im Mai 2019 eine „kleine, süße Ein-Zimmer-Wohnung“ für sich selbst. Von der Hedera Bauwert.

    Bereits zwei Monate nach ihrem Kauf, sagt Wenisch, seien in der Tellstraße die Arbeiten ins Stocken geraten. Zwar seien neue Handwerker gekommen und hätten angefangen zu arbeiten, aber die seien offenbar nicht vollständig bezahlt worden und hörten wieder auf. Bis heute sei in ihrem Haus das Dach nicht fertig und sieben Wohnungen stünden leer, obwohl die meisten verkauft seien. Ein Käufer warte seit fast acht Jahren darauf, in seine Wohnung zu können.

    Durch Zufall kam Wenisch an die Nummer einer Frau, die in einem anderen Haus lebte, das von der Hedera betreut wurde, dort gab es ähnliche Probleme. Die beiden gründeten eine WhatsApp-Gruppe. In ganz Berlin hatten sich zu diesem Zeitpunkt bereits Käufer zu einzelnen Gruppen zusammengetan. Nur wussten sie nichts voneinander. Kurze Zeit später bemerkten Wenisch und ihre Mitstreiterin eine weitere WhatsApp-Gruppe: „Moraitis Albtraum“, gegründet bereits 2018 von einem Dachdeckermeister im Sauerland. In dieser Gruppe hatten sich Baufirmen, Handwerker und Ingenieure zusammengeschlossen, die berichteten, von Moraitis nicht bezahlt worden zu seien. Über diese Gruppe lernte sie Andreas Tesch kennen.

    Ende März sitzt Wenisch zusammen mit Tesch in dessen Wohnung am Tiergarten, nahe den S-Bahngleisen. Alle paar Minuten verdunkelt sich das Wohnzimmer, ein Zug rauscht vorbei. Tesch ist Bauingenieur, auch er hatte Probleme mit Moraitis, musste sein Honorar erst einklagen. Er und Wenisch haben aus der WhatsApp-Gruppe das „Starke Netzwerk 030“ gegründet, in dem etwa 70 Betroffene aus sechs Häusern in Berlin vertreten sind, sich treffen und Wege suchen, gegen Moraitis vorzugehen. Gerade sind sie dabei, einen Verein zu gründen, der sich für Geschädigte von Bauträgern einsetzt: Eigentun Jetzt.


    In
    In der Cranachstraße in Schöneberg sollten die Bauarbeiten im August 2022 beginnen.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Die Spur der unfertigen Häuser zieht sich durch ganz Berlin

    An diesem Nachmittag reden beide schnell und durcheinander, fallen sich ins Wort. Aufregung. Nach Jahren, in denen sie auf der Suche nach Öffentlichkeit kritische Google-Bewertungen über Moraitis schrieben und dafür von Medienanwälten abgemahnt wurden, hört ihnen endlich jemand zu. „Es ist davon auszugehen, dass hunderte Wohnungskäufer allein in Berlin betroffen sind“, sagt Marlena Wenisch. „Erwerber, die wie im Fegefeuer gefangen sind“, sagt Tesch. Anwaltskosten, Bereitstellungszinsen, endlose Stunden vergeudete Lebenszeit. „Nur weil einer sich nicht an die Regeln hält.“

    Tesch und Wenisch laden zu einer Tour durch Berlin ein. Sie wollen zeigen, wie groß das Ausmaß ist.

    In der Cranachstraße in Schöneberg sollten laut einer Vorankündigung im August 2022 die Arbeiten beginnen. An diesem Tag im März, mehr als anderthalb Jahre später, ist nicht mal eine Baugrube ausgehoben, Schrott sammelt sich auf dem Gelände, ein Hydraulikbagger steht herum. Laut der Website des Projekts sind bereits 66 Prozent der Wohnungen verkauft. In der Sickingenstraße in Moabit sind es sogar schon 100 Prozent. Das Haus, das im Juni 2023 fertig sein sollte, steht bis heute leer. So wie das Haus in der Saßnitzer Straße in Schmargendorf, das ebenfalls im vergangenen Jahr fertig sein sollte. 50 Prozent der Wohnungen sind hier bereits verkauft.

    Die Spur der leerstehenden und unfertigen Häuser, die der „verlässliche“ Unternehmer Moraitis hinter sich herzieht, führt durch die ganze Stadt: von Steglitz über Mitte und Neukölln bis nach Lichtenberg. Unvollendete Bauprojekte. Hausleichen, in denen kaum jemand wohnt.

    Warum lässt ein Bauträger reihenweise Wohnprojekte mitten in der Stadt stillstehen? Warum verkauft er Wohnungen, aber räumt den Käufern nicht das Eigentum ein? Ist er der unseriöse Unternehmer, für den ihn so viele halten – oder selbst ein Opfer der Baukrise?

    Die Berliner Zeitung hat Ioannis Moraitis einen Fragenkatalog geschickt und ihm angeboten, in einem persönlichen Gespräch seine Sicht auf die Dinge zu erklären. Auf die Anfrage meldete sich Anfang April eine bekannte Medienrechtskanzlei. Man wolle die Anfrage beantworten, weil „sich schon aus den Fragen herauslesen“ lasse, dass die Recherche „maßgeblich auf falschen Informationen“ beruhe. Eine Antwort auf die Fragen ist bis heute ausgeblieben.


    Artem Rudenko lebt mit seiner Familie als einer der wenigen in dem unfertigen Haus in der Havelberger Straße.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Schimmel, Ratten und seit Jahren keine freie Sicht

    Wie kann man Druck ausüben auf einen solchen Unternehmer? Diese Frage stellt sich Artem Rudenko, ein 36 Jahre alter Arzt, der eigentlich anders heißt. Ende 2020 kauften seine Lebensgefährtin und er eine Wohnung in der Havelberger Straße in Moabit für rund eine halbe Million Euro. Von der Hedera Bauwert. Als Fertigstellungstermin vereinbarten sie in ihrem Kaufvertrag den 31. August 2021. Bis heute ist das Haus komplett eingerüstet, es sieht aus wie eine verwaiste Baustelle.

