• Pourquoi Sanofi ne s’est pas lancé dans la course aux vaccins anti covid-19 ?
    Pourquoi le personnel de santé est il aussi réticent à se faire piquer ?
    L’exemple du Dengvaxia, un Vaccin-chimère, recommandé par l’OMS, au départ.
    Toute ressemblance avec le covid-19 et ses variants ne serait que . . . . .

    Dengue : Sanofi au cœur d’une affaire de vaccin mortel aux Philippines Par Carol Isoux
    (Article du Nouvel Observateur, du 27 11 2018, ça date de l’époque où les journalistes faisaient encore leur travail).

    https://www.nouvelobs.com/monde/20181127.OBS6092/dengue-sanofi-au-c-ur-d-une-affaire-de-vaccin-mortel-aux-philippines.html

    Dans une salle au carrelage blanc, à l’arrière du parloir funéraire de Taytay à une vingtaine de minutes de Manille, le corps d’Elijah Rain De Guzman, 12 ans, repose sur une table en inox. Il est allongé sur le dos, ses jambes légèrement repliées.

    Les cinq légistes se préparent, enfilent les tenues de plastique bleu réglementaires et s’attellent à leur longue et pénible tâche. Pendant près de quatre heures, ils vont disséquer, prélever des échantillons de tissus, mesurer les organes : cœur, foie, cerveau…Tout est photographié avec soin. A l’extérieur, la famille attend.

    Des autopsies d’enfants comme celle-là, le docteur Erwin Erfe, qui travaille pour le bureau du procureur, en pratique deux à trois par semaine depuis quelques mois. Avec toujours les mêmes résultats : "Des hémorragies internes, notamment au niveau du cerveau et des poumons… et des organes enflés."  

    Pour lui, pas de doute, c’est le vaccin Dengvaxia, commercialisé par le laboratoire français Sanofi qui est responsable de ces morts. Son équipe de légistes a déjà identifié 103 cas concordants. Des enfants pauvres, qui n’ont pas un accès facile au système de soin.


    Le docteur Erwin Erfe devant le corps d’Elijah Rain De Guzman, 12 ans, pendant son autopsie à l’arrière du parloir funéraire de la ville de Taytay. Il est la victime présumée numéro 87 et avait reçu les 3 doses du vaccin Dengvaxia. Ci-dessous, sa mère, Fatima, lors d’une conférence de presse après les premiers résultats de l’autopsie. (Agnès Dherbeys/MYOP)

    Pour la procureure Persida Acosta, passionaria des inégalités sociales et star des réseaux sociaux, les responsabilités se partagent entre le laboratoire français qui a vendu "un vaccin dangereux", et le gouvernement philippin qui a mis en place une campagne de vaccination "massive et indiscriminée", dans des conditions déplorables. Sans informer le personnel de santé, sans exclure les enfants au système immunitaire compromis, sans suivi médical et souvent sans même demander le consentement des parents. Elle poursuit 38 personnes pour "conduite irresponsable ayant causé un homicide et négligence criminelle". Dont trois Français de Sanofi, qui ont tous déjà quitté le pays.

    Le Dengvaxia, un mauvais vaccin ?
    Le Dengvaxia s’annonçait pourtant comme un triomphe planétaire. En 2015, Sanofi-Pasteur confirme en grande pompe la mise sur le marché d’un vaccin révolutionnaire contre la dengue. C’est une première mondiale, le produit de vingt ans de recherche et 1,5 milliard d’euros d’investissements. La dengue, maladie virale transmise par le moustique, est en forte expansion dans le monde : elle affecte 100 millions de personnes par an et sa forme sévère, hémorragique, en tue 20.000, principalement des enfants et des femmes enceintes. Les centaines de milliers d’hospitalisations dues au virus représentent un coût important pour certains pays comme les Philippines.

    Pourtant, à y regarder de près, les résultats des premiers essais cliniques https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)61060-6/fulltext?code=lancet-site sont médiocres. 56% d’efficacité au bout de deux ans sur les enfants asiatiques (en clair, près de la moitié des participants ayant reçu l’injection ne sont pas immunisés), et ce chiffre chute largement les années suivantes. Surtout, un risque important apparaît chez les enfants les plus jeunes, qui ont presque huit fois plus de chance de tomber gravement malades après l’injection du vaccin. Plusieurs décès sont inexpliqués : les résultats indiquent que les chiffres et causes de la mort sont "cohérents avec les taux de mortalité de leur cohorte d’âge, principalement des blessures et des ’infections’"

    A y regarder d’encore plus près, ces résultats sont truffés de petites inexactitudes, des risques non-calculés, des détails qui manquent... "Pas une manipulation des chiffres à haut niveau, estime le docteur Antonio Dans, médecin et statisticien au Philippines General Hospital. Plutôt des complaisances de statisticiens qui veulent faire plaisir à leur hiérarchie."


    Le docteur Antonio Dans, en septembre. Médecin et statisticien au Philippines General Hospital, il a tenté d’alerter sur les résultats non concluants des premiers essais cliniques de Sanofi. (Agnès Dherbeys/MYOP

    Le pari risqué de Sanofi
    De toute façon, ces résultats importent peu, semble-t-il, à Sanofi, qui mise tout sur ce nouveau vaccin, coûte que coûte : dès 2009, bien avant le début des essais cliniques sur les humains, la firme a déjà investi 350 millions d’euros pour la construction d’une usine spécialement dévolue au Dengvaxia à Neuville sur Saône, près du siège de Lyon. Objectif annoncé à l’époque : produire 100 millions de doses par an. "Un pari industriel", selon Antoine Quin, alors directeur du site. "L’anticipation était le seul moyen de mettre des vaccins à disposition dans les délais impartis", justifie-t-on aujourd’hui au siège.

    Mais les clients potentiels sont sceptiques et les ventes peinent à décoller. Malgré une autorisation marketing dans plusieurs pays, les stocks ne s’écoulent pas. Les autorités sanitaires françaises par exemple, ne recommandent pas l’utilisation du Dengvaxia dans les territoires d’Outre-mer (Réunion, Guyane…) concernés par la maladie. L’année 2015 passe, Sanofi n’a toujours pas décroché le graal du marché des vaccins : un contrat public. "Il devenait très urgent pour eux de vendre, explique le docteur Francisco Cruz, épidémiologiste, ancien fonctionnaire au ministère de la santé philippin, certaines doses arrivaient à expiration en septembre 2017."


    Conférence de presse de la procureure Persida Acosta, avec le docteur Francisco Cruz, épidémiologiste et ex-fonctionnaire au ministère de la Santé philippin, et des familles de victimes présumées du Dengvaxia devant le département de la Justice, à Manille, en septembre. (Agnès Dherbeys/MYOP)

    En coulisses, le travail de lobbying des dirigeants du groupe bat son plein. Dès novembre 2014, le vice-président de Sanofi Jean-Luc Lowinski obtient une entrevue avec le président philippin de l’époque, Benigno Aquino III. Ils se rencontrent à l’ambassade des Philippines de Pékin, en marge du sommet APEC. Si la teneur exacte de leur échange reste secrète, quelques semaines plus tard, le labo français dépose une demande pour le Dengvaxia auprès de l’administration en charge de la régulation des médicaments du pays.

    50 millions d’euros 
    Quelques mois passent, et c’est la jeune ministre de la santé, Janette Garin, poulain du président et fraîchement nommée, qui se rend non seulement à Paris mais aussi à Lyon, où elle visite l’usine du Dengvaxia. Elle ne garde que des souvenirs flous du voyage, où elle a "beaucoup dormi dans des voitures et visité des églises, mais je ne sais plus lesquelles". Elle ne se souvient précisément d’aucune de ses entrevues avec Sanofi. Pas même de ce dîner, du 14 mai 2015 où selon un rapport de l’ambassade des Philippines à Paris elle discute du prix du Dengvaxia avec les dirigeants de Sanofi, dont Guillaume Leroy, l’actuel président France. Un dîner sur les Champs-Elysés peu cohérent avec le Code d’Ethique du laboratoire, mais "tout le monde le fait dans l’industrie pharmaceutique", balaie Garin d’un revers de main.

    Le prix indiqué sur le contrat de vente du Dengvaxia est donc fixé : 1.000 pesos la dose (17 euros) – un prix "outrageusement gonflé" estime le docteur Francisco Cruz pour un total de 3 milliards de pesos (50 millions d’euros). C’est plus que l’ensemble du budget alloué à tous les autres programmes de vaccination aux Philippines réunis, alors que la dengue ne fait pas partie des dix premières causes de mortalité.

    Or, les documents du département du Budget indiquent que ce sont 3,56 milliards qui ont été demandés et mis à la disposition du ministère de la santé pour le programme anti-dengue : 556 millions de pesos (9 millions d’euros) manquent à l’appel. "C’est l’appât du gain, qui a tué ces enfants", estime la procureure. Des procédures pour abus de biens publics et enrichissement personnel sont en cours contre l’ex-président et l’ex-ministre de la Santé au bureau de l’"ombudsman" des Philippines.


    L’ancienne ministre de la Santé des Philippines, Janette Garin, a été inculpée dans l’affaire du Dengvaxia. (Agnès Dherbeys/MYOP)

    Derrière le vaccin, un agenda politique
    A leur retour du Sommet de la Cop 21 en décembre 2015 à Paris, où le président Aquino et Garin rencontrent à nouveau les dirigeants de Sanofi, les officiels du ministère de la santé s’activent pour mettre en place en quelques semaines une immense campagne de vaccination, sur près de 800000 enfants. "Une folie, estime Paulyn Ubial, qui a succédé brièvement à Garin à la tête du ministère de la santé. Normalement, on a besoin d’un à deux ans pour préparer les communautés, le secteur de la santé, à un nouveau vaccin, et on commence avec une population cible d’environ 40.000 individus." Mais une échéance majeure approche : les élections présidentielles d’avril 2016.

    "Il était vital que la campagne puisse être mise en place et annoncée avant les élections", se souvient Paulyn Ubial. Pour accélérer les choses, les officiels philippins n’hésitent pas à enfreindre plusieurs règles, notamment la procédure d’attribution des marchés publics. Janette Garin s’auto-nomme directrice de l’Agence du Médicament l’espace de quelques semaines, juste le temps de décréter une autorisation immédiate de mise sur le marché pour le Dengvaxia sans passer par les circuits officiels. Dès le mois de janvier, l’annonce est faite : 1 million d’enfants philippins bénéficieront gratuitement de ce vaccin miracle grâce au gouvernement.

    Le Dengvaxia pourrait rendre vulnérable
    En réaction, les premières voix s’élèvent dans la communauté scientifique aux Philippines et à l’étranger. Notamment, aux Etats-Unis, celle du Professeur Scott Halstead, 82 ans, un spécialiste mondialement reconnu de la maladie, qui s’inquiète et envoie même une vidéo diffusée au Sénat philippin pour exhorter à suspendre le programme de vaccination.

    De ses décennies de recherche il a remarqué que le virus de la dengue opérait selon un mécanisme singulier : l’ADE, Antibody Dependant Enhancement (Facilitation de l’infection par les anticorps), au cours duquel les anticorps développés lors d’une première attaque de dengue peuvent se retourner contre l’organisme lors d’une deuxième attaque par une souche différente, aidant le virus à passer les barrières du système immunitaire ; raison pour laquelle c’est en général la deuxième attaque qui est fatale.

    En reproduisant une première contamination, le Dengvaxia peut rendre les personnes qui n’ont jamais été infectées par le virus plus vulnérables à une deuxième attaque, au lieu de les protéger. Ce risque dure toute la vie mais il est particulièrement élevé la troisième année après l’injection. C’est ce mécanisme qui est à l’origine des résultats inquiétants des essais cliniques sur les enfants jeunes, dont une grande partie n’avaient jamais été exposés au virus. Plus les enfants grandissent et plus ils ont une chance d’avoir déjà été contaminés, sans forcément développer de symptômes.

    L’âge de 9 ans, choisi comme seuil de sûreté par le laboratoire, est donc tout à fait arbitraire : "le risque ne diminue pas magiquement pour les personnes séronégatives avec l’âge", s’indigne le professeur Halstead. Les estimations font état de 10 à 20% d’enfants séronégatifs vaccinés. Pour lui, ceux qui ont lancé ce vaccin, ont fait preuve d’un "cynisme total, où on considère que si mathématiquement le bénéfice global pour la société est positif, et si les coûts d’hospitalisation sont réduits, alors peu importe d’affecter la santé de certains, alors que c’est contraire aux principes les plus élémentaires de la médecine".

    Rien n’y fait, la vaccination commence. Pas dans les provinces les plus touchées par la dengue, mais dans celles qui présentent la plus forte concentration d’électeurs. Pour les photos de presse le jour du lancement, on a distribué aux enfants des tee-shirts jaunes, couleur du parti au pouvoir. Les injections se déroulent d’abord dans les écoles, puis dans les centres de santé des barangays, quartiers, dont la plupart ne disposent même pas de médecin. 

    Dans de nombreux cas, les parents ne sont pas prévenus. La mère de Riceza Salgo, 12 ans, morte d’une attaque de dengue hémorragique raconte :
    “"Je n’ai découvert qu’après sa mort, dans les papiers de l’école, que ma fille avait reçu le Dengvaxia."”
    Le système de filtrage des enfants au système immunitaire affaibli n’est pas appliqué. "Les enfants qui avaient des maladies préexistantes, diagnostiquées ou non, ont eu droit eux aussi à l’inoculation du virus", déplore le docteur Erfe. Parmi les victimes potentielles du Dengvaxia, des enfants qui avaient un lupus, une leucémie, un cancer… Romeo Cariño, le père de Roshaine, 12 ans, regrette :
    “"Peut-être que mon fils aurait fini par mourir de sa tumeur. Mais j’aurais eu quelques mois, un an de plus avec lui. Ils m’ont privé de ça."”


    Dessins et portrait de Riceza Salgo, 12 ans, morte d’une attaque de dengue hémorragique. "Je n’ai découvert qu’après sa mort, dans les papiers de l’école, que ma fille avait reçu le Dengvaxia", raconte sa mère. (Agnès Dherbeys/MYOP)

    Vaccin-chimère
    Le Dengvaxia est un vaccin-chimère, c’est-à-dire qu’il est composé de deux virus combinés, celui de la fièvre jaune et celui la dengue. "Sanofi a créé un nouveau virus, explique le professeur Halstead. Il est difficile de prévoir comment il va évoluer." Selon les médecins du bureau du procureur, en plus des décès dus à la dengue hémorragique, certains enfants sont morts d’un accès de maladie viscerotropique ou neurotropique (une infection des viscères ou du cerveau), effet secondaire du virus de la fièvre jaune présent dans le vaccin. Si ces maladies sont mentionnées sur la notice comme des risques potentiels du vaccin, Sanofi affirme qu’il n’y a eu aucun cas lors des essais cliniques.

