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      Les Éditions Charles Léopold Mayer publient des ouvrages d’analyse, de réflexion et de propositions pour renouveler les pratiques et les modes d’action qui se développent aujourd’hui tant au niveau local qu’à celui d’une société mondialisée en quête d’alternatives et d’idées.

      Tous nos ouvrages sont librement téléchargeables six mois après leurs parutions en librairie. Si vous souhaitez reproduire certains passages, nous vous remercions de bien vouloir nous en demander l’autorisation.

      http://www.eclm.fr
      –—

      Zones fonctionne donc comme dispositif d’économie mixte, à deux versants, combinant la publication commerciale classique sur papier et la diffusion en libre accès sur Internet.

      http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=a_propos
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  • #GoInstant's OT technology: real-time, collaborative editing in a code editor
    https://goinstant.com/examples/ot

    “Learn about the power of GoInstant’s OT technology (Operational Transformation) by adding real-time, collaborative editing to a code editor. Just like in Google Docs, OT synchronizes people’s changes in the text so everyone ends up with the same document.” Tags: GoInstant #temps_réel #collaboratif #édition #synchronisation #API #JavaScript #JSON

  • Hachette Says Amazon Is Delaying Delivery of Some Books - NYTimes.com

    http://www.nytimes.com/2014/05/09/technology/hachette-says-amazon-is-delaying-delivery-of-some-books.html?emc=edit_th_20

    Quand un monstre se plaint d’un autre monstre

    Amazon has begun discouraging customers from buying books by Malcolm Gladwell, Stephen Colbert, J. D. Salinger and other popular writers, a flexing of its muscle as a battle with a publisher spills into the open.

    The Internet retailer, which controls more than a third of the book trade in the United States, is marking many books published by Hachette Book Group as not available for at least two or three weeks.

    A Hachette spokeswoman said on Thursday that the publisher was striving to keep Amazon supplied but that the Internet giant was delaying shipments “for reasons of their own.” Hachette is one of the largest New York houses, publishing under the Little, Brown and Grand Central imprints, among many others.

    #presse #édition #distribution #librairie #amazon #hachette

  • Les éditions Entremonde seront présentes au Salon du livre libertaire à Paris
    http://salonlivrelibertaire.cybertaria.org

    Depuis le début des années 1990, des dizaines de maisons d’éditions, de revues, se revendiquant de « l’esprit libertaire » ont vu le jour. Ces structures, majoritairement sans salarié, proposent aujourd’hui plusieurs centaines de titres allant de la brochure à l’ouvrage de plusieurs centaines de pages. Les sujets portent autant sur les grands classiques de l’anarchisme et l’histoire des libertaires que sur les sujets d’actualités. Aujourd’hui, l’édition libertaire n’est plus uniquement cantonnée aux rares lieux spécialisés, librairies de quartier ou grandes surfaces proposent un rayon « rouge & noir » souvent fourni.

    #livres #édition

  • Les éditions Entremonde seront présentes au salon du livre de Genève
    http://www.salondulivre.ch/fr

    On y venait avec l’école ou accompagné de nos parents ou grands-parents, pour visiter la plus grande librairie qui soit. Un air de magie flottait dans ces allées avalant sur son passage les différences, les jugements, la morosité, pour ne laisser place qu’au plaisir de lire, de découvrir, de s’émerveiller.

    Cela commença il y a 27 ans.

    C’est aujourd’hui le rendez-vous de quelque 100’000 visiteurs. Qu’ils soient amoureux des livres, passionnés des mots ou tout simplement à la recherche d’un moment d’évasion, le Salon du livre et de la presse est désormais considéré comme l’un des rendez-vous culturels incontournables en Suisse romande.

    #livre #édition #Genève #Suisse

  • Quand édition se combine avec autopublication
    http://blog.tcrouzet.com/2014/04/28/quand-edition-se-combine-avec-autopublication

    Passionnant à suivre et riche d’enseignements ! "Cela signifie qu’en quelques clics, sans aucun engagement, je peux commercialiser des livres à un prix compétitif. Et la qualité ? Elle est tout simplement stupéfiante. Avec une couverture mâte et un papier crème, le résultat est supérieur à beaucoup de livres diffusés dans nos librairies. Un seul bémol, CreateSpace impose de folioter toutes les pages, même les pages de garde ou les belles pages. Les éditeurs doivent-ils paniquer ? Non. Ils ont deux métiers. Le premier, l’editing, reste fondamental. Le second, le publishing, doit être repensé. Si j’étais à leur place, je traduirais immédiatement tous mes textes en anglais. Entre la version ebook et la version en impression à la demande de CreateSpace, je couvrirais au minimum 60 % du marché anglo-saxon, soit (...)

