je laisse tourner youtube pendant que je dessine, et des fois y’a des trucs qui passent pour me rappeler l’existence de la télé (entre autres zones lointaines du monde dont j’aperçois à peine les contours)
Créations artistiques et critiques, spectre large et désordonné
je laisse tourner youtube pendant que je dessine, et des fois y’a des trucs qui passent pour me rappeler l’existence de la télé (entre autres zones lointaines du monde dont j’aperçois à peine les contours)
Lettre des femmes du monde aux Femmes Zapatistes
À nos compañeras zapatistas
Aux femmes du monde qui luttent
Aux grand-mères, mères, sœurs, jeunes et filles
À celles qui ont le cœur de femme ...
▻https://espoirchiapas.blogspot.com/2019/02/lettre-des-femmes-du-monde-aux-femmes.html
Nous qui signons ces mots, nous sommes des femmes du Mexique et du monde, convoquées par les femmes zapatistes le 8 mars 2018 à la « Première Rencontre Internationale, Politique, Artistique, Sportive et Culturelle des Femmes qui Luttent ».
Nous gardons à l’esprit que, pour chacune d’entre nous, nous sommes engagées à lutter, chacune depuis nos lieux d’origine ou depuis les lieux qui nous embrassent, avec nos différentes cultures et métiers « pour que plus jamais une femme dans le monde, quelle que soit sa couleur, sa taille, son origine, ne se sente seule ou aie peur ». Nous nous sommes engagées avec la lumière que vous nous avez partagé pendant la rencontre, avec la lumière que vous représentez pour nous. Nous continuons à prendre soin de cette lumière afin d’être, marcher et lutter ensemble.
Aujourd’hui, nous nous manifestons donc pour vous dire que nous n’allons pas permettre que les mauvais gouvernements vous dépouillent de vos territoires qui vous offrent des racines, qui font battre votre cœur et donnent la direction à ce que vous êtes, à ce dont vous rêvez. Et nous nous battrons, de toutes les manières possibles, pour que les pratiques de résistance des peuples ne soient pas utilisées pour folkloriser les cultures ancestrales ou justifier les mégaprojets de mort imposés par le système capitaliste patriarcal.
Étant donné la situation de guerre que nous continuons à vivre comme femmes, nous réaffirmons notre accord de « rester en vie, et que pour nous, vivre c’est lutter, chacune en accord avec sa manière, son lieu et son temps ».
Maintenant c’est le moment de dire aux mauvais gouvernements d’hier, d’aujourd’hui et des différents lieux du monde que : nous répudions, depuis les multiples géographies auxquelles nous appartenons, les pratiques d’octroi et d’extraction de notre Terre Mère. Le fracking, les gazoducs, les oléoducs, les hydroélectriques, les monocultures agroindustriels et l’infrastructure du développement touristique ne bénéficient qu’aux grands projets entrepreneuriaux au détriment de la destruction des populations indigènes et non-indigènes. Face aux intérêts de ceux qui veulent gagner de plus en plus d’argent, nous allons lutter pour le Vie des personnes et des êtres vivants qui habitent nos territoires.
Nous les femmes connaissons la valeur de la vie, et donc nous construisons les conditions pour assurer la vie. Nous déclarons que oui, nous pouvons le faire, nous les femmes, avec notre cœur collectif. Vous n’êtes pas seules compañeras zapatistas, amies et sœurs, et vos enfants, familles et peuples ne le sont pas non plus !
Lettre accompagnée de 853 signatures collectives ou individuelles de femmes qui luttent partout dans le monde (dont la mienne, bien sûr)
Lire aussi :
Communiqué des femmes zapatistes aux femmes qui luttent
(qui annonce qu’il n’y aura, hélas, pas de seconde rencontre internationale des femmes qui luttent) : ▻https://espoirchiapas.blogspot.com/2019/02/face-au-nouveau-mauvais-gouvernement.html
Paroles des femmes zapatistes lors de la 1ère rencontre des femmes qui luttent
▻https://espoirchiapas.blogspot.com/2018/04/paroles-des-femmes-zapatistes-lors-de.html
Parole des femmes Zapatistes lors de la cloture de la première rencontre des femmes qui luttent
▻https://espoirchiapas.blogspot.com/2018/04/parole-des-femmes-zapatistes-lors-de-la.html
Chez les moins de 18 ans aussi, les féminicides font rage
▻http://www.slate.fr/story/176055/feminicides-mineures-ados-assassinees
La violence et la mort ne sont hélas pas réservées aux adultes, et les mêmes recommandations s’appliquent si vous détectez une situation de ce type chez des ados que vous connaissez. On rappelle qu’il est très délicat de conseiller à la victime de quitter son ou sa partenaire, la rupture constituant très souvent un déclencheur de nouvelles violences, et que les premières phrases à prononcer peuvent être les suivantes : « tu es courageuse », « je te crois », « tu n’y es pour rien », « c’est lui le coupable », « il n’avait pas le droit ». Rappelons aussi que le 3919 est le numéro national de référence d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violences.
