• Parlez-vous belge ? | Ma tasse de thé
    https://matassedethe.me/2019/03/10/parlez-vous-belge

    Monsieur Bruxelles est exotique. Il me surprend tous les jours en truffant nos conversations d’expressions typiquement belges ou de mots de brusseleir, ce parler bruxellois qui tend à disparaitre mais que l’on peut encore entendre chez les vrais autochtones (mon Bruxelles est de ceux-là).

    Le fait de pratiquer « le brusseleir » ne fait pas de quiconque un plus vrai autochtone que n’importe qui, cela va sans dire. Souvent cependant, c’est la pratique de ce brusseleir ou de certaines de ses expressions qui fait identifier les gens comme des echtes ("des vrais"), probablement en lien avec le côté « historique » de ce patois et la supposition à mon sens en partie erronée qu’il aurait été pratiqué par tou-te-s les brusseleir.e.s par le passé. L’usage en a certes progressivement diminué en même temps qu’augmentait la scolarisation et l’internationalisation dans la Ville, très clairement depuis la 2eme moitié du XXeme siècle.

    Des exemples ? Allez ! Un petit récit prétexte, juste pour vous faire sourire et vous laisser deviner le sens de mots parfois si étrangement comiques ...

    Comique un peu troupier certes, fondé sur quelque chose comme la gêne ressentie suite à des années d’école au cours desquelles nous avons appris à considérer comme « fautes » des expressions qui nous ont fait grandir et permis de communiquer... En tous cas, je partage cette page avec le sourire de celui qui vient de relire des mots parfois plus entendus depuis de nombreuses années ;-)

    Dimanche dernier, nous étions invités à un barbecue avant l’heure – je pourrais même dire très très avant l’heure, car, pour moi, sortir un barbecue par 10°c en plein mois de février, c’est un peu tôt. Mais le Belge est ainsi fait, qu’au premier rayon de soleil, c’est l’été et on l’entend s’exclamer, alors qu’il sirote une bière en terrasse : »Ah, mais qu’est-ce qu’il fait doef ici ! ».

    #surnom #bruxelles #belgique #flamand #bruxellois #pseudo #brusseleir #des_choses_que_je_crois_savoir #culture

    Sous le texte cité ici débute un texte truffé de mots en brusseleir. A lire en gardant si besoin sous les yeux le petit lexique de bas de page... La plupart de ces mots sont de sonorité et d’origine de patois flamand.

    • « A propos des autochtones »... Dans les années 1990, une savoureuse dénomination est apparue pour définir le parler local des jeunes dont les parents étaient d’origine marocaine : le maroxellois. On y retrouve « Maroc » et (bru)xellois mais la contraction évoque aussi, au moins visuellement, un des quartiers centraux de la Ville : les Marolles. Ces anciens jeunes qui ont aujourd’hui entre 40 et 55 ans, sont d’autant plus des vrais brusseleirs, que ce sont d’incroyables zinnekes culturels.

  • BRUXELLES-VILLE Un nouveau chantre de la « kluture » de chez nous Suske DD, ambassadeur de la Marolle - Le Soir
    https://www.lesoir.be/art/bruxelles-ville-un-nouveau-chantre-de-la-kluture-de-che_t-19990111-Z0G7W0.htm

    Les Marolliens savent plus ou moins qu’en Russie, il y a très longtemps, une terrible bagarre éclata entre le faux et le vrai tsar. Quelques-uns ont aussi entendu parler de l’histoire de l’homme au masque de fer, en France. Mais tous les habitants des Marolles connaissent l’existence des deux bourgmestres bruxellois. Le vrai, c’est évidemment François Stevens, « bourgmestre de la Commune libre de la et des Marolles », en poste depuis 35 ans. Et l’autre, c’est François-Xavier de Donnea (FXDD - pour les intimes), l’actuel mayeur de Bruxelles. Mais contrairement aux tsars ou aux rois de France, nos deux zinnekes ne se disputent pas. C’est même tout le contraire : François Stevens vient de nommer Suske DD « ambassadeur de la Marolle », lors d’une émouvante cérémonie à la salle Marollia, samedi.

    #surnom #bruxelles #belgique #bruxellois #pseudo #brusseleir

  • Le bruxellois fait encore de son stoef - Le Soir
    https://www.lesoir.be/art/le-bruxellois-fait-encore-de-son-stoef_t-20060104-0044DR.html

    Le superkastar des Belges, Menîr Brel, déjà disait que plus personne n’avait cet accent-là. Suske, Marieke, Flupke, Louitche, Tintin et les autres ont cessé de brusseler dans les strotjes depuis que la capitale a une boentche pour l’Europe.

    #surnom #bruxelles #belgique #flamand #bruxellois #pseudo #brusseleir

  • La justice allemande interdit les renvois vers la Grèce

    Un tribunal régional refuse de transférer des réfugiés parvenus en Allemagne, contrairement à ce que prévoit l’accord de Dublin. Il craint des #traitements_dégradants.

    La justice allemande a décidé que les réfugiés ayant obtenu l’asile en Grèce ne devaient pas être renvoyés là-bas en raison du « risque sérieux de #traitement_inhumain_et_dégradant », selon une décision rendue publique ce mardi.

    Le haut tribunal administratif de Münster, dans l’Etat régional de Rhénanie du Nord-Westphalie, a estimé que les demandes d’asile en Allemagne de personnes déjà reconnues comme réfugiées en Grèce ne pouvaient pas être rejetées au motif qu’elles seraient irrecevables.

    Les juges ont justifié leur décision prise le 21 janvier par les risques actuellement encourus si elles étaient renvoyées en Grèce.

    La Cour avait été chargée de statuer sur le recours en appel de deux plaignants, l’un Palestinien de Syrie et l’autre érythréen, qui avaient obtenu une protection internationale en Grèce.

    Les deux avaient ensuite vu leur demande d’asile en Allemagne rejetée mais selon les deux jugements, ces personnes sont menacées « de misère matérielle extrême » si elles sont renvoyées vers Athènes.

    Elles ne pourraient être accueillies ni dans un centre d’hébergement pour migrants, ni dans des appartements ou des structures d’accueil de sans-abri qui manquent de place, selon la même source.

    « En raison de la situation actuelle sur le marché du travail et de la situation économique, les plaignants ne trouveraient pas de travail en cas de retour en Grèce », poursuivent les juges.
    Accueil catastrophique

    Les organisations de défense des droits humains et des droits des réfugiés dénoncent régulièrement les conditions d’accueil catastrophiques des demandeurs d’asile en Grèce, en particulier dans les camps insalubres sur les îles de la mer Egée.