    #actu_web2

  • Quel voleur accepte qu’on le vole ? #Capitalisme et #propriété privée
    http://i2d.toile-libre.org/PDF/2011/i2d_capitalisme_propriete.pdf

    un extrait :

    Comment comprendre la quête effrénée d’Achab, sinon comme la tentative déses- pérée de s’attacher ce qui est fondamentalement inattachable, c’est-à-dire ce qui est toujours perdu d’avance ? « Je l’ai marquée, vociférait-il pourtant. M’échappera-t-elle ? » Car Moby Dick, qui avait fauché la jambe du capitaine du Péquod « comme un moissonneur fauche une tige dans un champ », c’est-à-dire comme un glaneur amoureux cueille la première rose qui lui tombe sous la main, portait elle-même les stigmates de toutes les attaches manquées, harpons tordus et tournés dans son corps, hampes brisées de lances sortant de son dos, emmêlements de lignes qu’elle portait comme une charge ficelée sur elle. Et la tête blanche de la baleine, avec son front ridé, n’était-elle pas en quelque sorte le grand livre ouvert de l’histoire, où se rejouait indéfiniment la même ritournelle, celle des hommes qui voulaient harponner tous les météores, vagabondant sur le corps plein de la terre, et les météores qui continuaient leur course sous le vent, d’une allure paisible de voyageur, indifférents à tant d’efforts ?

    Il fallait s’y faire. L’âme humaine évoluait entre l’une et l’autre de ces deux #dispositions contraires, incapable de se poser jamais, se réclamant de la première quand on lui opposait la seconde, et récipro- quement, du moment que le vol était possible, et qu’on ne se fît pas voler en retour. (Le gantier suggérait ici que les #contradictions, bien mieux que d’empêtrer les hommes, étendaient au contraire leur #pouvoir et leur champ d’action.) En d’autres termes, chaque individu s’arrogeait le privilège de l’invention, en le déniant catégoriquement à autrui, afin de pouvoir #jouir de ses trouvailles en solo. Les hommes voulaient voler sans être volés, ils voulaient pouvoir se servir sans que les autres se servissent après eux. En ce sens, saint Augustin avait simplement répété ce que d’autres avaient dit avant lui : l’homme était un être de contradiction, une créature bicéphale, voguant inexorablement entre la souille et l’éther, entre la gloire et l’infamie. Et l’#économie_de_marché, dont le gantier connaissait les multiples ressorts, pour l’avoir vue se déployer dans toute sa splendeur à travers la mécanique à écraser le monde qu’avait inventée Mouret, l’économie de marché avait trouvé dans cette contradiction le principe #dynamique qui allait lui permettre d’assurer son implacable empire.

    En effet, le capitalisme avait fait d’une double disposition psychologique au libre picorement et à l’#accaparement le ressort de toute une politique. Pour Mignot, le capitalisme était un naturalisme, il suivait l’âme sur le chemin de sa chute naturelle, reproduisant à l’échelle molaire les mécanismes de la #subjectivité humaine. Pour faire simple, le capitalisme flattait le petit voleur qui ne veut pas être volé présent en chacun de nous, tout en s’assurant d’empocher le pactole, au bout du compte. Pouvoir voler sans risquer d’être volé en retour, voilà en effet le principe général qui avait présidé au mouvement des « #enclosures » — c’est-à-dire à l’expropriation hors de leurs terres des producteurs ruraux et des masses populaires anglaises —, secret de l’#accumulation_initiale du début du xvie siècle, analysée par Karl Marx à la fin du premier livre du Capital ; mouvement dont Hannah Arendt avait montré par la suite qu’il constituait la #logique_structurelle du capital. Car chaque clôture, chaque haie, chaque bouledogue, chaque vigile, chaque brevet, chaque article du Code civil tendaient à leur manière à résoudre la terrible question augustinienne. À ce titre, le droit, qui était une technique parmi tant d’autres, s’efforçait toutefois de les surcoder toutes, en les réenveloppant dans son écheveau de lois, de décrets et de jurisprudences. Et qu’est-ce que le droit de propriété, demandait Mignot, sinon le droit pour un individu d’interdire à un autre individu de lui voler ce qu’il a lui-même extorqué à un tiers ?

    Pour résumer ce qui venait d’être dit, et marquer les consciences, Mignot annonçait, imperturbable, que le capitalisme était le système politique qui organisait les conditions de monopole du vol légitime ; c’est-à-dire les conditions permettant de conjurer l’#ontologie_des_biens_épaves, au profit d’une petite clique, qui réglait les modalités de la mainmise — décidément, l’étymologie plaidait en faveur des propos du gantier. Car toute propriété consacrée par le droit était un fait d’empiètement, pareil à celui d’un arracheur de bornes, une institution de l’#égoïsme, dont le seul résultat avait été de déposséder la multitude au profit de cette caste, et que le législateur avait tout naturellement consacrée, puisqu’il en faisait partie lui-même ; l’histoire était connue de chacun. Simplement, on avait décidé un beau jour, en haut lieu, qu’un certain vol était légitime et qu’un autre ne l’était pas. On avait pris les dispositions pour encourager le premier et pour punir le second — et c’en fut fait de l’ontologie.

