• Traçage numérique : l’histoire secrète (et laborieuse) de l’application StopCovid
    https://www.marianne.net/politique/tracage-numerique-l-histoire-secrete-et-laborieuse-de-l-application-stopco

    Sur le fond, les inquiétudes se multiplient. « Les données les plus sécurisées sont celles qui n’existent pas », écrivent la députée Paula Forteza, qui a quitté LREM en janvier, et le chercheur Baptiste Robert, dans une note qui souligne le risque d’un « effet cliquet ». « L’Etat, de par sa légitimité, serait en train de rendre socialement acceptable, en temps de crise et dans l’urgence, une technologie dont nous n’imaginons encore pas les usages potentiels à l’avenir », pointent-ils. Si une application réussit à retracer les contaminations au Covid-19, pourquoi ne pas l’utiliser pour la grippe saisonnière ou toute autre maladie ? Un autre député macroniste qui a requis l’anonymat va plus loin, en s’inquiétant de futures dérives dans le secteur de l’assurance : « On nous dit que c’est anonyme, mais les acteurs prudentiels s’en fichent. Leur métier est d’évaluer le risque. A partir de ces données qui représentent en fait un sondage sanitaire, ils peuvent dégager des profils de risque, ce qui a une énorme valeur marchande. »

    #stopcovid #traçage_numérique #covid19

  • Apple and Google release test version of coronavirus tracing software
    https://www.cnbc.com/2020/04/29/apple-and-google-release-test-version-of-coronavirus-tracing-software.html

    Key Points

    Apple and Google released a beta version of their coronavirus tracing software on Wednesday.
    The APIs are included in the beta versions of iOS and Android used by software developers.
    Now it’s up to governments around the world to decide whether they’ll choose the Apple and Google approach, which has privacy and usability benefits, or whether they will create their own apps using their own technology to empower their public health departments with additional data.

    Now it’s up to governments around the world to decide whether they’ll choose the Apple and Google approach or create their own apps using their own technology to empower their public health departments with additional data. But apps that don’t use the Apple-Google technology could run into limitations, including restrictions on Apple iPhones that prevent Bluetooth apps from running in the background, meaning that users would have to keep them on their phone screens at all times for the contact tracing to work.

    Germany over the weekend said that its national app would use the Apple and Google protocol. The U.K.’s National Health Service said that its app would be ready for a trial in three weeks, and it does not use the Apple-Google approach. Australia also has eschewed the Apple-Google APIs for an app based on Singapore’s app, COVIDsafe. Australian Prime Minister Scott Morrison tweeted on Monday that COVIDsafe has already garnered 2 million downloads.

    The two tech giants first announced that they teamed up in March to build APIs directly into iOS and Android to slow the spread of coronavirus. The contact tracing partnership between Apple and Google was driven by a few employees at first and has developed at a speed highly unusual for Apple, CNBC previously reported.

    #stopcovid #Google #Apple

  • TLAXCALA: COVID-19 et human tracking
    http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=28803

    par Giorgio Griziotti

    Dès le mois de février 2020, dans quelques pays asiatiques, des applications logicielles mobiles ont été développées et diffusées : conçues pour faciliter de différentes manières le contrôle des processus de propagation intervenant par contact ou proximité avec des personnes contaminées et l’identification de personnes à risque.

    L’utilité ou l’efficacité dépendent de différents facteurs au premier rang desquels le taux d’utilisateurs adoptant l’application dans un pays donné. Un autre aspect essentiel réside dans la contradiction, peut-être pas seulement apparente, entre leur rôle d’instruments de lutte contre le covid-19 et celui de surveillance numérique de masse.

    Différents modèles d’applications de tracking aux caractéristiques technologiques et aux implications diverses concernant la vie privée ont émergé. Nous pouvons approximativement les diviser en deux grandes catégories : celles dites de tracking, sont basées sur des formes de géolocalisation de l’utilisateur tandis que celles dites de contact tracing impliquent le traçage des contacts entre utilisateurs. Nous prendrons en considération celles qui proviennent de Chine, de Corée du Sud et de Singapour et les principes fondateurs de celles qui seront prochainement introduites en Europe.

    Google et Apple entrent dans la danse

    Apple et Google ont annoncé vendredi 10 avril leur collaboration dans la mise en œuvre d’une infrastructure logicielle pour des applications de “social tracking”, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

    Le nouveau système se base sur le modèle du Bluetooth, décrit plus haut, et promet de garantir la vie privée des citoyens.

    Leur annonce spécifie que le projet se déroulera en deux phases :

    La première inclut la fourniture d’une bibliothèque logicielle (API, Interface de programmation d’application) commune qui devrait permettre le développement des fonctionnalités de contact tracing de manière interopérable entre les smartphones Android et les iPhones.
    Dans la seconde, Apple et Google intégreront ces fonctionnalités directement dans leurs systèmes d’exploitation respectifs et les futurs équipements de leurs appareils.

    Cette annonce, qui à première vue semble constituer un pas en avant notoire, soulève cependant de nombreuses inquiétudes.

    De telles préoccupations vont au-delà de l’aspect purement technique de cette annonce : Apple et Google sont respectivement la première et la troisième capitalisations mondiales. Elles détiennent, à travers leurs systèmes d’exploitation respectifs - iOS et Android – le contrôle de la quasi-totalité des milliards d’appareils mobiles utilisés par l’humanité.

    Les applications de tracking et de contact tracing ont contribué à contrôler la pandémie de Covid-19 en permettant des actions d’isolement et de tests plus efficaces et en contribuant de ce fait à sauver des vies sous certaines conditions. Avec toutes les réserves que nous avons émises concernant les aspects du contrôle dans les pays asiatiques où elles ont été introduites, les applications ont fait la preuve de leur efficacité car ces pays ont démontré qu’ils disposaient d’un système de santé et/ou d’une capacité d’organisation en mesure de faire face à la situation. On peut aisément imaginer que si ces dernières conditions ne sont pas remplies, les applications ne permettront pas d’améliorations notoires.

    Sur le plan de la surveillance, de nombreuses questions se posent et des problématiques de premier ordre émergent. Avec l’épidémie, les applications basées sur les appareils mobiles entrent de manière explosive dans le domaine de l’interopérabilité des technologies et des réseaux avec les humains que j’ai défini biohypermédia [13] où les machines du pouvoir étatique et financier exerçaient déjà une hégémonie forte.

    Le caractère obligatoire de l’application Health Code en Chine, qui fait du smartphone un élément de survie, semble un pas décisif vers un contrôle, voire même une soumission de la vie à partir du biohypermédia.

    En dehors de la Chine, on peut remarquer que l’accord Google-Apple constitue une étape de plus dans l’ascension de Silicon Valley & C. vers le pouvoir global. Les multinationales du capitalisme des plateformes ont l’habitude d’intervenir de manière directe dans la gouvernance mondiale avec leurs applications utilisées par des milliards d’utilisateurs. Ce cas spécifique est un exemple particulièrement parlant de leur attachement à la “DO-ocracy”, la logique de la société du “faire”. Le message implicite de leur annonce est « tandis que vous autres politiques vous perdez du temps à discuter de légalité et de détails, nous nous sommes en train de le faire concrètement »[14].

