• Time for a revolution: how the art of 1968 caught a world in turmoil | Culture | The Guardian

    https://www.theguardian.com/culture/2018/apr/30/time-for-a-riot-how-the-art-of-1968-caught-a-world-in-turmoil

    Photography: ‘The moment a country lost its sense of self’

    On 19 August #1968, Josef Koudelka returned to Czechoslovakia from Romania, where he had been living among and photographing Romany Gypsies. The following day, Soviet tanks appeared on the streets of Prague. For seven days, the 30-year-old Moravian-born photographer roamed the city with his East German Exakta Varex camera loaded with movie film, the only stock he could find at short notice.

  • OpenEdition Books - Dossier - 1968-2018 : cinquante ans de contestation
    https://books.openedition.org/1106
    En 1968, la plus grande révolte ouvrière et étudiante que la France ait connue prend pour cible toutes les formes de domination. Ce moment coïncide aussi avec une forte politisation internationale qui reflète l’importance des idéologies et des engagements pour les droits civiques, la décolonisation, le féminisme. La présente sélection de livres veut rendre compte de ce mouvement polymorphe et ses répercussions politiques, sociales, culturelles au cours des dernières décennies.
    #1968 #OpenEditions #mai68

  • #Daniel_Lindenberg, l’hétérodoxe
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/190118/daniel-lindenberg-l-heterodoxe

    Disparu le 12 janvier, l’historien des idées avait analysé la nouvelle configuration de la pensée conservatrice en 2002 dans Le Rappel à l’ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires. Originale, intranquille et indocile, son œuvre ne se réduit pas à cet ouvrage, comme l’explique Olivier Mongin, ancien directeur de la revue #Esprit, qui lui rend ici hommage.

    #Culture-Idées #1968 #neo-reactionnaires

  • 2018 - Nous organiser et mener la lutte de classe | Dernier éditorial de Lutte Ouvrière
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/2018-nous-organiser-et-mener-la-lutte-de-classe-101812.html

    « La France est en marche », « la croissance est de retour », « les créations d’emploi ont redémarré », « soyez optimistes et faites-nous confiance » : voilà ce que nous chantent Macron et ses acolytes en cette nouvelle année.

    Quand on appartient au monde de la #bourgeoisie, des affairistes et des boursicoteurs, il y a de quoi voir l’avenir en rose. L’envolée des bourses en 2017 a fait gagner la bagatelle de 1000 milliards de dollars aux 500 plus grandes fortunes mondiales. Le patron de LVMH, Bernard Arnault, 6ème au classement, a vu son patrimoine s’accroître de 20 milliards d’euros l’année dernière. L’immobilier, le secteur bancaire et l’automobile battent record sur record, et leurs actionnaires sont comblés. Oui, aux sommets de la société, l’argent coule à flots et cela ouvre des perspectives à nombre de bourgeois, petits et moyens.

    Et tout ce monde sait pouvoir compter sur #Macron et ses délicatesses à l’égard des plus riches. Rien qu’avec la suppression de l’impôt sur la fortune, beaucoup ont encaissé des dizaines de milliers d’euros. #Pénicaud, la ministre du Travail, a ainsi économisé 62 000 €, mais pour certains, c’est bien plus. Cela aide à avoir confiance dans l’avenir !

    Mais quand on est ouvrier, employé, aide-soignante, cheminot ou encore retraité, il n’y a pas de quoi se réjouir.

    Il y a ceux qui, salariés à #Tupperware, #Vallourec ou #Gemalto, sont menacés dans leur emploi, car même prospères, tous les groupes continuent leur saignée en matière d’emploi. Les banques suppriment des milliers de postes en fermant des agences, au prétexte qu’elles sont moins fréquentées. Plusieurs groupes, dont #Pimkie et #PSA - qui dépassera deux milliards de bénéfices en 2017 -, ont annoncé vouloir recourir aux ruptures conventionnelles collectives pour faire partir plus vite et à moindre coût des milliers de travailleurs.

    Et qui peut croire que demain, le #patronat relâchera la pression sur les travailleurs et reviendra sur les sacrifices qu’il a imposés ces dernières années ? Le patronat ne renoncera pas, de son plein gré, à l’allongement du temps de travail, à l’augmentation de la charge de travail ou au blocage des salaires. Partout l’exploitation se renforce, et c’est précisément parce qu’elle se renforce que les groupes ont fait bondir leur taux de profit.

    Le gouvernement brandit les créations nettes d’emplois de 2017 pour preuve que la situation s’améliore pour les travailleurs. 269 000 emplois ont été créés pour cinq millions de femmes et d’hommes au chômage, et il faudrait s’en réjouir !

    Évidemment, ici ou là, le grand patronat peut avoir besoin d’embaucher. Le profit ne peut pas se produire sans travailleurs, et à force de supprimer des emplois et de pousser les anciens dehors, il faut bien que le patronat recrute un peu. Mais il le fera aux conditions qui se généralisent désormais, des emplois précaires et de plus en plus mal payés.

    Et ce n’est pas le gouvernement qui demandera au patronat d’augmenter les salaires. Lui-même étudie une remise en cause de l’indexation du smic car le coût du travail serait encore trop élevé.

    Mais, grand seigneur, le gouvernement a concocté un ersatz d’augmentation de salaire. En augmentant la CSG d’une main et en baissant de l’autre les cotisations salariales en proportion supérieure, le gouvernement va augmenter de quelques euros le salaire net.

    Comment réalise-t-il ce tour de magie ? En faisant payer les retraités, car eux subiront l’augmentation de la CSG sans compensation et paieront pour le manque à gagner dans les caisses de l’État. Autrement dit, Macron a inventé un nouveau type d’augmentation de salaire : l’augmentation payée par les retraités, c’est-à-dire par nos grands-parents ou nos parents ! 

