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  • Damien Castelain, président de la MEL, en garde à vue pour des soupçons de détournement de fonds publics YF avec AFP - 2 Juillet 2019 - FR3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-president-mel-garde-vue-enquete-detour

    Le président de la Métropole européenne de Lille, Damien Castelain, était en garde à vue ce mardi matin dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, a-t-on appris de source proche du dossier.

    Le directeur général des services (DGS) de la métropole, Bruno Cassette, était également en garde à vue dans cette affaire portant sur des dépenses effectuées entre janvier 2017 et mai 2018.

    Deux autres personnes ont été placées en garde à vue dans l’après-midi, selon le parquet. De source proche du dossier, il s’agit de la compagne de M.Castelain et de l’ancienne chargée de communication au sein de la collectivité. 

    Le président de la MEL et son DGS ont été tous deux convoqués ce mardi matin par la brigade financière de la PJ de Lille, en charge de l’enquête préliminaire ouverte en juillet dernier pour détournement de fonds publics et recel, suivie d’un signalement, en octobre dernier, de l’Agence Française anticorruption (AFA). 

    Depuis la publication en juin 2018 par le site Médiacités d’une enquête portant au départ sur 11 000 euros de dépenses réalisées entre janvier 2017 et mai 2018, des soupçons de détournement d’argent public pèsent sur Damien Castelain. Dans cet article, le site affirmait avoir épluché « quelques centaines de factures » qui n’avaient « pas grand chose à voir » avec les fonctions politiques du président de la MEL, notamment pour des parfums, services de bien-être, ou nuits en hôtel de luxe le week-end.

    Suite à une plainte contre X et un signalement de l’association de lutte contre la corruption Anticor, le parquet de Lille avait ouvert en juillet 2018 une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et recel. De son côté, l’Agence Française anticorruption (AFA) a effectué en octobre un signalement auprès du parquet, puis rendu en décembre un « rapport de contrôle » sur la MEL, confidentiel mais rapidement dévoilé par Médiacités. Elle y relevait selon le site des « irrégularités », considérant par ailleurs que l’analyse de certaines factures n’avait « pas permis de s’assurer » qu’elles avaient été « engagées dans l’intérêt de la collectivité ».

    L’AFA s’intéresse également aux travaux en cours du futur siège de la MEL, ainsi qu’aux conditions dans lesquelles a été employée une chargée de communication de cette collectivité. Selon le rapport d’une mission d’évaluation interne, le coût du déménagement dans ce futur siège se révèle largement supérieur à celui voté en 2017.

    Mi-juin, Damien Castelain a annoncé avoir remboursé « l’intégralité des notes de frais » signalées dans le rapport de l’AFA, afin de « couper court aux polémiques malsaines », selon son avocate Me Florence Rault qui réfutait « un aveu quelconque de culpabilité ». Un « don » de 20542,03 euros a ainsi été versé en avril à la métropole lilloise. 

    Dès la publication de l’enquête en 2018, M.Castelain avait fustigé « une chasse à l’homme téléguidée » et assuré que ces chiffres étaient « faux », parlant pour sa part de « 395 euros par mois de frais de représentation ». Le président de la MEL est par ailleurs mis en examen pour « trafic d’influence passif » et « complicité de favoritisme » dans l’enquête sur l’attribution du marché du Stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008.
     
    #Lille #MEL #Corruption #damien_castelain #recel #Anticor #stade #favoritisme #économie #politique #justice #trafic_d_influence #élu #sport #football #favoritisme #Villeneuve_d_Ascq

  • Les profiteurs de la frontière – Juin 2019 – Corporate Watch

    La maire de Calais essaye de changer l’image de Calais, souhaitant en faire une « ville fleurie ». Mais comme des locaux ont confié à Corporate Watch le mois dernier, « #ville_barbelée » serait un label plus approprié. Du port ferry jusqu’au tunnel à Coquelles, la périphérie de la ville est un paysage cauchemardesque de #clôtures surmontées de #barbelés à lames rasoir, de #caméras et #détecteurs_de_mouvement, de #terrassements, #tranchées et #terrains_inondés, tous destinés à arrêter les « damné·e·s de la terre » entreprenant cette traversée du détroit de la Manche, si évidente et acquise pour un·e citoyen·ne européen·ne.

    Tout cela implique de l’#argent pour financer les compagnies de construction et de sécurité qui fournissent et édifient l’#infrastructure de la frontière. En 2016, Calais Research a commencé à lister et décrire les #entreprises impliquées dans le marché de la frontière. Voici une rapide mise à jour sur quelques points marquants apparus depuis.

    Le #Centre_Conjoint_d’Information_et_de_Coordination_franco-britannique à Coquelles

    Il y a deux points principaux de passage de la frontière à Calais : le #port, près du centre historique de la ville, et le tunnel sous la Manche, à quelques kilomètres de la ville, à #Coquelles. Près de l’entrée du tunnel se trouve un énorme centre commercial, la Cité Europe, fréquentée par des locaux comme par des Britanniques de passage renflouant leur stock d’alcool bon marché.

    Juste à côté se tient un complexe abritant l’infrastructure policière française anti-migrant : la base principale de la #PAF (Police aux Frontières) et des #CRS, un tribunal où sont entendus les migrants, et le #Centre_de_Rétention_Administrative (#CRA).

    En novembre 2018, un nouveau bâtiment est ajouté au complexe déjà existant : le #CCIC – Centre Conjoint d’Information et de Coordination franco-britannique.

    Selon l’Agence France Presse, le centre est financé par le gouvernement de Grande Bretagne, il est « notamment équipé de #drones », et sert de poste de commande pour les forces de police françaises et britanniques. Celles-ci incluent côté français la PAF, les #douanes et les #gendarmes, et pour l’outre-Manche la police aux frontières (UK border force), la #police du #Kent ainsi que le service national de lutte contre la criminalité (#National_Crime_Agency#NCA).

    Le jour où nous sommes passé·e·s jeter un œil, nous n’avons vu aucun drone décollant du toit. Sur le parking se trouvaient plus de voitures banalisées que de véhicules de police officiels, dont plusieurs immatriculées outre-Manche. Il y avait encore un affichage à l’extérieur du centre (cf. photo) nommant les entrepreneurs impliqués dans sa construction et son équipement. Il indique un coût de 1,844 million d’euros pour ces travaux.

    Les compagnies identifiées incluent : #Villesange_Masson (Architectes locaux) ; #Groupe_Qualiconsult (consultant·e·s pour les projets de construction) ; #Verdi ; #Cougnaud_construction (spécialisé en construction modulaire industrialisée) ; #Ramery_Batiment ; #Eiffage_énergie (grosse société d’ingénierie française) ; #Satelec (électricien·ne·s) ; #Resipelec (électricien·ne·s) ; #Pylones_du_Littoral ; #Majencia (mobilier de bureau) ; #Covage_DGL_Networks (installateur de fibre optique) ; #Econocom.

    Extension du centre de Rétention

    Juste en face du CCIS se trouve le CRA de Coquelles. Actuellement, il permet d’enfermer 79 hommes, mais l’État français veut augmenter le nombre de places. Fin mars 2019, il annonçait un projet d’extension de 480 mètres carrés. L’agence d’architectes #COAST supervise les travaux, et travaille avec #BD_engineering.

    Douanes et tranchées

    En dehors de Coquelles, on voit d’importants travaux de chaque côté de la voie rapide menant au tunnel. Ce sont de grands #bunkers, chacun avec plusieurs quais destinés à la fouille des camions. Ce ne sont pas des mesures prioritairement anti-migrants, il s’agit en fait de nouveaux parking poids-lourds et de postes de douane, construits à la hâte par #Eurotunnel, en prévision de nouveaux contrôles sur les marchandises après le Brexit.

    Cependant, ces projets participent à renforcer les mesures de sécurité exceptionnelles auxquelles on doit ce changement d’atmosphère autour de Calais. Les bunkers sont protégés par des #tranchées et de nouvelles clôtures – canaux et lacs artificiels creusés et remplis d’eau comme une autre mesure contre ces humains dont on ne veut pas. Ceci fait suite aux modèles de #déforestation et d’#inondation initiés par Eurotunnel en 2016.

    Contrôles aux frontières privatisés au parking poids-lourd #Polley

    Une petite industrie s’est développée grâce à la « crise migratoire » : le #parking_poids-lourd sécurisé. Le gouvernement britannique inflige une contravention aux entreprises de transport de marchandises si des personnes sont trouvées dans leurs véhicules sans les documents administratifs adéquats. Dans les faits, cela se traduit par l’#externalisation des contrôles frontaliers vers les camionneurs eux-même, soucieux de ne pas être surpris avec des passager·e·s clandestin·e·s. Et l’entreprise de transport va payer des emplacements sécurisés pour marquer un arrêt avant de traverser la Manche.

    À #Dunkerque, #DK_Secure_Truck_Park dispose de 250 emplacements entourés de clôtures et surveillés par « 40 #caméras_de_surveillance haute-définition ». À Calais, la plus grosse société est #Polley_Secured_Lorry_Park, dirigée par un homme d’affaire local, #Francois_Polley. Ce site de 10 hectares se targue d’être protégé par des grilles hautes de 2,40 mètres et d’être surveillé 24h/24 et 7j/7.

    Récemment, nous avons entendu parler d’une nouvelle niche dans ce business. Les cars de transport de passagers opérés par #Flixbus profitent également des services de sécurité de Polley. Les cars en route vers la Grande Bretagne passent par le parking Polley avant de se diriger vers le tunnel. Là, un des agents de sécurité privés du parking va procéder à une première fouille du véhicule, cherchant d’éventuel·le·s clandestin·e·s dans la soute à bagages. Ceci, en plus des deux contrôles qui seront effectués par les autorités françaises et britanniques une fois au tunnel.

    Flixbus et Polley fournissent peu d’information publique sur cette #fouille supplémentaire. Il y n’y en a qu’une vague référence sur le site de Flixbus, où elle est simplement mentionnée comme « un #contrôle_pré-Royaume-Uni ».

    Hôtel de police…

    Notre dernier arrêt sur notre tour des infrastructures de la frontière s’est trouvé en plein cœur de la ville de Calais. On avait entendu dire que l’ancienne pratique de constamment arrêter et harceler les personnes pouvant être des migrant·e·s dans le centre ville est progressivement devenue marginale. On se demandait donc pourquoi on continuait de voir les camionnettes de CRS patrouiller les rues principales entre la mairie et le théâtre.

    Nous avons réalisé que leur activité principale consistait à déposer et passer prendre de costauds hommes blancs en civil à la porte du #Brit_Hotel. Des locaux nous expliquent alors que ce bâtiment hôtelier a été inoccupé pendant des années, avant de rouvrir sous ce nouveau nom en 2016. Sa clientèle semble être composée presque exclusivement de CRS et de gendarmes – mais si vous rêvez de dormir à côté d’un CRS bien bâti, vous pouvez réserver une chambre pour environ 50 euros la nuit.

    Brit Hôtel est une chaîne hôtelière répandue dans tout la France.

    #business #migrations #frontières #Calais #France #profit #complexe_militaro-industriel #militarisation_des_frontières #privatisation #externalisation_des_frontières

    ping @karine4 @isskein

  • Chassée par la porte, la privatisation des routes nationales revient par la fenêtre LREM
    https://www.marianne.net/economie/chassee-par-la-porte-la-privatisation-des-routes-nationales-revient-par-la

    Des amendements LREM à la loi d’orientation des mobilités (LOM), actuellement discutée à l’Assemblée nationale, ouvrent la voie à la cession par l’Etat de portions de routes nationales contiguës aux autoroutes. Le début d’un nouveau juteux business pour Vinci, Eiffage & Co ?

    N’est-il pas temps d’envisager la séparation de Vinci et de l’État ? De Vinci, mais aussi des autres groupes ayant nos autoroutes en concession via leur filiales, Eiffage et Abertis… Fin mars, la cellule investigation de Radio France publiait une longue enquête sur « l’histoire secrète » de la privatisation des autoroutes. Y était notamment révélée la convoitise des SCA (sociétés concessionnaires des autoroutes) pour le réseau non concédé, en particulier pour les routes nationales. Une note de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA), datée du 17 avril 2014, y était mise au jour. Intitulée sans ambiguïté « Le transfert du réseau routier national au secteur concédé », cette note affirmait que « le modèle vertueux des concessions pourrait s’élargir à l’ensemble du réseau routier national dans sa configuration resserrée aux seuls grands itinéraires », dans le but notamment de provoquer un « choc budgétaire soulageant le budget de l’État ».
    […]
    Le fruit de ces réflexions s’est ensuite transformé en amendements parlementaires à la loi d’orientation des mobilités (LOM), actuellement discutée à l’Assemblée nationale, amendements déposés en commission des Finances par un tandem de députés de La République en marche. Ces amendements soulignent l’urgence de favoriser « le désenclavement routier » des villes moyennes et de « fluidifier » l’accès aux autoroutes. Il ne s’agirait donc pour l’heure que d’un adossement de portions de RN contiguës aux autoroutes. Mais on imagine sans peine que ce ne serait qu’une étape, le doigt mis dans engrenage dont on ne sait où il s’arrêterait.

  • Einsatz für die ‚Scheuerwehr’ in München-Riem - Taxi Times
    https://www.taxi-times.com/einsatz-fuer-die-scheuerwehr-in-muenchen-riem

    Auch die Münchner Taxiunternehmer und ihre Angestellten machen die Erfahrung, dass sie von Entscheidern aus Politik und Mobilitätskonzernen fergehalten werden. Entscheidungen treffen Vertreter von Politik und Industrie gerne ungestört von Kleinbürgern oder Arbeitern. In Bayern ist das besonders ausgeprägt, wo der Verkehrsminister einen besonders guten Draht zu den disuptiven Eliten der Milliardenkonzerne hat.

    27. Mai 2019 von Simon Günnewig

    Mit einer Mahnwache am Riemer Messegelände haben knapp 50 Taxifahrer und Taxiunternehmer der Politik einen weiteren Stich versetzt.

    Die vom Taxiverband München beantragte Mahnwache fand im Umfeld der Wahlkampfabschlussveranstaltung der Europäischen Volksparteien (EVP) statt, welche am vergangenen Freitag in den Räumlichkeiten der Messe Riem abgehalten wurde. Unter den teilnehmenden Politikern waren Spitzenpolitiker der CDU/CSU, wie die Kanzlerin Angela Merkel oder CSU-Chef Markus Söder vertreten, aber auch Mitglieder der verbündeten Parteien aus dem europäischen Ausland. Für eine Mahnwache sicherlich ein ideales Umfeld, um auch europaweit auf die Sorgen und Probleme des deutschen Taxigewerbes aufmerksam zu machen.


    Im Vordergrund die Teilnehmer der Mahnwache. Im Hintergrund der Veranstaltungsort.

    Aufgrund der polizeilichen Auflagen wurde die Mahnwache allerdings nicht direkt an den Einfahrten bzw. vor dem Haupteingang zur Messe gestattet, sondern, möglichst weit entfernt, an der Olof-Palme-Straße gegenüber des N2 Hotels. Zwischen Politik und der Taximahnwache wurde so eine möglichst große Distanz in Form des Messesees geschaffen. Ein persönlicher Kontakt, wie bei anderen Mahnwachen wurden so von vornherein unmöglich gemacht. Die teilnehmenden Demonstranten wurden davon aber nicht entmutigt und standen im stillen Protest für die Zukunft des Taxigewerbes ein.


    Viele Unterstützer, ein gemeinsames Ziel!

    In Folge dessen konnte nur vereinzelt ein Politikerkorso auf die Mahnwache aufmerksam gemacht werden. Lediglich ein Politiker gab durch Winken zu erkennen, dass er die Mahnwache wahrgenommen hatte. Gegen 16:00 Uhr wurde die Mahnwache dann von Frank Kuhle, Geschäftsführer und Vorstand der München eG, sowie Thomas Kroker, Leiter der Zentrale und Ansprechpartner für Messen und Veranstaltungen von der München eG., als offiziell für beendet erklärt. Beide waren während der gesamten Mahnwache vor Ort und hatten aber auch noch ein Eisen im Feuer.


    Näher kamen die Teilnehmer der Mahnwache nicht an die Politiker heran. Foto: Taxi Times

    Damit die Politiker auch im Nachgang den Protest spüren konnten, wurden acht Taxis mit einer entsprechenden Beklebung als „Scheuerwehr“ ausgestattet, die in zwei Kolonnen aufgeteilt auf speziellen Routen um den Veranstaltungsort fuhren. Die unterstützenden Fahrer zeigten dabei besonders viel Enthusiasmus und Einsatz und wurden von den Passanten durchaus wahr genommen.


    Frisch beklebt macht sich die erste Zug der ‚Scheuerwehr‘ auf den Weg. Foto: Taxi Times

    Die Mahnwache hat als kleine Stichelei sicher ihr Ziel erreicht, allerdings wäre eine zahlreichere Teilnahme dennoch wünschenswert, denn je mehr Personen für das Gewerbe einstehen, umso deutlicher und auch glaubwürdiger werden die Probleme des Taxigewerbes wahrgenommen.

    Anmerkung der Redaktion: Unweit der Mahnwache fanden, quasi als Gegenpol zu den Problemen des Taxigewerbes, die testfahrten zur Wahl zum Taxi des Jahres statt. Eigentlich wäre da eine Unterstützung sowohl der testenden Kollegen als auch des ausrichtenden Verlags ohne viel Aufwand möglich gewesen. Man hätte nur die zweitägigen Testfahrten für 30 Minuten unterbrechen müssen. Dann hätten die 40 Testfahrer – alles Taxiunternehmerinnen und Unternehmer aus ganz Deutschland – Solidarität zeigen können. Schade!