    Il y a une impression diffuse que, après avoir été responsable des tragiques conséquences du démantèlement décennal de la santé publique et de la destruction de la santé territoriale, du manque désastreux de tests et de masques, après avoir stigmatisé les joggers et les familles dans les parcs tandis qu’on maintenait les élections (en France), le pouvoir politico-financier voudrait maintenant imposer les applications comme une (fausse) solution à bas coût alors qu’elles sont un réel instrument de contrôle dans le tsunami économique qui est sur le point de se déchaîner. Il faut ajouter à cela la dose de cynisme avec lequel les pouvoirs politiques nationaux ou régionaux et la finance ont décidé (sans le déclarer publiquement, à l’exception de Boris Johnson) de mettre le curseur entre économie et santé publique avec un coût dont l’ordre de grandeur sont les milliers de morts.

    À ceux qui de bonne foi et à juste titre évoquent dans les applications un choix devenant éthiquement obligatoire parce qu’il ne concerne pas seulement l’individu, mais directement la responsabilité de l’individu envers la société et les autres, on pourrait répondre qu’il sera difficile de convaincre de cette nécessité des générations qui ont été élevées et éduquées dans l’éthique de l’individualisme et de la compétitivité, les briques de base du capitalisme néolibéral.

    En conclusion, pour éviter de revenir sur l’éternel débat de la (fausse) neutralité de la technologie, la critique des applications anti-Covid devrait s’orienter non pas tant sur l’opportunité de leur utilisation dans certaines conditions que sur le contexte dans lequel elles sont employées et sur les modalités de contrôle social et politique qui sont utilisées. Ce dernier aspect, à nos yeux, pose problème aussi bien en Chine qu’en Europe et en Occident.

    #Stopcovid #Contact_tracing #Giorgio_Griziotti

  • StopCovid, une application qui masque très bien les vrais débats | Reflets.info
    https://reflets.info/articles/stopcovid-une-application-qui-masque-tres-bien-les-vrais-debats

    Mais qui , spoiler, ne fonctionnera pas Le solutionnisme technologique comme réponse à un problème complexe, humain, ne fonctionne pas. Ou alors trop bien : il évince du débat public les vrais enjeux, les vraies problématiques. Trouver le titre d’une chanson qui passe à la radio, jouer, travailler, s’organiser, faire du sport… « Il y a une application pour tout » est sans aucun doute la phrase qui est la mieux entrée dans le vocabulaire ces dernières années. Il devrait bien y avoir une application (...)

    #CNIL #surveillance #santé #Lustre #COVID-19 #BigData #consentement #technologisme #géolocalisation #iOS #TraceTogether #StopCovid #smartphone #Bluetooth #Android #algorithme #contactTracing #Qosmos #Orange #Google #Apple (...)

    ##santé ##AMESys

  • « L’application StopCovid détourne notre attention de dérives sécuritaires bien plus préoccupantes »
    https://reporterre.net/L-application-StopCovid-detourne-notre-attention-de-derives-securitaires

    Le gouvernement entend mettre en place une application pour téléphone intelligent destinée, selon lui, à lutter contre la propagation du Covid-19. Loin d’avoir prouvé une quelconque efficacité, StopCovid banalise le recours à la surveillance numérique et masque la mise en pratique de mesures liberticides, comme le recours aux drones ou à la reconnaissance faciale hors de tout cadre juridique. Reporterre — Hier, mardi 28 avril, les députés ont débattu sans vote du projet d’application de traçage (...)

    #reconnaissance #enseignement #LaQuadratureduNet #smartphone #santé #contactTracing #Thalès #Orange #géolocalisation #CCTV #Bluetooth #technologisme #Dassault #facial #aérien #StopCovid #biométrie #TraceTogether #vidéo-surveillance #drone #CNIL #surveillance (...)

    ##santé ##COVID-19

  • Ne laissons pas s’installer le monde sans contact | Terrestres
    https://www.terrestres.org/2020/04/27/ne-laissons-pas-sinstaller-le-monde-sans-contact

    Tant de gens parlent du « jour d’après », de tout ce qu’il faudra accomplir et obtenir après le coronavirus. Initié par le collectif Ecran total et Ecologistas en accion, ce texte soulève le risque que les bonnes résolutions pour le jour d’après soient déjà neutralisées par l’accélération en cours de l’informatisation du monde. Il propose un boycott massif de l’application Stop-COVID19 qui sera mise en place au mois de mai.

    Par contre, ce que nous sentons très clairement, c’est que la crise sanitaire a des chances importantes de précipiter l’avènement d’un nouveau régime social : un régime basé sur une peur et une séparation accrues, encore plus inégalitaire et étouffant pour la liberté. Si nous prenons la peine de lancer cet appel, c’est que nous pensons que cela n’est pas joué d’avance et que des possibilités vont se présenter, pour les populations, de l’empêcher. Mais alors que nous, simples citoyens, ressentons violemment la fragilité de nos existences face à la menace du virus et d’un confinement long, l’ordre politique et économique en vigueur semble, lui, à la fois ébranlé et renforcé par la secousse en cours. Il paraît en même temps fragile, et très solide sur ses bases les plus « modernes », c’est-à-dire les plus destructrices socialement.

    La possibilité que nous soyons en train de basculer vers un nouveau régime social, sans contact humain, ou avec le moins de contacts possibles et régulés par la bureaucratie, est notamment décelable dans deux évolutions précipitées par la crise sanitaire : l’aggravation effrayante de l’emprise des Technologies de l’information et de la communication (TIC) sur nos vies ; et son corollaire, les projets de traçage électronique des populations au nom de la nécessité de limiter la contagion du COVID-19.

    Le président Macron, quant à lui, se permet de faire des allusions répétées au programme du Conseil national de la Résistance et à son esprit de compromis social ; mais dans les faits, le projet de conversion de la France en start-up nation n’est nullement en pause, au contraire il connaît un grand bond en avant. Cette nouvelle ère de travail sans contact permet de compléter l’offensive contre les salariés entamée bien avant le coronavirus : suppression massive de postes au profit d’applications, de plateformes et de robots ; réduction du travail relationnel au profit de réponses automatisées pilotées par algorithmes ; perte de sens du travail supplanté par d’absurdes routines bureautiques ; exploitation accrue, et affaiblissement des capacités de résistance des salariés, de plus en plus isolés les uns des autres.

    « La numérisation de tout ce qui peut l’être est le moyen pour le capitalisme du XXIème siècle d’obtenir de nouvelles baisses de coût (…) Cette crise sanitaire apparaîtra peut-être rétrospectivement comme un moment d’accélération de cette virtualisation du monde. Comme le point d’inflexion du passage du capitalisme industriel au capitalisme numérique, et de son corollaire, l’effondrement des promesses humanistes de la société [de services] »2. Cette analyse de bon sens n’est pas le fait d’un contempteur du néolibéralisme, en colère contre les choix politiques faits depuis quarante ans sous la pression des milieux d’affaires. Elle est d’un économiste de centre-gauche, participant au Conseil de surveillance du journal Le Monde. Elle suffit à comprendre que si « stratégie du choc »3 il y a, dans le contexte actuel, elle se trouve en bonne partie sous nos yeux, dans ce surcroît de numérisation de la vie domestique et économique.