    Et même une fois reconnus comme réfugiés, certains continuent de survivre dans des conditions très difficiles, parfois sans accès à un logement ou à un travail.

    La Grèce est l’un des principaux points d’entrée dans l’Union européenne des réfugiés souvent originaires du Moyen-Orient et d’Afghanistan qui fuient les conflits ou la pauvreté.

    https://www.tdg.ch/la-justice-allemande-interdit-les-renvois-vers-la-grece-553304674396
    #Dublin #règlement_dublin #renvois #expulsions #renvois_Dublin #justice #interdiction #2021

    –---

    En mars 2016, la commission européenne avait pris la décision de reprendre les renvois Dublin vers la Grèce...
    https://seenthis.net/messages/549554

    ... qu’une décision de justice avait interdit en #2011 suite à la décision de la #CourEDH (#Cour_européenne_des_droits_de_l’homme) en lien avec la sentence "#M.S.S. v. Belgium and Greece", reconnaissant des défaillances “systémiques” dans l’accueil des demandeurs d’asile et dans les procédures de détermination du besoin de protection.
    https://seenthis.net/messages/779987
    #Belgique

    ping @isskein @karine4 @_kg_

  • Droit du travail : un chauffeur Uber requalifié en « salarié »
    http://www.bonnes-nouvelles.be/site/index.php?iddet=2849&id_surf=&idcat=305&quellePage=999&surf_lang=fr

    Je me sens comme un esclave : je travaille de longues heures chaque jour, sous les ordres d’une application, mais je n’ai pas de quoi me payer un salaire à la fin du mois. » Guillaume* est chauffeur indépendant, ou « limousine » comme on dit chez Bruxelles Mobilité, où il a obtenu sa licence il y a un peu plus de deux ans. Depuis novembre 2018, il « collabore » avec Uber, qui organise le transport rémunéré de citadins dans la capitale et un peu partout dans le monde. À ce stade, il n’a « plus rien à (...)

    #Uber #procès #législation #conducteur·trice·s #GigEconomy #travail

    • Je me sens comme un esclave : je travaille de longues heures chaque jour, sous les ordres d’une application, mais je n’ai pas de quoi me payer un salaire à la fin du mois. »

      Guillaume* est chauffeur indépendant, ou « limousine » comme on dit chez Bruxelles Mobilité, où il a obtenu sa licence il y a un peu plus de deux ans. Depuis novembre 2018, il « collabore » avec Uber, qui organise le transport rémunéré de citadins dans la capitale et un peu partout dans le monde. À ce stade, il n’a « plus rien à perdre », nous explique-t-il. « Mais peut-être, quelque chose à gagner ». À savoir : devenir salarié de la multinationale.

      Début juillet, Guillaume a introduit une demande de qualification de sa relation avec la plateforme d’origine américaine auprès de la Commission administrative de règlement de la relation de travail (CRT). Quand la nature de votre relation avec votre donneur d’ordre ou votre employeur vous apparaît comme suspecte, cet organe est là pour analyser votre cas et décider, si au regard de la législation locale, vous êtes salarié ou indépendant.

      « Je ne gagne pas ma vie décemment »

      Guillaume, sur papier, appartient à la seconde catégorie de travailleurs (les deux seules existant en droit du travail belge). Il a enregistré une société en personne physique, son véhicule lui appartient, il a obtenu seul les autorisations nécessaires pour exercer son métier. « Avec Uber, je ne connais que les inconvénients de ce statut, en aucun cas les avantages. Je ne gagne de toute façon pas ma vie décemment, donc j’ai décidé d’aller jusqu’au bout », poursuit le trentenaire.

      Une démarche concluante puisque Le Soir a appris que la CRT lui avait donné raison à travers une décision longue de 12 pages rendue le 26 octobre dernier : Uber est bien, selon la Commission qui dépend du SPF Sécurité sociale, l’employeur de Guillaume. Précisément, la CRT conclut après un examen approfondi que « les modalités d’exécution de la relation de travail sont incompatibles avec la qualification de #travail_indépendant ».

      Pour aboutir à cette conclusion – la question est épineuse et fait débat dans bon nombre de pays européens ainsi qu’aux États-Unis (lire ci-contre) –, plusieurs éléments contractuels ont été analysés. Notamment ceux qui concernent la #liberté_d’organisation_du_travail et d’organisation du #temps_de_travail de Guillaume, deux démarches inhérentes au #statut_d’indépendant. Deux leitmotivs aussi utilisés par Uber depuis son lancement : l’entreprise estime, en effet, que la #flexibilité de ses chauffeurs ainsi que leur #liberté de prester quand ils le souhaitent et pour qui ils le souhaitent est à la base de sa « philosophie ».

      « Je ne peux pas refuser une course »

      « La réalité est bien différente », détaille Guillaume. « Uber capte quasi tout le marché à Bruxelles et, si je suis connecté à l’#application, je n’ai pas le #droit_de_refuser une course. Si je le fais, Uber abaisse ma “#cotation”. Si je le fais trois fois de suite, Uber me vire », détaille Guillaume. Qui précise qu’il lui est également impossible de jongler entre plusieurs plateformes. « Si je suis sur deux applications et que j’accepte une course pour un autre opérateur et qu’Uber me demande d’être disponible, je suis obligé de refuser la course. Au final, comme expliqué, cela me porte préjudice. »

      Guillaume, en outre, ne connaît pas son itinéraire avant d’accepter de prendre en charge un client. « On peut m’envoyer à 10 kilomètres. Soit un long trajet non rémunéré pour un trajet payé de 1.500 mètres. » S’il choisit de dévier du chemin imposé par la plateforme, par bon sens ou à la demande d’un client pressé, le chauffeur se dit également régulièrement pénalisé. Chez Uber, le client est roi. Quand ce dernier commande une course, l’application lui précise une fourchette de #prix. « Évidemment, si je prends le ring pour aller jusqu’à l’aéroport, le prix de la course augmente car le trajet est plus long, mais le client peut très facilement réclamer à Uber la différence tarifaire. Même s’il m’a demandé d’aller au plus vite. » Dans ce cas de figure, la différence en euros est immédiatement déduite de la #rémunération de Guillaume.

