Le plantationocène
Malcom Ferdinand nous l’explique dans « Une écologie décoloniale »
Quand on travail sur le principe de la plantation, forcément ça cause
#plantationocène
Le plantationocène
Malcom Ferdinand nous l’explique dans « Une écologie décoloniale »
Quand on travail sur le principe de la plantation, forcément ça cause
#plantationocène
Une écologie décoloniale
Malcom Ferdinand, Le Seuil, le 3 octobre 2019
▻https://www.seuil.com/ouvrage/une-ecologie-decoloniale-malcom-ferdinand/9782021388497
Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s’agitent, l’eau monte, les forêts tombent et les corps s’enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête.
Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation.
Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l’horizon d’un monde commun.
#Malcom_Ferdinand est ingénieur en environnement de University College London, docteur en philosophie politique de l’université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine).
On l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Old ships’ logs are giving scientists new insights into the past and future of the earth’s changing climate
▻https://graphics.reuters.com/CLIMATE-CHANGE-ICE-SHIPLOGS/0100B4QE2FC/index.html
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Plusieurs millions de nouveaux réfugiés et déplacés climatiques en 2019
Un porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU a déclaré mercredi que des millions de nouveaux déplacés et réfugiés climatiques étaient apparus en 2019, dont près de 750 000 personnes pour la seule Somalie, en proie à d’intenses aléas climatiques.
“Le bruit du vent nous a réveillés en pleine nuit. Quelques instants plus tard, de l’eau a commencé à entrer chez nous. Nous avons seulement réussi à attraper nos enfants avant de nous enfuir vers une zone surélevée.” Rafael Domingo, un père de quatre enfants, a tout perdu lors du passage du cyclone Idaien mars dernier au Mozambique. Comme lui, 73 000 personnes se sont retrouvées sans-abri, ne laissant d’autre choix que de fuir les zones sinistrées, ont raconté de nombreux témoins à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Qu’ils changent simplement de région ou qu’ils quittent leur pays après une catastrophe naturelle, ces hommes et ces femmes incarnent une catégorie de migrants dont on parle peu : les déplacés et les réfugiés climatiques. Selon le Conseiller spécial sur l’action pour le climat du HCR, Andrew Harper, “rien que sur la première moitié de l’année, les tempêtes, les inondations et autres catastrophes ont provoqué plusieurs millions de nouveaux déplacements”.
Dans un discours alarmant prononcé à la COP 25 de Madrid, mercredi 11 décembre, le porte-parole onusien explique que “les changements climatiques amplifient la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles et qu’ils contribuent à fragiliser les populations et à déclencher des conflits”. Il estime par conséquent que “davantage de personnes seront menacées de déplacement à moins qu’une action urgente ne soit prise.”
Outre les catastrophes naturelles, Andrew Harper s’est dit “particulièrement préoccupé” par l’épuisement des ressources naturelles, la diminution des rendements agricoles ou encore la pénurie de bétail qui deviennent “des multiplicateurs de menaces de conflit et d’instabilité pouvant conduire à des crises humanitaires et à de nouveaux déplacements, à la fois en interne et au-delà des frontières.”
En première ligne de ces menaces climatiques, la région du Sahel voit déjà des effets dévastateurs. “En Somalie, un pays hautement vulnérable aux changements climatiques, plus de 746 000 personnes ont été déplacées au sein du pays cette année à cause de l’intensification de la sécheresse, mais aussi des inondations monstres et des conflits”, souligne Andrew Harper.
Dans les régions fragiles, souvent frappées par les catastrophes naturelles, les déplacés parviennent rarement à retrouver leur ancienne vie. “Beaucoup d’entre nous ne pourrons jamais rentrer chez eux. La sécheresse en Somalie revient tout le temps. Les habitants n’ont pas assez de temps ou de moyens pour se remettre sur pieds à chaque fois”, a expliqué à l’OIM Halima, une mère de trois enfants déplacée en Somalie à cause de la sécheresse.
Plus de 250 millions de réfugiés climatiques en 2050
Dans son dernier rapport sur la paix dans le monde paru en juin, l’Institute for Economics and Peace, un think tank australien, estimait à 18 millions le nombre de personnes forcées à quitter leur foyer à cause d’une catastrophe naturelle. Cela correspond à plus de 60% de l’intégralité des déplacements dans le monde en 2017.
Les auteurs du même rapport notent également qu’actuellement, près d’un milliard de personnes vivent dans des zones “hautement à très hautement” exposées aux aléas climatiques. Ainsi, des millions de personnes risquent de se déplacer ou migrer dans un futur proche. La Banque mondiale estime que d’ici 2050, on dénombrera 143 millions de migrants climatiques originaires d’Afrique sub-saharienne, d’Asie du sud-est et d’Amérique latine. Au total, ils pourraient même dépasser les 250 millions à l’échelle de la planète, selon les prévisions de l’ONU.