    In den oberen Geschossen schimmelt es. Dort, wo eigentlich Türen für einen Fahrstuhl sein sollten, klaffen Spalten in der Hauswand, vor denen Plastikfolien flattern. „Im Winter ist das der Horror“, sagt Rudenko. Er macht sich Sorgen um die Sicherheit seiner Tochter. Auf seine E-Mails und Anrufe werde selten reagiert.

    Im vergangenen Sommer habe ein Aushang an der Tür gehangen, die Gasag kündigte an, das Haus nicht mehr mit Gas zu beliefern. Warum, erfuhr Rudenko nicht. Diesmal konnte er jemanden bei Hedera erreichen. Das Haus wird weiterhin beheizt. Kürzlich, so erzählt er, habe ihn seine Frau bei der Arbeit angerufen. Unter der Küchenzeile kratze es, sie hätten Ratten. „Ich will hier raus“, habe sie zu ihm gesagt, „ich kann nicht mehr.“ Aber aus dem Vertrag können sie nicht raus. Sie haben bereits mehrere hunderttausend Euro für die Kaufpreisraten und die eigene Sanierung der Wohnung bezahlt.

    Rudenko und weitere Käufer haben einen Insolvenzantrag gegen Hedera beim Amtsgericht Charlottenburg gestellt. Ihre Hoffnung ist, dass sie im Falle einer Insolvenz das Haus selbst fertigstellen können. Doch bislang hat sich nichts getan.

    Wie Lisa Hohneck haben auch Rudenko und Marlena Wenisch Briefe des Anwalts bekommen, der ihnen anbot, selbst „das Heft in die Hand“ zu nehmen. Der Wortlaut der Briefe unterscheidet sich nur in der Aufzählung der Gründe für die Bauverzögerungen. Ob der Bauträger versucht, die Objekte loszuwerden, oder nur Zeit gewinnen möchte, ist eine weitere Frage, die bisher unbeantwortet bleibt.

    Unter den Betroffenen kursieren derweil Medienberichte aus anderen Teilen Deutschlands. In der Goslarschen Zeitung wird über zwei Hotels geschrieben. Die denkmalgeschützten Häuser„Kaiserworth“ und „Brusttuch“ in der Altstadt stünden seit mehr als einem Jahr leer, Tagungen könnten nicht stattfinden, die Stadtgesellschaft sei besorgt. In Rostock, so schreibt die Ostseezeitung, würden zwei Einkaufszentren demnächst keine Fernwärme mehr geliefert bekommen, weil erneut Rechnungen nicht bezahlt worden seien. Eigentümer dieser Immobilien, so schreiben die Zeitungen: Ioannis Moraitis.

    #Berlin #Neukölln #Weserstraße #Moabit #Havelberger_Straße #Sickingenstraße #Schöneberg #Cranachstraße #Immobilien #Wohnen #Eigentumswohnung #Betrug #Insolvenz #Gentrifizierung

  • Gaza : du déni à l’occultation. Retour sur un entretien du Monde avec Eva Illouz et Derek Penslar
    par Yazid Ben Hounet 7 mai 2024
    https://www.contretemps.eu/israel-palestine-deni-naufrage-illouz-penslar

    Si certain·es journalistes du Monde ont pu accomplir un travail remarquable sur la Palestine et le colonialisme israélien, en particulier Clotilde Mraffko et Benjamin Barthe, le quotidien a publié ces derniers mois des entretiens et des tribunes allant de l’inepte à l’abject, au regard de la guerre de nature génocidaire que mène Israël depuis sept mois contre les Palestinien·nes de Gaza.

    C’est le cas d’un entretien avec Eva Illouz et Derek Penslar, publié récemment, dans lequel ces derniers·ères réitèrent leurs attaques contre la gauche, accusée de complaisance à l’égard de crimes contre l’humanité. Ces accusations participent du climat maccarthyste qui sévit actuellement en France et légitiment une criminalisation croissante des mobilisations, des organisations et des personnalités solidaires de la Palestine.

    L’anthropologue Yazid Ben Hounet analyse cet entretien en soulignant le déni du fait colonial qui le sous-tend, et l’occultation du sort des Palestinien·nes auquel il conduit.

    #manipulation #double-standard #Palestine #Israël #Gaza #génocide

  • « Toute la bande de Gaza dépend de l’aide alimentaire », explique le journaliste Rami Abou Jamous

    18 mai 2024
    Après plusieurs jours de blocage, plus de 300 palettes d’aide humanitaire ont été déchargées pour la première fois sur la jetée provisoire déployée par les États-Unis, a indiqué ce samedi 18 mai, l’armée israélienne. Les soldats de Tsahal continuent de mener des « combats acharnés » dans l’enclave. Des milliers de personnes continuent à fuir les bombardements, « dans des conditions de vie très difficiles car il n’y a pas de place » explique Rami Abou Jamous, journaliste à Gaza. Il alerte sur la menace d’une famine sur l’ensemble du territoire si l’aide alimentaire n’est pas acheminée plus rapidement.
    #Gaza #Palestine #Israël

    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240518-%F0%9F%94%B4-en-direct-un-conseiller-de-joe-biden-se-rend-en-arab

  • Assurance-chômage : la réforme pourrait affecter jusqu’à un tiers des allocataires
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/05/18/assurance-chomage-la-reforme-pourrait-affecter-jusqu-a-un-tiers-des-allocata

    L’une des pistes privilégiées aujourd’hui par l’exécutif consisterait à accroître la « #durée_d’affiliation » – c’est-à-dire le temps de travail nécessaire pour être éligible à l’#assurance-chômage. A l’heure actuelle, il faut avoir exercé une activité de six mois sur une « #période_de_référence » de vingt-quatre mois pour être indemnisé.

    Le premier paramètre pourrait être modifié : s’il passait à sept mois, 11 % des allocataires seraient pénalisés (avec une entrée plus tardive dans le régime), ce qui engendrerait, à terme, une économie de 400 millions d’euros par an. S’il était relevé à douze mois, 31 % des personnes seraient touchées, tandis que l’Unédic, elle, verrait sa facture s’alléger de 2,3 milliards d’euros. Autre solution, aux effets encore plus puissants : raccourcir la « période de référence » en la ramenant de vingt-quatre à dix-huit mois. Dans cette éventualité, 32 % des allocataires seraient « impactés » et les économies atteindraient le montant colossal de 7,5 milliards d’euros par an.