    Mignot invitait ses auditeurs à faire l’expérience de pensée suivante. Que chacun imaginât un domaine terrien existant, entouré de larges murailles ou de hautes clôtures, et reculât peu à peu dans le temps, en parcourant à l’envers l’enchaînement des héritages et des successions. Et où arrivait-on au bout du compte ? Au vol, pardi ! Au plus loin que l’on remontât, toute propriété terrienne était le fait d’un #vol_originaire, d’une confiscation primitive ; il avait bien fallu, avant qu’elle appartînt à un seul individu à l’exclusion de tous les autres, que celui- là s’en autoproclamât un beau matin le seigneur. Dominium fiat ! Où que l’on regardât autour de soi, champs, jardins, domaines, rien qui n’eût d’abord été spolié, en toute connaissance de cause, à la nature, et donc à la #communauté des hommes. La manœuvre était commode : il n’y avait pas d’autre chemin, pour passer des grands espaces, ouverts aussi loin que portait la vue, aux actes de Monsieur le notaire, que le chemin du pillage ; et certains n’avaient pas hésité, comme condition de cette odieuse usurpation, à expulser ceux qui s’étaient trouvés là, à brandir de fallacieux titres de propriété ou à pointer sur leurs visages les canons de leurs fusils — et à tirer, ô accumulation initiale.

    Et ce qui valait pour les terres, valait pour les choses, pour les gants par exemple, les gants de chevreau, les gants Bonheur, les gants de Suède ou de Saxe. Les États capitalistes, qui transformaient magiquement les biens épaves en corps-morts, refusaient identiquement que les produits du travail fussent mis en jeu, sur le grand tapis de la roulette planétaire. Mieux, ils l’acceptaient une fois, le temps de les prendre (voler), et le refusaient ensuite à tous les hommes (sans être volé). Le gantier avait noté que tous les corpus de lois, depuis les premiers errements du droit romain, jusqu’aux infinis articles du fastidieux Code civil, allouaient les res nullius à l’amiral d’Angleterre, aux seigneurs, aux États et aux Empires, c’est-à-dire, un soupçon de jugeote suffisait pour tirer cette conclusion édifiante, à ceux-là mêmes qui les avaient rédigés ! Le capitalisme organisait la #captation monopolistique des res nullius et des terra nullius . Et Melville rappelait encore le latin des livres de lois de l’Angleterre : De balena vera sufficit, si rex habeat caput et regina caudam . Autrement dit, de toutes les baleines capturées sur les côtes de ce pays, le roi devait recevoir la tête, et la reine la queue. Et le gantier poursuivait sa lecture de Moby Dick : « Pour la baleine, cette division est à peu près comme si on partageait une pomme en deux : entre les deux parts, il ne reste rien. » C’était là la contribution de la mer. La mer payait impôt à l’Angleterre — Flotson , Jetson et Lagon .

    En somme, la classe possédante jonglait astucieusement entre le fait et le droit, entre le statut de poisson attaché et celui de poisson perdu. C’était même très exactement le rôle des États : surcoder toutes les épaves de la terre pour les soumettre au pouvoir d’un maître du surplus ou du stock, qui en réglait l’appropriation monopolistique et la prétendue redistribution. Et non seulement les objets, mais les forêts, les pays, les continents, les étoiles elles-mêmes étaient des poissons perdus, et aussitôt après des poissons attachés. L’accumulation primitive était permanente et ne cessait de se reproduire, pour réaliser le but suprême du capitalisme : introduire le #manque là où il y avait toujours trop, par l’absorption des ressources surabondantes. Et cela valait également pour le travail, et pour la monnaie. Car dès lors qu’une chose possédait le premier statut, celui de poisson perdu, celui de #flux libre ou « décodé », pour parler comme les deleuziens, dif- férents « #appareils_de_capture » (#rente, #profit, #impôt) avaient été montés pour lui donner immédiatement le second. Les États s’arrogeaient en vérité l’appropriation monopolistique de la capture elle-même. Dans ces conditions, ils admettaient l’ontologie des biens épaves pour mieux la #corrompre ; ils se nourrissaient d’elle, ils la parasitaient. Mais pour ce faire, il fallait également procéder à l’opération inverse, c’est-à-dire décoder les flux qui avaient été codés une première fois, par d’autres formations sociales ; autrement dit : rendre leur statut de poissons perdus aux poissons attachés, pour les intégrer sur-le-champ à une #axiomatique de classe ; décoder et reco- der — quel voleur accepte qu’on le vole ?

    Et c’était ça, le capitalisme. Ce décodage généralisé des flux, pour en capter la plus-value, et leur incorporation dans une axiomatique permettant d’en contenir les puissances révolutionnaires , ce qui demandait l’aide d’une gigantesque machine répressive, qui recodait à tour de bras, à coups de dictature mondiale et de #police toute-puissante. Car partout, le capitalisme repoussait et conjurait sa propre réalité, les flux décodés, conscient que le décodage achevé des flux, leur fuite hors de l’axiomatique sociale, c’est-à-dire la #déterritorialisation absolue des objets et des hommes, coulant sur le corps plein sans organes, constituait sa limite externe. Et peut-être que ce retour à une ontologie d’objets trouvés, que Mignot prônait haut et fort, était la « voie #révolutionnaire » dont parlaient Gilles #Deleuze et Félix #Guattari. Non pas se retirer du marché mondial, mais « aller plus loin encore dans le mouvement du marché, du décodage et de la déterritorialisation ». Non pas se retirer du procès, mais accélérer le procès, en prenant la #décision, universellement concertée, de décoder tous les flux, une fois pour toutes, et partant d’abandonner les objets à leur fortune de poissons perdus, flottant librement entre le noyau terrestre et la stratosphère, dans les limbes éthérées de la planète bleue.