Depuis la COP 25 Madrid, le HCR a appelé à “une action urgente” notamment en mettant en place des systèmes de prévision et d’alerte précoce améliorés ainsi que des stratégies de réduction des risques. Il s’agit également “d’intensifier les efforts d’adaptation et de résilience” en diversifiant, par exemple, les sources de revenus des populations fragiles qui dépendent souvent entièrement de l’agriculture ou de la pêche, par exemple.
L’agence onusienne appelle également les pays accueillant des réfugiés à instaurer un véritable cadre de protection pour les populations déplacées par le climat. À ce jour, les catastrophes naturelles et autres événements dus au réchauffement de la planète ne constituent pas un argument permettant de demander l’asile, les déplacés environnementaux n’ont d’ailleurs aucun statut juridique défini comme c’est le cas pour les réfugiés. La Suède fait toutefois figure de pionnière en la matière en reconnaissant depuis 2005, le droit à la protection pour les personnes victimes de catastrophes environnementales. Depuis 2009, une quarantaine de pays africains a également ratifié la Convention de Kampala sur la protection et l’assistance des déplacés environnementaux inter-Afrique.
Les questions climatiques occuperont une place de choix à l’occasion du tout premier Forum mondial sur les réfugiés, les 17 et 18 décembre prochains à Genève, puisqu’il s’agira de l’un des six thèmes fondamentaux discutés et pouvant, comme l’espère Andrew Harper du HCR, donner lieu à des actions concrètes dès 2020.
▻https://www.infomigrants.net/fr/post/21507/plusieurs-millions-de-nouveaux-refugies-et-deplaces-climatiques-en-201
#IDPs #réfugiés_climatiques #réfugiés_environnmentaux #déplacés_internes #asile #migrations #réfugiés #climat #prévisions #Somalie #sans-abri #catastrophe_naturelle #changements_climatiques #Sahel #COP_25 #risques #protection #statut #Convention_de_Kampala
Lien entre changements climatiques et #conflits :
Outre les catastrophes naturelles, #Andrew_Harper s’est dit “particulièrement préoccupé” par l’épuisement des ressources naturelles, la diminution des rendements agricoles ou encore la pénurie de bétail qui deviennent “des multiplicateurs de menaces de conflit et d’#instabilité pouvant conduire à des #crises_humanitaires et à de nouveaux déplacements, à la fois en interne et au-delà des frontières.”
Live from #COP25, Andrew Harper (interview)
▻https://www.facebook.com/watch/live/?v=1918728914923964
Asile : réfugié climatique, un statut non reconnu mais qui compte
L’ONU prévoit 250 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050 dont une grande partie sera issue d’une Afrique sub-saharienne pas assez résiliente face à l’intensification des catastrophes naturelles. Le phénomène pourrait amplifier les départs de migrants vers l’Europe, sauf que le statut de réfugié climatique n’y est pas reconnu.
Sécheresses, inondations, ouragans : les épisodes météorologiques dévastateurs sont de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses sous l’effet du changement climatique. Si aucune région du monde n’est épargnée, toutes n’ont pas la même propension à la résilience ni les mêmes capacités de reconstruction.
En Afrique sub-saharienne, au Moyen-Orient ou en Asie, des pans entiers de population sont déjà contraints de quitter leur région ou même leur pays d’origine pour tenter de tout recommencer ailleurs. Ce sont des “réfugiés climatiques”.
Si le terme est apparu pour la première fois en 1985 dans un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), il n’existe à ce jour dans le monde aucun statut juridique pour ces déplacés environnementaux. La Suède fait toutefois figure de pionnière en la matière en reconnaissant depuis 2005, le droit à la protection pour les personnes victimes de catastrophes environnementales. Depuis 2009, une quarantaine de pays africains a également ratifié la Convention de Kampala sur la protection et l’assistance des déplacés environnementaux inter-Afrique. Et plus récemment, début novembre, la Nouvelle-Zélande a annoncé se pencher sur la création d’un visa spécial pour les réfugiés climatiques du Pacifique.
Reste que pour la plupart des pays de la planète, le changement climatique ne peut justifier une demande d’asile. En France, notamment, “ce n’est pas un argument recevable en tant que tel, mais il peut être pris en compte et ajouté au dossier dans certains cas”, indique une porte-parole de France Terre d’Asile, contactée par InfoMigrants. “Si le changement climatique vous force, par exemple, à partir de chez vous pour une région où votre ethnie est mal acceptée ou menacée, l’argument pourra être entendu. Mais on ne reconnaît que ce qui est de la main de l’Homme. Le climat ne peut être utilisé que comme un élément de compréhension au dossier”, précise l’ONG.
“Une crise migratoire en Europe ? Attendez de voir dans 20 ans...”