Pourquoi l’extrême-droite européenne a quasiment réussi à faire interdire les sauvetages de réfugiés en Méditerranée | Rachel Knaebel
►https://www.bastamag.net/Pourquoi-l-extreme-droite-europeenne-a-quasiment-reussi-a-faire-interdire-
Des navires comme l’Aquarius ou le Sea Watch, affrétés par des associations, ont sauvé des dizaines de milliers de vies en Méditerranée. Mais depuis deux ans, les autorités italiennes et européennes ont multiplié les entraves. L’Italie leur a fermé ses ports depuis l’arrivée au pouvoir de Matteo Salvini et de son parti d’extrême droite. Il n’est pas le seul à harceler les sauveteurs. Des bateaux sont saisis ou bloqués à Malte, en Espagne, leurs équipages sont menacés de poursuites. Et ce, dans l’indifférence des autres gouvernements européens. Les réfugiés, eux, continuent de mourir ou sont interceptés par les garde-côtes libyens. Bilan d’un naufrage européen. Source : Basta (...)
pour poursuivre la série de petits articles consacrés à la #bande_dessinée :
Contrairement à ce qu’a pu en dire J.-L. Gauthey (Cornélius), habituellement plus avisé, dans sa sommaire présentation aux États Généraux de la Bande Dessinée,*, le monde des éditeurs dit ici « alternatifs » n’est pas celui où s’est inventé un nouveau format de livres de 4 centimètres de moins en noir et blanc avec quelques pages de plus. Ce n’est pas par ses placements de niche, par ses propositions de designers bio, que l’éditeur dit « alternatif » se distingue des éditeurs industriels. La niche, d’un point de vue éditorial, c’est encore de la sectorisation marchande et de la discrétisation en seule vue de conditionner, encore, de la valeur. De proroger la superposition sans reste de l’argent à la valeur : ce monde des éditeurs dits alternatifs est celui où tout s’invente de la bande dessinée, absolument tout ; le tout de ses formes de récits, de ses écritures, du dessin, comme le tout de ses formes éditoriales, de la prise en main aux modalités de consultation d’un récit, ce tout où chaque propriété tactile ou opératoire du livre est la source d’une problématisation possible. C’est ce tout, découpé en signes perceptifs possiblement reconductibles par la marchandisation ‒ dès qu’ils ont fait les preuves d’un potentiel marqueur de niche ‒ qui sera dévoyé, mal compris (puisque détaché de sa cause problématique), mal copié, par ces éternels marchands de bibelots que sont les éditeurs industriels. Ce monde des éditeurs dit « alternatifs » qui ouvre sa généalogie par le fanzinat, est le seul endroit où quelque chose comme de l’imagination est au travail. Ailleurs, la seule chose qui s’imagine est une nouvelle forme possible de business-plan qui n’est jamais qu’une vieille forme possible de business-plan avec de nouvelles formes d’intimidation.
Il n’y a aucune sorte de chose qu’on pourrait appeler écosystème (cette angélique image d’homéostasie sans conflits réels appelée dans l’intervention de J-L. Gauthey bibliodiversité), parce qu’il n’y a rien là-dedans qui ressemble à un état de nature, et moins encore quoi que ce soit qui ressemble à un équilibre. C’est simplement la guerre éternelle des expressions minoritaires qui rendent ce monde intéressant contre les machines aplatissantes majoritaires qui rendent ce monde mort.