    Mignot sortit de sa sacoche un récent best seller, qu’il avait lu quelques mois plus tôt, et qui s’appelait La Soute, ou La Route. L’homme et l’enfant marchaient dans un pays qui avait été ratissé et pillé des années plus tôt, poussant laborieusement leur caddie, dont l’une des roues était près de lâcher. L’homme et l’enfant marchaient dans un monde gris et nu, où tout était recouvert de cendres. Et le gantier avait compris que cette « terre carbonisée », cette « terre de rien », « dépouillée de la moindre miette », longuement décrite par Cormac McCarthy, c’était le monde que le capitalisme abandonnait aux hommes, après qu’il l’avait dévalisé de fond en comble. L’odyssée de l’homme et de l’enfant, c’était simplement la vie en milieu postcapitaliste, ou hypercapitaliste, ça revenait au même ; la vie dans un monde vidé de ses épaves, un #monde où il n’y avait plus rien à #glaner, sinon quelques boîtes de conserves anonymes, qui avaient miraculeusement échappé au désastre. Toujours leurs mains reve- naient vides, et toujours ils les lançaient, au-devant des introuvables reliques de la civilisation, comme des fossoyeurs retournant obstinément les cimetières, pour en exhumer un cœur qui bat. Car c’était tout ce qui les tenait en vie, l’un et l’autre, rester des inventeurs, coûte que coûte, des batteurs de grèves, en quête de l’#abondance d’un monde disparu. La Joute était une dérive indéfinie dans les économats de l’enfer, à travers l’axiomatique capitaliste, et c’était comme ça tout au long du livre : chercher (tout ce qui pourrait servir), trouver (rien, presque rien), prendre (une boîte de pêches en conserve), jeter, chercher encore, etc. Et même, c’était parce qu’il n’y avait plus rien à cueillir que l’homme et l’enfant se méfiaient des autres survivants, des autres fouilleurs de ténèbres, comme eux mis à nu, et prêts à leur soutirer le peu de vivres qui traînait au fond du caddie, prêts à les condamner à mort. Et Mignot jubilait : C’était parce que le capitalisme organisait d’abord les conditions de la #rareté dans le monde, que le vol était non seulement possible, mais surtout nécessaire, pour tous ceux qui cherchaient en vain leur nom sur la liste des invités d’honneur, pour prendre part au grand régal du marché des changes ! Et la question qu’avaient posée Deleuze et Guattari n’était pas de savoir pourquoi les #travailleurs #pauvres, les démunis, les affamés volaient ; non, la question était de savoir pourquoi les travail- leurs pauvres, les démunis, les affamés ne volaient-ils pas toujours ?

    http://pontcerq.toile-libre.org/007%20mignot.htm

    #éditions_Pontcerq #livre_en_ligne

  • L’Europe en BD, épisode #7 : la « Grande Catastrophe » en #Grèce
    http://fr.myeurop.info/2014/04/17/europe-en-bd-manolis-en-grece-et-en-turquie-13658

    Benjamin Leclercq

    Septième épisode de notre tour d’Europe de la BD : la guerre gréco-turque, vécue par #Manolis, un petit enfant de 7 ans forcé à l’exil.

    C’est quoi ? Manolis est une #bande_dessinée (...)

    #Livres #Turquie #Antonin_Dubuisson #auteurs_de_BD #éditions_Cambourakis #Grande_Catastrophe #Grèce #Izmir #L'Europe_en_BD

  • Du droit d’auteur appliqué aux éditions critiques | Apocryphes
    http://apocryphes.hypotheses.org/389

    Dans le cadre de mon travail de thèse, je prépare une édition critique l’Homélie sur Tite d’André de Crète (BHG 1852). Le travail d’édition critique est un gros travail et on peut concevoir que certains souhaitent le soumettre au droit d’auteur.

    Pour autant un récent jugement vient de considérer qu’un travail d’édition critique ne peut-être protégé pour lui même par le droit d’auteur. Explications et commentaires personnels de ce jugement.

    #droit_d'auteur #éditions_critiques #ecdotique #recherche #philologie

  • Blog gaulliste libre : Faut-il faire sauter Bruxelles ?
    http://www.gaullistelibre.com/2014/04/faut-il-faire-sauter-bruxelles.html

    Cette question est posée par François Ruffin, journaliste pour France Inter, le Monde diplomatique et les éditions Fakir, qui rejoint la cohorte grandissante des déçus de l’Union Européenne. Un livre coup de poing qui est un complément idéal au livre de Coralie Delaume, « les Etats désunis ».