Selon les estimations de l’ONU, le monde comptera au moins 250 millions de réfugiés climatiques d’ici 2050. En moins de 10 ans, les dangers liés au climat “déplacent en moyenne 21,7 millions de personnes par an, soit 59 600 par jour”, souligne Steve Trent, directeur exécutif de la Fondation pour la justice environnementale (EJF), dans un rapport publié début novembre. “Si l’Europe pense avoir un problème avec la crise migratoire actuelle, attendez de voir dans 20 ans quand les conséquences du changement climatique forcera des millions de personnes à quitter l’Afrique”, enchérit le général Stephen Cheney, retraité de l’armée américaine, cité par le rapport.
“Il faut regarder les choses en face : l’Afrique a une population jeune et de plus en plus éduquée. L’enseignement est dispensé dans des langues comme l’anglais, le français, l’espagnol, le portugais… alors bien sûr, l’Europe est une meilleure destination aux yeux de ces jeunes [...] Et il est impossible d’arrêter cette migration”, explique Ibrahim Thiaw, directeur exécutif de l’agence pour l’environnement de l’ONU, joint à Nairobi par InfoMigrants.
Parmi les régions les plus vulnérables : le Sahel, jusqu’à la Somalie, affirme-t-il, des régions où la production agricole est cruciale. Elle représente par exemple 30% du produit intérieur brut en Sierra Leone, au Liberia ou en Centrafrique. Dix-sept des vingt pays les plus dépendants à l’agriculture au monde se trouvent en Afrique sub-saharienne.
Le changement climatique, un amplificateur des conflits
“En combinant l’accroissement démographique -l’Afrique comptera 2 milliards d’habitants en 2050- à la dégradation des ressources naturelles et leur mauvaise gestion, la seule issue possible c’est la migration, poursuit Ibrahim Thiaw. Les déplacés climatiques sont un phénomène déjà présent, qui s’accentue de jour en jour sans que l’on puisse véritablement le quantifier car beaucoup de paramètres entrent en jeu et nous n’avons même pas de définition claire de ce qu’est un réfugié climatique.”
Un statut qui pourrait ne jamais être reconnu internationalement, bien que le rôle du changement climatique dans les conflits actuels soit démontrable. “En Syrie, on comptait déjà 1,3 et 1,5 million de personnes fuyant la sécheresse avant même que la guerre ne commence. Personne ne dit que le changement climatique est la raison du conflit syrien, mais il est à ne pas en douter un ‘amplificateur des menaces’ pouvant mener à des violences”, argue Steve Trent de l’EJF.
Si Ibrahim Thiaw de l’ONU ne croit pas, pour l’heure, à une convention mondiale sur les réfugiés climatiques, il exhorte la communauté internationale mettre en place et appliquer des accords régionaux sur le modèle de la Convention de Kampala encore trop méconnue. Il encourage aussi les potentiels migrants à bien réfléchir à leur projet migratoire avant de se lancer aveuglément sur des routes souvent dangereuses à travers le désert, les forêts tropicales ou la Méditerranée. “Un pays comme l’Ouganda est très accueillant. Il n’y a pas de camp de réfugiés et ils sont exemplaires sur l’intégration”, conclut-il.
▻https://www.infomigrants.net/fr/post/6031/asile-refugie-climatique-un-statut-non-reconnu-mais-qui-compte
Groundswell : Preparing for Internal Climate Migration
This report, which focuses on three regions—Sub-Saharan Africa, South Asia, and Latin America that together represent 55 percent of the developing world’s population—finds that climate change will push tens of millions of people to migrate within their countries by 2050. It projects that without concrete climate and development action, just over 143 million people—or around 2.8 percent of the population of these three regions—could be forced to move within their own countries to escape the slow-onset impacts of climate change. They will migrate from less viable areas with lower water availability and crop productivity and from areas affected by rising sea level and storm surges. The poorest and most climate vulnerable areas will be hardest hit. These trends, alongside the emergence of “hotspots” of climate in- and out-migration, will have major implications for climate-sensitive sectors and for the adequacy of infrastructure and social support systems. The report finds that internal climate migration will likely rise through 2050 and then accelerate unless there are significant cuts in greenhouse gas emissions and robust development action.
Beyond borders: Our changing climate – its role in conflict and displacement
Global peace index 2019
On l’ajoute à la troisième compilation :
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
À cause de la fonte des glaces, le #méthane s’échappe du sol et fait « bouillir » la #mer en #Sibérie
▻https://dailygeekshow.com/rechauffement-climatique-methane-fait-bouillir-la-mer-en-siberie
Le #pergélisol est également présent sous l’#océan. En 2017, des scientifiques ont annoncé qu’ils avaient découvert des centaines de cratères au fond de la mer de Barents, s’étant formés à partir du méthane accumulé et ayant explosé soudainement lorsque la pression était devenue trop élevée. Lors d’une récente expédition visant à cartographier les zones où ce type de phénomène se produisait via des prélèvements d’eau de mer et de sédiments, les chercheurs ont découvert une région dans laquelle la concentration de méthane dans l’atmosphère était six à sept fois plus élevée que la moyenne.
