▻https://lignesdeforce.wordpress.com/2018/02/19/extension-du-domaine-de-la-misericorde-suite-les-bancs-publ
#banc_public #Claude_Guillon
▻http://www.journal-du-design.fr/art/art-pay-sit-private-bench-par-fabian-brunsing-7184
Le banc payant dénonce aussi, il me semble, la #privatisation de l’#espace public. Je l’avais relevé sur touiture (il y a trop longtemps pour le retrouver...). À Paris, il y a plein d’endroit où il n’y a plus de bancs, une forme discrète d’assistance aux cafés hors de prix : si tu veux t’assoir, paye.
Quel artiste le dispositif avec le paiement ? C’est génial !
Rien de tel qu’un #banc pour faire marcher les #villes - Terra eco
▻http://www.terraeco.net/Rien-de-tel-qu-un-banc-pour-faire,58085.html
Le célèbre architecte danois Jan Gehl, aux manettes de la revitalisation de quartiers à Londres, New York, São Paulo, Sydney et Copenhague, en a fait l’un des douze critères d’aménagement requis pour atteindre la qualité optimale d’un environnement piétonnier : dans la grande reconquête de la cité par les piétons, s’asseoir est une priorité. N’en déplaise aux pisse-froid, un banc saturé de postérieurs constitue un signe de bonne santé urbaine. Y poser le sien demeure un choix et l’on préfère toujours les endroits accueillants. « Certains prétendent que le banc amène du danger, ils se trompent, tempête l’urbaniste Anne Faure, présidente de l’association Rue de l’avenir. Le banc amène les gens dans la rue, cette présence dissuade certains délits : le banc est un outil d’agrément et de sécurité urbaine ! » Banal et indispensable, le banc brille également par sa gratuité. « L’#espace_public doit être libre et accessible à tout le monde. Si pour vous asseoir vous êtes obligé de vous mettre à une terrasse de café et de consommer, ce n’en est plus un », avance le designer Marc Aurel.
Depuis vingt ans, ce spécialiste du mobilier urbain cherche des alternatives au banc haussmannien qu’il estime un poil obsolète. Il utilise ainsi de nouveaux matériaux, comme la céramique, plus résistante, belle, moins onéreuse à l’entretien pour des collectivités. Et planche également sur d’autres formes : banquettes ou fauteuils, côte à côte, face à face, en salon, bientôt connectés.
Enceintes, boiteux et ventripotents, eux, ne pourront jamais se passer de pause et donc de bancs. Mieux, les bancs deviendront à terme le refuge des vieux. « Si les personnes âgées ne peuvent pas fractionner leur trajets, c’est bien simple : elles ne sortiront plus et ce sera la catastrophe », s’alarme Anne Faure.
Dans nombre de quartiers imaginés et construits pour les voitures dans les années 1960 ou 1970, continuer à faire le tour du pâté de maison s’avère souvent une gageure lorsqu’on y voit mal, que le souffle est court, les genoux douloureux et le sac de courses toujours trop lourd. Rester cloîtré parce que le premier banc est à dix minutes, et c’est la perte d’autonomie assurée
J’éprouve ça durement depuis que je suis malade, le souffle court et vite fatigué ; je coince ma fesse sur des rebords ou des perrons (l’autre jour que j’étais assis, exprès ou pas, on a même descendu un volet roulant manquant de me coincer sous un perron -je suis un rien sourdingue désormais, j’ai pas entendu de suite ;)).
L’avenue au coin de chez moi qui est mon principal trajet en est quasi dépourvue à part un gros tas vers une place, rien d’autre ailleurs ; il y a un centre d’accueil de sans domiciles proche...
Un peu comme les chiottes, qui sont souvent les grandes absentes de l’espace public.
Signalons l’existence de mobiliers urbains pouvant communiquer avec les citoyens à travers leurs mobiles grâce à des étiquettes NFC intégrées au béton. Ces bancs sont réalisés par la société Recréation urbaine.
En activité à Paris sur le mèl de la rue Saint Blaise à Paris.