    En revanche, le laboratoire a fini par admettre en novembre 2017 "un risque accru de dengue sévère pour ceux qui n’ont jamais été exposés au virus". Le programme de vaccination est suspendu. Aux Philippines, la paranoïa monte : près d’un million d’enfants ont été vaccinés, sans test préalable et dans une désorganisation totale. Le ministère ne dispose pas de liste précise de noms.

    En plus des 500 morts rapportées par des parents paniqués au bureau du procureur, des milliers d’enfants ont été hospitalisés. Certains ont besoin d’opérations, pour résorber le sang après des hémorragies sévères. La plupart des familles n’en ont pas les moyens. 
    Pour l’instant, la ligne de défense principale de Sanofi est de pointer qu’aucun de ces problèmes n’a été signalé dans les 19 autres pays où le vaccin est commercialisé. Mais il est réservé dans ces pays au secteur privé, pour des familles qui ont les moyens d’un suivi médical.
    Le seul autre programme public de vaccination, au Brésil, s’est effectué principalement sur des individus entre 15 et 27 ans. Le laboratoire, qui a refusé toute interview pour cet article, se dit prêt à indemniser les victimes si une "causalité entre les cas et le vaccin est établie sur des bases scientifiques et si la responsabilité de Sanofi est établie sur des bases juridiques".

    Or même si dans certains cas le vaccin a favorisé l’apparition de la dengue hémorragique, la cause de la mort reste la maladie, non le vaccin. Une éventuelle faute restera donc difficile à prouver et l’affaire promet d’être un casse-tête juridique.

    Carol Isoux

    Pour compléter :

    Sanofi et son Dengvaxia visés par des poursuites par les Philippines (Mars 2019)
    https://www.youtube.com/watch?v=KIyThR1V2vQ

    Philippines : Benigno Aquino entendu sur le scandale du Dengvaxia (Décembre 2017)
    https://www.youtube.com/watch?v=ppKiATeI8-w

    Sanofi : la mévente du vaccin contre la dengue met en péril le site de Neuville/ Saône (Novembre 2017)
    https://www.youtube.com/watch?v=ocbZC7vQqMU*

    Wikipédia : Vaccin contre la dengue (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil sur wikipédia) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccin_contre_la_dengue#Controverse_aux_Philippines

    Mes vaccins.net : https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/539-dengvaxia

    Dengvaxia, le fiasco d’un labo, France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-mediatique/la-fabrique-mediatique-du-samedi-14-novembre-2020


    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16743-14.11.2020-ITEMA_22483812-2020C26727S0319.mp3

    #covid-19 #coronavirus #confinement #en_vedette #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #surveillance #santé_publique #pass_sanitaire #solidarité #dengue #virus #innovation #sanofi #enfants

  • #Canada Un événement de Justin Trudeau en Ontario annulé pour des raisons de sécurité Valérie Boisclair
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1819899/evenement-justin-trudeau-bolton-ontario-annulation-manifestants-rai

    Le chef libéral a confié qu’il n’avait jamais été témoin d’une « colère d’une telle intensité » chez des manifestants.

    Le Parti libéral du Canada a été forcé d’annuler un événement prévu à Bolton, en Ontario, en début de soirée vendredi, en raison de la présence d’une centaine de manifestants agressifs opposés en grande partie à la vaccination et aux mesures sanitaires.

    La Gendarmerie royale du Canada a donc demandé au personnel et aux journalistes de remonter à bord de l’autobus de campagne.

    L’événement, qui devait débuter à 17 h, aura été retardé pendant près de deux heures avant que la décision ne tombe.


    Une centaine de manifestants se sont massés près du lieu où devait se tenir un événement pour la campagne du chef libéral Justin Trudeau. - Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

    Face à l’important rassemblement de manifestants qui scandaient slogans et insultes, des agents de la Police provinciale de l’Ontario ont été dépêchés sur les lieux.

    Le nombre de policiers présents n’a toutefois pas été jugé suffisant pour contrôler la foule, où se trouvaient des enfants, et permettre au chef libéral de prononcer son discours.

    De nombreux protestataires en avaient contre la vaccination et le port du masque obligatoires, et contre l’imposition d’un passeport vaccinal. Certains manifestants défendaient plutôt les droits des vapoteurs.

    En fin d’après-midi, lors d’un précédent arrêt de campagne à Nobleton, M. Trudeau avait aussi été accueilli par une dizaine de manifestants agités, dont plusieurs s’opposaient aux mesures sanitaires et à la vaccination.

    Avant même l’arrivée du chef libéral sur les lieux, des manifestants brandissant des pancartes l’attendaient de pied ferme. Une fois M. Trudeau sorti de l’autobus, les cris et les huées n’ont fait que s’intensifier.
    . . . . . .
    Ces protestations surviennent après que le chef libéral se fut engagé, vendredi matin, à verser 1 milliard de dollars aux provinces afin de les aider à implanter un passeport vaccinal, au moment où le pays traverse sa quatrième vague d’infections à la COVID-19.

    Justin Trudeau n’avait pas manqué d’interpeller les manifestants qui s’opposent aux mesures sanitaires et qui viennent troubler ses allocutions depuis le début de la campagne électorale.

    Sur Twitter, le Parti conservateur du Canada a condamné vendredi le langage “obscène et extrême” employé par “certains” manifestants lors des événements de campagne du chef libéral.

    “Plusieurs familles, parfois avec de jeunes enfants, assistent à des événements comme ceux-ci”, a ajouté le Parti conservateur, rappelant que l’ambiance devrait y être “positive, peu importe l’appartenance politique”.


    Agités, les manifestants réunis sur les lieux d’un événement de campagne de Justin Trudeau ont scandé des slogans et crié des insultes. - Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

    Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, s’est désolé de voir Justin Trudeau et son équipe subir le courroux des manifestants. “Tout le monde devrait pouvoir se sentir en sécurité durant la campagne”, a-t-il tweeté. Le néo-démocrate a lui-même été la cible de propos racistes de manifestants depuis le début de la tournée électorale.

    Au cours des précédentes élections fédérales, en 2019, des manifestants avaient aussi donné du fil à retordre au chef libéral. Craignant que sa sécurité ne soit compromise, M. Trudeau avait dû porter un gilet pare-balles lors d’un événement à Mississauga, en Ontario.
    #canada #justin_trudeau #covid-19 #santé #international #trudeau #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie

  • #Covid-19 : Lila Bouadma, du Conseil scientifique, s’attend à « 50.000 contaminations d’#enfants par jour » à la rentrée
    https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-lila-bouadma-du-conseil-scientifique-s-attend-a-50-000-contamination

    [La] forme longue de la maladie pourrait […] être un problème majeur chez cette catégorie d’âge. "Même si on imagine que c’est moins et qu’il y a 4 à 10% qui font des #Covid_long, ça fait des conséquences pour ces enfants…

    #post_covid

  • Covid-19 : le conseil scientifique recommande de dépister davantage dans les écoles pour éviter les fermetures de classes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/27/covid-19-le-conseil-scientifique-recommande-de-depister-davantage-dans-les-e

    L’instance consultative regrette « l’abandon du dépistage », qui aiderait à atteindre l’objectif « de maintenir les classes et les écoles ouvertes ».

    Les tests de dépistage du Covid-19 dans les écoles primaires devraient être généralisés et plus réguliers que ce qui est prévu par le ministère de l’éducation nationale, faute de quoi la rentrée pourrait être « très complexe », avec des fermetures de classes à répétition, préconise le conseil scientifique dans une note d’alerte rendue publique vendredi 27 août.

    « Dans cette population non vaccinée, le risque de circulation intense du virus à la rentrée est très élevé et la règle de fermeture des classes dès le premier cas pourrait rendre la réouverture du primaire très complexe, notamment en cas de fermeture » répétée d’une même classe, prévient l’organe de conseil du gouvernement dans sa note d’alerte.

    Aussi, il « regrette l’abandon du dépistage [généralisé ou plus réactif dans la classe lors d’un cas détecté] », qui aiderait à atteindre l’objectif « de maintenir les classes et les écoles ouvertes afin de préserver l’éducation et la santé mentale des enfants », selon le document remis au gouvernement le 20 août, actualisé mercredi et mis en ligne vendredi.

    « Le passe sanitaire ne dispense pas des gestes barrières »
    Jeudi, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé « un objectif de 600 000 tests salivaires hebdomadaires » dans les écoles primaires, qui accueillent environ 4 millions d’élèves. S’appuyant sur une étude de modélisation récente, le conseil explique qu’« un dépistage bihebdomadaire » avec « une adhésion de 50 % de la population scolaire (…) permettrait de garder les classes ouvertes si les enfants trouvés infectés sont renvoyés à leur domicile ».

    « Les études réalisées montrent qu’au-dessus de 50 % il y a une valeur à dépister de manière régulière », avait souligné le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, mercredi sur France 2. « Chez les adolescents, le dépistage pourrait également apporter un bénéfice important pour le contrôle de l’épidémie, ce d’autant qu’il sera pratiqué dans une population partiellement vaccinée (supérieur à 50 %) et où les efforts à réaliser pour contrôler la circulation du virus seront de fait moins importants », selon la note.

    Le passe sanitaire « ne doit pas être compris ni mis en œuvre comme une protection absolue contre la contamination », avertit l’instant consultative dans le même document. Il « ne dispense en rien » de « respecter le plus possible les gestes barrières », tels que la distanciation physique, l’aération des locaux et le port du masque, « en particulier pour les personnes les plus à risque », ajoute-t-il.

  • TRISTES TERRASSES Claude Semal
    https://www.asymptomatique.be/tristes-terrasses/?share=email

    L’exigence du “Passe sanitaire”, depuis le 9 août, dans tous les lieux publics en France, n’a pas fini de produire ses effets délétères.

    Dans le coin du Périgord, où j’ai passé une partie de l’été, ils se sont immédiatement fait sentir. Ce n’est pas une grande enquête sociologique, mais ça sent le vécu, coco.

    Dans la petite rue marchande d’Excideuil, celle qui monte vers la Place-à-la-fontaine, un resto a définitivement mis la clé sous la porte, épuisé par un an et demi de contraintes sanitaires.

    Chez les Anglais du coin, qui ne sont plus anglais, mais on ne va pas tout compliquer, on m’a demandé : “Avez-vous votre Passe ?”. J’ai répondu : “Oui, j’ai mon Passe”. Et on m’a servi un verre à table. Tremble, virus !
    (Cela m’a irrésistiblement fait penser au sketch de Francis Blanche et Pierre Dac, déguisés en voyants indous : “Pouvez-vous dire le numéro de sécurité sociale de madame ?” “Oui, je peux dire le numéro de sécurité sociale de madame”. “Il peut dire le numéro de sécurité sociale de madame !”).

    A la buvette-resto du Lac de Nantheuil, renonçant à trier sa clientèle en maillot de bain, et à vérifier son statut vaccinal avant de lui servir un rosé ou une pizza, Diego et ses collègues ont viré toutes les tables et toutes les chaises de la terrasse.

    Ils ne font plus que de la vente à emporter, qui ne répond pas aux mêmes obligations sanitaires, et qu’on peut toujours aller consommer assis dans l’herbe.

    Triste image d’une buvette au mois de novembre en plein mois d’août.

    Chez les Bretons du resto d’Anlhiac, on s’est plié avec rigueur aux nouvelles ordonnances. On scanne votre “QR code” avant même que vous soyez assis.

    Mais depuis le début de la semaine, ils ont perdu le tiers de leur clientèle, et ils ont évidemment parfois été obligés de mettre leurs futurs clients à la porte.

    Enfin, à l’Hostellerie du Fin Chapon, toujours à Excideuil, on a aussi tout “fait comme il faut”, avec chaînette qui clôture la terrasse et circuit sanitaire fléché.

    Mais il vous est toujours loisible, si vous n’avez pas votre Passe, de commander des boissons et des repas “à emporter”, et de les consommer aux tables qui traînent nonchalamment sur la placette adjacente. A malin, malin et demi.

    Ne croyez toutefois pas que j’ai passé la semaine au resto. J’en ai testé un, et pour le reste, j’ai mes propres informateurs ;-).

    Or cette exigence d’un “passe vaccinal” pour boire un verre à l’extérieur ou en terrasse, n’a pas de base médicale.


    En Belgique, on avait par exemple pris soin de distinguer, dans la restauration, le service “en salle”, où la transmission par aérosol reste possible, et le service “en terrasse”, où elle semble négligeable.

    Il ne s’agit donc plus ici de “prévenir une maladie”, mais de faire “chier les gens”, avec contrôles de police aux terrasses, pour les “contraindre” à se faire vacciner.

    Ce n’est donc plus directement un acte sanitaire, mais un acte de contrôle social.

    Version soft, apéritive et estivale de la grenade dans l’oeil chez les gilets jaunes.

    Avec cette conception bonapartiste et policière du pouvoir, “je décide seul, et je vous envoie mes chiens policiers pour le service après-vente”, qui prétend toujours contraindre plutôt que convaincre, Macron a transformé chaque bar et chaque restaurant de France en possible foyer de contestation de sa politique. Et il y en a beaucoup, des bars et des restos en France.

    Au moment où l’épidémie explose dans les territoires d’Outremer, ces confettis post coloniaux qui sont d’abord victimes de leur sous-développement économique et sanitaire, Macron a ainsi pris le risque de braquer et de cliver un peu plus l’opinion publique.

    Montrer des morgues qui débordent à la Réunion ou en Martinique, suffira sans doute pour lui à discréditer les 200.000 personnes qui ont manifesté hebdomadairement contre son “Passe sanitaire”.

    Là où une politique sanitaire conséquente et efficace devrait rassembler l’ensemble de la population, en préservant à la fois sa santé et ses libertés, il a personnalisé la question vaccinale, à coups de menton bonapartiste, jusqu’à la transformer en plébiscite “pour ou contre Macron”.

    Là où il faudrait renforcer les équipes soignantes des hôpitaux, il les affaiblit en licenciant ceux et celles qui ne sont pas vaccinés.