    Même en supposant qu’un krach financier n’éclate pas dans les prochains mois et que la reprise économique se confirme, les travailleurs ne seront pas plus invités aux réjouissances demain qu’ils ne l’ont été hier.

    Tant que la bourgeoisie et ses valets politiques mènent la danse, ils poursuivront leur offensive anti-ouvrière et s’arrogeront les fruits du travail collectif. Pour que les choses changent, il faudra que les travailleurs s’attaquent au grand patronat.

    Il y a bientôt 50 ans, en mai-juin #1968, c’est la #grève_générale qui fit lâcher à De Gaulle une augmentation du smic de 35 %. En 1936, c’est la grève générale qui imposa la semaine de cinq jours, les congés payés et les conventions collectives à un patronat tremblant devant les occupations d’usines. Lutter collectivement, nous organiser : il n’existe pas d’autres moyens de changer notre sort.

  • 68, année idéale
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/le-journal-des-idees-jeudi-4-janvier-2018

    On se souvient que, selon des confidences glanées par le quotidien L’Opinion (18 octobre 2017), il s’agissait pour lui – je cite – de « sortir du discours maussade sur ces événements qui ont contribué à la modernisation de la société française, dans un sens plus libéral ». Hegel disait qu’on voit l’Histoire avec les yeux qu’elle nous a donnés et si le jeune président qui n’a pas connu la « chienlit » voulait idéaliser cet héritage comme la matrice d’un libéralisme à la fois économique et sociétal, les historiens et les témoins de mai 68 pourraient bien l’amener à corriger sa vision.

    #joli_mois_de_mai #1968 #cinquantenaire #chienlit

  • Le Mai 68 des immigrés en France. Entretien avec Daniel A. Gordon

    A quoi ressemblait #1968 depuis le bidonville ? De la même façon : à quoi ressemblait le #bidonville pour les révoltés de 1968 ?

    Le #Mouvement_des_Travailleurs_Arabes joua

    un rôle déterminant en lançant la première grève de la faim des #sans-papiers en 1972-1973, qui amena à la #régularisation de 35 000 personnes. Étant donné la récurrence des mouvements de sans-papiers dans les périodes plus récentes, c’est là un exemple de la manière dont le MTA commença quelque chose qui dure toujours, même si l’organisation n’exista qu’entre 1972 et 1976.

    Le #MTA fut aussi

    fermement condamné par le #PCF et la #CGT pour ce que ces dernières organisations voyaient comme une « division de la classe ouvrière »...

    http://www.contretemps.eu/mai-68-immigres-france-gordon

    • George A. Romero s’efface derrière ses zombies

      Le réalisateur de « La Nuit des morts-vivants », qui a influencé toute la pop-culture, est mort le 16 juillet.

      Il y a peu de cinéastes dont on peut dire qu’ils ont révolutionné non seulement le cinéma, mais aussi la culture populaire dans son ensemble. George A. Romero fut de ceux-là, de ceux qui engendrèrent non seulement une figure cinématographique nouvelle, de ceux qui allaient bouleverser la manière même de faire un film d’action à Hollywood, mais aussi influencer une génération de créateurs de séries télévisées, de jeux vidéo, de bandes dessinées. George ­Andrew Romero est mort dimanche 16 juillet à Los Angeles, des suites d’un cancer du poumon.
      Né le 4 février 1940 à New York, George Romero effectue ses études à l’université de Pittsburgh (Pennsylvanie). Après avoir obtenu ses diplômes, il tourne des courts-métrages ainsi que des films publicitaires. Avec quelques amis, il crée une société de production et se lance dans la réalisation d’un long-métrage. Tout semble possible alors, même tourner, avec des copains, un film d’horreur en noir et blanc avec un budget minuscule – moins de 100 000 dollars, dit-on. C’est ainsi que naît La Nuit des morts-vivants, en 1968.

      Critique sociale

      L’époque est au bouillonnement idéologique, mais aussi au recul des censures. Elle offre des perspectives et permet un déchaînement graphique au cinéma. Romero déclarera bien plus tard, dans une interview au Monde : « Nous étions les enfants des années 1960. On vivait dans une ferme, comme une petite communauté. On se retrouvait tous les soirs, en discutant à perte de vue des perspectives de changements de la société, de la désintégration de la cellule familiale. Au départ, on voulait surtout faire un film très choquant, pousser le bouchon un peu plus loin, ne pas couper au moment où les gens se font dévorer par les monstres. On s’intéressait surtout à la manière d’être le plus effrayant. »

      Le scénario de La Nuit des morts-vivants, signé John Russo, imagine qu’une cause inconnue ­redonne vie aux morts et que ceux-ci, devenus des monstres anthropophages, se mettent à attaquer les vivants pour les dévorer, selon le principe d’une contagion sans frein. Le film décrit les efforts d’une poignée de survivants, réfugiés dans une maison isolée, pour repousser les assauts de ces créatures.

      Ce point de départ, proche des récits racontés dans les bandes dessinées d’horreur pour adolescents du type EC Comics, a été considéré par les détracteurs du film – mais aussi par les premiers spectateurs, sceptiques – comme un appauvrissement des mythes du cinéma fantastique. Le zombie romérien est en effet bien éloigné de ceux issus de la tradition vaudoue et déjà mis en images par Victor Halperin en 1932 (White Zombie), Jacques Tourneur en 1943 (Vaudou) ou John Gilling en 1965 (L’Invasion des morts-vivants), pour citer trois chefs-d’œuvre du genre. Son monstre à lui est dépourvu de toute aura romantique, bien loin de la mélancolie du vampire, du loup-garou ou de la créature de Frankenstein, nostalgiques ou avides d’une humanité perdue ou hors d’atteinte. C’est une silhouette sans conscience, guidée par un pur appétit, totalement absurde et irrémédiablement déterminée. Une créature insensible et quasi invincible (il faut lui détruire le cerveau pour empêcher sa progression). Truffé de scènes de terreur et d’action jamais vues (comment tuer ce qui est déjà mort ?), le film est aussi une tentative de critique sociale. Le goût américain pour la violence y est clairement mis en avant.
      La Nuit des morts-vivants remporte un succès immédiat, permettant à Romero de tourner ­ensuite d’autres films, qui ne ­rencontreront pourtant pas le succès : There’s Always Vanilla, en 1971, Season of the Witch, en 1972, The Crazies (où il reprend le principe de son premier long-métrage, remplaçant les morts-vivants par des personnes devenues folles à la suite d’une contamination mystérieuse), en 1973 ou Martin, curieux film de vampires, en 1978.