    Enquête au cœur de l’euroland

    Dans « Les états désunis », Coralie Delaume propose une analyse impitoyable, structurée et accessible de la dérive de la construction européenne, qui a abouti aujourd’hui à ce qu’elle détruise les pays européens. Ici, François Ruffin propose un livre très complémentaire et recommandable. L’écriture, très nerveuse et dynamique, donne presque l’impression de regarder un reportage vidéo tourné en une seule fois, où le journaliste nous ferait plonger dans son enquête sur les dessous de l’Union Européenne. Comme le disait bien RST dans son analyse du livre parue il y a 2 mois, « Ruffin donne une dimension physique, matérielle à cette Europe qui reste la plupart du temps une abstraction ».

    Ce livre court, mais riche, propose six séquences tout aussi effarantes l’une que l’autre. Il commence par une anecdote extrêmement révélatrice, l’existence, au parlement européen, d’une plaque « gravant dans le marbre l’amitié entre les lobbies et les députés ». Il poursuit en dénonçant la réforme de la finance, pilotée par un comité tellement lié aux grandes banques que les Etats-Unis craignaient une concurrence déloyale ! Suit une analyse des politiques antisociales promues par Jacques Delors. Il dénonce ensuite l’illusion de la montée en gamme en prenant l’exemple du textile belge, qui a perdu deux tiers de ses salariés en 30 ans… Enfin, il fait le parallèle entre la hausse des échanges et celle du chômage.....

    #Union-Européenne
    #François-Ruffin
    #éditions-Fakir

  • The Missing 20th Century: How Copyright Protection Makes Books Vanish - Rebecca J. Rosen - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/technology/archive/2012/03/the-missing-20th-century-how-copyright-protection-makes-books-vanish/255282

    Because of the strange distortions of copyright protection, there are twice as many newly published books available on Amazon from 1850 as there are from 1950.


    #copyright #édition #commons

  • Télécharger de vieux numéros de #Linux Magazine
    http://www.dsfc.net/logiciel-libre/linux/telecharger-de-vieux-numeros-de-linux-magazine

    Le site Abandonware Magazines permet de télécharger de vieux numéros de #Linux_Magazine. Je ne suis pas sûr que tout cela soit bien légal au regard du droit français. Dsfc

    #Abandonware_Magazine #Droit_d'auteur #Editions_Diamond #GNU_Linux_Magazine #Propriété_intellectuelle

  • le tiers livre, web & littérature : réflexions pensives sur l’économie du livre
    http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3894

    le black-out mis sur un fait essentiel : depuis 2 ans, l’effondrement soudain des poches, et d’un facteur frôlant les 20% pour certaines des maisons.

    @fbon revient sur le refus des milieux de l’édition d’ouvrir leurs catalogues au numérique. Et ils se retrouvent piégés aujourd’hui par l’effondrement des poches, qui leur fait les poches, littéralement.

    Il y a 5 ans, 6 ans, on a été nombreux (le « on » étant ceux qui se mouillaient les mains dans le web, et il faut en rendre d’abord hommage à Hubert Guillaud) à alerter : amorcer la mise en place d’une offre numérique large, créative, attractive. On s’est surtout pris des coups de bâton dans la figure, et le bouclier s’est levé de l’ensemble des instances, édition, librairie, presse. J’ai tenté de me frayer chemin dans cette direction avec mon petit labo, beaucoup appris, mais il m’a manqué aussi un maillon essentiel : les auteurs de l’édition imprimée, sauf tout petit noyau. Mais ce qu’on nous rétorquait, à l’époque, c’est précisément que la réticence au numérique c’était pour laisser vivre l’industrie du poche. Cet axiome en France a été un consensus : l’offre numérique s’est constituée, mais toujours commercialisée au-dessus du prix du poche. [...]

    Est-ce que c’est rattrapable aujourd’hui ? Sans doute, les chiffres de l’édition numérique progressent, mais « arithmétiquement ». Des chiffres qui commencent à compter dans le chiffre d’affaire global des éditeurs, mais entre 1,8 et 2,3% (si on s’en tient aux maisons de littérature générale).

    [...]

    — Quelque chose qui bloque dans le monde de l’édition lui-même. L’économie d’Internet (et c’est passionnant de scruter pour cela la musique) est de plus en plus basée sur la recommandation. Amazon n’y est pas grand maître (une fois par mois, ils me proposent régulièrement de lire mes propres livres, remarque c’est peut-être délibéré ?), mais ils ont une longueur d’avance. Ils y parviennent à partir de leurs propres data, commandes, consultations, statistiques. Mais ce qui me semble complètement incroyable, c’est comment le monde de l’édition, en France, reste encore complètement étanche à la notion de big data. Un monde quasi fossile, avec des circuits parallèles gérant eux-mêmes des données extrêmement restreintes, par rapport à celles qu’on peut associer au moindre morceau de musique.[...] Je n’ai pas le droit de donner des exemples concrets, mais ça me semble une sorte de déni suicidaire : vraie caricature à force de refuser la pensée web, et pourtant il y en a, chez eux, des compétences… Un des éditeurs historiques, et des plus dynamiques, de la place parisienne, d’un de nos plus grands groupes sans citer personne, n’a droit qu’à la métadonnée « littérature générale » pour tout son catalogue. Idem les années qu’il a fallu, alors que le Kindle existe depuis 8 ans, pour que la CLIL accepte de se doter d’un système de classement digne de ce nom, et que le classement BISAC est une transposition de valeurs culturelles américaines qui sont risibles par rapport au nôtre.Ce dont aurait besoin le poche pour redevenir l’outil culturel bon marché de qualité, au centre de la transmission et de l’éveil, c’est des outils de recommandation big data qu’a été incapable de prévoir l’appareil industriel de l’édition – là aussi, par ignorance du web, s’en remettre à leur plus gros libraire papier, Amazon, comme ils espèrent s’en remettre à Orange pour le numérique ?