La société participe à un débat sur la ville dans le cadre de Netexplo,à l’Unesco à 16:30 ce jeudi.
▻https://sanscontact.wordpress.com/2014/03/17/smart-city-quand-la-ville-communique-avec-ses-habitants-grace #banc_public #mobilier_urbain #ville
C’est vrai que c’est pratique les bancs connectés : ça permet de détecter si c’est un bon citoyen identifié (avec smartphone) ou un SDF ou un anarcho-autonome-décroissant (sans smartphone), et ainsi de déclencher la sortie des pics anti-nuisibles pour déloger les malotrus.
Un peu de mal à voir l’intérêt d’un banc qui m’enverrait des notifications... Même une carte des bancs wtf, pour que les crevards ds mon genre organisent leurs trajets ?? la carte ce serait un outil de gestion par les aménageurs et aussi de critique de cette gestion éventuellement.
Vous connaissiez le mobilier urbain anti-SDF ? Voici l’inverse | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/89539/mobilier-urbain-sdf
L’association RainCity, qui s’occupe des sans-abris, a fait appel à une agence de #publicité pour créer quelques bancs abris dans la ville l’année dernière.
Sur un de ces banc est écrit : « Abritez-vous ici ». Une partie du dossier se transforme facilement en toit pour protéger de la pluie. Y est également inscrit l’adresse d’un centre d’accueil pour SDF.
L’autre type de banc créé par l’agence a un double message. Pendant la journée, on peut y lire « Ceci est un banc », mais une fois la nuit tombée, d’autres lettres apparaissent, en encre lumineuse : « Ceci est une chambre ».
v. aussi, à l’opposé : ▻http://seen.li/5p82
#sans-abris #banc_public #RainCity #abri
Top 8 des dispositifs anti-SDF les plus scandaleux, pour repousser les clodos avec classe
Peut-être ne l’avez vous jamais remarqué, mais depuis plusieurs années, le mobilier urbain anti-SDF est très à la mode aux quatre coins du monde. Le concept est assez simple : empêcher par tous les moyens les sans-abris de s’installer là où ça pourrait refroidir ou effrayer les autres concitoyens, et ce quitte à carrément les empêcher de s’allonger pour dormir. Bel esprit de camaraderie.
le #repos_du_fakir
Des #bancs_hygiénistes, véritables planches de #fakir, sont méticuleusement conçus pour qu’on ne s’y étende pas et qu’on s’y appuie de manière éphémère. Les designers de la RATP, les décorateurs de devantures de magasins, les syndics de certains immeubles gèrent les corps comme des flux à réguler, et les sans-abris qui stationnent dans « leur » espace comme des « #indésirables ». Ces #dispositifs sont tout d’abord anti-ergonomiques. Ils visent a priori les plus démunis, mais ils sont subis par tous. L’espace dégradé devient aussi dégradant. (GP)
Ces vidéogrammes sont tirés d’un film de 6 mn intitulé Le Repos du fakir, produit par l’association Canal Marches en 2003. Ils ont été rassemblés, avec d’autres, dans une plaquette éditée par l’association NE PAS PLIER. La diffusion de ce matériel permet de susciter des débats sur les transformations actuelles de l’#espace_public, et sur la nécessité d’en inventer une autre conception.
▻http://www.vacarme.org/article1384.html
Le #court-métrage :
Mobilier anti-SDF : comment des artistes mènent la fronde
En érigeant des grilles autour de bancs où avaient pour habitude de s’asseoir des SDF, le maire d’Angoulême a déclenché, le 24 décembre, une pluie de réactions choquées. Des journalistes se sont empressés de rappeler, photos à l’appui, que l’arbre des grillages vilipendés cachait la forêt des aménagements urbains anti-SDF : bancs à accoudoirs empêchant de s’y allonger, parterres de galets ou de rochers devant les vitrines,... S’ils ont pu recenser aussi rapidement ces initiatives, c’est que depuis une dizaine d’années, des collectifs, artistiques et militants, ont décidé de les photographier et les archiver, pour mieux les dénoncer et les détourner.