• Le monde en 2050
    http://www.laviedesidees.fr/Le-monde-en-2050-2704.html

    À quoi ressemblera le monde économique en 2050 ? La projection des grandes tendances actuelles fait apparaître que le centre de gravité de l’économie mondiale est appelé à basculer vers les pays émergents — en premier la Chine et l’Inde — mais aussi l’Afrique sub-saharienne dont la #croissance va bientôt prendre la première place.

    Essais & débats

    / #prévision, croissance, #Afrique

    #Essais_&_débats

  • B.A.-ba des sanctions financières à l’attention des entreprises étrangères implantées en Russie
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/06/sanctions-financieres-entreprises-etrangeres-russie

    L’entreprise RUSSIA CONSULTING explique les implications pratiques des sanctions occidentales à l’encontre de la Russie sur les entreprises étrangères présentes en RussieThe post B.A.-ba des sanctions financières à l’attention des entreprises étrangères implantées en Russie appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Les données de santé bientôt libérées ?
    http://www.marianne.net/Les-donnees-de-sante-bientot-liberees_a239427.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/983263-1165393.jpg?v=1402317582

    Depuis des mois, nombre d’observateurs réclament une plus grande ouverture des données de santé. Pour l’heure, seule l’Assurance maladie détient ces précieuses informations, indispensables pour une véritable surveillance sanitaire. Peut-être plus pour très longtemps : le Conseil d’Etat vient de valider l’autorisation d’exploitation des feuilles de soins donnée à une PME bretonne, Celtipharm......

    #assurance_maladie
    #données_personnelles
    #médiator
    #médicaments
    #santé
    #veille_sanitaire

  • Semop : comment l’Assemblée nationale a renforcé le pouvoir des grands du BTP - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/30/semop-comment-lassemblee-nationale-a-renforce-pouvoir-grands-btp-25

    Le soir du 7 mai, dans un hémicycle de l’Assemblée nationale désert, quelques députés ont adopté la « loi Semop », du nom de ces futures sociétés d’économie mixte à opération unique. Ce sont des PPP (partenariat public-privé) qui n’en portent pas le nom, et qui sont moins encadrées. N’importe quelle collectivité locale pourra en créer afin de remplir une mission de service public.

    Dix ans après l’apparition des partenariats publics privés, on commence à prendre la mesure des coûts réels, financiers et idéologiques de ces contrats, au-delà des scandales ou des révoltes politiques comme celle des Bonnets rouges sur l’écotaxe. Avec les Semop, une nouvelle étape est franchie.

    Ces Semop permettront aux élus de faire financer toutes sortes de projets urbanistiques par des entreprises du BTP... Des élus présideront le conseil d’administration des Semop avec une minorité de blocage. Mais le maître d’ouvrage et le réalisateur pourront être les mêmes. Par exemple, Bouygues, Vinci ou Eiffage prendront un poids important et deviendront commanditaires de travaux qu’ils auront commandités...

    #assemblée_nationale
    #Semop (loi)
    #PPP (partenariat public-privé)
    #BTP

    • ça fait rêver...
      après EDF, France telecom, La Poste et la SNCF ramenées au rang de prestataires parmi leurs concurrents, hop, l’air de rien, ça y est, la DDE est quasi-privatisée...
      Et comme disait le pdg de la SNCF Louis Gallois à ses cheminots grévistes : « mais qui veut privatiser la SNCF, citez-moi un seul programme politique qui projette cette privatisation ! Personne ne le veut vous m’entendez ? »

      C’est ça qui est génial désormais, des réformes que « personne ne veut » passent comme des lettres à Chronopost...

    • @petit_ecran_de_fumee , je reprends ici le texte paru dans un Charlie Hebdo de O.B. ( Bernard Maris )

      " ..... Il suffirait de mettre fin au partenariat public privé ( PPP). Ils ont déjà coûté 18 milliards depuis 2004 et atteindrons 60 milliards d’ici 2020.()
      (
      )
      –------------
      Exemple 1 : la cité judiciaire (Paris Batignoles)
      Construction : 700 millions
      Loyer annuel : 100 millions pendant 27 ans soit 2,7 milliards.
      Si l’état empruntait pour construire, il pourrait rembourser en 8 -9 ans.
      Avec le PPP c’est Bouygues qui empoche 2 milliards €
      –---------------------------
      Exemple 2 : le ministère de la défense coût de la construction : 745 millions.
      Coût du loyer sur 27 ans : 3,5 milliards.
      Les promoteurs empochent 2,7 milliards.
      –-------------------------------
      Exemple 3 : le zoo de Vincennes.
      Coût : 167 millions.
      Après 25 ans : 306 millions.
      139 millions pour le promoteur.
      ........
      –--------------------------------------
      On peut compléter la liste avec la fac de Denis Diderot Paris-7e, le centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes…..
      etc .....

  • Putin envoy warns Finland against joining NATO | Barentsobserver
    http://barentsobserver.com/en/security/2014/06/putin-envoy-warns-finland-against-joining-nato-09-06

    Does Finland want to start World War III,” asks the Russian President’s personal envoy Sergei Markov ahead of Lavrov´s visit to Turku.

    Anti-Semitism started World War II, Russophobia could start the third. Finland is one of the most russiphobian countries in Europe, together with Sweden and the Baltic states,” says Russian President Vladimir Putin’s personal envoy Sergei Markov, interviewed by Hufudstadsbladet this weekend.

    The interview with Markov is made after Finland´s President Sauli Niinistö last week said a referendum would be required to change the country´s constitutionally neutral status before a possible NATO membership could be applied. 

    Finland is today, together with Sweden, members of NATO’s affiliate program known as the Partnership for Peace.

  •  » [Le dur métier de propagandiste...] Quand l’AFP fait une grosse bourde, contamine les esprits, puis refuse d’employer les bons mots…
    http://www.les-crises.fr/quand-l-afp-s-emmele

    “Slaviansk pilonnée par les séparatistes”

    Bon, je passe rapidement sur le fait :

    que la plupart des combattant ne sont pas “séparatistes” au sens de la Crimée, mais plus “Autonomistes” à la rigueur. Comme le séparatisme, “c’est le Mal”, on comprend le sens manipulatoire des mots (et encore, le mot “terroristes” lancé par Kiev n’a pas bien pris dans les médias ce coup-ci) ;
    que ces gens ne sont pas des “pro-russes” mais des “ukrainiens russophones”. Je ne vois pas qui pourrait qualifier des québécois de “pro-Français” ? Et on comprend bien que s’il y a des pro-Russes, il y a donc des pro-Ukraine, et comme on est en Ukraine, et qu’en plus les Russes, “c’est le Mal”, il y a de nouveau le choix de mots péjoratifs envers ces personnes.

