vazy

L’espace d’un instant, et inversement.

  • COVID levels are up to 19 times higher than reported, WHO says as it warns of the potential dangers of repeat reinfection: ‘We don’t know everything about this virus’ | Fortune Well
    https://fortune.com/well/2024/01/12/covid-jn1-pandemic-world-health-organization-warns-dangers-repeat-covid-inf


    C’est ballot, quand même.

    COVID levels are two to 19 times higher than numbers being reported around the world, a WHO spokesperson said Friday, citing wastewater data.

    The news comes as the organization warns of the yet unknown dangers of repeat COVID infection, which can occur without symptoms.

    Because most people have some immunity to COVID due to vaccination and/or prior infection, “we don’t necessarily know how often we’re getting infected,” Dr. Maria Van Kerkhove, head of WHO’s emerging diseases and zoonoses unit, said at a news briefing in Geneva.

    “Five years, 10 years, 20 years from now, what are we going to see in terms of cardiac impairment, pulmonary impairment, neurologic impairment? It’s year five in the pandemic, but there’s still a lot we don’t know about it.”

    The concerns regarding COVID infection are multipronged, she said, and include potential acute implications, the development of long COVID, and “even longer term effects” like those she referenced.

  • La ruée minière au XXIe siècle | Celia Izoard
    https://www.terrestres.org/2024/01/11/la-ruee-miniere-au-xxie-siecle

    Ces Bonnes feuilles sont extraites du prologue et de la conclusion finale de Celia Izoard, La Ruée minière au XXIe siècle. Enquête sur les métaux à l’ère de la transition, Seuil, 2024.

    Sur un lac de montagne, une oie sauvage est traquée par un drone. Il est équipé de grandes pattes métalliques, de lumières stroboscopiques et de sirènes hurlantes. Depuis un ponton aménagé sur la rive, des hommes l’observent, fusil à la main, prêts à tirer. L’oie ne bouge pas. Un instant plus tard, faute d’avoir réagi à la présence du drone, elle est prise en chasse par un petit bateau télécommandé qui fonce vers elle dans un petit nuage d’écume palpitante. L’oie s’envole. Étrange vision que cet arsenal dirigé contre un oiseau blanc tranquillement posé sur l’eau. La séquence est diffusée dans un journal télévisé, aux États‑Unis, en 20181.

    Pour comprendre cette séquence, il faut revenir deux années en arrière. Un jour de novembre 2016, dans la petite ville minière de Butte dans le Montana, il a plu des oies sauvages. Il en est tombé, mortes, dans les rues, sur le parking du Walmart, devant le casino. Sur le lac de montagne qu’on aperçoit dans la vidéo, on a retrouvé près de 4 000 cadavres, cotonneuse marée de plumes blanches flottant à la surface de l’eau. Ce jour‑là, 10 000 oies s’étaient posées sur le lac pour s’abreuver pendant leur migration.

    #livre #Capitalisme #Déchets #Extractivisme #mines #métaux

  • Le CHU d’Amiens met en place la première consultation « pesticides et pathologies pédiatriques »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/11/le-chu-d-amiens-met-en-place-la-premiere-consultation-pesticides-et-patholog

    Inauguré il y a trois mois, le dispositif vise à faire reconnaître l’exposition professionnelle des parents, afin qu’ils puissent prétendre au Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides.
    Par Florence Traullé (Lille, correspondante)

    Lorsqu’il naît en septembre 2016, à la maternité du centre hospitalier universitaire (#CHU) d’#Amiens, le fils d’Emilie, originaire de la Somme (elle n’a pas souhaité donner son nom de famille), se voit diagnostiquer un hypospadias, une malformation du pénis qui nécessite une reconstruction. Après l’opération, l’équipe médicale suggère alors aux parents que cette déformation pourrait être en lien avec le travail du père, agriculteur, et potentiellement exposé aux #pesticides. « On ne nous avait jamais dit qu’ils pouvaient être dangereux pour un bébé pendant la grossesse. On est tombés des nues. »
    Sur les conseils de l’équipe médicale, Emilie retourne alors au CHU d’Amiens, où a ouvert, en octobre 2023, au sein du centre régional de pathologies professionnelles et environnementales (CRPE) des Hauts-de-France, la première consultation pédiatrique spécialisée dans les pathologies repérées comme pouvant être en lien avec l’utilisation de pesticides (leucémies, tumeurs cérébrales, becs-de-lièvre, hypospadias ou troubles du neurodéveloppement, principalement).
    Le docteur Sylvain Chamot, à l’origine de la création de cette consultation, explique vouloir « faire valoir les droits des agriculteurs qui sont d’abord des victimes, ainsi que leurs enfants ». Outre les constats médicaux réalisés, les parents remplissent des questionnaires permettant d’établir si la mère a été exposée aux pesticides dans le cadre de son activité professionnelle pendant sa grossesse ou si le père l’a été dans les six mois précédant la naissance.

    « Liens de causalité »

    « On a des arguments de fréquence et des études qui pointent des liens de causalité avec une exposition du père ou de la mère aux pesticides », explique la professeure Hélène Haraux, chirurgienne pédiatrique, qui travaille aux côtés du docteur Chamot. « L’exposition paternelle est un sujet très intéressant et nouveau, il faut que la recherche avance là-dessus », ajoute-t-elle.
    Les données collectées ici permettront d’alimenter des bases anonymes pour de futures études qui ne se limiteront pas aux agriculteurs, mais porteront aussi sur les enfants « dont les parents travaillent le bois, sur les voies ferrées, dans les espaces verts », précise le docteur Chamot.

    L’idée de créer cette consultation lui est venue après avoir découvert le très faible nombre de dossiers déposés au Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (#FIVP). Depuis sa création en 2020, seules dix-sept demandes concernant des victimes périnatales ont été faites, sur toute la France, auprès de ce fonds alimenté par la taxe sur la vente de produits phytosanitaires. Rien que pour la Picardie, territoire agricole, le docteur Chamot évalue à une centaine le nombre d’enfants potentiellement concernés.

