• Les racines de l’accessibilité web
    https://blog.octo.com/les-racines-de-laccessibilite-web
    http://romy.tetue.net/les-racines-de-l-accessibilite-web

    L’accessibilité est une préoccupation ancienne, qui s’enracine dans la volonté de partage et l’ambition d’universalité qui motivent le Web depuis ses débuts. Revenons à la source…

    #WebForAll #W3C #WAI #a11y #WCAG #accessibilité #Web #Tim_Berners-Lee #histoire

  • Handling #Text Over #Images in #CSS - Ahmad Shadeed
    http://ishadeed.com/article/handling-text-over-image-css

    You might come across a UI component that has text above an image. In some cases, the text will be hard to read depending on the image being used. There are some different solutions like adding a #gradient overlay, or a tinted background image, text-shadow, and others.

    • Ça c’est le truc le plus fun dans mon boulot : tu peux être certain que quand le graphiste propose les maquettes au client où il y a du texte sur des images, il va à tous les coups choisir la plus belle image possible, avec de très beaux aplats de couleur (la mer bleue jusqu’à l’horizon, un grand champ de blé bien flou au premier plan…) sur lesquels il prendra bien soin d’installer son texte. Oh c’est beau. Et la première image que le client mettra en ligne sera évidemment une photo super-moche, avec des micro-contrastes épouvantables partout, et parfois même (oh joie) déjà du texte dans l’image elle-même. Évidemment le texte devient illisible, et c’est à toi de trouver fissa une solution magique.

      L’autre caractéristique du texte sur une image, c’et que c’est souvent dans des blocs de dimensions fixes. Et là encore, le graphiste va soumettre des maquettes où les titre sont « Lorem ipsum », ou « Ici le titre ». Et le premier article que le client va publier sera titré « En réponse à la question posée par un interlocuteur à propos de la posture de notre entreprise quant au truc au nom duquel qu’on se positionne ». Et forcément, ça tient pas (mais le client veut désormais que ça tienne sans avoir à raccourcir son titre, tu penses bien).

      (Et je pourrais ajouter que, même dans les exemples illustrés de l’article ci-dessus, on n’échappe généralement pas à des problèmes de lisibilité et d’accessibilité avec ces différentes solutions. C’est assez chiant, mais si on fait dans le subtile et joli comme ci-dessus, on sera toujours très très limite sur le contraste et la lisibilité, et donc l’accessibilité.)

  • En #Guadeloupe, l’#eau_courante, potable, est devenue un luxe

    En Guadeloupe, des milliers d’habitants vivent au rythme des « #tours_d’eau », des #coupures programmées, ou n’ont tout simplement pas d’eau au robinet depuis plusieurs années. Les habitants subissent des coupures prolongées, même en pleine pandémie de Covid-19. Face à la catastrophe sanitaire, les pouvoirs publics sont accusés d’#incurie. Premier volet de notre série.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/120721/en-guadeloupe-l-eau-courante-potable-est-devenue-un-luxe
    #eau_potable #eau_de_robinet #eau

    by @wereport photos @albertocampiphoto

  • Calais : les migrants pourront être vaccinés « courant juillet » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/33140/calais-les-migrants-pourront-etre-vaccines-courant-juillet

    Calais : les migrants pourront être vaccinés « courant juillet ». La préfecture du Pas-de-Calais lance un programme de vaccination pour les « populations précaires », dont font partie les migrants. Mais face aux expulsions à répétition des campements aléatoires à Calais, la tâche pourrait s’avérer compliquée.Les migrants présents à Calais bientôt vaccinés contre le coronavirus. D’après la préfecture du Pas-de-Calais, les exilés pourront en effet bénéficier d’un vaccin « courant juillet », dans le cadre d’un « programme de vaccination » à destination « des populations précaires », précise La Voix du Nord.L’institution n’a en revanche pas donné plus de détails quant à la manière dont elle compte s’y prendre pour proposer des injections aux migrants de Calais qui, d’après les associations sur place, seraient près de 1 500.
    Si depuis janvier, plus d’un million d’injections ont été réalisées dans le département, vacciner les populations migrantes pourrait bien s’avérer complexe. Car la destruction de leurs lieux de vie et la saisie quotidienne de leurs affaires disséminent les exilés, et privent les personnels de santé et les associations d’un point de rencontre fixe. Une politique de la « non fixation » qui aggrave une situation déjà critique. En février, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) affirmait déjà que l’accès des personnes exilées aux services essentiels était « insuffisant ou inadapté, en particulier en ce qui concerne l’effectivité des accès à l’eau et à la nourriture, à l’hygiène, à la santé », peut-on lire dans un rapport sur « les conditions de vie des migrants à Calais et Grande-Synthe ».
    La Haute autorité de santé (HAS) avait d’ailleurs, dès novembre, classé les quelque 300 000 à 600 000 sans-papiers de France parmi ses cibles prioritaires.Et pour cause : selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC), durant la première vague de la pandémie en Europe, les migrants ont été plus exposés à l’infection respiratoire que la population générale. « En Italie et en Espagne, des études suggèrent que les migrants sont plus susceptibles d’être hospitalisés que les nationaux », rapporte l’ECDC. Au Danemark, en Norvège et en Suède la proportion de migrants infectés par le Covid-19 a été très élevé, compte tenu de leur nombre dans la population totale. Ils ont représenté 42% des cas en Norvège (au 27 avril 2020), 26% au Danemark (au 7 septembre 2020) et 32 % en Suède (au 7 mai 2020).

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#calais#grandsynthe#vaccination#inclusion#accessante#camp#precarite#HAS

  • Entre le marteau et l’enclume : les migrants vénézuéliens et les Trinidadiens touchés par la pandémie | The Storyteller
    https://storyteller.iom.int/fr/stories/entre-le-marteau-et-lenclume-les-migrants-venezueliens-et-les-trini