    Prenons la mesure de l’imposture : dans un contexte de pénurie grave des moyens ordinaires pour lutter contre la contagion (trop peu de masques et de blouses à l’hôpital, manque de soignants et de lits à l’hôpital et en dehors, peu de tests), on nous propose à la place un gadget de science-fiction, les applications de détection électronique de la transmission du coronavirus. Aucune annonce claire n’est faite dans le sens d’un soutien financier massif et structurel aux hôpitaux publics pour faire face à une crise qui va durer ; par contre, on s’apprête à franchir un nouveau cap dans la traçabilité systématique des déplacements et des relations sociales – au moins, dans un premier temps, pour ceux qui l’acceptent. Les résultats sanitaires sont plus qu’incertains ; les conséquences politiques, elles, ne font pas de doute.

    En tous cas, cet épisode est marqué par l’idée que l’efficacité, en matière de lutte contre les coronavirus, serait à chercher du côté de l’Asie en général et de la Chine en particulier. En France, médias et politiques portent plutôt leur regard vers la Corée du Sud, Taïwan ou Singapour, dont l’hyper-modernité technologique n’est pas associée (à tort ou à raison) au despotisme politique. En Espagne, par contre, le début de la crise sanitaire a vu la presse dominante se demander ouvertement si la « démocratie » n’est pas un fardeau qui condamne à l’inefficacité, tandis que de vieux politiciens « libéraux » faisaient part de leur admiration pour l’autoritarisme chinois high tech : géolocalisation des téléphones mobiles, systèmes de notation sociale alimentée par les données recueillies en permanence sur les citoyens avec Internet, reconnaissance faciale, usage de drones pour surveiller et sanctionner la population. C’est un des éléments du tournant que nous vivons peut-être : nous avons été habitués depuis des décennies à lire notre avenir dans les évolutions de la société nord-américaine, et tout à coup, c’est la Chine post-maoïste qui semble devenir notre horizon – elle qui fait un usage véritablement décomplexé des innovations de la Silicon Valley.

    Des dispositifs comme la géolocalisation électronique servent en fait à assurer le maintien d’une organisation sociale pathologique, tout en prétendant limiter l’impact de l’épidémie que nous connaissons aujourd’hui. Le traçage du coronavirus vise à sauver (momentanément) un type de monde où l’on se déplace beaucoup trop, pour notre santé et celle de la Terre ; où l’on travaille de plus en plus loin de chez soi, en côtoyant au passage des milliers de gens qu’on ne connaît pas ; où l’on consomme les produits d’un commerce mondial dont l’échelle exclut toute régulation morale. Ce que les promoteurs de la géolocalisation cherchent à préserver, ce n’est donc pas d’abord notre santé, ni notre « système de santé » : c’est la société de masse. C’est même une société de masse renforcée, au sens où les individus qui la composent seront encore plus esseulés et renfermés sur eux-mêmes, par la peur et par la technologie.


    Bref, les technocrates du monde entier prétendent nous préserver du coronavirus aujourd’hui, en accélérant un système de production qui compromet déjà notre survie demain matin. C’est absurde, en plus d’être voué à l’échec.

    Nous n’avons pas besoin de technologies qui nous déresponsabilisent, en disant et décidant à notre place où nous pouvons aller. Ce dont nous avons besoin, c’est d’exercer notre responsabilité personnelle, pour pallier les défaillances et le cynisme des dirigeants. Nous avons besoin de construire par le bas, avec l’aide des soignants, des règles de prudence collective raisonnables et tenables sur la longue durée. Et pour que les inévitables contraintes fassent sens, nous n’avons pas seulement besoin de savoir en temps réel quelle est la situation dans les services d’urgence. Nous avons besoin d’une réflexion collective et conséquente sur notre santé, sur les moyens de nous protéger des multiples pathologies que génère notre mode de vie : les futurs virus, autant que leurs divers facteurs de « co-morbidité », tels que l’asthme, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète et bien sûr le cancer11.

    Cette crise met une fois de plus en évidence le problème de la dépendance des peuples envers un système d’approvisionnement industriel qui saccage le monde et affaiblit notre capacité à nous opposer concrètement aux injustices sociales.

    #Stopcovid #Géolocalisation #Manifeste #Communs

  • États et dispositifs ponctuels de surveillance - Qu’est-ce qu’on fait ?
    https://www.qqf.fr/article/-les-etats-ont-tendance-a-perenniser-les-dispositifs-ponctuels-de-surveillance

    Tristan Nitot est le fondateur et l’ancien directeur de Mozilla Europe et l’auteur du livre Surveillance ://. Pour notre série « Le Jour d’Après », ce blogueur, hacktiviste et membre du Comité national de l’éthique du numérique décrypte le débat sur l’application StopCovid et se penche sur l’état de nos libertés au temps du numérique. L’idée d’une application pour repérer les citoyens infectés par le Covid-19 fait débat. Pourtant, le « tracking » est largement présent dans notre vie quotidienne... (...)

    #surveillance #SocialNetwork #santé #profiling #GAFAM #discrimination #COVID-19 #copyright #BigData #obsolescence #consentement #antisémitisme #TraceTogether #StopCovid #spyware #smartphone #Bluetooth #Android #contactTracing #GoogleSearch #GoogleMaps #Messenger (...)

    ##santé ##Gmail ##Facebook ##DuckDuckGo ##Mozilla ##Google

    • Rappel utile en temps de Covid-19 : "J’aimerais que l’on enseigne une hygiène du numérique à l’école. Un parallèle me frappe : au XVIIIème siècle, Louis Pasteur découvrait l’existence des microbes et le chirurgien Joseph Lister réalisait qu’en nettoyant les plaies, les mains et les instruments, on évitait d’infecter des patients à l’hôpital. On a donc appris aux gens à se laver les mains, grâce à de larges campagnes de communication et d’éducation. J’aimerais qu’on applique ce genre de messages au numérique. Si cela se fait quand on ira dîner chez des amis en 2040 et qu’on remarquera une vieille Google Home ou un Amazon Echo branché dans le salon, on trouvera cela aussi « sale » que de ne pas se laver les mains avant de cuisiner."

  • Le gouvernement s’embourbe dans son projet d’application « StopCovid » - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280420/le-gouvernement-s-embourbe-dans-son-projet-d-application-stopcovid

    Édouard Philippe a reconnu « les incertitudes » pesant sur le projet d’application de traçage des contacts des personnes contaminées. Celui-ci suscite l’opposition de défenseurs des libertés publiques comme de chercheurs. Lors de son intervention mardi 28 avril devant les députés, le premier ministre Édouard Philippe a parfaitement résumé l’avancée des travaux sur l’application de traçage « StopCovid » censée accompagner le déconfinement des Français : « Pour l’heure actuelle, compte tenu des incertitudes (...)