    #Taxi #München #Verkehrspolitik

  • Cédric Durand et Razmig Keucheyan : « L’Etat doit prendre les commandes de la transition écologique »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/24/cedric-durand-et-razmig-keucheyan-l-etat-doit-prendre-les-commandes-de-la-tr

    L’action de l’Etat en matière de transition écologique doit reposer sur trois piliers

    L’action de l’Etat en matière de transition écologique doit reposer sur trois piliers. Le premier est un programme d’investissements massifs en faveur des énergies et des infrastructures propres et de désinvestissement des énergies fossiles. Les chiffrages existent, ceux de l’association négaWatt par exemple. Les Américains, eux, proposent de décarboner leur économie d’ici dix ans. Ces investissements, combinés à la décroissance matérielle, doivent déboucher sur ce que les économistes de l’environnement appellent le « découplage » : jusqu’ici, la croissance économique s’est toujours accompagnée d’un surcroît d’exploitation de la nature, et notamment de dépenses énergétiques. Cette corrélation doit être défaite. Pour cela, l’Etat doit intervenir dans les choix productifs, car les marchés ou les taxes carbone relèvent d’une logique a posteriori, qui cherche à limiter les « externalités négatives » de l’activité économique en les internalisant. Il faut la remplacer par une logique a priori, qui empêche en amont les pollutions ou les dégradations de la biodiversité de survenir.

    #planification #économie #écologie #transition #énergie #climat #besoin

    • Prendre nous-mêmes les rênes pour ne pas subir l’#éco-fascisme d’une #écologie_punitive :

      Prendre au sérieux les préoccupations écologiques impose également d’écouter ceux qui ont pris soin de leur milieu et qui ont eu raison avant nous. Cessons de prendre au sérieux ceux qui ont échoué ! C’est le rapport à la chose politique – et non au personnel politique – qui est prioritaire.

      Pris en ce sens, celui des modalités du vivre ensemble et du règlement pacifique des conflictualités, le politique n’est pas « en haut », ni « là-bas », mais « ici », voire « en dessous » : là où des formes de vie sont sans cesse déracinées, des voix étouffées, des avenirs condamnés par les pouvoirs surplombants qui ont montré leur inefficacité.

      Le moment est venu de prendre exemple sur ceux qui ont eu raison mais qui sont subalternisés depuis des siècles : peuples autochtones ou inventeurs d’alternatives au développement industriel.

    • L’analyse marxiste de l’Etat a révélé depuis un bail que cette structure ne dépendait pas des nécessités objectives (révélées par une analyse rationnelle des enjeux et des besoins), mais de la nature des rapports sociaux. L’Etat est l’instrument de la classe possédante pour assurer l’ordre et perpétuer sa domination de classe. Quand on sait que cette classe, de plus en plus rapace et parasitaire, ne peut imaginer d’ordre que celui qui assure la seule reproduction du capital, donc de profits, quelles que soient les conséquences, c’est faire un contresens que d’attendre de l’Etat la moindre impulsion déterminante, que d’imaginer des solutions efficaces contre le désastre qui nous submerge de sa part. Rien ne sert d’en changer les locataires (ni même d’y installer des réformistes de gauche radicale) : l’Etat de la bourgeoisie devra être abattu, ou rien. Pour cela, il faudra exproprier cette classe.

      Sans cela, sans révolution sociale mondiale, il n’arrivera rien. Sauf, comme prévu, la catastrophe.

  • Commerces, cafés, incubateur d’entreprises… Comment l’Hôtel-Dieu va être transformé, Grégoire Allix
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/17/commerces-cafes-incubateur-d-entreprises-comment-l-hotel-dieu-va-etre-transf
    le projet du développeur immobilier Novaxia pour rénover l’Hôtel-Dieu NOVAXIA

    L’AP-HP a choisi jeudi le projet du développeur immobilier Novaxia pour rénover l’hôpital parisien, à deux pas de Notre-Dame.

    Sur l’île de la Cité, l’Hôtel-Dieu ne sera bientôt plus uniquement un hôpital. Des terrasses de cafés et de restaurants dans les cours, un jardin central ouvert à la promenade, des commerces… A deux pas de la nef mutilée de Notre-Dame, son austère et imposant voisin se prépare à une spectaculaire métamorphose. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), propriétaire de ce site de 2,2 hectares entre le parvis de la cathédrale et le quai de la Seine, va en confier plus du tiers à des investisseurs privés. Jeudi 16 mai, le jury présidé par le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, a choisi le groupement chargé de réinventer ce patrimoine hospitalier.

    Lauréat de l’appel à projet, le développeur immobilier Novaxia va bénéficier d’un bail à construction lui confiant l’usage de 21 000 mètres carrés bordant le parvis de la cathédrale pour quatre-vingts ans, moyennant un loyer total de 144 millions d’euros. En comptant les travaux, l’investissement atteint 300 millions d’euros. « Nous sommes fous de joie, c’est un lieu mythique, le berceau de Paris », se félicite Joachim Azan, le président de Novaxia.

    Sur le modèle des concours Réinventer Paris, le programme était libre et les candidats invités à former des groupements réunissant promoteur, investisseurs, architectes, exploitants, pour proposer un contenu et une offre financière. Le site avait aiguisé les appétits : Novaxia l’a emporté face à Bouygues, Eiffage, Emerige et Quartus. Créée en 2006, la société a connu une croissance exponentielle (+ 223 % entre 2014 et 2017) en se spécialisant dans la transformation immobilière et la valorisation de sites complexes.

    Trois pôles
    « Nous avons cherché à créer un lieu d’échange, à faire se rencontrer différents univers et pas simplement à juxtaposer plusieurs pôles », décrit M. Azan. Autour de trois grandes cours et du jardin de l’Hôtel-Dieu bordé de galeries aux arcades florentines, Novaxia prévoit d’installer d’ici à 2025 trois pôles d’activités, au gré d’un lifting du bâtiment signé par l’architecte Anne Démians avec le concours de l’architecte en chef des monuments historiques Pierre-Antoine Gatier. L’Hôtel-Dieu n’est pas classé, mais la proximité de Notre-Dame le place sous le contrôle des architectes des bâtiments de France (ABF). En janvier, un premier jury avait renvoyé les candidats à leur planche à dessin pour avoir pris trop de liberté avec le monument.

    Premier pôle : le gestionnaire d’actifs Amundi implantera, dans les rez-de-chaussée, des commerces, des cafés, un restaurant gastronomique et un « food court solidaire », en espérant bien capter une partie des 13 millions de visiteurs annuels de Notre-Dame. Au moins une des cours intérieures sera couverte par une verrière pour accroître la surface utile de ces espaces commerciaux. « On ne veut pas de grandes enseignes mondialisées, la priorité ira au made in France, à l’artisanat, aux circuits courts », assure M. Azan. La Ville de Paris et l’AP-HP garderont un droit de regard sur le choix des enseignes.
    Le deuxième pôle, autour de la santé, associera sur 10 000 mètres carrés un incubateur de laboratoires de biotechnologies et d’entreprises du secteur médical, un espace de coworking sur l’intelligence artificielle, un auditorium et se veut un lieu de rencontre entre hôpital et secteur privé, médecins, chercheurs, entrepreneurs, financiers… Porté par l’incubateur américain Biolabs, qui y installera son siège européen, ce « cluster » veut créer un « écosystème » unique en France entre recherche publique et privée. « Il faut atteindre une taille critique pour attirer des investisseurs du monde entier », explique le président de Novaxia.

    Troisième axe enfin : un pôle habitat et services, avec une crèche, une résidence étudiante et une « maison du handicap », sera développé par Toit et joie, un bailleur social du groupe La Poste.

    « C’est un projet qui respecte le patrimoine, crée une synergie avec l’hôpital, ouvre le site sur la ville et va diversifier le public de ce quartier très touristique et redynamiser l’île de la Cité », apprécie l’adjoint de la maire de Paris chargé de l’urbanisme, Jean-Louis Missika, qui faisait partie du jury. Avant que ce programme voit le jour, la municipalité doit lancer une enquête publique d’ici à la fin de 2019, pour modifier son plan local d’urbanisme et le faire approuver en Conseil de Paris. Un vote qui n’aura sans doute lieu que sous la prochaine mandature.

    « Hôpital du XXIe siècle »
    Dans l’intervalle, l’AP-HP va pouvoir démarrer le chantier de restructuration de la partie du site appelée à rester un hôpital. Un projet de refonte hospitalière tourné vers les publics précaires et le traitement des maladies chroniques, avec un service d’accueil des urgences, un plateau de consultation pluridisciplinaire, un pôle de psychiatrie et un autre de santé publique.
    « Ce sera notre premier hôpital du XXIe siècle : ouvert sur la ville, faisant se rencontrer soins et entrepreneuriat , mélangeant les activités. Je suis très heureux d’avoir résisté à tous ceux qui voulaient purement et simplement vendre l’Hôtel-Dieu comme à ceux qui voulaient le refaire à l’identique, alors qu’il ne correspond plus à l’offre de soins nécessaire à Paris », revendique Martin Hirsch. Le dossier est sensible : en 2013, le projet de transformation de l’Hôtel-Dieu en siège de l’AP-HP avait coûté son poste à la prédécesseure de M. Hirsch, Mireille Faugère.

    L’AP-HP va investir 100 millions d’euros pour financer cette transformation et rénover le bâtiment. Les cours, envahies au fil des décennies de constructions hétéroclites, vont être « nettoyées » pour laisser place à des bâtiments discrets et fonctionnels, équipés pour accueillir les activités médicales. Les ailes historiques, elles, recevront les fonctions support, les activités de recherche, la pharmacie centrale…

    Difficile de lancer ce chantier en fanfare alors qu’à quelques mètres Notre-Dame expose ses blessures. L’AP-HP et Novaxia ont proposé de mettre des espaces à la disposition de l’archevêché pour accueillir des pèlerins ou pour des événements culturels, le temps que leur projet se concrétise. Exit en revanche l’idée d’un centre d’accueil permanent des visiteurs de la cathédrale, avec librairie et centre de conférence, défendue notamment par le président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval. Oubliée aussi la proposition portée par Jean Deleuze, rédacteur en chef de La Revue du praticien et médecin à l’hôpital Cochin, de recréer dans l’Hôtel-Dieu un grand musée d’histoire de la santé, que l’AP-HP a fermé en 2012 pour vendre l’hôtel particulier qui l’abritait. Place à l’avenir, les collections resteront dans leurs cartons.

    #Ville_de_Paris

  • Aéroport de Toulouse : le chinois Casil en négociations exclusives avec Eiffage
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/aeroport-de-toulouse-le-chinois-casil-en-negociations-exclusives-avec-eiff


    Crédits : Reuters

    Selon nos informations, le Chinois Casil, actionnaire à 49,99% de l’aéroport de Toulouse, est entré en négociations exclusives avec Eiffage pour la cession de sa participation sous condition suspensive du Conseil d’Etat.

    Ca bouge à Toulouse. Selon nos informations, le Chinois Casil, actionnaire à 49,99% de l’aéroport de Toulouse, est entré en négociations exclusives avec Eiffage pour la cession de ses parts sous la condition suspensive du conseil d’Etat qui doit se prononcer sur la décision de la cour administrative d’appel qui avait annulé mi-avril les décisions portant sur la sélection des candidats pour l’achat des parts de l’Etat en 2014. L’Etat avait en effet contesté ce verdict.

    Si le Conseil d’Etat suit la décision de la cour d’appel, la privatisation sera remise en cause. En revanche, s’il l’annule, Casil pourra donc vendre ses parts à Eiffage, qui cherche à percer dans le secteur aéroportuaire. Le prix convenu entre les deux parties nous était inconnu à l’heure où nous mettions sous presse.

    Eiffage a donc été préféré à Ardian (en partenariat avec des banques locales) qui était lui aussi en finale comme La Tribune l’avait indiqué fin avril. En fin de journée, Casil a confirmé l’information.

  • Allocution de Macron : tout ça pour ça ? par les Pinçon-Charlot - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/04/26/allocution-de-macron-tout-ca-pour-ca-par-les-pincon-charlot_1723542

    Le couple de sociologues réagit aux annonces faites par le chef de l’Etat jeudi soir. Spoiler : ils n’ont pas apprécié.

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    Le président des ultra-riches - Éditions Zones

    https://www.editions-zones.fr/livres/le-president-des-ultra-riches

    Quand la peste se fout de la gueule du cholera

    « Macron, c’est moi en mieux », confiait Nicolas Sarkozy en juin 2017. En pire, rectifient Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.

    • En effet, Emmanuel Macron a constitué un « comité d’évaluation des réformes sur la fiscalité du capital » qui doit rendre un rapport à l’automne 2019 dans le cadre du projet de loi de finances 2020. Ce comité est installé à France stratégie depuis le 20 décembre 2018, et son commissaire général, Gilles Jacquin de Margerie, est un des généreux donateurs de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, ayant été nommé à ce poste par décret le 12 janvier 2018. Ce comité, qualifié de « comité de suivi indépendant », comprend quatorze membres et est piloté par France stratégie, mais aussi par le Conseil d’analyse économique, deux organes d’expertise économique rattachés à Matignon – c’est dire qu’il mérite son statut d’« indépendant » ! On peut donc faire l’hypothèse d’une évaluation extrêmement positive de la suppression de l’ISF sur l’investissement économique et productif.

    • Je pense qu’il faut arrêter de se dire qu’on a les élus qu’on mérite, on n’est pas aussi pleins de merde que ça.

      Et ce n’est évidemment pas ce que je voulais dire dans mon commentaire. Je n’ai l’intention de donner de leçon à personne en matière de bienséance électorale.
      Parlons plutôt de la captivité intrinsèque du jeu électoral. La constitution de 1958, inspiré du régime présidentialiste à l’américaine fut taillée sur mesure pour le général De Gaulle , homme « providentiel » s’il en fut. Elle portait en elle toutes les possibilités de dérives autoritaires et maffieuses qui adviennent aujourd’hui . La constitution de la Vème république est le dévoiement parfait de ce que nous serions en droit d’attendre d’une république et de son caractère un tant soit peu démocratique. Or celui qui dénonçait un « coup d’état permanent » s’est fort bien adapté 20 ans plus tard à cet état de fait en intégrant les règles de ce jeu de dupes. Qui plus est, les réformes du jeu électoral (raccourcissement du mandat à 5 ans et synchronisation des scrutins présidentiel et législatif) ont permis aux élites dirigeantes de réduire à quasi néant toute velléité d’expression des contre-pouvoirs.
      La répression policière en cours n’est que la traduction en gestes du caractère profond de ce régime. La situation paroxysmique que ce pays a atteint avec le mandat Macron n’en est qu’une étape. Macron se prend pour un président directeur général d’une entreprise qu’il voudrait faire passer pour « disruptive ». Or de « disruption », point. Ce que nous connaissons n’est que l’aboutissement logique d’un enchaînement de causes et d’effets.

      Sur ce, joyeuse fête du travail ... Camarades ;-)

  • Comment François Hollande a « servi sur un plateau » 15 milliards d’euros aux autoroutiers (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15937-comment-francois-hollande-a-servi-sur-un-plateau-15-milliards-d-eur

    Signé en 2015 entre François Hollande et son gouvernement, d’un côté, et les sociétés d’autoroutes, de l’autre, le plan de relance autoroutier va permettre à ces dernières de gagner cinq fois plus que leur mise, lit-on dans un référé de la Cour des comptes publié le 18 avril. Il pourrait donc s’agir d’un montant de 15 milliards d’euros.

    Les concessionnaires d’autoroutes peuvent recevoir cinq fois plus que leur mise grâce au plan de relance autoroutier (PRA) signé en 2015 entre eux et François Hollande, indique un référé de la Cour des comptes.

    Le plan consent notamment un allongement d’un à plus de trois ans de la durée des concessions. En retour, les sociétés comme Vinci, Eiffage et Abertis doivent investir 3,2 milliards d’euros pour élargir certains tronçons d’autoroutes, rénover des (...)

  • Hunderte konspirative Wohnungen in Ost und West: Der Atlas der Stasi-Nester | Berliner-Kurier.de
    https://www.berliner-kurier.de/berlin/kiez---stadt/konspirative-wohnungen-der-atlas-der-stasi-nester-32286446

    Es ist immer wieder interessant und bewegend festzustellen, wie sehr West- und Ostberlin von Untergrundaktivitäten aller Art durchdrungen waren. Nachbarn als Spione oder Denunzianten, Besatzungsarmeen und ihre Geheimdienste als wichtige Arbeitgeber, Landkartenfälscher, Propaganda- und Fake-News Produzenten, die Mauerstadt war ihr Schlaraffenland. In Berlin bespitzelte jeder jeden und alle anderen auch noch. Es war ein blühendes Geschäft. Berlin galt aus gutem Grund als Welthauptstadt der Spionage im kalten Krieg. Otto Normalverbraucher diente hier gleichzeitig als Vorwand, Opfer und Kulisse für die Untergrundaktivitäten der großen Politik.

    Nun wird also die DDR-Stasi, richtiger das Ministerium für Staatssicherheit oder MfS, mal wieder vorgeführt. Das MfS ist dafür prädestiniert, denn detaillierte öffentlich zugängliche Unterlagen über die Aktivitäten der West-Geheimdienste in Berlin gibt es auch 29 Jahre nach der Wiederherstellung der staatlichen Souveränität Deutschlands nicht. Kein Wunder, sind doch immer noch die selben West-Akteure und ihre von diesen Helden des kalten Kriegs ausgebildeten Nachfolger im Einsatz gegen alle echten und vermeintlichen Bedrohungen der zivilisierten Welt. Nur ihre Vorväter, die Nazi-Spione aus dem Prinz-Heinrich-Palais, sind inzwischen nicht mehr von dieser Welt.

    Die vorliegende Liste der Stasiobjekte ist eine Produktion dieser kalten Krieger und enthält mindestens eine Merkwürdigkeit, die nicht nur vom Untergang der Herren der Normannstraße sondern vor allem vom Siegesrausch ihrer westlichen Gegner zeugt.

    Aufgefallen ist uns die Adresse An Der Krummen Lanke 16 , die es nicht in Köpenick und auch nirgenwo sonst auf der Welt gibt und nie gab. Was ist passiert?

    Wie sie zustande kommt, ist zunächst rätselhaft. Richtig heißt sie An der Krummen Lake 16 . Die Krumme Lanke ist ein Waldsee im ehemaligen amerikanischen Sektor von Westberlin, die Krumme Lake hingegen ein Rinnsal in Müggelheim in der ehemaligen Hauptstadt der DDR. Es wurden zwei Gewässer verwechselt.