      Variations sur le zombie

      La même année, il reprend la figure du zombie avec Dawn of the Dead. Le film, tourné avec 500 000 dollars, en rapportera 500 millions. Il sera imité, copié, parodié dans le monde entier. En décrivant le combat de quelques personnages réfugiés dans un centre commercial pour se pro­téger des attaques des morts-vivants, Romero réalise non seulement un grand film d’action, mais surtout une œuvre critique radicale. La vie au sein de la ­société de consommation y est remise en question : celle-ci ne fait-elle pas des humains l’inverse exact des morts encore vivants, c’est-à-dire des vivants déjà morts ?

      https://www.youtube.com/watch?v=GyjhfoEW_Ik

      Le zombie deviendra une figure sur laquelle Romero va continuer de travailler, chaque nouvelle ­variation sur ce qui semble une mythologie assez pauvre étant pour lui une manière de parler de l’Amérique contemporaine. Le Jour des morts-vivants, en 1985, met en scène un conflit entre l’armée et les savants, entre la force et la science. Le Territoire des morts, en 2005, renvoie une image sombre de l’Amérique post-11-Septembre, rongée par les inégalités de classe. Diary of the Dead, en 2007, prend acte de la transformation d’une société ­devenue totalement transparente, quadrillée par l’hypercommunicabilité des réseaux sociaux. Enfin, Survival of the Dead, en 2008, ramène le spectateur aux sources du cinéma d’action hollywoodien, le western. Bien que recyclant perpétuellement le même thème, les films de Romero témoignent d’une inépuisable inventivité dans la mise en scène de l’action et de la violence.

      Métaphores de l’époque

      Le zombie, grâce à Romero, est ­devenu entre-temps une des figures les plus familières du divertissement contemporain. Le jeu ­vidéo Resident Evil ou la série The Walking Dead, par exemple, sont de purs dérivés des trouvailles de l’auteur de La Nuit des morts-vivants. Il serait injuste, pourtant, de réduire le cinéma de Romero à la seule figure du zombie. Il a aussi réalisé des films éloignés de ce thème, tel Knightriders, en 1981, qui raconte le périple d’une troupe de motards montant des spectacles au cœur de l’Amérique profonde, recréant les joutes médiévales. Une œuvre imprégnée de l’héritage de la contre-culture. Le sensible et terrifiant Incidents de parcours, en 1988, décrit la relation d’un jeune tétraplégique avec le singe capucin qu’il a adopté. Celui-ci, qui est censé l’assister, deviendra de plus en plus menaçant jusqu’à vouloir le tuer.
      Il est aujourd’hui généralement admis que le cinéma d’horreur américain des années 1970 et 1980 a constitué une étape essentielle de l’histoire d’Hollywood. L’épouvante y a été le moyen le plus frontal de faire non seulement progresser la technologie, mais surtout d’inventer figures et métaphores décrivant le monde contemporain. Le cinéma d’horreur a porté les armes d’une critique radicale de la société. Si toute une génération de réalisateurs talentueux a représenté ce mouvement, qui d’autre que George Romero l’a mieux incarné ?

    • Comment l’industrie du jeu vidéo a vampirisé l’œuvre de George Romero

      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/17/comment-l-industrie-du-jeu-video-a-vampirise-l-uvre-de-george-romero_5161655

      George Romero, l’inventeur du film de zombies moderne, mort à l’âge de 77 ans, dimanche 16 juillet, a marqué de son empreinte l’imaginaire du jeu vidéo. De manière indirecte, en influençant certains de ses plus grands créateurs ; et de manière plus ambiguë, en y trouvant autant de raisons de rebondir au cinéma que de pester contre le vol de ses univers.


    • https://gonzomusic.fr/george-a-romero-mort-du-maitre-des-morts-vivants.html

      Lorsque l’on m’a proposé le script de « Land Of The Dead ( Le Territoire des Morts), le quatrième film de la saga des #morts-vivants, pour l’adapter en français en 2005, j’étais ultra-fier d’accomplir cette mission. Pour moi Romero était un, héros, un précurseur, le maitre incontesté de tous les #zombies. Inspiré par les #légendes_vaudoues, sa « Night of the Living Dead ( La Nuit des Morts-Vivants) » sort en #1968 sur les écrans. Immédiatement, ce film kitch devient une #légende_du_cinéma. Tourné pour la somme dérisoire de 120.000$- le film générera finalement plus de CINQUANTE MILLIONS de dollars -, joyeux bordel cinématographique bricolé, son film de #série_Z va non seulement traverser l’Histoire, mais servira également de mètre étalon à tant et tant de longs-métrages post-apocalyptiques, où les morts sortis de terre courent après les vivants pour les boulotter…suivis par toutes ces séries télé, de WALKING DEAD à Z NATION en passant par IZOMBIE. Romero inspirera également des générations de réalisateurs aussi inventifs que débrouillards, sachant si souvent nous faire rêver avec trois bouts de ficelle…humaine et un budget famélique, tous les Tobe Hooper et John Carpenter qui ont su si bien marcher dans ses pas, sans oublier également son brillant collègue italien Dario Argento. Son « Night of the Living Dead » inaugural n’était pas seulement polémique par ses bouffeurs de chair humaine aux yeux hagards, Romero avait aussi su aiguillonner positivement la société américaine des 60’s si figée, et en oeuvrant ainsi pour les droits civiques, « castant » un acteur black dans le rôle principal, juste avant l’assassinat de Martin Luther King.

      https://www.ecranlarge.com/films/news/993380-george-a-romero-le-papa-des-zombies-est-decede

    • Bon.
      Déjà, rapprocher les zombies de Romero du vaudou, c’est assez cocasse, mais affirmer que Night of the Living Dead est un film kitsch et « un joyeux bordel », « bricolé »...