    Auditionnée par une commission d’enquête parlementaire en novembre 2023, Christine Dechesne-Céart, la directrice de la réglementation du FIVP, précisait que « cinq cas seulement [avaient] été indemnisés pour des enfants d’âge divers, pas nécessairement mineurs » et qu’« une victime, exposée enfant, [était] aujourd’hui âgée de 54 ans ». Parmi les indemnisés, Théo Grataloup, aujourd’hui adolescent, dont la mère travaillant sur un terrain d’équitation a utilisé un désherbant, un générique du Roundup, pendant sa grossesse. Théo, né sans cordes vocales, souffre – entre autres – d’une malformation (atrésie) de l’œsophage et a dû subir 54 opérations chirurgicales, la première vingt-quatre heures après sa naissance.

    Mme Dechesne-Céart justifiait, devant les magistrats, l’écart entre la population identifiée comme potentiellement concernée par une indemnisation (de l’ordre de 10 000 personnes adultes et enfants confondus) et le nombre de dossiers instruits (environ 600) par un déficit de communication et par le fait que « le fonds est encore dans sa phase de lancement », trois ans après sa création.

    Ce déficit d’information est également constaté par le docteur Chamot qui, dans sa consultation, prend du temps pour expliquer aux parents les raisons probables des maladies de leurs enfants, ainsi que leurs droits. Mais « il faut que les professionnels de santé soient mieux informés, car c’est surtout eux qui peuvent nous adresser des patients ».

    Réticences des familles à déclencher l’indemnisation

    Au-delà de la difficulté à faire passer les bons messages, le député de Meurthe-et-Moselle Dominique Potier (PS), rapporteure de la récente commission d’enquête parlementaire sur l’usage des pesticides en France, s’inquiète aussi de ce que les conditions d’indemnisation ne tiennent pas compte de « la vie domestique [qui] peut constituer une source de contamination importante. Les vêtements portés au travail et nettoyés à la maison peuvent contaminer une femme enceinte même si elle n’est pas, elle-même, agricultrice. » Il y voit un « trou dans la raquette ».
    Antoine Lambert, président de l’association Phyto-Victimes, déplore ces lacunes, pointant notamment la responsabilité de la presse professionnelle agricole, très peu disserte sur le fonds. Il s’inquiète aussi des réticences des familles à déclencher celui-ci et parle de « l’immense difficulté des professionnels à admettre qu’une pathologie puisse découler de leur activité. Cette difficulté est encore plus grande quand il s’agit de leurs enfants dont les handicaps plus ou moins lourds seraient le fruit de leur travail. »

    Emilie le reconnaît : « Mon mari l’a très mal pris. C’est dur de se dire qu’on peut être responsable de la souffrance de son enfant. » Elle aurait préféré ne pas témoigner anonymement « parce que c’est important pour faire changer les choses mais mon mari n’a pas voulu. J’en ai aussi parlé à mon grand garçon qui veut travailler dans l’agriculture. Il n’a pas accepté non plus. Il faudrait que ça change tout ça », conclut-elle.

    #santé

  • Peut-on séparer l’artiste de son œuvre ?
    https://www.youtube.com/watch?v=EFZz98ZVNNI


    Débat autour de la parution du n°50/2023 de Travail, genre et sociétés, en accès libre sur CAIRN : https://www.cairn.info/revue-travail-...

    En quoi l’actualité renouvelle-t-elle la discussion concernant la réception d’une œuvre au regard du comportement de l’artiste ?
    Le phénomène #MeToo a-t-il conduit à changer le statut de la relation entre l’artiste et son œuvre ?
    Cinq autrices ont accepté de réagir et de prolonger, chacune dans son domaine, les questions suscitées par la lecture de l’ouvrage de Gisèle Sapiro « Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ? » (Seuil, 2020).

    Coordonné par Hyacinthe Ravet (Sorbonne Université, IReMus), Monique Meron (Insee) et Jacqueline Laufer (HEC).

    00:00 Rachel Silvera (Univ. Paris Nanterre), codirectrice du Mage
    07:59 Hyacinthe Ravet (Sorbonne Université, IReMus)
    20:21 Monique Meron (Insee)
    21:30 Reine Prat (ancienne conseillère au Ministère de la culture)
    30:36 Naomi Toth (Université Paris Nanterre, CREA)
    41:06 Geneviève Sellier (Université de Bordeaux-Montaigne, CLARE)
    53:05 Catherine Deutsch (Université de Lorraine, CRULH)
    1:01:26 Anna Arzoumanov (Sorbonne Université, CESSP)
    1:10:39 Gisèle Sapiro (CNRS-EHESS, CESSP)
    1:21:07 Discussion
    1:44:50 Questions du public

    #sexisme #grands_hommes #violences_sexistes_et_sexuelles #metoo

  • L’eau en bouteille massivement polluée par des nanoparticules de plastique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/09/une-nouvelle-methode-d-analyse-revele-la-presence-massive-de-nanoparticules-

    Des travaux publiés mardi font état de 240 000 particules par litre d’eau testée. L’impact sur la santé reste méconnu, en raison du manque d’études épidémiologiques.
    Par Stéphane Foucart 

    Parfois préférée à l’eau du robinet pour sa pureté supposée, l’#eau_en_bouteille [de plastique] souffre d’une contamination d’une ampleur insoupçonnée : celle des nanoparticules de plastique. C’est la conclusion saillante d’une étude américaine publiée mardi 9 janvier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les auteurs, conduits par Wei Min (université Columbia, à New York), y détaillent une nouvelle méthode optique de détection et de caractérisation des micro- et nanoparticules de plastique, et la mettent en œuvre sur trois marques d’eaux conditionnées.
    Le résultat est saisissant et indique la présence moyenne d’environ 240 000 particules par litre d’eau testée, soit « de cent à mille fois plus que précédemment rapporté ». Jusqu’à présent, la détection et l’identification de ces minuscules fragments se focalisaient sur des tailles supérieures au micromètre (µm), les particules plus petites ne pouvant être détectées simplement. Or, dans les eaux en bouteille analysées, ces nanoparticules sont bien plus nombreuses. Elles représentent, selon l’étude des chercheurs américains, environ 90 % des particules identifiées. Les auteurs ne divulguent pas les trois marques testées et estiment que, pour toutes les autres dénominations commerciales, des niveaux de contamination comparables sont à attendre.
    Ces résultats sont d’autant plus importants que plus elles sont petites, plus ces particules sont susceptibles de traverser les barrières biologiques, donc d’entrer dans la circulation sanguine et d’être en définitive distribuées dans les organes, y compris le cerveau. Les risques sanitaires pour la population humaine demeurent méconnus, principalement en raison du peu d’études épidémiologiques. « Les connaissances manquent encore et beaucoup sont en cours d’acquisition, dit le toxicologue Nicolas Cabaton, chercheur, à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), à l’unité Toxalim de Toulouse. Mais on peut d’ores et déjà redouter que les substances toxiques transportées par ces micro- et nanoparticules, comme des bisphénols par exemple, n’ajoutent des effets délétères à la toxicité intrinsèque des fragments de plastique eux-mêmes. »