      La CRT estime que le chauffeur ne peut pas influer sur la manière dont Uber organise un #trajet, qu’il « n’a aucune marge de manœuvre quant à la façon dont la prestation est exercée. (…) En cas de non-respect de l’#itinéraire, si le prix de la course ne correspond pas à l’estimation, il peut être ajusté a posteriori par Uber, le passager peut alors obtenir un remboursement mais le chauffeur ne sera payé que sur base du prix annoncé à ce dernier. (…) A aucun moment, un dialogue direct entre le chauffeur et le passager n’est possible. (…) De telles modalités obligent le chauffeur à fournir une prestation totalement standardisée. »

      Un chantier dans le « pipe » du gouvernement

      Guillaume n’est pas naïf, ses représentants qui l’ont accompagné dans la démarche administrative – le syndicat CSC via sa branche dédiée aux indépendants #United_Freelancers et le collectif du secteur des taxis – ne le sont pas non plus. Il sait que l’avis de la CRT est « non contraignant » pour Uber mais qu’elle a de lourdes implications pour son cas personnel. À moins d’être requalifié comme « salarié » par l’entreprise elle-même (un recommandé a été envoyé à ce titre aux différentes filiales impliquées en Belgique), il ne peut désormais plus travailler pour Uber.

      De son côté, Uber explique qu’il « n’a pas encore pas encore reçu le point de la vue de la CRT » mais qu’il « estime que la justice bruxelloise a déjà tranché en 2019 le fait que ses chauffeurs étaient indépendants » (un procès a opposé l’entreprise au secteur des #taxis et lui a donné raison, mais ce dernier a fait appel et le jugement n’a pas encore été rendu). La société américaine pourrait d’ailleurs attaquer la décision en justice. L’anglaise #Deliveroo avait opté pour cette démarche en 2018 après que le même organe a acté en 2018 qu’un de ses #coursiers indépendants était en réalité salarié de la plateforme (l’audience aura lieu en septembre de cette année).

      « Notre priorité est de faire réagir les autorités. Uber, comme d’autres plateformes, doit occuper ses travailleurs selon une qualification conforme à la réalité du travail. Soit les #prestataires sont véritablement indépendants et devraient, dès lors, pouvoir fixer leurs prix, leurs conditions d’intervention, choisir leurs clients, organiser leur service comme ils l’entendent… Soit Uber continue à organiser le service, à fixer les prix et les règles, à surveiller et contrôler les chauffeurs, et ceux-ci sont alors des travailleurs salariés », cadrent Martin Willems, qui dirige United Freelancers et Lorenzo Marredda, secrétaire exécutif de la CSC Transcom.

      Au cabinet du ministre en charge du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS), on confirme avoir déjà analysé les conclusions de la CRT et la volonté de débuter rapidement un chantier sur le sujet avec les partenaires sociaux. « Nous allons nous attaquer à la problématique des #faux_indépendants des #plateformes_numériques, comme décidé dans l’accord de gouvernement. L’idée est bien d’adapter la loi de 2006 sur la nature des #relations_de_travail. Cela pourrait passer par une évaluation des critères nécessaires à l’exercice d’une #activité_indépendante, par un renforcement des critères également. Mais il s’agit évidemment d’une matière qui doit être concertée », précise Nicolas Gillard, porte-parole.

      * Le prénom est d’emprunt, les décisions de la CRT sont anonymisées quand elles sont publiées.

      Des pratiques désormais similaires chez les taxis

      A.C.

      Selon le collectif des Travailleurs du taxi et la #CSC-Transcom, les problèmes constatés chez Uber sont actuellement également une réalité chez d’autres acteurs du secteur, en l’occurrence les #centrales_de_taxis. « Les taxis indépendants sont très dépendants des centrales. Et depuis leur #numérisation, il y a vraiment un glissement des pratiques. Les chauffeurs de taxi indépendants ne savent pas non plus où on les envoie avant d’accepter une course », explique Michaël Zylberberg, président du collectif. « La dernière version de l’application #Taxis_Verts est un clone de celle d’Uber. Au début, il y a cette idée de #concurrence_déloyale mais, comme le problème n’a pas été réglé, les centrales tendent à copier les mauvaises habitudes des plateformes. Cela est très inquiétant pour les travailleurs, qui perdent progressivement leur #autonomie », ajoute Lorenzo Marredda, secrétaire exécutif de la CSC-Transcom.

      Des décisions dans d’autres pays

      Mis en ligne le 13/01/2021 à 05:00

      Par A.C.

      Lors de son introduction en Bourse en 2019, Uber expliquait collaborer avec 3 millions de chauffeurs indépendants dans le monde. Fatalement, face à une telle masse de main-d’œuvre, qui se plaint souvent de #conditions_de_travail et de #rémunération indécentes, procès et interventions des législateurs ponctuent régulièrement l’actualité de l’entreprise. Ces derniers mois, trois décisions retiennent particulièrement l’attention.

      En #Suisse

      Plusieurs cantons sont en plein bras de fer avec la plateforme américaine. A #Genève et à #Zurich, les chauffeurs Uber sont désormais considérés comme des salariés. Les caisses d’#assurances_sociales réclament des sommes très importantes à l’entreprise, qui refuse jusqu’à présent de payer les #cotisations_sociales employeurs réclamées.

      En #France

      La# Cour_de_cassation a confirmé en mars dernier que le lien entre un conducteur et l’entreprise est bien un « #contrat_de_travail ». Les arguments utilisés se rapprochent de ceux de la CRT : la plus haute juridiction du pays a jugé que « le chauffeur qui a recours à l’application Uber ne se constitue pas sa propre clientèle, ne fixe pas librement ses tarifs et ne détermine pas les conditions d’exécution de sa prestation de transport ». Une #jurisprudence qui permet d’appuyer les demandes de #requalification des chauffeurs indépendants de l’Hexagone.

      En #Californie

      Une loi contraint, depuis le 1er janvier 2020, Uber et #Lyft à salarier ses collaborateurs. Les deux entreprises refusant de s’y plier ont investi environ 200 millions de dollars pour mener un référendum citoyen sur la question qu’ils ont remporté en novembre dernier, avec un texte baptisé « #proposition_22 ». Qui introduit pour les dizaines de milliers de chauffeurs concernés un #revenu_minimum_garanti et une contribution à l’#assurance_santé.