Les chercheurs russes ont ensuite identifié une zone d’eau d’environ cinq mètres carrés à l’intérieur de laquelle se produisait un véritable « bouillonnement de bulles de méthane ». L’équipe a ensuite réalisé des prélèvements directement sur-celle-ci, et observé des niveaux de méthane neuf fois plus élevés que les concentrations moyennes mondiales. Comme l’a expliqué Semiletov au Moscow Times : « Il s’agit de la fontaine de méthane la plus puissante que j’aie jamais eu l’occasion d’observer. Aucun scientifique n’avait jamais rien enregistré de tel auparavant. »
En anglais
Sea ’Boiling’ with Methane Discovered in Siberia: ’No One Has Ever Recorded Anything like This Before’
▻https://www.newsweek.com/methane-boiling-sea-discovered-siberia-1463766
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
L’#Effondrement - #AgroParisTech
▻http://www2.agroparistech.fr/L-Effondrement.html
#collapsologie
Effondrement, un récit plein d’avenirs : vendredi 31 janvier 2020
en partenariat avec NÉMO et la Scène recherche de l’ENS Saclay
L’Effondrement s’invite de plus en plus régulièrement dans nos représentations. Art contemporain, littérature, films et séries mettent en scène une humanité en proie au chaos, point de départ obligé d’où se redistribuent les destinées collectives. L’effondrement vient-il remplacer les anciens « grands récits » ? Ou est-il l’indispensable aiguillon d’une prise de conscience collective ?
Invités :
#Alain_Damasio (écrivain, auteur de science fiction)
Jean-Benoît Dunckel (musicien)
Jean-Paul Engélibert (auteur de Fabuler la fin du monde, La découverte)
Volny Fages (histoire des sciences et des techniques, ENS Saclay)
Thomas Heams (Enseignant-chercheur en génomique, AgroParisTech)
et accessoirement :
La terre est-elle un camembert ? : mercredi 18 décembre 2019 à 18h00
au CENTQUATRE-PARIS, 5 rue Curial, 75019 Paris
Rapports, chiffres, courbes, diagnostics… La collapsologie est-elle une pensée d’ingénieurs ? Une vision globalisante où disparaissent les différents choix de société, la géographie du singulier ? Et d’ailleurs, la science est-elle capable de se représenter le monde ?
Invités :
– Yves Cochet (Collapsologue, ancien ministre de l’environnement)
– Clément Feger (Sciences de gestion de l’environnement, AgroParisTech)
– Catherine Larrère (Philosophe)
et avec l’intervention de Julien Avril (auteur, metteur en scène)
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Climate change: Greenland ice melt ’is accelerating’ - BBC News
▻https://www.bbc.com/news/science-environment-48387030
The assessment comes from an international team of polar scientists who’ve reviewed all the satellite observations over a 26-year period.
They say Greenland’s contribution to sea-level rise is currently tracking what had been regarded as a pessimistic projection of the future.
It means an additional 7cm of ocean rise could now be expected by the end of the century from Greenland alone.
Je vois dans l’image un tyranosaure avec le chapeau rose de la reine d’Angleterre, est-ce prémonitoire docteur ?
#Irma_pleure
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
A-Z of climate anxiety: how to avoid meltdown | Environment | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/environment/2019/dec/08/a-z-of-climate-anxiety-how-to-avoid-meltdown
With the climate emergency putting our mental health at risk, Emma Beddington presents an everyday guide to eco wellbeing
Denial
Despite overwhelming evidence, truly terrifying institutional denial of the climate crisis continues. The Trump administration has blocked a congressional testimony warning about climate change, suppressed peer-reviewed government-funded studies on its effects, and fired a scientist who refused to alter reports to downplay its human causes. Worse, the administration likes to have its climate cake and eat it, denying the science while simultaneously pointing to the advanced state of ecological devastation as justification for not blocking fossil-fuel projects, whose incremental impact, they argue, would be negligible.
Meanwhile, President “Come back global warming, we need you” Trump has confirmed the US withdrawal from the Paris Agreement if he’s re-elected.
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Climate change: Oceans running out of oxygen as temperatures rise - BBC News
▻https://www.bbc.com/news/science-environment-50690995
Climate change and nutrient pollution are driving the oxygen from our oceans, and threatening many species of fish.
That’s the conclusion of the biggest study of its kind, undertaken by conservation group IUCN.
While nutrient run-off has been known for decades, researchers say that climate change is making the lack of oxygen worse.
Around 700 ocean sites are now suffering from low oxygen, compared with 45 in the 1960s.
Researchers say the depletion is threatening species including tuna, marlin and sharks.
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Forêts : 37 % des arbres européens sont menacés d’extinction
▻https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2019/10/forets-37-des-arbres-europeens-sont-menaces-dextinction
Tigres, baleines, orangs-outans... Tous sont connus pour être menacés d’#extinction. Mais qui s’inquiète pour le sorbier, le marronnier ou l’orme ? Ces arbres, qui peuplent les #forêts européennes, courent pourtant le même danger que les espèces animales médiatisées : au moins 37 % des 454 espèces originaires d’Europe sont menacées. En septembre 2019, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a tiré la sonnette d’alarme, en publiant la première liste rouge des #arbres européens. Le but ? Sensibiliser le public et les autorités à cette problématique.