    Non, le souci, c’est que cela n’a guère de sens : Slaviansk est aux mains des autonomistes, ils ne se tirent pas dessus ! L’AFP a sans doute confondu avec l’attaque de l’aéroport de Lougansk par les autonomistes le même jour.

    Donc, si le rédacteur de l’AFP avait 2 grammes de connaissance du dossier ukrainien, il aurait dû comprendre qu’il y avait un problème : car ce sont bel et bien les forces militaires du gouvernement qui pilonnent la ville !

    Et pas qu’un peu :

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iIl2X4rBhgU

    ....................

    #AFP
    #Ukraine

  •  » Pourquoi De Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ?
    http://www.les-crises.fr/pourquoi-de-gaulle-refusa-t-il-toujours-de-commemorer-le-debarquement-du-

    Palais de l’Élysée, 30 octobre 1963

    En nommant Jean Sainteny ministre des Anciens combattants en décembre 1962, le Général lui avait demandé de consacrer son énergie à l’année 1964. Elle était propice à raviver le souvenir de deux des années glorieuses : cinquantenaire de 1914 et vingtième anniversaire de 1944.

    À la fin du Conseil du 30 octobre 1963 , Jean Sainteny a évoqué les cérémonies prévues pour la commémoration de la libération, Pompidou me prend à part : « Tâchez de faire revenir le Général sur son refus d’aller sur les plages de Normandie… » Je suis stupéfait et de l’information et de la demande. « Enfin, reprend Pompidou, prenez des précautions… Je m’y suis cassé les dents. »

    Sainteny m’apprend ensuite qu’il se les était déjà lui-même cassées. Naturellement, je vais me les casser aussi.

    « La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. »

    Alain Peyrefitte (l’air candide) : « Croyez-vous, mon Général, que les Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de Normandie ?

    Charles-de-Gaulle (sévèrement) : – C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la charge ? (Je ne cille pas). Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement.

    Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie).

    Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! » (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)....

    ...................

    #histoire
    #débarquement
    #6_juin_1944
    #AMGOT
    #Churchill
    #De_Gaulle
    #Roosevel

  • Elargissements de l’OTAN et l’UE : quelles relations ? Carte (...) - Institutions
    http://www.diploweb.com/UE-OTAN-quels-rapports.html

    L’étude des élargissements de l’OTAN et de l’Union européenne fait apparaître un rythme quasi constant depuis la fin de la Guerre froide : les pays deviennent d’abord membres de l’OTAN, et adhèrent ensuite à l’UE. Comme en témoigne cette carte (deux formats, JPEG et PDF)
    Le premier élargissement post-Guerre froide témoigne déjà de l’attractivité de l’OTAN aux yeux des pays européens : en 1995, la Finlande, la Suède et l’Autriche rejoignent l’UE et établissent un Partenariat Pour la Paix (PPP) avec l’OTAN, formule compatible avec leur statut de pays neutres.

    « C’est l’OTAN qui donne le rythme, et l’UE court derrière ». Un général français, dès 2003.

    De même, sur les 10 États qui rejoignent l’UE lors de l’élargissement de 2004, 8 sont entrés auparavant dans l’OTAN, en 1999 ou 2004.
    L’élargissement de 2007 confirme lui aussi ce rythme : la Bulgarie et la Roumanie rejoignent l’UE cette année-là, 3 ans après être entrées dans l’OTAN.

    Enfin, la Croatie, qui devient membre de l’Union européenne en 2013, ne fait pas exception : elle avait déjà rejoint l’OTAN en 2009.....

    #OTAN
    #Union_européenne

  •  » Le Débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique, par Annie Lacroix-Riz
    http://www.les-crises.fr/le-debarquement-du-6-juin-1944-du-mythe-daujourdhui-a-la-realite-historiq

    Le triomphe du mythe de la libération américaine de l’Europe

    En juin 2004, lors du 60e anniversaire (et premier décennal célébré au XXIe siècle) du « débarquement allié » en Normandie, à la question « Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne » l’Ifop afficha une réponse strictement inverse de celle collectée en mai 1945 : soit respectivement pour les États-Unis, 58 et 20%, et pour l’URSS, 20 et 57% [1]. Du printemps à l’été 2004 avait été martelé que les soldats américains avaient, du 6 juin 1944 au 8 mai 1945, sillonné l’Europe « occidentale » pour lui rendre l’indépendance et la liberté que lui avait ravies l’occupant allemand et que menaçait l’avancée de l’armée rouge vers l’Ouest. Du rôle de l’URSS, victime de cette « très spectaculaire [inversion des pourcentages] avec le temps » [2], il ne fut pas question. Le (70e) cru 2014 promet pire sur la présentation respective des « Alliés » de Deuxième Guerre mondiale, sur fond d’invectives contre l’annexionnisme russe en Ukraine et ailleurs [3].

    La légende a progressé avec l’expansion américaine sur le continent européen planifiée à Washington depuis 1942 et mise en œuvre avec l’aide du Vatican, tuteur des zones catholiques et administrateur, avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale de la « sphère d’influence “occidentale” » [4]. Conduite en compagnie de et en concurrence avec la RFA (puis l’Allemagne réunifiée), cette poussée vers l’Est a pris un rythme effréné depuis la « chute du Mur de Berlin » (1989) : elle a pulvérisé les « buts de guerre » que Moscou avait revendiqués en juillet 1941 et atteints en 1944 (récupération du territoire de 1939-1940) et 1945 (acquisition d’une sphère d’influence recouvrant l’ancien « cordon sanitaire » d’Europe centrale et orientale, vieille voie germanique d’invasion de la Russie) [6] Les prémonitions, alors effarantes, de Bérard-Cassandre, sont en mai-juin 2014 dépassées : l’ancienne URSS, réduite à la Russie depuis 1991, est menacée à sa porte ukrainienne.