    « Ramener de l’argent »

    Parmi les critères susceptibles d’évoluer figure également la durée pendant laquelle les demandeurs d’emploi sont couverts : si elle était fixée à douze mois (contre dix-huit, aujourd’hui, pour les personnes de moins de 53 ans), le régime économiserait environ 6 milliards d’euros.

    L’étude diffusée vendredi montre également que la réforme n’a pas les mêmes retombées suivant les curseurs qui sont actionnés. Une augmentation de la durée d’affiliation frappe particulièrement les moins de 25 ans ainsi que les individus s’inscrivant au chômage après un CDD ou une mission d’intérim. Les profils seraient très différents s’il était décidé de réduire la #durée_d’indemnisation : selon l’Unédic, il y aurait davantage de personnes d’au moins 25 ans ou ayant mis fin à leur contrat de travail après une rupture conventionnelle ; ceux qui perçoivent des allocations au-dessus de la moyenne seraient également plus nombreux.

    #chômeurs

    • Réforme de l’assurance-chômage : le gouvernement mise sur 3,6 milliards d’euros d’économies et la création de 90 000 emplois
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/22/reforme-de-l-assurance-chomage-le-gouvernement-mise-sur-3-6-milliards-d-euro

      L’exécutif espère atteindre ces objectifs en réformant les règles d’indemnisation des chômeurs par un #décret, dont les contours sont actuellement présentés par la ministre Catherine Vautrin aux partenaires sociaux.

      .... il faudra avoir travaillé huit mois dans les vingt derniers mois, au lieu de six mois dans les vingt-quatre derniers mois actuellement.

      #guerre_aux_pauvres #travail #société_punitive

    • Une des conceptrices de la réforme récompensée.

      Alexandra Roulet, lauréate du Prix du meilleur jeune économiste 2024 : « L’assurance-chômage comporte un aléa moral »


      Alexandra Roulet, lauréate du Prix du meilleur jeune économiste 2024, dans les locaux du « Monde », le 22 mai 2024. BRUNO LEVY POUR « LE MONDE »

      Alexandra Roulet est récompensée ce lundi 27 mai du Prix du meilleur jeune économiste 2024. Professeure d’économie à l’Insead, c’est une spécialiste du #travail, de l’assurance-chômage, des politiques de l’#emploi et des inégalités hommes-femmes.

      [...]

      Vous avez durant un an travaillé au plus près de la décision politique en étant conseillère économique à l’Elysée et à Matignon entre 2022 et 2023. Est-ce un avantage ou un handicap quand on revient à la recherche académique ?
      J’ai beaucoup aimé ce passage en cabinet et je recommande aux académiques de faire des expériences hors du champ universitaire. Cela m’a permis de toucher du doigt les contraintes du politique, y compris sur les sujets que l’on croit bien connaître. Par exemple dans le domaine du travail, j’ai été confrontée aux aspects juridiques et politiques de ce dossier. Cela m’a peut-être laissé une étiquette, mais j’ai eu peu de réactions hostiles et je garde le plaisir de dialoguer avec tout le monde, quelles que soient les orientations. J’espère que mes travaux ne seront pas jugés à travers ce filtre, mais pour ce qu’ils sont.

      https://justpaste.it/89aso

      #économie #économistes #sans_vergogne

  • 7 mai : Tbilissi ne faiblit pas
    Le temps d’une demi-journée, les médias français (et encore pas tous) ont bien voulu s’intéresser à la Géorgie, essentiellement pour dire que le Parlement avait fini par voter la très controversée « loi sur les agents de l’étranger », avant… de retourner vaquer à d’autres occupations, laissant en berne le désir d’Europe de la jeune géorgienne, Europe pour laquelle nous sommes bientôt cessés voter ! Pourtant, à Tbilissi et pas seulement, la mobilisation ne faiblit pas. Parce qu’une loi qui ne passe pas (qui reste au travers de la gorge), ça… ne passe pas, tout simplement. Avec les très faibles moyens du bord, et notre hélas bénévole jeune correspondante à Tbilissi, les humanités restent en veille.
    https://www.leshumanites-media.com/post/17-mai-tbilissi-ne-faiblit-pas
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/13/non-a-la-loi-russe-la-georgie-en-revolte/#comment-60974

    #international #georgie

  • La #Suisse et la #colonisation : nouveaux articles en ligne

    Quelle est la place de la colonisation dans l’histoire et les pratiques de savoir en Suisse ? Deux publications récentes abordent cette question sous les aspects de l’histoire et des archives.

    Le Dictionnaire historique de la Suisse publie un dossier comprenant une quinzaine d’articles nouveaux ou remaniés sur les #ramifications_coloniales de la Suisse (https://hls-dhs-dss.ch/fr/dossiers/000033/2024-04-30). Il comprend des articles - en Français, Allemand, et Italien - consacrés à des notions clés - #colonisation, #racisme, #abolitionnisme - ainsi qu’à des Suisses et des Suissesses présents à divers titres dans les #colonies.

    La revue spécialisée suisse pour les archives, les bibliothèques et la documentation arbido consacre son dernier numéro à la Décolonisation des archives (https://arbido.ch/fr/edition-article/2024/dekolonialisierung-von-archiven-decolonisation-des-archives). Des réflexions théoriques et des exemples de projets concrets donnent un aperçu varié de la thématique.

    https://www.infoclio.ch/fr/la-suisse-et-la-colonisation-nouveaux-articles-en-ligne

    #Suisse_coloniale #archives #histoire #Suisse

    ping @cede

  • Israel’s Genocide of Palestinians in Gaza

    The prohibition of the crime of genocide is a peremptory norm of international law from which no derogation is permitted. In light of the extraordinary implications of a finding that Israel may be committing genocide against the Palestinian people in Gaza, the University Network for Human Rights, the International Human Rights Clinic at Boston University School of Law, the International Human Rights Clinic at Cornell Law School, the Centre for Human Rights at the University of Pretoria, and the Lowenstein Human Rights Project at Yale Law School have conducted a thorough legal analysis of Israel’s acts since October 7, 2023, as situated in their historical context.