▻https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/documents/RL-4-026-En.pdf
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L’effondrement, nouveau récit social
« 2019 aura été l’année de la vulgarisation du récit de
l’effondrement, qui est passé du stade de thèse groupusculaire à celui de récit social.
Après plusieurs dossiers parus l’été dernier dans
Science & Vie, Libération ou Le Monde, sans oublier la vidéo très
partagée de l’ancien ministre Yves Cochet, donnant une illustration
concrète du survivalisme, le mois de novembre a vu la diffusion du
premier épisode d’une mini-série éponyme sur Canal +. L’Obs lui
consacre cette semaine sa première couverture. Enfin, un sondage,
publié à l’occasion de l’ouverture de la COP25 à Madrid, suggère que
plus de la moitié des Français redoutent un effondrement de notre
civilisation.
(…)
Comment a-t-on pu passer en moins de vingt ans des promesses d’avenir de l’an 2000 à une perspective de fin du monde ? Certes, le succès du motif tient en partie à sa polysémie. Pour certains, agiter la menace de la catastrophe est le meilleur moyen d’accélérer la prise de conscience et l’acceptation de choix douloureux. D’autres ne croient déjà plus à la résilience de la société confrontée à des crises trop nombreuses, et perçoivent dès à présent les signes d’un effondrement en cours. On rencontre également de nombreuses critiques du récit catastrophiste, assimilé par ses adversaires à un nouveau millénarisme (…) . »
Issue d’une culture de l’ingénieur, appuyée sur les sciences physiques et l’exercice de la projection statistique, l’idée d’un effondrement systémique présente notamment le défaut de faire l’économie de toute réflexion sociale et politique. Il existe pourtant des perspectives encore plus sombres que la déréliction d’une société laissée à l’abandon, sur le modèle de Ravage de Barjavel (1943). Selon l’anthropologue Alain Bertho, les effets de la crise du néolibéralisme sont déjà observables, sous la forme de l’installation de dirigeants qui font peu de cas des mécanismes démocratiques et de la montée d’une réponse autoritaire et répressive, comme le traitement essentiellement policier du conflit des Gilets jaunes.
Pour rappel :
►https://www.terrestres.org/2019/11/22/leffondrement-a-commence-il-est-politique
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Environnement : de COP en COP, le cataclysme se rapproche | Daniel Tanuro
▻http://www.contretemps.eu/ecologie-cataclysme-tanuro
Alors que la COP 25 commence le lundi 2 décembre à Madrid, Daniel Tanuro revient dans ce texte sur les COP successives, et sur une constante : leur incapacité à proposer des solutions conséquentes au réchauffement climatique. Source : Contretemps
Il a fallu attendre la COP21, un quart de siècle après Rio, pour qu’une décision soit prise concernant le niveau de réchauffement à ne pas dépasser. L’accord adopté dans la capitale française stipule en effet que la politique climatique a pour but de « maintenir la hausse de température bien au-dessous de 2°C tout en continuant les efforts pour ne pas dépasser 1,5°C ». Mais ce texte ambigu (quel est l’objectif : 2°C ou 1,5°C ?) ne cite aucun moyen d’action et ne prévoit aucune sanction contre les pays qui ne font pas leur part de l’effort. Il ne cite même pas les combustibles fossiles, qui sont pourtant la cause principale d’augmentation de l’effet de serre !
Le rapport spécial du GIEC sorti en octobre 2018 ne laisse aucun doute[2] : contrairement à ce que les grands médias et les politiques nous serinent depuis plus de vingt ans, un réchauffement de 2°C serait beaucoup trop dangereux pour les non-humains et pour les humains. Un exemple parmi d’autres : la calotte glaciaire du Groenland contient une quantité de glace suffisante pour faire monter le niveau des mers de 7 mètres. Or, les spécialistes estiment que le point de non retour de sa dislocation se situe quelque part entre 1,5°C et 2°C de réchauffement…
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Le réchauffement climatique lié aux activités humaines est connu depuis 40 ans
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/01/le-rechauffement-climatique-lie-aux-activites-humaines-est-connu-depuis-40-a
La communauté internationale et les politiques ont ignoré les avertissements des scientifiques, et des entreprises ont sciemment semé le doute dans l’opinion.
Sur la question climatique, tout regard rétrospectif sur l’accumulation du savoir depuis un demi-siècle ne peut produire que deux réactions : regret et consternation d’une part, effroi d’autre part. Regret et consternation car, bien que la science sache fermement, depuis au moins la fin des années 1970, que les émissions humaines de gaz à effet de serre modifient profondément le climat terrestre, rien n’a été entrepris à temps pour infléchir le cours des choses. Effroi, car les nouvelles connaissances conduisent presque toujours à aggraver les diagnostics précédents.