    https://justpaste.it/6emb8

    #eau #plastique #nanoparticules

    • Que faire pour échapper au « salopage » généralisée de la « ressource » en eau ?
      Perso, j’essaie de varier les poisons : pour le café, je me sers de l’eau du robinet (phytosanitaires et leurs métabolites) et pour la boisson, c’est de l’eau dite « minérale » (nanoparticules de plastiques).
      Du coup, c’est pas vraiment raccord du point de vue de l’#étiologie : comment savoir si je vais crever des uns ou des autres ? En fait, je m’en bats les couettes.
      Ah si, je crois que l’on pourrait utiliser des bouteilles en verre pour y mettre la flotte captée par les multinationales. Ça se faisait autrefois. je ne sais plus trop si les bouteilles étaient consignées. Celles du pinard oui, ça c’est sûr, le fameux « litre étoile ». Ce serait peut-être un « moindre mal » comme disait l’autre ...

    • Malgré la loi, les points d’eau potable font toujours défaut dans les lieux publics pour réussir à réduire l’usage des bouteilles en plastique
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/11/malgre-la-loi-les-points-d-eau-potable-font-toujours-defaut-dans-les-lieux-p

      Selon une enquête menée par l’association No Plastic in My Sea, 75 % des établissements concernés par cette obligation ne la respectent pas.
      Des distributeurs de café ont fait leur apparition sur les quais du métro parisien à côté de ceux proposant des petites bouteilles d’eau, des sodas ou des friandises. Les fontaines à eau potable, en revanche, se font toujours rares, même dans les stations les plus fréquentées. Stations, gares, aéroports, centres commerciaux, musées, salles de concert, cinémas, stades, parcs de loisirs, universités… les établissements recevant du public (ERP) sont pourtant censés être équipés d’au moins une #fontaine d’eau potable en accès libre depuis le 1er janvier… 2022. L’obligation concerne les quelque 68 500 ERP accueillant plus de 300 personnes simultanément. Elle vise à atteindre l’objectif fixé en 2020 par la loi antigaspillage pour une économie circulaire (AGEC) : réduire de 50 % le nombre de bouteilles plastiques mises sur le marché à l’horizon 2030.
      [...]
      L’objectif de sortie du plastique à usage unique paraît d’autant plus inatteignable que selon les dernières données de l’Agence de la transition écologique, le nombre de bouteilles en plastique mises sur le marché a augmenté de 4 % entre 2021 et 2022. L’enjeu est pourtant de taille. Avec environ 15 milliards de bouteilles écoulées par an, la France est le cinquième plus gros consommateur au monde d’eau en bouteille plastique.

  • Banques de sang de cordon ombilical, la France en pointe
    https://theconversation.com/banques-de-sang-de-cordon-ombilical-la-france-en-pointe-220184

    Le sang de cordon, également appelé sang de cordon ombilical ou sang placentaire, est le sang qui reste dans le cordon ombilical et le placenta après la naissance du bébé, et après que le cordon a été clampé et coupé.

    Riche en cellules souches précurseures des cellules sanguines, il est précieux. En effet, ces cellules (aussi appelées « cellules souches hématopoïétiques »), possèdent capacité particulièrement intéressante : elles sont capables de reconstituer tous les types de cellules sanguines, comme les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.

    De ce fait, le sang de cordon peut être utilisé pour traiter des personnes atteintes de pathologies graves, notamment les leucémies. Mais sa conservation, qui, selon les pays, peut se faire dans des banques publiques ou privées, pose diverses questions concernant l’accès à ce soin pour tous, et soulève des interrogations bioéthiques.

  • L’Autrichien EET arrive sur le marché français du solaire résidentiel – pv magazine France
    https://www.pv-magazine.fr/2023/12/08/lautrichien-eet-arrive-sur-le-marche-francais-du-solaire-residentiel

    Pour la PME fondée en 2017, le secteur de l’autoconsommation avec stockage pour les particuliers est un marché très prometteur en France. A partir de 2024, elle y proposera donc son kit “plug & play” SolMate. Grâce à ses deux à quatre panneaux photovoltaïques et à sa batterie de 1,44 kWh, elle revendique de couvrir jusqu’à 50 % des besoins énergétiques d’un ménage.

    Après avoir vendu plus de 25 000 kits solaires dans plusieurs pays européens ces cinq dernières années, la société proposera donc en France sa solution SolMate à partir de 2024. Installée en 30 minutes selon EET, celle-ci se compose de 2 à 4 panneaux solaires du fabricant Maysun de 370 Wc chacun et d’une batterie LiFePO4 de 1,44 kWh/30 Ah. L’ensemble est complété par la technologie NetDetection qui permet de détecter les besoins et la quantité d‘électricité consommée à travers la prise de courant, garantissant une utilisation optimale de l’électricité sur la journée. Enfin, SolMate peut aussi être basculé à tout moment du mode “Ongrid” au mode “Offgrid” en passant par les deux onduleurs intégrés (onduleur réseau et onduleur autonome). En mode autonome, des appareils d‘une puissance allant jusqu‘à 1000 W peuvent être branchés sur la prise intégrée du SolMate.

    https://www.eet-solaire.fr
    https://www.eet.energy/wp-content/shared/uploads/2018/04/solmate_animation.mp4

    La particularité de ton SOLMATE est sa technologie de mesure propre à notre entreprise, qui permet a ton SOLMATE de détecter si tu utilises du courant dans ton foyer à un moment donné. Grâce à cette technologie de mesure, ton SOLMATE est si intelligent qu’il ne fournit de l’électricité que lorsque tu en utilises – où que ce soit dans ton foyer. Le reste est stocké dans sa batterie.