      Je me passe très bien de ce genre de torchons putàclic et incultes.

    • Pour rendre hommage à George A. Romero, décédé le 16 juillet à l’âge de 77 ans, ARTE bouleverse sa grille des programmes et diffuse le premier et plus fameux film du cinéaste américain lundi 24 juillet à 23h45 : La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead, 1968). Le film sera également disponible en télévision de rattrapage pendant sept jours sur #ARTE+7.

      http://www.arte.tv/fr/videos/002682-000-A/la-nuit-des-morts-vivants

      #George_A.Romero n’a pas inventé le cinéma « gore », il ne l’a pas non plus utilisé ou détourné de sa fonction primordiale – choquer le spectateur. Mais il est sans doute le premier à l’avoir pris cinématographiquement au sérieux, à dépasser le Grand-Guignol de fête foraine des films de Herschell Gordon Lewis, dans un souci inédit de réalisme et d’allégorie. On a beaucoup parlé de film séminal à propos de La Nuit des morts-vivants, même si Les Oiseaux et Psychose de Hitchcock ont eu une influence beaucoup plus grande et durable sur tout le cinéma de genre moderne. Mais c’est sans nul doute vrai du point de vue économique, puisque ce cauchemar en noir et blanc a sorti le #cinéma_gore fauché du ghetto des circuits d’exploitation régionaux pour inventer l’équation magique : film d’horreur + petit budget = rentabilité assurée et ventes dans le monde entier. Halloween, Evil Dead, Le Projet Blair Witch ou les récentes productions Blumhouse, pour ne citer que les exemples les plus célèbres, s’en souviendront. Sur le plan formel, Romero a raccroché l’horreur cinématographique et ses monstres archaïques, goules et vampires poussiéreux, au wagon des images télévisées traumatisantes sur la guerre du Vietnam, atrocités trop réelles diffusées en direct dans les foyers américains.

      http://www.arte.tv/sites/olivierpere/2017/07/21/nuit-morts-vivants-de-george-a-romero

  • Imaginäre Feldschlachten? „1968“ in Schweden und Westdeutschland | Zeithistorische Forschungen
    http://www.zeithistorische-forschungen.de/2-2005/id%3D4470

    Vergleicht man nun Westdeutschland mit den USA oder Frankreich, so werden die eingefahrenen Deutungsmuster von „Repression“ und „Befreiung“ sowie die Fixierung auf Politik, Gewalt und Theorieproduktion allerdings leicht verfestigt. Für Schweden dagegen kann man keine aufregenden theoretischen Diskussionen, keinen „Mai 68“ und noch nicht einmal wirkliche Gewalt feststellen. Gerade deshalb ist dieses Land ein ideales Vergleichsobjekt. Es lassen sich einerseits signifikante Ähnlichkeiten zu Westdeutschland herausarbeiten - sowohl was die Entwicklung der beiden Länder betrifft als auch die chronologische Koinzidenz bestimmter Ereignisse -, während andererseits deutliche Unterschiede vorhanden sind, was die Qualität der Ereignisse und Entwicklungen betrifft.

    Im Folgenden werde ich zunächst sehr knapp den wirtschaftlichen und sozialen Strukturwandel beider Länder nach 1945 und die entstehende teenage culture skizzieren (1.), dann ebenso knapp auf frühe Politisierungsprozesse eingehen (2.), um schließlich die 68er-Ereignisse in einem engeren Sinne samt ihrer „Nachgeschichte“ in den 1970er-Jahren ausführlicher in den Blick zu nehmen (3.). Abschließend wird zu begründen sein, warum die Entwicklung ähnlich und unterschiedlich zugleich verlief und welchen Stellenwert „1968“ für den gesellschaftlichen Wandel in beiden Ländern hatte (4.). Ich werde dabei das Schwergewicht auf Schweden legen und auf Wahrnehmungsprozesse, weil diese die Ereignisse entscheidend vorantrieben.

    #histoire #1968 #Allemagne #Suède

  • Studentenbewegung : « Aufmüpfig, rebellisch, links » | ZEIT Campus
    http://www.zeit.de/2016/28/studentenbewegung-1966-knut-nevermann/komplettansicht

    Pour Knut Nevermann l’année 1968 représente le début de la fin de la révolte des étudiants.

    Vor 50 Jahren brach in Deutschland die Studentenrevolte los. Ein Gespräch über die Ereignisse im Juni 1966 mit dem damaligen Berliner Asta-Vorsitzenden Knut Nevermann.

    Der Jurist Knut Nevermann, 72, war in den Jahren 1966/67 Vorsitzender des Allgemeinen Studentenausschusses (Asta) der Freien Universität Berlin. Später war er Staatssekretär für Wissenschaft in Sachsen und in Berlin.

    DIE ZEIT: Herr Nevermann, wollen Sie die Geschichte der Studentenbewegung neu schreiben? Bislang gilt 1968 als das Schlüsseljahr der Revolte.