    L’hégémonie idéologique « occidentale » accompagnant ce Drang nach Osten a été secondée par le temps écoulé depuis la Deuxième Guerre mondiale. Avant la Débâcle, « l’opinion française » s’était fait « dindonn[er] par les campagnes “idéologiques” » transformant l’URSS en loup et le Reich en agneau. La grande presse, propriété du capital financier, l’avait persuadée que l’abandon de l’alliée tchécoslovaque lui vaudrait préservation durable de la paix. « Une telle annexion sera et ne peut être qu’une préface à une guerre qui deviendra inévitable, et au bout des horreurs de laquelle la France courra le plus grand risque de connaître la défaite, le démembrement et la vassalisation de ce qui subsistera du territoire national comme État en apparence indépendant », avait averti, deux semaines avant Munich, une autre Cassandre du haut État-major de l’armée [7]. Trompée et trahie par ses élites, « la France » connut le destin prévu mais ses ouvriers et employés, subissant 50% de baisse des salaires réels et perdant 10-12 kg entre 1940 et 1944, se laissèrent moins « dindonn[er] par les campagnes “idéologiques” ».......

    #histoire
    #Pax-Americana
    #URSS
    #débarquement-6-juin-1944

  •  » [L’enseignement de l’ignorance] Quelle est la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ?
    http://www.les-crises.fr/la-fabrique-du-cretin-defaite-nazis

    “À la suite de la signature des accords de Munich le 29 septembre 1938 par la France, la Grande- Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, Jean Stoetzel réalise le tout premier sondage politique : 57 % des personnes interrogées déclarent approuver ces accords tandis que 37 % les jugent néfastes. [...]

    Les autres questions posées dans cette enquête apportent des éléments de compréhension sur l’état d’esprit d’un peuple pris entre deux tensions qui s’avèreront contradictoires. D’un côté, figure la crainte d’un nouvel embrasement mondial, vingt ans seulement après la fin de la Grande Guerre, qui explique cette recherche du compromis avec l’Allemagne nazie et pour finir le « lâche soulagement » après Munich. Pour 73 % des personnes interrogées, une nouvelle guerre mondiale entraînerait la destruction de la civilisation.

    De l’autre côté, le sondage de l’Ifop montre que le renoncement de Munich s’accompagne désormais de fortes résolutions pour l’avenir. A la question « pensez-vous que la France et l’Angleterre doivent désormais résister à toute nouvelle exigence de Hitler, 70 % des Français répondent oui, 17 % manifestent leur opposition. Cette adhésion à l’idée que Munich doit être une sorte de « der des der » face à la politique d’expansion du Führer est majoritaire dans tous les segments de la population, à l’exception des professions libérales ainsi que des commerçants et des industriels interrogés rejetant à plus des deux tiers l’idée qu’il faut résister à toute nouvelle exigence allemande. [...]

    Pour autant, même après l’invasion allemande de la Bohème-Moravie, les Français, tout en prenant la mesure des menaces extérieures, refusent dans leur majorité de croire à la guerre. Seuls 37 % des personnes interrogées par l’Ifop en mai 1939 estiment que le pays sera inévitablement entraîné dans une guerre en 1939 ou en 1940 (63 % ne le pensent pas ou se disent sans opinion). Ce n’est qu’en juillet 1939 soit moins de 40 jours avant l’invasion de la Pologne par l’armée allemande et la déclaration de guerre de la France et de la Grande-Bretagne à l’Allemagne que l’on assiste à un basculement relatif de l’opinion : 45 % des interviewés (contre 34 %) pronostiquent une guerre dès
    1939.

    76 % considèrent que « si l’Allemagne tente de s’emparer de la ville libre de Dantzig par la force, nous devrons l’en empêcher au besoin par la force ». L’opinion était désormais prête à mourir pour Dantzig.”............

    ...........

    #histoire
    #deuxième-guerre-mondiale
    #sondage
    #1938-1945
    #Ifop
    #accords-de-Munich

  • La chanteuse Anaïs taille en pièce les DRH
    http://www.usinenouvelle.com/article/la-chanteuse-anais-taille-en-piece-les-drh.N267245
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=aTUK1mz7lPM

    Pauvre directeurs des ressources humaines, ils sortent en miettes du single du prochain album d’Anaïs qui devrait rejoindre les bacs en septembre 2014. Sur une ritournelle entêtante, la chanteuse française révélée il y a 5 ans avec son fameux titre « Mon coeur, mon amour », ne leur épargne rien.

    Les DRH sont la cible de sa dernière chanson. Monstres froids et inutiles, aux ordres de directions elle-même inhumaines, Anaïs fait rimer l’acrostiche DRH avec un ensemble d’expressions tout aussi sympathiques que « D comme déconnectés, R comme brasser de l’air, H comme la hache de guerre ». Il y a aussi la variante « R comme payer moins cher ».

    Anaïs n’est pas la première artiste à s’attaquer au monde des ressources humaines. Mais c’est essentiellement les romanciers et les cinéastes qui se sont montrés particulièrement prolixes jusqu’alors sur la question. En témoigne le film réquisitoire « Ressources humaines » de Laurent Cantet, le violent « La question humaine » de Nicolas Klotz qui n’hésitait pas à faire un amalgame douteux avec le génocide nazi, en passant par le récent film des frères Dardenne « Deux jours, une nuit ».

    La vision d’Anaïs, chapeau de cowboy vissé sur la tête sur le parvis de la Défense, semble au départ plus légère. Ce n’est que le début de l’histoire puisque, selon elle, les DRH n’ont qu’un objectif « de nouveaux objectifs et tant pis si ça casse et tant pis si ça tue..... »

    #Anaïs
    #DRH

  • The Most Important Economic Chart - Business Insider
    http://www.businessinsider.com/the-most-important-economic-chart-2014-3

    So where are all of the gains in productivity going? Two places:

    First, owners of capital are getting a bigger share of GDP than before. In other words, the share of profits has risen faster than wages. Second, the highest paid workers are getting a bigger share of the wages that go to labor.

