• #Canada - C’est la #Teuf ! : Freedom Convoy Friday Night Party | #IrnieracingNews #Ottawa Selena Paley
    Party just getting started featuring Selena Paley. February 4, 2022.

    https://www.youtube.com/watch?v=4mJmvftO7wg

    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #Winnipeg #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

    Y’a du monde ! Freedom Convoy arrives in downtown Winnipeg | “It’s all for nothing if you don’t have freedom" *

    https://www.youtube.com/watch?v=1SZoNx3I-nE

    5 févr. 2022
    On a freezing winter morning at -23 °F, the Freedom Convoy has arrived in downtown Winnipeg to settle in front of the Manitoba Legislative Building, accompanied by thousands of protesters on wheels and by foot.
    We continue following the recent developments with the protest organized by the Canadian truck drivers that’s already become an international movement.
    The unprecedented, endless lines of trucks successfully continue their way across the country, protesting COVID-19 vaccine mandates and other restrictions.
    The protest started in the early morning of January 17th, shortly after the new COVID-19 vaccine mandate for truck drivers came into effect in Canada. The new federal rule now requires unvaccinated Canadian truck drivers that return to Canada to get tested for COVID-19 and isolate for 14 days. Additionally, the new federal mandate will also not allow unvaccinated foreign national truck drivers to cross the border into Canada. January 22nd, the same mandate came into force in the US. Experts warn that both of these mandates will inevitably lead to supply chain collapse and a further surge in prices, including prices for food, gas and essential goods. Additional protests also take place at multiple border crossings throughout Canada

  • Le « Convoi de la liberté » passe par la région de Québec Félix Lajoie - Le Soleil, le quotidien de Québec
    https://www.lesoleil.com/2022/01/28/le-convoi-de-la-liberte-passe-par-la-region-de-quebec-video--photos-7ac76b
    Voir les photographies (webp) sur le site du Soleil de Quebec

    Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la route Olivier à Lévis, vendredi matin, afin d’encourager les camionneurs qui se sont mobilisés contre la vaccination obligatoire. Parents, enfants et grands-parents étaient tous présents pour revendiquer la « liberté ».

    « Liberté, liberté, liberté », scandaient tous ensemble les partisans du Convoi pour la liberté, en regardant passer les camions. Une véritable ambiance de fête régnait sur place.

    https://www.youtube.com/watch?v=jjwOUPIHxT8

    Plusieurs centaines de personnes s’étaient donné rendez-vous vendredi à 9h30, près de l’autoroute 20, sur le chemin Olivier à Lévis. Elles se sont agglutinés sur le viaduc qui enjambe l’autoroute, afin d’encourager les camionneurs présents dans le convoi.

    Des policiers du Service de police de la Ville de Lévis et de la Sûreté du Québec étaient présents à différents endroits afin de contrôler la circulation.

    Quelques automobilistes avaient stationné leur voiture en bordure de l’autoroute, ce qui a forcé les agents à intervenir à plusieurs reprises.

    Les camions qui défilaient faisaient crier leurs klaxons, récoltant les cris de joie de la foule. Certains conducteurs qui traversaient le viaduc faisaient également révolutionner le moteur de leur voiture et récoltaient les mêmes réactions.

    Plusieurs personnes avaient apporté leur pancarte faite maison. On pouvait notamment lire « Legault must go ! », « Fuck Trudeau » ou encore « Make canada great again, vote conservative party ». Plusieurs slogans étaient affichés dans les deux langues et les drapeaux canadiens étaient très nombreux.

    « Je suis venu encourager les camionneurs, le gouvernement ne peut pas les obliger à se faire vacciner il faut que ça cesse », a affirmé un homme qui n’a pas voulu rendre son identité publique. Il s’est défendu d’être un antivaccin en soutenant être pour la « liberté ».

    Comme prévu, vers 10h30, plusieurs camions du convoi sont passés sous le viaduc en faisant retentir leur klaxon ou leur frein moteur.

    Puisque la plupart des camions ralentissaient, la circulation était très lente sur l’autoroute 20 en direction de Montréal. Les voitures se déplaçaient au ralenti, parechoc à parechoc, à partir du Bureau d’information touristique de Chaudière-Appalaches. 

    Les camionneurs vont continuer leur route vers Montréal, où ils rejoindront d’autres routiers qui se sont mobilisés contre la vaccination obligatoire. Ils prendront ensuite la route vers Ottawa, pour manifester devant le Parlement, samedi.
    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • Un convoi anti mesures sanitaires s’amène à Québec Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858778/manifestation-mesures-sanitaires-ville-quebec

    Après Ottawa, ce sera vers Québec que convergeront les manifestants qui demandent la fin des mesures sanitaires. Des rassemblements doivent se tenir devant l’édifice de l’Assemblée nationale à partir de jeudi.

    Dans les derniers jours, plusieurs invitations ont été lancées sur les réseaux sociaux afin d’appeler la population à aller manifester pour demander la fin de l’état d’urgence et des mesures sanitaires. Au moment d’écrire ces lignes, quelques milliers de personnes avaient déjà confirmé leur présence sur les réseaux sociaux.

    Tout comme lors de la manifestation d’Ottawa, des convois de voitures et de camions prévoient de partir de plusieurs endroits au Québec. L’arrivée à Québec d’une grande partie des manifestants est prévue pour samedi en début d’après-midi.

    Les policiers au courant
    Autant le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) que la Sûreté du Québec (SQ) affirment avoir été mis au courant de ces événements. Au Service de police de la Ville de QuébecSPVQ, on ajoute qu’aucune demande officielle de la part des organisateurs n’a pour l’instant été reçue.

    Si l’événement se concrétise, “il y aura une planification en ce sens pour assurer la sécurité des manifestants et des usagers de la route”, affirme la porte-parole Sandra Dion, qui indique toutefois qu’il est trop tôt pour commenter davantage.

    Bernard Gauthier impliqué
    Dans une vidéo partagée lundi sur Facebook, le syndicaliste Bernard Gauthier a invité la population à se joindre au mouvement. Il a également appelé son syndicat, la FTQ-Construction, à soutenir la participation de ses membres.

    “Les syndicats sont là pour voir à ce que nos conventions soient respectées [...] sauf que là on parle de droits humains”, affirme celui qui s’oppose à l’utilisation du passeport vaccinal.

    Le syndicat doit réagir par voie de communiqué au courant de la journée.



    Le syndicaliste Bernard Gauthier - Photo : Radio-Canada

    Questionnés sur les manifestations à venir, plusieurs politiciens ont réitéré le droit de la population de faire valoir ses opinions.

    La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a toutefois fait part de certaines préoccupations. . . . . .

    Elle a toutefois dénoncé certaines pratiques du gouvernement Legault, qui, selon elle, causent beaucoup de division au sein de la population. “C’est un parti qui divise à plusieurs égards. Et c’est sûr que ça n’aide pas dans un contexte où justement on a besoin de rassembler”, ajoute-t-elle.

    Le maire de Québec, Bruno Marchand, affirme quant à lui qu’il s’attend à ce que la manifestation se déroule dans le respect, surtout pour les commerçants du secteur. Ce sera d’ailleurs la première fin de semaine d’activité des restaurants au Québec après un mois de fermeture.

    Possibles impacts sur le Carnaval
    Cette manifestation risque de coïncider avec la première fin de semaine d’activités du Carnaval de Québec.

    “Ce serait évidemment déplorable que le Carnaval, qui se déploie dans un contexte déjà très difficile et qui tente d’offrir une alternative à la morosité ambiante, devienne une victime collatérale des manifestations. Mais, s’il le faut, nous composerons avec ces événements”, indique par courriel Mélanie Raymond, la directrice générale du Carnaval de Québec.

    Le comité organisateur compte rester à l’affût des développements, et informera la population de tout éventuel impact sur la programmation, l’horaire ou l’accès aux sites.
    Plus d’informations à venir

    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • #Canada Les klaxons de la colère Émilie Dubreuil - Radio Canada
    Ils sont arrivés à Ottawa par milliers. « Je dormirai ici pendant des jours, s’il le faut », dit l’un d’eux. Il n’est pas le seul.


    « Convoi de la liberté » 2022. Des milliers de manifestants contre la vaccination des camionneurs sont déjà sur place. Photo : Ivanoh Demers

    L’odeur du mazout est entêtante, les klaxons, tonitruants, le froid, humide, implacable. Sur la rue Wellington, le parlement est plongé dans le soleil et David Crowell, 47 ans, danse de joie.

    “Ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi heureux”, s’exclame-t-il, le regard pétillant, exalté.

    L’ex-contrôleur aérien du Nouveau-Brunswick a perdu son emploi parce qu’il refuse de se faire vacciner. Ça fait des mois qu’il broie du noir. “Je voulais fuir au Mexique. Quitter le Canada pour toujours. Mais, aujourd’hui, l’espoir renaît. Nous sommes de nouveau ensemble, réunis pour notre pays”, dit-il avec emphase.

    “Ensemble” est, ici, le mot clé pour tenter de comprendre. Le sentiment d’appartenir à un mouvement, de s’unir pour une cause, se répète, entrevue après entrevue.

    “Regarde ! Regarde !”, m’ordonne Crowell. Il désigne des manifestants qui dansent, qui chantent, qui se saluent chaleureusement en criant “Freedom !”. “Tu vois ? Tu vois la joie ? Les gens sont heureux d’être réunis enfin. Nous sommes partie prenante d’un mouvement historique.”


    Sarah Miller distribue des barres tendres aux camionneurs. - Photo : Ivanoh Demers

    En ce vendredi après-midi, il y a en effet beaucoup de sourires, beaucoup d’enfants, beaucoup de chiens. Sarah Miller, 33 ans, originaire d’Ottawa et professeure de piano, gambade littéralement entre les camions et distribue des barres de céréales aux brisures de chocolat aux camionneurs.

    Elle a le regard ému des moments solennels. Elle exulte. Elle félicite chaudement ceux à qui elle distribue ses offrandes. “Bravo”, crie-t-elle pour être entendue dans ce vacarme quasi carnavalesque. “Ce que vous faites unit les gens !”

    La lumière du jour s’efface lentement, tandis que toujours plus de camions s’installent.

    Dans les rues près du parlement, un jeune homme se tient sur le toit de son camion, son regard embrasse la foule qui l’acclame comme s’il était un héros ou une star de rock and roll.

    Des centaines de voitures circulent en cortège, les passants applaudissent. On se croirait un soir de victoire de la Coupe Stanley.

    La colère contre les mesures sanitaires, le défoulement collectif organisé à Ottawa évoquent certaines manifestations de la droite américaine. Sur des camions, on trouve d’ailleurs inscrits les mots : “MAKE Canada Great Again”.

    Mais certaines images, certains détails ne trompent pas. Nous sommes bien au Canada. Beaucoup de manifestants ont accroché des drapeaux sur des bâtons de hockey, se trimballent avec un café Tim Horton à la main, s’échangent des beignes ou de la Molson, portent des manteaux de ski et des chapeaux de poil.

    Notre pays, “ce n’est pas un pays, c’est l’hiver”, même en Ontario et, malgré les slogans plutôt agressifs contre leur premier ministre, beaucoup de manifestants nous ont confié être ravis d’avoir une occasion de visiter leur capitale.

    C’est le cas de Travis Baer avec qui nous faisons un brin de jasette alors qu’il fait frire des croquettes de poulet sur son capot. “Je n’étais jamais venu à Ottawa de ma vie, je n’avais jamais vu le parlement, c’est vraiment beau”, dit le jeune homme de 24 ans, candidement.


    Travis Baer fait frire des croquettes de poulet. - Photo : Ivanoh Demers

    Tous les gens à qui nous avons parlé ont au moins deux convictions en commun : ils croient que le gouvernement brime leurs libertés fondamentales et que les grands médias, CBC/Radio-Canada au premier chef, sont des organes de propagande au service du pouvoir.

