Vanderling

La conversation n’est féconde qu’entre esprits attachés à consolider leurs perplexités.

  • Crépol : des policiers auraient livré la liste des suspects et de leurs proches aux militants d’#extrême_droite - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/politique/canard-enchaine/crepol-des-policiers-auraient-livre-la-liste-des-suspects-et-de-leurs-proch

    Selon des révélations du « Canard enchaîné », le parquet de Valence mène l’enquête sur les fuites au sein de la police, dont des agents auraient livré à des militants d’extrême droite, pressés d’en découdre, la liste détaillée des suspects impliqués dans la mort de Thomas, à Crépol. Des faits qui révèlent la porosité entre #police et extrême droite.

  • Jean-Luc Mélenchon. À Gaza, « ce n’est pas de la légitime défense mais un génocide »
    Orient XXI > Jean Stern > Alain Gresh > 7 décembre 2023
    https://orientxxi.info/magazine/jean-luc-melenchon-a-gaza-ce-n-est-pas-de-la-legitime-defense-mais-un-ge

    Cible de nombreuses critiques depuis des semaines, l’ancien candidat à la présidence de la République répond aux questions d’Orient XXI. Il explique pourquoi les fractures deviennent béantes entre l’Occident et le reste du monde sur le « deux poids deux mesures » en œuvre dans le soutien à Israël. Jean-Luc Mélenchon dénonce la polémique sur l’un de ses tweets et réfute sa mise en cause pour antisémitisme. Au-delà, il dresse un éloge du non-alignement comme « morale pour l’action politique ». (...)

    • Dans notre conception de l’action politique, il faut faire de toute circonstance un apprentissage populaire collectif. Il permet d’approfondir les adhésions et d’obliger à la réflexion les sceptiques ou les indifférents. La politique est une lutte d’idée pour convaincre. Et la conviction à conquérir doit être un encouragement à penser durablement par soi-même. Car il faudra ensuite résister encore au prochain bourrage de crâne médiatique. Puis au suivant. Tout donc est dans l’apprentissage de la résistance aux injonctions de la meute.

      En temps de crise tout va si vite ! Et là ? Entre une vague d’attaques médiatiques et une autre, l’adversaire semble à chaque fois démentir lui-même ses campagnes. Souvenons-nous de l’adage : « la forme, c’est du fond qui remonte à la surface ». Et il remonte vite et fort. C’est pourquoi des paradoxes s’affichent en un temps record. Ils semblent exprimer des contradictions terribles. Mais il s’agit pourtant toujours de la même chose.

      Entre la bronca télécommandée en défense de madame Elkrief et le silence pour la journaliste Barbara Olivier-Zandronis, sanctionnée sur RCI en Guadeloupe, ou Mohamed Kaci sur France 5, le fond est le même. Entre le JDD, quand il propose de m’envoyer en asile psy en raison de mon comportement sans contrôle, et l’amitieuse tendresse du « Monde » pour le président du Sénat qui me crie « ferme ta gueule » dans une émission de radio, le fond est le même. Entre les gouvernementaux qui nous accusent de manquer à la laïcité et acclament le Président de la République quand il va la messe à Marseille, ou quand il accueille Hanouka à l’Élysée, c’est encore la même chose. Entre Larcher qui accueille les racistes à une marche antiraciste, dès lors complètement ratée, et celui qui veut me faire taire, le fond est le même.

      Leur problème ce n’est vraiment ni les Insoumis, ni même la détestation qu’ils ont de moi. C’est juste et seulement de trouver tous les prétextes pour créer entre eux le cadre qui les réunirait avec bonne conscience, de la macronie à l’extrême droite. Un point c’est tout. À n’importe quel prix, sans aucune évaluation des conséquences de ce qu’ils cautionnent ou autorisent.

      Aveuglement ? C’est le propre des périodes de panique politique chez les dominants. Ils font tout et le contraire « en même temps », comme si l’histoire était leur jouet, comme si les catastrophes étaient réservées aux autres. Mélangeant tout, multipliant les coups de communication les plus absurdes et les grosses ficelles, ils ont déclenché « en même temps » toutes les tempêtes. Comme ce projet de loi immigration qui vaut à Macron des motions de rejet que toutes les oppositions s’apprêtent à voter, et peut-être même des macronistes écœurés. Si bien que le ministre Darmanin se doit de faire allégeance publique à Édouard Philippe pour faire oublier qu’il comptait faire de ce vote la perle de sa précampagne présidentielle. Trop tard ! La tempête a commencé. La pagaille politique va faire de grands progrès la semaine qui vient, et Le Pen va affermir sa prise sur la droite et le centre.

      En fait, l’expérience de l’histoire montre comment ces moments en forme d’aveuglement viennent souvent de glissements consentis. Ils semblent tous si pleins de sympathie et de désirs progressivement avoués, de tentations visiblement difficiles à repousser.

      Quand Aurore Bergé propose de sanctionner les parents défaillants pour les « responsabiliser » sur le comportement de leurs enfants, elle avoue son penchant pour les décisions prises au coin du bon sens des beuglants. Et peu importe le retour du principe barbare de la responsabilité collective. Il s’appliquerait surtout et d’abord à ceux qui sont déjà confrontés aux plus grandes difficultés. Voyez aussi comment le sexisme s’étale. Car on trouvera toujours les mères à punir, mais sans aucun doute moins souvent les pères quand il s’agit des familles monoparentales. Dans une seule mesure, c’est tout un monde d’idées liées qui vient. La responsabilité collective est un principe en opposition aux leçons de la philosophie républicaine. Celle-ci rend chacun personnellement responsable de soi par ses actes. Sur ce fondement est aussi affirmé pour l’être humain le fait d’être son propre auteur contre toute prédestination. La justice laïque est à ce prix !