Il n’y a rien à gagner à essayer de s’imaginer vivre harmonieusement à côté de ces saloperies dont nous perdons trop de temps à parer les coups perfides et surpuissants. Nous sommes leurs ennemis acharnés et rien ne nous réjouirait plus que de les voir crever. Mais comme il n’est pas possible pour David de s’affronter à une dizaine de Goliaths en même temps, gardons au moins les yeux assez ouverts pour nous en méfier et ne jamais prendre le risque, sur aucun point, de leur ressembler.
à partir de 24:37 minutes - Angoulême 2015
Manifestation de deuil et de rage - une femme est morte de rue - Paris-luttes.info via @mona
▻https://paris-luttes.info/manifestation-de-deuil-et-de-rage-12028
Elle a été retrouvée sous le pont de l’échangeur, près d’un matelas et d’une tente, sous une couverture.
Certain.es veulent nous faire croire que c’est le crack qui l’a tuée !
Elle était Somalienne, c’était une femme âgée. Elle était enfermée dehors, assignée à résidence dans la rue. Elle était gazée chaque matin par les flics, réveillée à coups de pied, usée par la file d’attente de Cergy, de Clignancourt, jouant à la loterie du logement à coups de jetons chez France Horizons tous les matins à 8h au métro Cité à 100 m de la préfecture, ou au « squat officiel » des Grands Voisins à Denfert Rochereau.
Elle était de la rue et dans la rue, là où par le froid, la faim et les talons qui claquent, l’État mène la chasse aux Noirs, aux Arabes, aux Rroms, à tout··es celles et ceux à la mélanine suspecte.
►https://seenthis.net/messages/772406
Pour Jemal*, originaire d’Ethiopie, qui est à Paris depuis 1 mois, « cette situation est absurde. J’ai connu les camps de réfugiés en Afrique. C’est chaotique et précaire mais au moins souvent, sur les camps de l’ONU, on a une tente, de quoi manger, des informations et on est en sécurité. Ici les seules informations qui tournent sont des rumeurs qui circulent dans la rue, la police nous persécute comme si nous étions des criminels. »
▻https://www.medecinsdumonde.org/fr/actualites/personnes-migrantes/2017/11/15/une-politique-dinvisibilisation
Notre Dame : grand concours du Terrier :
►http://www.le-terrier.net/notredame/index.htm
Une cathédrale, une église, qui brûle, s’effondre, partiellement ou totalement, rien que de très banal dans l’histoire des monuments. Celle-ci, Notre Dame de Paris comme n’importe quelle autre, n’avait pas de raison particulière d’échapper à ce qui fait l’ordinaire des bâtiments : se ruiner, brutalement ou lentement, être retapés ou pas, rafistolés ou reconstruits, et se constituer un nouvel état, ni plus ni moins sacré que le précédent. C’est ce qui arrive aux églises. Tout le temps. Il n’y a que ceux qui ne les visitent jamais qui l’ignorent.
A toutes celles et ceux qui reculeraient devant une potentielle participation à tel concours pensant par exemple qu’on pourrait être jugé ou évaluée sur la qualité du dessin, voyez plutôt la tête de la première participation à ce concours :
Donc, « n’ayez pas peur ! »
Je passe mon tour, je suis déjà très occupée avec les forêts vivantes qu’on crame exprès pour faire place à des plantations :)
@odilon tu tiens peut-être l’occasion de lier les deux problèmes par un projet dialectique !
@odilon tu tiens peut-être l’occasion de lier les deux problèmes par un projet dialectique !
Notre Dame, again
J’ai écouté le discours de Notre Étincelant Persécuteur à propos de l’incendie : il n’y attend pas longtemps avant de célébrer le courage des pompiers et de leur chef. Il fallait que ça tombe, tout de suite, sans aucun sens, l’hypostasie du chef. Car chaque occasion est bonne à saisir pour faire le commerce de sa vision du monde. Il ne lui faut pas plus de deux minutes pour replacer sa certitude que tout ce qui sauve les humains, les collectivités, c’est la hiérarchie. Quelle que soit la situation, il saura nous rappeler qu’il est important de le replacer, lui, hiérarque de tous les hiérarques, au milieu d’un événement. De n’importe quel événement. Pour nous sauver. Vaniteuse, transparente, obscène, évidente et méchante petite créature, si absurde de se penser maligne quand chacune de ses interventions publiques trahit la pesanteur de son bavardage stratégique. L’habitude de ne pas avoir à penser, à calculer, anticiper au-delà de ses camarades de classe, pas plus affutés que lui, vite contents d’eux, médiocrement roublards, aura gelé son horizon social très au-dessous de l’infinie diversité des corps et des esprits, tout-à fait à même de lire, eux, dans ses entrailles, le mauvais le jour qui vient.