    The net result is that families at the higher end of the income distribution have received more of the income produced by the economy since the 1980s. The latter fact has been documented meticulously by the brilliant research of Thomas Piketty and Emmanuel Saez.

  • Affaire BNP Paribas : dis quelque chose de gauche ! - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/affaire-bnp-paribas-dis-quelque,7790

    Dans son film Aprile, Nanni Moretti, regarde un débat télévisé qui oppose Massimo d’Alema et Silvio Berlusconi. Devant son poste, il finit par supplier le leader des Democratici di Sinistra (ex-PCI) « Dis quelque chose de gauche ! », puis « Dis quelque chose ! » C’est un peu ce que l’on ressent face à l’absence de réaction de la gauche radicale dans l’affaire BNP Paribas.

    L’affaire des poursuites judiciaires des États-Unis contre BNP Paribas est devenue en quelques jours une affaire politique majeure. Mais le silence règne du côté de la gauche radicale comme de celui des verts. Serait-ce la difficulté à avoir à trancher entre deux ennemis : la finance – que le gouvernement américain semble, à la différence du nôtre, vouloir davantage mettre au pas à coup de sanctions et d’amendes records –, et l’impérialisme américain qui semble utiliser l’arme judiciaire de façon exorbitante pour affaiblir le système bancaire européen en commençant par la première banque française (il est aussi question qu’après BNP Paribas viennent le tour de la Société Générale et du Crédit Agricole) ? Il paraîtrait pourtant possible et utile de poser dans cette affaire quelques exigences fortes.
    Conséquences très lourdes

    D’après ce qu’en dit la presse, BNP Paribas est poursuivi par la justice américaine pour violation, entre 2002 et 2009, d’embargo à l’égard de l’Iran, de Cuba et du Soudan décrété par les États-Unis. Elle aurait effectué des transactions de négoce de matières premières, et notamment de pétrole, pour des clients de ces pays. Les opérations auraient été menées en dehors des USA, en particulier par une filiale suisse de la banque, BNP Paribas Suisse. Mais la justice américaine revendique le droit de poursuivre car ces opérations ont été effectuées en dollars qui, à un moment ou à un autre, passent par les États-Unis.

    Les négociations en cours portent sur les conditions que BNP Paribas devrait satisfaire pour obtenir en contrepartie l’abandon des poursuites. La presse parle d’une amende record de 10 milliards de dollars, plus l’obligation de devoir plaider coupable, plus l’interdiction temporaire d’exercer sur le territoire américain ou de celle de régler des transactions en dollars, plus des sanctions (licenciements, confiscation de bonus...) qui pourraient concerner y compris des dirigeants de la banque......

    #BNP-Paribas
    #sanctions-américaines
    #opacité
    #système-bancaire

  • Le système de santé est dans le collimateur du Medef
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140606trib000833833/le-systeme-de-sante-est-dans-le-collimateur-du-medef.html

    Le Medef veut mener un nouveau combat : la rénovation du système de santé jugé peu efficient et dispendieux. Il propose une politique de contractualisation entre les différents acteurs et, surtout, de baisser les soins pris en charge par la "Sécu", grâce à une montée en puissance des complémentaires santé.
    sur le même sujet

    Le patronat déclenche une blitzkrieg contre le gouvernement... au nom de l’emploi
    Guillaume Sarkozy : "Les réseaux de soin ? Un bon moyen de réduire les dépenses de santé"
    Les tarifs de l’hôpital public dans le viseur de 60 millions de consommateurs
    Tarifs et CICE au cœur d’un affrontement entre cliniques et ministère de la Santé

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    L’Actu du Jour

    Décidément, le Medef est à l’offensive ! Après avoir attaqué le gouvernement sur le pacte de responsabilité, notamment la fiscalité pesant sur les entreprises et la « rigidité » du marché du travail, l’organisation patronale concentre maintenant son tir sur le système de santé, en particulier l’hôpital public.

    Par la voix de Claude Tendil, président de sa commission « protection sociale », le Medef considère comme "urgent" de mener une réforme structurelle du système de santé, qui ne peut, selon lui, se satisfaire de la politique de "rabot" menée par le gouvernement. Pour ce faire, le Medef a décidé de lancer une campagne d’information sur le sujet. Il a des idées très arrêtées sur ce qu’il conviendrait de faire......

    #santé
    #Medef
    #mutuelles
    #Sécu

  • L’action politique à coups de sondages - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/L-action-politique-a-coups-de.html

    L’affaire Bygmalion a, une fois de plus, pointé du doigt des responsabilités éventuelles de Nicolas Sarkozy dans les irrégularités comptables de la campagne électorale présidentielle de 2012. Une épée de Damoclès supplémentaire pour un candidat mis en cause dans plusieurs autres affaires judiciaires. Que croit-on qu’il en sortît ? Au lieu de s’interroger sur les risques pour l’ancien Président de la République la plupart des commentateurs ont vu une occasion d’un retour politique. Extraordinaire paradoxe. Bien entendu ce diagnostic bizarre est fondé sur les sondages [1], non point parce que la cote de Nicolas Sarkozy grimpe mais au contraire parce qu’elle s’effrite. Ce jeu de bookmaker politique a même séduit un chercheur du Cevipof (Sciences-Po Paris) [2]. Ce qui pourrait se traduire par la « loi » suivante : quand les sondages montent c’est le moment de revenir, quand les sondages baissent c’est le moment de revenir [3]....

    #politique
    #sondages
    #Bygmalion
    #Nicolas-Sarkozy

  • 6 juin 1944 - Le débarquement de Normandie - Herodote.net
    http://www.herodote.net/6_juin_1944-evenement-19440606.php

    Le 6 juin 1944, à l’aube, une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre s’approche des côtes normandes. Elle s’étale sur un front de 35 kilomètres et transporte pas moins de 130.000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart. Plus de 10.000 avions la protègent.

    Baptisé du nom de code « Overlord » (suzerain en français), cette opération aéronavale demeure la plus gigantesque de l’Histoire, remarquable autant par les qualités humaines de ses participants que par les prouesses en matière d’organisation logistique et d’innovation industrielle et technique. Elle était attendue depuis plus d’une année par tous les Européens qui, en Europe occidentale, luttaient contre l’occupation nazie.