    Là où il faudrait prioritairement chercher à vacciner les 20% de personnes âgées qui, en France, sont actuellement passées sous les radars, il préfère aller draguer les jeunes prépubères sur Instagram.

    Or c’est un jeu risqué et dangereux, quand on est aussi aimablement détesté, de compter sur l’amour qu’on vous porte pour combattre une épidémie. Certains pourraient finir par préférer les virus.
    Claude Semal, le 20 août 2021

    #covid-19 #coronavirus #confinement #en_vedette #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #surveillance #pass_sanitaire #France #EnMarche

  • Manifestation contre le passeport sanitaire - Montréal - 2021-08-14

    Beaucoup de monde ce sont donné rendez-vous dans les rues Montréal pour participer à la manifestation contre l’instauration du passeport sanitaire au Québec. Les manifestants arrive rue Sherbrooke, descende Jeanne-Mance pour terminé au quartier des spectacles.

    https://www.youtube.com/watch?v=V8z9XUwNUXE

    #Canada #Montréal #manifestation #covid-19 #coronavirus #confinement #en_vedette #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #surveillance #santé_publique #pass_sanitaire #solidarité

  • #Belgique : Mouscron : les salles de sport belges attirent un public français dépourvu de pass sanitaire
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_mouscron-les-salles-de-sport-belges-attirent-un-public-francais-depourvu

    Ils sont Français, fans de sport et ils n’ont pas de pass sanitaire. Dans leur pays, les salles de sport leur sont inaccessibles. Comme ils n’habitent pas trop loin de la frontière, ils la traversent pour venir faire leurs exercices dans des salles belges, comme à Mouscron. « C’est super pratique » nous explique une cliente de la chaîne Basic-Fit. « Mon abonnement est également valable en Belgique. Je peux continuer à me maintenir en forme en venant ici. Sinon j’aurais dû résilier mon abonnement ».

    Cet afflux de Français ne concerne qu’"un nombre très limité de clubs frontaliers", précise Kevin Ayeni, responsable marketing Benelux de la célèbre chaîne de salles de sport. Dans ces lieux-là, les créneaux horaires se remplissent plus rapidement. "J’ai remarqué qu’il y avait énormément de places en France, du côté de Tourcoing, par exemple, note une cliente qui vit en Belgique. Par contre, ici, à Mouscron, j’ai dû m’y prendre deux jours à l’avance pour avoir un créneau ce matin. C’est compliqué".

    « Je me sens en sécurité »
    C’est davantage ce délai qui pose problème aux clients belges qu’une question de sécurité. « Personnellement, je me sens en sécurité », poursuit notre interlocutrice. "Tout le monde désinfecte sa zone. Avant, après, tout le monde porte le masque. Un appareil sur deux ne fonctionne pas pour qu’on puisse avoir de l’espace…"

    Chez Universal Fitness, une autre salle mouscronnoise, on accueille les nouveaux arrivants à bras ouverts : « On a des nouveaux inscrits pour la rentrée qui viennent de Lille ou même de plus loin », explique Deborah Devooght, propriétaire de l’établissement. "Certains sont prêts à faire près d’une heure de route pour faire leur sport sans pass sanitaire".

    Patron de salle, pas gendarme
    Ici, on sait que la frontière crée des appels d’air dans l’un ou l’autre sens. Et on ne voit pas pourquoi il faudrait faire preuve de discrimination avec ce public français. « On ne demande pas aux Belges s’ils sont vaccinés ou pas. Donc, les Français ne sont pas plus dangereux que les Belges. On ne va pas leur demander s’ils ont le pass ou pas. Ce n’est pas notre rôle d’enquêter. » Mais c’est leur responsabilité de limiter les risques de transmission. Et pour cela, « On appliquera des règles plus strictes, malgré les assouplissements en vigueur. »
    #Fitness #pass_sanitaire #frontiéres #covid-19 #variants #vaccins #vaccination #sars-cov-2 #vaccin #variant #coronavirus #sars-cov2 #santé #covid

  • Juteux business des tests PCR : Londres inflige 82 cartons rouges et radie 57 prestataires
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/juteux-business-des-tests-pcr-londres-inflige-82-cartons-rouges-et-radie-5

    Face aux multiples irrégularités constatées sur le marché dérégulé des tests PCR outre-Manche, le ministère de la Santé britannique suivi par le gendarme de la concurrence se sont décidés à agir, alors que l’association de défense des consommateurs Which tire le signal d’alarme depuis six mois. Les compagnies aériennes, notamment low cost, critiquent cette libéralisation du marché des tests PCR dont la cherté est pour certains vacanciers, notamment les familles, un frein pour se rendre au Royaume-Uni.


    Le gouvernement a créé un marché où chaque prestataire fait ses prix comme il l’entend. Mais, malgré la grande liberté de commerce dont jouissent les acteurs présents, de nombreuses sociétés sont tentées de tricher. Sur les prix d’abord, mais aussi sur les prestations : certaines ne sont tout simplement pas capables d’assurer jusqu’au bout la transaction dûment payée, et de nombreuses plaintes montrent une incapacité sinon une mauvaise volonté à rembourser les clients lésés. (Crédits : GONZALO FUENTES)

    Contrairement à la France où les tests pour entrer et sortir du territoire sont « gratuits » pour les résidents dans le pays, c’est-à-dire payés par la collectivité et donc totalement encadrés par l’action de service public et d’urgence sanitaire, le gouvernement britannique a choisi de laisser la logistique des tests Covid-19 presque entièrement aux mains du secteur privé.

    Certes, il existe des tests gratuits : ceux pratiqués à l’hôpital public et réservés aux patients symptomatiques. Tous les autres tests sont payants - ceux qui permettent d’obtenir un certificat sanitaire pour entrer ou sortir du Royaume-Uni pour raisons professionnelles ou touristiques.

    La possibilité de commercialiser ce service en pratiquant des prix sans contraintes a abouti à une offre difficile à lire pour les consommateurs mais aussi à contrôler par les autorités : en effet, les prix peuvent varier de 20 livres (*) à... 359 livres (23 euros à 420 euros), et ces différences sont en quelque sorte justifiées par les autorités elles-mêmes, https://www.find-travel-test-provider.service.gov.uk/test-type/amber#list-of-test-providers qui exposent sans inhibition l’argument du « niveau de prestation » offert :

    « Les prix peuvent différer d’un fournisseur à l’autre pour un certain nombre de raisons, par exemple pour refléter différents niveaux de support client. Contactez les fournisseurs pour obtenir des informations détaillées sur les produits et les prix. Certains fournisseurs peuvent proposer une gamme de forfaits à des prix différents avec des compléments supplémentaires, tels que la livraison premium », indique le gouvernement sur son site Gov.uk

    Parmi les centaines de sociétés qui se sont engouffrées sur ce nouveau marché et qui ont été accréditées par les autorités, on compte bien sûr les établissements physiques classiques comme des cliniques (aux prix élevés) mais aussi de nouveaux entrants comme des fournisseurs via internet. Ces prestataires en ligne proposent de fournir des kits de tests à domicile, d’assurer la logistique des prélèvements, la vérification médicale en laboratoire, et enfin la délivrance de résultats officiels permettant à tous les demandeurs testés négatifs de pouvoir présenter un certificat ad hoc pour pouvoir se rendre à l’étranger ou être autorisé à résider au Royaume-Uni.

    Le gouvernement a donc créé un marché où chaque prestataire fait ses prix comme il l’entend. Mais, malgré la grande liberté de commerce dont jouissent les acteurs présents, de nombreuses sociétés sont tentées de tricher. Sur les prix d’abord, mais aussi sur les prestations : certaines ne sont tout simplement pas capables d’assurer jusqu’au bout la transaction dûment payée, et de . . . . . . .

    #test_pcr #pcr #tests #bénéfices #finance #gros_sous #covid-19 #coronavirus #sars-cov-2 #pandémie #covid #santé #cas_contact #travail #contacttracing #covid19 #Angleterre

  • Presque 200 morts de la COVID-19 en Israël la semaine dernière Par Amy Spiro
    https://fr.timesofisrael.com/presque-200-morts-de-la-covid-19-en-israel-la-semaine-derniere

    Mais l’injection de rappel suscite des espérances : Avec 1,4 million d’Israéliens qui ont reçu une 3e dose, les premiers chiffres signalent une forte protection face au virus
    Au cours de la semaine passée, 198 personnes atteintes par la COVID-19 en Israël sont mortes – avec plus de 40 décès qui ont été enregistrés pendant le week-end seulement, selon les statistiques qui ont été transmises par le ministère de la Santé dimanche soir. Les chiffres semblent néanmoins confirmer les espoirs suscités par la campagne de rappel et notamment celui qu’une troisième dose pourrait aider à renverser la tendance à la hausse constatée dans le nombre d’infections.


    Des médecins du Magen David Adom transfèrent un patient atteint du coronavirus à l’hôpital Hadassah Ein Kerem à Jérusalem, les autres hôpitaux étant saturés suite à une forte augmentation du nombre d’infections au coronavirus en Israël, le 15 août 2021. (Menahem KAHANA / AFP)
    Depuis l’apparition de l’épidémie de COVID-19 au sein de l’État juif, 6 830 personnes ont succombé suite à une forme grave de la maladie en Israël, selon le ministère. Seize se sont éteintes dimanche matin et en début d’après-midi, 20 samedi et 21 vendredi. Alors que le nombre de nouveaux cas de coronavirus grimpe en flèche en Israël en raison de la prédominance sur le territoire du variant Delta, très contagieux, le nombre de morts a également augmenté ces derniers mois.

    En juin, sept personnes étaient décédées des suites de la COVID-19 dans le pays. En contraste, plus de 350 sont mortes depuis début août.

    Les responsables expliquent que la vaste majorité des personnes gravement atteintes par le coronavirus ne sont pas vaccinées, même si de nouveaux cas parmi les citoyens vaccinés sont devenus plus communs avec une immunité qui semble s’être affaiblie – un problème auquel Israël s’est attaqué en lançant une campagne de rappel.

    Plus de 1,4 million d’Israéliens ont d’ores et déjà bénéficié d’une troisième dose, selon les données du ministère. La campagne a commencé en date du 1er août, par les citoyens de 60 ans et plus, et elle a été depuis ouverte à tous les Israéliens de 40 ans et plus, ainsi qu’aux personnels de santé, aux enseignants et aux femmes enceintes.

    Dimanche soir, 75 % des Israéliens âgés de 70 à 79 ans avaient reçu une injection de rappel. Ce pourcentage est de 60 % chez les citoyens de 60 ans à 69 ans, de 36 % chez les personnes de 50 à 59 ans, et de 10 % chez les 40 à 49 ans – qui n’ont l’autorisation de recevoir cette troisième dose que depuis vendredi dernier.

    Les responsables israéliens espèrent que cette campagne pourra stopper la hausse des nouveaux cas et l’augmentation du nombre de cas graves de la COVID-19 afin de parvenir à éviter l’imposition de mesures drastiques et notamment celle d’un confinement national – ce serait le quatrième depuis l’apparition de l’épidémie au sein de l’État juif.

    Dimanche soir, 669 personnes étaient hospitalisées dans un état grave. Il y a une semaine, ce chiffre était de 535 et il y a un mois, il était de 76.

    Les responsables de la santé ont averti que le nombre de cas graves pourrait atteindre, dès la mi-septembre, les 2 400 si le rythme des contaminations se maintient tel qu’il est actuellement.

    Mais de premières données émanant du ministère de la Santé et qui ont été rendues publiques dimanche soir par la Douzième chaîne semblent indiquer que les Israéliens qui ont bénéficié d’une injection de rappel sont hautement protégés contre la maladie. Selon ces données, seulement 0,2 % du 1,1 million d’Israéliens ayant reçu une troisième dose ont été testés positifs à la COVID-19 – une étude réalisée sur les Israéliens ayant bénéficié du rappel il y a plus de sept jours.

    En valeur absolue, le nombre de porteurs de la maladie, parmi les personnes qui ont bénéficié d’une troisième dose, est de 2 790. Sur ce chiffre, seuls 187 (0,01 %) ont été hospitalisés et 88 ont développé des cas graves. Moins de 15 sont morts – mais le reportage n’a pas donné le nombre exact.

    Les données n’ont pas été diffusées publiquement par le ministère, et aucune vérification indépendante n’a pu être réalisée.

    Vendredi, la docteure Sharon Alroy-Preis, à la tête des services de santé publique au sein du ministère de la Santé, a fait part devant les caméras de la Douzième chaîne de son optimisme prudent face aux effets du rappel.

    « C’est un optimisme qui reste prudent et nous constatons une réduction de la morbidité », a déclaré Alroy-Preis qui a ajouté espérer que les injections de rappel seront bientôt mises à disposition de la population toute entière.

    Eran Segal, professeur à l’institut Weizmann des Sciences et haut-conseiller du gouvernement sur la question du coronavirus, a partagé le même point de vue, la semaine dernière.

    « Les chiffres ont été bons ces derniers jours », a-t-il expliqué devant les caméras de la Douzième chaîne. « Bien sûr, c’est trop tôt et nous devons attendre, mais une tendance à l’amélioration se profile réellement par rapport aux semaines précédentes ».

    Il a noté que l’augmentation du nombre de cas graves ralentissait.

    « Le rappel paraît, une fois encore, augmenter par trois l’efficacité de la protection en comparaison avec les personnes qui n’ont reçu que deux doses », a-t-il continué. « Cela multiplie par cinq ou six fois la protection contre les formes graves de la maladie. »

    #vaccination #crise_sanitaire #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #santé #Israel

  • Covid : 7 hôpitaux israéliens dépassés par le nombre de patients Par Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/covid-7-hopitaux-israeliens-depasses-par-le-nombre-de-patients

    Ces établissements avertissent qu’ils ne pourront plus accepter les patients atteints de la COVID-19

    Les directeurs de sept hôpitaux publics ont affirmé dimanche que leur unité Corona avait atteint leur limite. Ils menacent de ne plus être en mesure d’accepter de nouveaux patients atteints de la COVID-19 dès demain.

    Lors d’une conférence de presse, les dirigeants des hôpitaux ont invoqué la négligence du gouvernement et ont relancé une campagne de protestation publique contre ce qu’ils considèrent être un manque de financement permanent et une incapacité à prendre des mesures adéquates pour soutenir le système de santé après 16 mois de crise.