Tiens, le Monde se réveille…
(réservé aux abonnés, heureusement)
« Gilets jaunes » : les violences policières, le tabou du gouvernement
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/19/les-violences-policieres-le-tabou-des-autorites_5452435_3224.html
Aucun haut responsable ne veut en parler publiquement, malgré des dizaines de vidéos explicites documentant des dérapages parfois graves.
C’est une bataille des images, mais aussi et surtout une guerre des mots. Face aux nombreuses photos et vidéos de scènes où des membres des forces de l’ordre molestent des manifestants, les autorités opposent un front de défense uni, dont la ligne pourrait se résumer ainsi : « Les violences policières n’existent pas. »
Dès le 8 mars, Emmanuel Macron avait montré la voie en répondant sèchement à un étudiant lors d’une étape du grand débat :
« Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit. »
Même interdit langagier pour le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, interrogé le 19 mars sur France Inter, qui rétorquait :
« Arrêtons de parler des violences policières ! »
Quant à Edouard Philippe, le premier ministre, il déclarait sèchement, sur BFM-TV, en réponse à la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, qui évoquait début mars un « usage excessif de la force » :
« Il faudra [lui] expliquer l’ensemble des faits et notamment l’extrême violence qui s’est déchaînée contre les forces de l’ordre. »
Pourquoi un tel tabou dans la parole publique, alors que, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », des dizaines de vidéos explicites documentent des dérapages parfois graves des forces de l’ordre ? Plus de deux cents enquêtes ont été ouvertes « pour des faits allant de l’insulte aux violences qui ont pu faire des blessés et parfois des blessés graves », selon les mots mêmes de Christophe Castaner. Plusieurs sources interrogées pointent une multitude de raisons à ce déni, à commencer par la nécessité de ne pas brusquer la base policière dont les autorités ont craint qu’elle ne fasse défaut en décembre 2018.
Ce refus ferme de parler de « violences policières » trouve en effet un écho très favorable au sein des forces de l’ordre. « Je suis dans la police depuis le début des années 1980 et je n’ai encore jamais vu un ministre comme Castaner qui soutiennent autant ses hommes et ses femmes », dit Yves Lefebvre, secrétaire général d’Unité SGP Police-Force ouvrière, le premier syndicat au sein du ministère de l’intérieur.
« Gilets jaunes » : les violences policières, le tabou du gouvernement
Aucun haut responsable ne veut en parler publiquement, malgré des dizaines de vidéos explicites documentant des dérapages parfois graves.
C’est une bataille des images, mais aussi et surtout une guerre des mots. Face aux nombreuses photos et vidéos de scènes où des membres des forces de l’ordre molestent des manifestants, les autorités opposent un front de défense uni, dont la ligne pourrait se résumer ainsi : « Les violences policières n’existent pas. »
Dès le 8 mars, Emmanuel Macron avait montré la voie en répondant sèchement à un étudiant lors d’une étape du grand débat :
« Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit. »
Même interdit langagier pour le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, interrogé le 19 mars sur France Inter, qui rétorquait :
« Arrêtons de parler des violences policières ! »
Quant à Edouard Philippe, le premier ministre, il déclarait sèchement, sur BFM-TV, en réponse à la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, qui évoquait début mars un « usage excessif de la force » :
« Il faudra [lui] expliquer l’ensemble des faits et notamment l’extrême violence qui s’est déchaînée contre les forces de l’ordre. »
Pourquoi un tel tabou dans la parole publique, alors que, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », des dizaines de vidéos explicites documentent des dérapages parfois graves des forces de l’ordre ? Plus de deux cents enquêtes ont été ouvertes « pour des faits allant de l’insulte aux violences qui ont pu faire des blessés et parfois des blessés graves », selon les mots mêmes de Christophe Castaner. Plusieurs sources interrogées pointent une multitude de raisons à ce déni, à commencer par la nécessité de ne pas brusquer la base policière dont les autorités ont craint qu’elle ne fasse défaut en décembre 2018.