Acidification, réchauffement, stratification, mais aussi baisse de la teneur en oxygène et accumulation des effluents de l’agriculture intensive : les zones mortes de l’océan augmentent imperturbablement. Elles ont gagné de 3 % à 8 % de leur surface entre 1970 et 2010, et la tendance accélère, menaçant la productivité biologique des écosystèmes marins – c’est-à-dire la capacité de l’océan à fabriquer et à maintenir la vie.
Une grande part de l’impact du réchauffement sur les sociétés passera par l’océan, qui fournit une portion importante des protéines du régime alimentaire de centaines de millions d’individus. Tout comme 680 millions d’individus vivent aujourd’hui en zones côtières de basse altitude, vulnérables à l’élévation du niveau marin. Celui-ci pourra grimper de 1 mètre d’ici à la fin du siècle, en cas de poursuite sans contrainte des émissions. Et, dans son dernier rapport spécial sur l’océan, le GIEC projette que les populations vulnérables à l’érosion des côtes et à l’avancée de l’océan à l’intérieur des terres pourraient atteindre 1 milliard d’individus.
La rapidité des changements survenus entre le milieu et la fin des années 2010 a surpris les opinions. En dépit de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis et de celle de Jair Bolsonaro au Brésil, un basculement rapide s’est opéré entre le climatoscepticisme triomphant du début des années 2010 et la prise de conscience brutale de la gravité du problème moins d’une décennie plus tard.
Cette bascule ne reflète nullement une évolution de la connaissance disponible sur la question climatique. Au contraire : celle-ci est relativement stable depuis la fin des années 1970. En 1979, le sujet est mis à l’agenda de la diplomatie mondiale lors de la première Conférence internationale sur le climat, tenue à Genève sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale. La réunion conclut qu’il faut intensifier la recherche mais, la même année, la Maison Blanche demande à l’Académie nationale des sciences américaine son expertise sur le sujet. La vénérable institution rassemble les meilleurs spécialistes américains, conduits par Jule Charney (1917-1981), physicien de l’atmosphère et professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Leur rapport, baptisé plus tard « rapport Charney », est le premier document consensuel dans lequel la science moderne prédit un réchauffement, en raison du renforcement de l’effet de serre
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Une myriade de think tanks ou d’organisations-écrans financées par les industries pétrolières, gazières et pétrochimiques, ou par les fondations philanthropiques des grandes familles proches des milieux conservateurs américains, recrutent de pseudo-experts qui accaparent les médias, maintiennent une armada de blogs et de commentateurs anonymes inondant la Toile de contrevérités sur la question climatique. Avec succès. Des manœuvres d’autant plus choquantes que certaines des grandes entreprises pétrolières américaines avaient elles aussi, dès la fin des années 1970, pleinement connaissance de l’ampleur des risques liés à la combustion des énergies fossiles.
Dans les années 1990 et 2000, ExxonMobil a continué de s’offrir, avec régularité, des publi-informations évoquant systématiquement la science climatique comme « incertaine »
En 2015, le Los Angeles Times et le site InsideClimate News ont révélé des dizaines de documents internes du pétrolier Exxon, montrant que les ingénieurs et les scientifiques de l’entreprise n’avaient aucun doute sur l’ampleur de ce qui était à l’horizon. « Au rythme actuel de leur combustion, les ressources fossiles provoqueront des effets environnementaux dramatiques avant 2050 », lit-on par exemple dans un document daté de 1979.
Selon les deux historiens, « en tenant compte des expressions de doute raisonnable, 83 % des articles scientifiques et 80 % des documents internes [de l’entreprise] reconnaissent que le changement climatique est réel et causé par l’homme, contre seulement 12 % de ses publirédactionnels, dont 81 % expriment au contraire des doutes » sur la réalité du phénomène ou sur sa cause anthropique. Dans les années 1990 et 2000, ExxonMobil continue de s’offrir, avec régularité, des publi-informations évoquant systématiquement la science climatique comme « incertaine », trop en tout cas pour justifier des mesures. « Il ne faut pas mettre la charrue politique avant les bœufs scientifiques », argumentait l’un de ces textes. ExxonMobil a donc été l’un des grands argentiers du climatoscepticisme, alors que ses propres services ne doutaient pas de la réalité du changement en cours et de ses causes anthropiques.
#Climat #Conflits_intérêt #Manipulation #Négationisme_climatique
On l’ajoute à la troisième compilation :
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
See how Arctic permafrost thaws and the damage it does
▻https://www.nationalgeographic.com/environment/2019/08/how-abrupt-permafrost-thaw-threatens-arctic-feature/?sf224500020=1
he unexpectedly rapid collapse of ice-rich permafrost in the Arctic could pump billions of additional tons of methane and carbon dioxide into the atmosphere every year—a threat that has yet to be fully accounted for in climate models. Scientists are discovering destabilized landscapes where permafrost that once thawed a few inches a year can now abruptly thaw up to 10 feet within days or weeks, creating wetlands in once frozen regions and accelerating emissions from up to 1,600 gigatons of carbon still locked underground.