    Grâce à cette solution, tu t’assures d’utiliser toi-même 100% de ta précieuse électricité solaire autoproduite. Comme tu ne fournis pas d’électricité au réseau public, tu n’as pas besoin de te battre avec ton gestionnaire de réseau à propos des tarifs d’énergie.

    En copropriété restera le problème des grincheux qui vont trouver que cépabo et vont te sortir l’article des statuts qui impose de préserver « l’harmonie de la façade »

    • Il faut voir si c’est vraiment intéressant financièrement aussi. Un système intégral avec batterie coute entre 1200 et 4000 €. Personnellement, je paye 540 € par an (mon chauffage n’est pas électrique), dont environ 430 correspondant à la consommation (110 d’abonnement). En 2022 j’ai consommé 1632 KWH. Si je prends le système minimal, il va me fournir 370 KWH, je vais donc économiser 22% de ma consommation, soit 94 €. Rapporté à 1200€, cela signifie que l’investissement est rentable à partir de la treizième année. A priori le système fonctionne pour 25 ans mais je pense que la batterie ne dure pas plus de 10-15 ans, donc est-ce vraiment intéressant...? Si on est tout le temps chez toi, il n’est pas certain que la batterie soit très utile...

    • On revient également à cette mise en garde pertinente (de la part de copains installateurs de solaire) de croire qu’il serait intéressant de revendre l’électricité produite individuellement. C’est un piège intéressant pour EDF qui n’a rien à débourser ni de l’installation, ni de son entretien, de son renouvellement ou de son retraitement.

      Et oui @rumor, j’avais également fait deviser un chauffe-eau solaire, j’ai renoncé après avoir calculé qu’il me faudrait 20 ans pour l’amortir. D’autant qu’un chauffe-eau solaire me semblait plus simple qu’un mini réseau avec batteries.

      #energie_solaire #solaire #logement_ecologique #autonomie_énergétique

    • Pour être rentable rapidement, il faut le faire soi-meme, avec les étapes suivantes :
      – réduire sa consommation par l’isolation de son bien. le rendre thermiquement passif
      – réduire la consommation moyenne en ayant pas d’équipements qui consomment plus de 1,2k si possible.
      – Pas de batterie (sauf si l’autonomie peut être atteinte en n’ayant plus besoin de souscrire un contrat en énergie), mais à éviter quand même.
      – éviter les panneaux les panneaux photovoltaïques sur le toit. Sur le toit, pour le chauffe-eau prévoir un panneau solaire à clapets.
      – FAIRE L’INSTALLATION SOI-MÊME.

    • Je me permets de répondre, je ne sais pas si il existe une réponse toute faite.
      Justement c’est pas possible à calculer « en gros » puisque ça dépend de l’ensemble des propres paramètres de chaque installation. Le calcul se fait par rapport au coût de ta consommation de départ évidemment en KWh mais pas que. Tu as différents type de consommation du logement : nombre d’habitants à l’année et leur façon de vouloir avoir de l’électricité « légère ». Ne va pas imaginer faire tourner un lave linge deux fois par jour en solaire, une fois par semaine si tu as un local pour les batteries ce sera super.
      Il y a aussi ton ensoleillement géographique, la position des panneaux, leur taille. Enormément de variables. Le plus facile à comparer je trouve c’est la vie en camion ou camping car.

      Amha, pour avoir un logement énergétiquement écologique qui passe les saisons, il faut tabler sur plusieurs sources : solaire/géothermie/bois et surtout ne pas voir trop grand, réduire sa consommation, savoir gérer les heures et les saisons. Ici, je suppose que c’est le seul avantage, c’est de demander à un algo de le faire pour toi …

      Pour te dire ce que tu peux faire avec une batterie de 1,44KWh proposé par L’Autrichien EET, EDF te tutoies toi même tutututu et te dit …

      https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/jeunes-enseignants/pour-les-jeunes/lenergie-de-a-a-z/lelectricite-au-quotidien/que-peut-on-faire-avec-1-kwh

      Éclairage

      Avec 1 kWh, on peut s’éclairer entre une journée et une journée et demie. Cela dépend si l’on habite en maison ou en appartement. Il faut bien veiller au choix des luminaires car avec 1 kWh, on fait fonctionner une lampe à halogène pendant seulement 2 h alors qu’on peut s’éclairer pendant 7 h avec 7 lampes basse consommation !

    • Oups, @aldoreset1 je n’avais pas lu ta réponse, on est presque raccord :) Sauf sur les batteries, vu que ça te permet de stocker donc c’est un peu essentiel même si ça complique l’install. En général tu as besoin de lumière la nuit, quand y’a plus de soleil. En permaculture, dans mes souvenirs, l’idée était aussi d’avoir un petit lac au-dessus du logement, avec un hydro-moteur qui remonte l’eau la journée et fabrique de l’électricité la nuit (ou du genre shadock)

    • les batteries sont très chères et polluantes aujourd’hui.
      Le 1er point est vraiment de supprimer la passoire thermique.
      Il y avait un avantage de ne pas avoir un compteur linky est que le surplus produit était décompté de ton compteur automatiquement donc l’énergie restituée la nuit était gratuite.
      ensuite politiquement il faut se battre contre l’énergie centralisée (idem pour les télécom) et absolument refusé le nucléaire en tout cas vraiment le limité.
      A l’échelle locale par forcement individuelle, il faut produire de l’énergie par un mix (solaire, éolien, géothermie...) et le renvoyer par solidarité pour son voisin et avoir un bon routage électrique (rarement mis en place par enedis).
      REFUSER l’artificialisation des sols, produire de l’énergie sur des terres nourricières est un crime contre l’humanité...
      mes 2cts.

    • Pour être rentable rapidement, il faut le faire soi-meme, avec les étapes suivantes :
      – réduire sa consommation par l’isolation de son bien. le rendre thermiquement passif [...]

      Je suis en train d’isoler (et seulement en partie) ma maison, y en a pour presque 30000€ (et seulement 2000€ d’aides), autant dire que je ne me pose plus la question de la rentabilité depuis longtemps. :)

  • L’obsolescence de l’homme, Günther Anders - Le blog d’André Jorge - Forums Enseignants du primaire
    https://forums-enseignants-du-primaire.com/blogs/entry/4995-l%E2%80%99obsolescence-de-l%E2%80%99homme-g%C3%

    « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif en réduisant de manière drastique le niveau et la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.

    Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste... que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

    Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.

    On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s’interroger, penser, réfléchir. »

    « On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté »

  • Les nouveaux maîtres du monde

    Frédéric Martel a eu l’excellente idée de s’entretenir dimanche soir sur France culture avec le président d’Accenture France, filiale du géant US du conseil, 3ème employeur du monde occidental (740 000 employés worldwide !). Une vision du monde qui fait froid dans le dos, énoncée avec la tranquille assurance de ceux qui conduisent le monde...

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/soft-power/penser-le-futur-15-grandes-tendances-pour-2035-tech-environnement-travai

  • https://bsky.app/profile/lonestartallboi.bsky.social/post/3kiib4qnjt324

    20 years ago we were suing teenagers for millions of dollars because they were torrenting a single Metallica album and now billionaires are demanding the free right to every work in history, so that they can re-sell it.

    The law only ever serves capital.

    The Guardian (World)
    https://bsky.app/profile/guardian-world-rss.bsky.social/post/3kihz6ainqr2c

    ‘Impossible’ to create AI tools like ChatGPT without copyrighted material, OpenAI says

    • Alors dans le même temps, j’ai vraiment l’impression que cette façon systématique d’aborder les LLMs et l’IA sous l’angle exclusif des droits d’auteur, ça permet de faire totalement accepter une version très restrictive des droits d’auteur aux jeunes générations.

      Ce qui fait qu’ici, l’opposition entre Metallica qui poursuivait des ados (c’est mal) et les ayants-droits qui poursuivent OpenAI (c’est bien), je la trouve largement factice.

    • @monolecte : quel rapport avec Matzneff ?

      Si c’est rapport à « des ados » : c’est une image. C’est en poursuivant la startup Napster que la RIAA, Metallica, Dr. Dre… ont fait fermer le réseau d’échange. Et Sean Parker, ce n’est pas exactement « un ado ».

      Pour être clair : je considère que c’était « mal » à l’époque, parce que ça véhiculait déjà une vision ultra-restrictive et merdique de la propriété intellectuelle, qui s’est tellement bien imposée depuis qu’on arrive à banaliser cette même version ultra-restrictive de la propriété intellectuelle, désormais, pour attaquer les LLMs. (Ici, l’expression « the free right to every work in history » est censée te scandaliser.)

      Aujourd’hui tu discutes avec des jeunes adultes, grosso modo ils ont intégré cette lecture de la propriété intellectuelle, et face aux IA ils n’ont pas un discours « néo-luddite », juste ils te causent de droits d’auteurs, et il faudrait pleurer pour Marvel et Star Wars (que, d’ailleurs, les jeunes appellent désormais par la terrifiante dénomination « licence » – de notre temps Star Wars on appelait ça « des films », maintenant c’est « une licence », et en anglais « an IP »).

      Dit autrement : on en est arrivé au stade où il semble naturel de croire que défendre la vision la plus restrictive des droits d’auteurs patrimoniaux, ça revient à défendre « les auteur·ices ». Défendre la « propriété intellectuelle » de Disney, Marvel et des maisons de disque, ça reviendrait à te défendre, toi, jeune créateur·ice…

    • Le point de vue énoncé est intéressant en ce qu’il confirme un autre champ de bataille de l’IA, celui de la propriété intellectuelle et des ayants droits. Pour ce qui est de la partie morale, à savoir, est-ce que c’est bien ou mal, on est bien d’accord que ça ne fait pas avancer le schmilblick, les #ayants_tous_les_droits sont toujours aux manettes bien qu’ils puissent donner l’impression d’avoir des intérêts divergents :
      – droit de moissonner toutes les données, partout, tout le temps, et le RGPD n’est plus que le lointain souvenir d’une illusion perdue
      – droit de moissonner toutes les créations, partout, tout le temps, et les consommateurs sont priés de passer au tiroir caisse, même quand plus aucun service n’est rendu par ceux qui se présentent en tant que producteurs de contenus, du fait d’une rareté perpétuellement régénérée ex-nihilo (à moins que ce soit ex-abrupto).

    • – droit de moissonner toutes les données, partout, tout le temps, et le RGPD n’est plus que le lointain souvenir d’une illusion perdue

      Oui mais on n’a pas attendu les LLM’s pour que toutes les données soient moissonnées. (Je suppose que tu ne parles que de moissonner les données personnelles, rapport au RGPD. Parce que sinon, moissonner les données disponibles publiquement sur le Web, même sous droits d’auteur, c’est le principe même des moteurs de recherche).

      Mais là encore, se focaliser sur les « droits d’auteur » fait qu’on passe de l’essentiel du problème. Parce que le danger « nouveau » des IA là-dedans, c’est pas les droits d’auteur sur nos propres données : c’est le fait que le croisement de données devient dangereusement efficace. Et que les premiers à mettre en place des IA qui croisent les données, ce sont nos propres gouvernements « démocratiques », à chaque fois pour d’excellentes raisons « non-commerciales » (notre « sécurité », ainsi que la lutte contre les méchants fainéants qui profitent de nos largesses sociales…). En se focalisant sur la question de la propriété des données, autant fusionner la CNIL avec l’INPI… (ça fait belle lurette que le CSA, l’Arcom et toutes les vélléités de « régulation », c’est avant tout destiné à protéger la gourmandise des gros « ayant-droits »).

      À la rigueur, j’aurais même tendance qu’on réintroduit la question des droits d’auteur dans cette histoire de moisson des données, ici, parce que la promesse du Web 3, qui promettait qu’on allait ouvertement et volontairement monétiser nos données personnelles (youpi !), ben c’est en train de crever (youpi !).

      Même plus largement, le Web 3 fantasmait sur des micro-paiements sur absolument tous les niveaux de droits d’auteurs, avec NFTs à tous les étages.

      – droit de moissonner toutes les créations, partout, tout le temps, et les consommateurs sont priés de passer au tiroir caisse, même quand plus aucun service n’est rendu par ceux qui se présentent en tant que producteurs de contenus, du fait d’une rareté perpétuellement régénérée ex-nihilo.