    « Nous avons été abandonnés au plus fort de la crise du coronavirus », affirment-ils. « Nous avons atteint la crise la plus dramatique de notre histoire. »

    « Dans la situation actuelle, nous ne pouvons pas continuer les traitements. Nous n’avons pas d’équipement ni de moyens, mais des salaires à payer. Notre conscience nous oblige à arrêter de traiter les patients atteints de coronavirus à partir de demain, » a déclaré le Dr Ofer Marin, directeur de l’hôpital Shaare Zedek de Jérusalem.


    Le personnel du centre médical Shaare Zedek portant des vêtements de protection déplace des patients vers la nouvelle salle de coronavirus de l’hôpital à Jérusalem, le 7 janvier 2021. (Olivier Fitoussi / Flash90)

    Israël a par ailleurs lancé dimanche une campagne de tests sérologiques anticoronavirus pour les enfants de trois ans et plus afin d’étudier les anticorps développés par les jeunes non vaccinés à la veille de la rentrée scolaire.

    Le mois dernier, le directeur général du ministère de l’Education, Yigal Slovik, avait affirmé que les fermetures d’écoles l’année dernière avaient causé « des dommages sociaux et émotionnels » aux élèves, avec « une augmentation de 44 % des risques de suicide ».

    Au total, plus de 970 000 contaminations ont officiellement été recensées en Israël, dont plus de 6 700 décès. Plus de 5,4 millions de personnes ont reçu deux doses de vaccin, soit 58 % de la population, et quelque 1,2 million une troisième.

    Le pays avait été l’un des premiers à lancer, dès la mi-décembre, une vaste campagne de vaccination ayant permis de faire chuter drastiquement les infections.

    Les contaminations sont toutefois reparties à la hausse ces dernières semaines avec la propagation du variant Delta chez des adultes non vaccinés mais aussi chez des personnes ayant reçu leurs doses il y a plus de six mois.

    #vaccination #crise_sanitaire #médecin #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #finance #Fric (Il n’y en plus pour la #santé en #Israel )

  • « L’industrie pharmaceutique est rodée à la fabrique de l’ignorance »
    https://www.limpertinentmedia.com/post/l-industrie-pharmaceutique-est-rod%C3%A9e-%C3%A0-la-fabrique-de-l

    Louis Fouché était médecin-anesthésiste réanimateur à l’#AP-HM de Marseille il y a encore quelques jours, jusqu’à ce que ses positions face aux décisions du gouvernement Macron lui coûtent son poste. Il a été parmi les premiers professionnels de la santé à dénoncer les incohérences de la stratégie sanitaire durant la #pandémie de #Coronavirus. Il est également porte-parole de Réinfo Covid https://reinfocovid.fr , un #collectif de chercheurs, d’universitaires, de médecins, de soignants, d’enseignants, d’entrepreneurs, d’artistes, de parents et de citoyens qui questionnent la politique sanitaire et cherchent à rouvrir l’espace de débat démocratique, mais pas que. Ce couteau suisse, réfugié dans le pays de l’horlogerie pour souffler un peu loin du tumulte français, a accepté de revenir sur cette période survoltée dans laquelle nous sommes tous plongés depuis près de deux ans. En nous fournissant sa grille de lecture et les solutions qu’il entrevoit pour le futur.

    Amèle Debey pour L’Impertinent : Alors, vous vous êtes fait virer ?
    Louis Fouché  : Les mots sont plus subtils que ça. Je suis en disponibilité de la fonction publique hospitalière. Je ne travaille plus officiellement pour l’assistance publique des hôpitaux de Marseille. Je suis en vacances sans solde si vous préférez. Ce n’est pas forcément définitif, mais c’est en attendant que la poussière retombe. C’est un choix volontaire... mais il y a beaucoup de pression.

    On vous a poussé vers la porte ?
    J’ai décidé de prendre un peu de recul et de me consacrer à mes enfants à temps plein. C’est la raison officielle de ma disponibilité.

    Qui dit raison officielle implique qu’il y ait une raison officieuse ?
    Il y a une différence entre la parole publique et la parole privée. La première est stratégique et ne cherche pas à régler ses comptes avec qui que ce soit. C’est celle que nous partageons ici. Ce qu’il faut c’est traverser le conflit et arriver à le résoudre. L’attiser, ou jeter de l’huile sur le feu n’a pas beaucoup d’intérêt, à part le buzz et l’audience. Mais je n’ai rien à vendre. Et ça n’est pas une voie stratégique vers la paix.

    Une plainte a également été déposée contre vous par l’Ordre des médecins ?
    En effet. On ne m’en a d’ailleurs pas encore précisé le motif, malgré une demande très officielle de ma part. Donc je ne sais pas. Les peines encourues peuvent être symboliques ou importantes. Puisque c’est de la justice ordinale, cela va jusqu’au retrait du droit d’exercice. J’ai le souvenir de quelqu’un qui a dit que l’ #azithromycine était peut-être utile et qui a pris trois ans d’interdiction d’exercer. Donc trois ans sans salaire, sans travail. Cela me paraît disproportionné. Le Covid soulève beaucoup trop de passions.

    Qu’il y ait une plainte, c’est très sain. Je souhaite que cela permette de rouvrir un espace de dialogue, de remettre en discussion des choses qui ne l’ont pas été jusqu’ici, notamment sur la politique sanitaire. Mais hélas, je crains que cette plainte soit plutôt le reflet d’un certain raidissement quant à la liberté de la parole médicale et scientifique.

    La loi a changé le 22 décembre 2020. La parole des médecins en France doit se conformer aux directives de l’ #OMS et de la Haute autorité de santé. Ce qui est complètement délirant. A la fin, il n’y a plus de discussion. Les médecins sont indépendants dans leur prescription, leur diagnostic et le lien qu’ils ont avec le patient. Ce n’est sûrement pas un ministre qui va décider ce qu’il faut faire. Encore moins l’OMS, depuis Genève ou je ne sais où, de manière univoque, concernant le soin.

    A quel moment vous êtes-vous dit que quelque chose clochait dans la gestion de cette crise ?
    Quasiment depuis le départ, car on n’a pas du tout appliqué le plan pandémie qui avait été écrit et qui impliquait des éléments de bons sens comme de tester et d’isoler les malades, de les traiter, surveiller leur évolution, prendre soin de manière pluridisciplinaire et y compris des #comorbidités. La grande bataille médiatique et gouvernementale contre l’ #hydroxychloroquine m’a étonné. On ne va pas se battre pour une molécule ? C’est une stratégie entière qui fait sens.

    En anglais, on appelle ça un « #bundle_of_care » : rassurer, informer, essayer de travailler sur les pathologies chroniques des gens, les surveiller à la maison, mettre en route une anticoagulation précoce si c’est utile – et dans cette maladie ça l’est – pour éviter les caillots sanguins qui vont amener plein de complications, une morbidité et une mortalité propres. Rien que le fait de mettre des anticoagulants quand c’est utile diminue le recours à l’hospitalisation, à la réanimation. Rien que ça, aurait dû être fait et ça a pris un certain temps.

    « On a laissé l’hôpital se surcharger »

    L’ #oxygénothérapie aussi est quelque chose qui sauve des vies et permet de gagner du temps. Juste mettre de l’oxygène dans le nez des gens en fait. C’est pareil : on sait le faire en médecine de ville, on n’est pas obligé de le faire en réanimation. Ça dépend de la dose, mais on peut le mettre en route à la maison, en ambulatoire. Idem pour la corticothérapie qui est utile au stade de l’orage cytokinique. Dans toutes les infections virales, il peut survenir une surinfection bactérienne. Le traitement est alors une antibiothérapie. Tout cela est du ressort de la médecine de ville.

    Au lieu de ça, s’est mise en place une tout autre façon de faire. On a négligé voir interdit la médecine de ville pour laisser l’hôpital se surcharger. Je ne vous parle même pas du gag à répétition des masques. N’importe qui de sain d’esprit doit voir que quelque chose cloche. Et tout le monde l’a vu. Mais certains sont rentrés dans une rationalité morbide. Par déni des conclusions à tirer, ils ont cherché à soutenir et justifier les choix politiques sidérants.

    Comment expliquez-vous que l’on ait pas fait tout ça ?
    Je n’ai pas d’explication. Beaucoup de choses ont été transparentes dès le départ. Une des pistes que je peux donner est que c’était une nouvelle maladie et qu’il fallait prendre le temps de la connaître.

    On a assez rapidement compris un certain nombre de choses dans cette pandémie. En réanimation par exemple, on a réalisé assez vite qu’il valait mieux laisser les malades avec de l’oxygène à plein pot dans le nez plutôt que de les intuber de manière systématique. Pourtant, c’est resté la recommandation pendant plusieurs semaines. Certains services prestigieux ont eu beaucoup de mal à accepter le feed-back du terrain. C’est un problème.

    Un des facteurs déclencheurs de mes prises de parole a probablement été le fait de masquer les #enfants à l’école. Pour moi, en tant que parent et pas vraiment en tant que soignant, il y avait comme une ligne rouge qui avait été franchie lorsqu’on a commencé à faire du mal aux enfants, sans aucune justification scientifique, ni médicale. Une vraie incompréhension. J’ai lancé un appel au secours qui disait entre les lignes : je ne comprends rien à ce qui se passe, ce n’est pas clair, il y a des choses complètement contradictoires, j’ai besoin d’aide. Je savais que, tout seul, je n’arriverai pas à faire le tour de cette histoire. Réinfo Covid, au départ, était un appel à l’aide à d’autres soignants d’autres médecins, des chercheurs, des universitaires puis rapidement à tous les corps de métier de la société, pour essayer de comprendre par la tête avec les études scientifiques, comprendre dans le cœur avec les émotions et avec les artistes et comprendre par les tripes avec les témoignages de terrain des citoyens sur ce qu’ils vivaient. Ça a été les trois premières dimensions de Réinfo Covid, pour essayer de comprendre quelque chose à cette crise.

    Ce qui m’a fait bouger également, c’est que soient complètement exclues de l’équation de cette crise les victimes collatérales de la politique sanitaire. C’est-à-dire les gens qui sont morts parce qu’ils avaient peur. Qui sont restés chez eux, qui n’ont pas fait soigner leurs cancers, leurs lymphomes leurs infarctus et qu’on s’est mis à voir arriver parfois avec six mois, neuf mois, un an de retard diagnostique et thérapeutique.

    Le fait qu’on n’en parle pas, qu’on reste focalisé sur le virus sans prendre en compte l’écosystème m’a choqué. Sans parler des conséquences pédagogiques, sociales, financières, et en santé mentale.

    Comment expliquez-vous qu’il n’y ait pas plus de médecins qui tiennent le même discours que vous ?
    C’est plutôt une bonne chose pour moi quand il y a de la biodiversité et j’apprends beaucoup des contradicteurs. Je suis complètement ok pour qu’il y ait du dissensus. Ça fait avancer. Ce qu’il faut c’est pouvoir parler librement. Or, aujourd’hui c’est impossible. Une pression insidieuse s’est mise en place. Si vous n’êtes pas d’accord avec la doxa dominante alors vous êtes « dangereux ». Mais je reçois d’innombrables messages de soutien de confrères.

    « Les études de médecine ne forment plus des individus critiques »
    Je vous assure que la #doxa tient beaucoup au #conformisme et à l’ #intimidation. Pour ceux qui ont un avis différent. Je le respecte infiniment. Mais parfois, c’est vraiment difficile de questionner ce que vous faites alors que vous êtes en train de le faire. Certains de mes collègues sont restés traumatisés par l’épisode de mars-avril. Je pense qu’il faut respecter ça. Mais en revanche, un retour d’expérience utile doit être fait de manière froide, en analysant les problématiques systémiques en jeu.

    Aujourd’hui, les études de médecine ne forment pas des individus critiques, libres, joyeux, bienveillants, ou empathiques, elles forment des gens dociles au protocole. Nous avons une médecine très protocolaire, conforme à un idéal industriel de création du savoir et du soin, qui fait que les agents de ce système sont prolétarisés. Comme Charlie Chaplin dans Les temps modernes . Il essaie de serrer les boulons, mais c’est la chaîne de montage qui va plus vite que lui et qui l’emporte. Les agents d’un système industrialisé perdent petit à petit leur savoir. Leur savoir-faire, leur savoir-être, leur savoir théoriser. C’est le cas des médecins, surtout ceux qui sont hyper-spécialisés.

    Beaucoup de jeunes médecins, de #fact_checkers , de #zététiciens, de no fake med, se sont même lancés à corps perdu dans l’ #inquisition. Ils veulent absolument défendre ce qui est raconté par le pouvoir. Avec un niveau d’agressivité et de violence proprement époustouflant. Ils se fient uniquement à une partie des études scientifiques qui les arrangent et négligent le reste. Ils sont perdus dans une sorte de religion fanatique scientiste.

    Par contre, vous avez toute une frange de vieux médecins qui, eux, ont réagi. Je suis très loin d’être le seul. A Réinfo Covid on est plus de 9000 soignants et il y a plein d’autres associations qui ont bougé. Vous ne voyez qu’un petit morceau de la réalité qui est mis en lumière par la scénarisation médiatique faite autour de cette crise, qui a systématiquement vaporisé les voix dissidentes.

    Est-ce que vous pensez que l’ #Evidence_Based_Medecine ( #EBM ) fait partie du problème ?
    Oui, effectivement. Il y a dix ans je suis allé à une conférence de sociologie du travail au Collège de France et un économiste de la santé était venu parler d’évaluation en santé, au nom de la Haute autorité de santé. Il a commencé son propos en disant : Nous (sous-entendu économistes de la santé) nous sommes là pour liquider le modèle artisanal de la médecine. Nous sommes là pour mettre en place un modèle industrialisé, évalué, rationalisé et rentable de production et de consommation de biens et de services de soins standardisés.

    Donc le mandat des tutelles de santé aujourd’hui n’est pas de faire du sur-mesure entre chaque patient et chaque soignant, c’est de faire un système industriel de production et de consommation de masse. Un marché, et rentable s’il vous plait. A partir du moment où vous avez dit ça, ça veut dire que les outils de création du savoir eux-mêmes vont répondre aussi à cet impératif.

    L’EBM est un outil industriel, rationalisé, évalué de production et de consommation du savoir médical standardisé. Mais comme tout processus industriel, il va toujours produire la même chose. A savoir une réponse sûrement très pertinente entre une chimio A et une chimio B dans un lymphome, mais incapable de fournir une réponse dans le cadre d’une épidémie. En sciences, ce sont toujours une minorité de gens, d’abord considérés comme des fous, puis comme des héros, qui sont parvenus à trouver des solutions différentes de ce qui semblait établi comme vérité.