    Les prémices du Jour J en vidéo

    Dès la fin 1943, le débarquement est préparé dans le plus grand secret en Angleterre. Celle-ci devient un immense camp retranché avec partout des camps militaires, des aéroports de fortune... et 3.500.000 hommes venus de tous les pays alliés mais aussi des pays occupés. Ils sont entraînés intensivement en prévision du Jour J (« D Day » en anglais).

    Le plus qualifié pour diriger l’opération serait le général américain George Marshall mais le président Roosevelt veut le garder à ses côtés.

    Le commandement revient donc à l’un de ses adjoints, le général Dwight Eisenhower, dit « Ike », un Texan de 54 ans préféré au général George Patton, jugé trop impulsif...

    Vidéo (version intégrale)...

    #DDay
    #6-juin-1944
    #débarquement-de-Normandie

  • « Le dollar, c’est l’arme fatale des Etats-Unis », selon Thomas Snégaroff
    http://www.usinenouvelle.com/article/le-dollar-c-est-l-arme-fatale-des-etats-unis-selon-thomas-snegaroff.N

    Le directeur de recherche associé de l’Iris, Thomas Snégaroff, spécialiste des Etats-Unis, ne croit pas à l’efficacité des pressions politiques françaises dans l’affaire BNP Paribas. Il n’y a pas, selon lui, de monnaie d’échange face à l’indépendance de la justice américaine qui a déjà lourdement condamné des banques de son propre pays. L’affaire démontre en revanche que si la puissance militaire américaine n’est pas opérante dans tous les cas, sa monnaie reste le moyen d’action de sa suprématie.

    L’Usine Nouvelle - La France a-t-elle de réels moyens de pression sur les Etats-Unis face à l’amende de BNP Paribas ?

    Thomas Snégaroff - Non, je ne crois pas. D’ailleurs l’argument du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui menace de reconsidérer la négociation du traité transatlantique au nom de la confiance et de la réciprocité me semble révélateur de cette faiblesse des moyens. Cet accord ne peut être invoqué car d’un côté il s’agit d’une négociation commerciale et de l’autre d’une décision de la justice américaine. Ce ne sont pas les mêmes instances. Cette tentative révèle au passage une méconnaissance de l’indépendance entre l’exécutif et la justice aux Etats-Unis. Je pense que BNP Paribas règlera plutôt cette question par une négociation avec la justice et la somme pourra peut-être baisser. C’est ce qu’autorise le système américain.....

    #dollar
    #Etats-Unis

  • Mister Market and Doctor Conjoncture du Vendredi 6 Juin 2014 : Voilà les taux négatifs, voilà l’argent biodégradable avec le temps Par Bruno Bertez | Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/06/06/mister-market-and-doctor-conjoncture-du-vendredi-6-juin-2014-voila-les

    La BCE a fini par se décider, elle va imposer des taux d’intérêt négatifs de 0,1% sur les dépôts que les banques laissent chez elle.

    L’objectif serait de faire en sorte que les liquidités soient employées dans l’économie plutôt que laissées oisives dans les comptes auprès de la BCE. En quelque sorte, les banques vont être pénalisées parce qu’elles n’emploient pas l’argent qu’elles ont. Autrement dit, il s’agit de les inciter à produire plus de crédit. On appelle cela, quand cela marche : tenter d’améliorer les mécanismes de transmission de la politique monétaire. Nous appelons cela plus simplement tenter de faire boire les ânes qui n’ont plus soif Ou encore tenter de gaver les oies au mépris de la détérioration de leur foie.


    https://pbs.twimg.com/media/BpX-8aZIgAAam9A.jpg:large

    Toute la politique de soi-disant sortie de crise s’analyse en une phrase : Il s’agit de forcer les agents économiques à faire ce que spontanément, raisonnablement, ils ne veulent pas faire. Les agents économiques sont vicieux, ils ne font pas ce que l’on veut qu’ils fassent, voilà le problème ! Et la solution, tous azimuts est de les obliger à faire ce qu’ils jugent inadéquat.

    Peu importe que de proche en proche on fausse tout, toutes les valeurs, tous les mécanismes, le dirigisme a toujours raison. Même quand il conduit au précipice, c’est pour le bien commun !

    Dans le monde actuel tout est faux et les signaux économiques qui sont envoyés ne veulent plus rien dire. Il n’y a plus de découverte des prix d’équilibre, plus de clearing des marchés, tout fonctionne avec des béquilles. Comment faire des prévisions et des calculs économiques sensés, comment investir intelligemment si tous les indicateurs qui servent à prendre les décisions sont bancals ? La réponse des dirigiste et étatistes est : faites-nous confiance, les yeux fermés, faites ce que l’on vous dit, nous, nous savons !

    Ces Zozos sont aveugles, ils pilotent comme nous l’avons écrit, à vue, dans le noir, dans un monde inexploré, sans référence ou antériorité, mais ils savent…Ils nous ont mené au gouffre de 2008, mais ils savent … Ils nous ont affligé de millions de chômeurs, mais ils savent … Ils détruisent les systèmes de retraite et protection sociale, mais ils savent…Ils ont créé un monde instable, dangereux, purement spéculatif … mais ils savent. Ils créent de la fragilité et du risque financier, mais ils savent …Ils savent quoi ? Les résultats des modèles ? Il n’y a pas de modèles testés sur ces questions. Les expériences sont contradictoires. Les avis présents sont partagés....

    #BCE
    #taux-d’intérêt
    #Taux-négatif
    #argent-biodégradable
    #BCE

  • Le millefeuille territorial, un gâteau difficile à couper en Europe
    http://fr.myeurop.info/2014/06/06/millefeuille-territorial-gateau-difficile-couper-en-europe-13979

    Delphine Nerbollier Elise Gazengel Ludovic Clerima Renaud de Chazournes

    La #France devrait passer de 22 à 14 régions à l’horizon 2020. Pour nos voisins européens le millefeuille territorial est, lui aussi, lourd à digérer mais ils commencent eux aussi à l’alléger.

    « Réformer les territoires pour réformer la France ». lire la (...)