      #néo-esclavage #ordres #Bruxelles_Mobilité #sous-traitance #travailleur_indépendant #salariat #salaire #Commission_administrative_de_règlement_de_la_relation_de_travail (#CRT) #Belgique #droit_du_travail

  • Face au variant britannique du Covid-19, la Belgique interdit les voyages à l’étranger à ses citoyens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/23/face-au-variant-anglais-du-covid-19-la-belgique-opte-pour-la-fermeture-total

    Il n’y aura pas de ski et pas de farniente à la plage pour les Belges lors de ce qu’ils appellent leurs « vacances de carnaval » : une concertation entre le gouvernement fédéral et les régions a abouti, vendredi 22 janvier, à une interdiction de franchir les frontières du pays entre le 27 janvier et le 1er mars.« Nous ne construisons pas de mur autour du pays », a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue dans la soirée, le premier ministre Alexander De Croo. Il n’empêche : ses concitoyens, qui partent habituellement en masse lors de cette période de congés scolaires, devront se contenter d’un séjour au bord de la mer du Nord ou dans les forêts des Ardennes s’ils veulent s’aérer. Seuls les séjours jugés « essentiels » seront autorisés : pour des raisons de décès, de soins médicaux, de coparentalité, de nécessités professionnelles impératives, etc. Mais ceux qui passeront une frontière devront prouver la raison de leur déplacement. Et s’ils passent plus de quarante-huit heures dans un autre pays, ils devront alors se soumettre à une quarantaine de dix jours (au lieu de sept actuellement) et, à leur retour, se soumettre à un test PCR, au premier et au septième jour.
    Les transfrontaliers seront, eux aussi, autorisés à se déplacer, mais munis d’une autorisation ou d’une déclaration. Les visiteurs arrivant en Belgique devront, quant à eux, être munis d’un double test PCR négatif, effectué au départ et à l’arrivée. Tests et quarantaine seront au menu pour ceux qui arriveront du Royaume-Uni, d’Afrique du Sud ou d’Amérique latine.
    Pourquoi cette interdiction de quitter le pays, qui est presque une première européenne, puisque seule la République tchèque l’avait brièvement expérimentée jusqu’ici ? « Le virus voyage avec les populations, et on trouve plus de variants du virus chez les gens qui voyagent que chez les autres », a justifié M. De Croo. Les autorités ont, en fait, retenu la leçon de février 2020 : à l’aube de la pandémie, de nombreux Belges avaient quitté le pays pour se rendre en vacances et il s’en était suivi une vague d’infections qui allait entraîner un confinement strict de quatre semaines, à partir de la mi-mars. Le taux d’infection devait alors s’avérer l’un des plus importants au monde, le système hospitalier atteignait ses limites, on enregistrait un nombre record de décès dans les maisons de retraite.

    #Covid-19#migrant#migration#belgique#frontiere#sante#controle#restrictionsanitaire#test#quarantaine

    • Ha, ça fait mal... Et c’est une purée de purain de saloperie de « #PPP » (PartenariatPublicPrivé) qui a permis le montage financier de ce truc. Le « privé » va se faire du pognon sur le dos du service pénitencier, ça fait très mal...

    • http://www.maxiprizz.be

      Idéalement situé au cœur de 20 hectares de nature, ce village hypermoderne sera composé de jolis pavillons recouverts de toitures vertes pour le plus grand bonheur des petits oiseaux.

      Les hôtes (hommes, femmes et enfants) bénéficieront, sur plus de 116 000 m², d’une multitude de services : maisons d’arrêt, maisons de peine, entités fermée, entités ouvertes et centre psychiatrique.

      À 300 euro la nuitée, personne ne résiste !
      Le budget de la construction, de l’entretien et du fonctionnement de ce projet novateur et altruiste est estimé à 3.300.000.000 €. L’État belge, commanditaire des travaux remboursera la somme sur une période de 25 ans. Vingt cinq ans, ça tombe bien, le Belge adore les investissements dans l’immobilier à 25 ans !

      A titre d’information, le budget annuel total du SPF Justice était de 1.805.000.000 euro en 2018.

      Les villages à thème font toujours recette !

      Les villages à thème de type « activités carcérales » connaissent un énorme succès commercial à travers le monde. Il était donc temps que le royaume de Belgique se dote d’un vrai Village pénitentiaire !

      Dès qu’un village est construit, il est directement rempli, même au-delà de sa capacité ! C’est la « pleine saison » en permanence donc on peut tabler sur un remplissage de 1.200 (voire 1.400) visiteurs tout au long de l’année. Ramené à un visiteur, le prix moyen de la nuitée sera de 300 €. De l’argent public frais garantissant de belles plus-values aux investisseurs privés !

      Confiance & transparence

      Pour concrétiser ce projet, l’État a fait appel aux meilleures entreprises transnationales, reconnues de par le monde pour leur expertise dans le domaine de la privatisation des services publics, ainsi que pour leur excellence en matière d’ingénierie fiscale ! On peut donc affirmer sans se tromper que la création de ce splendide Village Pénitentiaire est un investissement en « bon père de famille » !

      La transparence est bien entendu au rendez-vous pour ce projet en « partenariat public-privé » (PPP). Et pour preuve, nos ministres ont sélectionné des entreprises privées au travers d’une procédure d’attribution de marchés publics tellement transparente qu’il n’en reste aujourd’hui plus aucune trace !

    • Prisons: no more brick in the wall
      https://www.rescaled.org/2021/01/12/prisons-no-more-brick-in-the-wall
      Emilie Adam

      The Ministry of Justice has recently published the statistical series of persons in custody[2] in #France between 1980 and 2020. One of the major findings: more and more people are being incarcerated. Indeed, the number of people in custody has increased from 36,900 in 1980 to 82,300 in 2020, including 70,700 people in prison. A record number was reached in April 2019: 71,828 people in prison. It must be said that France is regularly singled out for its inhuman detention conditions. In January 2020, France was condemned by the European Court of Human Rights in a landmark ruling recommending to take measures to end prison overcrowding.

      The Marshall Project
      https://www.themarshallproject.org

      source : prison-insider #carceral_system #USA

  • #Arlon : appel à résister, menace d’expulsion de la #Zablière le 26 janvier
    https://fr.squat.net/2021/01/22/arlon-appel-a-resister-menace-dexpulsion-de-la-zabliere-le-26-janvier

    Depuis plus d’un an, une parcelle de terre a été arrachée à la bétonisation. L’ancienne #sablière_de_Schoppach où animaux et plantes sauvages cohabitaient avec les balades dominicales est menacée par un projet de zoning pour PME comprenant bureaux et parkings ; et ce depuis son rachat auprès de la commune par l’intercommunale Idelux-Aive. Des […]

    #Belgique #Zad_d'Arlon

  • La gratuité est socialement juste, au contraire de la tarification sociale
    http://carfree.fr/index.php/2021/01/20/la-gratuite-est-socialement-juste-au-contraire-de-la-tarification-sociale

    Pourquoi travailler sur la gratuité des transports et, surtout, pour quels résultats ? C’est la principale question que nous avons posée à Wojciech Keblowski, chercheur en géographie urbaine à la Vrije Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Transports_publics #Belgique #bruxelles #covid-19 #Gratuité_des_transports_en_commun #luxembourg #tallinn #transports_en_commun

  • Bruxelles : un homme retrouvé mort dans sa cellule au commissariat RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_bruxelles-un-homme-decede-dans-sa-cellule?id=10677678

    Le parquet de Bruxelles a annoncé ce mardi soir avoir été avisé par la zone de police Bruxelles-capitale-Ixelles qu’un homme était décédé "en cellule". Celui-ci avait été interpellé la veille administrativement.