    Entre le marteau et l’enclume : les migrants vénézuéliens et les Trinidadiens touchés par la pandémie. Lucibel Mendoza a quitté le Venezuela avec son fils de trois ans et sa mère de 80 ans pour venir à Trinité-et-Tobago début 2020, tandis que son fils de 19 ans est resté au pays. Elle s’est installée à Moruga, un village situé le long du littoral sud de Trinité, en promettant de gagner de l’argent pour l’envoyer et aider son fils. Son arrivée à Trinité-et-Tobago au moment où la COVID-19 est apparue a rendu cette promesse presque impossible à tenir. Comme Lucibel, les réfugiés et migrants du Venezuela viennent à Trinité-et-Tobago dans l’espoir d’une vie meilleure. En 2019, 16 523 migrants vénézuéliens se sont inscrits auprès du gouvernement et ont reçu un permis du Ministère, qui leur permettait légalement de travailler pendant un an. À cette époque, les migrants pouvaient trouver du travail dans les secteurs de l’hôtellerie, du divertissement, de la restauration et de la construction.
    Cependant, la pandémie a entraîné la fermeture des frontières de Trinité-et-Tobago et de nombreuses entreprises employant des migrants. Le rapport 2020 de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) a montré que 68 pour cent des migrants employés ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux luttent aux côtés des ressortissants de Trinité-et-Tobago pour trouver ou conserver un emploi stable. Les mesures prises pour enrayer la propagation du virus ont exacerbé leur vulnérabilité. Sans revenus réguliers, les migrants peuvent à peine se permettre des produits de première nécessité.« Les migrants sont inquiets en ce moment », déclare Natalie Patrice, fondatrice du Centre de réduction de la pauvreté à Moruga. « En l’état actuel des choses, ils sont dans l’incertitude, entre le marteau et l’enclume. Ils veulent survivre et pouvoir travailler » ajoute-t-elle.
    L’augmentation du chômage parmi les habitants et les migrants fait que les organisations communautaires comme le centre de Natalie Patrice sont de plus en plus sollicitées pour apporter une aide. Elle a contacté plusieurs agences, dont l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour demander une aide supplémentaire dans sa ville natale.Moruga est l’une des neuf communautés rurales où l’OIM a distribué plus de 4 000 kits d’hygiène - des boîtes d’articles sanitaires essentiels comme du dentifrice, du déodorant et de la lessive, entre autres, qui les aident à prendre soin d’eux pendant la pandémie.L’intervention vise à fournir une aide à court terme aux migrants vulnérables et aux communautés d’accueil, qui bénéficient également de la distribution.La nécessité d’une telle aide est en augmentation car l’OIM à Port d’Espagne reçoit de plus en plus de demandes pour diverses formes de soutien d’urgence de la part de ses partenaires et des migrants. La nourriture et l’accès aux produits de première nécessité, y compris les produits de nettoyage et d’hygiène, figurent en tête de liste des besoins primaires immédiats des personnes vulnérables. Les habitants comme les migrants ont été particulièrement touchés par l’impact économique de la pandémie dans les zones rurales et côtières de Trinité-et-Tobago, comme Moruga, Siparia, Penal, Mayaro, Rio Claro, Cedros et Icacos.
    « Il est important de prendre en considération les besoins des ressortissants de Trinité-et-Tobago qui sont également confrontés à une situation difficile. Les réfugiés et les migrants du Venezuela connaissent des difficultés à leur arrivée. Pourtant, si vous ne subvenez qu’à leurs besoins à eux, vous risquez d’alimenter la xénophobie et de rendre la vie dans leurs communautés d’accueil plus difficile », a déclaré Jewel Ali, responsable du Bureau de l’OIM à Port d’Espagne.« Il y a souvent des migrants qui viennent ici et essaient de vivre en groupes pour couvrir le coût du loyer », souligne Jewel Ali. « Ensuite, vous avez une surpopulation, ce qui crée des problèmes de protection et de santé pendant la pandémie, car il y a une capacité limitée d’auto-isolement si quelqu’un tombe malade. Il est donc nécessaire que nous venions ici et leur fournissions des kits d’hygiène », ajoute-t-elle.
    Les distributions ont également permis de relever un autre défi pour la population migrante : des informations insuffisantes sur l’accès aux services publics. Les études réalisées par l’OIM en 2019 ont identifié le manque de connaissances sur le droit du travail et les services de santé comme une préoccupation majeure parmi eux. L’OIM et ONU Femmes ont profité des opérations de distribution pour remettre de la documentation contenant les coordonnées de refuges contre la violence domestique et des organismes de premiers secours, ainsi que des conseils de prévention de la COVID-19.

    #Covid-19#migrant#migration#venezuela#trinidadettobago#sante#accessante#inclusion#vulnerabilite#economie#xenophonie#droit#OIM

  • Covid-19 : les mineurs isolés en recours exclus de la campagne de vaccination - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/33124/covid-19-les-mineurs-isoles-en-recours-exclus-de-la-campagne-de-vaccin

    Covid-19 : les mineurs isolés en recours exclus de la campagne de vaccination. Alors que les jeunes âgés de 12 à 17 ans peuvent désormais se faire vacciner contre le Covid-19 en France, les jeunes migrants en attente de la reconnaissance de leur minorité sont, pour le moment, exclus de la campagne de vaccination. L’absence de représentant légal, nécessaire pour vacciner les mineurs, complique leur accès au vaccin.Depuis le 15 juin, en France, la vaccination contre le Covid-19 est ouverte à tous les jeunes âgés de 12 à 17 ans, sur présentation d’une autorisation parentale. Mais pour les mineurs non-accompagnés (MNA) en recours, l’accès à la vaccination fait face à de nombreux obstacles. Ces jeunes non-reconnus mineurs par les départements doivent attendre plusieurs mois la décision d’un juge des enfants qui statuera sur leur âge. Pendant cette période, ils ne sont considérés ni comme mineurs, ni comme majeurs, et ne sont pas pris en charge par les autorités. De fait, ils se retrouvent exclus de la campagne de vaccination. « Pour ceux reconnus comme mineurs, la question ne se pose pas. Ils sont pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) qui fait office de représentant légal » lors des rendez-vous médicaux, explique à InfoMigrants Camille Boittiaux, référente MNA chez Médecins du monde (MdM). En revanche, « pour les mineurs en recours, c’est plus compliqué », en raison de l’absence d’un référent désigné. « L’autorisation parentale ne doit pas être un obstacle au vaccin. Ce qui doit primer est le consentement libre et éclairé du jeune, notamment via l’accès à l’interprétariat professionnel. Sinon on va exclure tous les MNA », prévient-elle. Une fois cet obstacle dépassé, d’autres vont se dresser pour ces jeunes. En premier lieu, la fracture numérique. Nombre de rendez-vous vaccinaux doivent être réservés sur le web. Or les mineurs isolés étrangers ont un accès fortement limité à interner, rendant difficile la recherche d’un créneau disponible.
    Les ONG vont-elles devoir prendre en charge la vaccination de cette population ? Médecins sans frontières (MSF), qui depuis quelques semaines vaccine les personnes en errance, dont la plupart sont des migrants majeurs, a, d’ores et déjà, mis son veto. Pour Corinne Torre, cheffe de la mission France de l’ONG médicale jointe par InfoMigrants, « c’est aux autorités de se saisir de ce sujet, de prendre leur responsabilité et de vacciner eux-mêmes ces mineurs ».
    Les obstacles à la vaccination des MNA en recours met en lumière les problématiques d’accès aux soins en général auxquelles ces jeunes sont confrontés au quotidien."Du fait de leur âge, de leur statut, de leur situation d’isolement et de précarité, ces jeunes cumulent des facteurs de vulnérabilité faisant obstacle à leur accès à la santé, aux soins et aux droits", écrit dans un communiqué MdM, qui réclame un « égal accès aux soins pour tous ». « Maintenant que les mineurs en France ont accès à la vaccination contre le Covid, les MNA doivent pouvoir en bénéficier, s’ils le souhaitent, au même titre que les autres mineurs », insiste Camille Boittiaux.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#MNA#jeune#vaccination#inclusion#systemesante#accessante#droit#inegalite#vulnerabilite

  • RÉUSSIR L’ACCUEIL ET L’INTÉGRATION DES RÉFUGIÉS EN FRANCE

    À un an des présidentielles, #JRS France a publié un rapport « Bien accueillir les réfugiés et mieux les intégrer », avec le soutien de l’Association Nationale des Villes et Territoire Accueillants, les projets collectifs de Science Po, le Cnam et l’Icam. Nous proposons une série de recommandations aux pouvoirs publics sur l’accès effectif des demandeurs d’asile au marché du travail et aux formations.