    Knut Nevermann: Ich will einfach mit ein paar Mythen um „68“ aufräumen. 1968 fand der studentische und außerparlamentarische Protest sicher seinen Höhepunkt – aber auch sein Ende. Den eigentlichen Aufbruch markiert das Jahr 1966. Erstmals in der deutschen Geschichte zeigte sich in Berlin ein relevanter Teil der akademischen Jugend aufmüpfig, rebellisch, links.

    ZEIT: Sie waren dabei. Was geschah damals?

    Nevermann: Rund 3.000 Studenten setzen sich, das ist genau 50 Jahre her, in die Vorhalle des Henry-Ford-Baus der Freien Universität Berlin. Dort diskutieren sie neun Stunden lang über studentische Interessen, über den Protest gegen den Rektor, der ihnen die Nutzung von Räumen verboten hat, und über die „Demokratisierung aller gesellschaftlichen Bereiche“, wie es in der Abschlusserklärung heißt. Professoren und Assistenten diskutieren mit, sogar der Rektor erscheint für ein kurzes Statement. Es herrscht Hochspannung, die zu nicht enden wollendem Argumentieren führt.

    ZEIT: Ein Aufstand sieht aber anders aus.

    Nevermann: Nein, genau so sah eben der Aufstand aus. Sie müssen sich das vorstellen vor dem Hintergrund einer Gesellschaft, die noch durch die prüde Steifheit der Adenauer-Jahre geprägt ist: Erst mit 21 Jahren werden wir volljährig. Es gilt das rigide Sexualstrafrecht mit dem berühmten Kuppelei-Paragrafen, der es Zimmerwirtinnen verbietet, Pärchen die gemeinsame Übernachtung zu erlauben. Ohne Trauschein ist es schwer, die Pille zu bekommen. Als Studenten siezen wir uns.

    ZEIT: Herr Kommilitone?

    Nevermann: Ja: „Herr Kommilitone, könnte ich einmal einen Blick in Ihre Mitschriften von der letzten Vorlesung werfen? Ich war leider verhindert.“ Der Friseur verpasst uns meist einen kurzen sogenannten Fassonschnitt. Als Studentenvertreter trägt man selbstverständlich Schlips – auch auf Sit-ins und Teach-ins, also den Sitzblockaden und Diskussionsveranstaltungen an der FU.
    Dieser Artikel stammt aus der ZEIT Nr. 28 vom 30.6.2016.
    Dieser Artikel stammt aus der ZEIT Nr. 28 vom 30.6.2016. Die aktuelle ZEIT können Sie am Kiosk oder hier erwerben.

    ZEIT: Wie kam es zu der Protestaktion? Noch 1961 entwarf die Studie Student und Politik, an der auch der Philosoph Jürgen Habermas beteiligt war, das Bild der angepassten Studenten, die kein „Ferment politischer Unruhe“ darstellten.

    Nevermann: Wesentlich zur Politisierung beigetragen haben Regelverletzungen von Studenten, auf die sich die Berliner Massenmedien – Stichwort Springer-Presse – stürzten, womit sie die Stimmung weiter anheizten. Regelverletzungen gab es aber auch durch die „Obrigkeit“, das Rektorat etwa.

    ZEIT: Zum Beispiel? Studieren ohne Abitur? Studiengänge finden

    Nevermann: Im Februar 1966 verbietet der FU-Rektor Studenten die Nutzung eines Raumes der Universität für eine Vietnamdiskussion. Nach Protesten darf sie dann stattfinden, doch der Konflikt wirkt mobilisierend und führt anschließend 2500 Studenten zur ersten größeren Vietnamdemonstration. Hier folgt nun eine Regelverletzung vonseiten der Studenten: Die genehmigte Route wird verlassen, man steuert auf das Amerikahaus zu. Studenten werfen mehrere rohe Eier. In Berlin! Auf die Besatzungsmacht! Das Medienecho ist gewaltig. Vietnam als moralisches Thema ist gesetzt, die Studenten sind alarmiert. Der Streit um die Nutzung von Räumen geht weiter. Hinzu kommt, dass die Universitätsleitung Studenten nur noch befristet zulassen will. Wer zu lange studiert, dem droht die Zwangsexmatrikulation. Der Protest der Studenten reißt nicht ab. Mit uns tritt die erste Nachkriegsgeneration in die politische Arena.

    ZEIT: Welche Rolle spielten Sie dabei?

    Nevermann: Ich war, als 22-Jähriger, gerade zum Asta-Vorsitzenden gewählt worden und stand dem Sozialdemokratischen Hochschulbund nahe. Mitte Juni spitzte sich die Lage zu. Auf der Immatrikulationsfeier hielt ich eine Rede, in der ich die Raumverbote und die geplanten Zwangsexmatrikulationen kritisierte. Man kann sich das heute gar nicht mehr vorstellen, aber damals war es üblich, dass der Asta-Vorsitzende vorab seine Rede dem Rektor zur Kenntnis gab. Als Zeichen der Missbilligung ziehen die Professoren des Akademischen Senats nicht wie üblich feierlich mit Talar in den Saal, und der Rektor kritisiert meine Rede. Doch sie wird mit viel Beifall seitens der Studenten bedacht. Das ist neu; bis dahin galt der Beifall immer dem Rektor. Vier Tage später folgt das Sit-in im Henry-Ford-Bau.

    1968 ist ein Jahr des Scheiterns

    ZEIT: Teach-in, Sit-in, das sind Protestformen nach dem Vorbild der amerikanischen Bürgerrechts- und Studentenbewegung.

    Nevermann: Es war ein kultureller Wetterwechsel zu spüren, der aus den USA kam. An den US-Universitäten verband sich der Protest gegen den Vietnamkrieg mit der Hippiebewegung. Protestsongs von Joan Baez und Bob Dylan wurden populär.

    ZEIT: Oft wird „68“ als Aufstand gegen die Naziväter bezeichnet.