    #santé #GAFAM #COVID-19 #BigData #technologisme #géolocalisation #TraceTogether #StopCovid #smartphone #PEPP-PT #iPhone #DP-3T_ #Bluetooth #Android #contactTracing #algorithme #Google (...)

    ##santé ##Apple

  • Le Premier ministre promet débat et vote sur #StopCovid dès qu’elle fonctionnera !
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/54285/le-premier-ministre-promet-debat-et-vote-sur-stopcovid-des-qu-elle-f

    Finalement les parlementaires auront bien ce débat spécifique suivi d’un vote sur le traitement et la conservation des données du suivi de contacts via l’application StopCovid sur mobile en cours de développement. Dès que l’app fonctionnera, pas avant.

    La séance de débat sans puis avec vote sur le projet StopCovid était prévue pour ce 28 avril à l’Assemblée nationale. Finalement les députés ont eu droit à une déclaration du gouvernement sur la stratégie nationale du plan de déconfinement dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19. Mais le Premier ministre Edouard Philippe a bien évoqué rapidement ce mardi le volet numérique du suivi de contacts.

    A partir du 11 mai, l’objectif est que tous les cas contacts soient testés. Cette règle exige des moyens considérables et d’abord humains. Dans ce cadre « un consortium européen a lancé le développement d’un outil numérique de suivi de contacts. Ce sera un outil complémentaire des autres moyens » a déclaré le Premier ministre. Notamment dans le cas où il faudra surmonter la difficulté de reconstituer les chaînes de transmission en zones denses, par exemple dans les transports en commun.

    Un outil complémentaire
    « Beaucoup d’interrogations ont été soulevées sur ce type d’instruments, reconnaît Edouard Philippe. Ce sont des questions fondées. J’ai le sentiment qu’elles doivent faire l’objet d’un vote. Pour le moment c’est trop tôt. Le débat est prématuré aujourd’hui mais je confirme mon engagement. Dès que l’application fonctionnera nous aurons ce débat suivi d’un vote. »

    Comme on pouvait le pressentir, vu le retard important pris au démarrage du projet StopCovid et les réserves non seulement éthiques mais aussi techniques quant à son efficacité, l’outil numérique apparaît désormais comme très accessoire dans le cadre du plan de déconfinement. Et surtout le débat parlementaire et le vote des députés et sénateurs auront bien lieu.

  • Le projet StopCovid doit être abandonné - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2020/04/27/le-projet-stopcovid-doit-etre-abandonne_1786576

    A la veille du débat parlementaire sur l’application destinée à suivre la diffusion de l’épidémie, un collectif de spécialistes pointe une technique inadaptée sans aucune garantie quant à une installation limitée dans le temps. Tribune. Pour préparer le déconfinement auquel les Français aspirent, deux critères essentiels doivent guider nos décisions publiques : d’abord l’efficacité et l’utilité d’une solution pour freiner la propagation de l’épidémie et éviter un effet rebond, qui doivent être maximales ; (...)

    #CNIL #surveillance #santé #COVID-19 #BigData #technologisme #géolocalisation #anonymat #TraceTogether #StopCovid #smartphone #Bluetooth #contactTracing #algorithme (...)

    ##santé ##Apple

  • StopCovid : « Il est contre-productif de proposer une solution techniciste à un problème qui ne l’est pas »
    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/stopcovid-il-est-contre-productif-de-proposer-une-solution-techniciste-a-un

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L’efficacité de l’application StopCovid est extrêmement discutable, alors même que la généralisation d’un tel dispositif pourrait aboutir à des atteintes irrémédiables aux libertés, estiment Pierre-Antoine Chardel, Valérie Charolles, Mireille Delmas-Marty et Asma Mhalla. Pierre-Antoine Chardel est philosophe et sociologue. Il enseigne à l’Institut Mines-Télécom Business School et est membre de l’Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain (CNRS / EHESS). Valérie (...)

    #COVID-19 #surveillance #santé #discrimination #BigData #technologisme #géolocalisation #biopolitique #StopCovid #smartphone #Bluetooth #contactTracing (...)

    ##santé ##algorithme

  • Quelle cybersécurité pour StopCovid ? « Tout décider en une semaine, ce n’est pas possible. » - Cyberguerre
    https://cyberguerre.numerama.com/4712-quelle-cybersecurite-pour-stopcovid-tout-decider-en-une-s

    L’application StopCovid joue un rôle central dans le plan de déconfinement du gouvernement. Seulement, la technologie sur laquelle elle est construite, le contact tracing, soulève de nombreux problèmes en termes de cybersécurité. Et si les chercheurs sont prêts à concéder un moindre niveau de sécurité, il faudra que le gouvernement leur prouve scientifiquement les bénéfices de l’application. À peine 20 jours après l’annonce de son développement, l’app StopCovid, une des briques du plan de déconfinement du (...)

    #CNIL #surveillance #santé #COVID-19 #BigData #métadonnées #technologisme #géolocalisation #StopCovid #smartphone #Bluetooth #cryptage #contactTracing (...)

    ##santé ##algorithme
    //c2.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/content/uploads/sites/2/2020/04/contact-tracing-exemple-1024x570.jpg

  • Coronavirus : les nombreuses difficultés que doit résoudre l’application de traçage StopCovid d’ici au 11 mai
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/28/coronavirus-les-nombreuses-difficultes-que-doit-resoudre-l-application-de-tr

    Quatre points critiques ont été identifiés

    Il reste encore du pain sur la planche et aucun prototype n’existe à ce jour. Plusieurs points critiques sont déjà identifiés. Il faudra d’abord trouver une solution au fait qu’Apple – et Google dans une moindre mesure – ne permet pas à l’application StopCovid de fonctionner sur ses téléphones comme l’entendent le gouvernement et les scientifiques.

    Ensuite, la définition précise – en termes de distance, de temps… – de ce qui constitue un « contact » susceptible de se traduire par une infection n’est pas établie. Des travaux sont en cours entre l’organisme de sécurité sanitaire Santé publique France (SPF), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), qui pilote le projet. Leurs experts doivent concevoir l’algorithme qui déterminera à partir de quand l’utilisateur de l’application en bonne santé risque d’être infecté par un utilisateur malade. Un travail rendu difficile par les connaissances encore incomplètes des scientifiques sur la manière dont le virus se propage.

    Par ailleurs, l’équipe de StopCovid devra faire le lien entre l’application et l’infrastructure sanitaire de réponse à la pandémie, et en premier lieu son composant principal : les tests. Or, le système informatique de traitement de leurs résultats n’est pas encore fonctionnel. Impossible donc d’y « brancher » l’application. Plus largement, les efforts humains en matière de suivi de contact – le conseil scientifique recommande un « service professionnalisé de santé publique de détection, de suivi, d’isolement des cas et de leurs contacts » – qui sont censés épauler l’application sont encore flous.