      Au fond c’est le même enjeu global à propos de la sentence qui m’a été infligée pour crime de lèse-majesté médiatique contre madame Elkrief. J’ai été taxé évidemment d’antisémitisme. J’aurais dû avoir présent à l’esprit la religion de madame Elkrief au moment où je la critiquais pour son comportement professionnel. Puis ce fut le festival des fausses questions posées, que seule la qualité d’éditorialiste soustrait à l’accusation judiciaire de diffamation. Serge Halimi, dans « Le Monde diplomatique », avait déjà relevé cette manière de faire si écœurante : « De son côté, écrit-il, après avoir accusé LFI de « complaisance envers la violence la plus barbare » un éditorial du « Monde » a feint de s’interroger : « Que cherche Jean-Luc Mélenchon ? (…) À encourager l’antisémitisme ? À cautionner le terrorisme islamiste ? Toutes ces questions méritent d’être ouvertement posées » ». Serge Halimi y répond : « Non, elles ne le méritent pas ». Une raison de continuer à ne pas mettre tout le monde médiatique dans le même sac.

      Mesure-t-on bien pour autant ce qu’un tel moment entraîne ? Être accusé d’antisémitisme au motif de la religion de quelqu’un dont on critique le professionnalisme ou le raisonnement est un franchissement de seuil. L’ambiguïté volontaire des mots et des attitudes en attestent. Je l’ai dit : je ne crois pas un instant que les auteurs de cette campagne croient à ce qu’ils disent. Mais ils agissent au prix du risque d’une communautarisation complète des rapports sociaux et des normes du débat politique. Si l’on doit formuler ses appréciations, non d’après les faits que l’on juge, mais d’après la religion de celui qu’on interpelle, l’obscurantisme est vraiment de retour. L’existence disparaît derrière l’essence attribuée à l’autre. Le racisme devient la norme. On n’est plus ce que l’on fait, mais ce que l’on est censé être par naissance. Personne n’est plus le créateur de sa vie comme le proclame l’Humanisme. Dès lors la hiérarchie des êtres n’est plus celle de la valeur de leurs actes mais juste celle de leur place dans l’ordre du destin.

      Dans ce monde-là, les têtes dures redeviennent ces « gens de rien » que les puissants et leurs porte-voix ont toujours méprisé. La preuve ? L’incendie de trois de nos maisons, les tentatives d’attentat, les agressions dans la rue, les mitraillages téléphoniques, les obligations de déménager qui nous ont été infligés par les racistes, que nous soyons députés ou pas, ne sont ni émouvantes, ni dignes de protection, ni de soutien moral, ni même seulement intéressantes pour la caste qui domine la classe médiatique.

      Je dis « la caste » selon le terme du journaliste Laurent Mauduit pour designer un petit milieu lié par des liens de positions sociales et d’entre-soi intéressé. Je désigne les grosses payes, les bavards de plateau sans aucune activité intellectuelle ou de terrain en dehors des déjeuners mondains. Ceux qui ne savent rien de plus que ce que leur donne à lire leur prompteurs. Comme ce « spécialiste de la gauche » qui pérore sur RTL : « Mélenchon divise la gauche : beaucoup de bruit mais peu d’idées », ignorant encore deux mois après sa publication mon livre de théorie politique, « Faites mieux », au niveau de vente flatteur.

      Je m’alarme d’une telle ambiance parce qu’elle vient de ceux qui sont censés éclairer les esprits dans un moment tendu, mais font tout le contraire. Une société qui le permet est déjà très mal en point.

      Je ne crois pas à leur inconscience. Leur aveuglement est volontaire, comme la servitude de ceux qui les croient. Quand cent un de leur collègues ont déjà été assassinés à Gaza dans l’exercice de leur métier, je connais et salue ceux qui prennent les risques de ce métier. Je ne les confonds pas avec ceux-là mêmes qui n’en prennent personnellement jamais aucun. Mais en politique, on le voit, on ne dénoue pas les conséquences de la confusion en y ajoutant des atermoiements ou des timidités. Je dis et je tweete ce que je crois utile aux objectifs de notre combat. Les insoumis en font autant par leur parler clair et net, et leur capacité à tenir des positions sous les coups venant de tous côtés. De tous côtés. Jlm

      https://melenchon.fr/2023/12/11/de-leur-aveuglement-volontaire

  • « Obsolescence des ruines » de Bruce Bégout
    https://topophile.net/savoir/obsolescence-des-ruines-de-bruce-begout

    Dans Obsolescence des ruines. Essai philosophique sur les gravats, publié aux éditions Inculte en 2022, le philosophe et écrivain Bruce Bégout propose une réflexion riche et fouillée sur la production architecturale contemporaine. Appuyée sur un nombre considérable de références, de Robert Smithson à Günther Anders, en passant, entre autres, par Hannah Arendt et Rem Koolhaas,... Voir l’article

  • L’augmentation du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes du Top 100 du SIPRI impactée par des défis de production et des carnets de commandes remplis
    https://www.obsarm.info/spip.php?article631

    Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes et de services à caractère militaire par les 100 plus grandes entreprises d’armement s’élève à 597 milliards de dollars en 2022 #Armements

    / #Industrie_d'armement, Transferts / exportations, #Coopération_industrielle, #La_une

    #Transferts_/_exportations
    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/arms_production_pr_2023_fre.pdf

  • U.S. Sends Israel 2,000-Pound Bunker Buster Bombs for Gaza War
    https://www.wsj.com/world/middle-east/u-s-sends-israel-2-000-pound-bunker-buster-bombs-for-gaza-war-82898638

    The U.S. has provided Israel with large bunker buster bombs, among tens of thousands of other weapons and artillery shells, to help dislodge Hamas from Gaza, U.S. officials said.