    Da ist wohl dem Bearbeiter der Straßenlisten ein Fehler unterlaufen. Es scheint nach 1989 passiert zu sein, nachdem der spätere Bundespräsident Gauck die wichtigsten MfS-Unterlagen an US-Geheimdienste übergeben hatte. Darauf deutet der Umstand hin, dass der Listen-Bearbeiter weder sprach- noch ortskundig war. Außerdem hat er so schlampig gearbeitet, dass er eher nicht in einer preußisch geprägten deutschen Behörde tätig war.

    Zunächst legen das große D in „Der“ und das n in „Lanke“ nahe, dass der Fehler vom Mitarbeiter eines US Geheimdienstes beim Abtippen eingefügt wurde. Dem Mann war mit Sicherheit die _Krumme La n ke_ bekannt, denn sein Arbeitsplatz im Berlin Document Center lag ganz in der Nähe des Westberliner Gewässers. Vielleicht ging er dort sogar am Wochendende mit seiner Familie schwimmen. Außerdem folgte er den englischen Regeln zur Groß- und Kleinschreibung und schrieb Der anstelle von der .
    https://en.wikipedia.org/wiki/Capitalization_in_English
    https://english.stackexchange.com/questions/14/which-words-in-a-title-should-be-capitalized

    Eine mögliche Quelle des Fehlers wäre auch eine in den USA programmierte OCR-Software, die bei der Umwandlung der eingescanten MfS-Unterlagen mit unvollständigen Wortlisten und unvollkommnenen Algorithmen jonglierte. Das würde jedoch nichts daran ändern, dass dieser Fehler ein Indiz für die Bearbeitung der Listen durch US-Geheimdienste darstellt.

    Weitere Änderungen wurden später von der Stasi-Gedenkstätte oder Stasi-Unterlagenbehörde gemacht, indem aus den Westberliner Adressen die Hausnummern gestrichen wurden.

    Auf jeden Fall hat sich in der Hohenschönhausener Gedenkstätte niemand die Mühe gemacht, die Listen auf Plausibilität zu überprüfen und offensichtliche Ungenauigkeiten zu korrigieren.

    Für den Berliner Kurier zählte anschließend das Sensationelle und Gruselige, so dass nichts gegen die kritiklose Übernahme der schlampig überarbeiteten Listen sprach.

    Und so konnten - vermutlich durch einen Webredakteur des Berliner Verlags - zum Abschluß die Charlottenburger Adressen in den Bezirk Tiergarten verlegt werden. Hauptsache die drop-down Listen für die Webausgabe der Zeitung sahen gut aus.

    Das alles ist kurios und wäre nicht weiter weltbewegend, wenn nicht sichtbar würde, wie jede Beschäftigung mit Dokumenten und Belegen diese verändert. Heute manipulieren nicht nur Menschen sondern zunehmend drücken Algorithmen den verarbeiteten Dokumenten ihren Stempel auf. Sie können ganze Fakten- und Zahlengebäude zum Einsturz bringen, wie wir beim Xerox-Kopierer-Skandal erlebt haben.

    07. Februar 2018 - Xerox-Software verändert eingescannte Zahlen
    https://www.heise.de/tp/features/Xerox-Software-veraendert-eingescannte-Zahlen-3961586.html

    Für die Fake-News-Produktion brauchen wir keine Stasi. Software und Pressestellen genügen.

    Berlin - Sie horchte und guckte 40 Jahre in der Hauptstadt. Wie ein gigantisches Spinnennetz breitete sich die Stasi über Berlin aus. An Hunderten von Orten postierte sie geheime Spitzelnester – nicht nur im Ost-, auch im Westteil der Stadt. Direkt in der Nachbarschaft. Es waren vor allem konspirative Wohnungen, die für IM-Treffen oder zur Observierung genutzt wurden. Das ganze Ausmaß zeigt jetzt erstmals die Stasi-Opfer-Gedenkstätte in Hohenschönhausen in einer Ausstellung.

    Die Schau „Stasi in Berlin – Überwachung und Repression in Ost und West“, die heute eröffnet (Eintritt frei): Mittelpunkt ist ein 170 Quadratmeter großes Luftbild von Berlin. Es dokumentiert, wo die Stasi im Ost- und Westteil der Stadt ihre geheimen Stützpunkte hatte.

    Über 4000 Leuchtdioden zeigen sie auf der Karte an, auf der die Besucher gehen können und über ein Tablet mittels Videos, Fotos und Zeitzeugen-Berichten erfahren, was an diesen Stasi-Orten geschah. Nur 300 dieser Orte waren Dienststellen in Betrieben oder Fuhrparks.

    Über 3300 Stasi-Stützpunkte allein in Ost-Berlin

    Der Großteil sind konspirative Wohnungen. „Drei Jahre lang brauchten wir, um mit Hilfe der Stasiunterlagenbehörde die erste komplette Übersicht darüber zu erstellen“, sagt Kurator Andreas Engwert. Davon gab es über 3300 in Ost-Berlin. „Vor allem in den 80er-Jahren nahmen sie zu, konzentrierten sich besonders in Prenzlauer Berg, Lichtenberg, Friedrichshain und Mitte, wo viele DDR-Bürgerrechtler aktiv waren oder es eine MfS-Dienststelle in der Nähe gab“, sagt Engwert. Viele Wohnungen häufen sich an recht prominenten Adressen: etwa an der Leipziger Straße, Fischerinsel, Am Tierpark, an der Schönhauser Allee.

    Die Karte zeigt die Stasi-Nester in Berlin. Die roten gab es seit 1945, wurden von den Sowjets übernommen, die gelben entstanden in den 50er Jahren, die grünen in den 80er-Jahren.

    Eine solche Wohnung befand sich auch in der Oderberger Straße 31 (Prenzlauer Berg, Tarnname „Turm“). In den Zimmern baute die Stasi Monitore auf, filmte mit Kameras nicht nur das Geschehen auf der nahen Westberliner Seite der Bernauer Straße. In der Oderberger Straße wohnte auch die DDR-Regisseurin und Bürgerrechtlerin Freya Klier, die von der Stasi observiert wurde. Das Ziel des MfS war es, mit seiner konspirativen Arbeit vor allem in den 80er-Jahren Oppositionsgruppen zu zersetzen, deren Mitglieder einzuschüchtern.

    Punk-Szene in der Mainzer Straße ausgespäht

    Mehrere geheime Stützpunkte gab es in der Mainzer Straße (Friedrichshain). Das Hauptaugenmerk richtete sich Ende der 80er Jahre auf die sich dort entwickelnde Punk-Szene.

    Größtenteils wurden die Wohnungen jedoch für Treffen mit IMs genutzt. Die Privaträume stellten entweder MfS-Mitarbeiter zur Verfügung oder wurden bei vertrauensvollen SED-Mitgliedern gegen einen Unkostenbeitrag von 30 DDR-Mark/Monat „angemietet“.

    Selbst ungewöhnliche Orte wurden gewählt. „Im Pergamonmuseum gab es sogar ein Zimmer, wo sich Stasi-Offiziere, vermutlich wegen der Nähe zum Grenzübergang Friedrichstraße, mit ihren West-Agenten trafen“, sagt Kurator Engwert.

    Listen mit West-Wohnungen vernichtet

    Auch in West-Berlin gab es konspirative Stasi-Wohnungen. „Die Adressen kennen wir nicht“, sagt Engwert. „Die Listen wurden kurz vor dem Ende des Stasi vernichtet.“ Erhalten geblieben ist aber eine Liste mit über 300 Stasi-Wohnungen im ehemaligen West-Berlin, in dem Stasi-Agenten oder West-Berliner, die als IM tätig waren, wohnten oder noch wohnen. Viele befanden sich in Charlottenburg, Neukölln, Kreuzberg.

    (Mitarbeit: Josephine Bährend)

    Stasi-Wohnungen Ost

    Prenzlauer Berg

    Alte Schönhauser Str. 6
    Angermünder str. 11
    Brunnenstr. 27
    Christinenstr. 6
    Egon-Schultz-Str. 25
    Fehrbelliner Str. 24, 56, 97
    Gaudystr. 11
    Granseer Str. 8
    Invalidenstr. 159
    Lottumstr. 26
    Max-Beer-Str. 33
    Mulakstr. 31, 32
    Schönhauser Allee 5
    Schwedter Str. 24
    Swinemünder Str. 125
    Veteranenstr. 24
    Wilhelm-Pieck-Str. 24, 26, 76, 87, 138, 153
    Weinbergweg 6
    Conrad-Blenkle-Str. 65
    Chodowieckistr. 20, 29, 40
    Christburger Str. 12, 17, 20, 22, 47
    Cotheniusstr. 7, 8
    D.-Bonhöffer-Str. 5
    Dieslerwegstr. 9e
    Dimitroffstr. 102, 104, 125, 134, 139, 140, 142, 144, 146, 166, 167, 199, 241
    Einsteinstr. 16A
    Gleimstraße 16
    Greifswalder Str. 9, 87, 153, 159
    Hans-Beimler-Str. 87
    Hanns-Eisler-Str. 16, 62
    Heinrich-Roller-Str. 26
    Hufelandstr. 1, 12, 21
    Husemannstr. 10
    Immanuel-Kirch-Str. 10, 2, 34
    John-Schehr-Str. 1, 63
    Jablonskistr. 37
    Käthe-Niederkirchner-Str. 2, 26, 36
    Kollwitzstr. 47
    Leninallee 127, 85
    Marienburger Str. 2, 6
    Michelangelostr. 97, 125
    Mühlhauser Str. 3
    Naugarder Str. 7, 17, 35
    Ostseestr. 85 – 105
    Pasteurstr. 17, 42
    Prenzlauer Allee 31, 63-77, 125, 178, 193, 198, 209A
    Rykestr. 2, 11, 32, 50
    Schneeglöckchenstr. 15, 26
    Storkower Str. 101, 114, 134, 158
    Winsstr. 7

    Pankow

    Allenberger Weg 19
    Am Iderfenngraben 50, 79
    Am Schlosspark 30
    Am Sandhaus 24-38
    Am Steinberg 47
    An der S-Bahn
    Berliner Str. 73, 83, 111
    Binzstr. 11
    Blankenburger Chaussee 73A
    Borkenstr. 10, 81
    Bruno-Apitz-Str. 7
    Dettelbacher Weg 19
    Ditfurter Straße 4
    Dolomitenstr. 87
    Elsa-Brändström-Str. 6
    Florastr. 61, 67B, 83, 95
    Freischützstraße 2
    Goethestraße 40
    Grabbeallee 73
    Grunowstr. 2
    Güllweg 10C
    Heinrich-Mann-Platz 16, 18
    Heinrich-Mann-Straße 6, 10
    Hadlichstr. 31
    Hobrechtsfelder Chaussee 96
    Johannes-R.-Becher-Str. 8, 24-26
    Karower Str. 11
    Koppenstr. 56
    Kuckhoffstr. 35
    Kurze Str. 5, 6
    Max-Lingner-Str. 12a, 12b
    Majakowskiring 16, 17, 19, 21, 32, 36, 51, 58
    Neue Schönholzer Straße 4, 5
    Pfeilstr. 19, 27, 28
    Pichelswerdaer Str. 5
    Platanenstr. 66
    Prenzlauer Promenade 82, 149, 152, 175
    Rolandstr. 104
    Romaln-Rolland-Str. 19, 35Stubnitzer Str. 22
    Rudelsburgstraße 18
    Rybniker Straße 20
    Stille Straße 106, 52B
    Taulsteinweg 1, 2
    Thulestr. 49
    Tiniusstr. 60
    Tiroler Str. 68
    Trelleborger Str. 30
    Tschaikowskistraße 25, 27, 29
    Vinetastr. 65
    Waldstraße 5, 6
    W.´-Friedrich-Str. 63
    Wisbyer Str. 68
    Wolfgang-Heinz-Str. 51

    Mitte

    Ackerstr. 11, 17, 20, 150, 157
    Adalbertstr. 49, 50
    Albrechtstr. 15, 16
    Alexanderplatz 2
    Alexanderplatz Bahnhof
    Am Nussbaum 6
    Bhf. Friedrichstraße
    Behrenstr. 21, 22
    Bergstr. 1
    Bodestr. 1, 3
    Borsigstr. 23
    Brunnenstr. 44, 177
    Chausseestr. 1, 105, 123, 130, 131
    Clara-Zetkin-Str. 74-80, 85, 97, 103
    Dirksenstr. S-Bahnhof Alex
    Dirksenstr. 78
    Eichendorffstr. 3
    Egon-Schultz-Str. 51, 59
    Friedrichstr. 61, 120, 122, 123, 124, 194-199
    Georgenstr. 14-18, 23
    Habersaathstr. 1, 4, 44
    Hannoversche Str. 2, 6, 28, 29
    Hans-Beimler-Str. 27-37
    Holzmarktstr. 69
    Invalidenstr. 24-26, 110, 152, 155
    Krausenstr. 38, 39, 67
    Leipziger Str. 5-7, 40, 54, 56, 58, 61, 62, 63, 65, 66
    Linienstr. 121
    Littenstr. 14, 15
    Marienstr. 12, 14, 18, 21, 26, 11
    Memhardstr. 2, 3, 6, 8
    Mittelstr. 29, 44, 50
    Modersohnstr. 58
    Mohrenstr. 36, 37
    Mollstr. 4
    Münzstr. 15
    Neue Schönhauser Str. 14, 15
    Neustädtische Kirchstr. 3, 15
    Oranienburger Str. 17
    Otto-Grotewohl-Str. 13 (heutige Wilhelmstr.)
    Otto-Nuschke-Str. 4, 6 (heutige Jägerstr.)
    Panoramastr. 1
    Parochialstr. 1
    Poststr. 2,
    Probststr. 11
    Rathausstr. 7, 13
    Reinhardtstr. 8, 36
    Reinhold-Huhn-Str. 14
    Rheinsberger Str. 16, 50
    Rochstr. 9
    Rungestr. 22-24
    Seydelstr. 32, 33
    Schadowstr. 1B, 4, 10
    Scharrenstr. 2, 3, 10, 11
    Schillingstr. 30
    Schlegelstr. 5
    Schmidstr. 9
    Schumannstr. 10, 21
    Schwartzkopffstr. 9
    Spandauer Str. 4
    Sperlinggasse 1
    Spreeufer 6
    Tieckstr. 4, 10, 11
    Tucholskystr. 6, 41
    Voltairestr. 2
    Unter den Linden 8, 14, 24, 37, 39, 41
    Wallstr. 9
    Wassergasse 1
    Wilhelm-Pieck-Str. 158, 185, 195, 197

    Lichtenberg

    Am Tierpark 3, 62, 64, 66
    Alfred-Jung-Str. 16
    Archenholdstraße 38, 42
    Atzpodienstr. 32
    Baikalstr. 18, 21
    Beilsteiner Str.
    Bürgerheimstr. 9
    Coppistr. 20, 24
    Dolgenseestr. 21, 27, 40, 43
    Dottistr. 12, 16
    Einbecker Str. 90, 101, 102, 111
    Eberhardtstr. 5
    Egmontstr. 8A
    Elfriede-Tygoeer-Str. 6
    Elli-Voigt-Str. 6, 7
    Enkelortweg 2
    Erich-Kurz-Str. 7
    Erich-Mett-Str. 2, 12
    Fanninger Str. (Verwaltungsgebäude)
    Fanninger Str. 17, 19, 25, 68
    Frankfurter Allee 130, 147, 149, 150, 178, 192, 216, 245, 246
    Friedenhorster Str.
    Glaschkestr. 2
    Hans-Loch-Str. 4-36, 122, 259, 299, 309, 335, 345, 351, 355, 359, 371, 373
    Hauptstraße 8, 9-13
    Harnackstr. 16, 26, 28
    Harnackstr. (Baracke 1)
    Hausburgstr. 16, 24
    Hendrichplatz (Wohnkomplex)
    Herzbergstr. 127
    Hirschbergerstr. 4
    Ho-Chi-Minh-Str. 1, 2
    Irenenstr. 5a , 22
    Jacques-Duclos-Straße 3, 25, 26, 61, 75
    Köpenicker Chaussee 1-4
    Köpitzer Str. 8
    Löwenberger Str. 2, 4
    Lückstraße 32
    Magdalenenstraße 4-12
    Margaretenstr. 2, 4, 26
    Marktstr. 9
    Massower Str. 13
    Mellenseestr. 40
    Münsterlandstraße 58
    Paul-Gesche-Str. 7, 10
    Plonz-/Schottstraße (Wohnkomplex)
    Rhinstr. 1, 4, 5, 9, 11, 75, 91, 105, 149, 159
    Rosenfelder Ring 65-123
    Rummelsburger Str. 37
    Rüdigerstraße 54-57
    Schulze-Boysen-Str. 17, 27
    Schwartmeerstr. 25
    Siegfriedstr. 183, 186, 188. 198a
    Straße der Befreiung 25, 37, 67, 68, 72, 73, 75, 78, 85
    Volkradstr. 8, 24, 26
    W.-Florin-Str. 11
    Weitlingstr. 50
    Werner-Lamberz-Str. 86
    Winninger Weg 6

    Köpenick

    An Der Krummen Lanke 16
    Ahornallee 12
    Becherbacher Straße 40
    Breestpromenade 42
    Bruno-Wille-Straße 88, 98
    Dahmestraße 6, 15
    Dreiser Str. 1-3
    Edisonstr. 61
    Fritz-Kirsch-Zeile 8
    Godbersenstraße 27
    Grünauer Str. 132-134
    Güldenauer Weg 46
    Hämmerlingstr. (Eigenheime)
    Hasenwinkel 34
    Heimgartenstraße 18
    Imkerweg 1
    Karolinenhofweg 10
    Landjägerstr. 11
    Lassallestraße 27, 40, 42
    Libboldallee 16
    Lienhardweg 52
    Lübbenauer Weg 43
    Minkwitzweg 7
    Müggelheimer Damm 12
    Myliusgarten 24-30
    Niebergallstraße 1, 2, 5, 9, 11
    Nixenstr. 3-4
    Ottomar-Geschke-Str. 2, 22
    Piepertswinkel 10-14
    Puchanstr. 34
    Rohrwallallee 67
    Semliner Straße 46
    Striesower Weg 7-9
    Tabbertstr. 10
    Verl. Hämmerlingsstraße 1-3D
    Waldstraße 19, 20, 21, 22
    Weichselmünderweg 11
    Wendenschloss Straße 422
    Wilhelminenhofstr. 54
    Wollerdorfer Weg 28A