     » Avisé de ces faits, le parquet de Bruxelles a immédiatement ordonné divers devoirs d’enquête. Il a notamment requis la reprise de l’enquête par le Comité P ainsi que la saisie des images de vidéo-surveillance du complexe cellulaire ainsi que celles de son arrestation" , ajoute un communiqué. Un magistrat du parquet, le médecin légiste, ainsi que le comité P sont descendus sur place.  » Une autopsie sera réalisée demain (mercredi) par le médecin légiste." Objectif : déterminer les circonstances exactes ayant entouré le décès de cet homme.

    Selon le journal La Capitale, la personne serait de nationalité algérienne et âgée d’une trentaine. La cellule est située dans le complexe policier de la rue Royale, où se trouve également la police fédérale.

    #Bruxelles #Belgique #commissariat #violences_policières #police

  • #Belgique : plus de 70% des internautes ont refusé d’accepter ces cookies analytiques
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-sites-belges-sevres-des-donnees-des-cookies-analytiques?id=10671202

    Le secteur du digital et publicitaire de même que la Feweb qui représente les entreprises du web belge ont entamé une consultation avec l’Autorité de la Protection des Données pour tenter de trouver une solution au consentement des utilisateurs qui est requis depuis un an pour récolter des « cookies analytiques », rapporte L’Echo mardi.

    Différence entre cookies analytiques et cookies publicitaires
    Les cookies analytiques ne sont pas les cookies publicitaires habituels qui servent notamment au reciblage des internautes. Ce sont des cookies qui servent à savoir, par exemple, combien de personnes ont visité une page internet, sur quelles zones ils ont cliqué ou encore combien de temps un internaute est resté sur tel ou tel site. Des données anonymes et peu sensibles, mais qui sont essentielles pour les éditeurs de sites belges.

    « Depuis l’instauration du consentement explicite, plus de 70% des internautes ont refusé d’accepter ces cookies analytiques », expliquent Patrick Marck et Olivier De Doncker, à la tête de la Feweb. . . . . . .

    #cookies #publicité #profiling #facebook #google #surveillance #firefox #cnil #marketing #tracking #cookie #algorithme #bigdata #web #vie_privée #données #privacy #consentement #internet

  • A Bruxelles, l’appel à l’aide alimentaire des sinistrés du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/03/a-bruxelles-la-faim-gagne-du-terrain_6065088_3210.html

    « Avec cette crise, les invisibles sont tout à coup devenus visibles, décrit Esteban Jaime, responsable de l’aide alimentaire au centre public d’action sociale de la ville de Bruxelles. Des files se sont formées dans la rue. Cela a alerté un peu tout le monde. » La demande d’aide alimentaire en Belgique aurait augmenté de 20 % à 25 % cette année. Les chiffres ne sont pas très précis, vu l’éparpillement des aides et la diversité des structures. Six millions d’euros avaient été débloqués par le gouvernement fédéral avant l’été pour faire face à cette crise alimentaire. Mais ils n’ont pas suffi. Le nouveau gouvernement a débloqué 7 millions supplémentaires en octobre 2020. « Les aides actuelles ne sont pas à la hauteur de la catastrophe », déplore Brigitte Grisar, de la fédération des services sociaux. Le PIB belge devrait se contracter de 8,3 % en 2020, provoquant son lot de chômeurs. Les filets sociaux mis en place par l’Etat belge sont souvent insuffisants. « Des travailleurs à bas salaire qui étaient déjà très limites ne réussissent pas à s’en sortir avec le chômage temporaire », explique Cédric Drozers. Ce dispositif, équivalent du chômage partiel français, permet d’obtenir une compensation à hauteur de 70 % du salaire brut pendant la période d’inactivité.
    La société de Saint-Vincent de Paul distribue des colis alimentaires gratuits chaque mercredi et jeudi entre 10 et 13 heures à Bruxelles. A l’avant du dépôt, les bénévoles continuent à trier les aliments par préférences, le 23 décembre. Barry en bénéficie. D’ordinaire, il travaille comme cuisinier dans une entreprise spécialisée dans la restauration aérienne. Sa femme suit une formation et ne touche pas de revenus. « Alors le chômage temporaire, ce n’est pas assez, vu le niveau des loyers à Bruxelles, surtout que nous avons deux enfants et que le troisième arrive », explique-t-il. Avoir recours à l’aide alimentaire est un crève-cœur pour cet homme, originaire de Guinée, réfugié en Belgique depuis onze ans. « Les gens nous mettent une étiquette quand on vient demander un colis. Ça me gêne énormément de venir ici, confie-t-il. Lorsqu’il y a trop de monde dans la file, je fais demi-tour, je fais le tour du quartier et je reviens à un autre moment, pour éviter d’être vu ici trop longtemps. »(...)
    De l’autre côté de la ville, à Ixelles, l’un des sept frigos solidaires de la région de Bruxelles-capitale fait aussi face à une explosion des demandes. « Nous sommes passés de 28 colis à 50 par jour de distribution depuis le début de la pandémie », confirme Dominique Watteyne, bénévole et fondatrice de deux frigos solidaires. Ici, une noria de bénévoles organise l’acheminement de produits frais invendus par des épiceries, des magasins bio et grandes surfaces. Les paniers sont remplis de denrées périssables, à l’extrême limite de leur date de péremption. On y trouve de la viande, des légumes, des viennoiseries, du pain. Devant le local, Patrick, sans-papiers camerounais, détenteur d’un master en communication de l’Université libre de Bruxelles, n’arrive plus à s’en sortir depuis « qu’il n’est plus possible de faire les petits jobs que je faisais. Nettoyage chez les particuliers, ou petits travaux d’électricité. Et à Bruxelles, avec les loyers, ça ne rigole pas ». Nazariej, 22 ans, est étudiant et souhaite devenir ingénieur du son. Il avait un job étudiant, au même restaurant qu’Anna, « comme commis ou en salle ». « On travaillait beaucoup, on avait un revenu assez stable, enchaîne Anna, et ça nous est tombé dessus comme ça, d’un coup, avec le confinement. » Le restaurant ferme temporairement. Anna passe au chômage partiel. Mais Nazariej, en tant qu’étudiant, n’a pas droit à ces aides. « A deux sur un salaire réduit, c’est difficile, car le chômage temporaire couvre juste le loyer. » Tous deux fréquentaient déjà les frigos solidaires, avant. Ils y ont désormais recours de façon régulière.