    Nevermann: Das kam in Deutschland dazu. Es gab dieses Schweigen der Väter oder den Streit über die Vergangenheit in vielen Familien. Mehr und mehr stellte sich heraus, welch üble Rolle viele ehrwürdige Ordinarien in der Nazizeit gespielt hatten.

    ZEIT: Die Studentenbewegung gewann nach 1966 an Fahrt. Ostern 1968 kam es in Berlin und im übrigen Westdeutschland zu massiven Aktionen gegen den Springer-Verlag, in Paris wurden die Studenten im Mai militanter, es gab gar einen Generalstreik, Studenten und Arbeiter verbündeten sich. Spricht nicht doch vieles für 1968 als das entscheidende Jahr der Revolte?

    Nevermann: Nein. Ende Mai war in Paris schon wieder alles vorbei, was auch in Berlin zur Desillusionierung führte. Zudem folgte der Schock aus Prag: Sowjetische Panzer beendeten brutal den Prager Frühling und damit die Hoffnung auf einen real existierenden Sozialismus mit menschlichem Antlitz. Paris war gescheitert, Prag war gescheitert. Die Protestbewegung in Berlin war gescheitert, zersplittert, zerstritten. 1968 ist am Ende das Jahr des Scheiterns, nicht das Jahr des Aufbruchs.

    ZEIT: Aber ein irrlichternder Ausläufer dieser Zeit hielt die Bundesrepublik weiterhin in Atem: der Terrorismus der Baader-Meinhof-Gruppe.

    Nevermann: Die haben Tod, Angst und Schrecken verbreitet. Aber sie waren ja nur ein Rinnsal, das aus dem Strom der Studentenbewegung hervorgegangen ist. Dass sie bedeutende Erben dieser Bewegung waren, ist ein Mythos. Er wird dadurch genährt, dass sich diese Terrorerzählungen besser publizistisch vermarkten lassen als differenzierte Analysen zur Veränderung der politischen Kultur.

    ZEIT: Wer sind denn die Haupterben der Studentenbewegung?

    Nevermann: Jene Studenten, die sich selbst verändert haben, die politisches Bewusstsein entwickelt haben, die ihre private Lebensweise durcheinandergewirbelt haben. Das ist die überwältigende Mehrheit der damaligen Studierenden. Dazu kommen noch viele Lehrlinge. Sie alle haben das politische und gesellschaftliche Klima im Land verändert. Sie haben in Massen den langen Marsch durch die Institutionen angetreten.

    ZEIT: Haben sie das Land nach links gerückt?

    Nevermann: Nicht unbedingt. Die Erneuerung hat ja alle politischen Lager erfasst. Es ist auch ein Mythos, dass der SDS, der Sozialistische Deutsche Studentenbund, allein die Bewegung geführt hat. Es war eine plurale Bewegung. Ein Beispiel: Der Veranstalter der Vietnamdiskussion, dem der FU-Rektor 1966 die Raumnutzung verbot, war der RCDS, der Studentenverband der CDU, gemeinsam mit liberalen und linken Studentenverbänden.

    ZEIT: Was ist das wichtigste Verdienst der Studentenbewegung?

    Nevermann: Dass Autoritäten hinterfragt werden. Dass viele auch vor Fürstenthronen Mut zeigen. Die Erkenntnis, dass Politik wichtig ist.

    ZEIT: Und was ist schiefgelaufen?

    Nevermann: Die Verlotterung zwischenmenschlicher Umgangsformen. Die unverantwortliche Gewaltbereitschaft. Die Schmierereien in Zügen und an Häusern. Wir sind sozusagen auf der Suche nach dem verlorenen Über-Ich.

    Knut Nevermann
    https://de.wikipedia.org/wiki/Knut_Nevermann

    #révolte #Allemagne #1968

  • Voilà. Plutôt que de regarder état des lieux, il faut regarder ça


    A bientôt j’espère, Chris Marker, 1968
    Au cas où vous ne le sachiez pas. Chris Marker profite de la grève de la rhodia de Besançon fait en 67 pour filmer les ouvriers. Il fait ce film qui d’ailleurs est considéré, à tort, comme un monument du documentaire militant. Ensuite il le montre aux ouvriers et il enregistre les débats. Ces derniers trouvent que dans ce film le réalisateur se prend un peu pour un touriste qui les trouve si merveilleux ces ouvriers qui luttent. Alors il leur dit « un cinéma militant ne sera que l’oeuvre des ouvriers eux-mêmes ». C’est ainsi que naissent les groupes medvetkine. Leur premier film « classe de lutte », lui, est un vrai film merveilleux, militant, collectif, féministe, qui déchire.
    https://www.youtube.com/watch?v=VVWBRpT-hRI

    #critique_a_2_balles #a_bientôt_j'espère #chris_marker #1968 #groupe_medvetkine #cinema_militant

  • Pour éviter des #JoursCouchés après les #NuitDebout
    Grands soirs et petits matins
    documentaire brut de William Klein
    https://archive.org/details/GRANDS_SOIRS_mai68/GRANDS_SOIRS.mp4


    William Klein filme au jour le jour assemblées, débats improvisés, manifestations, barricades, bagarres de rues, palabres, utopie en marche, espoirs, résignations, malentendus.

    #1968

  • Regarons « ailleurs » :
    L’état d’urgence
    http://www.senat.fr/lc/lc156/lc1561.html

    Plusieurs dispositifs sont prévus pour remédier aux crises intérieures : le premier est applicable aux situations de catastrophe naturelle ; le deuxième, le régime de « nécessité législative », permet de donner à un gouvernement minoritaire le pouvoir législatif pendant six mois en cas de crise parlementaire, et le troisième, « l’état de crise intérieure », vise à « écarter un danger menaçant l’existence ou l’ordre constitutionnel libéral et démocratique de la Fédération ou d’un Land ».