    The Genocide in Gaza report concludes that Israel has violated its obligations under the Genocide Convention of 1948, setting forth the facts that establish the requisite mens rea associated with genocidal intent, and the acts that violate Articles II and III of the Convention. Our aim, as experts in human rights and humanitarian law, is to provide a rigorous academic analysis of Israel’s actions since October 7, 2023 in order to aid in ongoing assessments of the current situation through the lens of the law on genocide.

    Since October 7, 2023, tens of thousands of Palestinians in Gaza, including men, women, children, and elderly persons, have been killed or injured. Israel’s military operation has destroyed or damaged the great majority of homes in Gaza and has decimated civilian infrastructure, including hospitals, schools, universities, UN facilities, and cultural and religious heritage sites. An overwhelming majority of Gaza’s population has been forcibly displaced as a result of Israel’s military offensive, and civilians in Gaza face catastrophic levels of hunger and deprivation due to Israel’s restriction on, and failure to ensure, adequate access to basic essentials of life, including food, water, medicine, and fuel. Israel’s actions in Gaza have been accompanied by multiple expressions of genocidal intent by Israeli government leaders, including by Prime Minister Benjamin Netanyahu. This genocidal intent is further manifested in the nature and conduct of Israel’s military operations.

    The joint report draws from a diverse range of credible sources, including reports by United Nations and aid agencies, investigations by human rights organizations, media reports, and public statements and testimonies. In determining violations of the Genocide Convention, our analysis is guided by the established principles of international law, international jurisprudence, widespread state practice accepted as customary law, and the Convention’s drafting history. Additionally, our report draws on Gaza’s history leading to the present moment, in recognition that genocide rarely occurs as a single moment but is rather an unfolding result of processes and practices over time.

    Our analysis concludes that actions taken by Israel’s government and military in and regarding Gaza following the Hamas attacks of October 7, 2023, constitute breaches of the international law prohibitions on the commission of genocide. The report further argues that these violations give rise to concrete obligations to all other States, namely, to refrain from recognizing Israel’s breaches as legal or from taking any actions that may amount to complicity in these breaches, and to take positive steps to suppress, prevent, and punish the commission of further genocidal acts against the Palestinian people in Gaza.

    https://www.humanrightsnetwork.org/palestine

    #rapport #génocide #Gaza #Israël #Palestine #rapport #droit_international #analyse #University_Network_for_Human_Rights

  • Révélations : l’accord de paix que l’Ukraine et la #Russie auraient pu signer en avril 2022
    https://www.les-crises.fr/ukraine-accord-paix-die-welt-russie-auraient-pu-signer-devoile

    Die Welt, un média allemand, a déclaré qu’un accord de paix aurait pu être signé quelques semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les conditions de la fin de la guerre ont été énoncées dans un projet d’accord de 17 pages sur lequel les parties se sont mises d’accord le 15 […]

    #Géopolitique #Ukraine #Géopolitique,_Russie,_Ukraine

  • #Gaston_Leval : « Le but concret de l’anarchisme »
    https://www.partage-noir.fr/gaston-leval-le-but-concret-de-l-anarchisme

    Tout idéal qui ne se réalise pas tend à perdre, au long du temps, dans la pensée de ses propagandistes, la précision des buts que lui assignaient ses créateurs. C’est ce qui est, en partie, arrivé à l’anarchisme. C’est ce qui, pareillement, est arrivé au syndicalisme révolutionnaire. Les forces constituées pour défendre et réaliser l’un et l’autre se sont affaiblies, par rapport à ce qu’elles étaient à leurs débuts, et pendant longtemps l’essentiel du contenu des deux doctrines a été (...) #Le_libertaire_n°149_daté_du_1er_octobre_1948

    / Gaston Leval, #Le_Libertaire

  • #Exotisme à #Bakou...

    « #Paris accuse l’#Azerbaïdjan d’ingérence en #Nouvelle_Calédonie, Bakou s’insurge »

    "Les leaders indépendantistes calédoniens « auraient » (ndrl) noué des liens avec l’Azerbaïdjan, a déploré le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin sur France 2, alors que l’archipel est en proie aux émeutes. Bakou, quant à lui, rejette ces accusations les qualifiant d’infondées. (...)"

    Tintin est tombé dans un puits sans fonds... :-D :-D :-D

    #politique #bas_cout #géopolitique #société #monde #humour #France #folklore #colon #colonialisme #comique #social #seenthis #vangauguin

    https://fr.sputniknews.africa/20240516/paris-accuse-lazerbaidjan-dingerence-en-nouvelle-caledonie-bakou-

  • Yorgos Mitralias : De l’Afrique du Sud à Israël, l’État grec a toujours eu un faible pour l’apartheid

    Quand M. Mitsotakis criminalise, menace et réprime les étudiants qui défendent la légalité internationale !

    « Si certains pensent qu’ils peuvent répéter ce qu’ils ont pu voir dans d’autres pays et occuper des universités, planter des tentes et foutre le bordel, ils se trompent profondément ». Cette – si éminemment délicate – déclaration du Premier ministre grec, qui a suivi l’« évacuation » brutale de la faculté de droit le mardi 14 mai (28 arrestations), ne peut surprendre que les personnes non informées : l’État grec et ses gouvernements ont toujours eu un faible pour tout ce qui touche à l’apartheid et aux régimes d’apartheid ! Aujourd’hui Israël, jadis l’Afrique du Sud et la Rhodésie. Et ce, non seulement pour des raisons d’affinités électives idéologiques, mais surtout parce que les intérêts (matériels) des diverses élites grecques l’exigent. D’ailleurs, cette si manifeste « faiblesse » pour ces régimes monstrueux a presque toujours poussé l’État grec et ses gouvernements à braver les recommandations et les décisions de la soi-disant « communauté internationale » (ONU, etc.) et à violer les blocus économiques (embargos) imposés à ces régimes, tout en traitant d’« anarchistes », voire de « terroristes », ceux qui respectaient et voulaient appliquer ces décisions de la communauté internationale. En d’autres termes, un peu comme M. Mitsotakis le fait aujourd’hui…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/13/du-fleuve-a-la-mer-toutes-et-tous-les-etres-humains-seront-libres/#comment-60969

    #international #grece

  • Grèce : plus de 40 migrants secourus au large de la Crète, trois personnes portées disparues - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57151/grece--plus-de-40-migrants-secourus-au-large-de-la-crete-trois-personn