    #StopCovid

  • StopCovid, une application de traçage passée en deux mois de l’idée dystopique à l’Assemblée
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/27/stopcovid-une-application-de-tracage-passee-en-deux-mois-de-l-idee-dystopiqu

    Par Martin Untersinger

    Entre controverse scientifique, développement ultrarapide et inquiétudes sur la vie privée, l’idée des applications de traçage a progressé de manière fulgurante. La France étudie aujourd’hui sérieusement leur déploiement contre la pandémie.

    Le 11 février, après avoir ravagé la ville chinoise de Wuhan, le nouveau coronavirus Sars-CoV-2 est aux portes de la ville de Hangzhou, 500 kilomètres plus à l’est. Ses habitants découvrent alors une nouvelle application pour leur téléphone. Conçue par le gouvernement et le géant de l’e-commerce Alibaba, elle affiche un code-barres vert. Si l’algorithme estime que la personne s’est déplacée dans une zone à risque ou a fréquenté de trop près un porteur du nouveau coronavirus, le code vire au jaune, voire au rouge. Et son utilisateur doit se confiner.

    Cette application est adoptée par une centaine de villes chinoises et s’insère vite dans la panoplie des « moyens policiers » du pouvoir chinois. Vu du monde occidental, où le virus n’a pas encore tué, l’idée d’une application de pistage de la population a des airs de dystopie.

    Deux mois ont passé, qui pourraient être deux siècles : mardi 28 avril, en France, l’Assemblée nationale s’apprête à voter sur le plan de déconfinement. Un projet qui comprendra, notamment, le principe de StopCovid, une application pour identifier les « cas contacts » des malades du Covid-19.
    Lire aussi : Qu’est-ce que StopCovid, l’appli de traçage étudiée par le gouvernement ?

    L’application française n’a pas grand-chose à voir avec son homologue chinoise en termes de fonctionnement et de garde-fous. Mais elle consiste tout de même à fixer dans la mémoire du téléphone l’intégralité des interactions de son porteur afin de l’avertir s’il a côtoyé un malade du Covid-19 et d’enrayer les chaînes épidémiques d’un virus qui se transmet avant les premiers symptômes.

    L’irruption d’Apple et de Google

    A la surprise générale, le 10 avril, Apple et Google annoncent un partenariat sans précédent pour ces deux rivaux sur le marché du téléphone mobile. Les deux firmes travaillent ensemble à une évolution de leurs systèmes d’exploitation afin d’insérer le suivi de contact numérisé dans tous leurs téléphones et permettre, par la suite, à diverses applications de « tracing » de fonctionner.

    Bien conscientes d’être sur le terrain miné de la vie privée, les deux entreprises font des choix forts dont elles estiment qu’ils garantissent la protection des données personnelles. Elles prévoient de limiter le rôle d’un serveur central devant les recueillir et de privilégier un stockage « décentralisé » des données personnelles sur chacun des smartphones des utilisateurs. Or plusieurs pays européens, dont la France et l’Allemagne, ont fait un choix inverse : privilégier un système reposant sur un serveur central contrôlé par les autorités sanitaires et hébergeant les données les plus sensibles.

    La position d’Apple et de Google embarrasse Paris et Berlin. Le système qu’ils ont imaginé ne pourrait fonctionner avec l’architecture proposée par les deux géants du numérique. Problème : seule cette dernière permet d’utiliser pleinement la technologie Bluetooth sur les iPhone et d’autres smartphones équipés d’Android. Ces deux entreprises font, de la sorte, irruption dans les politiques sanitaires de plusieurs pays européens.

    L’Allemagne finit, le 26 avril, par opter pour un modèle dit « décentralisé » se rapprochant par là du duopole de la Silicon Valley. La France, elle, aimerait se passer de l’infrastructure de Google et d’Apple, mais doit pour cela faire lever certaines restrictions sur le Bluetooth. Des discussions sont encore en cours sur le sujet. « La France se prend la question de la souveraineté numérique en pleine face », constate, dépité, un très bon connaisseur du dossier.
    Lire aussi : Les applications de traçage des malades divisent les chercheurs en Europe

    La question de l’architecture de l’application déchire aussi le milieu de la sécurité informatique. Trois camps se dessinent : ceux qui défendent le modèle dit « centralisé », poussé par l’Inria via son protocole, appelé Robert. Ceux qui prônent un modèle « décentralisé », proche d’Apple et Google, qu’ils estiment mieux armé contre la surveillance de masse. Et enfin ceux qui renvoient ces deux modèles dos à dos, estimant trop importants les dangers d’une application de traçage.

    Ces importantes réserves trouvent un écho dans le monde politique français, au-delà de l’opposition. Dans les jours suivant l’annonce de StopCovid, plusieurs députés macronistes se disent opposés à l’idée. Certains le sont toujours.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Déconfinement, traçage numérique : l’exécutif finalement d’accord pour un vote à l’Assemblée

    Pour tenter d’apaiser les tensions, le gouvernement consent à exposer ses plans, les 28 et 29 avril, devant le Parlement. Des députés de tous bords réclament alors que ce débat soit, à l’Assemblée nationale, suivi d’un vote. Après y avoir été opposé, arguant que le projet ne serait pas finalisé, le gouvernement accepte l’idée… Avant que, samedi 25 avril, l’exécutif annonce finalement que le plan de déconfinement sera voté dans sa globalité, empêchant un vote à part sur le principe du traçage numérique, sujet éminemment sensible.

    #StopCovid

  • La CNIL s’arrête à mi-chemin contre StopCovid – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/2020/04/27/la-cnil-sarrete-a-mi-chemin-contre-stopcovid

    L’application StopCovid ne fera finalement pas l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale, le gouvernement se refusant à tout risque de vote contraire à sa volonté. Pourtant, les prises de position s’accumulent contre elle et son avenir semble chaque jour plus incertain. Hier, la CNIL a rendu son avis à son sujet. Contrairement au Conseil national du numérique (CNNum) qui s’est prononcé vendredi en faveur de l’application, la CNIL n’a pas entièrement fui le débat : elle exige que le gouvernement démontre (...)

    #LaQuadratureduNet #CNIL #surveillance #santé #COVID-19 #BigData #consentement #technologisme #géolocalisation #StopCovid #smartphone #Bluetooth #contactTracing (...)

    ##santé ##algorithme

  • Traçage : « Ce n’est pas le numérique qui pose question, mais notre capacité à penser le bien commun »
    https://www.franceculture.fr/numerique/tracage-ce-nest-pas-le-numerique-qui-pose-question-mais-notre-capacite

    Entretien | À travers le monde, les différentes solutions technologiques imaginées pour répondre à la pandémie via les applications de traçage « StopCovid » dessinent une carte assez précise de la façon dont le politique se saisit - ou pas - des questions numériques. Analyse avec Stéphane Grumbach, de l’INRIA. En France, l’Assemblée nationale s’apprête à débattre - et à voter - ce mardi 28 avril, sur le projet d’application de traçage « StopCovid », dont la mise en place à grande échelle est censée faciliter (...)

    #CNIL #surveillance #santé #COVID-19 #BigData #consentement #technologisme #consommation #géolocalisation #StopCovid #smartphone #QRcode #Bluetooth #contactTracing #algorithme #Palantir #Google (...)