    #état_d'urgence #allemagne #1968

  • Nachruf Gaston Salvatore: Salonkämpfer - Kultur - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/kultur/nachruf-gaston-salvatore-salonkaempfer/12722272.html

    Zwischen Chile, Berlin und Venedig: Zum Tod des Schriftstellers Gaston Salvatore.

    Seitdem er 1972 mit „Büchners Tod“ am Hessischen Staatstheater in Darmstadt debütierte, verhandelte er immer wieder die großen, die allzu großen weltgeschichtlichen Themen von Umsturz, Widerstand und Tyrannei. Doch ob bei „Stalin“ (1985), „Hess“ (1991) oder „Allende“ (2000): Mit seinen Kritikern wurde er nicht glücklich – und sie nicht mit ihm.

    Salvatore, 1941 in Valparaiso als Sohn einer chilenischen Mutter und eines italienischen Vaters geboren, war ein Neffe Salvador Allendes. 1965 kam er als Volljurist und diplomierter Agrarökonom nach Berlin und studierte an der Freien Universität Philosophie, Soziologie und Politikwissenschaft weiter.

    Die Politik fand für ihn bald vor allem auf der Straße statt. Zusammen mit seinem engen Freund Rudi Dutschke agitierte er die Kommilitonen und war überhaupt revolutionär gesonnen: 1969 wurde er wegen Landfriedensbruchs zu neun Monaten Gefängnis verurteilt. Es war die Zeit, in der er kurzzeitig mit der chilenischen Guerilla sympathisierte und, vermittelt durch Enzensberger, dem auf Kuba politisierten Komponisten Hans Werner Henze begegnete. Der vertonte erst Salvatores Gedicht „Versuch über Schweine“ und 1971 insgesamt 17 Gedichte seines Bandes „Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer“.

    Am Freitag (11.12.2015) ist Gaston Salvatore mit 74 Jahren einer Krebserkrankung erlegen.

    #1968 #Wolfgang_Neuss #Chili #Salvador_Allende #nécrologie

  • 1968 METRO Study for Beirut
    by Nabil Nakkash
    https://www.facebook.com/nabil.nakkash/media_set?set=a.10100192150656612.1073741825.127101568&type=3

    This is just to answer the recurring question that I get about the possibility of constructing an underground, subway, metro, u-bahn in Beirut or any form of reliable, clean, safe public transport. This is just one of many studies that have been done and put in the drawer for the many reasons we all know. I thought it would be interesting to share this with everyone. I was particularly impressed with the graphics (Hand drawn) and the main transport corridors which have not changed for the past 50 years in our city. It is important to note that engineering is never the problem with such projects.

    ENJOY!!

    USSR commissioned study for “The evaluation of the possibility and necessity of the organization of the metropolitan (METRO) for the city of Beirut”

    A team of 4 engineers spent one month studying travel patterns and were able to come up with a priliminary plan for multiple METRO lines for the city, including typical cross sections, ridership numbers, etc. at an estimated cost of 250-280 Million USD, rolling stock included.


    #Liban #Beyrouth #transport #urbanisme #1968

  • Le « documentaire de création » peut-il encore être militant ? | Le Blog documentaire
    http://leblogdocumentaire.fr/le-documentaire-de-creation-peut-il-encore-etre-militant

    Ces liens que nous tissons avec les personnes-personnages sont étranges. Nous les vivons réellement, en même temps qu’ils sont imaginaires, asymétriques. On ne sait pas bien sous quelle forme ils peuvent se prolonger une fois les projections terminées et les tentes repliées. Ces liens ne nous enrichissent pas seulement de manière confortable, comme peuvent le faire certaines fictions rassurantes. Ils nous forcent à nous déplacer, à nous décentrer, à interroger nos manières de voir et d’agir. Le sentiment du monde qu’ils suscitent en nous n’est pas seulement jouissance esthétique, c’est autant le sens politique d’une responsabilité individuelle et collective, présente voire pressante, qui interroge : que faire ? Réfléchir à ce sentiment, c’est plus généralement poser la question du lien entre le cinéma de non-fiction et l’action politique aujourd’hui. Je voudrais proposer ici de brefs éléments de réflexion à partir de mon expérience des États généraux 2015, et en particulier de la projection du film de Jean-Gabriel Périot, Une jeunesse allemande, qui, me semble-t-il, peut servir de prisme pour observer le rapport problématique du documentaire de création à son héritage militant.

    • Gerd Conrad - Farbtest Rote Fahne

      http://www.zeitgeschichte-online.de/film/wie-entsteht-terrorismus

      Den spektakulären Kern der Quellen-Collage bilden zweifelsohne die Kurzfilme aus Meins‘ Zeit an der Deutschen Film- und Fernsehakademie, darunter allerlei Agitprop, der im Kontext der Enteignet-Springer-Kampagne entstand. Einer der Filme zeigt Gudrun Ensslin, wie sie gekochte Eier in sich hineinstopft, während in einer animierten Szene Ausgaben von „Die Welt“ unter der Tür hindurch in die Wohnung kriechen. Andere Ausschnitte zeigen Horst Mahler und Rudi Dutschke bei der taktischen Vorbesprechung der Demo zum berühmten „Vietnam-Kongress“ im Februar 1968. Zu sehen sind Ausschnitte aus zeitgenössischen Kino- und Fernsehfilmen wie Peter Zadeks „Ich bin ein Elefant, Madame“[6] und „Bambule“[7] von Ulrike Meinhof. Hinzu kommen Talkshow-Ausschnitte, in denen Meinhof oft die Hauptrolle spielt, sowie Einspielungen aus westdeutschen und französischen Nachrichtensendungen. Manche Sequenzen sind mit zeitgenössischer Musik unterlegt, vor allem von „Ton Steine Scherben“.