    Treptow

    Adlergestell 143
    Baumschulenstr. 9, 10
    Beermannstr. 20
    Britzer Str. 9
    Brückenstr. 19
    Eichenstr. 4, 41
    Elsenstr. 41, 87, 97
    Florian-Geyer-Str. 108
    Friedensstr. 1, 3
    Glienicker Str. 125-127
    Heidelberger Str. 65, 66
    Heidekampweg 97
    Hoffmannstr. 15-26
    Königsheideweg 252-260
    Krullstr. 18
    Schnellerstr. 141
    Sterndamm 127, 30, 36, 72, 74
    Reihersteg 21
    Waldstraße 24
    Waltersdorfer Straße 61

    Stasi-Wohnungen West

    Kreuzberg

    Blücherstraße
    Hallesches Ufer
    Friedrichstraße
    Görlitzerstraße
    Hasenheide
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    Swinemünder Straße
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    Charlottenburg

    Bismarckstraße
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    Kurfürstendamm
    Mommsenstraße
    Theodor-Heuss-Platz
    Wilmersdorfer Straße

    Wilmersdorf

    Auguste-Viktoria-Straße
    Brandenburgische Straße
    Blissestraße
    Bundesallee
    Hohenzollerndamm
    Fasanenstraße
    Uhlandstraße

    Spandau

    Am Pichelssee
    Brunsbüttler Damm
    Falkenseer Chaussee
    Saatwinklerdamm

    https://www.stiftung-hsh.de/veranstaltungen/vorschau/stasi-in-berlin

    #DDR #Berlin #Geschichte #Straßennamen #Stasi #Spionage #Mauer #Geheimdienste #Kartografie

  • Eiffage et Équalia choisis pour rénover et gérer des Bains municipaux étendus en spa
    https://www.rue89strasbourg.com/eiffage-et-equalia-choisis-pour-renover-et-gerer-des-bains-municipa

    La Ville de Strasbourg a dévoilé les lauréats pour la rénovation des Bains municipaux, un ensemble balnéaire construit au début du XXe siècle et monument historique de la Neustadt. Eiffage prévoit une restauration préservant l’aspect de la piscine Art Nouveau, y compris avec ses cabines, tout en ajoutant un bassin de plein-air et en ouvrant l’arrière du bâtiment sur l’extérieur. (lire l’article complet : Eiffage et Équalia choisis pour rénover et gérer des Bains municipaux étendus en spa)

  • Die Pornografisierung als globale Waffe | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Die-Pornografisierung-als-globale-Waffe-4239828.html
    Pendant la lecture de cet article on a la l’impression qu’un nouvel American Holocaust nous submerge sous des hectolitres de sang et de sperme. L’union des courants chrétiens orthodoxes et hérétiques à l’origine des massacres des authochtones d’Amérique avec le capitalisme dans son stade final donne naissance à une forme d’impérialisme culturel bigot qui broie et avale nos corps et sentiments, nourriture du Léviathan incarné dans la catastrophe humaine.

    Das sich vor allen Augen ereignende globale 24/7-Gemetzel der X-Rated-Industrie liegt außerhalb des moralischen Radars

    Gruppenvergewaltigungen, serielle Lustmorde, Missbrauchsskandale in Kirchen, olympischen Sportverbänden und UNO-Camps, Genderirrsinn und eine global-moralische Implosion werden illustriert von den zuckenden Hardcore-Bilderfluten der US-Pornoindustrie. Ziel dieser ist von Milliardenprofiten abgesehen auch die systematische Zerstörung von Menschen und ihren Beziehungen.

    Im schmerzverzerrten Gesicht der jungen Frau der Versuch eines Lächelns. Die eingeschnürten Siliconbrüste ihres tätowierten Körpers sind violett verfärbt. Jemand tritt gegen das rotierende mit Latex überzogene Rundbett. Nun sieht man drei stattliche Penisse in ihrem Anus. Dazu Grunzen, Stöhnen und ein rabiater Metallica-Sound. Grob wird nun der von Schminkspuren versudelte Kopf in ein randvolles Urinal getaucht. Während sie sich erbricht, spritzt das gesichtslose Darsteller-Trio eine Menge Ejakulat über den ermatteten Frauenleib. Während das Display den nächsten Clip ankündigt - noch härter, noch gnadenloser - leckt sich Busty Foxx die aufgespritzten Lippen und schaut geheimnislos wie ein hypnotisiertes Schlachtvieh ihrem weltweiten Kundenstamm in die Augen.

    Max Hardcore, ein hochdekorierter US-Pornostar liefert den sozio-ästhetischen Unterbau: „Ich denke mal, Frauen verstehen ihr Leben heute viel besser und sind sich auch ihres wahren Zwecks bewusster denn je. Dieser Zweck ist es, das Auffangbecken der Liebe zu sein und damit meine ich konkret Fickpuppen.“

    Mehr oder weniger so ähnlich sehen die Zig-Millionen Videos aus, die heute unter dem Schlagwort Pornografie im Netz kursieren und jederzeit von jedermann kostenlos und in Sekundenschnelle abgerufen werden können. Das geschmacklose Material macht etwa 25% aller Suchanfragen, 35% der Downloads und 10% aller Mail-Attachments aus und gehört für mehr als 20 Millionen Bundesbürger zum täglichen Stimulations-Entertainment - was der Quote eines Championsleage-Finales nahekommt.

    Hardcore-Pornografie ist komplett unberührt von Debatten oder Sanktionen

    Während sich die Grenzen des sexuell Darstellten in kühnste Höhen erweitern, hat sich das Einstiegsalter für jene schwer verdaulichen Bilderfluten bei mittlerweile neun Jahren eingependelt. Ob man das nun irgendwie noch halbwegs okay findet oder alarmierend - Hardcore-Pornografie ist mitten in unserer schrecklich freien Gesellschaft angekommen. Sie ereignet sich dort so offenkundig wie gleichzeitig unsichtbar und führt - obwohl sie nahezu alle ethisch-moralischen Säulen unseres empfindlichen Werteregimes verletzt und verhöhnt - eine wirtschaftlich höchst erfolgreiche Existenz und dies komplett unberührt von Debatten oder Sanktionen. Jene Art von Pornografie als gegeben zu tolerieren kommt vielmehr dem Tragen einer Art Ehrennadel gleich - im Dienst des souveränen Surfens inmitten des cool-urbanen Gendermorasts.

    Nun kann man ja beim besten Willen nicht behaupten, dass genau dieses souveräne „Darüberstehen“ ein herausragendes Charakteristikum unseres derzeit herrschenden Juste Milieus wäre. Mit vor Empörung aufgeblasenen Backen stürzen sich unsere pikierten Laienrichter normalerweise auf jedes noch so abwegige Detail im allgemeinen Seelenheil: Rauchverbot, Lactosemilch, Veggieburger, pentale Mülltrennung, Energielampenhysterie, CO-2-Tagebücher, laborbetäubte Dieselaffen oder aktivistisch übermalte Liebespoesie.

    Alleine das monatelange Aufgeheule wegen Brüderles Dirndlposse erscheint im Nachhinein wie eine Art moralische Vorlauferhitzung für den neo-viktorianischen Metoo-Amoklauf. Dieser erlaubt es jedem Besitzer eines Geschlechtsteils ungefragt seine Expertensicht zwecks Sitte und Anstand in den Diskurs zu bringen und mithilfe von empört-betroffener Denunziation das ohnehin recht komplizierte Feld zwischen Mann und Frau von den letzten Funken eines spielerischen Eros zu bereinigen.
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    Während sich in jeder Kleinstadt diesbezüglich Task-Force-Blockwartinnengremien gründen, bleibt das sich vor allen Augen ereignende globale 24/7-Gemetzel der X-Rated-Industrie außerhalb des moralischen Radars. Nicht eine Stimme aus den Reihen der selbsternannten Tugendrichter lässt sich vernehmen. Brüssel oder Berlin, die Kulturministerien, Kinderschutz, Stiftungen für Sozialhygiene oder wenigstens eine unserer sonst so emsigen TV-Talktanten? Fehlanzeige.

    Es scheint, dass man die Verantwortung für die desaströsen Folgen des epidemischen Pornokonsums dem selbstregulierenden Markt und den Off-Shore-Netzbetreibern überlässt oder den Schulen und Eltern - also jenen didaktischen Kräften, die bereits mit der Deutung eines Nokia-Gadget restlos überfordert sind.

    Das i-Phone ist ohnehin deren einiges funktionierendes Verbindungsgadget zur fremden und kalten Außenwelt und zum Genuss des X-Rated-Wahnsinns ist kein Sprachunterricht von Nöten. Das Frauenbild islamistisch geprägter Männer ergänzt sich auf unselige Weise mit demjenigen der kalifornischen Offenbarungen. Wenn schon halbwegs gut erzogene Kinder der bildungsnahen weißen Schichten die Konfusion ihrer erotischen Verankerung erleben, dann lässt sich von archaisch programmierten Jungmännerhorden nicht erwarten, dass ausgerechnet diese gegenüber der pornographischen Frauenverachtung stabile psychische Dämme errichten.

    Rebecca Sommer, die ehrenamtliche Vorsitzende der AG Flucht&Menschenrechte, sprach Mitte November 2018, bezugnehmend auf das tagelange Martyrium eines 15-jährigen Mädchens durch ein afghanisches Sextett von einer „neuen Form von sexueller Kriegsführung mit religiös-kultureller Konnotation“. Sie fuhr fort:

    Wir müssen begreifen, dass es sich hier meist nicht „nur“ um eine sexuelle Straftat handelt, sondern dahinter das Motiv der psychologischen Vernichtung der Opfers steht. Für solche Täter ist das Opfer eine Stellvertreterin für unsere westliche demokratische freie Gesellschaftsordnung.
    Rebecca Sommer

    Wie üblich ist von unseren grünen Wertehysterikerinnen zu diesen Vernichtungsevents nichts zu vernehmen. Ein jämmerliches Schweigen umflort die sonst so schwatzsüchtigen Moralverkünder der Sorte Roth, Göring, Baerbock, Kühnast. Wer es allerdings wagt, die Einzelfälle durch traumatisierte Spitzbuben als mörderische Handlungen zu bezeichnen, lernt rasch die gnadenlose Gehässigkeit des Juste Milieus kennen: Nazi, Rassist, Hetzer. Warum die sexuellen Gewaltauswüchse des Migrantenmilieus speziell und nur in Deutschland unter dem Schutzschirm eines generellen Tabus gehalten werden, würde ein ganz anderes Fass öffnen, bzw. einen ganzen Weinkeller.

    Im befreiten Westeuropa kam es zu einer schleichenden Umpolung hin zu den sonderlichen angelsächsischen Kultur- und Moralvorstellungen

    Auch den milliardenschweren Entertainmentkonzernen ist es ziemlich egal, welche Rasse, Religion oder Mentalität besonders impulsiv auf ihre Produkte anspricht. Ihr Business heißt „Death and Destruction“ und eine Heckler schießt ja auch nicht automatisch von alleine. Widmen wir uns lieber den Fragen, was die Pornopower bewegt, woher sie kommt und warum eine allumfassende Feigheit dafür sorgt, dass sich trotz irreversibler und massenhafter Defekte keinerlei Debatte ereignet und stattdessen lähmende Denk und Sprechtabus abverlangt werden.

    Wenn ein Eisen zu heiß ist, wartet man lieber, bis sich andere daran die Finger verbrennen und flüchtet sich fürs erste in jenes lauwarme Seichtsprech, das die paralysierte Republik 2018 auf allen Ebenen auszeichnet. Exakt in diesem Sinne führen sowohl die ergrauten wie auch die naiv-hipsterbärtigen Vertreter des „Halb-so-schlimm“ gerne die phallischen Kultamphoren der Griechen an, die in Asche gefrorenen Bordelle von Pompeji oder die säuischen Zeichnungen des Rokoko.

    Sie wollen mit altkluger Verve damit sagen, meine Güte, Hurenbilder, die gab es doch schon immer, so sind die Menschen halt, geile Böcke, irgendwie, selbst die Bildungsbürger, siehe Courbets „Ursprung der Welt“ oder der Hype um Schiele und Konsorten. Andere verweisen auf die Zwanzigerjahre-Pinups der Pariser Fotografen, die verwackelten SW-Super-8-Filme oder die schon deutlich schärferen Dänenpornos, die von den nomadischen Zigeunerstämmen in der deutschen Nachkriegsprovinz verteilt wurden.

    Parallel fand im befreiten Westeuropa der allumfassende Triumph der Siegermächte statt und damit verbunden war eine schleichende Umpolung hin zu den sonderlichen angelsächsischen Kultur- und Moralvorstellungen. Kurz vor dem sog. Quantensprung durch die 68er-Rebellion gaben knapp 80% der Studenten an, dass sie die Definition ihrer männlichen Identität aus dem Content von Männermagazinen wie dem Playboy beziehen.

    Das kann ich für mich und fast alle der cooleren Jungs meiner Klasse bestätigen. Auch erinnere ich mich, dass wir auf der Suche nach verruchten Adultheften und Blue Movies mit hochgeschlagenen Kragen in das Zwielicht aus Sex-Shops und Bahnhofskinos streunten und ordentlich löhnten für diese abenteuerlichen Abstecher.

    Es lag ein langer Weg zwischen dem frigiden Spießerleben der Eltern und dem vulkanischen Abgrund des Obszönen. Aber eine mächtige Lust war durch diese durchfeuchteten Bilder geweckt und folgerichtig ging es heiß her in diesen Siebzigern, zwischen Avantgarde und Justiz, Kunst und Politik, Libertinisten und Tugendwächtern. Endlos wurden in Sachen der befreiten Leiber Pro und Contra bemüht, Tabus und Grenzen ausgelotet und wie die Kesselflicker stritten die jeweiligen Wortführer darüber, wie viel an Nacktheit der Adenauer-Nation zuzumuten war, die bis dahin einen Großteil ihrer Kraft der geistfernen Wiederaufbau-Libido zuführte.

    Dann blies als nächster US-Import mit einiger Verspätung in Westeuropa ein befreiungstheologischer „Wind of Change“ heran, inklusive Summer of Love, Hippietum, Flowerpower, LSD-Pazifismus, Aquarius-New-Age und einem kaum noch entwirrbaren Sturm aus Marx, Kinsey, Freud und Wilhelm Reichs Orgasmuskunde.

    Am 7. Juni 1973 knickte unser Establishment angesichts der Let’s spend the night together-Querfront ein und der deutsche Bundestag strich alle Strafbestimmungen, mit der bis dato die Hersteller und Verbreiter von pornografischem Material belangt wurden. Und genau jene Passagen bilden bis in unsere Tage die gesetzliche Grundlage zur Bewertung dessen, was als Pornografie anzusehen ist und was nicht. Doch in diesen 45 Jahren hat sich der ganze Komplex radikal verändert.

    Wie wurde aus dem Summer of Love der Winter der Perversion?

    In den USA mit ihrer triebgestörten und paranoiden WASP-Mittelschicht lagen und liegen die Dinge noch komplizierter. Ein neurasthenischer Evangelismus überlagert dort eine brodelnde Seelenmasse aus hufescharrender Ungeduld, Gewalt, Hass und alttestamentarischen Rachegelüsten. In immer wiederkehrenden Schüben verschafft sich der gärende Abschaum Luft und Raum. Und das kollektive Oszillieren zwischen Sadismus und Masochismus drückt sich besonders fabelhaft aus im stumpfen Brutalismus der jüngsten Pornoprodukte.

    Wie aber und ab wann etwa wurde aus dem Summer of Love der Winter der Perversion? Fliegen wir adlergleich über jene Zeitwüste und schauen auf diese hinan: Auf den surrealen Zauber von Haight Ashbury, Monterrey und Woodstock folgten die Mini-Apokalypse von Altamont und das sang- und klanglose Verblühen von Joplin, Hendrix, Morrison und so vielen anderen Vertretern der Schönheit, Freiheit und freudiger Götterfunken.

    Kaum war dieses Amerika endlich einmal im sinnlichen Swing angelangt, zog auch schon das nächste Stahlgewitter auf. Da die Protagonisten der neuen Sinnlichkeit fast allesamt das Pech hatten, parallel Teil der Anti-Vietnam-Bewegung zu sein, waren sie im Visier der Johnson&Nixon-CIA. Deren erklärte Mission bestand darin, alles auszuradieren, was mit Frieden, Unschuld und Nächstenliebe korrespondierte. Eine große schwarze Hand mähte serienweise Bürgerrechtler, Proteststudenten, Luther King und die beiden Kennedys nieder und die andere überflutete die Gegenkultur mit Dope und Acid und agenturseigenen Tavistock-Containern voller Kokain und Heroin.

    Quasi im Vorbeilaufen wurden die Panther, die Beatniks und Folkies unterwandert und neben den idyllisch-hedonistischen Country-Folk-Kommunen - „with two cats in the yard“ - erschienen satanische Sekten im Charles Manson-Format. Gegen 1970 schon waren aus den strawberryfields killingsfields geworden.

    Als Schussakt der Flurbereinigung sammelte man noch die verstreuten sexuellen Messdiener und Apostel der „Make Love-Not War“-Dekade auf und die Clique um Hugh Hefner und Larry Flint ermöglichte ihnen eine Anschlussverwertung in den Basement-Studios der X-Rated-Adult-Industrie.

    Gehörten Eros und Pornografie bis dahin zu zwei konträren Lagern, ging es ab jetzt Hand in Hand und Arm in Arm in Richtung Totalverfickung. Die Pornoingenieure ließen die hübschen Fassaden der unschuldigen Liebesnester stehen, übernahmen noch ein paar naive Rainbow-Slogans und Sponti-Sprüche und begannen dann das Innenleben des Freudenhauses umzustrukturieren.