    https://www.jrsfrance.org/reussir-laccueil-et-lintegration-des-refugies-en-france

    Pour télécharger le #rapport :
    https://www.jrsfrance.org/wp-content/uploads/2021/04/Rapport-JRS-France-Bien-accueillir-les-re%CC%81fugie%CC%81s-et-mieux-les-

    #JRS_France #intégration #travail #emploi #insertion_professionnelle #France #réfugiés #asile #migrations #formation #langue #cours_de_langue #enseignement_supérieur #compétences #apprentissage #accès_au_travail #dignité #Directive_Accueil #recommandations #formation_professionnelle

    via @karine4
    ping @isskein

    • Conférence de presse de présentation du rapport :
      https://www.facebook.com/jrs.france/videos/2984853098507693
      14.04.2021

      Je transcris ici les propos de #Thierry_Tuot, conseiller d’Etat, qui prends la parole en son nom et pas en celui de l’institution qu’il représente :

      A partir de la minute 21’26

      « Tout démontre que nous ne tirons aucun profit d’une sorte d’#agressivité, #dureté ou #harcèlement contre les demandeurs d’asile et que la #bienveillance facilite ultérieurement aussi bien l’application du droit lorsqu’il s’agit de reconduire les gens à la frontière que la bonne intégration. Cette espèce de sas d’agressivité et de harcèlement, de retard, de difficultés que nous imposons n’est profitable à personne. Evidemment pas à eux, mais pas à nous non plus. Quand quelqu’un a risqué sa vie pour traverser l’Afrique ou l’Asie, la Méditerannée et a échappé aux passeurs, à la mer et à la misère, qu’il soit ou non demandeur d’asile bien-fondé, ça n’est pas le #harcèlement_administratif qui va le dissuader de venir.
      Contrairement à ce qu’on nous disait il y a 10, 20 ou 40 ans, non, nous ne sommes toujours pas submergés, non, le Grand Remplacement n’a pas lieu, non, nous ne sommes pas plus pauvres parce qu’il y a plus d’immigrés. Je vous invite à relire les déclarations innombrables qui, depuis les années 70, nous expliquent que nous allons disparaître, que notre civilisation va s’effondrer, que notre modèle de vie va disparaître parce que nous avons renoncer à notre identité, à l’assimilation, à l’intégration. C’est exactement le contraire qui se passe.
      Il faut méditer l’exemple allemand. (...) Tout le monde disait en 2015 que la ’vague d’immigrés’ qu’Angela Merkel a accepté avec beaucoup de légèreté allait submerger l’Allemagne. (...) Comme elle le disait, ils pouvaient s’en sortir et il s’en sont sortis. Je constate d’ailleurs que, au fur et à mesure des élections, les partis les plus extrémistes et hostiles aux étrangers sont en déclin depuis qu’une politique d’intégration a été conduite en Allemagne. (...)
      Aujourd’hui la priorité reste toujours la même : nous devons, quand quelqu’un franchit la frontière, d’abord être bienveillant, parce que c’est la meilleure façon de pouvoir ensuite entretenir avec la relation que le droit commande. Il est inutile de vouloir sans cesse changer les règles. La seule question est de savoir ce que nous voulons. Nous avons souscrit les engagements internationaux - la Convention de Genève -, il faut les appliquer. Ceux qui ne relèvent pas de la Convention de Genève, il est légitime que nous mettions fin à leur séjour. Il faut le faire avec lucidité. Je rappelle que sur les 500’000 immigrés que les Allemands ont accueillis et qui n’avaient aucun droit de se considérer comme réfugiés, avec une politique extrêmement ferme de reconduite à la frontière, car en Allemagne on assigne les gens à résidence et si les personnes s’éloignent des camps dans lesquels on les héberge, soigne et protège ne peuvent pas toucher d’aide sociale... L’Allemagne a réussi à expulser 22’000 demandeurs. Les autres vont rester. Les proportions sont les mêmes chez nous. Et il n’y a pas de solution sauf à devenir une dictature sanguinaire qui, elle-même, aurait du mal à procéder aux expulsions. Il faut affronter cela avec #réalisme. Et le réalisme national, européen, c’est qu’une politique d’intégration bien conduite est moins coûteuse qu’une politique de prétendue reconduite à la frontière qui ne s’exécute pas et que, même dans cette perspective-là, avoir bien accueilli les gens dès le début, traité rapidement leur demande et mis fin à leur séjour dans des conditions de qualité, nous coûterait 10 fois moins cher et serait sans doute plus efficace que la politique crispée qui est la nôtre.
      Nous sommes un grand pays puissant et prospère, nous ne sommes pas menacés par les flux migratoires, c’est à nous de les maîtriser, les orienter et les traiter avec dignité. »

      #dissuasion #efficacité #inefficacité

  • Parcoursup, la mécanique du tri - SNES-FSU
    https://www.snes.edu/article/parcoursup-la-mecanique-du-tri

    Quand devient patent l’impossibilité mathématique d’affecter tous les jeunes bacheliers dans l’enseignement supérieur, le gouvernement fait donc le choix de légiférer dans l’urgence afin de restreindre l’accès à l’université plutôt que d’investir massivement.

  • Malgré des efforts positifs, trop de migrants rencontrent des difficultés pour accéder aux vaccins contre la COVID-19 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/malgre-des-efforts-positifs-trop-de-migrants-rencontrent-des-difficultes-pour-a
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/img_2205-2_0.jpg?itok=oh5Ja-AS