    Il semble également qu’il soit devenu difficile de se fier aux publications scientifiques ?
    Kamran Abassi, éditeur en chef d’une prestigieuse revue, le British Medical Journal , a écrit un bel éditorial sur le sujet : Covid 19 : Politization, corruption, and suppression of science... https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4425 Aujourd’hui, beaucoup de gens ne publient pas parce qu’ils veulent trouver de la science, mais parce que sinon ils meurent. Le fameux publish or perish . Sans s’en rendre compte, on ne publie pas tant pour ce qu’on va produire ou essayer de défricher de savoir, que pour faire toujours un peu plus de tout ce que vous avez déjà fait, dans le but de faire avancer sa carrière.

    « L’industrie pharmaceutique est rodée à la fabrique de l’ignorance »
    D’autre part, l’EBM est devenue d’une telle complexité techno-administrative que seules les très grosses structures, les #CHU par exemple, ou les consortiums pharmaceutiques restent seuls capables de produire des études. Mais eux-mêmes sont sujets à ce qu’on appelle des #conflits_d’intérêts. Ceux-ci, dans l’histoire du Covid, sont absolument phénoménaux. Ils se comptent à plusieurs milliards d’euros. Il suffit de prendre en compte le marché du vaccin, du traitement précoce, du traitement tardif du Covid long... Bref, l’outil a été totalement frelaté par tant de conflits d’intérêts.

    Le fait que l’industrie pharmaceutique passe son temps à injecter, dans la publication scientifique, des études bidons, frelatées et contradictoires n’est pas nouveau. Cela a été rapporté avec l’industrie du tabac, notamment. Celle-ci a réussi, pendant plus de 80 ans, à maintenir que le tabac n’était pas nocif, que même les femmes enceintes pouvaient fumer. Ça, c’est la fabrique de l’ignorance. Justement par l’EBM. C’est une pratique à laquelle l’ #industrie_pharmaceutique est aujourd’hui extrêmement rodée, grâce au doute qu’elle sait faire naître.

    Un autre moment épistémologique mérite d’être souligné dans cette crise : la toute puissance de la pseudo-modélisation mathématique à partir de l’interprétation algorithmique du #big_data. La majeure partie d’entre nous a vécu cette crise de manière virtuelle, selon des chiffres, des courbes. L’idée que le #datamining sur du big data serait mieux à même que vous et moi de dire la vérité est devenue la règle.

    « Ceux qui vont créer le savoir sont ceux qui seront capables de manipuler le big data »
    Pour être plus clair : #Waze (une application d’aide à la conduite, ndlr.) sait mieux que vous par où vous devez passer, parce que Waze est interconnecté à tous les téléphones portables partout. C’est pareil pour l’épidémie. Ce n’est pas le réel de votre quotidien qui vous a dit qu’elle était grave. C’est la propagande médiatique pseudoscientifique. Vous n’avez pas eu des charniers en centre-ville. Ce n’est juste pas vrai. Le gros de votre souffrance a été la conséquence de la politique sanitaire. Pas du réel de l’épidémie. Ceux qui vont créer le savoir aujourd’hui ne sont plus les médecins, ne sont plus les chercheurs, mais sont ceux capables de manipuler le big data avec du datamining algorithmique. #Microsoft , #Amazon , #Facebook , etc… Au bout du compte, vous donnez un pouvoir démesuré à des systèmes que vous ne maîtrisez pas.

    Est-ce qu’on pourrait résumer la polarisation par la confrontation médecin statisticien VS médecin clinicien ?
    Je pense que c’est un peu simpliste, parce qu’il y a des cliniciens non statisticiens qui ont une foi dogmatique dans la science. Et des statisticiens très soucieux de savoir ce que veulent dire leurs nombres « en vrai »… C’est toujours beaucoup plus complexe qu’une simple polarisation binaire. Ce n’est jamais noir ou blanc, il y a plein de gris. On fait ce qu’on peut pour se débattre dans la fange du réel. C’est triste que ça aboutisse au conflit.

    Je crois cependant qu’il y a effectivement une petite frange de gens – pas forcément médecins d’ailleurs – qui sont aujourd’hui scientistes. Ils croient en « la science » comme à une religion. Ce n’est pas sain, parce que tout l’objet de la science est justement de se départir du dogme, de la croyance. Il ne doit pas être question de foi là-dedans, mais d’essayer de cultiver le doute. Les scientistes n’ont aucun doute. Ils sont persuadés d’avoir raison, et adoptent une posture inquisitrice.

    Or, quand est-ce que la religion a eu besoin de créer l’ #Inquisition ? C’est lorsqu’elle était malmenée, mise en défaut, lorsqu’elle avait tellement triché, vendu des indulgences, lorsque sa construction même se dérobait sous ses pieds. L’inquisition se crée lorsque les choses tournent mal pour ceux qui tiennent le système de croyance.

    « On va vers une médecine qui va ressembler à du peer reviewing citoyen globalisé »
    Ce qui est en train d’apparaître, c’est que l’Evidence Based Medecine se dérobe sous nos pieds. Elle n’est pas capable de dire la vérité de ce que serait un traitement efficace dans le Covid. Il faut revenir à la clinique ; au lit du patient. D’ailleurs, il s’est passé quelque chose de très intéressant épistémologiquement pendant cette crise et qui avait déjà cours dans d’autres domaines : c’est la mutualisation de l’expérience empirique de terrain. Ce que je veux dire par là, c’est qu’Internet a permis de mettre en #réseau énormément d’expériences diverses, un foisonnement de possibles qui vous donnent une petite image du réel. Pour moi, il s’agit d’un changement majeur. Car on va vers une médecine qui va ressembler à du peer reviewing citoyen globalisé.

    Peut-être que ce sont les citoyens qui vont aller relire et critiquer les études. Il y a déjà des sites de pre-print qui se sont mis en place. L’IHU de Marseille a mis ses données en libre accès pour tout chercheur désireux de travailler. Vous aurez des revues entières qui vont se créer en montrant justement patte blanche sur leurs financements. Plus de place pour les grosses multinationales. Aujourd’hui, Big pharma et Big data tiennent en même temps l’édition scientifique. Il y a un vrai problème. La seule issue me semble de revenir au réel.

    Si tout le monde y va de son expertise, comme c’est d’ailleurs le cas à l’heure actuelle, comment sait-on ce qu’on doit croire ? Comment fait-on pour s’en sortir ? Les gens n’ont-ils pas besoin qu’on leur dise ce qu’ils doivent penser ?
    Soit vous le voyez comme ça, soit vous le regardez de l’autre côté : les gens ont besoin de reprendre en souveraineté, de décider en conscience et en responsabilité à qui ils font confiance. Comment ils se traitent, prennent en main leur vie et leur pathologie. Si l’humanité occidentale attend d’un sauveur extérieur, messianique, qu’il vienne lui apporter la démocratie, la vérité, la science, la santé, il arrive ce qui arrive aujourd’hui. Vous avez laissé dans les mains de #Nestlé le soin de vous nourrir ? Vous avez laissé dans les mains de #Pfizer et #Novartis le soin de vous soigner ? Bonne chance !

    Vous ne pensez pas que c’est un peu naïf ? Nos sociétés sont construites ainsi, l’avènement de la religion démontre à quel point les gens ont besoin qu’on leur indique où est le bien et où est le mal. Sont-ils vraiment prêts à décider pour eux-mêmes ?
    Moi j’aime bien les gens. J’ai l’impression que l’humain est plutôt quelque chose de rassurant et d’assez joyeux et gentil, qui est prompt à donner, à ouvrir son cœur. C’est mon expérience et non une vérité. Mon expérience de ce que je reçois chaque jour, en tant que soignant et en tant qu’humain. Qu’il y ait quelques gros salopards, j’en suis bien convaincu aussi, mais ils sont infiniment minoritaires.

    Est-ce que les gens sont prêts ? Eh bien c’est ce qu’on va voir ! Dans le cas contraire, ils deviennent du bétail. Parce que le #pass_sanitaire revient à cela : vous êtes le bétail d’Astrazeneca, de Pfizer et d’autres gens que vous ne connaissez même pas, à qui vous faites confiance malgré leurs mensonges, alors qu’ils ont été condamnés à combien de reprises pour falsification de données et publicité mensongère ? Pour avoir donné de l’argent aux décideurs afin de caser leurs produits ? On parle de condamnations à hauteur de plusieurs centaines de milliards d’euros ! Si, malgré cela, vous voulez leur faire confiance, c’est que vous n’avez pas envie de regarder le réel. Que vous n’êtes pas prêts.

    Mais la vérité est que vous avez tout pour savoir comment vous soigner contre le Covid. Vous avez suffisamment de témoignages de terrain et suffisamment de data. Il faut juste sortir de la Caverne de l’ignorance où les sophistes vous tiennent prisonniers.

    Si tout cela a un poids, pourquoi n’y a-t-il pas plus de gens dans les rues en France ? Pourquoi un million d’inscriptions à la vaccination après le discours de Macron ?
    J’ai plusieurs grilles de lecture. D’abord, je pense que la colère, et notamment la colère de rue, n’est pas le bon chemin. L’histoire a démontré qu’une manifestation dans la rue n’est intéressante que si elle est pré-insurrectionnelle. Ce n’est pas ce que je prône attention, mais ce qu’on constate à travers l’histoire.

    Si vous voulez que ça change, vous n’allez pas dans la rue pour demander à papa qu’il change ses lois. Vous le faites pour lui. Sinon vous êtes encore coincé dans le triangle de Karpman, qui est une figure psychologique explicative très importante :

    En Suisse, vous avez la chance de pouvoir changer les choses via les votations. En France, le système démocratique est mort et enterré. Complètement frelaté, complètement mafieux de tous les côtés à un niveau qui dépasse l’entendement. On n’a plus qu’un simulacre de démocratie depuis bien longtemps.

    Ce qui reste, pour beaucoup de gens, c’est de manifester, peut-être de manière inadaptée, son désaccord. Ces manifestations sont instrumentalisées par le pouvoir en France. C’est un espace d’extrême sécurité pour le gouvernement, qui en maîtrise parfaitement la #scénarisation médiatique. Un espace fait pour attiser la colère dans une spirale de violence mimétique qui va aboutir à faire monter un candidat d’extrême droite choisi pour apparaître messianique, mais qui ne sera en fait rien de plus que le Gniafron sur lequel Guignol tapera aux prochaines élections et assurera la victoire du candidat désigné par le pouvoir. C’est donc complètement scénarisé pour inhiber l’action de terrain et de réalité.

    « Ce n’est pas dans la rue que ça se joue »
    Et c’est là que la France est peut-être un poil plus subtile que ce que vous pensez : énormément de gens ont déjà compris cette étape-là. Pourquoi y a-t-il moins de gens dans la rue ? Parce qu’il y en a plein qui savent déjà que ça n’est pas le bon chemin de transformation du #système. Que ça n’est pas là que ça se joue. Qu’aller dans la rue ne sert qu’à une seule chose, c’est se retrouver, se donner de l’auto-empathie. Et ce n’est pas rien. Se dire qu’on est ni seul, ni fou est très important.

    Nous sommes, dans les faits, très nombreux. Et surtout ce n’est pas une question de nombre. Nous sommes déterminés, courageux, inventifs. Inarrêtables. Allons travailler dans le réel ! Travaillons à ce que nous voulons vraiment qu’il advienne. Ne le demandons pas. Faisons-le. C’est faire des écoles alternatives qui protègent les enfants, qui les éduquent correctement et en font des individus libres, joyeux, heureux et non des rouages d’un système techno-sanitaire délirant. C’est aller se nourrir autrement, cultiver autrement avec la #permaculture et l’ #agroécologie, faire des restaurants autrement, faire des cinémas autrement, faire la culture autrement. C’est se réapproprier tout ce qui nous a été confisqué : l’eau, la terre, les semences, la santé, l’éducation, la culture, la beauté, la joie.

    Tous les pans de la réalité sont en train de s’effondrer avec la chute du système néolibéral. Nous y vivons et il nous entraînait dans le #transhumanisme. Sa chute est une chance qui nous est offerte. L’idée selon laquelle l’ #humain serait insuffisant, incapable, ne pourrait pas prendre ses décisions tout seul, qu’il ne pourrait pas vivre sans des vaccins tous les trois mois ou des médicaments toutes les semaines, sans une prothèse numérique, c’est une anthropologie qui déteste l’homme et le Vivant. Elle cherche à mettre à sa place des systèmes techniques optimisés pour annihiler l’erreur humaine, la variabilité du vivant. C’est un idéal de détestation de l’humain et c’est celui-là même qui est dominant actuellement et doit s’effondrer.

    Est-ce que vous croyez réellement en un complot organisé, comme l’explique Pierre Barnerias dans Hold-Up, par exemple ?
    Non, il n’y a pas besoin d’aller si loin, ce n’est pas utile. Qu’il y ait des gens qui veulent faire élire un candidat plutôt qu’un autre, ça oui, j’en suis convaincu. Mais je ne crois pas que ce soit du #complotisme. C’est juste que des puissances d’argent ont tout intérêt à ce que les puissances politiques s’alignent avec elles. L’ #Union_européenne est ainsi le bras armé des #multinationales pour asservir le pouvoir politique.

    « Le pass sanitaire n’a rien à voir avec la santé »
    Après, est-ce que le virus a été parachuté et mis sur terre à dessein ? En fait, ça m’est complètement égal. Je n’ai même pas besoin de penser à ça, parce que je me mets à l’endroit où j’ai le pouvoir d’agir. Donc l’origine du virus n’est pas ce qui m’importe. A la fin, ce sont les mêmes puissances d’argent qui profitent. Les Américains le disent : quand vous ne comprenez rien, follow the money ! Qui gagne de l’argent dans cette crise ? Ni vous, ni moi. C’est dans la nature du capitalisme et du néolibéralisme particulièrement de profiter de chaque malheur pour en faire quelque chose de rentable.

    Idem, que des puissances politiques profitent d’un virus pour essayer de reprendre le contrôle sur la population, ça me semble une évidence. Le passe sanitaire aujourd’hui n’a rien à voir avec la santé, ni avec la vaccination, ni avec le virus. Par contre, il est bel et bien un hold-up du contrat social. C’est le #biopouvoir expliqué par Gorgio Agamben, Hannah Arendt et Michel Foucault. Chaque fois que les médecins sont trop proches du pouvoir politique, ce n’est pas bon. Ils tendent à établir une tyrannie techno-sanitaire.