    #Covid-19#migrant#migration#belgique#travailleurinvisible#aidealimentaire#sante#stigmatisation#confinement#alimentation

  • Première partie : Une déclaration… pour la vie

    EZLN

    https://lavoiedujaguar.net/Premiere-partie-Une-declaration-Pour-la-vie

    Frères, sœurs et compañer@s,

    Durant ces derniers mois, nous avons pris contact entre nous de différentes manières. Nous sommes femmes, lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, travestis, transsexuels, intersexes, queers et autres encore, hommes, groupes, collectifs, associations, organisations, mouvements sociaux, peuples originaires, associations de quartier, communautés et un long et cetera qui nous donne une identité.

    Nos différences et les distances entre nous viennent des terres, des ciels, des montagnes, des vallées, des steppes, des déserts, des océans, des lacs, des rivières, des sources, des lagunes, des races, des cultures, des langues, des histoires, des âges, des géographies, des identités sexuelles ou pas, des racines, des frontières, des formes d’organisation, des classes sociales, des capacités financières, du prestige social, de la popularité, des followers, des likes, des monnaies, des niveaux de scolarité, des manières d’être, des préoccupations, des qualités, des défauts, des pour, des contre, des mais, des cependant, des rivalités, des inimitiés, des conceptions, des argumentations, des contre-argumentations, des débats, des différends, des dénonciations, des accusations, des mépris, des phobies, des philies, des éloges, des rejets, des abus, des applaudissements, des divinités, des démons, des dogmes, des hérésies, des goûts, des dégoûts, des manières d’être, et un long et cetera qui nous rend différents et bien des fois nous oppose. (...)

    #EZLN #zapatistes #Mexique #Grèce #Allemagne #France #Pays_basque #Autriche #Belgique #Bulgarie #Catalogne #Chypre #Ecosse #Slovaquie #Europe #Angleterre #Irlande #Norvège #Portugal #République_tchèque #Russie #Suisse #Togo #État_espagnol #Italie #Argentine #Brésil #Canada #Chili #Colombie #Equateur #Etats-Unis #Pérou

  • Faisan à la brabançonne
    http://www.cuisine-libre.org/faisan-a-la-brabanconne

    Saler et poivrer abondamment les faisans, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Disposer une noix de beurre dans chacun d’eux. Préparer les chicons dans une grande casserole selon la recette des chicons braisés. Préchauffer le four à 180°c - Th 6. Placer un plat allant au feu et au four sur la source de chaleur. Lorsque le fond est chaud, verser l’huile et ensuite 100 g de beurre. Saisir les faisans jusqu’à ce soient dorés de toutes parts. Les enfourner et les arroser régulièrement, pour éviter qu’ils… #Endive, #Gibiers, #Viandes_rôties, #Belgique / #Sans_œuf, #Sans_gluten

  • Quiche aux choux de Bruxelles
    http://cuisine-libre.org/quiche-aux-choux-de-bruxelles

    Pour apprécier les choux de Bruxelles et changer de la quiche classique ! Nettoyer et cuire les choux de Bruxelles dans une casserole d’eau salée pendant 10 à 15 min, selon leur grosseur. Ils doivent être tendres mais encore fermes. Bien égoutter puis couper les choux en deux. Vous pouvez les cuire la veille. Préchauffez le #Four à 180 °C (th. 6). Étaler la pâte dans un moule à tarte. Piquer le fond avec une fourchette et précuire à blanc 10 minutes. Pendant ce temps, faire revenir 5 min les lardons à feu… #Choux_de Bruxelles, #Quiches, #Belgique / Four

  • New policy brief : Not all returns can result in sustainable reintegration


    https://cris.unu.edu/sites/cris.unu.edu/files/PB20.3%20-%20Jill%20Alpes%20and%20Izabella%20Majcher.pdf

    –—

    Commentaire de Jill Alpes via la mailing-list Migreurop :

    Returns can both exacerbate existing, as well as create new vulnerabilities. #IzabellaMajcher and #Jill_Alpes published a policy brief with UNU-CRIS, entitled “Who can be sustainably reintegrated after return? Using post-return monitoring for rights-based return policies.” (https://cris.unu.edu/sites/cris.unu.edu/files/PB20.3%20-%20Jill%20Alpes%20and%20Izabella%20Majcher.pdf) In the brief, they argue that rights-based return policies need more robust vulnerability assessments and more extensive monitoring of people’s access to rights and well-being after return.

    - For a video presentation of the police brief, please feel free to check out this recorded webinar organised by Statewatch (starting at 54 minutes: https://www.statewatch.org/publications/events/deportation-union-revamped-return-policies-and-reckless-forced-removals).
    – Thanks to a collaboration with PICUM and a series of artists, we also have an illustrated booklet of selected testimonies. “Removed Stories: Stories of hardship and resilience in facing deportation and its aftermath” (https://picum.org/wp-content/uploads/2020/09/Removed-stories.pdf) highlights the impact of EU return policies on people’s lives and dreams.
    - For a short summary in French of some of the key lessons we can learn from post-return interviews for rights-based return policies, please feel free to explore either the Summary of Workshop - “Au dela du retours” (https://www.vluchtelingenwerk.be/system/tdf/fr_au-dela_du_retour.pdf?file=1&type=document) -organized by a collective of Belgian NGOs (p. 29 - 31) - or this intervention (https://vimeo.com/389291559

    ) at an event organized by the Cimade (starting 14 minutes).