    Genève - Les politiques gouvernementales, les réalités opérationnelles et les exigences administratives telles que les cartes d’identité et les permis de résidence peuvent entraver l’accès aux efforts nationaux de vaccination pour certains migrants dans 53 des 160 pays où l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recueilli des informations à ce sujet. Les migrants irréguliers et sans papiers, ainsi que les personnes déplacées de force, sont particulièrement exposés.« Nous sommes impressionnés par les efforts déployés dans des dizaines de pays pour rendre l’accès à la vaccination aussi équitable que possible, mais les obstacles aux services de santé sont systémiques depuis avant la pandémie et restent une réalité pour trop de migrants dans trop d’endroits », a déclaré le Directeur général de l’OIM, António Vitorino. « Ce que nous constatons dans certains cas, c’est un décalage entre ce qui est promis sur le papier et ce qui se passe réellement dans la pratique. »
    Quelque 47 pays ont déjà pris des mesures concrètes pour que les migrants, y compris ceux en situation irrégulière, puissent avoir accès au vaccin. De nombreux pays attendent encore les doses pour commencer leur campagne de vaccination. Même lorsqu’ils commencent, l’OIM a identifié plus de 53 pays, territoires ou zones où les politiques actuelles et les réalités opérationnelles rendront l’accès au vaccin impossible pour les plus vulnérables.
    L’OIM observe avec une inquiétude particulière près de 40 pays où les processus administratifs - tels que l’obligation de présenter une carte nationale d’identité ou un permis de séjour valide, ou de se préenregistrer auprès des régimes d’assurance nationaux - peuvent constituer un obstacle pour certaines catégories de migrants et de personnes déplacées de force.
    D’autres types d’obstacles ont été identifiés dans plusieurs endroits, notamment la priorité accordée aux citoyens et l’exclusion des non-ressortissants des campagnes de vaccination ; l’absence de « pare-feu » entre les prestataires de soins de santé et les autorités d’immigration, qui fait que de nombreux migrants en situation irrégulière craignent d’être arrêtés ou expulsés s’ils cherchent à se faire vacciner ; l’hésitation générale à se faire vacciner en raison d’une sensibilisation insuffisamment ciblée par des canaux linguistiquement et culturellement appropriés ; la mobilité continue qui est une difficulté pour les vaccins nécessitant deux doses, et la nécessité d’avoir un smartphone, un ordinateur ou une connexion Internet pour s’inscrire. L’examen permanent par l’Organisation de l’accès des migrants dans la pratique - qui diffère des études de bureau sur le déploiement national et les plans de vaccination entrepris par d’autres parties prenantes - a également mis en lumière les nombreuses initiatives encourageantes prises par les gouvernements qui reconnaissent que l’équité vaccinale est essentielle pour surmonter les crises sanitaires, économiques et de mobilité, posées par cette pandémie.
    Parmi les bonnes pratiques relevées, citons :
    Accepter toute forme de document d’identité, quelle que soit sa date d’expiration, sans poser de questions sur le statut d’immigration de la personne.
    S’adresser de manière proactive aux communautés de migrants, dans des langues adaptées et par des canaux de communication pertinents, afin d’instaurer la confiance et de créer une demande de vaccins.
    Déployer des équipes de vaccination mobiles pour atteindre les zones reculées où les services de santé primaire restent rares.
    Garantir qu’il n’y aura pas de dénonciation aux autorités d’immigration après la vaccination.
    Accorder des droits de résidence ou des prolongations de visa aux migrants en situation irrégulière, afin de leur garantir l’accès aux prestations sociales, notamment aux soins de santé.
    Travaillant main dans la main avec les autorités sanitaires nationales, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Gavi (l’Alliance du Vaccin), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et d’autres partenaires clés, l’OIM plaide en faveur de telles mesures pour combler les lacunes et fournit aux gouvernements un soutien technique, politique et opérationnel, sur demande. « Il est encore temps de rectifier le tir en matière d’équité vaccinale partout où il existe une volonté politique de le faire », a déclaré le Directeur général Vitorino. « C’est souvent dans les processus quotidiens et les exigences administratives des centres de santé que le combat pour une véritable inclusion est gagné ou perdu, j’appelle donc tous les gouvernements à ouvrir la voie vers la vaccination contre la COVID-19 pour tous »

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccination#inclusion#OIM#OMS#GAVI#UNICEF#equite#refugie#migrantirregulier#personnedeplacee#systemesante#accessante

  • Les barrières d’accès à une alimentation saine quand on est pauvre

    La survenue de l’épidémie de Covid-19 a fragilisé les plus pauvres. Plus que jamais, la question alimentaire se retrouve au centre des préoccupations. Dans l’urgence, il faut pourvoir aux besoins. Mais les associations essaient autant que possible de ne pas sacrifier la qualité en proposant aux bénéficiaires des produits frais et sains.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/120521/les-barrieres-d-acces-une-alimentation-saine-quand-est-pauvre
    #alimentation #pauvreté #qualité #alimentation_saine #accès #crise_sanitaire #nourriture #aide_alimentaire #confinement #justice_sociale

  • Translation as a contributor to human rights in the Global South

    This research project investigates the critical role of translation in establishing an equal, two-way dialogue between Northern NGOs and the people they work with in the Global South. The project considers translation, in written and oral form, as a contributor to communities’ empowerment in two ways: as a tool that provides access to information; and as a tool that enables people to be heard. The project focuses on human rights advocacy organisations, because language rights are part of the human rights agenda.

    https://sites.google.com/view/translation-as-empowerment
    #traduction #empowerment #développement #coopération_au_développement #aide_au_développement #empowerment #accès_à_l'information #écoute #droits_humains #interprétation

  • #Marseille privatopia : les #enclaves_résidentielles à Marseille : logiques spatiales, formes et représentations

    Marseille : privatopia ?

    La forte multiplication des « #résidences_fermées_sécurisées » est une tendance observée dans les #villes européennes et françaises, après celles d’Amérique latine, des USA, d’Afrique du sud etc. En #France, elle a surtout été repérée et analysée en contextes péri-urbains (Ile de France, Côte d’Azur, banlieues de Toulouse et Montpellier). Partout où elle se développe, cette tendance est souvent attribuée aux inquiétudes des habitants pour la #sûreté, ou leur #qualité_de_vie, ainsi qu’à des #replis_sociaux, thèmes récurrents dans les médias et discours politiques. Elle est aussi liée au rôle d’une « offre » portée par les majors de l’immobilier. Mais elle est aussi soutenue indirectement, dans le contexte néolibéral, par des pouvoirs publics qui se déchargent ainsi de l’aménagement et de la gestion d’#espaces_de_proximité.

    Nous observons et analysons depuis 2007 cette prolifération des #fermetures à Marseille. Après un premier état des lieux (Dorier et al, 2010), nous avons mené une second #inventaire exhaustif en 2013-2014. Et depuis lors, nous menons une veille ciblée sur certains secteurs. Démarrée au début des années 90, la diffusion des #enclosures atteint des sommets à Marseille où elle n’a quasiment pas été régulée : des #marges et des #enclaves se construisent ainsi dès qu’on s’éloigne du centre historique (Dorier, Dario, 2016). Au point que la #fermeture des #espaces_résidentiels, de leurs #rues et espaces de plein air semble en train de devenir la norme (Dorier, Dario, 2018)

    Depuis 25 ans, Marseille n’a cessé de se cloisonner de plus en plus et ce processus est venu aggraver les #inégalités d’#accès_aux_équipements et aux « #aménités » urbaines. Le #parc bâti du centre ville paupérisé s’est dégradé jusqu’à l’effondrement et au risque de péril imminent de centaines d’immeubles, qui ont du être évacués en urgence depuis novembre 2018, comme on le voit sur la carte de droite (voir aussi page dédiée). Pendant ce temps, les quartiers du sud et de l’est, ainsi que les zones en rénovation, se sont transformées en mosaïques résidentielles clôturées, sous le double effet de la #promotion_immobilière et de ré-aménagements voulus par les associations de #copropriétaires. Ils dessinent des espaces pour classes moyennes à aisées, sous forme de #lotissements et d’#ensembles_immobiliers majoritairement fermés et sécurisés, chacun doté de ses propres espaces « communs » privés : parkings, voirie privée, jardins.

    Cette « #Privatopia » tourne d’abord le dos au centre historique, à ses ilots anciens décrépis où l’action publique s’est illustrée par son inefficience pendant des décennies. La fermeture se diffuse d’abord dans les zones favorisées, puis dans les périphéries ouvertes à l’urbanisation, enfin dans les zones de rénovation urbaine : la création de nouvelles résidences fermées est devenue un moyen pour valoriser des opérations immobilières et y attirer des classes moyennes, face aux copropriétés dégradées et aux ensembles HLM appauvris. Lorqu’un bailleur rénove un ensemble de logements sociaux, celui-ci est également « résidentialisé », même si, avec des années de recul sur cette pratique, on sait désormais que clôturer ne résoud pas les problèmes socio-économiques des quartiers, ni même les problèmes de sécurité. Au contraire, la fragmentation physique pourrait bien alimenter les tendances aux séparatismes sociaux en tous genres.