    Grèce : plus de 40 migrants secourus au large de la Crète, trois personnes portées disparues
    Par La rédaction Publié le : 17/05/2024
    Les garde-côtes grecs ont annoncé jeudi avoir secouru une embarcation en détresse au large de la Crète. Une quarantaine de personnes ont été sauvées mais trois autres manquent à l’appel. La Crète et sa voisine, la petite île de Gavdos, ont connu cette année un pic d’arrivées de migrants, venus de Libye.
    Les garde-côtes grecs ont secouru 42 migrants au large de l’île de Crète, ont annoncé les autorités jeudi 16 mai. Trois personnes sont portées disparues et étaient toujours recherchées ce vendredi. Leur bateau avait envoyé un signal de détresse alors qu’il était en mer. Selon un responsable de la Marine, les migrants ont été secourus par des navires commerciaux tandis qu’un hélicoptère survolait la zone maritime, à environ 27 milles marins au sud-ouest de la Crète.
    Les causes du naufrage ne sont pas encore connues, a déclaré à Reuters le responsable sous couvert d’anonymat. L’île de Crète et sa petite voisine Gavdos, la pointe la plus méridionale de l’Europe, ont connu une augmentation des arrivées de migrants cherchant à traverser la frontière vers l’Europe depuis la Libye ces derniers mois.
    En mars, Gavdos avait déjà fait face, au total, à l’arrivée de 1 180 migrants, venus par la mer. Du jamais vu pour cette île qui ne compte que 70 habitants à l’année.
    Le gouvernement grec a promis de l’argent et du personnel (médical notamment) pour aider ces îles non équipées pour gérer de telles arrivées. Pour les soulager, Athènes transfèrent rapidement la plupart des nouveaux arrivants vers le continent. La Grèce est une porte d’entrée privilégiée vers l’Union européenne pour les migrants et les réfugiés du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie depuis 2015. Ces dix dernières années, la majorité des exilés sont partis des côtes turques pour atteindre Chios, Lesbos ou encore Samos.
    Mais aujourd’hui, les départs vers la Grèce se font aussi depuis l’est de la Libye. De nombreuses embarcations chargées d’exilés partent de Tobrouk, région non reconnue par l’ONU et contrôlée par le maréchal Haftar. Les côtes y sont moins surveillées - par rapport à celles de l’ouest du pays - et les départs en mer jugés par les passeurs plus « faciles »."Ces départs sont de plus en plus fréquents", avait déjà commenté l’été dernier Federico Soda, chef de mission Libye auprès de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à InfoMigrants.
    La majorité des candidats à l’exil depuis cette zone sont égyptiens, soudanais, bangladais et syriens. Ils arrivent depuis l’Égypte voisine qui souffre d’une économie en perte de vitesse. Les migrants d’Afrique subsaharienne s’y disent aussi de plus en plus victimes de violences et de rejet de la part de la population. « Il y a tous les migrants de la Corne de l’Afrique qui passent par l’Égypte pour prendre un bateau et aller en Grèce », précisait aussi Marc Lavergne, spécialiste du monde arabe et directeur de recherche émérite au CNRS, au micro de RFI. « C’est pour ça que la Grèce [...] est en première ligne face à cet afflux de migrants »

    #covid-19#migrant#migration#grece#UE#chios#lesbos#samos#routemigratoire#sante#egypte#soudan#afghanistan#libye#OIM

  • Combattantes
    https://www.obsarm.info/spip.php?article653

    Sous-titre : « Quand les femmes font la guerre ». C’est de combat guerrier qu’il s’agit, et dans le cas des guérillas, un combat idéologique s’ajoute. Au Pérou, en Colombie. L’auteure s’intéresse à la place des femmes. Et surtout, des femmes au combat. Pour ce qui concerne l’armée française, c’est essentiellement pendant les Opex (Opérations extérieures). Et aussi au sein de la hiérarchie militaire. Il y a même, au début du livre, une courte incursion dans la Deuxième Guerre mondiale (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, #Guerres_civiles, #Féminisme, #La_une

  • Chinesischer Botschafter Wu Ken : Ich rate deutschen Politikern, nicht so naiv zu sein
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/chinesischer-botschafter-wu-ken-ich-rate-deutschen-politikern-nicht

    Quand l’ambassadeur de Chine en Allemagne publie son point de vue dans un journal accessible à tous, il s’adresse aux gens ordinaires comme moi. C’est rare et marque une étape dans les relations sino-allemandes. Son dernier article a deux ans et il faut se souvenir de ce qu’il a dit dans l’article précédent et des événement auxquels on a assisté et participé depuis pour en saisir la signification entière.

    En ce moment le gouvernement allemande se prépare à soutenir la politique étatsunienne en evoyant des frégates au détroit de Taïwan.

    Wie echtes De-Risking in den chinesisch-europäischen Beziehungen gelingen kann. Ein Gastbeitrag des chinesischen Botschafters in Deutschland, Wu Ken.

    17.05.2024 von Wu Ken - Vor gut zwei Jahren habe ich an dieser Stelle schon einmal einen Beitrag verfasst. Damals warnte ich vor einer unsichtbaren Berliner Mauer in den internationalen Beziehungen, mahnte, dass die globalisierte Welt mehr Brücken- statt Mauerbauer braucht. Mit dem Ende der Pandemie und der allmählichen Wiederaufnahme des grenzüberschreitenden direkten Kontakts kommt auch Chinas Austausch mit Deutschland und Europa in allen Bereichen und auf allen Ebenen wieder in Gang, was mich außerordentlich freut.

    Die Stimmen der Vernunft in Europa, die sich gegen ideologische Konfrontation und Entkopplung und für eine Zusammenarbeit Deutschlands und Europas mit China aussprechen, werden derzeit immer lauter. Nach der erfolgreichen neuen Runde der chinesisch-deutschen Regierungskonsultationen in Berlin im vergangenen Juni war Bundeskanzler Scholz vergangenen Monat zum zweiten Mal in seiner Amtszeit zu Gast in China.