    Beaucoup ont refusé de nous dire comment ils s’appelaient ou même de nous parler pour cette raison. “Vous ne rapportez pas la vérité, parce que vous êtes subventionnés par le gouvernement”, me lance une jeune femme de Sept-Îles qui refuse de me dire son nom. “Comment peut-on vous faire confiance ?”

    Jason Williams, un retraité ontarien, m’explique qu’il en a marre de ce que les journalistes, selon lui, alimentent une certaine panique dans la population. “Il faut libérer les Canadiens de la peur”, affirme-t-il.


    Jason Williams devant le parlement à Ottawa - Photo : Ivanoh Demers

    Jason Williams est convaincu que la manifestation qui se déroulera samedi se prolongera en siège, mais que l’événement demeurera pacifique. “Nous n’avons aucun intérêt à ce que des incidents violents éclatent, cela nuirait à la cause et il y a assez de gens intelligents ici pour qu’il s’exerce un certain contrôle”, explique-t-il.

    Et si cela dégénérait ? “Ce seront des agents perturbateurs du gouvernement”, croit-il. L’homme a déboursé des milliers de dollars pour participer au rassemblement. L’essence, à des prix records. L’hôtel, pour lui et ses proches. La nourriture. Il a des vivres pour tenir plusieurs jours. “Le temps que ça prendra”, dit-il.

    Le soleil se couche sur le “convoi de la liberté”. C’est le nom qu’ils se sont donné. Après une route de 16 heures, un camionneur qui refuse de s’identifier se prépare pour un long siège. “Je dormirai ici pendant des jours, s’il le faut. Je le fais parce que je veux faire partie de ce mouvement historique et pour la cause.”

    Et si les contours de la cause sont flous, le besoin d’appartenir, lui, est bien défini et, surtout, sonore.
    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-39

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Thinkerview – Jean-Luc Mélenchon : Où […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • Un sous-marin américain a heurté un objet non identifié en mer de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/07/un-sous-marin-americain-a-heurte-un-objet-non-identifie-en-mer-de-chine_6097

    L’incident s’est produit samedi 2 octobre, dans une zone revendiquée par la Chine. Le « Connecticut », à propulsion nucléaire, participait à un exercice naval international.

    Un sous-marin nucléaire américain a heurté un objet non identifié alors qu’il patrouillait le week-end des 2 et 3 octobre en mer de Chine méridionale, selon des informations de l’US Navy et de source indépendante, révélées jeudi 7 octobre. La région est largement revendiquée par la Chine.

    « Le Connecticut_ a heurté un objet dans l’après-midi du 2 octobre alors qu’il naviguait en immersion dans les eaux internationales de la région indo-pacifique_ », a annoncé l’US Navy dans un communiqué. « Il n’y a pas de blessure mortelle », précise le communiqué, laissant entendre que des marins ont pu être blessés légèrement.

    Le Connecticut, qui est un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Seawolf, a été endommagé mais reste en état de fonctionnement, a ajouté l’US Navy.

    Selon le Naval Institute, un centre de réflexion proche de l’US Navy, le Connecticut participait à un exercice naval international en mer de Chine méridionale lors de l’incident.

    La liberté de navigation en jeu
    La Chine revendique presque la totalité de la mer de Chine méridionale et a construit des avant-postes militaires sur des petites îles et des atolls dans la région.

    Les Etats-Unis et leurs alliés patrouillent régulièrement dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leurs droits à la liberté de navigation, au grand déplaisir de la Chine.

    #FoN #Freedom_of_Navigation

    • Accident rare d’un sous-marin américain en mer de Chine du Sud
      https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/09/accident-rare-d-un-sous-marin-americain-en-mer-de-chine-du-sud_6097750_3210.


      Le sous-marin d’attaque rapide de classe Seawolf USS Connecticut quitte le chantier naval de Puget Sound pour des essais en mer, en décembre 2016.
      THIEP VAN NGUYEN II / AP

      La Chine a fait part de sa préoccupation après que la marine américaine a révélé une collision en plongée.

      Un objet inconnu, heurté en immersion, a endommagé le sous-marin nucléaire d’attaque USS Connecticut et blessé onze membres de son équipage, a révélé l’US Navy, jeudi 7 octobre. L’accident s’est produit le 2 octobre « dans les eaux internationales de la région Indo-Pacifique », selon elle, en mer de Chine du Sud, a précisé la presse. L’événement tombe mal pour la flotte américaine, en pleine période de fortes tensions militaires avec la Chine autour de Taïwan et dans le contexte du pacte Aukus – la livraison prévue de submersibles à propulsion nucléaire à l’Australie.

      L’USS Connecticut, navire de la classe Seawolf, en service depuis vingt-quatre ans, est un des plus performants et furtifs au monde. Il venait de participer à des exercices alliés avec le Japon et le Royaume-Uni. « Le sous-marin reste sûr et stable. La centrale nucléaire de propulsion et les espaces du sous-marin n’ont pas été affectés et demeurent pleinement opérationnels », a communiqué le commandement américain de la flotte du Pacifique. Le navire a rejoint l’île de Guam pour réparations.

      Aucune blessure vitale n’est déplorée, mais le nombre des blessés témoigne d’un choc important, estiment les spécialistes. Dans l’attente d’informations supplémentaires, tout reste possible pour l’expliquer : conteneur ou déchet, autre sous-marin ou drone sous-marin, forage clandestin, rocher. Dans le Pacifique, le dernier accident grave en plongée vécu par la sous-marinade américaine date de 2005, quand l’USS San-Francisco a cogné par l’avant un mont immergé, faisant un mort et une vingtaine de blessés.

      « Loup combattant »
      L’accident a de l’importance, car naviguer dans cette région riche en ressources naturelles est devenu une affaire stratégique, à mesure que Pékin sanctuarise ses approches et assoit sa puissance militaire sur des îlots disputés par de nombreux Etats riverains. « La Chine est gravement préoccupée » par cette collision, a d’ailleurs déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Zhao Lijian, jeudi, en demandant des explications sur les circonstances de l’accident.

      La mer de Chine s’encombre dangereusement, attirant toujours plus de navires de guerre de l’Indo-Pacifique, d’Occident et de Russie. Il s’agit là de défendre la liberté de navigation que conteste la Chine, mais aussi de mener des exercices avec des partenaires locaux, ou de conduire des missions de renseignement. Des sous-marins, nombreux, se croisent désormais dans la zone. « Si la Chine, la Russie ou tout autre pays sont en train d’adopter des tactiques sous-marines conflictuelles de type “loup combattant”, à l’image de l’attitude non professionnelle de la Chine dans les airs et sur la mer, ce devrait être un rappel à l’ordre pour tout le monde », écrit Craig Hooper, dans le magazine américain Forbes.

    • Le sous-marin américain endommagé en mer de Chine avait heurté un relief - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-sous-marin-americain-endommage-en-mer-de-chine-avait-heurte-un-relief-

      Endommagé par un objet non identifié début octobre en mer de Chine, le sous-marin nucléaire américain avait en fait heurté un relief sous-marin, selon les premiers résultats de l’enquête. L’USS Connecticut a « percuté un mont sous-marin qui n’était pas signalé sur les cartes alors qu’il opérait dans les eaux internationales dans la région indo-pacifique », a indiqué une porte-parole de l’US Navy, la capitaine de frégate Hayley Sims, dans un communiqué.

      Les résultats de l’enquête sur l’incident ont été remis au commandant de la 7e Flotte, le vice-amiral Karl Thomas, qui doit maintenant décider si des sanctions doivent être prises, a précisé la porte-parole.

      Ce submersible à propulsion nucléaire de la classe Seawolf avait heurté un objet d’abord non identifié dans l’après-midi du 2 octobre, alors qu’il naviguait en immersion en mer de Chine méridionale. Onze marins avaient été blessés. L’incident l’avait forcé à faire surface mais, encore en état de naviguer, il avait pu rejoindre l’île de Guam, territoire des États-Unis dans le Pacifique.

      Menaces et tensions
      Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, s’était à l’époque montré passablement agacé par la localisation de ce sous-marin nucléaire américain. Interrogé sur les premiers résultats de l’enquête américaine, le gouvernement chinois a exhorté mardi les États-Unis à « donner des détails » sur l’accident. Washington « n’a jamais donné d’explication claire sur les intentions du sous-marin nucléaire, ni le lieu précis de l’accident », a affirmé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.

      M. Wang a exhorté les États-Unis à « cesser » d’envoyer des sous-marins nucléaires en mer de Chine, faute de quoi ce type d’incident deviendra « plus fréquent ». Cette zone Indo-Pacifique est depuis quelque temps une zone de tensions. La Chine y construit des îles et atolls pour la contrôler, tandis que les États-Unis et leurs alliés patrouillent régulièrement dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leur droit à la liberté de navigation.

    • Sous-marin endommagé en mer de Chine : l’US Navy relève le commandement de ses fonctions - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/international/sous-marin-endommage-en-mer-de-chine-lus-navy-releve-le-commandement-de-s

      Les trois officiers aux commandes de l’USS Connecticut, un sous-marin à propulsion nucléaire, ont « perdu la confiance de l’US Navy ». Ils ont heurté un mont sous-marin jusqu’ici inconnu en mer de Chine, un secteur jalousement convoité par Pékin.

      « Bon sens, prudence et respect de procédures » : voilà ce qui a manqué aux trois officiers qui commandaient le sous-marin nucléaire de l’US Navy endommagé le mois dernier en mer de Chine après avoir heurté un mont sous-marin.

      Le vice-amiral Karl Thomas, commandant de la 7e Flotte, a relevé de leurs fonctions le capitaine de frégate Cameron Aljilani, commandant de l’USS Connecticut, un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Seawolf, le capitaine de corvette Patrick Cashin, commandant en second du submersible, et le maître principal Cory Rodgers, sous-officier le plus haut gradé à bord, a indiqué l’US Navy dans un communiqué. Tous trois ont désormais « perdu la confiance de l’US Navy ».

    • USS Connecticut (SSN 22) Command Leadership Relief > United States Navy > display-pressreleases
      https://www.navy.mil/Press-Office/Press-Releases/display-pressreleases/Article/2833857/uss-connecticut-ssn-22-command-leadership-relief

      Vice Adm. Karl Thomas, Commander, U.S. 7th Fleet, relieved Cmdr. Cameron Aljilani as commanding officer, Lt. Cmdr. Patrick Cashin as Executive Officer, and Master Chief Sonar Technician Cory Rodgers as Chief of the Boat, of Seawolf-class fast-attack submarine USS Connecticut (SSN 22), on Nov. 04, 2021, due to loss of confidence. Thomas determined sound judgement, prudent decision-making and adherence to required procedures in navigation planning, watch team execution and risk management could have prevented the incident.

      Mouais, ce n’est pas tellement en tant que sous-officier le plus gradé (motif débilissime…) qu’il est viré mais bien parce qu’il était le responsable de l’utilisation du sonar…

  • Réseaux télécoms : les actes de vandalisme se multiplient La Tribune - Pierre Manière
    https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/reseaux-telecoms-les-actes-de-vandalisme-se-multiplient-892271.html

    Depuis environ un an, les dégradations et destructions visant des antennes de téléphonie mobile ou les réseaux Internet fixe grimpent en flèche, privant à chaque fois des milliers de foyers et d’entreprises de moyens de communiquer. Les opérateurs et le gouvernement se mobilisent pour enrayer ce fléau. Décryptage.