      https://de.wikipedia.org/wiki/Gerd_Conradt

      #Berlin #Friedenau #Hauptstraße #1968 #Ulrike_Meinhof #Gerd_Conrad

  • Une démocratie terrifiante

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/Une-democratie-terrifiante

    1968 reste, quoi qu’on dise, une date butoir dans le monde occidental, chrétien et capitaliste ; elle marque l’opposition de la société à la montée en puissance de l’activité marchande qui, tel un raz-de-marée, bouleverse une vie sociale qui avait tant bien que mal résisté à ses méfaits. La résistance de la société à cette brusque accélération de l’activité mercantile aura été éphémère en Amérique du Nord et en Europe, où elle s’est vite délitée dans un sauve-qui-peut catégoriel assez vain. La digue, un instant dressée face à l’Empire du commerce, était si fragile qu’elle a fait eau de toute part pour s’effondrer devant la puissance de la vague qui, ne rencontrant plus de résistance digne de ce nom, a envahi la société pour la pénétrer dans ses moindres recoins, désagrégeant les rapports sociaux qui s’étaient construits ou reconstitués.

    Au Mexique et, plus généralement, dans toute l’Amérique du Sud, la résistance de la société à cet assaut du monde capitaliste a été plus conséquente, et c’est en ayant recours à des dictatures militaires que le capital a pu vaincre les oppositions et les rejets qu’il avait suscités. Au Mexique, le souvenir même de 1968 représente encore un danger, et l’État mexicain est amené à réagir par des mesures les plus extrêmes pour tenter de mettre fin une bonne fois pour toutes à l’idée lancinante qu’une autre vie, hors du capitalisme, est possible. (...)

    #Mexique #1968 #capitalisme #narcotrafic #État #terreur #Ayotzinapa #résistance


  • L’enfance nue, Maurice Pialat, 1968
    Je suis tombé dessus ce soir. Woua la claque ! Ca remet en question toute la manière, toutes mes habitudes de spectateur. C’est merveilleux. Je n’sais pas ce que c’est une telle direction d’acteur moitié improvisé, moitié documentaire. Époustouflant.
    Il me vient un doute : voir autant de films de merde à la suite ne m’empêcherait-il pas de penser correctement, finement ce genre de film ?
    https://www.youtube.com/watch?v=CTrqPXyomiA

    #critique_a_2_balles #maurice_pialat #l'enfance_nue #1968

  • La nuit de Tlatelolco d’Elena Poniatowska, #Mexico, 2 oct. 1968 : Récits d’un massacre d’État | jef klak
    http://jefklak.org/?p=1554

    Le 26 septembre 2014, le massacre d’#étudiants à Ayotzinapa a cruellement remis en lumière des logiques ancrées dans le pouvoir d’État et sa circulation dans la société mexicaine. Le CMDE (Collectif des métiers de l’édition de Toulouse) publie et traduit pour la première fois en français, le #livre culte de l’écrivaine et journaliste mexicaine Elena Poniatowska : La Nuit de Tlatelolco. Le sous-titre est en revanche du cru des éditeurs : Histoire orale d’un massacre d’État. Manière de s’engager du côté de ceux qui, comme Poniatowska, ont lutté pour que des mots soient mis sur l’histoire en question, celle du mouvement étudiant mexicain de #1968 et du #massacre_d’État qui y mit tragiquement fin le 2 octobre, place des Trois cultures dite aussi « place de Tlatelolco »

  • #Mexico Rises : From #Tlatelolco, #1968, to #Ayotzinapa, 2014
    http://www.africasacountry.org/mexico-rises-from-tlatelolco-1968-to-ayotzinapa-2014

    “It would be necessary not only to wash the floor: the memory it would demand to remove sight to all we saw, to murder the the bereaved as well, no.....

    #LATIN_AMERICA_IS_A_COUNTRY #Elena_Poniatowska #Guerreros_Unidos #History #Iguala #Literature #protests #Students

  • #Mexico Rises : From #Tlatelolco, #1968, to #Ayotzinapa, 2014
    http://africasacountry.com/mexico-rises-from-tlatelolco-1968-to-ayotzinapa-2014

    “It would be necessary not only to wash the floor: the memory it would demand to remove sight to all we saw, to murder the the bereaved as well, no one cry, no more witnesses to be. But blood roots and grows as a tree on time. The blood on concrete, on the walls, it […]

    #HISTORY #LATIN_AMERICA_IS_A_COUNTRY #LITERATURE #Elena_Poniatowska #Guerreros_Unidos #Iguala #protests #Students

  • Le fantôme du soulèvement de 2006 se manifeste à Oaxaca

    Santiago F. Navarro

    http://www.lavoiedujaguar.net/Le-fantome-du-soulevement-de-2006

    Des étudiants d’universités publiques et privées, ainsi que des élèves d’écoles normales de la Coordination étudiante oaxaquègne, des professeurs de la Section XXII, des femmes au foyer, des paysans et des organisations sociales se sont mobilisés ce 2 octobre à Oaxaca, pour faire écho au « 2 de octubre no se olvida ».

    Aux balcons, aux fenêtres et dans les rues, nombreux sont ceux qui ont décidé, face à la possibilité d’un affrontement, de rejoindre la manifestation et de marcher aux côtés de leurs enfants et de leurs proches. Certains murmuraient qu’un autre 2006 s’annonçait. « Les jeunes ne sont pas des délinquants, ils luttent pour vous aussi ! » criait une femme aux policiers antiémeute. « C’est la première fois que je manifeste avec mes compañeros et je suis indigné par ce gouvernement qui assassinait des étudiants conscients le 2 octobre [1968], et encore plus indigné parce que l’histoire se répète avec nous maintenant », commente Javier (...)

    #Mexique #Tlatelolco #1968 #mouvement-étudiant #2006 #commune-d'Oaxaca