    The surge of arms, including roughly 15,000 bombs and 57,000 artillery shells, began shortly after the Oct. 7 attack and has continued in recent days, the officials said. The U.S. hasn’t previously disclosed the total number of weapons it sent to Israel nor the transfer of 100 BLU-109, 2,000-pound bunker buster bombs.

    Tout en suggérant à Israël de les utiliser avec subtilité, parce que sinon les gens vont commencer à avoir une mauvaise image d’Israël et des États-Unis.

  • BD censurée à Quai des bulles : la liberté d’expression tombe à l’eau
    https://actualitte.com/article/114535/politique-publique/bd-censuree-a-quai-des-bulles-la-liberte-d-expression-tombe-a-l-eau

    Tiens, tiens, enfin des réflexions intéressantes sur la « liberté d’expression », mot d’ordre à tout faire de l’extrême droite libertarienne. Et le distingo entre « censure » et « rapport de force idéologique ». Cela ouvre une voie pour une expression réellement progressiste et alternative.

    Le festival malouin dédié à la bande dessinée se tenait du 25 au 27 octobre sous le ciel breton. Pour l’occasion, des planches étaient exposées dans la ville, tout au long des semaines qui suivaient l’événement. Certains dessins ont suscité une vague d’indignation, au point d’être retirés prématurément, sur décision du président de l’association Quai des bulles, Georges Coudray.

    Publié le :

    30/11/2023 à 16:03

    Ugo Loumé

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    ActuaLitté

    Les cases de tienstiens n’ont pas plu à Saint Malo. Pourtant, sa bande dessinée Koko n’aime pas le capitalisme, publiée par la maison indépendante Bandes Détournées, a conquis plus de 20.000 lecteurs (selon Ouest-France, 10.500 selon nos données Edistat, auxquels il faut ajouter les précommandes). Son compte Instagram rassemble lui près de 77.000 personnes.

    Cependant, son coup de crayon engagé n’est pas du goût de tous. Notamment de celui des agents de sécurité de la ville, qui n’ont particulièrement pas apprécié les satires de l’auteur de bandes dessinées. Surtout lorsque ce dernier, habitué à détourner des films ou émissions cultes, fait chanter aux Choristes le célèbre slogan « Tout le monde déteste la police ». Des œuvres « heurtant » les forces de l’ordre, tout autant que certains élus du Rassemblement national qui n’ont pas manqué l’occasion de s’exprimer. Loin de l’esprit Charlie prôné tout le long de « l’arc républicain ».

    Les organisateurs de Quai des bulles ont reconnu « quelques réserves exprimées par certaines personnes concernant l’humour grinçant de cette exposition, ce qui a déjà été le cas à quelques reprises depuis la création du festival ».

    Les planches ont donc été retirées le 17 novembre, alors que l’exposition devait durer 9 jours de plus. Un choix assumé par Georges Coudray, président de l’association Quai des bulles, visiblement à la demande de la ville de Saint-Malo (ActuaLitté a contacté la municipalité qui botte en touche : le maire ne souhaite pas commenter cette affaire).

    « Ce n’était pas un choix facile. Mais je l’assume pleinement. Je n’ai pas été forcé, mais il m’a fortement été demandé de le faire et je l’ai accepté dans un souci d’apaisement et de vivre ensemble. » Il ajoute : « J’ai estimé que cette exposition avait fait la plus grosse partie de son temps. Je n’aurais jamais accepté de la retirer le premier jour du festival. »

    Ce dernier ne se pas cache pas de la censure qui a été exercée, ni de la volonté de faire un pas vers son origine : « J’ai imaginé la police qui fait des rondes tous les jours. C’est peut-être eux qui voient le plus l’exposition au sein de Saint-Malo. Et ces gens, le festival en a besoin : avoir la police qui fait des rondes, c’est un gage de sécurité qui est très important pour un festival. »

    Un geste consensuel, donc, pour l’équipe du festival qui tenait, selon Ouest-France, à « réaffirmer son soutien indéfectible envers l’auteur ».
    Pas de « droit absolu »

    tienstiens et les éditions Bandes détournées, eux, ne s’indignent pas : « Nous ne criions pas à la censure. Les trente planches avaient été choisies parmi les plus politiques de l’album et nous ne sommes pas étonnés de la réaction qu’elles ont provoquée. Et tienstiens ne défend pas l’idée qu’il y aurait un droit absolu à la liberté d’expression », a expliqué la maison indépendante à L’Obs.

    En bon marxiste matérialiste, tienstiens refuse de jouer sur le plan des idées. Et s’attaque justement à la liberté d’expression dans son ouvrage à paraitre, Situations, co-réalisé avec le scénariste Maxime Morin. Selon eux, cette notion ne fait que protéger « l’atmosphère intellectuelle dans laquelle ont baigné tous [ses] défenseurs : l’idéologie ultra-libérale des années 80. » « En gros, pour les droitos, l’art est un moyen au service de leur amour-propre. »

    L’auteur de BD et sa maison d’édition préfèrent voir les choses en termes de domination matérielle, et souhaitent profiter de cet événement pour mettre en lumière le rapport de force qui a, selon eux, été rendu visible ici : « L’organe de la police impose sa volonté au festival en trois semaines. Il est amusant de comparer avec le temps qu’il a fallu par exemple pour que la société française accepte la notion de "violence policière". »

    ActuaLitté a contacté tienstiens afin d’approfondir sa perspective matérialiste sur la liberté d’expression et obtenir son retour sur ce qu’il appelle le « Saintmalogate ». Ce dernier a répondu au nom de Maxime Morin, coauteur de Situations, de ses éditeurs et de lui-même :

    Le concept de « liberté d’expression » reposerait sur l’autodétermination du sujet, qui serait parfaitement libre de se réaliser dans et par le langage que le pouvoir met à sa disposition. Cela est évidemment une chimère constitutive du néolibéralisme : il n’y a pas d’autodétermination du sujet, lequel est toujours déterminé, à différents niveaux, par des structures (économiques, politiques, ontologiques).