    D’après nos enquêtes, en dehors des formes d’entresoi spécifique de quartiers particulièrement aisés, comme la colline Périer, et ses « gated communities » surplombant la mer, la fermeture est d’abord fortement associée au « tout voiture » qui caractérise encore Marseille et à la concurrence pour le stationnement résidentiel : les premiers espaces à être clôturés sont les parkings. Elle est également liée à 25 années de désengagement croissant de la municipalité dans la gestion de proximité (propreté, entretien des espaces verts, sécurisation publique des rues) ainsi qu’un encouragement de l’urbanisation privée par des ventes de parcelles publiques ou des zones d’aménagement favorisant la promotion immobilière. La fermeture résidentielle traduit l’affirmation d’une économie résidentielle, le rôle des promoteurs, syndics, copropriétés étant crucial : la « sécurisation » (privée) est supposée faire augmenter la valeur marchande des biens immobiliers… Enfin, la fermeture traduit une accentuation des replis sociaux : à Marseille la clôture « a posteriori » de rues qui étaient auparavant ouvertes au passage représente 55% des cas observés.

    Certains espaces du 8ème, 9ème, 12ème , nord du 13ème arrondissements (Les Olives), caractéristiques de cette urbanisation privée, deviennent un assemblage désordonné de copropriétés et d’enclaves de moins en moins accessibles et traversantes. La fermeture se diffuse par mimétisme, les ensembles résidentiels forment des « agrégats », qui bloquent les circulations : une véritable situation de thrombose dans certains quartiers, anciens comme récents (les Olives, Ste Marthe). Le comble, c’est que dans ces quartiers, les plus favorisés, au cadre de vie « a priori » le plus agréable, les déplacements à pied ou en vélo tiennent désormais de l’exploit. Les détours imposés par les barrières qui enserrent chaque rue ou jardin privé de résidence obligent à prendre la voiture pour accompagner un enfant à l’école du coin, acheter le pain… La ville perd de plus en plus en cohérence, et, avec cette juxtaposition de résidences sécurisées certains quartier ressemblent plus à une mosaïque de co-propriétés qu’à… une ville. Cela a été mis en évidence et modélisé par la toute récente thèse de Julien Dario (2019), réalisée dans le cadre de ce projet.

    A Marseille, depuis 2007, nous avons opté pour une étude empirique, directe, sur le terrain. Nous pu ainsi vérifier l’hypothèse qu’aux initiatives spontanées de fermeture de rues et de lotissements a posteriori, longtemps après leur construction, s’ajoutent des stratégies nouvelles. Elles associent promotion privée et action publique, et sont destinées à faire évoluer le peuplement de quartiers de la ville, à travers la production de logement « de qualité » attirant des classes moyennes et supérieures. Promoteurs et décideurs semblent juger utile de les rassurer à travers la livraison d’ensembles qui sont quasiment tous fermés dès la construction … En 12 ans, de 2008 à 2020 une série d’études, de masters et thèses ont permis de décrire et quantifier ce processus, d’observer la progression d’une fragmentation urbaine qui s’accroît aux échelles fines et d’évaluer ses impacts.

    Nos études se sont focalisées sur les fermetures massives des aires privilégiées (Colline Périer, Littoral Sud, Nord-Est avec la technopole de Chateau Gombert), et la transformation résidentielle de certains territoires périphériques en zones d’investissements immobiliers rentables, attirant des classes moyennes et supérieures (Littoral Nord, Sainte Marthe, grand centre ville/Euromed, franges du parc National des Calanques comme la ZAC de la Jarre). les résidences fermées deviennent ainsi un outil de plus value foncière… et de recompositions urbaines, valorisant toutes les zones ayant un attrait environnemental, tout en en restreignant l’accès.

    La diffusion d’un modèle

    Notre méthodologie a permis de prendre la mesure du phénomène à l’échelle d’une ville entière, et sur la durée, ce qui n’a pas été réalisé ailleurs en France. A deux reprises (2008-2009 et 2013-2014), la commune entière a été arpentée, chaque ensemble résidentiel fermé a été géolocalisé dans un SIG, inventorié, décrit, photographié, afin d’établir un corpus exhaustif : 1001 résidences ou lotissements étaient enclos en 2009, plus de 1550 en 2014. L’ensemble des clôtures ont été datées à partir d’enquête directe ou par photo-interprétation. Cette démarche est relatée dans deux rapports de recherche (Dorier et al., 2010 et 2014), 13 masters et une thèse (Dario, 2019).

    Le recours au SIG (Système d’information géographique) a permis de tracer leur histoire, en croisant les localisations avec des images aériennes anciennes, le cadastre, la chronologie des programmes immobiliers. En 2011 et 2012, la première étude du LPED est actualisée à travers plusieurs mémoires d’étudiants sous la direction d’E.Dorier et S.Bridier. Ceux-ci observent une accélération des dynamiques d’enclosures dans les quartiers sud (Dario J. 2010, Toth P.2012), leur multiplication et leur diffusion dans les quartiers nord (Balasc et Dolo 2011, Dolo 2012, Robillard 2012). La propagation se fait beaucoup par mimétisme : plus de la moitié des ensembles fermés sont collés les uns aux autres, par grappes, transformant la physionomie et les usages possibles de l’espace urbain et développant des « marges » urbaines cloisonnées. On peut le vérifier, à travers l’exemple d’une marge Nord-Est de Marseille, sur les franges ville-espaces péri-urbains Les Olives : une juxtaposition désordonnée de lotissements fermés.

    Nous avons aussi beaucoup observé, recueilli de nombreux témoignages auprès de résidents, de riverains, de syndics, d’agences, de techniciens de l’urbanisme… Nous avons séjourné dans plusieurs de ces résidences. Nous poursuivons la veille sur certains contextes sensibles à haut potentiel spéculatif immobilier, comme la frange du massif des calanques ou sainte Marthe, ou encore des espaces où les fermetures sont conflictuelles. Par des analyses d’archives, des enquêtes fines sur des contextes urbains, des entretiens avec acteurs et habitants, des analyses de périmètres de la politique de la ville, le suivi de conflits de voisinages nous avons ensuite analysé les facteurs historiques et les impacts associés à cette dynamique d’enclosures, les inégalités sociales, les impacts sur la circulation, les inégalités environnementale (D.Rouquier 2013, J.Dario, 2019 et la thèse en cours de P. Toth, consacrée aux 8ème et 9ème arrondissements).

    Au final, on met à jour une dynamique de transition libérale, individualiste et sécuritaire, associée au règne de la voiture dans la ville (beaucoup de clôtures ont au départ pour justification le seul parking), qui freine d’autres évolutions souhaitables (transition écologique, inclusion sociale). Si le phénomène se banalise, on constate aussi une complexité territoriale du processus et son épaisseur historique. Dans des contextes de fortes recompositions urbaines (spatiales, foncières, sociales, démographiques), et dans les périmètres de nouvellement urbain, la fermeture d’espaces résidentiels est utilisée comme outil de diversification de l’habitat et de mixité sociale. Le processus n’a pas partout les mêmes motifs ni les mêmes impacts socio-environnementaux. D’où l’intérêt d’approches qualitatives par observations sensibles, entretiens avec des acteurs et habitants, dépouillements d’archives historiques (histoires de rues).