    ##santé ##Apple

  • Application StopCovid : la CNIL appelle le gouvernement « à une grande prudence »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/26/stopcovid-etre-prets-le-11-mai-sera-un-defi-selon-cedric-o_6037789_4408996.h

    Dans son avis, la Commission nationale de l’informatique et des libertés donne un satisfecit au gouvernement tout en pointant les « risques » liés à ce projet d’application. Son avis était un jalon attendu pour le futur de StopCovid, le projet d’application mobile de « suivi de contact » qu’étudie le gouvernement contre la pandémie de Covid-19. Dimanche 26 avril, l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été rendu public. Le gendarme français des données personnelles (...)

    #consentement #Google #Apple #CNIL #surveillance #santé #COVID-19 #technologisme #géolocalisation #StopCovid #smartphone #Bluetooth (...)

    ##santé ##algorithme

  • Publication de l’avis de la CNIL sur le projet d’application mobile « StopCovid » | CNIL
    https://www.cnil.fr/fr/publication-de-lavis-de-la-cnil-sur-le-projet-dapplication-mobile-stopcovid

    Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire lié à l’épidémie de COVID-19, et plus particulièrement de la stratégie globale de « déconfinement », la CNIL a été saisie d’une demande d’avis par le secrétaire d’État chargé du numérique. Celle-ci concerne l’éventuelle mise en œuvre de « StopCovid » : une application de suivi de contacts dont le téléchargement et l’utilisation reposeraient sur une démarche volontaire. Les membres du collège de la CNIL se sont prononcés le 24 avril 2020.

    Dans le contexte exceptionnel de gestion de crise, la CNIL estime le dispositif conforme au Règlement général sur la protection des données (RGPD) si certaines conditions sont respectées. Elle relève qu’un certain nombre de garanties sont apportées par le projet du gouvernement, notamment l’utilisation de pseudonymes.

    La CNIL appelle cependant à la vigilance et souligne que l’application ne peut être déployée que si son utilité est suffisamment avérée et si elle est intégrée dans une stratégie sanitaire globale. Elle demande certaines garanties supplémentaires. Elle insiste sur la nécessaire sécurité du dispositif, et fait des préconisations techniques.

    Elle demande à pouvoir se prononcer à nouveau après la tenue du débat au Parlement, afin d’examiner les modalités définitives de mise en œuvre du dispositif, s’il était décidé d’y recourir.

    #StopCovid #CNIL

  • Coronavirus : la Belgique renonce à une application de traçage des malades
    https://www.numerama.com/tech/620121-coronavirus-la-belgique-renonce-a-une-application-de-tracage-des-ma

    Le ministre de l’Agenda numérique belge, Philippe de Backer, a annoncé qu’il n’y aura finalement pas, pour le moment, d’app de tracing pour automatiser l’identification des éventuelles contaminations de personnes par Covid-19. En France, le gouvernement va porter au vote le projet d’une application similaire. La Belgique devrait finalement se passer de toute application de traçage pour déterminer qui peut avoir été en contact avec un malade potentiel testé positif au coronavirus, a annoncé le ministre (...)

    #surveillance #santé #COVID-19 #BigData #métadonnées #consentement #technologisme #géolocalisation #StopCovid #smartphone #Bluetooth #contactTracing #algorithme #Google (...)

    ##santé ##Apple
    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2020/04/contact-tracing-exemple.jpg

  • Déconfinement : « Il faut considérer les données de santé comme un bien commun »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/24/deconfinement-il-faut-considerer-les-donnees-de-sante-comme-un-bien-commun_6

    Cette méfiance s’explique pour deux raisons. La première est que la notion de bien public a perdu de son sens. Le bien public n’est plus perçu comme appartenant au citoyen parce qu’utile pour les citoyens, mais comme celui qui est produit par l’Etat parce qu’il ne peut pas être produit par le marché. Autrement dit, on réduit l’intérêt du bien public à un intérêt économique.
    Comment conjuguer intérêt particulier et intérêt collectif ?

    Or, en réduisant le bien public à une utilité standard économique, on permet aux Gafam de proposer des contreparties bien plus intéressantes et immédiates pour les individus. La seconde raison est que l’individu estime que le croisement des données de santé est plus dangereux s’il est fait par un Etat que par les Gafam. Or, s’il est vrai que l’utilisation des données personnelles par l’Etat (pour accorder des droits d’accès au soin, de circulation, etc.) peut être perçue comme une atteinte aux libertés individuelles, le risque réel est pourtant équivalent avec les Gafam : le scandale Cambridge Analytica en est l’exemple le plus éloquent.

    Mais il reste que les individus préfèrent confier des données de santé aux Gafam, car la contrepartie immédiate est plus satisfaisante (usage d’une application, optimisation du paramétrage d’une application…). De plus, le risque s’avère bien moins visible (influence sur les scrutins électoraux), voire indolore (envoi de publicité, tarification en fonction des préférences)

    Restaurer un lien démocratique avec les citoyens

    Nous pensons qu’il faut sortir les données de santé de la logique de marché et les considérer comme un bien mis en commun ; certes comme une propriété privée, mais dont les individus donnent usage pour le bien-être collectif. Il est impératif de restaurer un lien démocratique avec les citoyens. Il y a un effort d’acculturation et de pédagogie à faire pour passer de la représentation d’une « donnée pour l’Etat » à celle d’une « donnée pour le collectif ».

    L’Etat ne jouerait qu’un rôle de coordonnateur, qui agrégerait les données de santé pour constituer ce bien commun qu’il mettrait au service de la communauté. Il n’aurait aucun droit de propriété, mais un droit d’usage. Enfin, il faut repenser la gouvernance des données à l’échelle nationale. Il n’est plus possible que les Gafam constituent des silos avec les données personnelles en excluant du bien commun l’Etat et les citoyens, considérés seulement comme des consommateurs.

    Toutes les données publiques et privées sont interdépendantes. Le bien commun ne peut être constitué que par des données privées et personnelles, mais elles doivent faire l’objet de traitements qui ont la confiance des citoyens et déboucher sur la réalisation de biens publics.