    Comment est-ce qu’on peut expliquer le manque de moyens dans les hôpitaux et la #déliquescence progressive du système hospitalier, en #France comme en #Suisse d’ailleurs ?
    C’est une très vaste question dont je pense qu’on ne verra pas le bout le temps de cet entretien. On pourrait résumer ce constat au fait qu’on a confié la planification de la santé à un système techno-administratif complètement hors sol et décorrélé du soin. Les questions comptables sont devenues les seules variables à optimiser. Les 30 dernières années ont vu émerger le règne de la #technocratie_sanitaire. Et l’irruption du conseil stratégique entrepreneurial auprès des décideurs ( #Mac_Kinsey , etc… ) comme clé de résolution pour faire de la santé un marché rentable à bas coûts de production.

    « L’ensemble des données françaises est accessible à d’autres gens que les Français »
    Les investisseurs institutionnels du système de santé se sont petit à petit transformés. En France, l’ #assurance-maladie était liée à un système de contribution des actifs à l’assurance maladie. Petit à petit, l’Union européenne a obligé à un virage vers un système anglo-saxon, de financement par des fonds de pension. C’est-à-dire qu’en gros, vous allez donner la responsabilité de votre retraite ou de votre santé à une structure privée qui va aller jouer au casino avec votre pognon sur les marchés financiers. Ces énormes groupes financiers sont des #investisseurs_institutionnels qui dirigent la politique sanitaire, in fine, par le biais de l’Union européenne. Cela fait très longtemps que les #retraites et l’ #assurance-maladie sont lorgnés par ces #fonds_de pension internationaux, parce que c’est une manne énorme.

    L’ensemble des budgets sociaux français, c’est l’équivalent du budget de l’État. De quoi intéresser les investisseurs potentiels. Ce phénomène fait partie du mouvement idéologique néolibéral. Par ailleurs, d’autres investisseurs sont venus croquer le budget de la santé. Des investisseurs du numérique, de la data. De nouveaux opérateurs inconnus jusqu’ici, comme Google, Amazon, Facebook, Microsoft... Aujourd’hui, le #Health_Data_Hub français est possédé par Microsoft, donc fait partie du cloud act américain. L’ensemble des données françaises est accessible à d’autres gens que les Français. Si ces données sont potentiellement revendues à des propriétaires de compagnies d’assurance ou de retraite, ça pose problème. Ça correspond à une perte de souveraineté qui confine à la haute trahison de la part de nos élites. Le Covid vient nous dire qu’il faut réinventer un autre système de santé.

    Si je vous suis, cette pandémie est une opportunité, parce qu’elle révèle les failles d’un système dépassé ?
    Exactement ! Le Covid est venu appuyer sur tout ce qui fait mal. Richard Horton l’a appelé une « syndémie », justement parce que le problème n’était pas tant le virus que la fragilité de l’ensemble de notre système. Le Covid est le KAIROS en grec, le moment à saisir. Il y a un livre de Christiane Singer que j’aime bien qui s’appelle Du bon usage des crises . Elle dit que les crises sont là justement pour nous éviter le pire. Pour éviter de recommencer encore et encore les mêmes erreurs.

    A l’issue de cette crise, soit la majorité se plie et on bascule dans un avenir transhumaniste très sombre qui fera beaucoup de victimes collatérales, soit c’est une vraie occasion, une vraie chance que le peuple se lève et fasse tomber ce système de merde qui ne tient plus que sur des mensonges.

    Cette crise nous place dans une situation de dépendance économique très importante. C’est une crise monétaire aussi et je tiens à lancer l’appel suivant : remonétarisez-vous ! Comprenez ce que c’est que l’outil de création monétaire et pourquoi les Etats l’ont perdu. Et pourquoi il faut s’en redoter absolument. Toute une série d’émissions avec des universitaires a été faite sur la création monétaire. Ça s’appelle Prenez place, sur YouTube. https://www.youtube.com/c/PRENEZPLACE/featured Elles débouchent sur des propositions pratiques, à la fois sur des #cryptomonnaies adossées à la block-chain, à la fois sur des monnaies locales, des monnaies locales adossées à la block-chain, la #monnaie libre, etc...

    Comprenez-vous que l’on puisse s’interroger sur votre légitimité à faire des analyses sur le système monétaire, en tant qu’anesthésiste-réanimateur ?
    La légitimité vient probablement du caractère collectif et collégial des réflexions menées. J’en suis un des porte-parole. Ensuite, je viens de la philosophie. Avant de faire médecine, j’ai fait des études d’humanité classique : histoire antique, philosophie, géographie, littérature… Cela reste un de mes backgrounds, que j’ai continué à pratiquer ensuite pendant mes études de médecine. J’ai mené un Master 2 d’éthique médicale, orienté autour de la question de l’anthropologie de la technique. Le système monétaire, le système de santé, le système scolaire, sont des « systèmes techniques » comme d’autres. En ce sens, ils sont des objets de mon travail de recherche personnel.

    Beaucoup sont sensibles au discours de Réinfo Covid parce que, justement, il émane de gens parfois très simples, qui ont juste leurs émotions et une capture sensible et subtile de la réalité. Ils vont dire en quelques phrases ce que je vais mettre des jours ou des livres à écrire, parce que j’essaie de le dire de manière rationnelle.

    On est dans une république des experts, vous avez raison, dans laquelle ceux qui sont admis à parler sont ceux qui possèdent le diplôme équivalent, mais je vous renvoie à #Roland_Gori et à La fabrique des Imposteurs . Aujourd’hui, il y a de très nombreux imposteurs qui ont tous les diplômes pour s’exprimer et qui ne disent que de la merde.

    Vous qui travaillez sur le terrain, avez-vous constaté un rajeunissement de la patientèle hospitalisée ?
    Sur le #variant_Delta oui, il y a un certain rajeunissement. Mais il faut bien faire la différence entre les cas, les cas hospitalisés et les cas graves. Dans les cas graves, les cas hospitalisés effectivement, on a l’impression qu’il y a plus de gens entre 45 et 65 ans que lors des vagues précédentes. Cette impression doit encore être validée dans le temps.

    Cela s’explique peut-être par le variant, ou par l’état de santé général de la population qui n’est globalement pas bon. Une autre hypothèse est que les personnes plus âgées ont déjà fait les frais de l’épidémie, ou que la vaccination les protège en partie. En tous cas, instrumentaliser cette donnée pour faire peur et pousser à l’injection vaccinale est un argument pour le moment fallacieux eu égard à ce que nos savons des vaccins, de leurs risques et de leurs bénéfices potentiels.

    « La crise est une occasion de reconstruire notre société »
    Chacun est bien sûr libre de consentir à se vacciner si tant est qu’il ait reçu une information claire, loyale et appropriée. Information elle même basée sur une science impeccable. Aucun de ces critères n’est rempli pour l’heure.

    Finalement, ne pourrait-on pas résumer toute cette histoire par un combat du cynisme contre l’humanisme ?
    La #crise est une occasion de reconstruire notre société et c’est un sacré défi. Un sacré boulot ! Mais c’est plutôt super joyeux, parce que le grand arbre s’est enfin effondré et toutes les pousses qu’il dissimulait vont pouvoir fleurir : les monnaies alternatives, les écoles en conscience, une autre façon de soigner, de faire de l’agriculture, de faire l’économie, de travailler notre façon de prendre soin des personnes âgées, ou des enfants... tout ça était prêt, sauf que c’était caché par le grand arbre qui prenait toute la lumière. Enfin, une chance nous est donnée de renouer avec le vivant, d’arrêter de vouloir contrôler et prédire, pour enfin ressentir et s’ajuster.

    Est-ce que c’est un combat ? En tout cas ce n’est pas une guerre, parce que la guerre c’est l’éradication de l’ennemi. Ici, ça ne se fera pas, car le rapport de force est trop important. C’est un peu la leçon de l’Aïkido : l’idée que l’adversaire, c’est le partenaire.

    Je pense que, si l’on devait trouver une opposition, ce serait celle des gens qui ont peur contre des gens qui n’ont pas peur. Des gens qui tiennent à un système et qui ne veulent pas qu’il bouge contre des gens qui veulent que ça s’ouvre vers autre chose. Agir c’est tenir son « non ». C’est être capable de dire « j’assume les conséquences ». Si on les assume collectivement, si on est en nombreux, on a une puissance d’agir sur le réel très importante.

    C’est prendre conscience que par le boycott, l’obstruction vous êtes extrêmement puissant à infléchir le cours de la réalité. Il faut juste être suffisamment carré et suffisamment clair. Il faut rester groupés, serrer les coudes et garder les yeux rivés sur ce vers quoi vous avez envie d’aller. Ça va passer.

    • L’ oxygénothérapie aussi est quelque chose qui sauve des vies et permet de gagner du temps. Juste mettre de l’oxygène dans le nez des gens en fait. C’est pareil : on sait le faire en médecine de ville, on n’est pas obligé de le faire en réanimation. Ça dépend de la dose, mais on peut le mettre en route à la maison, en ambulatoire. Idem pour la corticothérapie qui est utile au stade de l’orage cytokinique. Dans toutes les infections virales, il peut survenir une surinfection bactérienne. Le traitement est alors une antibiothérapie. Tout cela est du ressort de la médecine de ville.

      Au lieu de ça, s’est mise en place une tout autre façon de faire. On a négligé voir interdit la médecine de ville pour laisser l’hôpital se surcharger. Je ne vous parle même pas du gag à répétition des masques. N’importe qui de sain d’esprit doit voir que quelque chose cloche. Et tout le monde l’a vu. Mais certains sont rentrés dans une rationalité morbide. Par déni des conclusions à tirer, ils ont cherché à soutenir et justifier les choix politiques sidérants.
      . . . .

    • Or, quand est-ce que la religion a eu besoin de créer l’Inquisition ? C’est lorsqu’elle était malmenée, mise en défaut, lorsqu’elle avait tellement triché, vendu des indulgences, lorsque sa construction même se dérobait sous ses pieds. L’inquisition se crée lorsque les choses tournent mal pour ceux qui tiennent le système de croyance.

    • L’intérêt de cet article est la description de la démolition de notre système de santé par la gestion gouvernementale aberrante de cette pandémie
      Exemple, la saturation des hôpitaux et de leurs urgences en donnant ordre de ne pas soigner les malades au début, sauf avec du paracétamol.

      Si on part du fait que cette destruction, est demandée en clair par l’union européenne, beaucoup de décisions macron, OMS . . .. s’expliquent.

      Pour le reste, discussions, ergotages sur le virus, son traitement, les courbes et simulations mathématiques, laissons cela aux spécialistes et amateurs faisant illusion, ou scientifiques , tous en désaccord, normal.

      Comme le dit la Reine d’Angleterre, Honni soit qui mal y pense .

    • Dans mon relevé de sa ligne de défense bidon (https://seenthis.net/messages/926892) , je l’avais zappé celle-là :

      En sciences, ce sont toujours une minorité de gens, d’abord considérés comme des fous, puis comme des héros, qui sont parvenus à trouver des solutions différentes de ce qui semblait établi comme vérité.

      C’est très exactement le contraire : ce cas est une extrême minorité, ça n’est quasiment jamais arrivé dans l’Histoire. Toutes les découvertes importantes ont été relues, discutées, et approuvées comme étant intéressantes à approfondir par les spécialistes du même thème. On s’en fout des autres, du grand public, ou que sais-je, c’est pas à eux qu’on va demander si une découverte est pertinente ou pas, mais bien à celleux qui sont capables de comprendre et reproduire les mêmes calculs, les mêmes expériences, etc.
      Et c’est bien pour ça que tous ceux capables de discuter du même domaine qui ont tenté de relire ou reproduire les affirmations fantaisistes de Raoult (et donc de Fouché) ont dans une écrasante majorité dit que c’était du grand n’importe quoi pas sérieux.

      Bref encore un énorme mensonge de plus au milieu de toute cette merde.

  • Les arguments en faveur des vaccins évoluent donc.

    1. D’abord, il était efficace à plus de 95%, n’avait aucun effet secondaire, et il empêchait l’infection et la transmission.

    2. Puis son efficacité a été revue à la baisse.

    3. Puis on a découvert qu’il n’empêchait ni infection ni transmission.

    4. On nous a alors dit qu’il empêchait seulement les formes graves et qu’il permettait d’atteindre l’immunité de groupe.

    5. Puis on a vu s’accumuler des déclarations d’effets secondaires nocifs mais les “autorités” nous ont assuré qu’il n’y avait aucun rapport de cause à effet.

    6. Puis on a reconnu du bout des lèvres qu’il y avait en effet des effets nocifs (myocardites/AVC/zonas/allergies..) mais qu’ils étaient statistiquement négligeables.

    7. Puis on a découvert que l’efficacité baissait rapidement, au point qu’il faut injecter une 3ème dose au bout de 8 mois.

    8. Puis on a découvert que la pandémie flambait dans les pays les plus vaccinés (Israël, Islande, Seychelles, Royaume-Uni…).

    9. Puis les autorités de ces pays ont commencé à déclarer que l’immunité de groupe ne pouvait pas être atteinte par le vaccin mais par l’immunité naturelle.

    10. Puis on a découvert des double-vaccinés qui souffrent de formes graves et même en meurent.

    11. On nous alors a expliqué alors que les double-vaccinés :
    • ont statistiquement beaucoup moins de formes graves que les non-vaccinés
    • lorsqu’ils meurent de la Covid 19, c’est en souffrant moins.

    CONCLUSION
    Le narratif change sans cesse sur les bienfaits des vaccins Pfizer et Moderna, mais il ne change jamais pour :
    • les vaccins russe, chinois, cubain et français (Valneva), qui restent interdits dans l’Union européenne
    • les traitements, dont l’Ivermectine, qui restent interdits malgré l’accumulation d’études positives.