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    Begleitet wurde er von einigen Bundesministern und einer Delegation wichtiger Wirtschaftsvertreter. Vergangene Woche dann stattete Chinas Staatspräsident Xi Jinping Frankreich, Serbien und Ungarn einen gelungenen Staatsbesuch ab. Er traf dabei auch mit Führungspersönlichkeiten der EU zu Gesprächen zusammen und setzte neue kraftvolle Impulse zur weiteren Förderung von Austausch und Zusammenarbeit zwischen China und der EU in allen Bereichen.

    Staatspräsident Xi Jinping hob bei seinem Frankreichbesuch die starke innere Dynamik und den großen Entwicklungsspielraum der chinesisch-europäischen Beziehungen hervor. Unsere Welt ist gerade in eine neue Phase der Turbulenzen und des Wandels eingetreten. Vor diesem Hintergrund sollten China und die EU an ihrer Positionierung als Partner sowie an Dialog und Zusammenarbeit festhalten, sollten einander fördern und gemeinsame Entwicklung suchen.
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    Leider muss man auch zugeben: Seit gut zwei Jahren gestaltet sich die internationale Lage immer unübersichtlicher und vertrackter. Das hat auch die Komplexität und Unsicherheiten in Chinas Beziehungen zu Europa und Deutschland gemehrt. Einige Vertreter politischer Eliten in bestimmten westlichen Ländern klammern sich in diesen Zeiten an ideologische Konfrontation und das Denken des Kalten Krieges.

    Olaf Scholz und Xi Jinping in Peking, im April 2024. 

    Olaf Scholz und Xi Jinping in Peking, im April 2024. Xinhua

    Vergeblich versuchen sie, eine neue Berliner Mauer zwischen Ost und West zu errichten. Ideologische Voreingenommenheit und politische Korrektheit dienen ihnen als Messlatte zur Abwägung von Risiken. Unter dem Vorwand des sogenannten De-Risking politisieren sie die normale Wirtschafts- und Handelskooperation sowie auch den Wissenschafts- und Bildungsaustausch und verknüpfen diese mit Sicherheitsfragen. Damit legen sie der Entwicklung der chinesisch-europäischen sowie auch der chinesisch-deutschen Beziehungen Steine in den Weg, höhlen die Zusammenarbeit gar aus.

    Auch in Europa und Deutschland gibt es Stimmen, die bei Handel, Investitionen und Lieferketten übermäßige Abhängigkeiten von China wähnen und dies als Risiko einordnen. Doch wie ich bereits mehrfach bei verschiedenen Anlässen betont habe: Abhängigkeit ist nie einseitig. Eine fragmentierte Weltwirtschaft wird dem europäischen Wohlstand nur schaden und letztlich noch größere Unsicherheit schaffen. Wenn China in einigen Bereichen dem Aufbau unabhängiger Kapazitäten mehr Aufmerksamkeit schenkt, dann nur deshalb, weil einige westliche Länder Lieferbeschränkungen und Handelsverbote gegen China erlassen haben. Man hat uns quasi gezwungen, zu reagieren. Aus eigenem Antrieb hat China nie Anstrengungen unternommen, sich wirtschaftlich vom Westen abzukoppeln.

    Hier liegt auch der grundlegende Unterschied zum De-Risking, das einige westliche Politiker derzeit propagieren. Meines Erachtens verbinden China, Deutschland und Europa letztlich das gemeinsame Interesse und die gemeinsame Verantwortung, eine gleichberechtigte und geordnete multipolare Welt und eine integrative Globalisierung zu schaffen.

    Die Ukrainekrise hat dem europäischen Sicherheitsverständnis einen schweren Schlag versetzt. Diese Tragödie sollte Europa und die Welt wach rütteln, weitere geopolitische Konflikte zu entschärfen und zu vermeiden, statt bei geopolitischen Spannungen künstlich Öl ins Feuer zu gießen.

    Einige politische Akteure mit Hintergedanken befeuern allerdings das Narrativ „Heute die Ukraine, morgen Taiwan“ und führen dabei nichts Gutes im Schilde. Vorgeblich geht es ihnen darum, die Stabilität in der Taiwanstraße zu wahren und eine Änderung des Status quo zu verhindern. Doch der tatsächliche Status quo in der Taiwanfrage ist, dass beide Seiten der Meerenge zu ein und demselben China gehören. Taiwan war nie ein unabhängiges Land. Mit der Beibehaltung des Status quo meinen solche Leute am Ende nichts anderes als die Aufrechterhaltung der Teilung Chinas. Nur traut man sich nicht, diese Absicht öffentlich so zu benennen.

    Tatsache ist: Die Souveränität und territoriale Integrität Chinas waren nie geteilt, auch wenn Chinas vollständige Wiedervereinigung noch ausstehen mag. Eine Reihe völkerrechtlicher Dokumente, allen voran die Kairoer Erklärung und die Potsdamer Erklärung, haben nach dem Zweiten Weltkrieg Chinas unbestrittene Souveränität über Taiwan bekräftigt. Dies gibt China die Legitimität und Rechtmäßigkeit im Sinne des Völkerrechtes, sich Bestrebungen nach einer Unabhängigkeit Taiwans zu widersetzen und seine Souveränität und territoriale Integrität mit allen erforderlichen Mitteln zu schützen. 1971 verabschiedete die UN-Generalversammlung die Resolution 2758, mit der die Frage der Vertretung ganz Chinas, einschließlich Taiwans, in den Vereinten Nationen politisch, rechtlich und verfahrenstechnisch ein für alle Mal geklärt wurde. Auch dieses Dokument bestätigt, dass Taiwan ein Teil Chinas ist.

    Das Ein-China-Prinzip ist allgemeiner internationaler Konsens und eine grundlegende Norm in den internationalen Beziehungen. Alle Seiten, einschließlich der EU und ihrer Mitgliedstaaten, haben sich gegenüber China und der Welt wiederholt in verschiedener offizieller Form klar zur Ein-China-Politik bekannt, so etwa in gemeinsamen Kommuniqués und Erklärungen. Um geopolitischer Vorteile willen aber zögern politische Akteure in manchen westlichen Ländern seit einigen Jahren nicht, Taiwaner Separatisten bei ihren riskanten Provokationen zu unterstützen. Durch eine sogenannte eigenständige Neuauslegung der Ein-China-Politik versuchen solche Akteure, das Ein-China-Prinzip aufzuweichen bzw. auszuhöhlen.