    #EUROFOCUS #Institutions #Politique #Allemagne #Espagne #Italie #département #Francois_Hollande #intercommunalités #länder #Mariano_Rajoy #Matteo_Renzi #président #province #réforme #réforme_administrative #reforme_territoriale #régions_découpage #territoire

  • Russie : Les intérêts financiers et surtout énergétiques semblent dépasser les enjeux politiques (F. Drouin Ristori) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/06/05/russie-les-interets-financiers-et-surtout-energetique

    "Un nouveau signe du peu d’efficacité des sanctions contre la Russie et de la prise de distance, cette fois-ci des grandes multinationales, avec les décisions politiques de la Maison-Blanche : Exxon et BP confirment leur partenariat avec la Russie.

    Nous parlons ici de deux des plus grandes compagnies pétrolières qui s’opposent donc aux sanctions que Washington souhaite imposer à la Russie.

    Le géant français Total a également signé un accord avec Lukoil, la deuxième plus importante société pétrolière russe.

    Les intérêts financiers et surtout énergétiques semblent dépasser les enjeux politiques. La Russie ne peut plus être ignorée comme puissance énergétique, malgré les tentatives de déstabilisation.

    Dans ces conditions, il est important d’observer quelles seront les monnaies utilisées dans le règlement de ces contrats et échanges énergétiques, car cela remettra directement en cause l’hégémonie du dollar et, donc, le système monétaire international actuel basé sur une monnaie fiduciaire, par définition non convertible en actifs tangibles.

    On peut ajouter à ces partenariats le récent accord entre la Chine et la Russie sur un échange de gaz représentant une valeur totale de 400 milliards de dollars. La valeur totale a été exprimée dans la presse en dollars, mais la monnaie de règlement de ce partenariat gigantesque n’a pas encore été précisée officiellement. Or, la défiance de la Russie et de la Chine quant à l’utilisation du dollar est manifeste depuis plusieurs mois. On peut donc très fortement douter de l’utilisation du dollar en règlement de cet échange énergétique colossal.

    La Chine souhaite d’ailleurs plus d’influence dans la détermination du cours de l’or via le Shanghai Gold Exchange......

    #Russie
    #sanctions
    #compagnies-pétrolières
    #multinationales
    #BP
    #EXXON
    #Maison-Blanche
    #Washington
    #TOTAL
    #Lukoil

  •  » [ÉNORME] Le script de l’interview de Vladimir Poutine en version intégrale : le scandale des coupes de TF1
    http://www.les-crises.fr/interview-poutine-scandale-des-coupes

    Voici le script de l’interview de Poutine d’hier. C’est la traduction de la version intégrale issue du site du Kremlin (ou ici en russe, ou là).
    http://rutube.ru/video/d14d048a39a24de90240a61adcc97d2d
    En effet, pour faire tenir cette interview de 41 minutes en 24 minutes, TF1 a sabré largement dans certaines parties. Comme il a été décidé de couper des éléments essentiels sur la Crimée, l’opposition dans les médias français, et de laisser des propos sans intérêts genre sur la langue qu’il utilise avec Hollande, le mot censure me semble adapté – vu qu’il y a rétention d’informations importantes qui éclaireraient le public français. Et je reviendrais sur la faute inacceptable de traduction quand il parle d’Hillary Clinton.

    Ceci étant, reconnaissons qu’il est salutaire que TF1 et Europe1 aient interviewé Vladimir Poutine…

    Tout est donc traduit ici – les passages censurés sont en exergue – à vous de voir s’ils méritaient de l’être…

    .................

    [Passage coupé]

    Question – Et à l’avenir ? Voulez-vous reconstituer l’empire dans ses anciennes frontières ou voulez-vous continuer à développer votre pays à l’intérieur de ses propres frontières ?

    Vladimir Poutine – Nous souhaitons développer notre pays à l’intérieur de ses frontières, bien sûr. Mais – et ceci est très important – comme d’autres pays dans le monde, nous voulons utiliser des moyens modernes pour devenir plus compétitifs, notamment grâce à l’intégration économique. C’est ce que nous faisons dans l’espace de l’ex-URSS dans le cadre de l’Union douanière et de l’Union eurasiatique.

    ................

    [Passage coupé]

    Question – Y a-t-il un risque de guerre ? Maintenant, alors que des chars font route depuis Kiev, de nombreuses personnes en France se posent cette question : « Avez-vous été tenté d’envoyer des troupes à l’Est de l’Ukraine ? »

    Vladimir Poutine – Il s’agit d’un entretien ce qui suppose des questions courtes et des réponses courtes. Mais si vous êtes patient et me donnez une minute, je vais vous dire comment nous voyons les choses. Voici notre position. Qu’est-ce qui s’est réellement passé là-bas ? Il existait un conflit et ce conflit est survenu parce que l’ancien président ukrainien a refusé de signer un accord d’association avec l’UE. La Russie a une certaine position sur cette question. Nous avons estimé qu’il était en effet déraisonnable de signer cet accord, car il aurait eu un grave impact sur l’économie, y compris l’économie russe. Nous avons 390 accords économiques avec l’Ukraine et l’Ukraine est un membre de la zone de libre-échange au sein de la CEI. Et nous ne serions pas en mesure de poursuivre cette relation économique avec l’Ukraine en tant que membre de la zone de libre-échange européenne.

    Nous en avons discuté avec nos partenaires européens. Au lieu de poursuivre avec nous ce débat par des voies légitimes et diplomatiques, nos amis européens et américains ont soutenu une prise du pouvoir armée et anticonstitutionnelle. Voilà ce qui s’est passé. Nous n’avons pas provoqué cette crise. Nous aurions voulu que les choses se passent autrement, mais après le coup d’État anticonstitutionnel – avouons-le, après tout…

    Question – Mais on voit tant de tensions dans la vie politique. Pourtant, malgré cela, vous serez en Normandie pour parler de paix alors que Barack Obama continue d’exhorter l’Europe à s’armer.

    Vladimir Poutine – Eh bien, il faut continuer de parler de paix, mais il faut comprendre les causes et la nature de cette crise. Le fait est que personne ne devrait être porté au pouvoir par un coup d’État anticonstitutionnel armé, plus particulièrement dans l’espace post-soviétique, où les institutions gouvernementales n’ont pas encore atteint leur pleine maturité. Quand cela s’est produit, certaines personnes ont accueilli avec joie ce régime tandis que d’autres, disons, dans l’Est et le Sud de l’Ukraine ne veulent tout simplement pas l’accepter. Il est essentiel de parler avec ces gens qui n’ont pas accepté cette prise de pouvoir au lieu de leur envoyer des chars, comme vous le dites vous-même, au lieu de tirer à partir d’avions des missiles sur des civils et de bombarder des cibles non militaires. ...