Sentiment d’équivalence
Ce refus ferme de parler de « violences policières » trouve en effet un écho très favorable au sein des forces de l’ordre. « Je suis dans la police depuis le début des années 1980 et je n’ai encore jamais vu un ministre comme Castaner qui soutiennent autant ses hommes et ses femmes », dit Yves Lefebvre, secrétaire général d’Unité SGP Police-Force ouvrière, le premier syndicat au sein du ministère de l’intérieur.
Laurent Nuñez aussi a marqué des points, en tout cas chez les policiers. Invité à commenter sur BFM-TV les propos d’un colonel de gendarmerie qui parlait de « violences policières » pour qualifier le matraquage de manifestants dans un fast-food, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur avait appelé l’intéressé à faire preuve de « la plus grande prudence » et s’était limité à évoquer des « suspicions de violence ». Une séquence perçue par la maison d’en face comme un recadrage bienvenu du gendarme. « C’était absolument scandaleux d’entendre ça. Est-ce qu’après Sivens nous sommes allés expliquer sur les plateaux qu’ils n’auraient pas dû jeter la grenade comme ça ? Ce sont des mots inacceptables », s’emporte une source policière, en référence à la mort du manifestant Rémi Fraisse, touché par l’explosion d’une grenade offensive tirée par un gendarme mobile sur le site du barrage de Sivens en 2014.
Confrontés aux images de violences policières lors de nombreuses interviews, le ministre de l’intérieur et son secrétaire d’Etat ont pris le parti de systématiquement appeler à respecter le temps long de l’enquête avant de qualifier les faits. Une présomption d’innocence à sens unique, quand les forces de l’ordre appellent régulièrement la justice à condamner plus rapidement et plus sévèrement les casseurs. Ce n’est souvent que sous le couvert de l’anonymat, et en usant moult périphrases, que les policiers reconnaissent des « dérapages », des « fautes » ou des « gestes déplacés ».
Au risque que s’installe un sentiment d’impunité dans l’opinion, selon David Le Bars, patron du Syndicat des commissaires de la police nationale, organisation majoritaire : « La réalité, c’est qu’on a manqué de décisions administratives courageuses : il y a des images et des actions qui nous mettent en difficulté. Sans préjuger des suites judiciaires, il aurait pu y avoir des sanctions administratives plus fermes. »
« Volonté de l’Etat de faire mal aux corps »
Pour les autorités, ce combat sémantique revêt aussi une dimension symbolique. « Il y a une bataille des mots parce que ceux d’en face, en parlant de “violences policières”, veulent dire que notre emploi de la force est illégitime, alors qu’au contraire c’est nous qui avons le monopole de cette force légitime », explique une source policière. Plusieurs policiers regrettent que ne s’installe parfois un sentiment d’équivalence entre manifestants et forces de l’ordre. « Avec la querelle politique et la crise des “gilets jaunes”, on a été les otages d’un match qui a parfois donné l’impression que c’était bande contre bande, explique David Le Bars. Il y a eu un alignement de la violence, et ce sentiment a parfois pu se diffuser chez des policiers également. »
Pour les autorités, ne pas laisser s’installer l’expression de « violences policières » est enfin une façon de se dédouaner, en refusant une lecture systémique, et en renvoyant la « faute » sur l’individu, policier ou gendarme. « “Violences policières” suggère un système, sciemment organisé, c’est évidemment faux : s’il y a faute ou manquement à la déontologie, la justice et les inspections interviennent et sanctionnent », twittait Eric Morvan, le grand patron de la police nationale, le 9 avril.
Une approche contestée par les défenseurs des « gilets jaunes », comme Raphaël Kempf, avocat de nombreux manifestants : « Il y a une volonté de l’Etat de faire mal aux corps. Quand le gouvernement fait le choix de continuer à utiliser des armes qui peuvent mutiler, alors qu’il connaît les conséquences, c’est l’adoption d’une stratégie de la tension, dans le but de dissuader les gens de manifester. » Avec certains de ses confrères, William Bourdon, Aïnoha Pascual, Chloé Chalot et Arié Alimi, Me Kempf a saisi, le 14 avril, le Conseil d’Etat d’un référé suspension pour faire interdire la très contestée grenade lacrymogène GLI-F4, à l’origine de plusieurs mutilations, et toujours utilisée par les forces de l’ordre.