    #StopCovid #Données_médicales #Biens_communs #Biens_publics

  • Déconfinement : « La confiance des citoyens ne sera acquise que si certaines conditions techniques, opérationnelles et juridiques sont remplies »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/24/deconfinement-la-confiance-des-citoyens-ne-sera-acquise-que-si-certaines-con

    En premier lieu, la confiance des citoyens dépendra de la finalité de l’application. D’après l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), StopCovid ne servira qu’à prévenir de manière anonyme les personnes qui ont eu un contact récent avec une personne testée positive. Elle permettra également à Santé publique France d’étudier la progression de l’épidémie grâce à des données anonymisées (même si on peut se demander comment Santé publique France pourra étudier la progression de l’épidémie sans données géographiques). Contrairement à son équivalent polonais, StopCovid ne servira pas à vérifier le respect du confinement ; contrairement aux approches israélienne et sud-coréenne, StopCovid ne permettra pas de retracer les déplacements passés. Mais la finalité exacte de l’application demande à être confirmée.
    Ecosystème de confiance

    Deuxièmement, la confiance des citoyens dépendra d’un encadrement juridique précis. Le système devra être soumis au contrôle d’une commission indépendante, qui veillera à son efficacité, à sa sécurité et au respect des droits individuels. La Cour suprême israélienne a exigé que le dispositif de collecte de données mis en place pour lutter contre le Covid-19 soit contrôlé par une commission parlementaire. De tels garde-fous institutionnels semblent aussi fréquents que nécessaires. On peut notamment citer le cas de la collecte de données par les agences de renseignement françaises. Alors qu’en Israël, certaines données sont collectées par le Shin Bet, le service de sécurité intérieure – ce qui crée un risque de vases communicants dangereux pour les libertés individuelles – nous préconisons que le système en France soit placé sous la responsabilité de Santé publique France, qui gère déjà la collecte de données pour les maladies à déclaration obligatoire (Zika, fièvre jaune, VIH…). Les Français partagent avec l’Etat de très grandes quantités de données médicales, notamment au travers du système d’assurance-maladie. La confiance des citoyens repose sur la protection institutionnelle et technique de ces données sensibles et le respect du secret médical par l’ensemble des acteurs de la santé en France. StopCovid devrait s’insérer dans cet écosystème de confiance.
    Lire aussi Contre le coronavirus, les immenses défis et les inconnues des applications mobiles de « suivi de contacts »

    Troisièmement, la confiance des citoyens dépendra de la durée de validité du dispositif ; autrement dit, l’Etat devra s’engager sur une date ferme de fin du traçage. Comme nous en avons fait l’expérience en matière de lutte contre le terrorisme, des mesures annoncées comme temporaires peuvent devenir permanentes, créant une menace pérenne pour la vie privée. Limitation dans le temps, mais aussi limitation des données collectées à ce qui est strictement nécessaire pour la finalité recherchée et la sécurité du système. Selon l’Inria, l’application StopCovid ne stockera que des « crypto-identifiants » éphémères. Ainsi, lorsque l’Etat enverra un message à une personne via l’application pour la prévenir d’une possible exposition au virus, il ne pourra obtenir ni l’identifiant du téléphone contacté ni le nom du patient à l’origine de l’alerte.

    #StopCovid #Confiance

  • APPLIS COVID-19 : VERS UNE SURVEILLANCE DE MASSE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=sqWuGl9Ap-E&feature=youtu.be

    La pandémie de coronavirus que nous vivons est-elle une aubaine pour les tenants de la société de surveillance ? Les États, classés comme démocratiques ou dictatoriaux, en profiteront-ils pour accroître leur emprise sur les citoyens, comme cela a déjà été le cas avec la “guerre mondiale contre le terrorisme” ? De fait, alors que plusieurs pays, dont la France, construisent leurs stratégies de déconfinement, on parle un peu partout des applications mobiles de traçage du virus. A priori, elles devraient (...)

    #surveillance #santé #COVID-19 #BigData #métadonnées #géolocalisation #StopCovid #smartphone #contactTracing (...)

    ##santé ##algorithme

  • Déconfinement : « Il faut considérer les données de santé comme un bien commun »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/24/deconfinement-il-faut-considerer-les-donnees-de-sante-comme-un-bien-commun_6

    Un collectif de quatre experts de la gestion des données souligne dans une tribune au « Monde » le paradoxe de la plus grande confiance accordée par les citoyens aux Gafam qu’à l’Etat pour gérer leurs informations personnelles en matière de santé. Tribune. L’Etat souhaite mettre en ligne une application, Stop Covid, pour endiguer la diffusion de la pandémie. Elle a pour principe l’exploitation des données personnelles, en l’espèce des données de géolocalisation et de maladies (infection aux virus) et (...)

    #santé #surveillance #GAFAM #COVID-19 #BigData #géolocalisation #smartphone #StopCovid #contactTracing (...)

    ##santé ##algorithme

  • « StopCovid est un projet désastreux piloté par des apprentis sorciers »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/25/stopcovid-est-un-projet-desastreux-pilote-par-des-apprentis-sorciers_6037721

    Antonio Casilli, Sociologue
    Paul-Olivier Dehaye, Mathématicien
    Jean-Baptiste Soufron, Avocat

    Il faut renoncer à la mise en place d’un outil de surveillance enregistrant toutes nos interactions humaines et sur lequel pèse l’ombre d’intérêts privés et politiques, à l’instar du scandale Cambridge Analytica, plaide un collectif de trois spécialistes du numérique dans une tribune au « Monde ».

    #paywall

    • L’affaire Cambridge Analytica, révélée au grand jour en 2018, avait comme point de départ les travaux de chercheurs de l’université anglaise. Une application appelée « Thisisyourdigitallife », présentée comme un simple quiz psychologique, avait d’abord été proposée à des utilisateurs de la plate-forme de microtravail Amazon Mechanical Turk. Ensuite, ces derniers avaient été amenés à donner accès au profil Facebook de tous leurs contacts. C’était, en quelque sorte, du traçage numérique des contacts avant la lettre.

      A aucun moment ces sujets n’avaient consenti à la réutilisation de leurs informations dans la campagne du Brexit, dans celle de Donald Trump, ou dans des élections en Inde et en Argentine. Cela est arrivé ensuite, lorsque les chercheurs ont voulu monétiser les données, initialement collectées dans un but théoriquement désintéressé, par le biais de l’entreprise Cambridge Analytica. En principe, cette démarche respectait les lois des différents pays et les règles de ces grandes plates-formes. Néanmoins, de puissants algorithmes ont été mis au service des intérêts personnels et de la soif de pouvoir d’hommes politiques sans scrupule.

    • Tribune. Le mardi 28 avril, les parlementaires français seront amenés à voter sur StopCovid, l’application mobile de traçage des individus imposée par l’exécutif. Nous souhaitons que, par leur vote, ils convainquent ce dernier de renoncer à cette idée tant qu’il est encore temps. Non pas de l’améliorer, mais d’y renoncer tout court. En fait, même si toutes les garanties légales et techniques étaient mises en place (anonymisation des données, open source, technologies Bluetooth, consentement des utilisateurs, protocole décentralisé, etc.), StopCovid serait exposée au plus grand des dangers : celui de se transformer sous peu en « StopCovid Analytica », une nouvelle version du scandale Cambridge Analytica [siphonnage des données privées de dizaines de millions de comptes Facebook].

      L’application StopCovid a été imaginée comme un outil pour permettre de sortir la population française de la situation de restriction des libertés publiques provoquée par le Covid-19. En réalité, cette « solution » technologique ne serait qu’une continuation du confinement par d’autres moyens. Si, avec ce dernier, nous avons fait l’expérience d’une assignation à résidence collective, les applications mobiles de surveillance risquent de banaliser le port du bracelet électronique.

      Tous les citoyens, malades ou non

      Le terme n’est pas exagéré : c’est déjà le cas à Hong-Kong, qui impose un capteur au poignet des personnes en quarantaine, et c’est l’objet de tests en Corée du Sud et au Liechtenstein pour certaines catégories de citoyens à risque. StopCovid, elle, a vocation à être installée dans les smartphones, mais elle concerne tous les citoyens, malades ou non. Malgré le fait que son installation soit présentée comme facultative dans d’autres pays, tels l’Italie, on assiste à la transformation de cette démarche volontaire en obligation.