    C’est presque devenu monnaie courante. Pas une semaine ne se passe sans que les réseaux télécoms, mobiles et Internet fixe, essuient des sabotages, incendies volontaires, dégradations ou vols. Ce week-end, des habitants du Tarn en ont fait les frais. Dans la journée de samedi, une antenne-relais a été incendiée près d’Albi. Résultat : pas moins de 52.000 abonnés de Bouygues Telecom et de SFR se sont retrouvés, en un éclair, dépourvus de téléphonie mobile. S’il y a du mieux, « la situation n’est toujours pas totalement rétablie », explique à La Tribune ce lundi Arthur Dreyfuss, le secrétaire général de SFR et président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur.


    Depuis la fin du mois d’août, les actes de vandalisme visant des antennes de téléphonie et infrastructures Internet fixe vont crescendo en Ile-de-France. « Plusieurs dizaines de sites ont déjà subi des dégradations », relève Arthur Dreyfuss, le président de la Fédération française des télécoms (FFT). (Crédits : Reuters)

    Le dirigeant précise que c’est un pylône de TDF qui a subi d’importants dégâts. « Or celui-ci irrigue des pylônes d’autres opérateurs, détaille-t-il. Au total, une soixantaine de sites mobiles ont été impactés. » Cette attaque n’a rien d’un cas isolé. Aux côtés de SFR et de Bouygues Telecom, Orange et Free voient régulièrement leurs installations vandalisées dans tout l’Hexagone. Tous sont confrontés à des dégradations d’antennes. « Chez Orange, en moyenne, environ une antenne par semaine est la cible de vandalisme, précise Cyril Luneau, le directeur des relations avec les collectivités locales de l’opérateur. Nous déplorons également des actes de malveillance sur le réseau fixe, dont des vols de câbles en cuivre [essentiels pour apporter la téléphonie et l’ADSL, Ndlr], à hauteur de dix actes par mois. » Il arrive aussi, chez tous les opérateurs, que les points de mutualisation, des installations critiques pour apporter l’Internet fixe à un grand nombre de foyers, soient attaqués.

    Des sabotages en forte hausse en Ile-de-France
    « C’est un fléau », alarme Arthur Dreyfuss. « Les réseaux télécoms sont très sensibles parce qu’ils permettent la connectivité des Français, des entreprises, mais aussi de l’ensemble des services d’urgence, rappelle-t-il. Cela fait dix à douze mois que nous constatons une multiplication des actes de vandalisme. » Le dirigeant précise que les territoires les plus touchés sont aussi, bien souvent, « ceux qui souffrent d’une couverture télécoms compliquée, ce qui est très dommageable pour les habitants et les entreprises ». Lesquels sont parfois extrêmement nombreux à en subir les conséquences. Arthur Dreyfuss se rappelle qu’en début d’année, l’incendie d’une antenne-relais près de Limoges a privé plus d’un million de personnes de télévision pendant plusieurs jours.

    Toutes les régions sont touchées. Mais depuis la fin du mois d’août, les actes de vandalisme vont crescendo en Ile-de-France. « Plusieurs dizaines de sites ont déjà subi des dégradations », relève le chef de file de la FFT. Qui sont, alors, les responsables de ces attaques ? Jusqu’à présent, les enquêteurs semblaient privilégier les pistes de l’ultra-gauche, des anarchistes ou des anti-5G. L’arrivée de la nouvelle génération de téléphonie mobile a notamment suscité une forte opposition et des débats électriques. A gauche et chez les écologistes, beaucoup craignent encore que cette technologie nuise à la planète, et certains redoutent l’impact des ondes sur la santé. Des thèses complotistes ont également circulé, comme celle d’une propagation du coronavirus par la 5G. En mars dernier, le tribunal correctionnel de Valence a ainsi condamné un résident de Pierrelatte (Drôme), opposé à la nouvelle génération de téléphonie mobile, à trois ans de prison - dont un an ferme -, a rapporté France Bleu https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/incendies-a-pierrelatte-un-anti-5g-condamne-a-trois-ans-de-prison-dont-un . En janvier et février, il avait incendié une antenne-relais et une chambre de télécommunications d’Orange. Cela dit, il apparaît bien difficile, aujourd’hui, de dresser des profils types.

    « La question d’un renforcement du dispositif pénal se pose »
    Face à ce vandalisme, les opérateurs et le gouvernement se mobilisent. Ce dimanche, Cédric O, le secrétaire d’Etat en charge du Numérique, a « [condamné] fermement » l’incendie du pylône de TDF dans le Tarn sur Twitter. « Avec Gérald Darmanin [le ministre de l’Intérieur, Ndlr], nous agissons aux côtés de l’ensemble des opérateurs pour mettre fin à ces actes inacceptables, dans le cadre de la convention nationale de lutte contre la malveillance visant les réseaux télécoms, qui met en danger des vies humaines », a-t-il insisté. Cette convention « a vocation à être déclinée localement par les préfectures », précise Arthur Dreyfuss. Elle vise à favoriser le partage d’informations entre les opérateurs, les gestionnaires de sites télécoms, la police, la gendarmerie et la justice. L’objectif est que tous puissent réagir au plus vite lorsque des installations sont vandalisées. Mais aussi d’agir de manière préventive. « Dans ce cadre, nous pouvons transmettre à la police et à la gendarmerie, à l’échelle départementale, des listes de sites sensibles, afin qu’une surveillance puisse, dans certains cas, être mise en place », explique le président de la FFT.

    A ses yeux, cette convention va « dans le bon sens ». Mais « la question d’un renforcement du dispositif pénal et des sanctions se pose lorsque les auteurs de ces faits extrêmement graves sont retrouvés », poursuit-il. Même son de cloche pour Cyril Luneau : « Nous militons notamment pour une politique pénale adaptée en cas de récidive », affirme-t-il. Le message a été bien reçu par le gouvernement. La balle est désormais dans son camp.

    #surveillance #télécoms #internet #orange #pouvoirs #arcep #free #fai #france #opérateurs #neutralité_des_réseaux #smartphone #bigdata #télécommunications #sfr #5g #FFT #numérique #Internet #réseaux #sabotages

    • Deux moines arrêtés pour avoir ciblé des antennes-relais 5G Le Figaro
      https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/deux-moines-arretes-pour-avoir-cible-des-antennes-relais-5g-20210920

      Les deux hommes, âgés de 39 et 40 ans, disent agir pour « prémunir la population des effets nuisibles » de la 5G.

      Deux moines d’un couvent catholique intégriste du Rhône ont été mis en examen, la semaine dernière, pour s’en être pris à des antennes-relais par hostilité au déploiement de la 5G, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

      Selon le parquet de Villefranche-sur-Saône, confirmant des informations du quotidien régional Le Progrès, les deux hommes, âgés de 39 et 40 ans, ont reconnu avoir mis le feu à un premier pylône téléphonique, dans la nuit du 14 au 15 septembre à Saint-Forgeux, au nord-ouest de Lyon. Les dégâts avaient été limités.


      ¨Deux antennes ont été visées par les deux moines. FABRICE COFFRINI / AFP _
      La nuit suivante, les deux moines, membres d’un couvent situé dans le Beaujolais, ont été interpellés en flagrant délit, par les gendarmes, tandis qu’ils tentaient d’incendier une antenne dans une autre commune, à Ancy.

      Mise en examen pour « association de malfaiteurs »
      Placés en garde à vue puis présentés à un juge d’instruction, ils ont reconnu les faits, expliquant avoir agi « pour prémunir la population des effets nuisibles » de la 5G, a précisé à l’AFP la procureure de Villefranche, Laëtitia Francart.

      Mis en examen pour « destruction et tentative de destruction par moyen incendiaire » et « association de malfaiteurs », les deux moines ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils font partie d’une communauté capucine basée au couvent Saint-François, à Villié-Morgon, rattaché au mouvement intégriste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, selon son site internet.

      Selon Le Progrès, une porte-parole du couvent a évoqué « un acte isolé et une erreur de jeunesse ». « Les ondes sont très nocives à la santé et ils souhaitaient agir pour le bien-être de l’humanité », a-t-elle déclaré au journal.

  • Les cadeaux d’Anne Hidalgo aux milliardaires Bernard Arnault, François Pinault et Xavier Niel
    https://linsoumission.fr/2021/09/07/les-cadeaux-danne-hidalgo-aux-milliardaires-bernard-arnault-francois-p

    La maire de Paris socialiste se prépare à annoncer sa candidature à l’élection présidentielle. Le précédent Président socialiste, François Hollande, s’était fait élire en annonçant que son véritable ennemi serait la finance, pour in fine bien la servir. Le résultat fut l’élection de son pur produit et serviteur, Emmanuel Macron, grâce à qui les intérêts des puissants oligarques milliardaires n’auront jamais été aussi bien défendus dans toute l’histoire de la République. Y a-t-il autre chose à attendre de la probable future candidate Anne Hidalgo ? Cette note vise, à partir de quelques exemples parisiens, d’évaluer à cet égard le bilan de l’action municipale de la maire socialiste vis-à-vis de certains de ces oligarques milliardaires. Et si les amis d’Hidalgo étaient précisément les financiers ? 

    Anne Hidalgo et Bernard Arnault, un vieil idylle
    Commençons par #Bernard_Arnault, l’homme le plus riche de France et la deuxième fortune mondiale. C’est un grand adepte des #paradis_fiscaux, de l’optimisation et de l’évasion fiscale. Si l’homme d’affaire est amateur d’art et collectionneur, son engagement dans le mécénat suit surtout une stratégie visant à améliorer l’image du groupe LVMH et accroître son rayonnement à l’international. 

    Pour le milliardaire, comme pour nombre d’oligarques, il est essentiel de tisser des liens avec le politique, de droite comme de gauche. Et côté #PS, dans l’équipe de #Bertrand_Delanoë - #Anne_Hidalgo, ça tombe bien, c’était un de leurs objectifs. #Christophe_Girard, l’ancien adjoint à la culture et maire du 4e, est en partie à l’époque choisi pour cela. Celui qui fut à #EELV avant de rejoindre le PS a occupé des fonctions de premier plan au sein de la maison #Yves_Saint_Laurent et du groupe #LVMH jusqu’en 2016.

    #Un immense terrain à prix cassé pour la Fondation Vuitton à Paris
    Bernard Arnault avait déjà obtenu pour le groupe LVMH de la Mairie de Paris l’exploitation du jardin d’acclimatation dans le bois de Boulogne par le biais d’une délégation de service public. En 2006, le Conseil de Paris va lui permettre de construire sa “ #Fondation_Vuitton ” qui sera inaugurée en 2014. Une convention de 55 ans au profit de LVMH est établie sur un terrain appartenant à la Ville et jouxtant le jardin d’acclimatation, contre une redevance de 100.000€ par an. Au vu de la superficie de 11.100m2, c’est pas cher payé, soit une redevance de 9€/m2/an.

    À titre de comparaison, la redevance versée par la FFT pour la convention d’occupation de #Roland_Garros est d’environ 60€/m2. La largesse est de taille ! Mais surtout, Bernard Arnault va pouvoir profiter du cadre fiscal du mécénat induit par la loi Aillagon. La Cour des comptes en novembre 2018 a révélé que la construction du bâtiment qui devait initialement coûter 100 millions d’euros va voir sa facture exploser à près de 800 millions d’euros au total. Du fait de l’avantage fiscal permettant de défiscaliser 60% de l’argent investi, il en coûtera 518M€ à l’Etat.