    Le #script de l’ #interview de #Vladimir-Poutine en #version-intégrale : le #scandale des #coupes de #TF1

  • Pour une fois, ne vous taisez pas Elkabbach !
    http://www.marianne.net/Pour-une-fois-ne-vous-taisez-pas-Elkabbach-_a239284.html

    Loin d’être des fans historiques de l’inamovible intervieweur d’Europe 1, "Marianne" tire son chapeau à Elkabbach qui a su résister à l’unanimisme médiatique poutinophobe par principe en refusant d’adopter la posture confortable du procureur du tribunal du Bien occidental.
    Marianne a suffisamment tapé sur Elkabbach (« le souffleur de Sarkozy » ou le porte-micro de « Radio Parisot ») quand l’intervieweur d’Europe 1 l‘exaspérait, pour reconnaître quand ce dernier nous étonne voire nous bluffe.

    http://www.wat.tv/video/poutine-invite-exceptionnel-6tmbd_2exyh_.html

    Unanimement poutinophobes, les médias français restent largement enserrés dans un esprit « occidentaliste » — au sens strict du terme — qui envisage la Russie comme un pays arriéré. Hier, lors de son entretien de Vladimir Poutine, mené conjointement avec Gilles Bouleau, Jean-Pierre Elkabbach a pris le parti de ne pas suivre la ligne dudit parti.

    Ni pro-russe, ni pro-occidental, ni pro-Poutine, ni pro-Obama, Elkabbach a adopté une posture « papale » sur le mode « qui peut juger l’autre aujourd’hui ? », refusant d’être l’objet « des propagandes venues d’ailleurs », se démultipliant sur les plateaux télés pour raconter les coulisses d’un entretien qu’il jure totalement libre, « sans conditions », ni de Poutine, ni de son entourage, estimant même que certains politiques occidentaux « devraient s’en inspirer ». .....

    #Elkabbach,
    #Hollande
    #Kouchner
    #maidan
    #Obama
    #Poutine
    #Russie
    #Ukraine

  • Les Ordonnances Du Docteur Barbier
    https://www.bakchich.info/blogs/2014/06/05/les-ordonnances-du-docteur-barbier-63416

    La presse dominante n’en finit plus, comme on sait, de commenter la récente victoire électorale du Front national.

    Surtout : elle cherche, partout ailleurs que dans ses propres contributions à la banalisation de la logorrhée péniste, les responsables de ce « désastre ».

    Et bien sûr : Christophe Barbier, directeur du magazine L’Express, ne pouvait qu’il n’ajoute son commentaire à ceux de ses pair(e)s.

    Pour ce qui le concerne, le diagnostic – exprimé (1) avec une sûreté où se reconnaît le praticien d’expérience – est le suivant : « si 1 votant sur 4, le 25 mai, a choisi le Front national, c’est d’abord à cause de » François Hollande.

    Et pas du tout – on l’aura compris - à cause des directeurs des magazines dont les couvertures entretiennent les anxiétés – disons comme ça pour faire vite – où prospère la démagogie xénophobe.

    ..................

    #Christophe-Barbier
    #L'Express
    #FN

  • Comment augmenter le PIB de 5% — ou plus — d’un seul coup | La Chronique Agora
    http://la-chronique-agora.com/comment-augmenter-pib

    Hé là ! Qu’est-ce que c’est ?

    L’économie américaine n’a pas progressé au dernier trimestre. Au contraire, elle a reculé — au taux annuel de 1%. Les chiffres ont été révisés à la baisse fin de semaine dernière.

    Qui s’en soucie ? Nous vivons une époque si étrange et exotique… Menaces de guerre… menaces de récession… menaces de twerking… Visiblement, peu importe ce qui se passe. Tant que la Fed est là, les marchés restent à la hausse.

    De toute façon, les commentateurs ont affirmé que la chute du PIB était un coup du hasard. Les consommateurs dépensent toujours plus (même s’ils ne gagnent pas plus)… la météo était mauvaise… bla bla bla. Selon le Bureau américain d’analyse économique, qui suit toutes ces choses avec attention, c’est la baisse des stocks qui a causé le recul du PIB. Qui sait ? Peut-être que le prochain trimestre montrera une croissance vigoureuse. Ou pas.

    Mais voici une suggestion dont nous garantissons qu’elle fera grimper le PIB : faites comme les Anglais.

    Il ne s’agit pas de nouvelles inventions, d’innovations ou d’avancées scientifiques. Non, il s’agit simplement de truquer les statistiques… jusqu’à obtenir les chiffres que l’on veut.

    Les changements appliqués par les statisticiens britanniques ajouteront environ 15 milliards de dollars au PIB britannique

    Les changements appliqués par les statisticiens britanniques ajouteront environ 15 milliards de dollars au PIB britannique, soit jusqu’à 5% supplémentaires.

    Et on parle du véritable PIB… non du PIB factice que font apparaître les prestidigitateurs américains. Les ronds-de-cuir des Etats-Unis utilisent des ajustements « hédonistes » (dans lesquels ils imaginent que les choses coûtent bien plus cher que ce qu’on les paie)… le « loyer des propriétaires » (par lequel ils affirment qu’on se paie un loyer à soi-même lorsqu’on vit dans sa propre maison)… et autres assortiments de traficotages.

    Les Anglais ont une meilleure manière de procéder........

    #économie
    #PIB

    • Il suffit de tout compter…
      Selon notre source, le Financial Times, « chacune des 60 879 prostituées que compte le Royaume-Uni a reçu environ 25 clients par semaine en 2009, au prix moyen de 67,16 livres sterling ». Les Britanniques ont identifié un secteur de services. Ils ont mesuré sa longueur et son diamètre. Et maintenant, ils ajustent les comptes nationaux pour refléter la véritable production.