    - tienstiens

    Une fois cette chimère dévoilée, les auteurs de Situations peuvent se concentrer une autre forme de censure, plus subtile, que Barthes appelait la « censure profonde » et qui, selon les mots du philosophe français que tienstiens cite « ne consiste pas à interdire (à couper, à retrancher, à affamer), mais à nourrir indûment, à maintenir, à retenir, à étouffer, à engluer ». En d’autres termes : une force qui agit sur le sujet pour l’empêcher d’agir autrement.

    En cela, la satire, celle qu’on retrouve dans Koko notamment, « n’a pas un statut à part vis à vis de la censure, et à ce titre elle s’inscrit tout autant dans ce rapport de force déséquilibré. » Il s’agit alors de se concentrer sur les conditions matérielles globales dans lesquelles nous nous trouvons, plutôt que sur un cas particulier d’atteinte à la « liberté d’expression ».
    Démasquer la réalité

    Le « Saintmalogate » ne serait donc pas une chose si négative pour tienstiens et les siens, en ce qu’elle dévoile dans la réalité ce qui est montré dans la bande dessinée, et permet ainsi d’amorcer une lutte matérielle, loin de l’opposition contrôlée qui se jouerait sur le plan des idées.

    Le tout dans une volonté de s’extirper des différentes fictions qui masquerait le « fond politique sérieux » de toute chose, à commencer par les créations de tienstiens : « L’idée n’est pas de se cacher derrière l’humour. »

    Pour nous, refuser d’utiliser la liberté d’expression comme défense, c’est non seulement montrer que dans les conditions matérielles actuelles, elle est une arme plus souvent au service du pouvoir que des opprimés, mais aussi accepter le fait qu’on soit dans un rapport de force, que l’on tente de retourner à notre avantage. C’est justement ce que l’on fait en renversant la censure par effet Streisand pour se rendre plus visible.

    - tienstiens

    • Koko n’aime pas le capitalisme | Bandes Détournées
      https://www.bandesdetournees.fr/product-page/koko-n-aime-pas-le-capitalisme

      Tienstiens publie depuis 3 ans des strips désopilants sur Instagram, avec un succès certain.
      Récemment, il s’est rendu compte que les likes, s’ils nourissaient son âme, ne lui apportaient aucune des 2500 calories journalières que son corps requiert pour fonctionner.
      Il a donc fait appel à Bandes Détournées, dans l’objectif de sortir son premier vrai livre. En tant qu’éditeurs de gauche, nous n’avons pas hésité une seconde.

    • Koko n’aime pas le capitalisme - Ulule
      https://fr.ulule.com/tienstiens_bd

      Résumé :
      Tienstiens publie depuis presque 2 ans des strips désopilants sur Instagram, avec un succès certain.
      Récemment, il s’est rendu compte que les likes, s’ils nourrissaient son âme, ne lui apportaient aucune des 2500 calories journalières que son corps requiert pour fonctionner.
      Il a donc fait appel à Bandes Détournées, dans l’objectif de sortir son premier vrai livre. En tant qu’éditeurs de gauche, nous n’avons pas hésité une seconde.
      De cette belle rencontre est né « Koko n’aime pas le capitalisme et autres histoires », un livre compilant des strips déjà publiés et des inédits jamais vus sur internet ni minitel !
      Vous y trouverez, pêle-mêle :
      ✓ Des textes intelligents et drôles avec de la vraie critique à l’intérieur
      ✓ Des dessins réalisés avec de véritables crayons de couleurs
      ✓ Dark Vador, Mad Max, Harry Potter et Sigmund Freud
      ✗ La vraie recette des gougères à l’emmental

    • Tienstiens, l’auteur qui réinvente la BD sur Instagram
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/tienstiens-l-auteur-qui-reinvente-la-bd-sur-instagram-4032059

      Humour absurde, critique du néolibéralisme, mise en page novatrice : le dessinateur de bande dessinée cartonne sur les réseaux et s’apprête à faire le grand saut vers le format papier.

      Mêler une critique radicale de la société à un humour mordant et décalé : Tienstiens, auteur de bande dessinée, fait partie de ces auteurs qui réinventent les codes de la BD sur Instagram. Fort de 45 000 abonnés sur la plateforme, il sort son premier album, “Koko n’aime pas le capitalisme”, un recueil divers au cœur duquel on retrouve la gorille Koko.

      Même lors de notre interview, l’auteur reste dans un troisième degré qui fait la particularité de ses strips. “Je ne voulais pas du tout faire de la BD, moi, à la base, explique l’auteur -Théo Hernandez dans le civil. Je voulais faire HEC pour faire du marketing digital. Mais mes parents trouvaient que c’était pas une bonne idée. Je pense qu’ils avaient un peu honte aussi. Donc j’ai fini par céder et j’ai fait les Beaux-Arts.

      LREM et Bernard Arnault, ses préférés
      Les écoles de commerce, les “bullshit jobs”, le néolibéralisme, voilà les cibles principales auxquelles s’attaque le dessinateur avec un humour acerbe. Les personnalités politiques et les grands patrons sont les cibles favorites de l’auteur : pour lui, cibler les puissants est un moyen de caricaturer le pouvoir et ses travers.