    Corollaire : la bascule majeure qu’est une innovation technologique dans le fil même de l’évolution des techniques d’imprimerie, le Print On Demand. Les mêmes machines qu’on utilise pour les réassorts des best-sellers sont couplées à un système informatique qui peut changer le titre à l’unité, sans rupture de la chaîne d’impression.

    Je n’en met pas plus, courrez le lire, c’est passionnant.
    #édition #print_on_demand #poche #numérique

  • Leyla Dakhli s’insurge contre la publication par CNRS Editions d’un livre signé du reporter de guerre Renaud Girard consacré, entre autres, à la Syrie : Le Monde en marche (2014)
    Science sans conscience, etc. - Libération
    http://www.liberation.fr/chroniques/2014/02/21/science-sans-conscience-etc_982086
    #paywall (mais plus pour longtemps. Après il n’y aura plus de mur, et surtout plus rien derrière #Libération ou #feu_Libération)

    Nous sommes confrontés aujourd’hui à une défiance nouvelle, qui a pour effet de faire du discours sur ce pays une simple confrontation d’opinions. Je veux ici identifier quelques-uns des dispositifs qui sèment le doute.

    L’absence de frontière claire entre le travail des journalistes, la parole des chroniqueurs intellectuels et celle des chercheurs est certainement en cause pour une part. Mais cette indistinction n’est pas seulement entretenue par les pages des journaux qui accueillent un peu de tout, et c’est normal. Le sommet me semble atteint lorsqu’une maison d’édition universitaire (ici, CNRS Editions) labellise l’ouvrage qui, d’après la quatrième de couverture, « bien mieux qu’un journal télévisé, nous offre le film des secousses telluriques qui ont rythmé la vie internationale ». L’auteur de cet ouvrage, Renaud Girard, devenu expert du Moyen-Orient contemporain - et de la Syrie en particulier - par la grâce du label CNRS, est invité à commenter l’actualité, non comme journaliste, mais comme scientifique. C’est là que le bât blesse. Il déroule alors une vision exclusivement confessionnaliste de la région ; défend, au nom de la protection des chrétiens, le régime de Bachar al-Assad ; critique la vision des analystes incapables de prévoir la solidité du régime baasiste ; parle d’une « guerre de religions » globale que nul n’est censé ignorer ; déroule donc ce que l’on appelle communément une « grille de lecture », cohérente, carrée, facile à comprendre… bref, un vrai soulagement qui fait oublier à tous que cela signifie qu’il faut, in fine, défendre Bachar al-Assad (ou, en Egypte, l’armée).

    Ce que le reporter de guerre Renaud Girard écrit ne doit pas être censuré, mais on peut s’interroger, voire s’insurger de sa publication au CNRS. Celle-ci n’a été possible que parce que ces éditions ont renoncé, au nom des impératifs de rentabilité, de rapidité, de réactivité, aux processus de sélection, de vérification collégiale qui caractérise les éditions universitaires. Malgré ce changement majeur, être publié au CNRS continue, pour la plupart des gens, à signifier quelque chose. Cela permet à l’auteur dudit « journal télévisé » d’être qualifié d’expert par des journalistes eux aussi dépassés par la rapidité, le temps qu’il faudrait pour tout vérifier.

    Cette confusion des critères de distinction sociale et académique, mais aussi des moyens de vérification, des espaces de contradiction, porte gravement atteinte à la vérité, ou à ce qui tente de s’en approcher. Elle porte aussi atteinte à la notion d’engagement, qui s’énonce clairement et n’a pas besoin, pour s’affirmer, de porter atteinte à la vérité ou de tordre la réalité. Tout comme les sociologues, historiens, philosophes du genre peuvent s’engager pour l’égalité sans mettre en danger leur science, nous autres spécialistes du monde arabe contemporain pouvons considérer qu’il est de notre devoir d’aider les Syriens sans être soupçonnés en permanence d’être de « parti pris ». Car notre engagement ne nous fait pas renoncer à notre science, ses contradictions, ses difficultés et son aspiration à la vérité.

    Je n’ai pas lu l’ouvrage, mais on peut en effet s’interroger : pourquoi les Editions du CNRS ont elles besoin de publier un livre de Renaud Girard ? Inversement, que recherche Renaud Girard en publiant cet ouvrage chez cet éditeur (objectivement moins bien distribué) : n’a t il pas trouvé un éditeur plus grand public ?
    Autrement dit, c’est quoi un éditeur « académique » ? quels critères de sélection doit-il privilégier ?