    Le musée des Arts et traditions populaires offert sur un plateau à LVMH
    Celui qui a détruit tant d’emplois, tant de vies et tout le savoir-faire français de l’industrie du textile par sa politique de délocalisation va reprendre, tout un symbole, le musée des Arts et traditions populaires pour en faire sa maison LVMH- Arts-talents-patrimoine… Le bâtiment de l’ancien Musée national des Arts et Traditions populaires qui était installé dans le Bois de Boulogne, lui aussi attenant au jardin d’acclimatation, appartenait à la Ville et avait été concédé à l’État en 1954, par une convention arrivant à échéance en décembre 2014. Ce musée avait été fermé par l’Etat, et ses collections avaient été transférées au MUCEM à Marseille en 2011. Le bâtiment, depuis cette date, avait été laissé sans utilisation, muré en juin 2013 et laissé à l’abandon.

    L’État va finalement verser une indemnité de 10 millions d’euros (un montant visant à permettre de réaliser les travaux de réhabilitation du bâtiment) à la Ville de Paris, pour la reprise du bâtiment. Mais plutôt que de recréer un établissement culturel municipal, certains parlaient d’un musée sur l’esclavage, la ville va le céder à LVMH, sans aucune mise en concurrence pourtant imposée à la moindre association culturelle. Et le “projet culturel”, normalement exigé, sera des plus sommaires. La ville va lui offrir les 10 millions d’euros perçus par L’État et établir une convention d’une durée de 50 ans pour une redevance en retour très faible de nouveau pour le groupe LVMH. Il s’agit de 150.000 euros par an, pour plusieurs milliers mètres carrés de surface, soit environ de nouveau 9€ le m2 par an, plus un faible pourcentage du chiffre d’affaires, alors qu’une partie des activités pratiquées dans le lieu (évènementielles et de restauration) sera très lucrative et bien rentable. A titre de comparaison, le prix des loyers commerciaux le plus faible dans le 16ème arrondissement est au minimum de 270€ le m2 par an… 

    Quand Anne Hidalgo prend la défense de Bernard Arnault contre ATTAC
    Les investissements ont été estimés à 158 millions d’euros, bénéficiant là encore de la règle de la déduction fiscale de 60%, donc largement financés par l’Etat. Bernard Arnault peut donc s’offrir ainsi, grâce aux largesses de la ville et de l’Etat, une “Maison LVMH / Arts – Talents – Patrimoine”, mixant résidence d’artiste, salles d’exposition et de concerts, centre de documentation sur les métiers d’art et un restaurant de 1.000 m2, qui lui permettra, sous prétexte de culture, de valoriser son image. Le domaine LVMH dans le bois de Boulogne est dorénavant une vitrine plus que conséquente, nationale et internationale pour l’empire du luxe du milliardaire. 

    Le 3 juillet, lors de l’inauguration de la réouverture après travaux des magasins emblématiques de #La_Samaritaine, l’association Attac a mené une action non violente, un tag à la gouache et des banderoles pour dénoncer le gang des profiteurs. Pendant la crise sanitaire, alors que la pauvreté explose, ces milliardaires ont en effet augmenté de 68% leur fortune ! Bernard Arnault, lui, a vu ses avoirs personnels augmenter de 62 milliards d’euros, tout en poursuivant des licenciements et ses placements dans les paradis fiscaux ! Mais, Anne Hidalgo, côte à côte avec Emmanuel Macron pour flatter l’indécent milliardaire, fut parmi les premières personnalités politiques à dénoncer le vandalisme de l’association https://linsoumission.fr/2021/07/06/hidalgo-defend-arnault-la-gauche-soutient-attac … En cohérence, elle a choisi son camp, celui des milliardaires fraudeurs du fisc, la gôche anti gouache pro LVMH… https://linsoumission.fr/2021/07/06/hidalgo-defend-arnault-la-gauche-soutient-attac

    Les cadeaux d’Anne Hidalgo à #François_Pinault
    Juste après Bernard Arnault, impossible de ne pas mentionner François Pinault, autre milliardaire. François Pinault a lui aussi utilisé des sociétés écrans situées dans les paradis fiscaux des Antilles néerlandaises pour cacher un quart de sa fortune pendant une vingtaine d’années, évitant ainsi d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997, sans compter les stratégies d’optimisation fiscale réalisées depuis. 3ème fortune française et 59ème au niveau mondiale en 2012, avec une fortune personnelle estimée à 8,5 milliards de dollars et une fortune professionnelle de 8,1 milliards d’euros, rien que ça. Pour François Pinault, impensable de ne pas accéder lui-aussi à sa propre fondation dans la capitale. Et ce que les milliardaires rêvent à Paris, Anne Hidalgo l’exauce. La maire de Paris lui a ainsi permis de réaliser la #Fondation_Pinault au sein de la Bourse du Commerce. 

    Cette magnifique rotonde datant du XVIIIe siècle avait été cédée par la Ville de Paris à la chambre de commerce et de l’industrie de Paris-Ile-de-France (CCI) en 1949, pour 1 franc symbolique, sous réserve qu’elle y accueille des activités liées à ses missions. Fin de l’été 2015, la municipalité a demandé à la CCI de lui céder cet espace de 13.000 mètres carrés, afin d’y installer une activité emblématique, de visibilité internationale, à côté des Halles : la fondation Pinault. En janvier 2016, alors que la CCI se retrouve financièrement au plus mal, à prévoir plus de 300 licenciements, la Ville de Paris a fait une proposition de rachat jugée satisfaisante par la chambre, laquelle se verrait céder en pleine propriété un bâtiment de 14.000 mètres carrés près de République, dont elle est concessionnaire depuis 1914. L’opération va coûter 86 millions d’euros à la ville de Paris et un dédommagement de 21 millions d’euros pour la CCI ! 

    La ville, là encore, établit pour le milliardaire collectionneur, un bail emphytéotique pour 50 ans, pour un loyer annuel de 15 millions d’euros les deux premières années. Mais ce montant pouvant sembler être impressionnant revient à 1150€/m2/an, soit un loyer bien inférieur aux fourchettes hautes dans le quartier des loyers commerciaux qui sont plus autour de 2589€/m2/an. Et d’emblée, la ville a promis des loyers beaucoup moins élevés pour les années suivantes afin de tenir compte des travaux engagés. Les coûts d’entretien et d’investissement de ce site seraient très élevés (12,3 millions d’euros entre 2009 et 2015, 4 millions nécessaires pour une mise aux normes d’urbanisme et d’accueil du public). Mais François Pinault, en bon mécène désintéressé comme Bernard Arnault, sait user lui aussi de la loi Aillagon de défiscalisation de l’argent investi dans la fondation. Ces milliardaires savent défendre leurs intérêts au point de réussir à les faire passer pour de l’intérêt général ! 

    Les liens d’Anne Hidalgo avec Unibail-Rodamco-Westfield, le premier groupe coté de l’immobilier commercial au monde
    Sans chercher à être exhaustif, on ne peut traiter du rapport d’Anne Hidalgo avec les milliardaires et les grandes entreprises au top dans la financiarisation capitaliste sans traiter d’ #Unibail-Rodamco-Westfield , le premier groupe coté de l’immobilier commercial au monde. 

    Avant d’être Maire de Paris, Madame Hidalgo a été 1ère adjointe de Bertrand Delanoë de 2001 à 2014. Un des gros dossiers d’urbanisme de l’équipe municipale fut celui des Halles. Si les débats à l’époque ont surtout porté sur les aspects esthétiques et la Canopée, l’opération de rénovation des #Halles prévoyait surtout une immense braderie, puisque ce bâtiment emblématique de Paris, porte d’entrée dans la capitale via les immenses stations de métro et RER qu’il abrite, au profit de l’entreprise Unibail.

    Cette cession du centre commercial, qui a eu lieu en 2010-2011, a profité de manière aberrante à l’entreprise, aux dépens de la collectivité : la Ville a ainsi réalisé 1 milliard de travaux dans le bâtiment avant de le céder (sans contribution d’Unibail, alors que l’entreprise devait initialement contribuer pour 238M€ aux travaux, mais ce concours a été annulé). Elle cède pour 142 millions un centre commercial qui doit en valoir dans les 700 millions selon l’évaluation de la CRC en 2018, qui estime que “le réaménagement des Halles a profité de manière déséquilibrée à Unibail-Rodamco(-Westfield) potentiellement au détriment 1) des finances de la Mairie et 2) de l’intérêt public considéré plus généralement.”)

    De plus, la surface commerciale a été étendue, ce qui accroît la marchandisation aux dépens de l’intérêt général et notamment à l’encontre des revendications des riverains.

    Les liens de Mme Hidalgo et de son équipe avec cette entreprise ne s’arrêtent pas là : en effet, elle a décidé en 2014 de permettre à #Unibail de construire au coeur du Parc des expositions qui était déjà délégué en délégation de service public à Viparis, filiale d’Unibail, la gigantesque Tour Triangle, bâtiment anti-écologique, contesté par les riverains, des élu.es (comme #Alexis_Corbière et moi-même à l’époque et les élu.es écologistes) et spéculatif. D’après un rapport de la CRC, publié en juin 2020, on a appris de plus que la Ville avait dans le cadre de ce projet offert un cadeau de 263 millions d’euros, sans raison, à l’entreprise Unibail !

    En effet, en 2014, la Ville a résilié de manière anticipée le contrat de délégation du Parc des expositions qui la liait à Unibail, afin de signer un nouveau contrat intégrant la présence de la future Tour Triangle. La résiliation a été l’occasion d’une indemnisation d’Unibail à hauteur de 263 millions d’euros, pour le dédommager de cette résiliation anticipée… C’est pourtant l’entreprise Unibail le premier bénéficiaire, puisqu’elle a obtenu le nouveau bail du Parc des expositions et de la Tour triangle, pour une durée de 50 ans ! Après la braderie des Halles à Unibail en 2011, c’est un nouveau cadeau injustifié fait par la Ville à cette multinationale, qui va déjà profiter de larges bénéfices du fait du projet de Tour triangle (si le projet voit le jour car il est tellement à contre temps !) et qui a, selon les termes de la CRC, “durablement renforcé sa situation sur son secteur d’activité”.

    Pour rendre concret ce montant, avec 263 millions d’euros on pourrait très très largement héberger et garantir un accompagnement social à l’ensemble des sans-abris parisiens et mal logés pendant 5 ans !

    De plus, avec un loyer de 2 millions d’euros par an pour une durée de 80 ans (et 8 millions versés à la livraison du bâtiment), la convention est assez généreuse : rien que les 77.000m2 de bureaux prévus peuvent permettre à Unibail d’engranger environ 80 millions d’euros par an, montant qui n’inclut pas les bénéfices liés à l’espace de conférences, à l’hôtel de luxe, aux locaux commerciaux en pied d’immeuble.

    Anne Hidalgo et Xavier Niel
    Dernier exemple pour la route dans cette note, parlons des largesses de la ville avec #Xavier_Niels et sa station F. Non content de faire de la capitale la vitrine des milliardaires, du luxe, de la transformer en centre commercial géant, l’équipe municipale d’Anne Hidalgo entend en faire une vitrine de l’innovation, la capitale des #start-up, de quoi faire rougir de plaisir Emmanuel Macron qui s’auto présente comme le Président de la start-up Nation. 

    L’équipe se tourne naturellement vers un autre milliardaire, Xavier Niel. Il est le fondateur et actionnaire principal d’ #Iliad, groupe de télécommunications français, maison mère du fournisseur d’accès à internet #Free et de l’opérateur de téléphonie mobile #Free_mobile. C’est aussi un parisien qui vit par ailleurs dans un somptueux palais dans le 16e arrondissement. 

    Pour monter la station F, plus grand incubateur numérique à start-up d’Europe, la SNCF va céder la #Halle_Freyssinet à la Ville de Paris qui la cède ensuite au groupe Free en 2016 pour 70 millions d’euros, soit pour 1800€ le m2 dans une zone où au même moment le prix du m2 avoisinait les 8000 €. 