      Ses éditeurs de Bandes détournées expliquent s’être spécialisés sur le créneau du détournement : “On se situe dans la continuité des situationnistes et de Guy Debord, qui détournaient des comics, ou comme ils le disaient eux-mêmes, la “culture de masse” pour mieux la subvertir.” Les débats de société actuels, la culture pop, le cinéma, la télévision, sont autant de sujets potentiels à “disrupter”.

      La maison Bandes Détournées fonctionne sur le mode de l’auto-édition et chaque album est soutenu par un financement participatif. Un mode de fonctionnement “hyper horizontal” et une “vente en direct du petit éditeur”, selon les mots d’Émile et Yann, ses fondateurs : “ça permet de maîtriser tout le processus de création du livre, de l’écriture, la fabrication, la communication, le choix de la date de sortie, etc…

      Quant à la technique, Tienstiens fait le choix - peu banal - de dessiner avec des crayons de couleur : “ça vient d’un cadeau que m’ont fait mes grands-parents pour le réveillon du 1er mai, explique-t-il sans sourciller. J’en prends soin, parce que je sais qu’un jour, je n’en aurai plus et je devrai me retirer du monde de la bande dessinée.

      Sens de la chute
      Publier sur les réseaux sociaux influence son sens de la chute et sa conception de la mise en page, plus créative que d’ordinaire en BD. Le principe du carrousel d’Instagram, qui fait défiler latéralement les cases, oblige à surprendre en fin de strip pour accrocher l’attention de son audience. Pour l’édition de son premier album, aidé par la graphiste Laure Guilloux, il a donc voulu s’affranchir des codes traditionnels de mise en page, “ne pas rester dans le gaufrier classique de six cases” et “s’amuser un peu”.

      Pour cultiver le sens du mystère, Tienstiens confie avoir caché un message politique sur la couverture de son album : “Si on prend une à une les lettres du titre de “Koko n’aime pas le capitalisme”, et qu’on les remet dans le même ordre, en fait il y a un message qui critique un système économique en particulier.” Saurez-vous le retrouver ?

    • https://www.streetpress.com/sujet/1701188812-saint-malo-maire-censure-exposition-bande-dessinee-police-na

      Des enfants de chœur en habit du dimanche qui chantent à l’unisson « tout le monde déteste la police » dessinés au crayon. Ce dessin ironique, baptisé « ACAB BCBG », aurait dérangé des agents de la police nationale à Saint-Malo (35). C’est en tout cas la version de monsieur le maire Gilles Lurton (LR), qui a décidé de la faire retirer. Le 17 novembre 2023, l’exposition de bande dessinée issue de « Koko n’aime pas le capitalisme » (éd. Bande détournée, 2022) de l’auteur Tienstiens, a été désinstallée neuf jours avant la date prévue.

  • La surpopulation carcérale à un niveau sans précédent en France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/30/la-surpopulation-carcerale-a-un-niveau-sans-precedent-en-france_6203149_3224

    En raison de cette surpopulation, 2 668 détenus sont contraints de dormir sur un matelas posé à même le sol. Ils étaient 2 225 dans ce cas il y a un an.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 12h11, modifié à 13h20

    Avec 75 130 personnes incarcérées au 1er novembre, la surpopulation des prisons française a atteint un niveau sans précédent, selon les données publiées jeudi 30 novembre par le ministère de la justice. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais enregistré, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire.

    A la même date, les capacités des prisons françaises étaient de 60 975 détenus. La densité carcérale globale s’établit à 123,2 %, soit 3,2 % de plus qu’il y a un an.

    Dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, le taux d’occupation est de 147,6 %. Il atteint ou dépasse même les 200 % dans dix établissements.

    Matelas posés à même le sol
    En raison de cette surpopulation, 2 668 détenus sont contraints de dormir sur un matelas posé à même le sol. Ils étaient 2 225 dans ce cas il y a un an.

    Parmi les personnes incarcérées, 19 885, soient 26,5 %, sont des prévenus incarcérés dans l’attente de leur jugement.

    Au total, 90 817 personnes étaient placées sous écrou au 1er novembre. Parmi elles, on compte 15 687 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous surveillance électronique ou d’un placement à l’extérieur.

    Le nombre de femmes écrouées, qui représentent 3,7 % de la population carcérale, et de mineurs (0,9 %) reste quasi stable.

    Face à la surpopulation carcérale chronique, qui a valu à la France une nouvelle condamnation de la Cour européenne des droits de l’homme en juillet, le gouvernement prévoit la création de 15 000 nouvelles places de prison d’ici à 2027.
    Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés Dans les prisons, « le seul moyen de mettre fin à la surpopulation est de limiter le recours à l’incarcération »

    Le Monde avec AFP

  • Carte de France « nucléaire danger permanent » mise à jour
    https://www.sortirdunucleaire.org/Carte-de-France-nucleaire-danger-permanent-1172

    Nous venons de mettre à jour l’interface de notre carte de France en ligne « Nucléaire : danger permanent ». Avec cet outil renouvelé, vous pourrez découvrir en cliquant sur les installations tout le travail de surveillance, de veille juridique et autres dossiers de fond que nous effectuons sur chacune des trop nombreuses installations nucléaires qui constellent le sol français. Parmi les nouvelles fonctionnalités, découvrez l’âge des réacteurs ou encore quel serait le périmètre de la zone interdite en cas de catastrophe nucléaire.