Qu’est-ce que l’effet #nocebo ?
▻https://motherboard.vice.com/fr/article/59xe9b/le-pouvoir-de-leffet-nocebo
« Au secours ! J’ai avalé tous mes comprimés. » Un homme de 26 ans s’effondre sur le sol de la salle des urgences. Un flacon de médicaments vide glisse de ses mains.
Monsieur A., cité dans cette étude de cas datant de 2007, était encore conscient malgré son visage pâle et son état comateux et léthargique. Il avait expliqué aux médecins qu’après une dispute avec sa petite amie, il avait avalé 29 comprimés sans réfléchir. Les comprimés, un médicament expérimental pour soigner la dépression, lui avaient été donnés pour une étude clinique.
Les médicaments faisaient très clairement effet : la pression sanguine de monsieur A avait étonnamment chuté et sa fréquence cardiaque était passée à 110 battements par minute. Après quatre heures sous intraveineuse, les médecins n’ont guère constaté d’amélioration.
Enfin, un spécialiste qui encadrait l’étude clinique est arrivé. Il a expliqué que monsieur A. faisait partie des patients du groupe placebo, qui avaient été sélectionnés aléatoirement, donc sans savoir qu’ils avaient reçu des comprimés sans aucun effet. Chaque symptôme dont il souffrait ne provenait donc pas des comprimés, mais de son imagination.
Monsieur A exprima sa surprise puis se mit à pleurer de soulagement. En 15 minutes, sa pression sanguine et son rythme cardiaque étaient redevenus normaux. Il allait bien. L’étude explique que « l’hypotension de monsieur A. provenait donc d’une overdose de placebos ». Un phénomène également connu sous le nom d’effet nocebo.
L’ensemble des 413h de cours de Gilles Deleuze, y compris trois séances encore jamais mises en ligne.
▻https://soundcloud.com/user-375923363
Un océan de câbles, dans les profondeurs d’Internet - RFI
▻http://webdoc.rfi.fr/ocean-cables-sous-marins-internet
Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passe lorsque vous vous connectez à RFI.fr ou de quelle façon ces vidéos de chatons innocents arrivent sur votre écran ? Par où « passent » ces données ? Savez-vous que le web est quelque chose de bien réel, que l’infrastructure de cette Toile invisible est aussi matérielle que nos routes et autoroutes ? Aujourd’hui, l’essentiel de nos communications voyagent d’un continent à l’autre par des câbles qui sillonnent le fond des océans. Mais alors, que se passerait-il si quelque chose ou quelqu’un venait à couper ces gros tuyaux de l’information mondiale ? Internet ne tiendrait-il qu’à un fil ? Suivez le câble.
L’arrestation d’#Assange entraine la libération des fichiers de #wikileaks
►https://file.wikileaks.org/file
#prévisible (d’ailleurs ça me fait supputer plein de trucs...)
Ce qu’en dit The Economist : ils traite Assange « d’idiot utile »
Julian Assange : journalistic hero or enemy agent ? - WikiLeaks
▻https://www.economist.com/britain/2019/04/12/julian-assange-journalistic-hero-or-enemy-agent
JULIAN ASSANGE, hauled out of the Ecuadorian embassy in London on April 11th after nearly seven years of self-imposed confinement, pale and hirsute, was not a pleasant house-guest. He is alleged to have smeared faeces on the wall of the embassy and neglected his cat, among other uncouth behaviour, according to Ecuador’s exasperated foreign minister. Even so, claim his supporters, his expulsion and arrest was a grave assault on press freedom. Others think it a long-overdue reckoning with justice for a man who had unleashed information anarchy upon the West, culminating in the destabilisation of American democracy. Is Mr Assange a heroic journalist, reckless activist or even an enemy agent?
J’ai quand même consacré une petite heure à regarder ce qu’on y trouve, c’est assez époustouflant. Les cartes secrètes des préparatifs US en Irak avec la localisation des camps de base par exemple, des échangs d’émails des suprémacists blancs (pas piqué des vers), des docs sur Bohpal, les auditions dans l’affaire Dutroux, des docs confidentiels sur le vol AF447, etc... Mais il faut aussi un peu dormir.