    Pur hasard ? #Jean-Louis_Missika, l’adjoint d’Anne Hidalgo à l’urbanisme durant la précédente mandature, celui qui pilota en grande partie sa campagne municipale “Paris en commun”, très actif sur ce dossier, avait auparavant travaillé comme lobbyiste auprès de Free et de Xavier Niel…C’est vrai qu’il avait été en grande partie choisi pour avoir siégé dans une cinquantaine de conseil d’administration de grande entreprises et notamment chez free. Son soutien lors de la présidentielle à Emmanuel Macron n’avait en aucun cas entaché leur collaboration politique.

    Si la station F peine à fidéliser les 1000 start-up promises du fait de nombreuses difficultés pour garantir l’efficacité des services promis et de bonnes conditions matérielles (même le wifi dysfonctionne, quel comble pour le patron de Free !), la gare de la start-up nation-capitale accueille de beaux voyageurs, comme le fondateur d’ #Airbnb, la numéro 2 de #Facebook, le PDG de #Microsoft… Le jour de l’inauguration du lieu, le 29 juin 2017, en présence d’Emmanuel Macron, fut précisément le même jour où celui-ci avait déclaré “Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien.”

    Par Danielle Simonnet.

    #paris #Saccage2024 #anne_hidalgo #ps #enMarche #paris #jo du #fric

  • ‘Warzone’ Bans 100,000 Cheaters in Largest Ban Wave Yet
    https://www.vice.com/en/article/k7898v/warzone-bans-100000-cheaters-in-largest-ban-wave-yet

    This massive ban wave brings the total banned accounts since the launch of Call of Duty: Warzone to 700,000.

    The makers of the popular first-person shooter Call of Duty just banned more than 100,000 accounts for cheating in what is the largest ban wave in the game’s history.

    Le développeur Raven Software vient d’expulser des tricheurs dans une vague exceptionnelle de 100 mille bannissements pour détériorer la réputation des éditeurs de solutions de triche. Le volume total de suppression de comptes convaincus de fraude se porte à 700 mille comptes.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #ban #bannissement #expulsion #triche #jeu_vidéo_call_of_duty_warzone #record #raven_software #activision #anti-triche #nickmercs #electronic_arts #apex_legends #gratuit #f2p #free_to_play

  • Israel bars jailed Palestinian lawmaker from attending daughter’s funeral
    Jack Khoury - Jul. 12, 2021 11:38 PM - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-bars-jailed-palestinian-lawmaker-from-attending-daughter-s-

    Israel Prison Service refuses to let Khalida Jarrar, who is serving a two-year sentence for being a member of the Popular Front for the Liberation of Palestine, to attend the funeral of her daughter who died of a cardiac arrest

    Israel barred Monday imprisoned Palestinian lawmaker Khalida Jarrar from attending the funeral of her daughter, who died the previous day from a cardiac arrest.

    Jarrar is serving a two-year sentence for being a member of the Popular Front for the Liberation of Palestine, and is due to be released in four months.

    #KhalidaJarrar
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    #FreeKhalidaJarrar
    https://www.change.org/p/human-rights-campaign-%D8%A7%D9%84%D8%AD%D8%B1%D9%8A%D8%A9-%D9%84%D8%AE%D8%A

    • Yafa Jarrar
      @YafaJarrar - 6:34 PM · 13 juil. 2021
      https://twitter.com/YafaJarrar/status/1414986494100520961
      My mom Khalida Jarrar’s letter from her cell in Damon prison, Haifa. Read at my sister Suha’s funeral this morning.

      Imprisoned But Free : Letter from the heart from jailed Palestininan leader Khalida Jarrar, to her daughter, Suha, gone too soon. July 12th 2021

      I am in so much pain, my child, only because I miss you.
      I am in so much pain, my child, only because I miss you.

      From the depths of my agony, I reached out and embraced the sky of our homeland through the window of my prison cell in Damon Prison, Haifa. Worry not, my child. I stand tall, and steadfast, despite the shackles and the jailer. I am a mother in sorrow from yearning to see you one last time..

      This doesn’t hapen except in Palestine. All I wanted was to bid my daughter a final farewell, with a kiss on her forehead and to tell her I love her as much as I love Palestine. My daughter, forgive me for not attending the celebration of your life, that I was not beside you during the heartbreaking ans final moment. Mt heart has reached the heights of the sky yearning to see you, to caress and plant a kiss on you forehead through the small window of my prison cell.

      Suha, my precious, they have stripped me from bidding you a final goodbye kiss. I bid you farewell with a flower . Your absence is searingly painful excruciatingly painful. But I remain steadfast ans strong, like the moutains of bloved Palestine.

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      Yafa Jarrar
      @YafaJarrar - 7:05 AM · 16 juil. 2021

      New letter from Khalida Jarrar:
      “And to all of you, give Suha her flowers. Talk about her, her beautiful character, and plant an olive tree by her grave so that she can always be under its cool shade.” #FreeKhalidaJarrar

      https://twitter.com/YafaJarrar/status/1415900274716205065

      When Suha came to the world, her father was incarcerated. And she is leaving it now while her mother is behind bars. This is a condensed example of human life for Palestinians who love freedom despite the cruelty of occupation and colonialism which rob us even of the oxygen we breathe.

      The occupation robbed me of saying goodbye to my little bird Suha, forcing me to bid farewell with a flower from our land instead of a kiss. Rest in peace, Suha, my heart’s bird.

      As for you, Yafa, my other little bird. I love you with all my heart as I have loved your sister Suha. Be strong so that I can draw my strengh from you.

      Ghassan, be resilient and take care of yourself an Yafa and don’t worry about me.
      And to all of you, give Suha her flowers. Talk about her, her beautiful character, and plant an olive tree by her grave so that she can always be under its cool shade.

      I love you,
      Khalida

      #FreeKhalidaJarrar

    • Damn them all
      Gideon Levy | Jul. 15, 2021 | 1:14 AM | Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/opinion/.premium-israel-should-have-treated-khalida-jarrar-with-humanity-1.10000031

      Damn them all. Damn Rafael Gana, the deputy head of the Israel Prison Service, who wrote to the interior minister: “Your request does not meet the prerequisites for consideration.” Damn Katy Perry, the head of the Israel Prison Service, who approved the decision. Damn Public Security Minister Omer Bar Lev, the heartless coward, who didn’t lift a finger to change this evil decision. And above all, damn the Shin Bet, which probably stands behind the decision, as it stands behind far more than we know.

      Damn all those who are partner to this sadistic decision not to release Khalida Jarrar from prison to attend her daughter’s funeral. Damn this new government, which presumed to herald a change, and none of whose ministers acted to oppose the evil institutions that decided to leave Jarrar in prison. Not even ministers Merav Michaeli and Tamar Zandberg, who presumably have far more in common with the secular feminist freedom fighter Jarrar than with their colleague Ayelet Shaked.

      And damn the Israeli media, which, with the exception of this newspaper, took no interest in the story, which was reported worldwide but not in Israel. Jarrar is a political prisoner. After a sequence of arrests without trial, she was sentenced to two years in prison for “belonging to an illegal organization,” in a land where there is no organization that is permitted to Palestinians. Jarrar is scheduled to be released September 25, about two months from now. All the existential dangers that lie in wait for the country upon her release will be ready to pounce in another two months.

      On Sunday, her daughter Suha was found dead, apparently from cardiac arrest. Suha’s body was found about five hours after her death, after her sister in Canada was unable to reach her by phone and asked friends to break into the house. Suha’s father Ghassan was in Jenin at the time and rushed to her home. The Khalidas have two daughters: Suha, who completed a master’s degree in climate change in Canada and worked for the Al Haq human rights group in Ramallah, and Yafa, who completed a doctorate in law in Canada and lives there.

      I will never forget that moment in the military court in Ofer in the summer of 2015: Yafa, Suha and Ghassan in the audience, Khalida in the dock, and the Israel Prison Service officer, Bassam Kashkush, suddenly allowed the two young women to approach their mother and embrace her. Even the warden teared up. It was forbidden, against regulations, but what Officer Kashkush dared to permit, in a rare moment of humanity and compassion, the State of Israel, the head of the Prison Service and the interior minister failed to do.

      All that was needed was a tiny degree of humanity. All that was missing was a minimal amount of humanity. “He had a mother, after all,” wrote poet Nathan Alterman. They are also parents, after all, Katy and Omer and the Shin Bet agents. Are they capable of imagining what it means to lose a young daughter and not be able to go to her funeral? Not to be with her father and sister during their tragedy? To mourn in grief in a cell in Damon Prison? To hear about the death of their daughter on Radio Palestine?

      What else? What else needs to be said about Israeli insensitivity, except for one thing: Jarrar is a human being. But to most Israelis, she isn’t. She’s a terrorist, although she has never been convicted of terrorism, and she is a proud Palestinian, and that is even worse, apparently.

      The day after Suha’s death, when there was still hope that Jarrar would be released, the banquet hall in the center of Ramallah was filled with people. The entire secular left of the city came to be with Ghassan, who remained so alone in his mourning. He cried and cried, and everyone cried with him. Fadwa Barghouti, Marwan’s wife, who sat next to me, said their son Aarab was at this moment visiting his father in prison for the first time since the outbreak of the coronavirus. He is the only one in the family allowed to visit Marwan. Fadwa is not allowed to visit her husband, and Khalida is not allowed to attend her daughter’s funeral. Israeli malevolence, how awful it is.

  • #JeudiPhoto : cadrer pour photographier... et voir se poser un jeune, baffle à fond, à la perfection ! #JusticePourSteve
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51282672662

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Nantes, 1er juillet 2021.
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    Soutien aux #Freeparty, à #Maskarade, aux blessés d’une nuit, aux #mutilés à vie.
    #Nantes, #Lieuron, #Redon... un appel tourne à tous les #sounsystem pour une #NuitDesMeutes le 31 juillet. Voir le relais de Nantes Révoltée et sur le blog de Mouvance Libres : https://mouvanceslibres.org/2021/06/29/free-party-la-nuit-des-meutes-appel-a-lunion-resistance-festive-con
    Faire un don au Fonds de Soutien Juridique des Sons : https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-soutien-juridique-des-sons
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    [ écrits & chuchotements ] : vu.fr/valk-graff
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  • Britney Spears restera sous la tutelle de son père, décide un tribunal américain
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/01/freebritney-britney-spears-restera-sous-la-tutelle-de-son-pere-decide-un-tri

    Cette décision survient une semaine après un plaidoyer de la chanteuse pour mettre fin à la tutelle dont elle fait l’objet et qu’elle juge abusive, tutelle au cours de laquelle elle dit avoir dû prendre des médicaments pour contrôler son comportement, ne pas avoir été autorisée à prendre des décisions concernant ses amitiés ou ses finances, et ne pas avoir pu se faire retirer un implant contraceptif, alors qu’elle souhaitait avoir d’autres enfants.
    […]
    La révélation faite par Britney Spears que la mise sous tutelle l’empêchait de retirer un stérilet contraceptif a suscité l’indignation de ses fans et de groupes de défense des droits sur Internet.

  • Read #Britney_Spears' full statement from her conservatorship hearing: ’I am traumatized’
    https://www.usatoday.com/story/entertainment/celebrities/2021/06/24/britney-spears-full-statement-conservatorship-hearing/5333532001
    https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AALmNPw.img?h=630&w=1200&m=6&q=60&o=t&l=f&f=jpg&x=2281&y=12

    to recap: I was on tour in 2018. I was forced to do. My management said if I don’t do this tour, I will have to find an attorney, and by contract my own management could sue me if I didn’t follow through with the tour. He handed me a sheet of paper as I got off the stage in Vegas and said I had to sign it. It was very threatening and scary. And with the conservatorship, I couldn’t even get my own attorney. So out of fear, I went ahead and I did the tour.