    Les sites miniers mentionnés sur la carte dans sa version papier sont fondés sur les données de l’inventaire MIMAUSA effectué par l’IRSN. Nous avons fait le choix de référencer les sites en fonction du nom des communes sur le territoire desquelles ils sont implantés, pour permettre à tout citoyen de savoir s’il habite à proximité, même s’il n’a jamais entendu parler des sites miniers proches. Afin de vous permettre de savoir quels sont les sites miniers (référencés par leur nom) correspondant à une commune référencée sur notre carte papier, vous pouvez télécharger la liste de correspondance « commune - sites miniers » au format PDF.

    #nucléaire

  • À la télévision française, des Palestiniens coupables de leur sort
    25 novembre 2023 |Thomas Vescovi | Institut des études palestiniennes
    https://www.palestine-studies.org/fr/node/1654752

    (...) Invité le 28 octobre à BFM pour commenter la conférence de presse de Netanyahu, je suis ainsi confronté à un « expert » qui transpose la guerre à Gaza dans le conflit actuel en Europe de l’Est, considérant le Hamas comme l’agresseur russe et Israël comme l’agressé ukrainien. Le second invité va encore plus loin. Il commence par saluer le courage des journalistes israéliens qui ont multiplié les questions embarrassantes à leur Premier ministre, notamment au sujet de sa responsabilité dans le 7 octobre. Pour lui, aucun doute, ce moment symbolise combien Israël est une démocratie exemplaire : « ce n’est pas à Gaza qu’on entendrait des journalistes interrogés ainsi le Hamas ».

    Ces paroles sont prononcées alors qu’au moins 7 000 Palestiniens avaient déjà été tués dans la bande de Gaza, dont une dizaine de journalistes, et que le blocus empêche tout média étranger d’y pénétrer. Conscient de servir de caution à un tel débat, je décide de quitter le direct. (...)

    • Si un juriste passe par ici : y a -t-il moyen de traduire en justice toutes ces chaines de TV et tous ces intervenants et ""journalistes"" (y compris les chaines publiques), qui mentent, qui ont un discours racistes, qui soutiennent les crimes de guerre israéliens ?

  • Livret A : Non au financement de l’armement • Oui au financement du logement social et de la transition écologique
    https://www.obsarm.info/spip.php?article630

    Débat au Sénat du projet de loi de finances pour 2024. L’Observatoire des #Armements s’est associé à la demande de suppression de l’amendement intégré dans qui permet le détournement des fonds du Livret A et du LDDS, au profit du financement de l’industrie d’armement. Armements

    / #Industrie_d'armement, #Actions_contre_la_guerre, #Opinion_publique, #La_une, Dépenses militaires / Budgets, #Communiqué_de_presse

    #Dépenses_militaires_/_Budgets

  • Who Was Dr. Strangelove ?
    https://slate.com/news-and-politics/1999/03/who-was-dr-strangelove.html


    Nous avons donné nos meilleures têtes à l’Amérique.

    9.3.1999 - Stanley Kubrick died Sunday. Of all the film characters he created, perhaps none is as memorable as Doctor Strangelove.
    ...

    Many incorrectly suspect that Henry Kissinger was Kubrick’s model. While it is true that Kissinger had thick glasses and an even thicker accent, he was still a relatively obscure professor at Harvard in 1964 when the movie was released. (Kissinger didn’t became National Security Advisor until 1969.) Of course, we cannot rule out the possibility that Kissinger subsequently modeled himself, consciously or subconsciously, after Strangelove.

    America’s best-known nuclear strategist in 1964 was American-born Herman Kahn, a physicist, RAND Corporation think-tanker, and author of On Thermonuclear War. (Kahn’s most famous argument was that some people would probably survive a nuclear war.) In the movie, Strangelove mentions an association with the “Bland Corporation” and argues that nuclear war is survivable. Kahn himself allowed that the character was “part Henry Kissinger, part myself, with a touch of Wernher von Braun.”

    Von Braun, the rocket scientist, was probably the source for Strangelove’s poorly repressed Nazism. (Here’s an audio clip of the excited Strangelove mistakenly calling the President “Mein Fuhrer!”) Von Braun developed the V-2 during World War II for Hitler, emigrated to the USA to create rockets for NASA, and became something of national hero in the space agency’s heyday of the 1960s. Mort Sahl once quipped that von Braun’s autobiography I Aimed For the Stars should have been subtitled “but Sometimes I Hit London.”

    #USS #impérialisme #film #wtf

  • Le journaliste rennais Nicolas Legendre reçoit le prix du livre Albert Londres pour « Silence dans les champs » - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/le-journaliste-rennais-nicolas-legendre-recoit-le-prix-du-livre-albert-lo

    « Je suis très content, car cela récompense un travail de longue haleine et un métier que j’aime beaucoup », déclare ce mardi Nicolas Legendre, au lendemain de son prix du livre Albert Londres. Le journaliste rennais a enquêté sept ans pour son livre « Silence dans les champs », sorti en avril 2023 aux éditions Arthaud, et qui s’intéresse aux rouages du système agro-industriel breton.