    Les quartiers sud

    En observant le facteur de proximité dans la diffusion, ainsi que le potentiel de valorisation immobilière des terrains vacants ou susceptibles de l’être, plusieurs scénarios de prospective ont été mis au point par Julien Dario pour anticiper l’évolution des espaces susceptibles d’être fermés, transmis à la Ville dans le cadre d’un contrat, comme aide à la décision (Dario 2011, 2014 et 2019). Dans les quartiers sud, on est frappé par la perspective de 53% de taux d’évolution spontané probable de la fermeture dans les 8ème et 9ème arrondissements, si aucune intervention publique ne vient réguler la tendance. Les surfaces touchées par les enclosures (résidences et périmètres d’entreprises) déjà localement très importantes pourraient y atteindre le tiers de la surface totale urbanisée. Des études de cas à échelle fine ont permis d’anticiper plusieurs conflits liés à ces processus (progressifs ou brutaux) en lien avec des dynamiques sociale locales.

    Les cas des lotissements « Coin Joli » et « Barry » (analysés ici par J.Dario entre 2011 et 2019) montrent comment certains dispositifs informels préfigurant l’enclosure sont mis en place progressivement, informellement, parfois subrepticement : enrochements, systèmes physiques fixes contraignants (plots métalliques) permettant encore le passage prudent de deux roues et piétons ; panneaux de sens interdit « privés » et informels apposés à l’extrémité de certaines rues. On passe d’une délimitation par panneautage à une fermeture symbolique et partielle, avant d’évoluer vers l’enclosure, qui peut être conflictuelle en privant de passage les riverains, en réduisant les perméabilités urbaines.

    Les quartiers nord : diffusion des ensembles résidentiels fermés dans les contextes de rénovation urbaine

    Un fait remarquable est la diffusion des enclaves résidentielles fermées au cœur et en bordure des zones urbaines sensibles (ZUS) telles qu’elles ont été définies par l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU). Bénéficiant de la TVA réduite, les promoteurs sont incités à y produire une nouvelle offre de logement privée, afin de permettre une diversification et l’installation de classes moyennes. Mais les enclosures, supposées rassurer les candidats à l’accession à la propriété, et maintenir un niveau de prix élevé ne favorisent pas les relations sociales … et nos études montrent qu’en fait de « mixité », apparaissent de nouvelles formes de fragmentations et même de tensions résidentielles (Dorier et al, 2010, 2012), qui s’accompagnent, par ailleurs de formes d’évitement fonctionnel (Audren, 2015, Audren Baby-Collin, Dorier 2016 , Audren, Dorier, Rouquier, 2019). Le secteur du Plan d’Aou dans le 15ème arrondissement de Marseille, où la restructuration résidentielle est achevée a été analysé à l’aide d’étudiants (Balasc et Dolo 2011). Dans ce secteur cohabitent des zones de logements HLM en fin de réhabilitation, des lotissements anciens qui se sont fermés ou sont en cours de fermeture, des projets immobiliers récents, conçus sécurisés. La juxtaposition de ces différents types d’habitats aux profils sociaux différenciés engendre plus une fragmentation qu’une mixité Fonctionnelle, malgré la proximité. Les interrelations sont faibles entre les ensembles et les espaces. (Dorier, Berry-Chikahoui et Bridier, 2012)

    une crise des urbanités

    Tandis que cette transformation des espaces de copropriétés et rues privées de Marseille se poursuit, des pans entiers de vieux quartiers populaires se délabrent. En 2019, notre cartographie de ces ensembles résidentiels privés fermés ainsi que des HLM « résidentialisés » et enclos (dans les projets de rénovation urbaine) tranche avec la géographie des constructions déclarées en péril et brutalement évacuées de leurs habitants, suite à l’effondrement de deux immeubles vétustes du quartier Noailles, près du Vieux port de Marseille. Notre carte révèle des politiques de l’habitat à plusieurs vitesses, où des décennies de laisser-faire public face à la ville privée s’expriment d’un côté par la dégradation du bâti, et de l’autre par la multiplication de formes de repli et d’entre soi urbain ayant des impacts sur les circulations et sur l’accès aux équipements. A ce stade, des rééquilibrages publics sont indispensables. Quelques initiatives publiques pour maintenir des traverses piétonnières ont été lancées dans certains quartiers très touchés, elles sont compliques par les évolutions législatives (qui facilitent la clôture des espaces privés) ainsi que par la dévolution de la compétence en matière de voirie à la Métropole. Rétablir des accès et servitudes de passage pour les piétons est compliqué dans les espaces privés : il faut passer par une DUP, puis par l’achat d’une bande de terrain par la collectivité pour tracer un cheminement piétonnier. Des interventions seraient possibles dans certains cas où les clôtures ont été posées sur des rues non privées, ou hors de la légalité. Mais la collectovité ne s’auto-saisit pas des cas d’infraction. Les actions au cas par cas risquent de ne pas suffire à endiguer cette véritable crise d’urbanité.

    (observations menées conjointement à nos études sur le mal logement et des évacuations à Marseille).

    le projet ci-dessous a fait l’objet d’une exposition art-science, présentée à l’Espace Pouillon, campus centre Saint Charles de l’Université Marseille Privatopia 8-24 octobre 2020.

    Depuis 2014, une collaboration avec l’artiste peintre Anke Doberauer (photos et tableaux) a été rendue possible grâce à une résidence commune à la Fondation Camargo (2014). La jeune cinéaste Marie Noëlle Battaglia a également réalisé en 2020 un documentaire « En remontant les murs » inspiré par nos recherches, et en lien avec l’équipe (avant première le 18 octobre 2020, dans le cadre du festival Image de ville). Ces collaborations ont déjà donné lieu à des présentations croisées, comme celle du 3 avril 2019 organisée par le Goethe Institut à la Friche de la belle de mai, et pourraient déboucher sur une exposition et un ouvrage commun.

    Rapports de recherche-action :

    Dorier E. Dario J. Rouquier D. Bridier S. , (2014), Bilan scientifique de l’étude « Marseille, ville passante », Contrat de collaboration de recherche : « Développement urbain durable à Marseille » n°12/00718, 13 cartes, 18 croquis, 24 tableaux. juin 2014, 90 p.

    Dorier E. (dir), BERRY-CHIKHAOUI I., BRIDIER S., BABY-COLLIN V., AUDREN G., GARNIAUX J. (2010), La diffusion des ensembles résidentiels fermés à Marseille. Les urbanités d’une ville fragmentée, rapport de recherche au PUCA, Contrat de recherche D 0721 ( E.J. 07 00 905), 202 p, 35 cartes et croquis, 30 graphiques, 68 illustrations photographiques.

    Ces rapports ont donné lieu à de nombreuses restitutions publiques auprès des services de l’Urbanisme de la Ville, la Communauté urbaine, l’Agence d’Urbanisme (Agam), le département.