    #free_britney

    • Three days later, after I said no to Vegas, my therapist sat me down in a room and said he had a million phone calls about how I was not cooperating in rehearsals, and I haven’t been taking my medication. All this was false. He immediately, the next day, put me on lithium out of nowhere. He took me off my normal meds I’ve been on for five years. And lithium is a very, very strong and completely different medication compared to what I was used to. You can go mentally impaired if you take too much, if you stay on it longer than five months. But he put me on that and I felt drunk. I really couldn’t even take up for myself. I couldn’t even have a conversation with my mom or dad really about anything. I told him I was scared, and my doctor had me on six different nurses with this new medication, come to my home, stay with me to monitor me on this new medication, which I never wanted to be on to begin with. There were six different nurses in my home and they wouldn’t let me get in my car to go anywhere for a month.

    • Not only did my family not do a goddamn thing, my dad was all for it. Anything that happened to me had to be approved by my dad. And my dad only acted like he didn’t know that I was told I had to be tested over the Christmas holidays before they sent me away, when my kids went to home to Louisiana. He was the one who approved all of it. My whole family did nothing.

    • “I’m sorry, Britney, you have to listen to your doctors. They’re planning to send you to a small home in Beverly Hills to do a small rehab program that we’re going to make up for you. You’re going to pay $60,000 a month for this.”

    • The control he had over someone as powerful as me — as he loved the control to hurt his own daughter 100,000%. He loved it. I packed my bags and went to that place. I worked seven days a week, no days off, which in California, the only similar thing to this is called sex trafficking. Making anyone work against their will, taking all their possessions away — credit card, cash, phone, passport, car — and placing them in a home where they work with the people who live with them. They all lived in the house with me, the nurses, the 24/7 security. There was one chef that came there and cooked for me daily during the weekdays. They watched me change every day — naked – morning, noon and night. My body – I had no privacy, (no) door for my room. I gave eight vials of blood a week.

    • I want changes, and I want changes going forward. I deserve changes. I was told I have to sit down and be evaluated, again, if I want to end the conservatorship. Ma’am, I didn’t know I could petition the conservatorship to end it. I’m sorry for my ignorance, but I honestly didn’t know that. But honestly, but I don’t think I owe anyone to be evaluated. I’ve done more than enough. I don’t feel like I should even be in room with anyone to offend me by trying to question my capacity of intelligence, whether I need to be in this stupid conservatorship or not. I’ve done more than enough.

    • I truly believe this conservatorship is abusive, and that we can sit here all day and say “Oh, conservatorships are here to help people.” But ma’am, there’s a thousand conservatorships that are abusive as well.

      je ne sais pas ce que ce serait l’équivalent en france, la mise sous tutelle ? ça me fait un peu pensé aux #informations_préoccupantes, dans le genre outils de contrôle soit disant faits pour « aider ».

    • #exposition

      I’m not willing to go to Westlake and be embarrassed by all these paparazzi, these scummy paparazzi laughing at my face while I’m crying, coming out and taking my pictures as all these white nice dinners, where people (are) drinking wine at restaurants, watching these places. They set me up by sending me to the most exposed places, and I told them I didn’t want to go there because I knew paparazzi would show up there.

    • I deserve to have a life. I’ve worked my whole life. I deserve to have a two to three year break and just, you know, do what I want to do. But I do feel like there is a crutch here. And I feel open and I’m okay to talk to you today about it. But I wish I could stay with you on the phone forever, because when I get off the phone with you, all of a sudden all I hear (is) all these no’s — no, no, no. And then all of a sudden I get– I feel ganged up on and I feel bullied and I feel left out and alone. And I’m tired of feeling alone. I deserve to have the same rights as anybody does, by having a child, a family, any of those things, and more so.

      And that’s all I wanted to say to you. And thank you so much for letting me speak to you today.

      godamn Free Britney bitch !

  • « Traumatisée », la chanteuse Britney Spears demande à la justice californienne de lever sa tutelle
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/06/24/traumatisee-la-chanteuse-britney-spears-demande-a-la-justice-de-lever-sa-tut

    Selon des documents judiciaires cités par le New York Times, Britney Spears a toutefois exprimé à plusieurs reprises une nette opposition aux conditions de son régime de tutelle. « Elle a déclaré qu’elle avait le sentiment que la tutelle était devenue un moyen de contrôle oppressant à son encontre », écrit dans un rapport daté de 2016 un enquêteur judiciaire chargé du dossier.

    #justice #tutelle #britney_spears #star #célébrité #people #trouble_bipolaire #santé #famille #traumatisme #freebritney

  • Britney Spears: ‘I Just Want My Life Back’ - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/06/23/arts/music/britney-spears-conservatorship-hearing.html

    Britney Spears told a Los Angeles courtroom — and the world — that she desperately wanted to end the conservatorship that has overseen her life for the last 13 years, calling it an abusive and controlling system in which she was drugged and forced to work against her will, during a bombshell 23-minute speech on Wednesday.

    “I’ve been in denial. I’ve been in shock. I am traumatized,” Ms. Spears said over the phone during the remote hearing, which she insisted be broadcast publicly. “I just want my life back.”

  • Affaire de #Lieuron : nouvelle stratégie de la police

    « Nous avons appris que les gendarmes convoquent des personnes ayant reçu des amendes pendant la teuf de Lieuron. Il est important de se rappeler qu’il n’y pas d’obligation légale de se rendre à ces convocations et nous déconseillons fortement de le faire »

    Si vous avez contesté une amende, il n’y a pas de raisons que les flics vous convoquent : en cas de refus de la contestation vous serez directement convoqué au tribunal de police. Si vous ne l’avez ni contesté ni payé, il n’y a pas de raisons non plus que vous soyez convoqué. Cela semble évident que ces convocations sont en réalité des moyens détourné pour recueillir des infos sur la teuf.

    Vous ne pouvez pas être contraint de force à vous rendre à une convocation liée à une amende, les flics ne peuvent pas venir vous chercher chez vous. Cependant, la décision de vous y rendre vous exposerait à une audition, dans laquelle les gendarmes pourront vous interroger sur la teuf, vous poser des questions auxquelles vous n’êtes pas préparés, et qui n’auront sûrement rien à voir avec le sujet des amendes. Vos déclarations pourront éventuellement provoquer une garde à vue si vous vous incriminez pour des délits liés à la teuf. C’est la seule possibilité pour les keufs de vous mettre en garde à vue, puisqu’aucune GAV n’est possible pour une simple contravention. Vous n’avez donc rien à gagner à vous y rendre. Il est important de refuser de participer à ces procédures, à la fois pour vous mais aussi pour tous les inculpés de l’affaire de Lieuron. /.../

    Si vous êtes convoqués, si vous avez des questions ou des informations sur ces procédures, contactez-nous par mail defense.collective(at)riseup.net ou via les réseaux sociaux, ou par téléphone au 0770034219 (ne pas laisser de messages vocaux)

    Faites attention également à ne pas divulguer d’informations incriminantes par téléphone ou sur les réseaux.

    source : https://nantes.indymedia.org/articles/56086
    #freeparty #repression #controle_social #Maintien_de_l'ordre

  • COMMUNIQUÉ DU TEKNIVAL DES MUSIQUES INTERDITES
    UNE MAIN ARRACHÉE POUR AVOIR VOULU DANSER

    Encore une fois, les autorités ont choisi la violence en lieu et place de dialogue. Des pluies de lacrymos et de grenades se sont abattues sur une foule qui ne désirait que faire la fête. De nombreux blessés sont à déplorer. Un jeune homme a eu la main arrachée, ce n’est malheureusement pas la première fois. Tout cela pour avoir voulu danser...


    La fête de la musique, depuis sa naissance en 1982 est une date chère au coeur de la population. Elle permet de célébrer le premier jour de l’été en musique tous.tes ensemble.
    L’année précédente, le gouvernement a tout bonnement interdit cette date symbolique. Cette année, il transforme une fête de rue, populaire et spontanée, en format parqué, où les seuls évènements auront lieu dans des espaces aménagés et contrôlés.
    Après un an et demi de sacrifices et de restrictions et à l’heure de l’annonce d’une levée de la plupart des restrictions, nous nous attendions à ce que cette date soit rendue à celles et ceux qui la font exister. Seuls quelques encravatés dans les bureaux peuvent penser que la fête se vit assis et finit tôt, que la musique s’écoute en contenant ses émotions. La fête et la musqiue sont parmi les principaux vecteurs de cohésion sociale, un besoin essentiel de relâchement et de joie, surtout en ces temps sombres dont nombre n’en sortent pas indemnes et dont toute une génération à le sentiment de s’être fait voler sa jeunesse !
    Malheureusement, comme depuis le début de la crise sanitaire, la culture artistique est reléguée à la cave. Nous n’acceptons pas ce traitement d’exception, à l’heure où les bars et terrasses sont pleines à craquer de fêtard.e.s et où les stades ont rouvert, disposant même de la clémence étatique pour pouvoir rentrer après le couvre feu. Il s’agit, une fois de plus de la part de la start-up nation, de consommation, de relance économique. Sortez de chez vous malgré les risques énoncés, mais à la seule condition que vous vidiez votre portefeuille. Avec ces méthodes, la seule croissance que nous connaîtrons c’est celle de la destruction de la planète sur laquelle nous vivons.
    Nous ne croyons plus aux attitudes démagogiques des personnes de pouvoir dont nous savons - la crise sanitaire l’a ouvertement prouvé - qu’elles mentent et manipulent les foules afin d’obtenir une adhésion massive de la population. Une étude récente démontre même l’hégémonie de la droite et l’extrême droite à la télévision avec près de 80% des temps d’antenne par rapport à la gauche. C’est ainsi qu’une grande partie de la population française se retrouve à adhérer aux attitudes ouvertement racistes et discriminatoires qui remplissent les plateaux de télévision ou à l’idéologie gouvernementale, très largement diffusée.
    C’est dans ce contexte qu’a eu lieu le battage médiatique à propos de la rave party du nouvel an à Lieuron, avec un débat politiquement orienté sur le sécuritaire et non sur le mal-être de la jeunesse. C’est aussi de cette manière qu’il y a maintenant deux ans, l’affaire Steve a été traitée. Pourtant un être humain est mort ce soir de la fête de la musique 2019 à Nantes, des suites d’une charge policière disproportionnée, alors qu’aucune inculpation n’a été faite pour sa mort à l’heure actuelle. Pire, on nous présente aujourd’hui, à la veille de l’anniversaire des deux ans de sa mort, les résultats de l’étude du bornage téléphonique pour faire croire que l’enquête avance. Quand le fils de Sarkozy s’était fait voler son scooter, il avait fallu moins d’une heure pour produire cette analyse et arreter le dit « coupable ». C’est une insulte à sa mémoire et à notre colère !
    Loin des stratégies individuelles et invisibles permettant à la population d’échapper aux restrictions, nous, les organisatrices et organisateurs du Teknival des Musiques Interdites, voulions à notre tour proposer un espace de musicalité et de sociabilité pour les personnes qui en ressentiraient le besoin. Nous avons décidé, à contrario de ce qu’il est désormais coutume d’appeler des fêtes clandestines, de ne pas nous cacher dans un gîte ou une salle des fêtes en location, mais d’exposer au grand jour ce que nous considérons comme l’essence de la vie humaine : la joie, les rencontres et la sociabilité.
    Car ces fêtes clandestines en intérieur ne sont que le résultat de la prohibition. Une politique qui pousse les gens à se cacher dans des pièces mal-aérées où le risque de contamination est important. Cette même repression qui pousse toute une partie de la jeunesse dans les champs chaque week-end depuis 30 ans malgré les rapports permanents de scientifiques, d’analystes, de politiques ou même des services de renseignement dont la conclusion est toujours la même : le phénomène Free Party est avant tout le résultat des politiques de stigmatisation et de répression de la fête et de la jeunesse.
    Pour toutes ces raisons, nous avions choisi de nous installer dans la circonscription de Rennes dont le proceureur, Philippe Astruc, est à l’heure actuelle le plus représentatif de ces politiques de repression et de stigmatisation. Sa gestion des dossiers de l’affaire Steve ou de la rave du nouvel an est l’exemple même d’une politique anti-jeunes et anti-fête. Une vision d’une société orwelienne que nous combattrons toujours avec cette même soif de vie, de joie et de liberté. Nous ne sommes pas la cause du probléme, seulement une réaction à l’injustice et nous n’existerions pas si le choix avait été fait d’accompagner au lieu de réprimer et de mutiler !
    Loin des complotismes, nous invitons l’ensemble des participant.e.s à se faire tester avant (ou après) l’évènement et à faire attention aux personnes vulnérables autour d’elles. Le COVID est une réalité et si la stratégie gouvernementale « vivre avec le virus » consiste désormais à responsabiliser les personnes, nous ne pouvons qu’encourager les fêtard.e.s à prendre soin les un.e.s des autres face à cette pandémie.
    Sachant cela, ainsi que les chiffres des contaminations en baisse, nous avons appelé toutes celles et ceux qui le souhaitent à rejoindre cette grande fête libre, puisque les évènements de l’année passée nous ont prouvé qu’aucune rave party n’avait provoqué de cluster et que les contaminations sont principalement le fait de la vie quotidienne.
    A la mémoire de Steve Maia Caniço, en soutien aux inculpés de la Maskarade de Lieuron et pour toutes les victimes de la répression, notre seule volonté était de brandir haut et fort la musique comme étendard et comme élément indissociable de nos vies.
    Nous ne nous laisserons ni assassiner, ni emprisonner, ni mutiler et nous continuerons de danser. Nous sommes toujours là après 30 ans de répression et nous serons encore là tant que la seule réponse qu’on nous apportera sera celle de la violence !
    –-
    Les organisateurs et organisatrices du Teknival des Musiques Interdites