▻https://www.nationalgeographic.com/environment/2019/08/arctic-permafrost-is-thawing-it-could-speed-up-climate-change-fe
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Our Planet May Be Barreling Toward a Tipping Point | WIRED
▻https://www.wired.com/story/climate-tipping-point
A thawing Antarctica, a transforming Amazon, and other devastating changes may be more likely than scientists previously believed.
9 « tipping points » sont là
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Climate tipping points — too risky to bet against
▻https://www.nature.com/articles/d41586-019-03595-0
The Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) introduced the idea of tipping points two decades ago. At that time, these ‘large-scale discontinuities’ in the climate system were considered likely only if global warming exceeded 5 °C above pre-industrial levels. Information summarized in the two most recent IPCC Special Reports (published in 2018 and in September this year)2,3 suggests that tipping points could be exceeded even between 1 and 2 °C of warming (see ‘Too close for comfort’).
Comment la Terre pourrait basculer vers un climat incontrôlable - Sciences et Avenir [Août 2018]
▻https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/comment-la-terre-pourrait-basculer-vers-un-climat-incontrolable_126
Les scientifiques décrivent dix aspects distincts du « système Terre » aujourd’hui neutres ou bénéfiques mais qui pourraient devenir néfastes, provoquant plus de rejets de CO2 et de méthane dans l’atmosphère que toutes les activités humaines combinées.
Ces #points_de_bascule sont liés à des températures au-delà desquelles la libération de ces gaz serait inéluctable. « Quand un seuil critique est atteint, le processus de réactions s’auto-entretient », note l’étude, qui s’inquiète que la Terre puisse approcher un seuil la condamnant à devenir une étuve.
Trajectories of the Earth System in the Anthropocene
Will Steffen, Johan Rockström, Katherine Richardson, Timothy M. Lenton, Carl Folke, Diana Liverman, Colin P. Summerhayes, Anthony D. Barnosky, Sarah E. Cornell, Michel Crucifix, Jonathan F. Donges, Ingo Fetzer, Steven J. Lade, Marten Scheffer, Ricarda Winkelmann, and Hans Joachim Schellnhuber, Proc Natl Acad Sci USA 115:8252-8259 (2018)
►https://www.pnas.org/content/115/33/8252
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
#Climat : les États s’éloignent toujours plus de leurs promesses
▻https://reporterre.net/Climat-les-Etats-s-eloignent-toujours-plus-de-leurs-promesses
Les émissions de gaz à #effet_de_serre divergent des engagements pris dans l’Accord de Paris : c’est l’alarme tirée par le rapport ’Emission Gap Report’ de l’#ONU, publié ce mardi 26 novembre. Les scientifiques préconisent un infléchissement « radical » et « immédiat » de cette tendance pour éviter un réchauffement insupportable.
[...]
Le rapport entrevoit une lueur d’espoir pour faire pression sur les gouvernements : la #mobilisation_citoyenne grandissante. « La mobilisation sociale et la compréhension des défis climatiques ont profondément changé en peu de temps, dit Anne Olhoff. Et ça tombe bien : nous devons faire plus et plus vite qu’il y a dix ans. Pour que les gouvernements initient des transitions, ils doivent avoir la population derrière eux. »
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Le monde va mal !
▻https://nantes.indymedia.org/articles/47573
Jamais sur notre planète autant de richesse n’a côtoyé autant de misère, jamais sans doute l’avenir de l’humanité n’a paru aussi sombre. L’effondrement de l’humanité est devenu un thème à la mode et des spécialistes du sujet (« collapsologues » :c’est le mot à la mode) sont les vedettes des plateaux télés. Les revues, les livres, les reportages parlant d’effondrement se vendent comme des petits pains. Et pourtant tous les jours, les gens se lèvent, vont à leur travail, et le soir allument la télé pour s’abreuver de sport, de séries ou écouter les exhortations de leurs dirigeant.e.s à se serrer un peu plus la ceinture, à faire des (...)
Le monde va mal !