    Une enquête difficile parfois, reconnait Nicolas Legendre. « Cela a été difficile de rassembler les pièces du puzzle, parce que c’est un sujet compliqué. Cela fait partie de notre histoire bretonne, mais aussi de notre géographie. Ce sont des firmes, des entreprises, des coopératives, c’est un système bancaire, c’est l’État et les collectivités, c’est l’Europe. Et puis ce sont aussi des croyances et une idéologie. Donc cela devient difficile de rassembler toutes les pièces du puzzle et d’expliquer, c’est ça qui a été vraiment le plus difficile. »

    Après la sortie de son livre, Nicolas Legendre a subi une campagne de dénigrement émanant notamment d’une association bretonne. « Ce prix Albert Londres est une très bonne réponse » à ses détracteurs, explique le journaliste. « On est allé jusqu’à me qualifier de journaliste à scandale, que je voulais la fin de l’agriculture bretonne. Redisons-le, ce n’était pas du tout mon but. Et d’ailleurs, ces accusations n’ont pas résisté à l’épreuve des faits. Je pense que ceux qui ont lu le livre le savent. »

    • Nicolas Legendre, journaliste d’enquête membre de « Splann ! », a reçu le prix Albert-Londres du livre pour « Silence dans les champs » (éditions Arthaud), à Vichy, le 27 novembre 2023. 🤐
      https://www.youtube.com/watch?v=gpke0hLgdTM

      « J’ai reçu depuis la parution du livre des centaines de messages. Leur teneur contraste bien souvent avec les réactions officielles publiques d’élus ou de responsables du monde agricole et agroalimentaire, en Bretagne et ailleurs.

      Certains, surtout à gauche et parmi les écologistes, ont pris acte du contenu et parfois se sont appuyés dessus pour porter des revendications ou pour demander à ce que des changements soient engagés.

      D’autres ont gardé un silence. Un silence parfois assourdissant, qui pour moi fait écho au titre du livre.

      D’autres enfin ont attaqué mon travail. Je pense à une élue du conseil régional qui m’a qualifié dans une tribune dans la presse bretonne de "pompier pyromane".

      Je pense à un vice-président du conseil régional qui dans une tribune, encore dans la presse régionale, m’a comparé sans vraiment me nommer, à Fouquier-Tinville, qui était un accusateur public pendant la Terreur qui a envoyé 2.000 personnes à la guillotine.

      Il y a aussi ce #lobby_agroindustriel qui a produit une note de synthèse qui n’était pas censée être rendue publique, mais que j’ai pu me procurer et que j’ai rendue publique. Note de synthèse dans laquelle on me qualifie de "journaliste à scandale" et dans laquelle on dit que je veux "la fin de l’agriculture en Bretagne". Rien que ça.

      Je n’évoque pas ces épisodes pour régler des comptes ou pour susciter la compassion. Après tout, ce genre de turbulence fait partie du métier. Si je les évoque, c’est parce que selon moi elles sont parlantes. Elles disent des choses sur notre incapacité collective à regarder les choses en face.

      La vérité, c’est que si le productivisme agro-industriel et le modèle dominant en Bretagne comme en France, ont contribué très largement au dynamisme économique de la Bretagne et de la France, à leur balance commerciale, entre autres, ils entraînent en même temps la disparition des paysans et imposent à ceux qui restent un impératif de compétitivité qui les pousse parfois à bout.

      Ils leur imposent aussi des injonctions contradictoires qui peuvent être toxiques. D’un côté "produisez", de l’autre "respectez le milieu". Ce système nourrit une fuite en avant économique intenable, dans laquelle la technique, la machine et le capital ne sont plus des moyens mais des fins en soi.

      La vérité, c’est également que ce système a donné naissance à des modes de domination quasi-féodaux.

      La vérité, c’est que ce système contribue largement au chaos climatique, à l’effondrement de la biodiversité et à la banalisation des paysages.

      La vérité, c’est que tout cela est su de très longue date, des chercheurs, des élus, des politiques. La vérité c’est qu’il existe des alternatives mais qu’elles ont été et continuent d’être marginalisées, torpillées, parfois tolérées ou récupérées.

      Je voudrais donc dédier ce prix à tous ceux qui font autrement. Paysans, élus locaux, militants environnementalistes, associatifs, institutionnels. Les consommateurs aussi, transformateurs, commerçants, restaurateurs... Ceux qui montrent, parfois de longue date, qu’une autre agriculture est possible donc qu’une autre alimentation est possible. Contre vents et marées et à la seule force de leur volonté puisqu’ils ne sont bien souvent pas soutenus par les institutions. Ou peu soutenus.

      Je voudrais également dédier ce prix à mes confrères et consœurs journalistes qui ont travaillé sur ces sujets bien avant moi et qui dans certains cas ont payé cher leur opiniâtreté. »

      https://splann.org/faire-un%20don

  • Pour commenter l’attaque néo-nazie : BFM invite 6 représentants d’extrême droite en quelques heures ! - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/11/28/pour-commenter-lattaque-neo-nazie-bfm-invite-6-representants-dextrem


    La différence entre BFM et CNews c’est l’épaisseur d’une feuille à cigarette comme entre Renaissance et Reconquête.

  • Bad Memory
    https://jewishcurrents.org/bad-memory-2

    we write in solidarity with German Jewish leftists who—because yesterday’s Germans massacred them and today’s Germans erase them—have been marginalized in their attempts to organize, as well as with minoritized populations who face state-sanctioned repression under the guise of responsible historical stewardship. We write to alert our American readership to the ways in which Germany has become a primary political battleground in the fight over what Jewishness means now—and how that affects Palestinians across the globe. And we write in an attempt to speak directly to Germans, to share how these matters have struck the editors of one Jewish magazine dedicated simultaneously to Jewish life, Palestinian freedom, and Holocaust memory—a magazine where W.E.B. Du Bois published his 1952 dispatch from the Warsaw Ghetto and where Nazi hunter Charles R. Allen Jr. penned exposés on Reich members harbored by the US government. In short, the current state of German memory culture appears to us as a double-sided coin of farce and tragedy.

  • La musique d’Angola : Un incroyable répertoire
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-serie-musicale/bonga-5221922

    La semba, ce genre musical politique, fusion de rythmes anciens, la kizomba, musique lascive évidemment poétique et presque nostalgique qui se danse, l’incontournable kuduro… L’Angola est l’un des pays dont l’histoire, terrible, n’a d’égal que la richesse de son incroyable répertoire musical.