    Few selected tweets by the United Nations University - CRIS:
    UNU - CRIS Tweets:

    - “Returns can create new vulnerabilities for certain profiles of migrants in particular. For example, people might not be vulnerable in Europe but will become so upon deportation to their country of nationality if they do not have families or social networks there, have not spent a significant number of years in their country of nationality (and might thus lack the necessary language skills for basic survival), or had been internally displaced beforehand. Deporting countries should take these specific returnee profiles into consideration when both issuing removal orders and deciding whether and how these removal orders are to be implemented.”
    - “The weakness or strength of people’s social networks in countries of nationality should be part of vulnerability assessments prior to return. Deporting countries should also consider not just existing social policies in countries of nationality, but also real impediments to services and entitlements that returnees will likely face upon return. Such barriers are typically stronger for those who are returned after long periods abroad and for those who have other pre-existing vulnerabilities.”
    - “States need to implement rights-based post-return monitoring. People who suffer from exacerbated or new vulnerabilities are less likely to be able to build up new life projects necessary for their “sustainable reintegration” in countries of nationality. Financial investments into reintegration assistance would thus not be able to achieve declared policy objectives.”

    https://cris.unu.edu/sites/cris.unu.edu/files/PB20.3%20-%20Jill%20Alpes%20and%20Izabella%20Majcher.pdf

    #réintégration #asile #migrations #réfugiés #renvois #expulsions #après-expulsion

    ping @_kg_ @rhoumour @karine4

  • L’École de la dernière chance

    La mise à l’arrêt du haut-fourneau Arcelor Mittal en 2016 a porté un coup à Seraing, commune de la banlieue de Liège. La plupart des adolescents inscrits au collège Saint-Martin, voisin de l’usine, viennent de familles confrontées au chômage et à la précarité. Délaissé par ses parents, Jérémy a du mal à se concentrer. Vanessa, elle, a perdu son père, emporté par une overdose. Zeliha exorcise dans la boxe une rage issue d’une blessure secrète. Thierry Michel a suivi la vie mouvementée de l’établissement, en captant les hauts et les bas, du ras-le-bol du directeur aux réussites et embrassades de fin d’année en passant par l’émoi causé par la mort d’un ancien élève, tué lors du cambriolage d’une station-service. Contrepoint à ces moments pris sur le vif, les adolescents se confient sur l’école, leur famille ou leur avenir.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/60769_1

    #film #film_documentaire

    #désindustrialisation #collège_Saint-Martin #école #Belgique #Liège #religion #violence #Seraign #éducation

  • El Supremo reconoce el derecho a pedir asilo en las embajadas en contra del criterio del Gobierno

    Esta posibilidad aparece recogida en la Ley de Asilo, pero ningún gobierno ha aprobado su desarrollo reglamentario por lo que España, salvo escasas excepciones, impide de forma sistemática acceder al procedimiento de asilo a través de esta vía

    El Tribunal Supremo ha reconocido el derecho de potenciales solicitantes de asilo a pedir en embajadas españolas su traslado legal a España para formalizar una petición de protección internacional. Aunque esta posibilidad aparece recogida en la Ley de Asilo de 2009, ningún gobierno ha aprobado su desarrollo reglamentario por lo que, salvo escasas excepciones, habitualmente se impide de forma sistemática acceder al procedimiento de asilo a través de esta vía. Los magistrados también han confirmado la obligación de los embajadores a contestar a dichas peticiones.

    En la sentencia, el Alto Tribunal echa por tierra los argumentos en los que se han apoyado gobiernos de distintos colores para negarse a aplicar el artículo 38 de la normativa de asilo, que permite a los embajadores del país «promover el traslado» de los solicitantes de asilo a España para que estos puedan formalizar su solicitud en territorio español. Para la Sala de lo contencioso administrativo número 5, el enunciado de la legislación española contiene «elementos suficientes» para realizar traslados de solicitantes de asilo por esta vía cuando el demandante «corra peligro» en su país de origen, sin que su aplicación quede supeditada al desarrollo reglamentario al que se aferra el gobierno.

    El fallo sostiene que la normativa «se limita a regular la atención de aquellas solicitudes que se presentan fuera del territorio nacional y en un tercer país», por la que el embajador tiene competencia de valorar «el peligro para la integridad física del solicitante que motive su derivación a España». Para ello, apunta la Sala, debe aplicar «las mismas exigencias» que determinan el reconocimiento de la protección internacional en España.

    Es decir, el Supremo concluye que la normativa ya desarrolla el mecanismo por el que un demandante puede registrar en las embajadas españolas una suerte de petición de asilo, sobre la que los representantes españoles deben valorar si su integridad corre peligro y, en ese caso, promover su traslado a España para tramitar la demanda de manera oficial.

    La sentencia se refiere al caso de una familia kurdo-iraquí que llegó a Grecia en 2016 huyendo del conflicto bélico en Irak, donde solicitó asilo sin respuesta, según Stop Mare Mortum, organización que ha apoyado jurídicamente a los demandantes. Un año después, pidieron ser trasladados a España en el marco del programa europeo de reubicación, pero solo fue aceptada la solicitud de la madre y las hijas. El padre, quien tuvo que permanecer en Grecia, solicitó protección posteriormente junto al resto de su familia en la Embajada española en el país europeo, pero no recibieron respuesta.

    Ante el silencio de la embajada española, explican desde la organización, la familia presentó una demanda ante la Audiencia Nacional que le dio la razón en marzo del 2019. No obstante, la abogacía del Estado interpuso un recurso de casación en el Tribunal Supremo para evitar el traslado del padre de familia en España, alegando la imposibilidad de aplicación del artículo 34 de la Ley de Asilo, debido a su falta de desarrollo reglamentario, entre otras razones expuestas.
    La falta de reglamento no impide su aplicación

    Para el Supremo, la falta de desarrollo reglamentario no impide la aplicación del contenido de la normativa «a las solicitudes de protección internacional formuladas a su amparo». Además, el Tribunal aclara que la valoración del peligro para la integridad física del solicitante se debe realizar en base a la situación que le empuja a salir del país de origen.

    Según Stop Mare Nostrum, es «habitual» la falta de respuesta de las embajadas españolas cuando un potencial solicitante de asilo intenta acceder al procedimiento de protección internacional a través de esta vía. De las 38 peticiones de traslado registradas por la ONG en los consulados de Atenas y Tánger, los representantes españoles «no han respondido a ninguna». En este sentido, la Abogacía del Estado justificó en su recurso que la Ley de Asilo no «les impone la obligación de resolver estas peticiones». Este extremo también ha sido rechazado por el Alto Tribunal, que sí ve en la ausencia de contestación una actuación «susceptible de impugnación».