Le script complet d’un Indiana Jones et des rappots confidentiels des réunions du groupe Bilderberg (mais anciens) - la lecture sera très intéressante pour l’histoire de la guerre froid. On va peut-être apprendre des trucs.
Un véhicule de la fabrique de coca cola tue dix enfants en Tanzanie en 2007
Un conversation entre Kissinger et Bouteflika ministre des affaires étrangères en 1975
Et la video Crazy Horse, complète (l’armée américaine assassinant en direct des journalistes et des enfants depuis un hélicoptère).
ce truc qui semble explosif sur Merkel mais on a du mal à y croire
▻https://file.wikileaks.org/file/angela-merkel.pdf
« Je suis nue » : un court-métrage puissant sur un sujet essentiel
▻https://positivr.fr/je-suis-nue-court-metrage
Poster des photos ou des vidéos d’une personne nue sans son consentement, c’est violent. Un rappel essentiel, à l’heure où ce type de phénomène semble se multiplier.
Antisémitisme, gilets jaunes, amalgames et compagnie | Florent Michaux
▻https://www.acrimed.org/Antisemitisme-gilets-jaunes-amalgames-et
Au mois de février, de nombreux médias se sont inquiétés de l’augmentation, en 2018, du nombre d’actes antisémites. Comme nous l’avons évoqué dans un précédent article, les principaux chefs d’orchestre du débat médiatique n’ont pas manqué l’occasion de multiplier les amalgames sur l’antisémitisme : avec le mouvement des gilets jaunes, bien sûr, mais aussi avec « l’extrême-gauche », ou encore « l’islamo-gauchisme » – sans qu’on sache jamais ce que ce poncif politico-journalistique pouvait bien recouvrir. Retour, en images, sur deux semaines d’agitation médiatique. Source : Acrimed
Des néonazis s’apprêtent à fêter l’anniversaire d’Hitler à Plélan-le-Grand ! - expansive.info
▻https://expansive.info/Des-neonazis-s-appretent-a-fete-l-anniversaire-d-Hitler-a-Plelan-le-Gran
À Saint-Nazaire, l’Assemblée des assemblées veut sortir du capitalisme | Hervé Kempf
▻https://reporterre.net/A-Saint-Nazaire-l-Assemblee-des-assemblees-veut-sortir-du-capitalisme
L’Assemblée des assemblées des Gilets jaunes s’est réunie à Saint-Nazaire du 5 au 7 avril 2019. Réunissant près de 800 délégués venus de toute la France, elle a marqué la détermination du mouvement, sa radicalité, et sa volonté d’organiser les Gilets jaunes démocratiquement et sans leader. Source : Reporterre
chers tous, je vous transmets ce courrier d’une amie bruxelloise qui cherche des solutions pour faire tourner radiophoniquement un spectacle (ne pas faire circuler ce courrier sur facebook) :
Je me permets de venir vers vous pour nous aider à prospecter des possibilités de diffusion radiophonique.
Le Choeur d’Ali Aarrass est constitué d’une vingtaine de femmes, toutes actrices de la lutte pour la libération du prisonnier belge Ali Aarrass, enfermé depuis dix ans au Maroc, accusé de terrorisme et condamné sur base d’aveux obtenus sous la torture. Créé il y a trois ans, dans la lignée du Comité Free Ali Aarrass, le Choeur se produira en avril 2019 dans une forme théâtrale longue au Théâtre National.
Si vous avez des contacts, des pistes ou toutes autres propositions (centre culturel, théâtre, évènement, festival,...) en Belgique ou ailleurs, nous sommes preneuses.
Vous trouverez en pièce-jointe le communiqué de presse et ci-dessous deux liens soundcloud.
Pour ceux qui ont la possibilité de nous rejoindre, notre représentation aura lieu du 23 au 27 avril au Théâtre National à Bruxelles.
Vous êtes également les bienvenus à notre général qui aura lieu le 22/04 (entrée gratuite). Pour cela, il faudra seulement m’informer de votre présence en précisant votre nom complet pour vous inscrire sur la liste.