      Et à nouveau : traiter ça sous l’angle de la propriété intellectuelle, c’est pas idéal. Là on précise « les consommateurs sont priés de passer au tiroir caisse », sauf que Stable Diffusion ça s’installe gratuitement en local.

      Et sinon, « moissonner toutes les créations », pour les mettre à disposition du plus grand nombre, quitte à faire payer ce service, c’est un peu l’idéal d’une médiathèque ou d’un musée. Si on attaque ça avec une vision purement « droits d’auteurs », en se scandalisant du « free right to every work in history », je trouve ça très problématique.

    • Oui mais on n’a pas attendu les LLM’s pour que toutes les données soient moissonnées.

      Oui, mais. On a gravi quelques échelons ces derniers mois, où on ne prend même plus la peine de masquer les dark patterns qui font que tout est moissoné sans en avoir l’air.

      J’évoque en particulier le nouvel Outlook de Microsoft qui détourne ton flux de messagerie indépendante sur ses serveurs, sans même te l’expliquer d’une quelconque façon, avec à peine un message d’alerte t’indiquant qu’il partage tes informations avec 1500 tiers.

      Les CGU de tous les hébergeurs de fichiers les uns après les autres, qui évoluent subrepticement, et que tu découvres que tes données entraînent des IA dont tu n’as aucune idée de qui quoi quand.

      Jusqu’alors, tu savais qu’en étant hébergé chez les GAFAM, tes données pouvaient être exploitées, mais qu’en utilisant des outils indépendants, tu avais une chance d’être épargné. Mais désormais, les GAFAM font le nécessaire pour aller moissonner tes données, même si tu n’es pas chez eux. Gmail le faisait depuis longtemps, et à ta propre initiative, en ajoutant les coordonnées de tes comptes de messagerie dans ton compte Gmail pour tous les relever en un seul endroit. Désormais, Microsoft le fait, sans te l’annoncer vraiment et depuis un outil installé par défaut sur ton Windows.

      Tu évoques les gouvernements. Qu’on l’apprécie ou pas, ma foi, pourquoi pas. Cela peut faire partie des conditions d’une sécurité collective acceptée. Bien qu’on ne soit pas dupe de la porosité potentielle en matière d’intelligence économique par exemple.

      Je voulais donc juste dire qu’avec la ruée vers l’IA, les digues supposément et laborieusement mises en œuvre pour protéger nos données ont sauté à un point que personne n’avait imaginé, à part peut-être toujours le même Orwell, à la limite. Car quand Microsoft décide de détourner nos emails, le message c’est : l’objectif n’est pas de vous rendre un meilleur service, l’objectif est de lire vos emails.

    • Oui, je pense qu’on est d’accord. Juste ce n’est pas une question de droits d’auteurs (thème du message initial), quand je vois tous les messages qui hurlent au viol des droits d’auteur via les LLMs, ou quand OpenAI dit qu’il ne peut pas fonctionner sans moissonner des œuvres encore sous copyright, ça n’est jamais au sujet de tes mails ni du croisement des données par les gouvernements.

  • Un Breivik « suicidaire » traîne l’Etat norvégien en justice pour protester contre son isolement
    https://www.nouvelobs.com/monde/20240108.AFP6020/un-breivik-suicidaire-traine-l-etat-norvegien-en-justice-pour-protester-c

    Oslo (AFP) - Anders Behring #Breivik, qui a tué 77 personnes en 2011, est « suicidaire » et sous antidépresseur du fait de son régime carcéral strict, a affirmé son avocat lundi au premier jour d’un nouveau procès intenté par le néonazi contre l’Etat norvégien.

    « Le principal dégât lié à l’isolement de Breivik, c’est son envie de ne plus vivre. On peut appeler cela une dépression », a déclaré l’avocat, Øystein Storrvik, dans le gymnase de la prison de Ringerike où le procès a été délocalisé pour des raisons de sécurité.

    L’audience à Londres pour empêcher l’extradition d’Assange aux USA se tiendra en février
    https://www.challenges.fr/monde/l-audience-a-londres-pour-empecher-l-extradition-d-assange-aux-usa-se-tie

    LONDRES (Reuters) - Le fondateur de #WikiLeaks, Julian #Assange, se présentera devant la Haute Cour de Londres en février dans le cadre d’une audience publique visant à empêcher le gouvernement britannique de l’extrader aux États-Unis, où il est recherché pour des raisons pénales, ont déclaré ses partisans mardi.

    Tu n’auras pas de nouvelles de la santé mentale d’Assange, individu emprisonné, à l’isolement, sans charges pénales ni jugement, dans un des pays du monde libre de commettre des génocides.

    Pourtant, Assange aussi a des avocats. Mais apparemment, les journalistes ne jugent pas utiles de nous faire profiter d’une sorte de micro-trottoir en faveur d’Assange, élément essentiel de leur grand métier, permettant aux avocats de Breivik de déblatérer tranquillement sur la santé mentale d’un tueur en série. Nos organes de presse sont dirigés par des crétins malveillants.

    #cépapareil

  • Recette du bouillon de poulet

    – 1 carcasse de poulet (compter une moitié par personne)
    – oignons, carottes, céleri (ce que vous avez en légumes)
    – gingembre, clou de girofles, gros sel, poivre
    – un verre de riz par personne

    Se mange le lendemain et sur plusieurs jours
    1/ mettre l’ensemble des ingrédients dans un fait-tout (sauf le riz)
    2/ recouvrir d’eau et faire bouillir à petit bouillon 2h
    3/ mettre dehors au froid 5h puis retirer le gras du dessus que vous donnez aux oiseaux ou aux chats (ou que vous gardez)
    4/ refaire chauffer 1/2h en ajoutant le riz, c’est prêt !
    5/ Touche final individuel : pâte de piment, filet de citron, coriandre, persil haché

    A Toulouse, en top qualité, on trouve sur les marchés de producteurs (et de productrices) la carcasse de poulet en bio 1€ sinon 50cts.
    On déguste dans un grand bol, avec une assiette pour défaire la viande, et un plat pour y jeter les os. Ambiance préhistorique assurée !