    #vaccin #vaccins #effets_secondaires #épidémie #contagion #vaccination #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #Ivermectine #Pfizer #Moderna

  • #PassSanitaire [Pass sanitaire] prenez quelques minute pour écouter les arguments de ce manifestant
    https://www.youtube.com/watch?v=5dwCaAUwNPk

    #PassSanitaire [Pass sanitaire] prenez quelques minute pour écouter les arguments de ce manifestant Pendant le cinquième week-end de manifestation, nous avons rencontré un manifestant à Blois dont les arguments méritent une attention Un reportage de Mariam Makeda Traoré Suivez nous sur : Site Web : www.rpmedias.com Page Facebook : https://www.facebook.com/rpmedias Twitter : https://twitter.com/RPMEDIAS?s=09 Instagram : https://www.instagram.com/rpmedias/?hl=fr

    #Pass_sanitaire #Coronavirus

    • Fox news effect : Mississippi officials warn against using ivermectin for COVID-19 amid spike in poisonings
      https://thehill.com/homenews/state-watch/568834-mississippi-officials-warn-against-using-ivermectin-for-covid-amid-s

      Mississippi health officials are warning residents against using ivermectin, a horse dewormer medication, to treat COVID-19 infections at home amid a spike in poisoning calls to the Mississippi Poison Control Center.

      The Mississippi Department of Health sent a letter out to to the MS Health Alert Network on Friday warning health professionals of the spike in poisonings from individuals digesting ivermectin.

      “At least 70% of the recent calls have been related to ingestion of livestock or animal formulations of ivermectin purchased at livestock supply centers,” the letter stated.

      Only one person was told to seek further help due to the amount of the ivermectin ingested and 85 percent of callers had mild symptoms.

      Some of the symptoms individuals can experience are rash, nausea, vomiting, abdominal pain, neurologic disorders, and sometimes severe hepatitis.

      There have been no hospitalizations reported to the department yet from someone ingesting ivermectin to cure the coronavirus.

      “Animal drugs are highly concentrated for large animals and can be highly toxic in humans,” the letter signed by state epidemiologist Paul Byers stated. “Patients should be advised to not take any medications intended to treat animals and should be instructed to only take ivermectin as prescribed by their physician.”

      The increase in ivermectin use comes as Mississippi is struggling to deal with an increase in coronavirus cases as the state has the second-lowest vaccination rate in the U.S.

      “traitement” promu par #fox_news

  • Coronavirus : Singapour verse une compensation à des victimes d’effets secondaires du vaccin
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-singapour-verse-une-compensation-a-des-victimes-d-effets-sec

    Le gouvernement de Singapour a versé un total de 782.000 dollars singapourien (environ 490.000 euros) à 144 personnes ayant souffert d’effets secondaires après avoir été vaccinées contre le coronavirus, a annoncé mardi le ministère de la Santé de la ville-État.

    Une indemnité de 225.000 dollars a notamment été versée à un garçon de 16 ans victime d’une crise cardiaque alors qu’il faisait de l’exercice la semaine suivant son injection. L’agence sanitaire de Singapour (HSA) a déclaré avoir reçu, jusqu’au 31 juillet, près de 10.000 rapports d’effets indésirables. Parmi ceux-ci, 400 ont été classés comme « graves ».

    Plus de 4,2 millions d’habitants de Singapour ont déjà reçu deux doses de vaccin contre le coronavirus sur une population totale de 5,7 millions. Cela en fait le pays d’Asie avec la couverture vaccinale la plus élevée, selon les données officielles de Our World in Data, géré par l’Université d’Oxford.

    Depuis le début de la pandémie, Singapour a enregistré 44 décès liés au Covid-19, ce qui est l’un des taux de mortalité les plus bas du monde.

    #vaccin #vaccins #effets_secondaires #épidémie #contagion #vaccination #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • 2500 selon la police...
    https://ricochets.cc/2500-selon-la-police.html

    Vidéo trouvée sur la toile filmant la manif vue de haut. Un bel exemple de l’arnaque des chiffres du nombre de manifestant.e.s qui reprend chaque samedi de plus belle. Repris en boucle par les médias qui ne s’embarassent pas à donner la source des chiffres c’est à dire le ministère de l’intérieur... La bonne blague !

    En tous les cas, ceux.celles qui y sont se rendent bien compte de la vague en cours qui grandit chaque semaine (...) #Les_Articles

    / #Valence, Covid-19 - Infos, entraide, solidarité, #coronavirus, #Fichage_et_surveillance, Vidéos, films...

    #Covid-19_-_Infos,_entraide,_solidarité #Vidéos,_films...

  • Le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour donner son sang, rappelle l’EFS

    https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/pass-sanitaire/le-pass-sanitaire-n-est-pas-necessaire-pour-donner-son-sang-rappelle-l-efs-

    Le pass sanitaire n’est pas obligatoire pour donner son sang, même dans un hôpital, a souligné lundi l’Établissement français du sang (EFS) qui s’inquiète de réserves trop basses et relance son appel aux dons. « Les collectes de sang n’étant ni des lieux de loisirs et de culture, ni des lieux rassemblant des personnes fragiles, le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour y accéder, y compris lorsque les sites de collecte se trouvent dans une enceinte hospitalière », rappelle l’établissement public dans un communiqué.

    De rares exceptions pourront concerner les collectes se déroulant dans un centre commercial de plus de 20 000 m², où le pass sanitaire est contrôlé, précise-t-il.

    Il est également possible de donner son sang après une injection de vaccin anti-Covid, sans délai. Les personnes atteintes de la maladie devront en revanche attendre 14 jours après disparition des symptômes pour le faire. Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas d’affirmer que le Covid-19, un virus respiratoire, se transmet par le sang. Avec moins de 85 000 poches de globules rouges, le niveau de réserve est aujourd’hui bas en France, s’inquiète l’EFS.

    Une année de faible fréquentation
    Depuis début août, la fréquentation des collectes a « nettement diminué », d’environ moins 10 %. Il manque selon lui 500 dons par jour. « La mobilisation de tous est nécessaire y compris pendant les périodes de vacances », insiste l’EFS qui a installé des lieux de collecte sur les lieux de vacances des Français, notamment sur les littoraux. L’EFS, opérateur civil unique de la transfusion sanguine en France, avait déjà lancé un appel urgent aux dons en mai dernier, alors que les réserves de sang en étaient au même point qu’actuellement. Environ 500 000 patients sont transfusés par an, auxquels s’ajoutent 500 000 soignés avec des médicaments dérivés du plasma sanguin (immunoglobulines, facteurs de coagulation, albumine…).

    Pas de #contamination par le #sang ? ? ? ? ? famille #fabius #épidémie #contagion #vaccination #vaccin #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • #Suisse : « J’ai choisi d’être égoïste », « je suis en bonne santé » : trois femmes anti-vaccin témoignent
    https://www.rts.ch/info/suisse/12418977-jai-choisi-detre-egoiste-je-suis-en-bonne-sante-trois-femmes-antivaccin

    Après des mois de campagne de vaccination, trouver de nouvelles personnes volontaires pour le sérum devient moins aisé. Alors qu’un peu plus de la moitié de la population (55,39%) a reçu une première dose, les personnes sceptiques sont toujours nombreuses. Mais ce choix n’est pas toujours facile à assumer.

    Sur huit millions de personnes vivant en Suisse, environ la moitié est vaccinée, alors que notre pays va subir une quatrième vague d’infection au Covid-19, comme l’a indiqué samedi le conseiller fédéral Alain Berset.

    Aujourd’hui, refuser l’injection et l’affirmer publiquement n’est pas chose facile. C’est pourquoi les deux femmes qui ont témoigné dimanche dans le 19h30 de la RTS ont choisi de le faire anonymement, alors qu’elles sont convaincues de leur choix.

    « Ça me fait peur de m’injecter quelque chose pour laquelle il n’y a pas énormément d’années de recherche », explique Sabrina*. « La deuxième raison, c’est que je suis en bonne santé, donc je n’en ressens pas le besoin. »

    https://dingiralfulbe.com/wp-content/uploads/2021/08/12419212.image-1024x538.jpeg

    Quant à Davina*, elle répond : « C’est mon corps. Comme je ne suis pas une personne égoïste, je protège tout le monde, donc je mets le masque, j’ai deux mètres de distance, je me lave les mains ».

    Toutes deux craignent des effets secondaires. Elles s’inquiètent notamment des rumeurs parlant de conséquences sur la fertilité (lire encadré).

    Une position assumée
    Leur position, elles l’assument, mais elles admettent qu’elles ne s’attendaient pas à une telle pression sociale : « On se fait traiter d’idiote, de complotiste, qui ne veulent pas écouter les politiciens et les médecins », note Sabrina. « On se sent un peu rejetée ou pestiférée, si on répond que non, on n’est pas vaccinée ».

    Un choix aussi compliqué professionnellement, notamment pour Davina, en contact avec la clientèle : « C’est sans arrêt la même question : ’Etes-vous vaccinée ?’ Non. ’Mais vous êtes dangereuse, on ne viendra plus vous voir’. C’est une pression extrême, mais vu que, elles, elles sont vaccinées, je ne comprends pas le problème : elles sont protégées, ces personnes », souligne-t-elle.

    Lorena non plus n’a pas reçu le sérum : pour elle aussi, le sujet est sensible. Mais elle a souhaité témoigner face caméra, afin de montrer qu’elle n’est ni agressive, ni extrémiste.

    Elle acquiesce à celles et ceux qui la trouvent égoïste : « Ils ont raison d’un côté : c’est vrai. Si on prend le monde entier, chacun doit faire sa petite partie pour aider l’autre, au final. Mais, pour une fois dans ma vie, j’ai choisi d’être égoïste à ce niveau-là, mais tout en respectant les autres et en essayant de ne pas les mettre en danger ».

    La science mise de côté
    Toutes trois connaissent les réponses des scientifiques à leurs questions, mais elles ne les feront pas changer d’avis. Toutes craignent en revanche un durcissement des mesures qui pourraient ne plus leur laisser le choix : « Si cela devient aussi dur et strict qu’en France, je ferai le nécessaire. A ce moment-là », remarque Lorena.

    D’ici là, elles se disent prêtes à renoncer à certains loisirs et, surtout, à apprendre à vivre avec le spectre de cette maladie.

    #Femmes #vaccination #vaccin #pression_sociale #politiciens #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • #belgique #confinement : La Défense ouvre une enquête sur une Covid-party avec stripteaseuse à la caserne de Tielen, à Anvers
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-defense-ouvre-une-enquete-sur-une-covid-party-avec-stripteaseuse-a-la

    Le ministère de la Défense a décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur une Covid-party à la caserne de Tielen (province d’Anvers), à laquelle une stripteaseuse était présente, d’après des informations du quotidien Het Laatste Nieuws et la chaîne de télé flamande VTM, confirmées à Belga. Des vidéos de la fête montrent une vingtaine de membres du 3e Bataillon Parachutiste, une unité d’élite de la Défense, ne respectant manifestement pas les mesures sanitaires d’application à l’époque.

    D’après VTM NIEUWS, les images datent du mois de mai et montrent un soldat attaché à une chaise et fouetté avec un martinet par une stripteaseuse, qui aurait été introduite clandestinement dans la caserne sécurisée.

    Stripteaseuse présente
    Les images montrent également un autre militaire posant nu pour une photo de groupe avec des collègues. Beaucoup dansent et boivent de l’alcool alors qu’à l’époque les rassemblements de ce genre étaient encore strictement interdits à cause du coronavirus. Aucune distanciation sociale n’est respectée, et l’absence de masques buccaux est notable.

    Le ministère de la Défense prend les faits très au sérieux et a décidé d’ouvrir une enquête, notamment sur le fait qu’une stripteaseuse a pu entrer de la sorte dans le bâtiment. Des mesures de sécurité très strictes entourent normalement la caserne de Tielen.

    « Cela n’a aucunement sa place au sein de la Défense et nuit à l’image de tous les militaires qui font un travail exemplaire à l’étranger et en Belgique, notamment pour soutenir la nation pendant la pandémie ou après les inondations », a déploré la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS). « Des enquêtes sont en cours au sein de la Défense pour trois violations possibles : la sécurité des quartiers militaires, les règles de distanciation sociale dans le cadre de la pandémie de coronavirus et la consommation d’alcool sur le lieu de travail. Si les enquêtes confirment ces violations, la Défense prendra les sanctions disciplinaires et/ou juridiques appropriées. »

    #confinement (pas pour certains) #privilégiés #covid-19 pas de #cas_contact #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #prostitution #orgie #partouze #bourgeoisie

  • Data et nouvelles technologies, la face cachée du contrôle des mobilités

    Dans un rapport de juillet 2020, l’#Agence_européenne_pour_la_gestion_opérationnelle_des_systèmes_d’information_à_grande_échelle (#EU-Lisa) présente l’#intelligence_artificielle (#IA) comme l’une des « #technologies prioritaires » à développer. Le rapport souligne les avantages de l’IA en matière migratoire et aux frontières, grâce, entre autres, à la technologie de #reconnaissance_faciale.

    L’intelligence artificielle est de plus en plus privilégiée par les acteurs publics, les institutions de l’UE et les acteurs privés, mais aussi par le #HCR et l’#OIM. Les agences de l’UE, comme #Frontex ou EU-Lisa, ont été particulièrement actives dans l’expérimentation des nouvelles technologies, brouillant parfois la distinction entre essais et mise en oeuvre. En plus des outils traditionnels de #surveillance, une panoplie de technologies est désormais déployée aux frontières de l’Europe et au-delà, qu’il s’agisse de l’ajout de nouvelles #bases_de_données, de technologies financières innovantes, ou plus simplement de la récupération par les #GAFAM des données laissées volontairement ou pas par les migrant·e·s et réfugié∙e∙s durant le parcours migratoire.

    La pandémie #Covid-19 est arrivée à point nommé pour dynamiser les orientations déjà prises, en permettant de tester ou de généraliser des technologies utilisées pour le contrôle des mobilités sans que l’ensemble des droits des exilé·e·s ne soit pris en considération. L’OIM, par exemple, a mis à disposition des Etats sa #Matrice_de_suivi_des_déplacements (#DTM) durant cette période afin de contrôler les « flux migratoires ». De nouvelles technologies au service de vieilles obsessions…

    http://migreurop.org/article3021.html

    Pour télécharger la note :
    migreurop.org/IMG/pdf/note_12_fr.pdf

    #migrations #réfugiés #asile #frontières #mobilité #mobilités #données #technologie #nouvelles_technologies #coronavirus #covid #IOM
    #migreurop

    ping @etraces

    voir aussi :
    Migreurop | Data : la face cachée du contrôle des mobilités
    https://seenthis.net/messages/900232

    • European funds for African IDs: migration regulation tool or privacy risk?

      The first person you meet after you land at Blaise Diagne Airport in Dakar is a border guard with a digital scanner.

      The official will scan your travel document and photograph and take a digital print of your index fingers.