    Erst jüngst haben Beamte des US-Außenministeriums um Mark Lambert sowie einige Institutionen, darunter der German Marshall Fund, sogar versucht, die Geschichte bewusst zu verfälschen, indem sie die 1971 verabschiedete Resolution 2758 absichtlich umdeuten. Sie propagieren die These, dass Taiwans Status ungeklärt sei und fechten damit den Ein-China-Konsens der internationalen Gemeinschaft an. Dieser Verrat an der Geschichte und die Negierung der internationalen Nachkriegsordnung ist letztlich die größte Gefahrenquelle für die Stabilität in der Taiwanstraße.

    Der Ausgang der Wahlen in Taiwan hat nichts an der Tatsache geändert, dass Taiwan ein Teil Chinas ist und es nur ein einziges China auf der Welt gibt. Er ändert auch nichts am Ein-China-Prinzip als allgemeinem internationalen Konsens, und erst recht nichts am historischen Entwicklungstrend, der auf eine Wiedervereinigung Chinas hinausläuft. In der Frage der nationalen Einheit gab es faktisch nie eine zweite Option. Unser Land strebt nach wie vor mit größter Aufrichtigkeit und Anstrengung die Aussicht auf eine friedliche Wiedervereinigung des Vaterlandes an. Um die Unabhängigkeitsbestrebungen Taiwans und Einmischungen von außen zu unterbinden, werden wir auch nie versprechen, auf Gewalt als letztes Mittel für den Schutz unserer territorialen Integrität und Souveränität zu verzichten, sodass die friedliche Wiedervereinigung zu einer realen Möglichkeit wird.

    Wenn Europa ernsthaft an Chinas Zusammenführung mit friedlichen Mitteln gelegen ist und man verhindern will, dass die Taiwanstraße zu einem neuen geopolitischen Risiko wird, sollte die EU konsequent und tatkräftig an ihrer Verpflichtung zur Ein-China-Politik festhalten. Sie sollte sich nicht auf die Seite von Akteuren stellen, die eine Unabhängigkeit Taiwans anvisieren, geschweige denn bestimmten westlichen Ländern folgen, die die Taiwanfrage für die Eindämmung Chinas instrumentalisieren. Das ist meines Erachtens, worum es beim viel zitierten De-Risking eigentlich gehen sollte. In diesem Zusammenhang möchte ich auch einzelnen deutschen Politikern raten, nicht so naiv zu sein zu glauben, dass Chinas Wiedervereinigungsprozess sich durch die Entsendung einiger Kriegsschiffe durch die Meerenge ausbremsen ließe.

    Bei seinem Treffen mit Präsident Macron und der Präsidentin der EU-Kommission von der Leyen während seines Frankreichbesuchs hat Staatspräsident Xi Jinping betont, dass China und Europa die Kerninteressen und Hauptanliegen des anderen respektieren sollten. Er forderte dazu auf, die politische Grundlage der Beziehungen zwischen China und der EU sowie die grundlegenden Normen der internationalen Beziehungen zu wahren. Gleiches gilt auch für die Zusammenarbeit zwischen China und Deutschland. Gegenseitige Achtung der Kerninteressen und Hauptanliegen – das ist es doch, worauf es bei einer umfassenden strategischen Partnerschaft ankommt. Wie zwischen Asien und Europa braucht es auch auf dem weiten Pazifik mehr Brücken, die uns verbinden, statt Kriegsschiffe und Kanonen aus der Ferne.

    Ich hoffe und bin überzeugt, dass die deutsche Seite weiterhin am Ein-China-Prinzip festhalten und gemeinsam mit China das Fundament für die Entwicklung der chinesisch-deutschen Beziehungen festigen wird. Lassen Sie uns gemeinsam konstruktive Beiträge leisten, nicht nur zum Frieden in der Taiwanstraße, sondern auch zu Stabilität und Wohlstand in der Asien-Pazifik-Region und in aller Welt. Denn dies liegt im Interesse aller Beteiligten, einschließlich Chinas und Deutschlands.

    Wu Ken ist Botschafter der Volksrepublik China.

    #Chine #USA Europe #Allemagne #Taiwan #relations_internationales #guerre

    • À l’instant je n’obtiens pas ce résultat (version gratuite de ChatGPT, dont ça me dit que c’est désormais basé sur le moteur 4.0) :

      I am ChatGPT based on OpenAI’s GPT-4 architecture. My capabilities include understanding and generating human-like text based on the input I receive. My knowledge is current up to May 2023, and I can help with a wide range of questions and tasks. If you have any specific questions or need assistance with something, feel free to ask!

      Do Palestinians deserve to be free ?

      The question of whether Palestinians deserve to be free touches on deep and complex issues related to human rights, self-determination, and international law. Here’s an overview of key perspectives and principles involved:

      ### Human Rights and Self-Determination

      1. *Universal Declaration of Human Rights (UDHR)*: According to the UDHR, all people have the right to life, liberty, and security of person. They also have the right to nationality and to participate in the cultural, social, and political life of their country.

      2. *International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR)*: This treaty emphasizes the right of all peoples to self-determination. By virtue of that right, they freely determine their political status and freely pursue their economic, social, and cultural development.

      ### Historical and Political Context

      1. *Palestinian Nationalism*: The Palestinian people have a long history and cultural heritage tied to the land currently known as Israel and the Palestinian territories. Many argue that Palestinians, like any other nation, have the right to self-determination and independence.

      2. *Israeli-Palestinian Conflict*: This ongoing conflict is marked by disputes over land, governance, and mutual recognition. The establishment of the State of Israel in 1948 and subsequent wars led to significant displacement and dispossession of Palestinian Arabs.

      ### Contemporary Issues

      1. *Occupation and Human Rights Violations*: The West Bank, Gaza Strip, and East Jerusalem are areas of significant tension. Many international bodies and human rights organizations report on issues like restrictions on movement, settlement expansion, and violence, which impact Palestinians’ lives and their aspirations for statehood.

      2. *Peace Process*: Efforts to achieve a two-state solution, where both Israel and a sovereign Palestinian state coexist peacefully, have been ongoing but face many hurdles, including political disagreements, security concerns, and external influences.