    • @vazi c’est une recette très classique de poule au pot mais avec seulement la carcasse :)

      Le chant qui va apparemment avec depuis la révolution

      « Enfin la poule au pot va être mise, On peut du moins le présumer, Car, depuis 200 ans qu’elle nous est promise, On n’a cessé de la plumer. »

      #miam #cuisine_politique

    • Chez nous c’était une recette connue sous le nom de « potage aux abats de poulets » Moins « riche » que la poule au pot car composée avec des « bas morceaux » (ailerons, cous et gésiers). Les ailerons sont passés à la flamme pour enlever le duvet restant, ce qui donne au bouillon un petit gout de grillé particulièrement savoureux ;)

    • Ma mémé, puis ma mère et moi même cuisinions les pattes de poulet ou poule...Il faut les griller sur la cuisinière à gaz vers les brûleurs pour ôter la peau un peu lézard des pattes. Puis éplucher ( facilement ) aux doigts cette peau. Avec le pattes, la tête ( grillée de la même façon ) même recette que plus haut pour faire la soupe...Manger les pattes auxquelles on retire les ongles lors du grillage reste sportif . Faut avoir faim...

  • Pneumonies infantiles à mycoplasmes : de quoi s’agit-il, et pourquoi une telle épidémie ?
    https://theconversation.com/pneumonies-infantiles-a-mycoplasmes-de-quoi-sagit-il-et-pourquoi-un

    Les mycoplasmes font partie des plus petits êtres vivants connus. Ce sont en particulier les plus petites bactéries capables de se répliquer de façon autonome, autrement dit sans parasiter d’autres cellules.

    Bien que l’on ne sache pas précisément quelle proportion de la vague de pneumonies actuelles est due à M. pneumoniae, certains indices semblent l’incriminer (aux côtés, probablement, d’autres pathogènes).

  • Benoît Jacquot — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Jacquot

    Benoît Jacquot est un réalisateur français, né le 5 février 1947 à Paris. Benoît Jacquot a donné une interview à Gérard Miller dans son documentaire Les ruses du désir : ‘L’interdit ‘ dans laquelle il parle de son goût pour les jeunes actrices mineures. Il décrit sa rencontre avec Judith Godrèche lorsqu’elle avait 14 ans. Il s’est installé avec elle et dit utiliser le cinéma pour séduire de jeunes mineures. Le cinéma est une couverture dit il. Il dit notamment que le monde du cinéma l’admire pour les relations qu’il entretient avec ces très jeunes actrices.

    Le premier paragraphe de la page Wikipédia date de ce matin :-))

    C’est sans doute en rapport avec ce sujet :

    Madame Mollette ⏚ : Publication Insta de Judith Godrèche hier soir.
    https://framapiaf.org/@MadameMollette@piaille.fr/111714287893997843

    Publication Insta de Judith Godrèche hier soir.
    Encore un qui ferait mieux de trembler des fesses au lieu de menacer, ils ne comprennent jamais rien

  • Antibiotiques : une nouvelle classe de molécules dénichée par l’intelligence artificielle
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/01/02/antibiotiques-une-nouvelle-classe-de-molecules-denichee-par-l-intelligence-a

    L’intérêt de cette recherche, qui a fait l’objet d’une publication, le 20 décembre, dans Nature, réside avant tout dans la méthode utilisée, plus que dans les #molécules identifiées. Ce n’est pas un hasard si Felix Wong, premier signataire de l’article, est physicien et mathématicien, pas microbiologiste. La recherche biomédicale recourt déjà à l’#IA, mais, ici, c’est le mode d’apprentissage profond imaginé qui est innovant.
    Les chercheurs ont d’abord déterminé les activités #antibiotiques de 39 312 composés, des sous-structures chimiques de molécules déjà connues, ainsi que leurs profils de cytotoxicité sur des cellules humaines. Des réseaux de neurones ont ainsi été entraînés à identifier les structures chimiques associées à une activité antimicrobienne. Ils ont ensuite été utilisés pour passer au crible plus de 12 millions de composés et prédire leur activité antibiotique et leur cytotoxicité.

    Finalement, 283 composés ont été sélectionnés pour être testés empiriquement contre le staphylocoque doré. Des tests sur des souris ont permis d’identifier une classe de structure qui s’est avérée antimicrobienne à l’égard d’un staphylocoque résistant à la méthicilline et d’entérocoques résistants à la vancomycine, deux antibiotiques classiques. Le mot est lâché, ce serait la voie pour une nouvelle « classe » d’antibiotiques. Cela fait plusieurs décennies que les antibiotiques arrivant sur le marché ne sont que des versions améliorées ou au spectre élargi de familles existantes.

    « Un résultat spectaculaire »
    Didier Mazel, responsable de l’unité Plasticité du génome bactérien à l’Institut Pasteur, salue, dans cette étude, un « résultat spectaculaire ». « Ils ont démasqué une famille de molécules qui n’étaient pas connues pour leur activité antimicrobienne, cela valide leur modèle », ajoute le généticien. Si le recours à l’IA a déjà permis, par exemple, d’obtenir de nouvelles structures de protéines ayant un possible intérêt biologique, la puissance de calcul à laquelle l’équipe américaine a eu accès a permis de franchir une étape.
    Les travaux de Felix Wong s’inscrivent dans le projet Antibiotics-AI du MIT, piloté par James Collins, professeur d’ingénierie médicale et de sciences au célèbre institut du Massachusetts. L’objectif est de découvrir, d’ici à sept ans, de nouvelles classes d’antibiotiques contre sept types de bactéries mortelles, affirme le MIT dans un communiqué.
    Pour le microbiologiste Etienne Ruppé, professeur de bactériologie à l’université Paris Cité, il faut relativiser l’efficacité des molécules trouvées ici. Il relève « des concentrations minimales inhibitrices sur le staphylocoque de l’ordre de 2 milligrammes par litre, ce qui est élevé » et pose la question de l’application à l’homme. Et de regretter que cette première étude se soit concentrée sur les staphylocoques. « Aujourd’hui, ce sont les bacilles Gram négatif qui posent le plus de problèmes et sont responsables de morts dans le monde entier », insiste-t-il.

    Pour autant, Etienne Ruppé salue la qualité des données avec lesquelles a été entraînée l’IA, ce qui a permis cette « preuve de concept intéressante ». Ce modèle devrait permettre, selon lui, d’avoir « un ticket d’entrée moins important, afin d’identifier plus rapidement les candidats potentiels pour de futurs antibiotiques ».