    Articles scientifiques :

    Dorier E. Dario J., 2018, « Gated communities in Marseille, urban fragmentation becoming the norm ? », L’Espace géographique, 2018/4 (Volume 47), p. 323-345. URL : https://www.cairn.info/journal-espace-geographique-2018-4-page-323.htm (traduction texte intégral ) texte intégral (ENG.) DORIER DARIO Espace geo anglais EG_474_0323

    Dorier E. Dario J., 2018, « Les espaces résidentiels fermés à Marseille, la fragmentation urbaine devient-elle une norme ? » l’Espace géographique, 2018-4 pp. 323-345.

    Dorier E., Dario J., 2016, « Des marges choisies et construites : les résidences fermées », in Grésillon E., Alexandre B., Sajaloli B. (cord.), 2016. La France des marges, Armand Colin, Paris, p. 213-224.

    Audren, G., Baby-Collin V. et Dorier, É. (2016) « Quelles mixités dans une ville fragmentée ? Dynamiques locales de l’espace scolaire marseillais. » in Lien social et politiques, n°77, Transformation sociale des quartiers urbains : mixité et nouveaux voisinages, p. 38-61 http://www.erudit.org/revue/lsp/2016/v/n77/1037901ar.pdf

    Audren, G., Dorier, É. et Rouquier, D., 2015, « Géographie de la fragmentation urbaine et territoire scolaire : effets des contextes locaux sur les pratiques scolaires à Marseille », Actes de colloque. Rennes, ESO, CREAD, Université de Rennes 2. Actes en ligne.

    Dorier E, Berry-Chickhaoui I, Bridier S ., 2012, Fermeture résidentielle et politiques urbaines, le cas marseillais. In Articulo– – Journal of Urban Research, n°8 (juillet 2012).

    Thèses

    Audren Gwenaelle (2015), Géographie de la fragmentation urbaine et territoires scolaires à Marseille, Université d’Aix Marseille, LPED. Sous la dir. d’Elisabeth Dorier et de V.Baby-Collin

    Dario Julien (2019) Géographie d’une ville fragmentée : morphogenèse, gouvernance des voies et impacts de la fermeture résidentielle à Marseille, Sous la dir. d’Elisabeth Dorier et de Sébastien Bridier. Telecharger ici la version complète. Cette thèse est lauréate du Grand prix de thèse sur la Ville 2020 PUCA/ APERAU/ Institut CDC pour la Recherche, Caisse des Dépôts

    Toth Palma (soutenance prévue 2021), Fragmentations versus urbanité(s) : vivre dans l’archipel des quartiers sud de Marseille Université d’Aix Marseille, LPED , Sous la direction de Elisabeth Dorier

    Posters scientifiques :

    Dario J. Rouquier D. et Dorier E., 2014, Les Ensembles résidentiels fermés à Marseille, in SIG 2014, Conférence francophone ESRI, 1-2 octobre 2014 – http://www.esrifrance.fr/iso_album/15_marseille.pdf

    Dario J. Rouquier D. et Dorier E, 2014, Marseille, fragmentation spatiale, fermeture résidentielle, LPED – Aix-Marseille Université, poster scientifique, Festival international de géographie de Saint Dié, oct 2014. https://www.reseau-canope.fr/fig-st-die/fileadmin/contenus/2014/conference_Elisabeth_Dorier_poster_LPED_1_Marseille.pdf

    Dario J. Rouquier D. et Dorier E., 2014, Marseille, Voies fermées, Ville passante, LPED – Aix-Marseille Université, poster. http://www.reseau-canope.fr/fig-st-die/fileadmin/contenus/2014/conference_Elisabeth_Dorier_poster_LPED_2_Marseille.pdf

    Contributions presse et médias

    Dorier E. Dario J. Audren G. aout 2017, collaboration avec le journal MARSACTU. 5 contributions à la série « Petites histoires de résidences fermées », collaboration journal MARSACTU / LPED, aout 2017. https://marsactu.fr/dossier/serie-petites-histoires-de-residences-fermees

    Dorier E. et Dario J. 23 aout 2017, interview par B.Gilles, [Petites histoires de résidences fermées] Les beaux quartiers fermés de la colline Périer, interview pr B.Gilles, MARSACTU, https://marsactu.fr/residences-fermees-dorier

    Dorier E. Dario J. 30 janv. 2017, interview par L.Castelly, MARSACTU : https://marsactu.fr/discussion-ouverte-residences-fermees

    Dorier E. , et Dario.J. 20 mars 2014, interview in MARSACTU , société : 29% de logements sont situes en residences fermees à Marseille

    Dorier E. Dario J., 4 oct 2013, « Hautes clôtures à Marseille », in Libération, le libé des géographes. (1 p, 1 carte) http://www.liberation.fr/societe/2013/10/03/hautes-clotures-a-marseille_936834
    Dorier E. , 7 avril 2013, « Le phénomène des résidences fermées est plus important à Marseille qu’ailleurs », Marsactu, talk quartiers, archi et urbanisme, http://www.marsactu.fr/archi-et-urbanisme/le-phenomene-des-residences-fermees-est-plus-important-a-marseille-quailleu

    Dorier E. Dario J., 10 fev 2013, « Fermetures éclair » in revue Esprit de Babel, Fermetures éclair

    télévision

    M6, Résidences fermées à Marseille – étude du LPED. Journal national, octobre 2013 : https://www.youtube.com/watch?v=hDM

    FR3, 19/20, Résidences fermées à Marseille – étude du LPED, 24 mai 2013, https://www.youtube.com/watch?v=o-O

    FR 5 (minutes 38 à 50) : « En toute sécurité », documentaire de B.Evenou, http://www.france5.fr/emission/en-t

    podcast radio

    Collaboration entre chercheurs et cinéaste, janvier 2021 : https://ecoleanthropocene.universite-lyon.fr/documenter-la-geographie-sociale-grand-entretien-a

    Collaboration entre chercheurs et artiste peintre, octobre 2020 : Sonographies marseillaises – Radio Grenouille et Manifesta 13 « Ce monde qui nous inspire #4 Marseille ville privée ? »

    https://urbanicites.hypotheses.org/688

    #sécurisation #privatisation #espace_public #classes_sociales #urban_matter #géographie_urbaine #TRUST #master_TRUST #immobilier #foncier #rénovation_urbaine #urbanisme #fragmentation_physique #inégalités #tout_voiture #voiture #automobile #stationnement_résidentiel #parkings #proximité #promotion_immobilière #urbanisation_privée #détours #barrières #mosaïque #
    #cartographie #visualisation

  • Why COVID-19 vaccine « passports » threaten human rights
    https://www.accessnow.org/covid-19-vaccine-passports-threaten-human-rights

    As the global COVID-19 vaccine rollout gains momentum, governments from Bahrain to Denmark are clamoring to implement measures to help the world return to pre-virus normality. This includes exploring digital vaccine certificates — or COVID-19 vaccine “passports” — that would record and authenticate a person’s vaccination status. Current proposals, however, threaten human rights by creating space for exclusion and discrimination to flourish, and posing serious long-term threats to the privacy and (...)