    Ornamentiert vom pseudoprovokativen Label der Leck-Mich Zunge aus dem Hause Warhol&Jagger öffnete sich die Büchse der Pandora sperrangelweit und wir erinnern uns in Schlaglichtblitzen an das Midnight-Rambling in den Darkrooms des Studio 54, an Deep Throat und Ann Sprinkle, an Brandos Butter-Tango, an Calvin Kleins Pädo-Kampagnen, an feministisch verklärte SM-Unterwerfungsakte im Dienste des emanzipatorischen Orgasmus, an unglaublich viel verquasten Gender-Muff und klebrige Coming-Outs, an den zynischen Heroin-Chic der Laufstege und den nuttig-billigen Porno-Chic bei den Grammies und auf den roten Teppichen von Hollywood.

    Es war nur eine Frage der Zeit, bis die zwanghafte Libertinisierung am letzten und heiligsten Tabu angelangt war, der Verbindung von Pornographie und Holocaust, Hakenkreuz und Analbonage bei Filmen etwa wie „Nachtportier“. Und stets fand sich in jenen Jahren für die erläuternde Rechtfertigung der hohldrehenden Sex-Maschine ein Intellektueller, der wie Rainer Werner Fassbinder im letzten Interview seines Lebens am 9. Juni 1982 mäanderte:

    Jemand muss sich in die tiefsten Tiefen dieser Gesellschaft begeben, um sich für eine neue zu befreien oder sich befreien zu können. Jeder, der sich an Grenzen begibt oder sie übertritt, muss zwangsläufig in dieser Gesellschaft pornographisch sein, und jede denkbare Utopie birgt natürlich in sich die Gefahr faschistoider Momente. Das ist ganz klar.
    Rainer Werner Fassbinder

    Ebenso ganz klar ist es, wie unglaublich einfach es sich gestaltet, mit sexuell aufgeladenen Triggern zu agieren; speziell bei einem auf Titten, Arsch und roten Lippen hin dressierten männlichen Neuronalsystem. Das hängt natürlich damit zusammen, dass sich hinter dem vordergründigen Flirt mit all den nackten Verlockungen der ganze grandiose und uferlose Bereich unseres menschlichen Fühlens befindet. Da geht es um Liebe und Sehnsucht, Berühren, Begehren, Lust, Befriedigung, ozeanische Erfüllung und allerlei Ekstase.

    Weiterhin zappelt ein wehrloses Unterbewusstsein im Netz - nebst Sünde, Scham, Schuld und dem gesamten Sublimationschaos - was eine Welt ist, die jedem von uns bereits im Ruhezustand zur Genüge zusetzt. Wer am Haken des Sex-Sells-Marketings zappelt, wird für alles auf der Welt verführbar sein, für den Kauf von Schnaps, Fernreisen, Autos, Kunstobjekten, für die Wahl von Präsidenten, für eine Regierung Merkel&Maas und vor allem für den Bereich Sex selbst.

    Erinnern wir uns: Es waren Pornofilme, die in den Achtzigern dem Videomarkt die entscheidenden Impulse gaben. Pornos lösten eine Dekade später den Boom bei den hochprofitablen TV-Sex-Kanälen der amerikanischen Hotelketten aus und ebenso den der Hotlines der globalen Telefon-gesellschaften. Die Dynamik aus Angebot und Nachfrage und das immer härtere Material trugen danach wesentlich zur Entwicklungsrasanz des WWW-Internets bei.

    Hinter den reinen Zahlen geschah es, dass sich eine hochkriminelle Rotlicht-Subkultur in die höchsten Logenplätze des Etablissements hieven konnte. Und dort sitzen sie als Premiumzuhälter heute fest eingebettet im politischen wie medialen System und führen seit J.F. Kennedy jeden Präsidenten und halbwegs bedeutenden Politiker im Nasenring durch eine Arena, die sich von der Playboy Manion über den Bohemian Grove bis zu den kokainverseuchten Villen des Laurel Canyon und den hermetisch abgeschirmten Orgieninseln eines Jeffrey Epstein erstreckt.

    Die hypersexualisierte Moderne hinterlässt nichts als nackte Leere

    Mehr als 70% des weltweiten Hardcore-Materials entstehen hinter den Fassaden endlos-monotoner Mittelklassevillen im San Fernando Valley westlich von L.A. Hier geht es zwischen Hollywoodschaukeln und Infinity-Pools rund um die Uhr zur Sache und unerschöpflich ist der Fundus des Frischfleisches meist farbiger und osteuropäischer Modelle sowie blutjunger und gebrochener Kids aus den weißen Waisenhäusern, Drogenheilanstalten und Obdachlosenheimen.

    Angetrieben wird die große Sexmaschine von einem Mix aus Hormonspritzen, Crack und Opiaten. Im Einvernehmen mit ihrer derangierten Klientel erfinden die Producer und Regisseure ständig neue Kitzel und Grenzwerte, gegen deren Brutalität und Folterlust sich de Sade ausnimmt wie ein bukolischer Nonnengeburtstage.

    All jenen liberalen Laissez-faire-Experten, die im fidelen Lustmilieu noch Spuren von rebellischem Eros, Sinnesfreuden und kultureller Aufklärung zu sehen glauben, seien die Memoiren mancher Ex-Stars wie Jenna Jameson oder Linda Lovelace zum Studium empfohlen, die uns aus dem Innenleben dieser Körper- und Seelenvernichtungsbranche und von Tausenden von Suiziden, Überdosen und sonstigen Kollateralschäden berichten. Es dürfte kaum eine andere Branche geben, bei der ein kalkulierter Tod am Ende der Nutzung zum ganz normalen Produktionsablauf zählt.

    Es stellt sich dem distanzierten Betrachter von kontaminierten HD-Filmen der Güteklasse „Anal Destruction“ die Frage, wer genau warum dieses faschistoide und militante Anschauungsmaterial auf den Weg schickt und was der eigentliche Zweck dieses apokalyptischen Rachefeldzugs an Frauen, Kindern, Minderheiten und natürlich auch den Abermillionen Männern in ihren verschämten Heim-Masturbatorien ist. Die amerikanische Wissenschaftlerin Gail Dines meint dazu in ihrem 2010 erschienenen Langessay Pornland:

    Wir wissen derzeit noch nicht genau, was die Konsequenzen des exzessiven Pornokonsums für unsere Kultur, Sexualität, Identitäten und Beziehungen bedeuten. Klar ist nur: es handelt sich um ein massives soziales Experiment, dessen Labor die reale Welt ist, ich, Sie, wir alle. Auch ohne empirische Beweisführung, Neurotabellen und Kriminalitätsstatistiken behaupte ich, dass alle Betroffenen systematisch entmenschlicht und dominiert werden und man sie am Ende ihrer gesamten Sexualität beraubt.
    Gail Dines

    Mögen die konsumierenden Männer irgendwie am längeren Hebel sitzen und als Gewinner des Starfucker-Gemetzels erscheinen, so zählen sie doch zu den ersten Verlierern - etwa beim Vergleich mit den hochgetunten Helden der Leinwand und dem unermüdlichen Stampfen ihrer Zentralorgane. Man sieht sie förmlich mit den nassen Tüchern neben dem Monitor vor Neid erblassen angesichts der solariengelben Muskelpakete, die sich widerstandlos Zugang zu den schönsten Bräuten des Universums verschaffen, sie würgen, schlagen und zu absurdesten Penetrationen verleiten, auf dass sie von den Bitches um ein Bittenochmehr an Erniedrigung angefleht werden.

    So sind die Weiber, verraten die Pornomacher ihrer Klientel. Lasst euch bloß nicht verrückt machen mit diesem heuchlerischen Metoo und dem politisch korrekten Rumgezicke. Ob Frau oder Mann - die Pornopower hinterlässt ihnen einen gigantischen seelischen Scherbenhaufen und die hypersexualisierte Moderne nichts als nackte Leere.

    Aus genau dieser Leere erwächst indessen satter Profit auf vielerlei Nebenbereichen. Denn die Hardcore-Dealer agieren unter einem Dach mit der Tattoo- und Piercingbranche, den bionischen Selbstoptimierern der plastischen Chirurgie, den Viagra- und Hormonpushern, riesigen Immobilienfirmen und den bereits erwähnten Highend-Luden mit ihrem saftig-prallen Busty Foxx- und Stormy Daniels-Portfolio.

    Es fällt auf, dass sich die Signale und Botschaften dieser Pornografie wie ein fehlendes Mosaikstück in den stetig anwachsenden Prozess der Militarisierung und Atomisierung unserer westlichen Lebenskultur fügen. Ihre hasserfüllten Bilder ergänzen das längst salonfähige Vokabular von atomarer Vernichtung, dem Zurückbomben in die Steinzeit und innenministeriellem Dahergerede vom Neutralisieren lästiger Individuen.

    Über allem zeigt sich die zelebrierte Verachtung der Frau, in der sich das Klima eines strukturellen Selbsthasses ausdrückt, der Plünderung und Ausbeutung, des entarteten Narzissmus schizophrener Identitäten und der sich daraus so logisch ergebenden Amokläufe, im kleinen Privaten wie inzwischen fast täglich im spektakulären Breaking News-Format.

    Aber das Große wie das Kleine entzieht sich den Blicken des Juste Milieu. Alles sind Einzelfälle, verstörend zwar, aber irgendwie normal auch und sich jenseits des sonst so hochgejazzten Ganzheitlichen ereignend - als Fußnotenfluch der offenen Wertegesellschaft eben. Derweil beugen sich die ABC-Schützen- und Schützinnen im Pausenhof über monströse Gang-Bang-Videos, die sich - wie die Realität erweist - ideal als Coachingmaterial für neue Formen des Wochenend-Picknicks eignen.

    Es gehört zum Drama unseres derzeitigen Tugendregimes, sich in nahezu allen essentiellen Fragen der Gegenwart ohne Standpunkt, ohne Autorität und ohne Wesenskraft durch die Realität zu mogeln. Kann es denn wirklich sein, dass wir sehenden Auges zulassen, wie das Massen-Experiment dieser rundum degenerierten Pornoindustrie einer ganzen Generation die Pubertät zerstört, ihnen den Schmerz wie die Schönheit der Liebe und des Begehrens stiehlt und den Prozess der analogen Menschwerdung aushebelt?

    Die verdrängte und massiv tabuisierte Verwahrlosung des menschlichen Geschlechtslebens

    Ich registriere da eine Art Unterströmung: Je mehr die selbstherrlichen und lactosefreien Aktivisten für „Dies und Jenes&Nichts und Alles“ ihre Substanzlosigkeit erahnen, desto wütender gerät ihr Kläffen. Wer sich entschieden gegen die Pornowaffen-industrie positioniert, kann sich der wutschnaubender Tiraden sicher sein: prüde, verklemmt, ein altmodischer Kleinbürger, ein reaktionärer Lustfeind, der dieser hippcool-toleranten, urbanen und mächtig aufgeschlossenen Werte-Mitte nicht gewachsen ist.

    Dieser Reflex hat etwas typisch Deutsches, nämlich nach einem gewaltigen Erdbeben als erstes die Seismografen zu erschießen. Anstatt sich mit Argumenten und Analysen zu beschäftigen, blenden die zeitgeistigen Genderprofis und Kulturschaffende die unbequeme Realität aus und werfen sich mit entlehntem Bürgerschreckgestus in die ganz große Sexfrontpose. Jeder Theaterbesucher mit Neugier, Freude und langjähriger Erfahrung mit Experiment und Tabugeknacke kennt diese Ratlosigkeit, wenn jungwilde Dilettanten aus dem weisen Nathan einen Sado-Maso-Kotzkübel-Event inszenieren mit viel Masturbation, Schweineblut und Stöhnzucken.

    Dabei ist das normale Leben bereits krank genug. „Alle haben davon gewusst. Aber wir waren Freiwild und es war unmöglich darüber mit jemand zu reden,“ sagte die heute 60-jährige österreichische Top-Abfahrtsläuferin Nicola Werdenigg gegenüber dem „Standard“ und schilderte die Vergewaltigungen vor laufenden Kameras als Teil des üblichen Hüttengeschehens im nationalen Skiteam der Siebziger Jahre.

    Tagtäglich erreichen uns die obligaten kirchlichen Missbrauchsorgien, die pädophilen Serienvergewaltigungen im Falle BBC&Jimmy Savile, Zig-Tausende Fälle des Grauens hinter den Mauern der kinderliebenden Hilfsorganisationen in allen Ländern der Welt. Dazu kommen die Vorfälle im britischen Jugendfußball wie die sich über viele Jahre hinziehenden Vergewaltigungen der amerikanischen Olympiaturnermädchen und. Derselbe trostlose Blues bei Harvey Weinstein oder James Levine und der Met.

    Frau, Mann, Kinder, arm, reich, egal - ungehemmt ereignet sich die Expansion einer seltsam verdrängten und massiv tabuisierten Verwahrlosung des menschlichen Geschlechtslebens. Und niemand sollte bestreiten, dass dies Alles mit der pornografischen Kriegsführung nichts zu tun haben soll. Doch wie bei einem wuchernden Krebsgeschwür ist es schwierig, den genauen Auslöser zu beweisen.

    Unter unseren Augen streunt aber eine Armee aus tickenden Zeitbomben über Flora und Fauna, für die das „Liebemachen“ an Gewalt und Sadismus gekoppelt ist und für die der eigene wie der andere Körper als Ekelpaket stigmatisiert ist und bestenfalls den Stellenwert von Max Hardcores Fickpuppen einnimmt. Millionen noch gesunder Mädchen und Jungs müssen sich heute mit toxinierten Partnern herumschlagen, deren Festplatten von den eindimensionalen Dramaturgien der X-Rated-Clips geprägt sind.

    Die Pornografie als Waffe untergräbt die Prinzipien all dessen, was ein menschenwürdiges und lebenswertes Dasein ausmacht. Die Generation, die sich noch an so etwas wie Liebe erinnern kann, ist gerade dabei abzutreten. Ihr folgen Eltern nach, deren moralische Kompassnadel bereits vom Neo-Liberalismus verbogen ist. Sie schauen mit müden Augen auf ein paralysiertes Land voller verschämter Tabus, abgenutzter Parolen und gebrochener Versprechen.

    Verwirrte Politikdarsteller und verstrahlte Lobbyisten der nervösen Märkte sind mit dem Vermitteln eines ethischen Eros überfordert. Mit dem Wertegeschwätz alleine können sie ihre Kids nicht vor dem digitalen Monster beschützen.

    Aber sie sollten sich mal zusammen das legendäre CNBC-TV-Interview vom November 2017 mit dem früheren Facebook-Manager Chamath Palihapitiya anschauen, in dem er meint:

    Die kurzlebigen, dopamin-gesteuerten Feedbackschleifen zerstören die Funktionsweise der Gesellschaft. Die Folge: kein gesellschaftlicher Austausch, keine Zusammenarbeit, dafür Falschinformation und das große Misstrauen. Wenn man das Ungeheuer füttert, wird es einen zerstören. Es ist an der Zeit, eine lange Auszeit von einigen der Tools zu nehmen.
    Chamath Palihapitiya

    (Wolf Reiser)

    CNBC’s full interview with former Facebook exec Chamath Palihapitiya
    https://www.cnbc.com/video/2017/12/12/watch-cnbcs-full-interview-with-former-facebook-exec-chamath-palihapitiya.html
    La partie sur la psychologie de Facebookcommence à 03:00. Après c’est intéressant si on veut comprendre le raisonnement d’un entrepreneur intelligent.

    cf.David Stannard, American Holocaust : The Destruction of America’s Native Peoples
    https://seenthis.net/messages/1014512

    #American_Holocaust #pornographie #femmes #pouvoir #impérialisme #médias

  • Un baleineau victime de la route la plus chère de France (1,6 milliard d’euros)
    A la Réunion, on se fait tellement chier, qu’il y a plus de voitures par habitants qu’en métropole. Pour se soigner, on fait des routes que les gamins empruntent à contre sens dans des concours insensés et parfois mortels. Là, ce n’était qu’un baleineau de 10 mètres.

    https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/la-reunion-vive-emotion-apres-la-mort-d-un-baleineau-echoue-6044137

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/04/11/20002-20140411ARTFIG00027-plus-de-16-milliard-d-euros-pour-la-route-la-plus

    Mesurant une dizaine de mètres et pesant une dizaine de tonnes, le cétacé s’est échoué sous un viaduc en construction sur le chantier de la Nouvelle route du littoral (NRL), un axe de circulation qui reliera le nord de l’île à l’ouest. Ce sont des ouvriers travaillant sur le chantier qui ont découvert le baleineau ce lundi au lever du jour. La tentative de sauvetage du petit cétacé, baptisé Billy par les ouvriers, a mobilisé d’importants moyens.

    • https://seenthis.net/messages/779071
      (j’avais raté ton message il y a 6 mois, horrible…)

      l’article du Figaro est très informatif

      Le collectif Non à la Nouvelle Route du Littoral estime que le projet coûtera en tout et pour tout 3 milliards d’euros.

      Trois entreprises du BTP vont se partager le gâteau, indique l’hebdomadaire Challenges sur son site. Le plus gros du projet a été confié à Bouygues et Vinci ( 1,2 milliard d’euros), et Eiffage devra de son côté construire un viaduc à « seulement » 37 millions d’euros.

      https://www.facebook.com/CNNRL

  • L’écotartuffe du mois, par Nicolas Casaux
    https://www.facebook.com/nicolas.casaux/posts/10155970187972523?__tn__=K-R

    Voudriez-vous voir se former un mouvement de résistance sérieux contre le capitalisme ? Si oui, oubliez Aurélien Barrau.