    Par ailleurs, signalons que plusieurs livres de CNRS Editions, notamment sur le Proche-Orient, la Méditerranée ou le MOnde musulman, ont récemment été publiés en accès libre (mais pas tout du tout... dommage)
    Par exemple, l’excellent Briser la mosaïque de Géraldine Chatelard : http://books.openedition.org/editionscnrs/3634 ou encore Mohamed Kamel Dorai Les réfugiés palestiniens au Liban. Une géographie de l’exil http://books.openedition.org/editionscnrs/2418
    #Syrie #édition_SHS #édition_numérique

    • D’accord pour un questionnement sur la question de l’éditeur académique, et la caution « scientifique » d’opinions politiques.

      Mais en même temps, je ne peux m’empêcher de penser : ENFIN !

      Pourquoi donc a-t-il fallu attendre un bouquin de Renaud Girard pour que la communauté scientifique concernée pose enfin la question de l’enrobage et de la caution « scientifique » d’engagements politiques particulièrement discutables ?

      Surtout si c’est pour en revenir aux très habituelles (et fort peu scientifiques) accusations de haute-trahison du style : « bref, un vrai soulagement qui fait oublier à tous que cela signifie qu’il faut, in fine, défendre Bachar al-Assad (ou, en Egypte, l’armée). »

    • Excellente initiative que cet OpenEdition Books, mais je suis toujours abasourdi de voir (ici comme pour la plupart des bases de données en accès distant) la « différence de traitement » selon que je m’y connecte avec mes identifiants de gueux d’IEP de province (souvent quelques extraits d’ouvrages accessibles en ligne), ou avec des identifiants gracieusement prêtés par une camarade de Sciences Po Paris (et là, la caverne d’Ali Baba : la totalité des ouvrages, entièrement téléchargeables, en format PDF ou liseuse...).

    • @niss : certes. Mais le programme est tout nouveau et il faut signaler aux bibliothécaires les ouvrages à acheter : ce n’est pas une logique d’abonnement comme les revues. Et, oui, ScPo Paris a évidemment plus de ressources financières mais aussi une politique de documentation numérique très avancée.
      @nidal : pour moi la difficulté est de tenir, dans les médias, un discours audible (c’est à dire que les journalistes vont reproduire) tout en reconnaissant que l’essentiel des informations provient de contacts téléphoniques ou du recoupement de diverses vidéos - mis en résonance avec les grilles de lecture et les connaissances préalables du chercheur. Or, cette prudence méthodologique, elle, ne passe pas dans les médias. Du coup, les moins scrupuleux, qui rendent les avis les plus tranchés, sur la base des grilles de lecture les plus carrées, sont les plus audibles (et ce ne sont pas forcément les plus experts).
      Ensuite, les chercheurs sont pris dans une « dépendance au sentier » qui fait qu’ils centrent leurs discours sur des objets qu’ils connaissent, cad sur lesquels ils peuvent utiliser les mêmes sources / informateurs. Ainsi, un Balanche a des antennes en milieu alaouite et classe moyenne et aisée damascène, un Pierret en milieu Frères musulmans et plus largement milieux religieux sunnites. Il est clair que ces sources d’information différenciées ne peuvent les conduire ensuite à tenir un discours convergent.

  • • L’inculture comme modèle de société.
    En ces temps d’inculture crasse de la classe politique de droite, voici une petite revue de presse trouvée sur le site du Salon du livre et de la presse de jeunesse concernant la polémique stupide (mais révélatrice) du président de l’UMP Jean-François Copé et le livre « Tous à poil ! »
    http://www.salon-livre-presse-jeunesse.net/tous-a-poil-ou-reflexions-sur-la-litterature-jeunesse-e

    • Et puis, comme son mentor, tout aussi inculte, un petit rappel concernant cette fois la Princesse de Clève :
    http://www.dailymotion.com/video/x8p020_lisez-la-princesse-de-cleves-et-sur_news?start=67

    #édition #inculture #poil

  • Revenu des auteurs – le rapport / la révolution de la publication des livres en marche – les chiffres
    http://www.lagrottedubarbu.com/2014/02/17/revenu-des-auteurs-le-rapport-la-revolution-de-la-publication-des-l

    J’ai trouvé cet article via un lien sur le site BoingBoing, une de mes lectures journalières sur Internet… je l’ai lu et je me suis dit que c’était dommage que toutes ces données ne soient disponibles que pour un public anglophone. Voici donc ma modeste et vilaine traduction de l’article. " (...)

    Cet article est d’autant plus intéressant que je suis en ce moment en train de finir d’écrire un livre “Le guide (essentiel mais pas indispensable) du CrowdFunding” et que j’avais décidé de l’auto-éditer, de proposer une version dégradée en Creative Commons et de vendre la version finale (je n’ai pas encore de prix précis mais ça devrait tourner entre 2 et 4 euros)… et il sera distribué uniquement en version numérique (sous pleins de formats : ePub, Mobi, Pdf, etc.). Cela me conforte dans mon choix de l’auto-édition de ce premier livre.
    Un exemple de plus s’il n’en faut que si on court-circuite les intermédiaires, les producteurs et consommateurs en profitent.Votre avis sur cet article et les conséquences m’intéressent, donc n’hésitez pas à balancer des commentaires.