      It’s the most visible sign of the new state-of-the-art digital biometrics system that is being deployed in the airport with the help of EU funding.

      The aim is to combat the increasingly sophisticated fake passports sold by traffickers to refugees.

      But it also helps Senegal’s government learn more about its own citizens.

      And it’s not just here: countries across West Africa are adopting travel documentation that has long been familiar to Europeans.

      Passports, ID cards and visas are all becoming biometric, and a national enrolment scheme is underway.

      In Europe too, there are proposals to create a biometric database of over 400 million foreign nationals, including fingerprints and photographs of their faces.

      The new systems are part of efforts to battle illegal migration from West Africa to the EU.

      ‘Fool-proof’ EU passport online

      Many are still plying the dangerous route across the Sahara and the Mediterranean to reach Europe, but a growing number are turning to the criminal gangs selling forged passports to avoid the treacherous journey over desert and sea.

      There’s a burgeoning market in travel documents advertised as ‘fake but real”.

      Prices vary according to the paperwork: an EU Schengen transit visa costs €5,000, while a longer-stay visa can be twice as high.

      Some forgers have even mastered the ability to incorporate holograms and hack the biometric chips.

      “Morphing” is an image processing technique that merges two people’s photographs into a single new face that appears to contain entirely new biometric data.

      Frontex, the EU’s border guard agency, says 7,000 people were caught trying to enter the Schengen area in 2019 carrying such documents — but it admits the true figure could be much higher.

      Sending migrants back

      Last year, the largest number of travellers with fake documents arrived via Turkish and Moroccan international airports.

      Many were caught in Italy, having arrived via Casablanca from sub-Saharan countries like Ghana, Mali, Nigeria and Senegal.

      A Frontex team responsible for deporting migrants without the correct paperwork was deployed this year at Rome’s Fiumicino Airport.

      It’s the first sign of a new European Commission regulation expanding the agency’s role, which includes access to biometric data held by member states, according to Jane Kilpatrick, a researcher at the civil liberties think-tank Statewatch.

      “The agency’s growing role in the collection of data, it links overtly to the agency’s role in deporting individuals from the EU,” she said.

      Over 490,000 return decisions were issued by member states last year, but only a third were actually sent back to a country outside the EU.

      There are multiple reasons why: some countries, for example, refuse to accept responsibility for people whose identity documents were lost, destroyed or stolen.

      Legally binding readmission agreements are now in place between the EU and 18 other countries to make that process easier.
      There are no records

      But a bigger problem is the fact that many African countries know very little about their own citizens.

      The World Bank estimates the continent is home to roughly half of the estimated one billion people on the planet who are unable to prove their identities.

      An absence of digitisation means that dusty registers are piling up in storage rooms.

      The same goes for many borders: unlike the scene at Dakar’s airport, many are still without internet access, servers, scanners and cameras.

      That, the Commission says, is why EU aid funds are being used to develop biometric identity systems in West African countries.

      The EU Trust Fund for Africa has allotted €60 million to support governments in Senegal and Côte d’Ivoire in modernising their registry systems and creating a national biometric identity database.

      Much of the funding comes through Civipol, a consulting firm attached to France’s interior ministry and part-owned by Milipol, one of the most important arms trade fairs in the world.

      It describes the objective of the programme in Côte d’Ivoire as identifying “people genuinely of Ivorian nationality and organising their return more easily”.
      Data security concerns

      European sources told Euronews that the EU-funded projects in West Africa were not designed to identify potential migrants or deport existing ones.

      A Commission spokesperson insisted no European entity — neither Frontex, nor member states, nor their partners — had access to the databases set up by West African countries.

      But the systems they are funding are intimately connected to anti-migration initiatives.

      One is the Migrant Information and Data Analysis System (MIDAS), a migration database that can send automatic queries to Interpol watchlists to detect travel documents and people possibly linked to organised crime, including human trafficking.

      Connections like these, and the role of French arms giants like Thales in the growing biometric market, has led data protection experts to become worried about possible abuses of privacy.
      World’s newest biometric market

      As Africa becomes the coveted market for biometric identification providers, the watchdog Privacy International has warned it risks becoming a mere testing ground for technologies later deployed elsewhere.

      So far 24 countries on the continent out of 53 have adopted laws and regulations to protect personal data.

      A letter by Privacy International, seen by Euronews, says EU must “ensure they are protecting rights before proceeding with allocating resources and technologies which, in absence of proper oversight, will likely result in fundamental rights abuses.”

      It has published internal documents tracking the development of Senegal’s system that suggest no privacy or data protection impact assessments have been carried out.

      Civipol, the French partner, denies this: it told Euronews that the Senegalese Personal Data Commission took part in the programme and Senegalese law was respected at every stage.

      Yet members of Senegal’s independent Commission of Personal Data (CDP), which is responsible for ensuring personal data is processed correctly, admit implementation and enforcement remained a challenge — even though they are proud of their country’s pioneering role in data governance in Africa.

      For the Senegalese cyber activist Cheick Fall, the charge is more serious: “Senegal has sinned by entrusting the processing of these data to foreign companies.”

      https://www.euronews.com/2021/07/30/european-funds-for-african-ids-migration-regulation-tool-or-privacy-risk

      #biométrie #aéroport #Afrique #étrangers #base_de_données_biométrique #empreintes_digitales #passeports #visas #hologramme #Morphing #image #photographie #Frontex #EU_Trust_Fund_for_Africa #Trust_Fund #Civipol #Milipol #armes #commerce_d'armes #Côte_d’Ivoire #Afrique_de_l'Ouest #Migrant_Information_and_Data_Analysis_System (#MIDAS) #Interpol #Thales #Sénégal #Senegalese_Personal_Data_Commission #Commission_of_Personal_Data (#CDP)

    • EU Watchdog Finds Commission Failed to Protect Human Rights From its Surveillance Aid to African Countries

      The European #Ombudsman has found that the European Commission failed to take necessary measures to ensure the protection of human rights in the transfers of technology with potential surveillance capacity supported by its multi-billion #Emergency_Trust_Fund_for_Africa

      The decision by the EU’s oversight body follows a year-long inquiry prompted by complaints outlining how EU bodies and agencies are cooperating with governments around the world to increase their surveillance powers filed by Privacy International, Access Now, the Border Violence Monitoring Network, Homo Digitalis, International Federation for Human Rights (FIDH), and Sea-Watch.

      The complainants welcome the decision by the European Ombudsman and call on the Commission to urgently review its support for surveillance in non-EU countries and to immediately implement the Ombudsman’s recommendations in their entirety. 

      The inquiry, which investigated the support of projects across Africa aimed at bolstering surveillance and tracking powers and involved extensive evidence-gathering from the Commission and complainants, found that “the Commission was not able to demonstrate that the measures in place ensured a coherent and structured approach to assessing the human rights impacts”.

      It recommends that the Commission now require that an “assessment of the potential human rights impact of projects be presented together with corresponding mitigation measures.” The lack of such protections, which the Ombudsman called a “serious shortcoming”, poses a clear risk that these surveillance transfer might cause serious violations of or interferences with other fundamental rights. 

       

      Ioannis Kouvakas, Senior Legal Officer at Privacy International, commenting on the decision:

      “This landmark decision in response to our complaint marks a turning point for the European Union’s external policy and sets a precedent that will hopefully protect the rights of communities in some of the most vulnerable situations for the years to come.”

      An FIDH Spokesperson said:

      “Indeed, this decision warns once again the European Commission about its failure to comply with its human rights obligations. The decision makes clear that the EU has to better develop its processes to effectively put the protection of human rights at core of the design and the implementation of its policies and external activities. All human rights and all activities are at stake.”

      Marwa Fatafta from Access Now said:

      “We welcome the Ombudsman’s decision which scrutinises the EU’s failure to protect and respect the human rights of people living off its shores. The EU’s ongoing surveillance transfers to authoritarian regimes in Africa and elsewhere cannot continue business as usual. We hope this decision will help hold the EU accountable to its values overseas, and protect the rights and freedoms of vulnerable communities from intrusive tracking and government surveillance.”

      Homo Digitalis said:

      “The shortcomings that the Ombudsman has identified prove that the Commission is not able to demonstrate that the measures in place ensure a coherent and structured approach to assessing the human rights impacts of #EUTFA projects. This is an important first step, but we need specific accountability mechanisms in place to address violations of rights and freedoms in EUTFA projects. This cannot be ensured via just some revised templates.”

      https://privacyinternational.org/press-release/4992/eu-watchdog-finds-commission-failed-protect-human-rights-its-s
      #EUTF_for_Africa

  • Efficacité de la vaccination : Il manque plus de la moitié des décès ! Décoder l’éco

    https://www.youtube.com/watch?v=hLARwm6jqbA

    Le 13 juillet 2021, la DREES, la direction réalisant les statistiques pour le ministère de la santé a sorti une étude récapitulant les données connus des résultats de tests Covid-19 pour les vaccinés et les non-vaccinés en France.
    Cette étude a été complétée le 23 juillet 2021 par une autre étude ajoutant cette fois-ci les données d’hospitalisations et de décès liées à la Covid-19.
    Cette dernière étude est utilisée en ce moment par le gouvernement et les médias pour justifier la politique vaccinale, puisqu’elle affirme notamment que :

    – Les non-vaccinés représentent près de 85 % des entrées hospitalières, que ce soit en hospitalisation conventionnelle ou en soins critiques.
    – Les patients complètement vaccinés comptent pour environ 7 % des admissions, une proportion cinq fois plus faible que celle observée en population générale (35 % en moyenne durant la période d’étude).
    – À tout âge, la part de patients vaccinés entrant à l’hôpital est nettement inférieure à celle qu’ils représentent dans l’ensemble de la population.

    Seulement, comme l’a relevé @NiusMarco sur Twitter et détaillé Patrice Gibertie dans un article, les données utilisées pas la DREES posent un énorme problème : il manque la moitié des décès Covid-19 français. Dans cette vidéo, nous allons détailler les données de l’étude pour comprendre d’où viennent les données, comment la DREES a pu retirer la moitié des décès de son analyse et ce que cela signifie pour les conclusions de l’étude.

    Sources :
    Etude DREES sur les tests : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_drees_suivi_de_la_crise_sanitaire_.pdf
    Etude DREES sur les hospitalisations / décès : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2021-07-23_-_sivic-sidep-vacsi_premiers_resultats_-_drees-2.p
    Géodes pour les données SIVIC : https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&view=map2
    Fichier public des personnes décédées : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/fichier-des-personnes-decedees
    Etude anglaise sur la mortalité Covid vaccinés / non vaccinés : https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1001354/Variants_of_Concern_VOC_Technical_Briefing_17.pdf
    Données israéliennes sur la mortalité Covid : https://data.gov.il/dataset/covid-19/resource/8a51c65b-f95a-4fb8-bd97-65f47109f41f?filters

    #france #angleterre #israel #DREES, #SIVIC #décès #vaccination #test_pcr #covid-19 #cas_contact #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #france #pass #pass_sanitaire #statistiques #chiffres #data #europe #données

  • Pass sanitaire : Oui, un formulaire de « non-respect » du Pass sanitaire est utilisé à l’AP-HP
    https://www.20minutes.fr/societe/3101107-20210811-pass-sanitaire-oui-formulaire-non-respect-pass-sanitaire-

    Le personnel soignant de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris ( AP-HP) fait-il l’objet d’une surveillance démesurée de sa direction depuis l’entrée en vigueur du décrié Pass sanitaire ? 

    C’est en tout cas ce que dénonce un tweet repris par de nombreux internautes : « L’AP-HP a demandé aux cadres de faire le flicage du personnel avec une fiche de délation pour "non-respect du Pass sanitaire" en vue d’une convocation à la DRH et d’une suspension de ses fonctions. Chaque jour rajoute son lot d’ignominie ! » 

    Sur la photo jointe de ce document portant l’en-tête de l’AP-HP, on distingue, outre plusieurs champs libres - « nom/prénom de l’agent », date et heure du contrôle - un paragraphe important : « Il a été constaté que vous ne remplissiez pas les conditions prévues par la loi (un résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une containation par [le] Covid-19, un justificatif de statut vaccinal concernant [le] Covid-19 ou un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination. Vous serez convoqué à la Direction des ressources humaines ou à la Direction des affaires médicales. »

    « Vous êtes informé que les personnes ne pouvant présenter un [Pass] sanitaire valide peuvent être suspendues de leurs fonctions à partir de la date de la constatation des faits. Cette suspension prend fin lors de la production et transmission des justificatifs requis », poursuit ce formulaire. 

    Jointe par 20 Minutes, l’AP-HP confirme à 20 Minutes que, « conformément à l’article 14 de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire du 5 août 2021, le Pass sanitaire est obligatoire pour les professionnels pour pouvoir exercer leur activité dans un établissement de santé. »

    « Si l’entrée dans l’enceinte de l’hôpital se fait sur présentation de la carte professionnelle, le contrôle des justificatifs est effectué directement dans les services par l’encadrement. Il peut s’agir d’un certificat de vaccination si schéma vaccinal complet ou d’un test négatif RT-PCR ou antigénique ou autotest réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé, de moins de 72h ou d’une preuve de rétablissement de la COVID-19 [...]. Le professionnel peut également fournir un certificat médical de contre-indication à la vaccination », ajoute-t-elle. 

    De son côté, le syndicat USAP-CGT nous confirme l’authenticité du document relayé sur Twitter, qui lui a été « envoyé par des camarades de l’hôpital Henri Mondor lundi [9 août]. », et précise : « Pour l’instant, nous n’avons pas eu de remontées sur des cas de personnes convoquées par la DHR mais les cadres mettent la pression au quotidien sur les agents pour qu’ils fournissent leur Pass ».
    . . . . . . .

    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement #surveillance #fichage #violence_administrative #france #fichage_et_surveillance #contrôle #répression #pass #pass_sanitaire

  • Les antivax qui regrettent
    https://ricochets.cc/les-antivax-qui-regrettent.html

    Les médias américains relatent trois histoires de malades du Covid-19. Ils étaient non-vaccinés et regrettent leur choix. Un infirmier s’occupe d’un patient malade du Covid-19 le 6 janvier 2021 dans un hôpital de Los Angeles en Californie. © AFP / Patrick T. Fallon Il y a encore quelques semaines, les habitants du Tennessee pouvaient entendre la voix Phil Valentine à la radio. Il est l’animateur d’une émission conservatrice. Depuis le début de la campagne de vaccination, dans son émission « The Phil (...) #Les_Articles

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