    Según detalla la sentencia, a la que ha accedido elDiario.es, el abogado del Estado defendía que, ante la falta de desarrollo reglamentario, «no existe como tal un procedimiento administrativo para poder aplicar ese artículo» lo que, consideraba «imprescindible para determinar los órganos competentes y las condiciones en las que un embajador puede promover el traslado a España a los efectos de solicitar asilo así como para determinar las consecuencias prácticas de tal medida».
    Diferente argumento para defender ante Estrasburgo las devoluciones en caliente

    Los argumentos de la Abogacía del Estado evidencian la falta de aplicación por parte del Gobierno de la posibilidad de solicitar el traslado a España desde las embajadas españolas, lo que se contradice con los razonamientos que España presentó ante el Tribunal Europeo de Derechos Humanos para defender la legalidad de las devoluciones en caliente en las vallas de Ceuta y Melilla.

    Según sostenían entonces desde la Abogacía del Estado, España contaba con vías legales de entrada al territorio, entre las que nombraba el artículo 38 de la Ley de Asilo. El mismo que no se podría aplicar debido a la falta de desarrollo reglamentario, según dice el abogado del Estado en el recurso que pretendía evitar el traslado del hombre iraquí para encontrarse con su familia.

    «La sentencia demuestra la incoherencia de los argumentos de la Abogacía del Estado, que los utiliza según su conveniencia en una materia tan sensible como los derechos humanos», dice Stop Mare Mortum. «El pasado mes de febrero, ante el Tribunal Europeo de Derechos Humanos, defendía la existencia de este mecanismo para pedir asilo en las embajadas y así demostrar que las personas que saltaron la valla, podían haber solicitado asilo en España vía artículo 38», recuerda la organización. «En los procedimientos judiciales que han terminado en la actual Sentencia del Tribunal Supremo la argumentación de la abogacía del estado era la contraria: que las solicitudes a Embajada no se podían tramitar por falta de reglamento de desarrollo de la ley de asilo».

    El razonamiento desarrollado por la Abogacía del Estado para justificar las devoluciones en caliente de migrantes en Ceuta y Melilla fue clave en la consiguiente sentencia del Tribunal Europeo de Derechos Humanos, que avaló las expulsiones inmediatas de quienes sortean de forma irregular las alambradas de las ciudades autónomas porque, según el concluyó, «se pusieron ellos mismos en una situación de ilegalidad al intentar entrar deliberadamente en España por la valla de Melilla».

    Según el Defensor del Pueblo, la Ley de Asilo de 2009, a diferencia de la normativa anterior, no permite la presentación oficial de solicitudes de asilo en las representaciones diplomáticas, por lo que deja en manos del embajador la posibilidad de promover el traslado a España del solicitante si considera que corre peligro físico. Un informe de la institución de 2016 señaló que «la alta conflictividad existente en la actualidad en muchos países, junto a la limitación de no permitir la presentación de la demanda en las representaciones de España en el exterior, contribuyen a dificultar el acceso al procedimiento». Estos obstáculos, advertía, «pueden menoscabar los compromisos internacionales asumidos por España y la finalidad de dicho instrumento».

    https://www.eldiario.es/desalambre/supremo-reconoce-derecho-solicitantes-asilo-pedir-asilo-embajadas-espanolas
    #asile #réfugiés #ambassade #ambassades #Espagne #justice #voies_légales

  • Entretien de Raoul Vaneigem avec le journal Le Soir

    https://lavoiedujaguar.net/Entretien-de-Raoul-Vaneigem-avec-le-journal-Le-Soir

    Mon enfance s’est déroulée à Lessines, une petite ville ouvrière. Les carrières de porphyre définissaient les bas-quartiers, où j’habitais, par opposition à ceux du haut, tenus principalement par la bourgeoisie. À l’époque, la conscience de classe était pour ainsi dire rythmée par les sirènes qui à des heures précises signalaient le début, la fin du travail, les pauses et les accidents. Mon père, cheminot, regrettait de n’avoir pu, faute de moyens financiers, poursuivre des études. Il rêvait pour moi d’un sort meilleur, non sans me mettre en garde contre ceux qui, en s’élevant dans l’échelle sociale deviennent « traîtres à leur classe ». Je lui suis gré des réserves que j’ai nourries très tôt envers le rôle d’intellectuel — guide, tribun, maître à penser. La répugnance que suscite aujourd’hui l’état de délabrement des prétendues « élites » confirme le bien-fondé de mes réticences. J’ai montré dans La liberté enfin s’éveille au souffle de la vie pourquoi et comment les gouvernants sont devenus de plus en plus stupides. Qui prend un peu de recul avec le harcèlement médiatique du mensonge peut le vérifier sans peine : l’intelligence intellectuelle décline avec le pouvoir, l’intelligence sensible progresse avec l’humain.

    J’ai toujours accordé une place prépondérante au plaisir de savoir, d’explorer, de diffuser les connaissances acquises. Je tiens la curiosité — avec l’amour, la création et la solidarité — pour une des attractions passionnelles les plus indispensables à la construction de l’être humain. (...)

    #Raoul_Vaneigem #entretien #enfance #rencontres #compagnons #Internationale_situationniste #Mai68 #blasphème #christianisme #islam #désobéissance_civile #autodéfense_sanitaire #climat #féminisme #Belgique #jeunesse #La_Boétie

  • Violences faites aux femmes – On ne peut plus se contenter de bricoler ni de gérer l’urgence !

    Appel à une mobilisation nationale ce 22 novembre

    Dans sa Déclaration Politique, les ambitions affichées par le nouveau Gouvernement Fédéral en matière de lutte contre les violences faites aux femmes sont décevantes. Pourtant, une semaine plus tôt, le Groupe d’Expert-e-s du Conseil de l’Europe a rendu public un rapport [1] détaillant une série de mesures que la Belgique devrait mettre en œuvre pour se conformer aux exigences de la Convention d’Istanbul [2] ratifiée en 2016. La voie était donc toute tracée mais le Gouvernement ne se décide manifestement toujours pas à la suivre sérieusement.
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/17/violences-faites-aux-femmes-on-ne-peut-plus-se-contente

    #féminisme #belgique

  • #Covid-19. Les maisons de retraite « abandonnées » en #Belgique selon Amnesty International
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-les-maisons-de-retraite-abandonnees-en-belgique-selon-amnesty-

    Personnel sous-équipé face au #coronavirus, accès à l’hôpital refusé pour des résidents malades : les #maisons_de_retraite belges ont été « abandonnées » par les pouvoirs publics pendant la pandémie, dénonce lundi 16 novembre 2020 #Amnesty International.

    #non_assistance_à_personne_en_danger #sans_vergogne #crimes #honte