    #traduction #toread #print_on_demand #selfpublishing #ebook

  • le tiers livre, web & littérature : Internet nous rend-il fous ? (Oui.)
    http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3888

    Les #métadonnées des maisons d’#édition ne se sont pas encore constituées comme ressource #big_data, ils n’ont pas d’oreille, pas plus qu’on ne voit jamais, hors les salons littéraires, et hors quelques personnes d’exception comme Jean-Paul Hirsch, les éditeurs de nos chères maisons sur le terrain où se mène cette bagarre de l’#écriture, du partage des lectures ?

    • C’est beaucoup demander, trop espérer des éditeurs-papier, actuellement plutôt médiocres, très pressés par les C.A. des groupes de faire du chiffre et toujours aussi imbus d’eux-mêmes. Comme tout le monde, au bout d’un moment ils n’apprennent plus

  • Tout nouveau site, bien sûr avec @spip
    http://www.entremonde.net

    Parti depuis 2008 dans cette folle équipée éditoriale, nous rentrons déjà dans notre cinquième année d’activité. Malgré les conditions difficiles dans lesquelles nous confectionnons nos ouvrages, nous sommes plus obstinés que jamais à faire de l’édition un foyer de dysfonctionnement du système, d’évoluer pleinement dans notre époque.
    Dans l’ancien régime, l’aristocratie littéraire prenait possession de la république des lettres, leur production marquée par la grâce royale était produite par une corporation qui monopolisait la chose imprimée. Depuis, l’ancien régime a cédé sa place à de nouveaux régimes. La production littéraire n’y est plus marquée de la grâce royale mais de celle du capital et les monopoles y sont conférés par le roi argent. Nous, nous sommes de la racaille littéraire, depuis les bas-fonds nous façonnons des petits missiles de papier que nous jetons à la face de la bourgeoisie.

    #édition

  • Data Mining : quand #Elsevier écrit sa propre loi…

    Le leader mondial incontesté de l’#édition_scientifique, Elsevier s’engage en faveur d’une simplification du #data_mining. De nouvelles conditions d’accès, dévoilées le mois dernier, vont grandement simplifier l’#accès à l’un des principaux corpus de #publications_scientifiques. D’autres #éditeurs devraient prochainement adopter un modèle similaire. C’est notamment le cas du principal concurrent d’Elsevier, #Springer.

    En apparence ce pourrait être une bonne nouvelle. La recension de Nature met ainsi en évidence l’engouement de certains chercheurs. Max Hauessler, l’instigateur d’un immense projet d’extraction des #articles_scientifiques sur le génome humain, a salué l’initiative : « Finalement, tout ceci montre qu’il n’y a plus aucune raison d’être effrayé par le #text-mining ». Les membres du Human Brain Project (le projet européen d’étude du cerveau humain, doté d’un budget d’un milliard d’euros) semblent également emballés par l’affaire : « Nous sommes enchanté par tout ceci. Cela résout d’importantes questions techniques ».

    Mais...

    http://scoms.hypotheses.org/98

    #information #recherche #privatisation #université #chercheurs

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

  • LA RdL EST MORTE, VIVE LA RdL !
    http://www.revuedeslivres.fr

    La Revue des Livres a cessé de paraître. Il n’y aura pas de numéro de janvier-février 2014.

    Pourquoi interrompre aujourd’hui sa parution, alors que la RdL s’est construit un lectorat et une audience plus qu’honorables pour une revue aussi exigeante et peu consensuelle ? Pourquoi arrêter, alors que nous pouvons nous réjouir de sa qualité croissante et de sa contribution à la rencontre de courants critiques divers et à l’avancement de questions cruciales dans le débat public ?

    #édition #presse : ( via @prac_6

  • « Rester dans le passé, cela n’a pas de sens. » : entretien avec Gérard Berréby, fondateur des éditions Allia | Ragemag
    http://ragemag.fr/rester-passe-pas-sens-entretien-gerard-berreby-fondateur-allia-61358

    Donc il y a tout un mythe, des bruits qui courent, que c’est l’avenir, que c’est tout ce que vous voulez, que le livre papier va disparaître, que tout le monde va lire sur des tablettes, j’entends et je n’entends pas : je suis attentif, parce que s’il y a un mouvement de bouleversement dans la lecture, nous sommes prêts parce que nos #livres sont numérisés ; mais d’un autre côté, dans la pratique, je ne vois absolument pas de changement réel, on ne vend qu’une petite poignée d’exemplaires en numérique. (...) Par exemple, pour déborder le cadre de notre entretien sur l’édition précisément et pour mieux comprendre ce que j’essaie de vous expliquer (...)

  • Bankruptcy of German publishing firm Weltbild threatens 6,800 jobs - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/01/18/welt-j18.html

    Last Friday, the Catholic publishing house Weltbild declared bankruptcy. The Catholic shareholders—12 German Dioceses, the charity Catholic Soldiers for the Protection of the Soul, and the Association of German Dioceses—refused to invest more money in the publisher.

    Josef Schultheis, the administrator engaged by the cardinals and bishops, had stated the previous day that an additional sum of €130 million, rather than the previously reported €65 million, would be required to save Weltbild. It also has €190 million in bank debt.

    #édition #allemagne