    Cet astrophysicien a récemment acquis une certaine notoriété à cause de sa perspective écologiste : il a récemment publié un appel signé par plein d’idiots utiles de l’industrie du divertissement (d’Alain Delon à Muriel Robin) demandant la restriction de certaines libertés individuelles afin de sauver la planète. Que ceux qui ont le plus profité des conforts et des luxes de la civilisation industrielle, qui sont parmi les plus privilégiés des privilégiés, se permettent de demander aux autorités qu’elles restreignent les libertés du peuple, tout de même, il fallait oser — même si l’expression "libertés individuelles" est une triste blague dans le cadre de la société technocapitaliste, bien entendu, mais c’est une autre histoire. Ainsi, cet appel est une sorte de plaidoyer en faveur de l’écofascisme prédit par Bernard Charbonneau il y a plusieurs décennies :

    « L’écofascisme a l’avenir pour lui, et il pourrait être aussi bien le fait d’un régime totalitaire de gauche que de droite sous la pression de la nécessité. En effet, les gouvernements seront de plus en plus contraints d’agir pour gérer des ressources et un espace qui se raréfient. [...] Si la crise énergétique se développe, la pénurie peut paradoxalement pousser au développement. Le pétrole manque ? Il faut multiplier les forages. La terre s’épuise ? Colonisons les mers. L’auto n’a plus d’avenir ? Misons sur l’électronique qui fera faire au peuple des voyages imaginaires. Mais on ne peut reculer indéfiniment pour mieux sauter. Un beau jour, le pouvoir sera bien contraint d’adopter une façon de faire plus radicale. Une prospective sans illusion peut mener à penser que le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra plus faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie : ils ne croient qu’au pouvoir. »

    Ecofascisme qui ne résoudrait bien évidemment rien du tout, puisqu’il n’implique aucun changement fondamental.

    Aucune critique du capitalisme et de ses implications économiques mondialisées (il reconnait, certes, que le capitalisme pose quelques problèmes mais trouve qu’il a aussi des vertus), de l’idéologie qui l’anime, aucune critique du pouvoir, aucune critique des mécanismes de coercition sur lesquels il repose (il ne blâme pas plus les dirigeants que tout le peuple, nous sommes responsables, nous avons les dirigeants que nous méritons, etc., il ne comprend manifestement pas comment le pouvoir s’est organisé et se maintient), aucune critique de l’imposture démocratique, espoir placé en des actions potentielles que nos dirigeants pourraient prendre, croyance en une civilisation industrielle rendue verte grâce aux EnR, le cocktail habituel des vendeurs d’illusions de l’écocapitalisme.

    Mais pourquoi ? Pourquoi demander leur avis à des astrophysiciens ? Pourquoi demander leur avis à des gens — à des gens de la haute — qui passent leur existence à travailler sur des sujets aussi éloignés du quotidien de toutes les espèces vivantes et des réalités du monde, du monde à la mesure de l’être humain ? Bref, on a trouvé celui qui succèdera à Hubert Reeves dans le rôle de caution d’autorité astrale de l’écocapitalisme.

    (C’est une question rhétorique, bien évidemment. Le fait de demander son avis à un astrophysicien n’est qu’une incarnation de la domination de l’autorité Science, de l’expertocratie, et de l’idéologie progressiste, fascinée par l’univers et sa conquête. L’astrophysicien, qui connait (?) les trous noirs, ces choses incroyablement complexes qui nous dépassent, nous, simples mortels, doit forcément connaître la situation socioécologique terrestre. C’est une illustration parfaite de ce que c’est qu’un argument d’autorité. C’est un grand scientifique, il doit savoir. Malheureusement pas, (ultra-)spécialisation oblige. L’appel d’Aurélien Barrau et son plaidoyer pour plus encore d’embrigadement étatique sont également très bien anticipés, parfaitement même, dans le livre "Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable" de René Riesel et Jaime Semprun.)

  • 01.08.2018: Kapitale Kirche (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/337084.kapitale-kirche.html

    »Die Religionen müssen alle tolerieret werden, und muss der Fiscal nur das Auge drauf haben, dass keine der andern Abbruch tue, denn hier muss ein jeder nach seiner Fasson selig werden«, äußerte Preußenkönig Friedrich II. 1740, kurz nach seinem Regierungsantritt.¹ Er selbst fühlte sich an keine Religion gebunden, schätzte den Gottesglauben aber als pädagogisches Instrument zur Erziehung und Disziplinierung seiner Untertanen. So plante er in Berlin einen Kirchbau nach dem Modell des antiken römischen Pantheons, das, wie der Name sagt, allen Göttern gewidmet war – eine Idee, die dem König sicherlich näherlag als die Schaffung eines Sakralbaues ausschließlich für eine Glaubensgemeinschaft.

    In Berlin herrschte der Protestantismus. Die sehr kleine Zahl der Katholiken wuchs durch schlesische Einwanderer, die ihr Zuhause während der schlesischen Kriege verlassen hatten oder verlassen mussten. So wurde das »Pantheon« der erste katholische Kirchenneubau in Berlin nach der Reformation: ein Rundbau mit Kuppel. Im Unterschied zu den vielfältigen und überschwenglichen Formen des damals ausgehenden Barocks liegen dem Gebäude einfache geometrische Figuren zugrunde: Kreis, Quadrat, Würfel, Kugel, Pyramide, Kreuz. 1773 wurde die Kathedrale als katholische Gemeindekirche geweiht und erhielt den Namen der schlesischen Schutzpatronin »Hedwig«. Damit handelte Friedrich ganz im Sinne des französischen Philosophen Voltaire, seines langjährigen Gesprächspartners, der Herrschern empfiehlt: »Ihr sollt die Herzen nicht verunsichern – und alle Herzen werden Euch zufliegen.«² Friedrich brauchte vor allem die Herzen der katholischen Soldaten.

    Zerstörung und Wiederaufbau

    Im März 1943 wurde die Kirche von einer Brandbombe bis auf die Außenmauern zerstört. Seit dem Jahr 1930 war St. Hedwig Bischofskirche. Der Wiederaufbau betraf nicht nur die Deutsche Demokratische Republik – auf ihrem Gebiet lag ja die Kirche; die Diözese umfasste auch das damalige Westberlin. Schließlich einigten sich Bundesrepublik und DDR über die Finanzierung der Bautätigkeiten und weitere organisatorische Fragen. 1952 begann der Wiederaufbau, 1963 wurde er abgeschlossen. Baufachleute und Künstler aus der BRD und der DDR haben an ihm mitgewirkt. Der Innenraum, der eigentliche Kirchenraum, wurde von dem Düsseldorfer Architekten Hans Schwippert gestaltet. Zu diesem gehört, mit breiter, deutlich sichtbarer Treppe, die Öffnung zur darunterliegenden Krypta, so dass der Kirchraum als Doppelraum gestaltet ist.

    In der Krypta befindet sich eine Reihe von kleinen Seitenkapellen, die unterschiedlich genutzt werden. Einige sind Orte des Gedenkens, Grabstätten von Bischöfen. Einen besonderen Platz nimmt die Grabstätte von Dompropst Bernhard Lichtenberg (1875–1943) ein, der offen gegen die sogenannte Euthanasie und die Verfolgung der Juden protestiert hatte, deshalb von den Nazis inhaftiert wurde und auf dem Transport ins Konzentrationslager Dachau starb. Die vierzehn eindrücklichen Pinsel- und Federzeichnungen des Dresdener Künstlers Josef Hegenbarth stellen die Stationen des Kreuzweges Jesu dar und erinnern gleichzeitig an das Leid unter der Naziherrschaft. Bis ins kleinste ist die Gestaltung des Innenraumes durchdacht: Material, Farben, Formen, Größe der einzelnen Elemente, der beweglichen Gegenstände und der unbeweglichen Elemente wie Fenster, Treppengeländer, Wände und Boden, ihr Platz im gesamten Innenraum – alles ist aufeinander abgestimmt.

    Vielfältig ist die Symbolik der gesamten Architektur. Die zahlreichen symbolischen Bezüge der eher abstrakten Architektur springen nicht sofort ins Auge. Wer sich aber auf sie einlässt, wird bald von ihr getragen werden. Die Einzigartigkeit des Innenraumes fasst Sabine Schulte, Referentin für Sakraldenkmale beim Berliner Landesdenkmalamt, so zusammen: »Der Innenraum von St. Hedwig gehört zu den bedeutenden Leistungen kirchlichen Wiederaufbaus nach 1945. Seine Gestaltung durch Hans Schwippert stellt die einzige moderne Raumschöpfung einer im Zweiten Weltkrieg zerstörten Bischofskirche in Deutschland dar. Raum und Ausstattung sind ohne Parallele – auch als gesamtdeutsches Werk. In einem dichten Beziehungsgeflecht kommen hier geschichtliche – liturgie- und kirchengeschichtliche, zeithistorische, architektur- und ingenieurtechnikgeschichtliche –, wissenschaftliche und künstlerische Bedeutungen zusammen (…). Herzstück (ist) die Einheit von Ober- und Unterkirche mit ihrem Konzept der ›freien Mitte‹ sowie der Verbindung von Memorialebene und Kathedralraum.«³ Der Innenraum steht unter Denkmalschutz.

    »Komplett verhunzt«

    Doch das alles scheint die Kirchenleitung nicht zu beeindrucken. Sie will St. Hedwig unbedingt umbauen und damit die jüngere Geschichte des Bauwerks, die mit der DDR verbunden ist, zum Verschwinden bringen. Im November 2013, am 50. Jahrestag des vollendeten Wiederaufbaus, informierte das Erzbistum – diesen Rang hatte es 1994 erhalten – zum ersten Mal über seine Pläne. Erzbischof Rainer Maria Woelki verkündete die beabsichtigten Maßnahmen theatralisch von der Kanzel aus, also im wörtlichen Sinne »ex cathedra«. Transparenz oder gar Einbeziehung der Gemeinde gab es nicht. Noch am selben Tag begann der Architekturwettbewerb zur Umgestaltung. 2015 trat Heiner Koch die Nachfolge von Erzbischof Woelki an. Beide kommen aus Köln und hatten dort mit Barbara Schock-Werner zu tun gehabt, die vierzehn Jahre lang Dombaumeisterin gewesen ist. In einem Interview wurde sie gefragt, ob der Umbau der St.-Hedwigs-Kathedrale eine Aufgabe für sie sei: »Reizen würde mich das. Das klassizistische Gebäude ist durch den Wiederaufbau nach dem Krieg komplett verhunzt worden. Inzwischen steht aber der Wiederaufbau selbst – mit einem völlig hanebüchenen Loch in der Mitte – schon wieder unter Denkmalschutz. Also, das ist ein richtig heißes Eisen.«⁴

    Als Ursprungsort des großangelegten Berliner Projekts ist also unschwer Köln auszumachen. Unterstützt wird das Kölner Trio durch Kulturstaatsministerin Monika Grütters, Mitglied des Zentralkomitees der deutschen Katholiken (ZdK), die eine steile Karriere in der CDU durchlaufen hat und seit Dezember 2016 den Berliner Landesvorsitz der Partei innehat. Bei der nächsten Wahl im Jahr 2021 wird sie wohl für das Amt des Regierenden Bürgermeisters kandidieren. Erfahrungsgemäß können hauptstadtwürdige Prestigebauten mit ihrer Unterstützung rechnen. Neben Grütters engagiert sich noch eine bekannte Bundespolitikerin für die Pläne des Erzbistums: Barbara Hendricks (SPD). Bis Ende 2017 war sie Umweltministerin, zu ihrem Ressort gehörte auch das Bauwesen. Sie ist ebenfalls Mitglied des ZdK.

    Das Ergebnis des Wettbewerbs zum Umbau der Kathedrale wurde 2014 veröffentlicht. Änderungen waren nicht möglich, da das Erzbistum einen Realisierungswettbewerb ausgeschrieben hatte. Den Siegerentwurf ermittelte eine Jury, der – wen wundert es – Barbara Schock-Werner angehörte. Außer der Schließung der Öffnung zur Unterkirche sehen die Pläne viele weitere Umbauten vor, an Türen und Fenstern, dem Dach, der Außenfassade sowie der gesamten Innenausstattung.

    Auch das in den 1980er Jahren errichtete Bernhard-Lichtenberg-Haus – ein Mehrzweckbau in Skelettbauweise, also leicht für neue Zwecke änderbar – soll abgerissen und im großen Stil neu gebaut werden; geplant ist u. a. ein Wissenschaftszentrum, auch der Bischofssitz soll hierhin verlegt werden. Unter der Hoffläche zwischen Kathedrale und Nebengebäuden ist ein unterirdischer Bau vorgesehen – mitten im Grundwasser.

    Insgesamt ist das ein riesiges Projekt, für dessen Realisierung das Erzbistum 60 Millionen Euro veranschlagt hat. Ein Drittel dieser Summe will es selbst aufbringen, für ein weiteres Drittel nimmt es die anderen deutschen Diözesen in die Pflicht und bittet um private Spenden; das letzte Drittel soll aus Steuergeldern kommen: zwölf Millionen Euro vom Bund und acht Millionen aus dem Berliner Haushalt. Der Bundestag hat die zwölf Millionen kurzfristig bewilligt, was wohl nur durch eifrige Lobbyarbeit zu erklären ist.

    Ein Sanierungsbedarf besteht ohne Zweifel. Dass aber auch ein Umbau nötig sei, der den denkmalgeschützten Innenraum zerstört, begründet das Erzbistum mit »liturgischen und gottesdienstlichen Belangen« und verweist auf Ausführungen des Bildhauers Leo Zogmayer: Bibelzitate und eine Aneinanderreihung von Fremdwörtern wie Katabase, Anabase, diabatischer Grundgestus und Diachronizität sollen Gelehrtheit suggerieren und Nachfragen verhindern.⁵

    Die Konferenz der deutschen Bischöfe lässt die eigentliche Motivation für den Umbau durchblicken: Sie hat eine Arbeitsgruppe zur »Stärkung der Präsenz von Kirche in der Hauptstadt« gebildet, die auch das Thema »Bedeutung der St.-Hedwigs-Kathedrale für die Hauptstadt« behandeln soll. Erinnert das nicht an das alte Bündnis von Thron und Altar?

    Fragwürdigkeiten und Widersprüche

    Da der Innenraum denkmalgeschützt ist, musste das Erzbistum die Aufhebung des Denkmalschutzes beantragen. Das tat es in selbstgewisser Sprache, als sei das Ergebnis selbstverständlich. Die bezirkliche Denkmalbehörde, die von Berlin-Mitte, hatte als erste Behörde abzuwägen, in welchem Maße die partikularen Wünsche der Kirche die Interessen der Allgemeinheit am Erhalt des Baudenkmals einschränken dürfen. Die Denkmalbehörde entschied im Sinne des Erzbistums – allerdings mit Einschränkungen. Die nächste Instanz, das Landesdenkmalamt, wollte den weitgehenden Verlust des denkmalgeschützten Innenraumes nicht hinnehmen und lehnte die Pläne ab. »Die in der vorliegenden Darstellung suggerierte Behauptung, die katholische Kirche sei in den Fragen des geplanten Umbaus (…) autark, trifft nicht zu. Denn der Erhalt von Sakralbauten als kulturelles Erbe ist gemeinsame kirchliche und staatliche Aufgabe. Artikel 140 Grundgesetz in Verbindung mit Artikel 137 Absatz 3 Weimarer Reichsverfassung, welcher das kirchliche Selbstbestimmungsrecht postuliert, garantiert dies ausdrücklich nur innerhalb der Schranken des für alle geltenden Gesetzes. (…) Die Rechtsprechung hat bereits entschieden, dass die Denkmalschutzgesetze der Länder solche Schranken der Kirchenautonomie darstellen.« Nach der Darstellung der juristischen Situation führt das Landesdenkmalamt inhaltliche Argumente historischer, kunsthistorischer, bautechnischer und theologischer Art an. Schließlich heißt es in der Stellungnahme des Landesdenkmalamtes: »Nicht nur die herausragende Bedeutung dieser Raumschöpfung für die Geschichte der Baukunst und der katholischen Kirche, sondern auch die nationale und internationale Bedeutung dieses Ausnahmebaus begründen ein Erhaltungsinteresse der Allgemeinheit.«⁶

    Wenn die bezirkliche Denkmalbehörde und das Landesdenkmalamt unterschiedlich votieren, muss der Kultursenat durch die Oberste Denkmalschutzbehörde entscheiden, deren Chef Kultursenator Klaus Lederer (Die Linke) ist.

    Am 16. Februar gab der Kultursenat schließlich in einer Pressemitteilung bekannt: »Die geplante Um- und Neugestaltung des Innenraums der St.-Hedwigs-Kathedrale ist denkmalrechtlich weitgehend zulässig, weil das denkmalrechtliche Erhaltungsinteresse gegenüber dem kirchlichen Selbstorganisationsrecht zurücktreten muss.« Mehrmals weist der Text auf das Selbstbestimmungsrecht der Kirche hin und betont, »dass den Denkmalbehörden lediglich die Kompetenz zukommt, (…) die beabsichtigten baulichen Maßnahmen in bezug auf die geltend gemachten liturgischen Belange auf Plausibilität zu überprüfen«.

    Schon bald nach Bekanntwerden der Umbaupläne gab es Nachfragen und Proteste inner- und außerhalb der katholischen Kirche. 2015 bildete sich die Initiative »Freunde der St.-Hedwigs-Kathedrale«, deren Sprecher Werner J. Kohl ist, Mitglied der Domgemeinde und Architekt von Beruf. Die Initiative wandte sich zunächst an das Erzbistum, forderte Transparenz und eine Einbeziehung der Gemeinde. Aber ein Dialog mit dem Erzbistum war zu keiner Zeit möglich. Die Initiative legte eine detaillierte und fundierte Kritik vor, die sie auf den jeweils veröffentlichten Stand der Pläne bezog. Das Erzbistum hielt die Fragesteller hin, oft mit dem Hinweis, dass noch nichts entschieden sei. Manche Informationen über den Stand der bischöflichen Pläne waren nur auf Umwegen zu erlangen.

    Die Initiative wies u. a. darauf hin, dass der geplante unterirdische Neubau, der eine Untergrabung der Gründungssohle um vier Meter vorsieht, eine aufwendige und kostspielige Verfestigung des Baugrundes erfordere, da er sonst die Stabilität der Kathedrale und benachbarter Gebäude gefährde. Beim Pergamon-Museum hatte ein solches Versäumnis zu einer Kostensteigerung um 200 Millionen Euro geführt.