    Infectiologue à l’hôpital Bichat (AP-HP), Nathan Peiffer-Smadja, reconnaît que les antibiotiques sont devenus les « parents pauvres de la recherche dans l’industrie pharmaceutique ». Mais il met en garde contre le Graal que certains placent dans la découverte de nouvelles classes d’antibiotiques. « Les bactéries évoluent plus vite que l’humain, et la résistance à une nouvelle classe arrivera aussi rapidement », prévient le spécialiste qui souligne la menace que l’antibiorésistance fait peser, à terme, sur des pans entiers de la médecine. « Si demain on ne sait plus traiter les complications infectieuses, on ne pourra plus faire de greffe d’organe ni de chimiothérapie agressive », insiste le docteur Peiffer-Smadja, pour qui l’enjeu est de mieux se servir des antibiotiques existants, en réduisant par exemple la durée de traitement, avant d’en découvrir de nouveaux.

  • Quand Emmanuel Macron abîme le journalisme – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/quand-emmanuel-macron-abime-le-journalisme-20231226_4PZA5C3B7BCFHOYDJRX53

    En exprimant des doutes à propos de l’émission « Complément d’enquête » consacrée à Gérard Depardieu, le président de la République a porté un coup symbolique terrible au statut fragile, par les temps qui courent, de la vérité factuelle.

    Emmanuel Macron a-t-il conscience d’avoir porté un coup symbolique terrible au métier de journaliste et, plus généralement, au statut fragile, par les temps qui courent, de la vérité factuelle et journalistiquement établie ? Il faut revenir sur cet aspect sous-traité de l’intervention d’Emmanuel Macron du 20 décembre sur France 5.

    Au-delà des commentaires sur les prises de position, pour le moins iconoclastes, s’agissant d’une loi immigration à coup sûr largement inconstitutionnelle mais que le président – pourtant garant des institutions – soutient ; après les commentaires en défense de Gérard Depardieu, de la part d’un Président qui avait pourtant placé la lutte contre les violences sexuelles et sexistes comme priorité de son mandat, il faut donc s’arrêter sur le ton des doutes émis par Emmanuel Macron à propos de l’émission « Complément d’enquête », sur France 2 consacrée à Gérard Depardieu.

    Le Président, du haut de son autorité institutionnelle, solennisée par les ors de l’Elysée d’où il s’exprimait, a relayé, avec une incroyable légèreté, sur un ton de discussion de coin de comptoir entre potes, les doutes émis par la fachosphère, […]

    • Un coup de ROC (OCR in english) pour avoir le texte :

      ÉDITORIAL PAR CATHY DOS SANTOS
      Tronçonneuse
      De la parole outrancière, Javier Milei est passé aux actes. Vite, et en tapant fort. Sacré président le 10 décembre, le libertarien, qui a pour seule ligne d’horizon le capitalisme débridé, a empoigné la tronçonneuse de sa campagne pour tailler à vif l’Argentine.
      « La liberté, bordel ! » a-t-il promis à ses concitoyens. Elle a déjà un goût de cendres, alors que son funeste « décret de nécessité d’urgence » doit entré en vigueur ce vendredi : dévaluation du peso, licenciement de fonctionnaires, élimination de ministères, santé bradée aux assurances privées, suppression de l’encadrement des loyers, privatisations des fleurons nationaux, levée du contrôle des prix des denrées alimentaires, etc. Une cure néolibérale qui n’est pas sans rappeler celle qu’avait mise en œuvre le dictateur Pinochet au Chili.

      Le FMi révait de cette thérapie de choc, le « Fou » la fait. Pour mener à bien son dépeçage, celui qui dit parier à son chien mort s’en prend aux fondements politiques et démocratiques de son pays. Dans un projet de loi de près que 700 articles, Milei s’octroie les pouvoirs hier encore dévolus au Congrès afin d’avoir les coudées franches. I le sait, il n’y aura pas de révolution libérale radicale sans la mise au pas de la société et le contrôle des rues. Les promoteurs de manifestations pourront écoper de peines allant jusqu’àsix ans de prison ; tout rassemblement de plus de trois personnes devra recevoir l’agrément du ministère de la Sécurité. Dans ce scénario orwellien, les policiers jouiront de nouveaux droits pour ouvrir le feu sans sommation. Ils auront un permis de tuer Heures sombres, très sombres dans cette Argentine toujours souffrante des plans d’ajustements structurels qu’elle a déja endurés dans les années 1990 et qui ont conduit à sa banqueroute. Le spectre de cette faillite, la brutalité des mesures, les attaques à la Constitution d’un Javier Milei qui, privé de majorité parlementaire, s’auto-octroie les prérogatives législatives jusqu’à la fin de son mandat ont poussé des milliers de personnes à descendre dans les rues ces derniers jours. « Nous ne sommes pas la caste, nous sommes les travailleurs », ont-elles rappelé au chef de l’État. Les manifestants promettent d’occuper l’espace public jusqu’au retrait des réformes austéritaires du locataire de la Maison rose. Au nom d’une certaine idée de la liberté.

  • La Poste expérimente des cabines d’essayage dans ses bureaux, dont en Bretagne | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/la-poste-experimente-des-cabines-dessayage-dans-ses-bureaux-dont-en-bre

    Dans quatre bureaux de Poste de France, les clients peuvent essayer directement le contenu de leur colis sur place et le renvoyer en cas de non-satisfaction. Celui de Lannion fait partie de l’expérimentation.

    Des colis Vinted, Le Bon Coin, Asos, La Redoute… Terminé de devoir rentrer chez soi pour essayer les habits reçus ? La Poste vient d’installer des cabines d’essayage dans quatre de ses bureaux. Celui de Lannion (22) fait partie de l’expérimentation.

    Juste après avoir reçu le colis commandé, les usagers sont invités à essayer les vêtements dans une boîte aux lettres jaune XXL, installée dans le bureau, où l’on retrouve un miroir, une tablette pour poser ses affaires, un siège et une prise, s’il s’agit d’un appareil électronique.

    La Poste installe des cabines d’essayage dans ses bureaux ! – M6 Info
    https://www.youtube.com/watch?v=9n5eOpPDg0M