    #passeport #biométrie #données #COVID-19 #discrimination #santé #AccessNow

    ##santé

  • In Mexico, a controversial new law requires cell phone users to hand over sensitive information to the government
    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/mexico-biometric-cell-phone-law

    The law adds Mexico to a list of 18 countries globally that require biometric data registration for cell phone users Digital rights groups are sounding the alarm about a new law in Mexico that would require all cell phone users to register their personal information and biometric data in a massive government database. The legislation, signed into law by Mexican president Andrés Manuel López Obrador on April 16, adds Mexico to a list of 18 countries globally — including China, Saudi Arabia, (...)

    #smartphone #SIM #biométrie #données #législation #surveillance #AccessNow

  • Réfugiés aux études

    Un programme inédit en #Suisse permet aux migrants d’intégrer un cursus universitaire à #Genève. Reportage.

    https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/refugies-aux-etudes?urn=urn:rts:video:11687108
    #horizon_académique #vidéo #réfugiés #études_universitaires #université #asile #migrations #éducation #accès_aux_études #solidarité

    –-

    ajouté à la métaliste sur des projets qui visent à intégrer les #réfugiés dans les universités :
    https://seenthis.net/messages/746030

  • EU urged to ban AI tools that detect gender, sexuality
    https://news.trust.org/item/20210416162604-x84jp

    Draft EU rules include curbs on AI technology like facial recognition, but not on systems that detect gender, sexuality, race or disability April 16 (Thomson Reuters Foundation) - A cross-party group of European lawmakers called on Friday for an EU ban on artificial intelligence (AI) systems that detect and label people according to gender or sexuality, saying the technology was ripe for abuse and could fuel discrimination. Draft rules set to be announced by the European Commission next (...)

    #vidéo-surveillance #sexisme #biométrie #algorithme #CCTV #reconnaissance #facial #discrimination #LGBT #surveillance #AccessNow (...)

    ##technologisme
    https://d8zcwdvc14g2e.cloudfront.net/contentAsset/image/2f95419c-ab99-4e5a-b287-85acee982775/image/byInode/1/filter/Resize,Jpeg/jpeg_q/70/resize_w/1400

  • Tout le monde a déjà reçu des lettres de menaces de cabinets juridiques qui essaient de faire retirer des choses qu’on a dites en ligne. Souvent, les individus, les associations, les petites entreprises, s’écrasent et retirent le contenu litigieux, par peur du contenu écrit en termes juridiques effrayants. Ici, au contraire, la société #Koena, spécialisée dans l’#accessibiité_numérique, a choisi de ne pas s’effacer et Armony Altinier a fait une excellente réponse, détaillant tout ce qu’il faut faire quand on reçoit ces lettres de menace (refuser, et annoncer qu’on rendra tout public).

    https://koena.net/koena-mise-en-demeure-par-faciliti

    « Concernant la demande de retirer les 2 tweets litigieux :
    réponse de Koena : non. »

    #liberté_d_expression

  • #Belgique : Les conséquences de la privatisation dans le centre d’accueil de demandeur·ses d’asile de #Jalhay (Spa)

    Article du collectif Migrations Libres : « Centre d’accueil de Jalhay : quand les demandeur·ses d’asile paient le prix de la #privatisation » (https://migrationslibres.be/svasta)

    - En octobre 2020, la gestion du centre d’accueil de Jalhay (Spa) est passée de la #Croix-Rouge à la coopérative Svasta.
    - Ce changement a entraîné une importante diminution du personnel et des dysfonctionnements graves : limitation de l’#accès_aux_soins, exploitation des résident·es au profit du gestionnaire privé, logements insalubres, #menaces, #intimidations et #chantage de la part de la direction sur les résident·es.
    - Enregistrée comme coopérative à finalité sociale, #Svasta est administrée par le groupe hôtelier de luxe #Corsendonk et gère les centres sur les sites de ce dernier.
    - Le cas du centre d’accueil de Jalhay illustre les nombreuses questions que pose la tendance à la privatisation des centres d’accueil en Belgique. Nous tentons de mettre en lumière les conditions plus structurelles (réglementations minimales, financement) qui autorisent malheureusement de nombreux dysfonctionnements.

    Article consultable ici et communiqué de presse en pièce jointe
    https://migrationslibres.be/svasta

    #asile #migrations #réfugiés #centres_pour_demandeurs_d'asile #hébergement #logement

    Reçu via la mailing-list Migreurop, le 19.04.2021

    –-
    ajouté à la métaliste #tourisme / #migrations :
    https://seenthis.net/messages/770799

    ping @isskein

  • President of Mexico should veto the biometric mobile phone registry
    https://www.accessnow.org/mexicos-new-biometric-mobile-phone-registry

    Collecting personal biometric data in exchange for a mobile SIM card is unnecessary and dangerous. Yet, this is the stark reality the Mexican Chamber of Senators has set in motion after voting yesterday, April 13, in favor of establishing a National Register of Mobile Phone Users. Access Now and Red en Defensa de los Derechos Digitales (R3D) call on the President of Mexico, Andrés Manuel López Obrador, to veto the alarming new biometric mobile phone registry. “The president must be consistent (...)

    #smartphone #SIM #biométrie #criminalité #données #reconnaissance #empreintes #AccessNow

    ##criminalité

  • Automatic gender recognition tech is dangerous, say campaigners : it’s time to ban it
    https://www.theverge.com/2021/4/14/22381370/automatic-gender-recognition-sexual-orientation-facial-ai-analysis-ban-cam

    Simplistic gender binaries infringe on the right to self-expression Dangers posed by facial recognition like mass surveillance and mistaken identity have been widely discussed in recent years. But digital rights groups say an equally insidious use case is currently sneaking under the radar : using the same technology to predict someone’s gender and sexual orientation. Now, a new campaign has launched to ban these applications in the EU. Trying to predict someone’s gender or sexuality from (...)

    #Microsoft #Amazon #algorithme #biométrie #facial #reconnaissance #discrimination #LGBT #surveillance (...)

    ##AccessNow

  • #Étudiants en situation de #handicap : « Il reste encore beaucoup de chantiers à mettre en œuvre » | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/etudiants-en-situation-de-handicap-il-reste-encore-beaucoup-de-chantiers

    Les chiffres disponibles sur le sujet viennent témoigner d’une situation toujours préoccupante. D’un point de vue des diplômes d’abord, avec seulement 20 % de jeunes handicapés possédant un niveau équivalent au baccalauréat, contre près de 70 % pour l’ensemble de la même classe d’âge. Les chiffres du chômage pointent dans la même direction. Le taux de jeunes en situation de handicap sans emploi est deux fois supérieur à celui de l’ensemble des jeunes français, avec près de 30 % d’entre eux sans activité.

    #études_supérieures #accessibilité

  • Ban Automated Recognition of Gender and Sexual Orientation
    https://act.accessnow.org/page/79916/action/1

    Automated recognition of gender and sexual orientation is scientifically flawed and puts LGBT+ lives at risk. The European Union has the opportunity to ban this technology and prevent such tools from being exported around the world. A growing number of governments and companies use artificial intelligence (AI) systems to identify and track citizens and consumers. Faster check-ins at airports using facial recognition or a seamless and personalized shopping experience are just two of the (...)

    #algorithme #biométrie #facial #reconnaissance #sexisme #discrimination #LGBT #AccessNow