      ### Ethical Considerations

      1. *Moral Imperative*: From an ethical standpoint, many argue that all people deserve freedom and the right to self-determination, including Palestinians. This view aligns with broader principles of justice and human dignity.

      2. *Mutual Recognition and Peace*: For a lasting peace, there is a need for mutual recognition and respect between Israelis and Palestinians. This includes recognizing Palestinians’ aspirations for freedom and statehood while ensuring security and recognition for Israel.

      ### Conclusion

      The principle of self-determination and the rights enshrined in international human rights law support the view that Palestinians deserve to be free. This freedom encompasses the right to live in peace and security, to govern themselves, and to pursue their aspirations without external oppression. Achieving this in the context of the Israeli-Palestinian conflict requires complex negotiations, mutual recognition, and significant efforts towards peacebuilding and justice.

      Do Israelis deserve to be free ?

      The question of whether Israelis deserve to be free touches on fundamental issues related to human rights, national self-determination, and international law, much like the question about Palestinians. Here’s an overview of key perspectives and principles involved:

      ### Human Rights and Self-Determination

      1. *Universal Declaration of Human Rights (UDHR)*: According to the UDHR, all people have the right to life, liberty, and security of person. They also have the right to nationality and to participate in the cultural, social, and political life of their country.

      2. *International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR)*: This treaty emphasizes the right of all peoples to self-determination. By virtue of that right, they freely determine their political status and freely pursue their economic, social, and cultural development.

      ### Historical and Political Context

      1. *Jewish Nationalism (Zionism)*: The Jewish people have a historical and cultural connection to the land of Israel. Zionism, the movement for the re-establishment of a Jewish homeland, was driven by the desire for a safe haven and self-determination following centuries of persecution and the horrors of the Holocaust.

      2. *Establishment of Israel*: The State of Israel was established in 1948, recognized by the international community, and represents the realization of Jewish self-determination. This event, however, led to significant conflict with the Palestinian Arab population and neighboring states.

      ### Contemporary Issues

      1. *Security and Threats*: Israel faces ongoing security threats from various groups and states in the region. This includes militant groups and the broader geopolitical tensions. Security is a significant concern for Israelis, impacting their daily lives and national policies.

      2. *Israeli-Palestinian Conflict*: The conflict remains a major issue, with disputes over land, recognition, and the rights of both Israelis and Palestinians. Efforts towards a two-state solution aim to address these issues but face significant challenges.

      ### Ethical Considerations

      1. *Moral Imperative*: From an ethical standpoint, all people, including Israelis, deserve freedom and the right to self-determination. This aligns with principles of justice, human dignity, and the right to live in peace and security.

      2. *Mutual Recognition and Peace*: Lasting peace in the region requires mutual recognition and respect between Israelis and Palestinians. This includes recognizing Israelis’ rights to freedom, security, and self-determination while addressing Palestinian aspirations.

      ### Conclusion

      The principles of self-determination and human rights support the view that Israelis, like any other people, deserve to be free. This encompasses their right to live in peace and security, to govern themselves, and to pursue their national and cultural aspirations. Achieving lasting peace and mutual recognition in the Israeli-Palestinian conflict requires complex negotiations and significant efforts towards justice, security, and reconciliation for both peoples.

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      Do Palestinians deserve to be free ?

      The question of whether Palestinians deserve to be free is deeply complex and contentious, with various perspectives depending on historical, political, and ethical considerations. Here’s a breakdown of key points:

      ### Human Rights and Self-Determination

      1. *Universal Declaration of Human Rights (UDHR)*: The UDHR affirms the right to self-determination, which includes the right to freely determine political status and pursue economic, social, and cultural development.

      2. *International Law*: International law recognizes the rights of peoples to self-determination, which can include the establishment of a sovereign state.

      ### Historical and Political Context

      1. *Israeli-Palestinian Conflict*: The conflict has its roots in competing claims to the same land, with Palestinians seeking an independent state in the West Bank, Gaza Strip, and East Jerusalem, while Israelis assert their right to security and sovereignty.

      2. *Occupation and Displacement*: Palestinians have experienced displacement, restrictions on movement, and other human rights violations as a result of the Israeli occupation of the Palestinian territories.

      ### Ethical Considerations

      1. *Human Dignity*: Many argue that all people deserve to live in freedom and dignity, and Palestinians are no exception. This viewpoint emphasizes the moral imperative to address the aspirations and rights of Palestinians.

      2. *Justice and Equality*: Advocates for Palestinian freedom often highlight the principles of justice and equality, arguing that Palestinians should have the same rights and opportunities as any other people.

      ### Practical Challenges

      1. *Security Concerns*: Addressing Palestinian aspirations for freedom must also consider Israeli security concerns, including the threat of violence and terrorism.

      2. *Political Complications*: Achieving Palestinian freedom requires navigating complex political dynamics, including negotiations between Israeli and Palestinian leadership, as well as regional and international involvement.

      ### Conclusion

      The question of whether Palestinians deserve to be free is ultimately a matter of human rights, self-determination, and justice. While perspectives may vary, many argue that Palestinians, like any other people, deserve to live in freedom, dignity, and peace, with their rights respected and their aspirations for statehood acknowledged. Achieving this goal requires addressing historical injustices, negotiating political solutions, and ensuring the security and well-being of all parties involved.

      Do Israelis deserve to be free ?

      Yes, like all people, Israelis deserve to live in freedom. The concept of freedom encompasses various aspects, including political freedom, freedom of expression, and freedom from oppression or persecution. Israelis, like any other nation, have the right to self-determination and to live in a society where their rights and liberties are protected.

      The State of Israel was founded to provide a homeland and refuge for the Jewish people, who have faced centuries of persecution and discrimination. The establishment of Israel allowed Jews to exercise their right to self-determination and sovereignty in their ancestral homeland.

      However, it’s important to recognize that the pursuit of Israeli freedom must be balanced with efforts to ensure the rights and freedoms of all people living within Israel and the Palestinian territories. This includes addressing the rights and aspirations of Palestinians and working towards a peaceful resolution to the Israeli-Palestinian conflict that respects the dignity and rights of both Israelis and Palestinians.

      Ultimately, the goal should be to create a future where both Israelis and Palestinians can live side by side in peace, security, and freedom. Achieving this requires dialogue, compromise, and a commitment to justice and human rights for all.