    L’Angola a connu la terrible colonisation portugaise, la très difficile lutte pour l’indépendance et une guerre civile qui a duré jusqu’en 1991. Toutes les difficultés, les souffrances, le peuple angolais les a racontées, les a chantées et a tenté de les transcender justement par la #musique, même si bien des figures musicales dans cette playlist sont mortes à cause de leurs positionnements.

  • Devant la prison de Cisjordanie : Israël gaze tous les soirs les familles d’otages - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/11/27/devant-la-prison-de-cisjordanie-israel-gaze-tous-les-soirs-les-famil

    Devant la prison de Cisjordanie : Israël gaze tous les soirs les familles d’otages
    27 novembre 2023
    Colonialisme, Guerre, Moyen Orient

    Il paraît qu’une « trêve » est conclue entre Israël et le Hamas. Pourtant, cela n’empêche pas l’État colonial de continuer à persécuter les palestiniens. La nuit du 25 au 26 novembre, un raid très violent sur la ville de Jénine en Cisjordanie a fait plusieurs morts.

    https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2023/11/lacry.mp4

    Un autre exemple parmi d’autres : tous les soirs, les familles d’otages palestiniens qui doivent sortir de la prison d’Ofer, près de Ramallah, attendent leurs proches et se font tirer dessus.

    ➡️ Le 24 novembre : des familles palestiniennes réunies devant la prison ont reçu des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc. La police a aussi tiré à balles réelles. Il y aurait quatre blessés par balles et plusieurs malaises à cause des gaz, dont des enfants évacués.

    ➡️ Le 25 novembre : les environs de la prison d’Ofer ont de nouveau été saturés de gaz, alors que des familles attendaient la libération de 38 femmes et 6 enfants détenus. Des tirs à balles réelles auraient encore retenti.

    ➡️ Le 26 novembre : en plus des familles, des journalistes ont été pris pour cible devant la prison. L’antenne espagnole de Reporter Sans Frontières écrit que « l’armée israélienne attaque un groupe de personnes avec des gaz lacrymogènes » et que « des journalistes locaux et internationaux ont constaté l’attaque systématique contre les journalistes palestiniens ». 4 enfants auraient été blessés « alors que des proches de prisonniers palestiniens qui devaient être libérés de la prison attendaient ». Des images d’un tir de grenade dans une voiture accompagnent ce récit.

    Rien n’est épargné au peuple colonisé. Même les rares moments de répit, les retrouvailles ou la possibilité que des détenus libérés parlent aux médias sont empêchés et transformés en calvaire par les autorités coloniales. Israël ne permet ni la joie, ni la libre expression des palestiniens.

  • Les jeunes Italiens quittent leur pays
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/les-jeunes-italiens-quittent-leur-pays-4555565

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12009-27.11.2023-ITEMA_23565021-2023C13845S0331-21.mp3

    On parle beaucoup cette année encore de l’immigration à Lampedusa. Mais l’Italie demeure un pays d’émigration. Le nombre d’Italiens vivant à l’étranger a doublé en moins de 20 ans : ils sont aujourd’hui 6 millions contre 3 millions en 2006. Et une majorité de ces expatriés sont des jeunes.

    Elle vit dans une des plus belles villes du monde Florence, Elle étudie dans un secteur point fort de l’Italie, l’économie de la mode. Et pourtant Giada Rosato 23 ans, qui vit dans une région riche du pays - la Toscane - envisage de partir, elle est loin d’être la seule.

    On ne quitte pas forcément l’Italie aujourd’hui parce qu’on cherche un emploi.

    82.000 Italiens ont franchi la frontière l’an dernier selon le rapport de la Fondation Migrantes qui fait autorité et vient de paraitre. Ils ont entre ont entre 18 et 34 ans pour près de la moitié, niveau de diplôme moyen à élevé. Salvo Buttita est un peu plus âgé, 39 ans, il est en Suisse depuis 10 ans. Le bulletin de paye a joué un rôle important dans sa décision mais il n’y a pas que cela.

    « On est à peu près au triple de ce que je gagnais en Sicile ou à Rome. En Italie le problème est que beaucoup de jeunes sont sous-payés, on les exploite en multipliant les stages. En allant à l’étranger c’est plus facile de construire une famille parce que la stabilité économique t’aide à penser au futur. »

    L’Italie traverse un hiver démographique , elle a perdu des habitants l’an dernier. Or les familles qui font des enfants sont à l’étranger. La sociologue Delfina Licata a coordonné le rapport de la fondation Migrantes qui vient de paraître et fait autorité : « Nous avons constaté qu’une fois que les expatriés ont trouvé un bon travail, une situation satisfaisante au plan personnel, dans les trois ans après le départ, ils fondent une famille et dans les 5 ans, des enfants naissent. Entre 2006 et 2023, le nombre des Italiens nés à l’étranger a augmenté de 175% »

    L’actuel gouvernement n’encourage pas les jeunes parents à rentrer . Des mesures de défiscalisation en place depuis 2019 sont en train d’être supprimées. Autre détail intéressant : si les deux premières régions de départ l’an dernier étaient la Lombardie et la Vénétie, les expartiés eux-mêmes ne sont pas nés bien souvent dans ces régions. Ils ont déménagé (à l’intérieur de l’Italie, depuis le Sud) une première fois, avant de franchir la frontière. L’an dernier 75% des expatriés sont partis en Europe.

    La France est en 2022 le troisième pays de destination en Europe. Il y a plus de 460.000 Italiens en France aujourd’hui

  • Khrys’presso du lundi 27 novembre 2023
    https://framablog.org/2023/11/27/khryspresso-du-lundi-27-novembre-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

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