    Eine respektvolle Sanierung – so die »Freunde der St.-Hedwigs-Kathedrale« – würde mit etwa fünf Millionen Euro etwa ein Zehntel des geplanten Umbaus kosten. Vor allem aber geht es Kohl und seinen Mitstreitern um inhaltliche Kritik, nämlich um die Frage, ob »ohne dringliche Not ein herausragendes Gesamtkunstwerk der Nachkriegsmoderne, das aus der Kooperation namhafter westdeutscher und ostdeutscher Künstler erwuchs, auf Beschluss der derzeitigen Amtsträger in seiner zentralen Konzeption eines Doppelraumes zerstört werden darf«.⁷

    Außer der Initiative haben Gruppen und Einzelpersönlichkeiten aus dem In- und Ausland für den Erhalt des denkmalgeschützten Innenraumes plädiert. 140 Persönlichkeiten verschiedener Fachrichtungen schlossen sich einem offenen Brief an, den Adrian von Buttlar, emeritierter Professor und langjähriger Vorsitzender des Berliner Denkmalrates, 2016 an Erzbischof Koch schrieb. Buttlar wandte sich im Januar 2018 auch an den Kultursenator: »Sie können sich vorstellen, welches fatale Signal eine offizielle Entscheidung für den Abriss und Umbau bedeuten würde: Berliner Denkmalschutz und der Landeskonservator wären dann wohl kaum noch ernst zu nehmen. Denkmalschutz würde vielmehr – wie vielerorts bereits zu beobachten – über kurz oder lang zum reinen Erfüllungsgehilfen eines politisch entkernten Stadtmarketings für den Feierabend und den Tourismus.«

    Abwägung und Plausibilität

    Aufgabe der Obersten Denkmalschutzbehörde war die Abwägung der erzbischöflichen Interessen einerseits und der gesellschaftlichen Interessen an der Erhaltung des Kulturgutes andererseits. Am 19. Dezember 2017 fand eine ganz kurzfristig angesetzte Begehung der Kathedrale statt, an der sieben Vertreter des Erzbistums und zwei von der Obersten Denkmalschutzbehörde teilnahmen. Das entsprechende Dokument der Behörde, das 18 Doppelseiten umfasst, beschreibt zunächst die beabsichtigten Baumaßnahmen. Ihm ist zu entnehmen, dass auch die jetzigen Fenster, die Teil des Denkmals sind, zerstört werden sollen, ebenso fast die ganze Innenausstattung in ihren festen und beweglichen Teilen. Warum angeblich neue Kirchenfenster erforderlich sind, erklärt das Erzbistum so: »Farbliche Reduzierung und Darstellung des Sternbildes zum Zeitpunkt der Geburt Jesu Christi als wesentlicher Ausdruck zur Darstellung des zentralen Grundgedankens der Vereinigung von Menschheit und Gottheit sind wichtige Teilaspekte im Konzept der am Communiogedanken orientierten gesamtheitlichen Neugestaltung zur Umsetzung der vom Erzbischof formulierten gottesdienstlichen Belange.« Das Landesdenkmalamt stellt zu dieser Maßnahme »Totalverlust« fest, und zwar in künstlerischer, städtebaulicher und zeitgeschichtlicher, religions- und kirchengeschichtlicher Hinsicht, und verweist auf seine ausführliche Darstellung.

    Nach mündlicher Aussage des Staatssekretärs wurde das Fazit, das dann unter der Rubrik »Vororttermin« erscheint, von den Vertretern der Obersten Denkmalschutzbehörde formuliert: »Die heutigen Fenster mit ihrer quadratischen Ornamentik als Symbol der Endlichkeit widersprechen inhaltlich wie formal dem Grundgedanken des liturgisch-theologischen Konzepts (Communio). Die derzeitige Farbigkeit der Fenster, die das Quadrat in vielfältiger Art zum Ausdruck bringt, steht dem zuvor dargelegten Grundgedanken der Rücknahme des Bauwerks zur Unterstützung der liturgischen Handlungen komplett entgegen.« Dies ist nur ein Beispiel von vielen, die zeigen, wie die Oberste Denkmalschutzbehörde sich bis in die Formulierungen hinein die Darlegungen des Erzbistums zu eigen macht. Übrigens ist »Communio« ein dehnbarer Begriff, der für alle möglichen theologischen Sachverhalte passend gemacht werden kann; und »Rücknahme« ist ein freundlicher Ausdruck für »Zerstörung«.

    In einem umfangreichen Schreiben vom 5. Februar 2018 legt die Oberste Denkmalschutzbehörde ihre beabsichtigte Entscheidung dar: Ein Ersatz der Fenster sei zwar denkmalpflegerisch nicht wünschenswert, aber aus verfassungsrechtlichen Gründen hinzunehmen. Ansonsten wiederholt sie weitgehend die Formulierungen des Bistums.

    Ist es möglich, Baupläne »plausibel« zu finden, aber die theologische Konzeption, die sie umsetzen sollen, außen vor zu lassen mit der Begründung, die Konzeption betreffe ausschließlich das Selbstbestimmungsrecht der Kirchen?

    Am Innenraum, der mit seiner Verbindung zur Unterkirche das Herzstück der vorhandenen Gestaltung ausmacht, wird besonders deutlich, dass das ganze Vorhaben ein Politikum ist – erinnert doch die Hedwigs-Kathedrale an die deutsche Kriegsschuld und die DDR. Dass die Unterkirche vom eigentlichen Kirchraum abgetrennt werden soll, bedeutet eine Marginalisierung der Vergangenheit, des Andenkens an Lichtenberg und der eindrücklichen Zeichnungen von Hegenbarth. Übrigens ist die vorgelegte Planung des zu engen und zu steilen Zugangs zur Unterkirche wohl kaum aufrechtzuerhalten, wie die »Freunde der Hedwigs-Kathedrale« gezeigt haben.

    Nachlässigkeiten, Vertuschungen, Irreführungen, Halbwahrheiten gibt es von seiten des Erzbistums in großer Zahl. Und nun handelt es ohne Rücksicht auf die fristgemäß eingegangenen Widersprüche: Ende August wird u. a. die Verbindung zur Unterkirche geschlossen, provisorisch, wie es heißt. Und in dem schon mal neugestalteten Kirchraum wird zu Weihnachten ein Fernsehfestgottesdienst zur Erbauung der ganzen Nation stattfinden. Wir dürfen raten, wer dann telegen in der ersten Reihe sitzt.

    Anmerkungen:

    1 Randbemerkung Friedrichs II. zum Bericht des Geistlichen Departements über Schulen für die Kinder von katholischen Soldaten.

    2 Voltaire: Traité sur la tolérance, Paris 1975 (1763), S. 105

    3 Sabine Schulte: Kreis, Kreuz und Kosmos. Hans Schwipperts Innenraum für die Berliner Hedwigs-Kathedrale, Berlin 2016, S. 54 f.

    4 Kölner Stadtanzeiger, 28.8.2012

    5 Schreiben des Dompropstes Tobias Przytarski vom 20.6.2017 an den Berliner Kultursenator Klaus Lederer

    6 Stellungnahme des Landesdenkmalamts zur »Darstellung der formalen und inhaltlichen Prozesse zur Entscheidung des Erzbischofs für einen Umbau der St.-Hedwigs-Kathedrale« vom 20.6.2017, abgegeben am 6.10.2017.

    7 freunde-hedwigskathedrale.de. Hier sind viele Dokumente zu den Umbauplänen zusammengestellt und teilweise ausgewertet.

    #Berlin #Mitte #Hinter_der_Katholischen_Kirche #Architektur #Geschichte #Politik #Religion

  • The ’deconstruction’ of the most ambitious project of the EU, the ’Southern Gas Corridor’

    http://www.balkaneu.com//the-deconstruction-of-the-most-ambitious-project-of-the-eu-the-southern-ga

    There is nothing that will change except from the supplier country, since instead of Russia, Europe will now depend on Azerbaijan... This is supported by a report published by the Bankwatch Network and signed by two executives of the European Investment Bank (EIB).

    And this, at a time when the EU has made efforts at all levels not to depend on Russian gas by launching its new energy plan, and in fact step by step the so-called “Southern Corridor” is being completed for the transfer to Europe of Azeri gas by linking the Caspian resources to Italy. According to the network, in order to implement this planning, European state budget funds of 7 billion euros will be needed.

    #southstream #gaz #gazprom #europe #italie #ukraine #russie #énergie #guerre_du_gaz #tubes

  • Construction Sociale Club , collectif d’artisans

    https://vimeo.com/271130694

    Alors que le site de la ZAD signale la vidéo ci-dessus qu’ils viennent de publier, je découvre ce collectif d’ #artisans engagés dans le mouvement social en cours.

    Ci dessous, leur communiqué principal qui date de début mai :
    https://constructionsocialeclub.noblogs.org/post/category/le-csc-communiques

    Communiqué du CSC : Vivre pour travailler et travailler pour mourir
    Lettre aux étudiants, cheminots, chômeurs et autres secteurs en lutte (printemps 2018)

    En moyenne, pour chaque jour travaillé, un ouvrier du bâtiment meurt sur un chantier. Et pourtant, le maçon part à la retraite bien plus tard que le policier.

    
Nous ne demandons en aucun cas que les régimes spéciaux, comme celui des cheminot.e.s, soient abolis. Cela relèverait d’une mesquine jalousie et manquerait cruellement de logique : ça serait un peu comme si l’on demandait qu’il y ait plus de morts dans les autres secteurs professionnels pour nous sentir moins seul.e.s.
Ce que nous désirons, c’est au contraire une transformation de l’organisation du travail telle qu’elle est pensée aujourd’hui.

    
Et comment est-elle pensée ? Et par qui est-elle pensée ? Par des bureaucrates connectés à leur boites mail mais déconnectés de la réalité, qui imposent des cadres normatifs, loin des pratiques du terrain et en perpétuels changements, ce qui contribue à déstabiliser le travailleur et le rendre ainsi plus contrôlable : on ne sait jamais, l’artisan pourrait s’avérer être trop indépendant.

    
Car il y a de cela chez l’artisan. De l’indépendance. Une capacité à s’organiser. Une certaine tendance à l’autonomie. On se débrouille. On s’arrange, comme on dit. Pour gouverner l’artisan, s’il faut user de multiples tactiques technico-administratives, cela ne suffit donc pas.
    
Il faut aussi faire en sorte qu’il ne se rebelle pas. Pour cela, il y a plusieurs techniques de communication. On peut par exemple lui désigner de faux ennemis afin qu’il oublie les vrais. Et c’est là qu’intervient le fonctionnaire comme cible « facile » : le prof a plus de vacances, le cheminot part en retraite plus tôt, quelle honte ! Si je dois crever au travail, j’espère que mon voisin y passera aussi … Voilà le genre d’absurdes rancœurs qu’on voudrait nous faire éprouver.
    
Ce que le gouvernement veut, c’est monter les travailleurs du privé contre ceux du public. Pourtant, nous faisons partie du même monde. Nous prenons le train. Vous nous appelez pour réparer une toiture. Nos enfants vont à l’école. Vous nous appelez pour construire une maison. Lorsque nous nous blessons sur le travail, nous sommes pris en charge par le service public hospitalier. Parfois, travailleurs du privé et du public vivent même ensemble.

    
Prendre conscience de cela, c’est aussi prendre conscience que ce n’est pas l’État qui construit, soigne, conduit les trains et enseigne – mais ce sont les maçon.n.e.s, les infirmier.e.s, les cheminot.e.s et les enseignant.e.s. Et qu’on pourrait même d’ailleurs se passer de l’État qu’on en vivrait pas plus mal !

    
Car que font les gouvernements successifs, si ce n’est nous prendre pour des cons ! Pendant qu’ils nous divisent en « secteurs », ils se gavent. Des entreprises comme Vinci, Eiffage, Bouygues, s’enrichissent grâce aux marchés publics, c’est-à-dire avec nos impôts – et l’artisan est un bon payeur de taxes. Comme l’on finance les balles de LBD 40 qui nous crèveront les yeux, le maçon est amené à financer le béton de ceux qui tuent son métier ! Et quand ce n’est pas l’État qui redistribue le fric du petit maçon aux grosses boites, c’est lui-même qui doit le faire. On fait une réforme du contrôle technique, particulièrement scélérate, dans le but de vendre des voitures neuves au nom du … développement durable ! C’est comme quand Lafarge se lance dans les éoliennes, l’arnaque est tellement évidente qu’elle ne prête même plus à rire.

    Ces grandes boites, et surtout l’idéologie qu’elles accompagnent, sont les mêmes qui humilient ce qu’il restait de fierté à l’artisan : sa compétence technique. Celle-ci ne s’exprime pas dans les gros buildings, dans les autoroutes, dans les ronds points, dans ces architectures dégueulasses qui pourrissent autant la vue que la planète. Elle s’exprime dans la rénovation, dans l’expérimentation, dans une belle toiture avec une triple génoise. Mais ces savoirs là, les gouvernants n’en veulent guère. Ils préfèrent créer de la rareté sur ce qui devrait être commun, et leur mise à disposition est souvent réservée aux quelques personnes assez riches pour se payer des résidences secondaires, quand d’autres n’ont pas de toit. En guise d’illustration d’une telle absurdité, pensez à ce travailleur du bâtiment employé à la construction d’un HLM gris dans lequel il vivra vieux, alors que son seul rêve était celui de se rénover une ferme en pierre à la campagne. Ce qu’on lui vole, ce n’est pas seulement ce qu’il veut faire, mais ce qu’il peut faire.

    C’est à partir de ces réflexions que nous avons décidé de nous rassembler, de nous organiser en coopération. Seulement, prenant en compte que les problèmes soulevés ne concernent en aucun cas notre seule corporation et qu’on ne pourra donc pas les régler en restant isolés, nous venons à votre rencontre. Peut-être pourrons-nous nous rendre des services à l’avenir ?

    Nous comprenons les autres luttes en cours et nous voulons que les artisans prennent part à ce mouvement car nous avons toutes les raisons de le faire. Nous sommes de ceux qui n’auraient sans doute pas été sélectionnés dans la « nouvelle » et déjà si vieille université. Pourtant, nous avons des savoirs à transmettre, à partager, tout comme nous sommes friands d’en acquérir de nouveaux – car ce n’est pas parce qu’on est travailleur du bâtiment qu’on ne peut pas être passionné d’histoire, de chimie ou de cinéma !

    Il n’y a que les gouvernants et leur sbires pour vouloir nous enfermer dans notre travail, nous faire vivre pour travailler et nous faire travailler pour mourir.

    Dans la construction sociale à venir,
nous aussi voulons donc mettre notre pierre à l’édifice.

    Sur leur site, Le béton armé REVUE DU CONSTRUCTION SOCIALE CLUB, plus d’articles : https://constructionsocialeclub.noblogs.org

  • A Berlin on recrute
    http://www.linksfraktion.berlin/uploads/media/S18-12570.pdf


    L’armée ne nous informe pas sur ses activités de recrutement. Pour se faire une idée il faut que les élus posent des questions au gouvernement.

    Schriftliche Anfrage der Abgeordneten Franziska Brychcy (LINKE) vom 25. Oktober 2017

    Liste der Veranstaltungen, die von Jugendoffizierinnen und Jugendoffizieren der Bundeswehr in Berliner Schulen im Jahr 2017 durchgeführt wurden.

    Le SPD ne semble pas encore entiérement convaincu de le la nécessité du recrutement de soldats dans les écoles.

    9. Hält die Berliner Senatsverwaltung für Bildung, Jugend und Familie an der bisherigen Linie fest, keine Kooperationsvereinbarung mit der Bundeswehr abzuschließen?
    Zu 9.: Die Berliner Senatsverwaltung für Bildung, Jugend und Familie beabsichtigt nicht, eine Kooperationsvereinbarung mit der Bundeswehr abzuschließen.
    Berlin, den 08. November 2017

    #Allemagne #armée

    • Tu es sûr ?

      Slime - Der Tod ist ein Meister aus Deutschland
      https://www.youtube.com/watch?v=Xt_kJbjc2sE

      Was schlug man denn zum Krüppel?
      Weil sein Gewissen schrie
      Da gab es nur ein Mittel
      Und sie brachen ihm die Knie
      Was steckte man dies’ Haus an?
      Verbrannte Menschen am lebendigen Leib?
      Sie sagen, es war die Farbe der Haut
      Oder irgendeine andere Nichtigkeit
      Was pfercht man deise Menschen in Lager?
      Und gibt ihnen einen süßlichen Geruch?
      Solange sie leben, graben sie in der Erde
      Zum Sterben ist noch Zeit genug
      Wer gibt da die Befehle?
      Etwas muß doch da verantwortlich sein
      Die Toten geben keine Antwort
      Da fällt mir Celans Geschichte ein
      Der Tod ist ein Meister aus Deutschland
      Der Tod ist ein Meister aus Deutschland
      Der Tod ist ein Meister aus Deutschland
      Der Tod ist ein Meister aus Deutschland

      Der Tod ist ein Meister aus Deutschland / Todesfuge / Paul Celan
      https://www.youtube.com/watch?v=hVerZZu5o3Q

      Fugue de la mort
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fugue_de_la_mort

      Fugue de mort ou Fugue de la mort2(Todesfuge en allemand) est un des poèmes les plus connus de Paul Celan. Inspiré par l’extermination des Juifs dans les camps d’extermination allemands, il fut probablement écrit vers 1944-1945. Composé en allemand, le poème est paru pour la première fois dans une traduction en roumain en mai 1947. Sa première publication en allemand n’eut lieu qu’en 1948 dans le recueil Le Sable des urnes. « Der Tod ist ein Meister aus Deutschland » (« la mort est un maître d’Allemagne ») est une phrase souvent citée extraite de ce poème.