    Source : https://facebook.com/story.php?story_fbid=188298423224927&id=103514861703284
    Archive : https://nantes.indymedia.org/articles/56062

    • #FreeParty #Redon : Si vous souhaitez soutenir le Fonds de Soutien Juridique des Sons / Association pour la défense des Sound System qui va avoir grave du taf et des procès :
      https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-soutien-juridique-des-sons/formulaires/4

      ++ Communiqué des organisateurs.trices du Teknival des Musiques Interdites :

      Après une nuit sanglante, rythmée par les assauts des forces de l’ordre, dans un champ jonché de palets de lacrymogènes, la tekno se met à vibrer, enfin. Les murs de sons sont montés, les artistes sont prêt.es à s’exprimer. L’adversité des teffeur.euses n’est plus à démontrer.

      La préfecture, commence alors à mener l’attaque médiatique, malgré les images flagrantes des journalistes présents sur site, montrant David contre Goliath, ou les teuffeurs face aux forces de l’ordre. Elle annonce que ceux –ci ont été visés par des projectiles divers et variés. Pour rappel, plus de 400 gendarmes étaient mobilisés, avec un ravitaillement continu en lacrymogènes et grenades assourdissantes. Le journaliste Rémi Buisine affirme que des milliers de palets de lacrymogènes ont été lancés dans la nuit. Face à ce surarmement, les teufeur.euses ne pouvaient se défendre qu’avec le peu de matériel qu’ils avaient amené pour faire la fête. Les fêtard.es étaient tout.es en short et tee-shirt face à des militaires entraînés et équipés. La disproportion devient indéniable lorsque cette nuit, un jeune homme perdit sa main.

      Malgré l’enfer de la nuit et les propos déformés par la préfecture, la fête est enfin là ! Ce moment de relâchement semble miraculeux après ces longues heures de résistance face à des forces de l’ordre déchaînées. Chacun.e reprend des forces, la musique enchante de nouveau les cœurs. La présence des gendarmes mobiles et CRS ne décroît par pour autant. Une nasse géante est en place autour du site, deux hélicoptères repèrent les lieux, des dizaines de camions et de voiture attendent, moteur tournant.

      Le ratio s’élève à un militaire pour trois fêtard.es. La plupart ont entre 18 et 30 ans, viennent tout.es pour faire la fête, uniquement la fête. Comment peut-on arriver à un dispositif si démesuré ? Comment peut-on débourser des centaines de milliers d’euros d’argent public pour réprimer une jeunesse qui pense pouvoir enfin exprimer ses talents artistiques et son amour de la fête après plus d’un an de pandémie ?

      Alors que le beau temps reprenait ses droits, aux alentours de 16h, des centaines de gendarmes mobiles fondent sur les fêtard.es. Les lacrymogènes fusent pour disperser le public, les forces de l’ordre foncent alors sur les personnes qui ne se sont pas échappées et usent de tout leur arsenal possible, LBD, coups de matraques, coups de poings etc. Alors que le chaos s’installe à nouveau par l’intervention brutale des gendarmes mobiles, ceux là même décident de s’en prendre au matériel des teffeur.euses. Des dizaines d’hommes se mettent alors à défoncer absolument tout ce qu’ils trouvent sur leur passage : enceintes, amplificateurs, tables de mixage, lumières, décorations etc. Des bruits sordides de coups de matraques et de marteaux emplissent le paysage sonore. Des milliers d’euros de matériel, investis par des particuliers dans le but de partager un mode d’expression artistique, sont perdus définitivement en quelques minutes, en toute illégalité. Après ce déchaînement de violence, les forces de l’ordre repartent, comme si rien ne s’était passé.

      La folie vengeresse des forces de l’ordre, la volonté par la préfecture de nous montrer comme des gangsters et le désintéressement du gouvernement à notre scène n’a-t-elle donc pas de limite ? Après avoir tué Steve il y a deux ans, après avoir emprisonné Tristan au nouvel an, ils arrachent la main d’un fêtard de 22 ans et détruisent les moyens d’expression artistique de sa jeunesse.

      https://www.facebook.com/collectifdessoundsystemsIDF/posts/339110040914464

  • Israeli Forces Shoot and Kill a Palestinian Doctor near Jerusalem
    Jun 17, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-forces-shoot-and-kill-a-palestinian-doctor-near-jerusalem

    Israeli forces shot a Palestinian woman dead, on Wednesday, while she was in her car at the entrance to Hizma town, northeast of occupied East Jerusalem, the Palestinian WAFA News Agency reported.

    The Palestinian Ministry of Health identified the slain woman as Mai Afaneh, 29 , from Abu Dis town, southeast of occupied Jerusalem.

    WAFA correspondent stated that the Israeli forces opened fire at Afaneh, when she drove her vehicle down an under construction road, at the entrance to Hizma town.

    The army claimed that the slain woman “attempted to ram her car into a number of Israeli soldiers before exiting the vehicle with a knife” the Anadolu Agency reported.

    Furthermore the military declared that that the woman was “neutralized” while one Israeli soldier was lightly injured, no further details were provided.

    This is a developing story.

    Post from the Wadi Hilweh Information Center

    #Palestine_assassinée

  • Mise-à-jour : Mettons fin au système de brevets privés ! Pour une industrie pharmaceutique sous contrôle social et un système de vaccination public, universel et gratuit
    Ajout : Liste des organisations signataires : Mettons fin au système de brevets privés ! Pour une industrie pharmaceutique sous contrôle social et un système de vaccination public, universel et gratuit :
    Ajout : Liste des 360 premières signatures de personnes qui soutiennent le Manifeste Mettons fin au système de brevets privés ! #FREECOVIDPATENTS :
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/05/25/mettons-fin-au-systeme-de-brevets-prives-pour-une-indus

    #santé

  • Pourquoi a-t-on interné Alys Robi? | Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1796871/alys-robi-archives-internement-femmes-droits-chanteuse


    Alys Robi en 1948.
    PHOTO : ROMÉO GARIÉPY

    Elle était talentueuse, ambitieuse et à ses affaires. A-t-on enfermé et lobotomisé la première star internationale du Québec parce qu’elle était trop affranchie pour son époque ? C’est la question que se pose sa petite nièce à la lumière de récentes découvertes.

    • Toujours à l’encontre des femmes, les accuser de #folie ou d’#hystérie pour ne surtout pas entendre ce qu’elles ont a dire, les faire taire, les enfermer, les torturer, les détruire et masquer tout cela sous des soins cliniques et scientifiques. Atroce, oui.

      [Apparté] je découvre le verbe #noliser

    • Le Canada choqué par la découverte de 750 nouvelles tombes près d’un pensionnat pour autochtones - Toute l’actualité de la Guadeloupe sur Internet - FranceAntilles.fr
      https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/international/le-canada-choque-par-la-decouverte-de-750-nouvelles-tombes

      Une tribu autochtone a annoncé jeudi la découverte lors de fouilles de plus de 750 tombes anonymes sur le site d’un pensionnat au Canada, nouvelle illustration du calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires catholiques.

      Le mois dernier, l’identification des restes de 215 enfants près d’un autre établissement autochtone avait déjà meurtri le pays.

      « Nous avons repéré 751 tombes non marquées », sur le site d’un ancien pensionnat hébergeant des enfants autochtones à Marieval, en Saskatchewan, dans l’ouest du Canada, a déclaré jeudi le chef de la nation Cowessess, Cadmus Delorme.

      « Ce n’est pas une fosse commune, ce sont des tombes non-identifiées », a-t-il ajouté.

      Le Premier ministre Justin Trudeau, qui a dit sa « peine » jeudi dans un communiqué, a estimé que le Canada devait « tirer les leçons de (son) passé et avancer sur le chemin commun de la réconciliation ».

      Ces découvertes ravivent le traumatisme vécu par quelque 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays.

      Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4.000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada.

      Le chef de la Fédération des nations autochtones souveraines de la province de la Saskatchewan, Bobby Cameron, a dénoncé jeudi un « crime contre l’humanité ».

      « Le seul crime qu’on ait jamais commis était d’être nés autochtones », a-t-il affirmé.

      « Nous trouverons d’autres corps et nous ne nous arrêterons que lorsque nous aurons trouvé tous les enfants », a promis le responsable.

      Les fouilles autour de cette ancienne école de Marieval avaient débuté fin mai après la découverte des restes de 215 écoliers enfouis sur le site d’un autre ancien pensionnat, celui de Kamloops, en Colombie-Britannique, province la plus à l’ouest du pays.

      – « Tragique mais pas surprenant » -

      Cette découverte avait provoqué une onde de choc au Canada et relancé le débat sur ces institutions honnies où les enfants autochtones étaient envoyés de force afin d’y être assimilés à la culture dominante.

      Elle avait également relancé les appels à l’intention du pape et de l’Eglise à présenter des excuses pour les abus et violences dont ont souffert les élèves de ces pensionnats. Le souverain pontife s’était toutefois refusé à présenter de telles excuses, provoquant la colère et la frustration des communautés autochtones canadiennes.

      De leur côté, les experts en droits humains de l’ONU ont exhorté Ottawa et le Vatican à mener une enquête rapide et complète.

      « C’est absolument tragique mais pas surprenant », avait réagi dès mercredi soir Perry Bellegarde, chef de l’Assemblée des Premières nations, qui représente plus de 900.000 autochtones au Canada, sur son compte Twitter.

      Le pensionnat de Marieval, dans l’est de la Saskatchewan, a accueilli des enfants autochtones entre 1899 et 1997, avant d’être démoli deux ans plus tard et remplacé par une école de jour.

