Nous vivons dans des sociétés où il est bien vu de profiter systématiquement au maximum des autres, ou l’expolitation est le principe de toutes les affaires, où ta valeur est définie par la quantité de l’argent ramassé en jouant avec les investissemnts en bourse, dans les industries et dans le « capital humain ». C’est un principe qu’on ne peut mettre en pratique qu’en obligeant la majorité de se contenter de peu et de se so uiumettre au contrôle de l’élite qui l’exploite. C’est la raison d’être et le moteur de tous les agissements sociétals, c’est que tu trouves sous chaque pierre que tu retournes.
Je ne pense donc pas que ce soit le genre qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les dicrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un homme ou une femme.
Voilà le résultat des observations, réflexions et analyses que j’ai pu entreprendre. Je ne prétend pas d’avoir fait le tour de la question mais pour le moment c’est une hypothèse de travail qui tient assez bien la route.
Vu comm ça le féminisme bourgeois est assez joli à regarder à condition que ses protagonistes soient jolies, mais au fond il s’agit d’une lutte entre des repésentants de deux genres d’une même espèce de rapaces qui si disputent la proie, notre travail, notre vie et notre santé.
Il est pourtant vrai que la domination de l’autre par des moyens plus ou moins violents se propage aussi verticalement à travers les classes et permet ainsi de soutenir la thèse erronnée que ce soit le conflit entre les genres qui se trouve au centre du problème de la liberté humaine.
Il est facile d’identifier les actes manqués ou expressément violents des hommes mâles envers leurs pôle féminin. Ce sont des choses visibles ou identifiables avec peu d’effort parce qu’elles se superposent et se substituent parfois au conflit de base qui possède un caractère social et matériel.
Les problèmes entre le sexes étant présents dans toutes les phases du développement humain depuis l’introduction de l’héritage couplé à l’émergence des castes suite au déloppement de sociétés au tâches divisées, on risque d’oublier qu’à chaque époque la place de la femme dans la société reflète des intérêts de classes distinctes pour arriver á son point le plus bas pendant le Moyen Âge quand l’église catholique identifie le diable dans la sexualité féminine. Ceci correspond au développement de la définitition de l’homme qui n’en est un qu’à condition de faire partie des bons chrétiens. Ailleurs on pouvait se réclamer de foie musulmane pour obtenir le statut d’être humain.
Au début du 20ème siècle l’antagonisme des classes était apparent parce que de grandes organisations le plaçaient au centre de leur identité et les féministes de gauche se battaient contre l’ennemi de classe avec leurs camarades hommes tout en les critiquant autant sur le plan personnel qu’au niveau politique. Les Clara Zetkin, Rosa Luxemburg et Alexandra Kollontai pour ne citer que les plus célèbres nous inspirent toujours dans notre recherche d’une société meilleure et d’une relation entre pareils pour les hommes et les femmes. Ce sont surtout ces luttes qui ont obligé l’Allemagne en 1918 à introduire le droit de vote pour les femmes en même temps avec l’abolition du vote censitaire en vigeur sous le Kaiser.
Pour revenir au petit texte et au film In A Lonely Place j’insiste sur le caractère mondain et bourgeois du cadre. On dit « les dames » quand on veut expressément parler de bourgeoises qui ne sont pas nos camarades de lutte ou des prolétaires. Malheureusement ce sont des notions qui disparaissent du discours publique et c’est en mentionnnant ce fait que je me rends compte à quel point le discours hégémonial est conçu pour nous éloigner les uns des autres.
P.S. Je crains que la « poursuite à tout prix d’une relation avec une femme » et vice versa (ou d’un partenaire du même sexe) constitue un élément quasi naturel de notre existence auquel on n’échappe qu’en s’infligeant des rituels douloureux comme les fidèles d’Opus Dei et d’autres détraqués dangereux.
#sexualité #religion #lutte_des_classes #féminisme