CNT AIT, le 22 novembre 2019
▻https://cntaitinitiativeredon.wordpress.com/2019/11/22/le-monde-va-mal
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Transition énergétique et déclin des émissions de CO2 : constat extrêmement pessimiste et inquiétant de Vaclav Smil, un historien spécialiste des transitions énergétiques dans l’histoire
►https://www.aboutenergy.com/en_IT/flip-tabloid/oil_44_EN/ABO_OilMagazine_44_EN.pdf p.10-14
Determined efforts to reduce excesses in affluent countries, to adopt
the most efficient energy solutions in nations rising from energy poverty, and to accelerate the diffusion of noncarbon alternatives could end the furtherrise of emissions and enable their steady subsequent decline. But it is highly unlikely that we could engineer
an immediate plunge in CO2 emissions and eliminate them by 2050 in order to replicate the trend shown in the IPCC’s 1.5 °C report. Global energy (r)evolutions take time and to break that historic pattern would require either a collapse of modern civilization or a supremely coordinated and resolutely executed transformation on the global scale, beginning instantly and proceeding rapidly and at a cost, a major share of the global economic product, that has no precedent in history
p.14 pour cette citation
#énergie #émissions_CO2
Energy (r)Evolutions Take Time
Vaclav Smil, World Energy, octobre 2019
▻https://www.aboutenergy.com/en_IT/flip-tabloid/oil_44_EN/index.html
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
La Une
L’Obs, le 28 novembre 2019
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
We’ve toured the world for years. To help save the planet we’ll have to change | Massive Attack | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/nov/28/tour-world-massive-attack-band-climate
today we’re announcing the commissioning of the renowned Tyndall Centre for Climate Change Research to map the full carbon footprint of typical tour cycles, and to look specifically at the three key areas where CO2 emissions in our sector are generated: band travel and production, audience transport and venue.
les #tournées de #concerts émettent plein de CO2, il faut que ça change…
voir aussi le travail de Grégory Bahde :
▻https://micromesomacro.com/talks/2019/greg-bahde-bandstour.html
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Changement climatique : regard critique sur les solutions proposées
par les économistes
Ces analyses sont facilement téléchargeables (sauf la première).
A. Pottier. Comment les économistes réchauffent la planète. Ed. Seuil
Anthropocène.
A. Pottier. L’économie dans l’impasse climatique. Thèse de doctorat,
CIRED, EHESS.
A. Pottier. Le capitalisme est il compatible avec les limites écologiques ?
G. Giraud & Z. Kahraman. How Dependent is Growth from Primary Energy ?
B. Guerrien. En finir, pour toujours, avec la fonction de production ?
M. Lepetit. Méthodologie d’analyse des scenarios utilisés pour
l’évaluation des risques liés au climat par une approche
paradigmatique PIB-Pétrole.
HALL, Charles AS, BALOGH, Stephen, et MURPHY, David JR. What is the minimum EROI that a sustainable society must have ?. Energies, 2009,
vol. 2, no 1, p. 25-47.
FIZAINE, Florian et COURT, Victor. Energy expenditure, economic
growth, and the minimum EROI of society. Energy Policy, 2016, vol. 95, p. 172-186.
Plusieurs vidéos sur YouTube qui font référence au sujet :
▻https://www.youtube.com/watch?v=ZforeIwgiVM
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Réchauffement climatique : ces #Multinationales, patrons ou agences de com’ qui brillent par leur hypocrisie
▻https://www.bastamag.net/Giec-climat-climatosceptique-PDG-multinationales-CAC40-greenwashing
Plusieurs médias indépendants, dont Basta !, ont enquêté sur les réseaux et nouvelles formes de climatoscepticisme en France parmi les politiques, les scientifiques, les éditorialistes et dans le monde des affaires. « Jusqu’à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal » ? Le risque est « de ne plus pouvoir passer ses vacances au-delà d’un rayon de 100 kilomètres ». Ces propos publics sont ceux d’un patron émargeant à 7,6 millions d’euros par an. (...) #Décrypter
/ #Le_défi_du_réchauffement_climatique, Multinationales, #Politique, #Capitalisme, #Climat, A la (...)
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En France, le climatoscepticisme n’est pas mort
▻https://www.bastamag.net/Climatosceptiques-reseaux-enquetes-rechauffement-climatique-urgence
Des scientifiques, des politiques, et même des médias continuent de croire que le réchauffement climatique est une vue de l’esprit. D’autres en relativisent l’urgence. Qui sont ces climato-faussaires, relativistes ou hypocrites ? Découvrez-les dans une enquête et des infographies inédites, publiée par les Journalistes d’investigation sur l’écologie et le #Climat (Jiec) des rédactions de Basta !, Mediapart, Politis, Reporterre et de la revue Projet. En 2009, le « Climategate » perturbait le sommet (...) #Décrypter
/ #Multinationales, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, Climat, #Politique, #Enquêtes
▻https://infographics.mediapart.fr/2019/climato/faussaires/index.html
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Qui sont les « 500 scientifiques » qui affirment qu’il n’y a « pas d’urgence climatique » ?
Bouchra Ouatik, Radio Canada, le 23 novembre 2019
▻https://ici.radio-canada.ca//nouvelle/1402070/lettre-500-scientifiques-urgence-climatique
un site de vérifications de faits spécialisé en climat, a analysé le document et souligné que, parmi les 506 signataires de la lettre, 10 se décrivent comme des chercheurs en climat, soit moins de 2 % des signataires.
Bien qu’il existe des climatologues qui rejettent le consensus scientifique, les études publiées ces dernières années précisent qu’entre 90 % et 100 % des chercheurs en climat sont d’avis que l’activité humaine a un impact sur le réchauffement planétaire.
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