      Interrogé sur la chaîne CBC, un ancien pensionnaire de l’école de Marieval, Barry Kennedy, a estimé que cette nouvelle découverte n’était que la partie émergée de l’iceberg.

      « J’imagine que, vous savez, d’après les histoires qui ont été racontées par nos amis et camarades de classe, il y a plusieurs endroits (où se trouveraient des sépultures) par école », a-t-il expliqué.

      « J’ai eu un ami qui a été traîné au dehors une nuit, il hurlait », s’est-il souvenu. Il ne l’a plus jamais revu. « Il s’appelait Bryan... Je veux savoir où est Bryan. »

      « On nous a fait découvrir le viol », a ajouté Barry Kennedy. « On nous a fait découvrir les coups violents. On nous a fait découvrir des choses qui n’étaient pas normales dans nos familles. »

      Dans la foulée de la découverte des restes d’enfants au pensionnat de Kamloops, des fouilles ont été entreprises autour de plusieurs de ces anciens établissements scolaires partout au Canada, avec le concours des autorités gouvernementales.

      Plusieurs dirigeants de la communauté autochtone s’attendent à d’autres découvertes macabres dans les prochains mois.

    • Contrôle et mise sous tutelle : Britney Spears et Camille Claudel, même combat ?
      https://theconversation.com/controle-et-mise-sous-tutelle-britney-spears-et-camille-claudel-mem

      L’actualité récente concernant la contestation judiciaire par Britney Spears du contrôle exercé par son père sur ses biens — une « tutelle administrative » que la chanteuse a qualifié d’« abusive » — fait penser au sort réservé à la sculptrice Camille Claudel. Sa liberté a également été limitée par des membres de sa famille il y a plus d’un siècle.
      Un supporter de Britney Spears lors d’un rassemblement « Free Britney », le 14 juillet 2021, à Washington. Des fans ont organisé des manifestations depuis que la pop star s’est exprimée contre sa mise sous tutelle au tribunal. (AP Photo/Jose Luis Magana)

      Certains supporteurs de la campagne #FreeBritney sont choqués que la famille de Britney Spears ait pu maintenir l’artiste sous tutelle pendant 13 ans. Dans le cadre de cette tutelle, la vedette affirme avoir été abusée, exploitée, médicamentée et contrôlée.

      Mais de tels arrangements juridiques ont été imposés à des femmes artistes auparavant. Ils reflètent des croyances biaisées sur les capacités des femmes à gérer leur vie et leurs activités professionnelles.

      Claudel, qui est décédée en 1943, a été confrontée à un arrangement similaire à celui décrit par Spears. À une époque où il était très inhabituel pour une jeune femme de travailler comme sculpteur, Claudel a eu une carrière réussie. Elle a d’abord étudié avec le sculpteur Alfred Boucher avant de devenir l’élève, puis l’assistante, la collaboratrice et la partenaire romantique du sculpteur Auguste Rodin. En 1913, la famille de Claudel l’a fait admettre à un asile.
      Des attentes d’une vie conventionnelle

      La relation de Claudel avec Rodin a continué de façon intermittente de 1884 à 1896. C’étaient sans doute des années stimulantes pour la sculptrice, mais elles étaient aussi difficiles. Sa famille conservatrice de classe moyenne voulait qu’elle mène une vie conventionnelle — une vie où la sculpture figurait uniquement comme un passe-temps, et qui n’incluait certainement pas une relation extra-conjugale avec un homme beaucoup plus âgé. La famille de Claudel s’attendait à ce qu’elle se marie, comme la plupart des femmes de sa classe sociale.

      Rodin était lié à sa compagne Rose Beuret et ne voulait pas la quitter pour Claudel. Une lettre du frère de Claudel, le dramaturge et poète Paul Claudel, suggère que la sculptrice a été enceinte de Rodin et a subi au moins un avortement pendant leur relation.

      Lorsque leur relation tumultueuse a pris fin, Claudel s’est d’abord remise sur pied et a commencé à sculpter des œuvres très différentes de celles de Rodin. Elle utilisait des matériaux différents, ses œuvres étaient plus petites et ses sujets étaient plus contemporains.

      Mais elle a eu du mal à obtenir des commandes pour ses œuvres et à gagner sa vie. Ses voisins ont commencé à se plaindre de son comportement étrange. Ses lettres révèlent qu’elle a commencé à devenir paranoïaque que « la bande de Rodin » lui vole ses idées et l’empêche de vendre ses statues.
      Diagnostic d’une « psychose paranoïaque »
      Sculpture représentant quatre femmes blotties dans un coin en train de discuter
      Les Causeuses, (Les commères) de Camille Claudel. Bronze et marbre teinté (ou albâtre). (Pierre André Leclercq/Flickr), CC BY

      Le 7 mars 1913, la famille de Claudel entame les démarches pour la faire admettre à l’asile de Ville-Evrard, où on l’amène quelques jours plus tard.

      Le médecin-en-chef de l’asile diagnostique Claudel d’une psychose paranoïaque. Cela confirmait les observations d’un autre médecin, le voisin de la sculptrice, qui avait préparé le certificat médical nécessaire à la demande de sa famille.

      Sa famille était préoccupée par la santé mentale de Claudel depuis plusieurs années. À peine une semaine après la mort de son père, elle a décidé de l’institutionnaliser. Le père de Claudel l’avait soutenue, moralement et financièrement, malgré la très forte désapprobation de sa carrière et de ses choix de vie de la part de sa mère. En vertu de la « loi sur les aliénés » de 1838, une fois diagnostiquée comme « aliénée », Claudel acquiert un statut légal équivalent à celui d’une mineure. Sa famille a le pouvoir de l’interner et de prendre des décisions en son nom.

      En 1914, lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Claudel est transférée à une seconde institution, l’asile de Montdevergues, près d’Avignon, plus loin du soutien qu’elle avait toujours à Paris. Claudel est restée à l’asile de Montdevergues jusqu’à sa mort, près de 30 ans plus tard.
      Campagne de libération

      Dans un premier temps, comme le montre la spécialiste en littérature française Anna Norris, le cousin de Claudel, Charles Thierry, écrit à sa famille et fait campagne pour sa libération. Mais sa famille refuse d’en entendre parler.

      Elle a plutôt obtenu que l’asile empêche Camille Claudel d’envoyer et de recevoir des lettres. Ne sachant pas que ses lettres ne sortaient pas, sauf aux membres de sa famille à qui l’institution les envoyait, elle a continué à écrire.

      Des chercheuses comme Norris et la professeure d’études françaises Susannah Wilson ont étudié les lettres que Claudel a écrites de l’asile pour mieux comprendre sa santé mentale. (Aujourd’hui, nous pouvons constater un intérêt populaire similaire pour l’analyse du compte Instagram de Britney Spears).
      La famille désapprouve

      Norris et le psychiatre Michel Deveaux écrivent tous les deux que dans les années 20, les médecins estimaient que Claudel pouvait être réintégrée à la société. Mais sa famille l’a gardé à Montdevergues et ce, malgré le désir de Claudel de partir. Cette tentative de contrôle n’était pas due au fait qu’ils profitaient de son travail (ainsi que Spears a accusé sa famille), mais plutôt, comme l’affirme Norris, parce qu’ils désapprouvaient de sa vie et avaient honte de ses choix.

      Je me suis demandé si la famille de la sculptrice ne pensait pas aussi qu’elle entraverait la carrière d’écrivain de son jeune frère, Paul Claudel, au moment où elle commençait à prendre son envol.
      Trailer de « Camille Claudel 1915. ».
      Liberté et autonomie menacées par d’autres

      Depuis les années 1980, la vie et l’œuvre de Claudel ont été redécouvertes par des chercheurs travaillant dans les domaines de l’histoire de l’art, des études féministes, des études culturelles et de l’histoire de la psychiatrie.

      Les artistes, en particulier en France, ont produit une foule d’œuvres populaires à son sujet. Des livres, des pièces de théâtre et des films se sont penchés sur sa relation avec Rodin et, plus récemment, sur son placement en institution.

      Comme pour Britney Spears, tous les faits concernant Claudel ne sont pas toujours faciles à interpréter. Ce qui est clair, c’est que ces deux femmes de talent ont perdu le contrôle de leur vie, ont été isolées et déclarées incapables par des professionnels de la santé après l’intervention de leur famille. Dans les deux cas, les systèmes médicaux ou juridiques ont échoué à aider ces femmes artistes à reprendre le contrôle de leur vie ou à améliorer leur santé mentale.

      #tutelle #patriarcat

    • Voices from the Asylum: Four French Women Writers, 1850-1920
      Susannah Wilson
      Abstract

      This book investigates the lives and writings of four women incarcerated in French psychiatric hospitals in the second half of the nineteenth century and early twentieth century. The renowned sculptor (and mistress of Rodin) Camille Claudel, the musician Hersilie Rouy, the feminist activist Marie Esquiron, and the self‐proclaimed mystic and eccentric Pauline Lair Lamotte, all left first‐hand accounts of their experiences. These rare and unsettling documents provide the foundation for a unique insight into the experience of psychiatric breakdown and treatment from the patient’s viewpoint. By linking the question of gender to the process of medical diagnosis made by contemporary clinicians such as Sigmund Freud, this book is a text‐based analysis, which argues that psychiatric medicine functioned as an integral part of an essentially misogynistic and oppressive society. It suggests that partially delusional narratives such as these may be read as metaphorical representations of real suffering. The construction of these narratives constituted an act of resistance by the women who wrote them, and they prefigure the feminist revisionist histories of psychiatry that appeared later in the twentieth century. Straddling the disciplines of literature and social history, and based on extensive archival research, this book makes an important contribution to the feminist project of writing women back into literary history. It brings to light a fascinating but hitherto unrecognized literary tradition in the prehistory of psychoanalysis: the psychiatric memoir.

      https://oxford.universitypressscholarship.com/view/10.1093/acprof:oso/9780199579358.001.0001/acprof-9780199579358

      #freud #psychanalyse #psychiatrie

  • "La liberté, la liberté, la liberté, c’est d’abord dans nos cœurs..."

    ■ Graff’n’Nantes, le 27 mai 2021.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51207226153

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    #photo #JeudiPhoto #photodujour #pictureoftheday #photooftheday #picoftheday #fotodeldia #Nantes #friche #fallow #decay #yermo #graf #graffiti #grafiti #liberte #frankiz #freedom #libertad

  • Multiple démissions dans l’équipe du réseau IRC Freenode - LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/users/vstinner/journaux/multiple-demissions-dans-l-equipe-du-reseau-irc-freenode#comment-1853572

    Encore un « coup de calcaire » chez Freenode : semble t’il que l’un des sponsors principal (Andrew Lee aka rasengan) a tenté une prise de contrôle pas vraiment consensuelle...
    Conséquences : une partie du staff de Freenode a démissionné et lancé Libera.chat, plusieurs projets libres sont en cours de migration sur OFTC ou changent d’outil de chat pour des solutions propriétaires (Discord entre autre)
    Voir aussi :
    – l’avis d’une dev de Alpine Linux : https://alpinelinux.org/community :

    I strongly encourage everyone to move their projects to either OFTC or Libera Chat. I will be disconnecting from freenode on May 22nd, and I have no plans to ever return.

    _ le billet de blog de rasengan pour tenter de calmer le jeu : https://freenode.net/news/freenode-is-foss
    – la décrue du nombre de #chat de freenode (qui reste très largement l’opérateur majoritaire de l’IRC) : https://arstechnica.com/gadgets/2021/05/freenode-irc-has-been-taken-over-by-the-crown-prince-of-korea

    Encore un exemple où la gouvernance d’un projet libre est un enjeu de pouvoir qui peut amener à le faire capoter...

    #freenode #open_source #gouvernance