      L’affaire Cambridge Analytica, révélée au grand jour en 2018, avait comme point de départ les travaux de chercheurs de l’université anglaise. Une application appelée « Thisisyourdigitallife », présentée comme un simple quiz psychologique, avait d’abord été proposée à des utilisateurs de la plate-forme de microtravail Amazon Mechanical Turk. Ensuite, ces derniers avaient été amenés à donner accès au profil Facebook de tous leurs contacts. C’était, en quelque sorte, du traçage numérique des contacts avant la lettre.

      A aucun moment ces sujets n’avaient consenti à la réutilisation de leurs informations dans le cadre de la campagne du Brexit ou dans l’élection présidentielle de Donald Trump. Cela est arrivé ensuite, lorsque les chercheurs ont voulu monétiser les données, initialement collectées dans un but théoriquement désintéressé, par le biais de l’entreprise Cambridge Analytica. En principe, cette démarche respectait les lois des différents pays et les règles de ces grandes plates-formes. Néanmoins, de puissants algorithmes ont été mis au service des intérêts personnels et de la soif de pouvoir d’hommes politiques sans scrupule.

      Les mêmes ingrédients sont réunis ici : des scientifiques « de bonne volonté », des géants de la « tech », des intérêts politiques. Dans le cas de StopCovid, c’est le consortium universitaire européen Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT), qui a vu le jour à la suite de la pandémie. Ces scientifiques se sont attelés à la tâche de concevoir dans l’urgence le capteur de contacts le plus puissant, dans le respect des lois. Cela s’articule avec les intérêts économiques d’acteurs privés, tels les grands groupes industriels nationaux, le secteur automobile et les banques en Italie, les télécoms et les professionnels de l’hébergement informatique en France. Mais surtout les GAFA, les géants américains du numérique, se sont emparés du sujet.

      Cette fois, ce ne sont pas Facebook et Amazon, mais Google et Apple, qui ont tout de suite proposé de fournir une nouvelle structure pour diffuser les applications de suivi de contacts sur leurs plates-formes. La menace qui plane au-delà de tous ces acteurs vient des ambitions de certains milieux politiques européens d’afficher leur détermination dans la lutte contre le Covid19, en se targuant d’une solution technique à grande échelle, utilisant les données personnelles pour la « campagne du déconfinement ».

      Une myopie sur les dimensions sociales des données

      Le projet StopCovid n’offre aucune garantie sur les finalités exactes de la collecte de ces données. L’exécutif français ne s’autorise pas à réfléchir à la phase qui suit la collecte, c’est-à-dire au traitement qui sera fait de ces informations sensibles. Quels algorithmes les analyseront ? Avec quelles autres données seront-elles croisées sur le moyen et le court terme ? Son court-termisme s’accompagne d’une myopie sur les dimensions sociales des données.

      Que se passerait-il si, comme plusieurs scientifiques de l’Inria, du CNRS et d’Informatics Europe s’époumonent à nous le dire, malgré une collecte initiale de données réduite au minimum, des entreprises ou des puissances étrangères décidaient de créer des « applications parasites » qui, comme Cambridge Analytica, croiseraient les données anonymisées de StopCovid avec d’autres bases de données nominatives ? Que se passerait-il, par exemple, si une plate-forme de livraison à domicile décidait (cela s’est passé récemment en Chine) de donner des informations en temps réel sur la santé de ses coursiers ? Comment pourrait-on empêcher un employeur ou un donneur d’ordres de profiter dans le futur des données sur l’état de santé et les habitudes sociales des travailleurs ?

      L’affaire Cambridge Analytica nous a permis de comprendre que les jeux de pouvoir violents et partisans autour de la maîtrise de nos données personnelles ont des conséquences directes sur l’ensemble de la vie réelle. Il ne s’agit pas d’une lubie abstraite. Le cas de StopCovid est tout aussi marquant. En focalisant des ressources, l’attention du public et celle des parlementaires sur une solution technique probablement inefficace, le gouvernement nous détourne des urgences les plus criantes : la pénurie de masques, de tests et de médicaments, ou les inégalités d’exposition au risque d’infection.

      Une malheureuse diversion

      Cette malheureuse diversion n’aurait pas lieu si le gouvernement n’imposait pas ses stratégies numériques, verticalement, n’étant plus guidé que par l’urgence de faire semblant d’agir. Face à ces enjeux, il faudrait au contraire impliquer activement et à parts égales les citoyens, les institutions, les organisations et les territoires pour repenser notre rapport à la technologie. Le modèle de gouvernance qui accompagnera StopCovid sera manifestement centré dans les mains d’une poignée d’acteurs étatiques et marchands. Une telle verticalité n’offre aucune garantie contre l’évolution rapide de l’application en un outil coercitif, imposé à tout le monde.

      Ce dispositif entraînerait un recul fondamental en matière de libertés, à la fois symbolique et concret : tant sur la liberté de déplacement, notamment entre les pays qui refuseraient d’avoir des systèmes de traçage ou qui prendront ce prétexte pour renforcer leur forteresse, que sur la liberté de travailler, de se réunir ou sur la vie privée. Les pouvoirs publics, les entreprises et les chercheurs qui dans le courant des dernières semaines sont allés de l’avant avec cette proposition désastreuse, ressemblent à des apprentis sorciers qui manient des outils dont la puissance destructrice leur échappe. Et, comme dans le poème de Goethe, quand l’apprenti sorcier n’arrive plus à retenir les forces qu’il a invoquées, il finit par implorer une figure d’autorité, une puissance supérieure qui remette de l’ordre. Sauf que, comme le poète nous l’apprend, ce « maître habile » ne reprend ces outils « que pour les faire servir à ses desseins ».

      Antonio Casilli, sociologue.
      Paul-Olivier Dehaye, mathématicien.
      Jean-Baptiste Soufron, avocat.
      Cosignataires : Sophie Binet et Marie-José Kotlicki cosecrétaires généraux de l’UGICT-CGT ; Raquel Radaut, membre de La Quadrature du Net.

      #StopCovid #tracing #solutionnisme_technologique #Big_data #surveillance

  • Rejetons StopCovid – Contactons les députés – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/stopcovid

    Le 28 mai 2020, l’Assemblée nationale débattra pour rendre son avis sur le projet d’application StopCovid du gouvernement. Cette application risque d’être inefficace d’un point de vue sanitaire (voire contre-productive) tout en créant de graves risques pour nos libertés : discriminations de certaines personnes et légitimation de la surveillance de nos corps dans l’espace public (reconnaissance faciale, drone et toute la Technopolice). Quelques textes à lire pour bien comprendre le sujet : le résumé (...)

    #Framasoft #contactTracing #algorithme #smartphone #StopCovid #biopolitique #géolocalisation #technologisme #métadonnées #BigData #COVID-19 #santé #surveillance (...)

    ##santé ##LaQuadratureduNet