      Ils ne se sont pas arrêtés là. Le Bureau britanniques des statistiques nationales a également déclaré que le pays compte 38 000 héroïnomanes. La vente de drogue est une activité considérable, avec le prix d’un gramme à 50 $ environ.

      Ce moyen inédit de calculer les comptes représente une magnifique opportunité, surtout pour une ville comme Baltimore. Nous n’avons pas vu de chiffres officiels, mais selon notre estimation personnelle, une proportion substantielle du PIB réel de la ville n’a jamais été déclarée. Les drogues et la prostitution sont importants, ici ; la ville devrait en recevoir le mérite.

      La devise officieuse de Baltimore est « La ville qui a inventé le crack » — une grande source de fierté locale. Certains habitants affirment que la prostitution aussi a été inventée à Baltimore, mais c’est sujet à débat. Entre les deux vices, nous pourrions voir une augmentation de 20% du PIB.

  • SNCF : le scandale des trains trop larges, manip’ et bulle médiatique
    C’est l’exemple même d’une bulle médiatique absurde, avec les dégâts provoqués par des réactions excessives qui entretiennent la bulle. Et, en toile de fond, le désir de justifier une réforme qui n’avait pas besoin de ces excès.
    http://www.slate.fr/story/87823/scandale-trains-trop-larges-manip-et-bulle-mediatique

    TER trop larges : un scandale peut un cacher un autre
    https://fr.news.yahoo.com/TER-trop-larges-SNCF-RFF-142421893.html
    Mercredi 22 mai, les médias français et étrangers s’en sont donnés à coeur joie dans une opération de « SNCF bashing » mémorable, suscitée par un article du Canard Enchaîné. L’histoire ? Les nouvelles rames TER commandées par la SNCF et financées par les régions sont trop larges pour 1200 à 1500 quais de gare, qu’il va falloir « raboter ». « Consternant et stupide » comme le déclare Ségolène Royal ? Avant de traverser les voies, il faut toujours regarder des deux côtés...
    #sncf #trains #réseau_ferré #accessibilité #économie

    • Non, s’il y a bien un vrai scandale, c’est d’avoir séparé le réseau, les gares, et la gestion des trains. RFF est un « machin » inventé pour contenter Bruxelles et ses lubies d’ouverture tous azimuths à la concurrence, tout comme l’on a créé un machin avec ERDF, en charge du transport d’éléctricité, pour permettre à d’autres producteurs d’électricité d’utiliser son réseau. Résultat, RFF et la SNCF qui devraient travailler de concert sont en fait en conflit permanent, car leurs intérêts sont divergents. La SNCF cherche à tout prix à payer le moins possible pour passer sur les voies de RFF, quand RFF cherche à augmenter les redevances pour pouvoir entretenir le réseau et construire de nouvelles lignes. Rappelons au passage que RFF traîne une dette de 33,7 milliards d’euros, qui s’accroît toujours. Et devinez d’où vient cette dette ? De sa séparation artificielle d’avec la SNCF, pour désendetter la compagnie ferroviaire !

    • Cf. discussion, il y a une semaine, où il y avait aussi :

      Couac des trains régionaux : comment on en est arrivé là
      http://seenthis.net/messages/259108

      Il est d’ailleurs évident que la sortie de ce genre de scandale est toujours une conséquence directe de la bagarre entre les deux rivaux. La méthode dite des boules puantes sur le modèle de l’affrontement Chirac-Balladur qui a été l’origine de la sortie de toutes les affaires de financement RPR/UMP.

    • Oui je me souviens de Gallois (ex pdg de la SNCF) s’écriant à la radio durant une grève debut des années 2000 « mais personne ne veut privatiser le SNCF ! »
      Tu parles, c’était gros comme le nez au milieu de la figure : Bruxelles libéralise, on dévitalise l’opérateur « historique » et il ne reste plus que des opérateurs privés...

      Bon ça n’a pas marché aussi vite que prévu, à cause du TGV la SNCF est restée puissante, mais pour le reste ça a bien été le bordel comme prévu, et on a eu la chance de n’avoir « que » la catastrophe de Bretigny sur Orge.
      Et puis ce genre de bazar politicien...

      Au moins Pépy et Rapoport sont à peu près lucides...
      https://fr.news.yahoo.com/laffaire-ter-larges-vrai-faux-scandale-dit-pepy-185922886.html

      Néanmoins, les deux entreprises ont de nouveau reconnu une mauvaise communication entre elles de 2009 à 2011, "sur le thème simple de « ce n’est pas à moi de payer, c’est à l’autre »", selon Jacques Rapoport.
      La réforme ferroviaire, assurent SNCF et RFF, devrait empêcher à l’avenir ce genre de dysfonctionnement.
      Le texte, qui doit être débattu à partir du 17 juin à l’Assemblée Nationale, vise à regrouper les forces de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF) avec une organisation en trois entités : SNCF mobilités, opérateur ferroviaire, SNCF-réseau, gestionnaire d’infrastructures, et un établissement public qui chapeaute les deux autres, nommé SNCF.
      Par ailleurs, évoquant une nouvelle commande de trains pour remplacer les vieux Corails, après celle passée en décembre, Guillaume Pepy a fait état d’une « décision à prendre par le ministre des Transports, (...) dans les prochains mois ».
      Il a rappelé que c’est l’écotaxe « qui devait assurer le renouvellement des trains Corail ».

    • Comme ça me gonfle quand vous utilisez « Bruxelles » pour mettre à distance les institutions et éluder ainsi la responsabilité des élus nationaux (conseil -ministres, chefs d’état- parlement...) dans tout ce fatras libéral et de détricotage absurde des services publics. Alors qu’au final on voit bien que concernant la SNCF c’est la dynamique idéologique qui traverse l’ensemble de la représentation politique, quelle que soit les niveaux de pouvoir, qui préside à ce morcellement.

    • Par ailleurs, je ne cesse de m’interroger sur le sens réel de cette fameuse figure de style (que je crois essentiellement d’usage en France mais peut-être me trompe-je à ce sujet) qui permet d’éluder la question de l’identité commune en assimilant l’institution à sa ville « capitale ».

      Cela me fait à chaque fois #mal_à_ma_ville, mais bon j’imagine qu’il faut assumer ou déménager ;-)