      Todesfuge
      https://www.celan-projekt.de/todesfuge-deutsch.html

      Schwarze Milch der Frühe wir trinken sie abends
      wir trinken sie mittags und morgens wir trinken sie nachts
      wir trinken und trinken
      wir schaufeln ein Grab in den Lüften da liegt man nicht eng
      Ein Mann wohnt im Haus der spielt mit den Schlangen der schreibt
      der schreibt wenn es dunkelt nach Deutschland dein goldenes Haar Margarete
      er schreibt es und tritt vor das Haus und es blitzen die Sterne er pfeift seine Rüden herbei
      er pfeift seine Juden hervor läßt schaufeln ein Grab in der Erde
      er befiehlt uns spielt auf nun zum Tanz

      Schwarze Milch der Frühe wir trinken dich nachts
      wir trinken dich morgens und mittags wir trinken dich abends
      wir trinken und trinken
      Ein Mann wohnt im Haus der spielt mit den Schlangen der schreibt
      der schreibt wenn es dunkelt nach Deutschland dein goldenes Haar Margarete
      Dein aschenes Haar Sulamith wir schaufeln ein Grab in den Lüften da liegt man nicht eng

      Er ruft stecht tiefer ins Erdreich ihr einen ihr andern singet und spielt
      er greift nach dem Eisen im Gurt er schwingts seine Augen sind blau
      stecht tiefer die Spaten ihr einen ihr andern spielt weiter zum Tanz auf

      Schwarze Milch der Frühe wir trinken dich nachts
      wir trinken dich mittags und morgens wir trinken dich abends
      wir trinken und trinken
      ein Mann wohnt im Haus dein goldenes Haar Margarete
      dein aschenes Haar Sulamith er spielt mit den Schlangen
      Er ruft spielt süßer den Tod der Tod ist ein Meister aus Deutschland
      er ruft streicht dunkler die Geigen dann steigt ihr als Rauch in die Luft
      dann habt ihr ein Grab in den Wolken da liegt man nicht eng

      Schwarze Milch der Frühe wir trinken dich nachts
      wir trinken dich mittags der Tod ist ein Meister aus Deutschland
      wir trinken dich abends und morgens wir trinken und trinken
      der Tod ist ein Meister aus Deutschland sein Auge ist blau
      er trifft dich mit bleierner Kugel er trifft dich genau
      ein Mann wohnt im Haus dein goldenes Haar Margarete
      er hetzt seine Rüden auf uns er schenkt uns ein Grab in der Luft
      er spielt mit den Schlangen und träumet der Tod ist ein Meister aus Deutschland

      dein goldenes Haar Margarete
      dein aschenes Haar Sulamith

      Deathfugue

      Black milk of daybreak we drink it at evening
      we drink it at midday and morning we drink it at night
      we drink and we drink
      we shovel a grave in the air there you won’t lie too cramped
      A man lives in the house he plays with his vipers he writes
      he writes when it grows dark to Deutschland your golden hair Margareta
      he writes it and steps out of doors and the stars are all sparkling, he whistles his hounds to come close
      he whistles his Jews into rows has them shovel a grave in the ground
      he commands us to play up for the dance.

      Black milk of daybreak we drink you at night
      we drink you at morning and midday we drink you at evening
      we drink and we drink
      A man lives in the house he plays with his vipers he writes
      he writes when it grows dark to Deutschland your golden hair Margareta
      Your ashen hair Shulamith we shovel a grave in the air there you won’t lie too cramped

      He shouts jab the earth deeper you lot there you others sing up and play
      he grabs for the rod in his belt he swings it his eyes are so blue
      jab your spades deeper you lot there you others play on for the dancing

      Black milk of daybreak we drink you at night
      we drink you at midday and morning we drink you at evening
      we drink and we drink
      a man lives in the house your goldenes Haar Margareta
      your aschenes Haar Shulamith he plays his vipers
      He shouts play death more sweetly this Death is a master from Deutschland
      he shouts scrape your strings darker you’ll rise then as smoke to the sky
      you’ll have a grave then in the clouds there you won’t lie too cramped

      Black milk of daybreak we drink you at night
      we drink you at midday Death is a master aus Deutschland
      we drink you at evening and morning we drink and we drink
      this Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue
      he shoots you with shot made of lead shoots you level and true
      a man lives in the house your goldenes Haar Margarete
      he looses his hounds on us grants us a grave in the air
      he plays with his vipers and daydreams der Tod ist ein Meister aus Deutschland

      dein goldenes Haar Margarete
      dein aschenes Haar Shulamith

      (Übersetzung von John Felstiner, in: Paul Celan - Poet, Survivor, Jew. New Haven 1995.)

  • Jazzkantine
    https://www.jazzkantine.de

    03.11. Jazztage Sonneberg

    Jazzkantine - Krankenhaus (Official Video, 1998)
    https://www.youtube.com/watch?v=dw87rZKZF9M

    Ciao Tahir, he, komma her, he die Kartoffelkopf da, hatte was gesagt über deine Mama
    der Arschloch äih, muß der gerade sagen, äih, ich hab’ seine Mutter schon oft gesehen,
    weißt Du, in Peepshop

    Guten Tag, ich bin Tahir, guck was ich sag
    bana Bak, geh mir nicht auf Sack, spielst du Big Boss,
    mach ich Dich kickbox und dann Aminakoyayem
    is nix los
    hey Allora, buen giorno
    hast du ein Problema, Du muß Schutzgelde bezahlen
    wie die Musiker die Gema, machst du eine Fehler hast du Mafia an Hals
    schmiere meine Haare mit Gel und nicht mit Schmalz
    wie du sagst, wenn du mich dissen willst, va van culo,
    denn du weißt genau, du bist für mich Nessuno
    bin schneller als Alberto, heißer als Nescafe, Cappuccino
    ich habe eine Auto, keine Corsa Fiat Uno
    rauche dich wie Zigarren von Al Capone
    fresse dich auf wie Joghurt von Danone
    ziehe meine Kanone, esse Pizza Calzone
    ich komme mit meiner Familia, und du kommst ohne

    Ich mach dich Krankenhaus
    Dann siehst du Krankenhaus
    Ich mach dich Krankenhaus
    Dann siehst du scheiße aus
    Aber wie

    Vabene Du Hosentaschenpizza
    ich mache treten dich von hier bis nach Nizza
    bezahle dich mit Lira, Du geben mir Dollar
    ich fahre eine BMW und du nur eine Roller
    Arschloch, hab ich einmal Rap gesprochen
    hab ich dein Knochen alle gebrochen
    du scheisen, dann bist du leisen, ich hab ein Meisen
    bin steinhart wie Eisen und stärker Mike Tyson
    da guckst du, Lan guckst du nur, muckst du nur- chä pfuh
    spuckst du nur - Zähne, zuckst du nur Probleme
    Lan Öglum ich nehme dich wie eine Popel, roll dich, schmeiß dich
    fliegst du wie Vogel, ich weiß nicht, bis Konstantinopel
    aber ich mach nur Gelaber, weißt du blabla
    beste Mikrofonpalaver
    ich bin lyrischer Mörder, lyrischer Liebhaber, vama frag mal deine mama

    Ich mach dich Krankenhaus
    Dann siehst du Krankenhaus
    Ich mach dich Krankenhaus
    Dann siehst du scheiße aus
    Aber wie

    Hip Hop Deutsch-Türkisch
    Hip Hop Deutsch-Türkisch
    Hip Hop Deutsch-Türkisch mit Jazz
    Krankenhaus mach ich dich

    Jazzkantine
    https://de.wikipedia.org/wiki/Jazzkantine

    Die Jazzkantine ist eine Jazz-Rap-Band aus Braunschweig. Sie wurde 1993, inspiriert durch das Band-Projekt Jazzmatazz, von Ole Sander, Matthias Lanzer und Christian Eitner gegründet.[1][2] Kennzeichnend für die Musik der Jazzkantine ist die Vermischung der verschiedenen Stilelemente des Rap und Jazz. Dabei arbeitete die Band mit so unterschiedlichen Künstlern wie Smudo, Götz Alsmann und Bands wie Such A Surge zusammen.

    Monofon GmbH
    Matthias Lanzer
    info@monofon.de

    Booking
    Karsten Jahnke Konzertdirektion GmbH
    Ina Lieckfeldt
    Ina.Lieckfeldt@kj.de

    T: +49 (0)40 – 41 47 88 – 35
    F: +49 (0)40 – 41 47 88 – 11

    Karsten Jahnke Konzertdirektion GmbH
    Budapester Straße 45
    20359 Hamburg

    #musique #jazz #hiphop #vidéo #Allemagne

  • Toulouse : une vague de suicides sur les chantiers du BTP
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/toulouse-une-vague-de-suicides-sur-les-chantiers-du-btp-1475174495

    Après le suicide de quatre ouvriers des entreprises Cofely, Eiffage Construction et Socotrap, leurs collègues des chantiers du futur quartier Toulouse Montaudran Aérospace se sont mis en grève ce jeudi 29 septembre à l’appel de la CGT, pour dénoncer les conditions de travail, les cadences infernales et le stress qui selon eux sont à l’origine de cette vague de suicides.

    #travail #suicide #suicide_au_travail #conditions_de_travail #grève

  • Un chef de l’EI dans le jurd de Qaa aurait été tué par des frappes du Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/994550/un-chef-de-lei-dans-le-jurd-de-qaa-aurait-ete-tue-par-des-frappes-du-

    Le chef des opérations du groupe État Islamique (EI) dans le jurd de Qaa, dans la Békaa, a été « éliminé » samedi à la suite du pilonnage par le Hezbollah d’un centre d’opérations. L’annonce a été faite par la chaîne télévisée du parti chiite, al-Manar.

    Dans la matinée, le Hezbollah avait annoncé avoir détruit deux positions de l’EI dans le jurd de Ras Baalbeck, dans la Békaa. Les éléments armés tenant ces positions ont été tués et blessés.

    Lundi, Qaa, bourgade chrétienne de la Békaa située à la frontière syrienne, a été la cible de huit attentats- suicide qui ont fait cinq morts (plus huit kamikazes tués) et 28 blessés. Depuis, des rumeurs circulent sur des attentats imminents. L’armée libanaise a affirmé jeudi que deux grandes attaques terroristes avaient été déjouées il y a une dizaine de jours.

    Vendredi, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a estimé que le village chrétien de Qaa, était « clairement la cible des kamikazes », réfutant certaines analyses qui affirmaient le contraire.

    « Il est clair que le village de Qaa était la cible, du fait qu’il s’agit d’une bourgade chrétienne », a affirmé le chef du parti chiite, lors d’un discours télévisé retransmis en direct à l’occasion de la Journée d’al-Qods, une commémoration initiée par l’Iran depuis la révolution islamique. Hassan Nasrallah a attribué les attentats à Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique, EI). Le groupe jihadiste n’a pas, à ce jour, revendiqué les attaques. « Je crois que bientôt, le cerveau des attentats de Qaa sera connu, a affirmé le chef du Hezbollah. Toutes les informations, notamment les nôtres, certifient que les kamikazes sont venus du jurd de Ersal, et non des campements (de déplacés syriens, ndlr) aux abords de Qaa », a-t-il ajouté.

  • Comment l’Etat islamique a organisé son « califat »
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/12/11/comment-l-etat-islamique-a-organise-son-califat_4830138_3218.html

    Dans l’esprit d’Abou Bakr Al-Baghdadi et de ses condisciples au sein de l’organisation Etat islamique (EI), le califat était bien plus qu’un fantasme. Lorsqu’ils l’ont proclamé, le 28 juin 2014, sur les territoires conquis en Syrie et en Irak, les djihadistes avaient déjà conçu un véritable projet étatique et imaginé une rigoureuse administration pour imposer dans la durée leur idéologie totalitaire à un territoire et sa population. Le succès de cette entreprise a fait mentir les pays occidentaux et arabes qui ont voulu voir dans l’EI un simple avorton d’Al-Qaida, voué à l’échec. (...)

    Le groupe djihadiste contrôle toujours un tiers de la Syrie et de l’Irak et une population de près de 10 millions d’habitants. Il a mis la main sur une manne financière et des ressources naturelles qui en font la plus riche organisation terroriste au monde. Il a attiré près de 30 000 djihadistes étrangers sur son territoire, obtenu l’allégeance de groupes djihadistes dans une dizaine de pays, et revendiqué la paternité de nombreux attentats à l’étranger, dont les attaques de Paris, qui ont fait 130 morts, le 13 novembre.

    Dès les premiers mois du califat autoproclamé, l’EI a mis en œuvre un projet étatique, pensé dans les moindres détails, comme le révèle un document interne de 24 pages, en 10 chapitres, destiné à la formation des cadres administratifs, que s’est procuré le chercheur Aymenn Jawad Al-Tamimi, et qui a été publié par le Guardian le 7 décembre. Certainement écrit entre juillet et octobre 2014 par un certain Abou Abdallah Al-Masri, « Principes administratifs gouvernant l’Etat islamique »
    http://www.aymennjawad.org/2015/12/the-islamic-state-masterplan-of-administration
    est le dernier document obtenu par le chercheur britannique auprès d’un homme d’affaires commerçant avec l’EI. En un an et demi, ce spécialiste de la Syrie et de l’Irak a collecté sur les réseaux sociaux et auprès de sources indirectes plus de 300 documents produits par l’organisation, les a traduits en anglais et publié sur son blog.

    Directives administratives et religieuses, annonces publiques, extraits de livres de comptes… Le penchant bureaucratique de l’EI offre un précieux matériau d’étude.

    Une solide administration (...)

    Un plan qui n’a pas été suivi à la lettre

    Mais, souligne Aymenn Al-Tamimi, se pose constamment la question de l’écart entre la théorie et la pratique, l’adaptation de ces principes à une réalité et à un contexte en constante évolution. En dépit de son rejet des affiliations tribales, l’organisation a ainsi été obligée d’accepter la persistance des solidarités tribales en ouvrant un département spécialisé. La distinction entre espaces syrien et irakien reste, dans une grande mesure, une réalité en dépit de l’abolition par l’EI des frontières dessinées par l’accord Sykes-Picot en 1916. Les relations avec les pays étrangers qui respectent les musulmans, ainsi que la souveraineté et les frontières du califat, promues dans cette déclaration, restent pour le moins théoriques.

    Sur le plan militaire, le document décrit par le menu quelle doit être l’organisation de la formation des combattants locaux et étrangers – militaire, mais aussi religieuse et linguistique –, et ce dès le plus jeune âge avec des camps pour enfants, pour promouvoir la mixité et l’ascension méritocratique. « En pratique, cette organisation a été instaurée. Il y a même eu des efforts pour démanteler les bataillons de combattants étrangers composés d’une seule ethnie ou nationalité, comme celui du bataillon des Libyens Al-Battar Al-Libi, mais des preuves anecdotiques semblent indiquer que la distinction entre immigrés et locaux persiste, et que les immigrés sont perçus comme une classe privilégiée », indique Aymenn Al-Tamimi.

    Les ressources naturelles, clé de la survie du califat (...)

    Une police brutale

    Ce que ce document ne dit pas, c’est que l’imposition du califat et de son administration sur les populations s’est faite davantage par la #coercition que par l’adhésion. Une #police (« hisba ») traque ceux qui enfreignent les règles morales de l’Etat islamique et impose amendes et châtiments (« houdoud ») cruels. Ceux qui ont refusé de rester vivre au sein du califat ou de continuer à y exercer ont vu leurs biens confisqués. « Il y a beaucoup à dire sur la continuité entre la brutalité de l’Etat islamique et celle de l’EII pendant la guerre d’Irak de 2006. La structure étatique imaginée par l’EI est seulement plus sophistiquée et parvient à mieux réprimer toute dissension interne », estime Aymenn Al-Tamimi.

    « Les documents internes révèlent un renforcement du contrôle, notamment sur l’accès à Internet. Il y a une inquiétude croissante au sein de l’EI à maintenir une structure sécuritaire rigide pour prévenir une révolte interne. Certains documents, à l’instar de l’amnistie générale décrétée pour les déserteurs en octobre, suggèrent des problèmes de cohésion militaire », ajoute le chercheur. Les habitants souhaitant se déplacer hors du territoire de l’EI doivent demander une autorisation à l’administration et donner des gages de retour.

    Une économie de prédation

    Les documents ainsi que les témoignages de personnes vivant ou ayant vécu sous le califat autoproclamé confirment que l’Etat islamique est bien loin de l’image d’Etat-providence pour l’oumma qu’il souhaitait incarner, et plus proche d’une économie de guerre en quête de la moindre ressource pour survivre. (...)

  • Violence sexuelle de l’EI : du jamais-vu dans l’histoire de la guerre | Annie Mathieu | Politique
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201507/29/01-4889082-violence-sexuelle-de-lei-du-jamais-vu-dans-lhistoire-de-la-guerr

    Des marchés publics où les femmes sont exposées nues à une liste de prix établie en fonction de leur âge en passant par un guide sur comment s’occuper des esclaves sexuels. Les hommes du groupe armé EI ont non seulement institutionnalisé la façon dont ils violent les femmes, mais, de surcroît, ils s’en vantent.

    La tactique mise au point par la haute fonctionnaire onusienne pour y parvenir est simple : depuis son retour d’Irak et de Syrie ce printemps, elle raconte à qui veut l’entendre les histoires dégoûtantes qu’elle a entendues lors de ses rencontres avec des victimes de l’EI. Comme celle d’une jeune femme qui a été revendue à 22 reprises et recousue à chaque fois pour simuler une virginité depuis longtemps perdue. Ou encore, cette autre future mère enceinte de deux mois qui a été capturée et avortée par les moyens du bord pour l’empêcher d’avoir un descendant « infidèle ».

    « Elles sont violées à répétition et harcelées parce que leurs bourreaux souhaitent qu’elles procréent. Ils veulent des enfants reproduits sur leur modèle puisque c’est de cette façon qu’ils réussiront à construire leur État », explique Mme Bangura, qui est originaire de la Sierra Leone, où elle a été ministre avant d’occuper son poste à New York avec les Nations Unies.

    Celles qui réussissent à s’enfuir mettent au monde des enfants apatrides puisque de nombreux États ne reconnaissent les naissances que par l’intermédiaire du père. « Des dizaines de milliers de bébés se retrouvent sans papiers. C’est un immense problème que nous essayons de résoudre en mettant en branle des réformes législatives », expose l’experte.

  • #Violence_sexuelle de l’EI : du jamais-vu dans l’histoire de la #guerre

    « Les dirigeants du groupe armé EI ont compris que la meilleure façon de déshumaniser une société, c’est de s’en prendre aux femmes et aux enfants », affirme Zainab Bangura, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies.

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201507/29/01-4889082-violence-sexuelle-de-lei-du-jamais-vu-dans-lhistoire-de-la-guerr

    #EI #viol #Etat_islamique #ISIS #conflit #déshumanisation
    cc @odilon