Infos et réservation :
▻https://www.theatrenational.be/fr/activities/458-le-choeur-d-ali-aarrass
Belle journée à vous.
Mahdiya
NE PAS DIFFUSER LES LIENS SOUNDCLOUD SUR FACEBOOK POUR L INSTANT ON VISE
D ABORD LES ONDES ET ECOUTE PUBLIC LA VENTE DU CDS APRES IL SERA EN
LIGNE !!!!!
Episode 1
►https://soundcloud.com/user-387141102/episode-1-ali-aarrass-cest-mon/s-yoDLo?in=user-387141102/sets/le-choeur-dali-aarrass/s-uHlZj
Links :
–-----
[1]
►https://soundcloud.com/user-387141102/episode-1-ali-aarrass-cest-mon/s-yoDLo?in=user-387141102/sets/le-choeur-dali-aarrass/s-uHlZj
Pour les pistes radio, voir @intempestive
►http://www.intempestive.net
Juliette a mis son émission et syntone en veille mais on doit pouvoir la contacter pour avoir des infos.
►http://syntone.fr
Pour la piste théâtre et musique, il y aurait bien La Fonderie
▻http://lafonderie.fr/la-fonderie/article/presentation
et peut-être l’ensemble Offrandes qui y donne des concerts conférences tous les premiers samedis du mois « La fièvre du samedi matin » toujours super (encore samedi c’était un super moment avec de jeunes compositeurices qui ont retranscrit en profondeur trois opus de Schumann.
▻http://ensembleoffrandes.com
@intempestive tu serais ok pour que je te mette en relation avec Mahdiya ? Tu peux m’écrire ici si tu veux lepointterrierpointcontactchezgmailpointcom
Pas très présente en ce moment ici (pour ça que j’ai mis son site avec son contact)
contact a intempestive.net
@odilon ok, je viens de lui envoyer un message
merci encore
Des aquarelles pour documenter le monde : 80 000 peintures numérisées
▻https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/des-aquarelles-pour-documenter-le-monde-80-000-peintures-numerisees/94045
« Avant l’invention de la caméra, les gens utilisaient l’aquarelle pour documenter le monde. Au cours des siècles, les peintres professionnels ou amateurs ont créé des centaines de milliers d’images qui saisissent le monde tel qu’ils l’ont vu », peut-on lire sur le site web de Watercolor World.
« Chacune de ces peintures a une histoire à raconter, mais beaucoup sont enfouis dans des archives, des albums et des institutions, trop fragiles pour être exposés. Watercolor World existe justement pour les faire renaître. »
Et donc: Watercolour World
▻https://www.watercolourworld.org
Ne manque plus que d’en faire des puzzles et de construire un immeuble de dix fenêtres par étage sur dix étages ...
Après, la seule aquarelle qui concerne Montpellier est particulièrement moche :
▻https://www.watercolourworld.org/painting/temple-des-eaux-place-de-peyron-montpellissier-sic-languedoc-franc
Autre constat : c’est du All Rights Reserved, les images ne sont pas disponibles en haute définition, ils bloquent le clic droit avec un javascript… parce que des images de 1774 doivent impérativement être ultra-protégées niveau droits d’auteurs.
Les parents de Yann (@lazuly) ont retrouvé chez lui un dossier de textes. Certains sans doute inédits.
Par exemple, celui-ci, sur la solitude. Apparemment sans titre et sans date.
Jeudi soir, je suis allé au cinéma. Seul, comme à mon habitude. Les gens ne comprennent jamais que l’on aille au cinéma seul. Ils vous regardent d’un air compatissant et vous expliquent que c’est triste, de sortir seul. Je pense que si je leur racontais que j’étais resté tranquillement chez moi devant ma télé, ils trouveraient ça tout-à-fait normal. Au lieu de quoi, je persiste à prendre ma voiture trois soirs par semaine, à traîner dans le crachin sur des routes de campagne pour assister dans des salles quasi-désertes à des projections confidentielles. C’est vrai, je n’en ai pas pour autant plus de rapports sociaux, mais il reste cette illusion, ces visages entrevus qui ont manifestement quelques points communs avec moi. C’est déjà ça. Il m’arrive souvent de revoir plusieurs fois le même film. Ca non plus, les gens ne le comprennent pas. Eux qui tous les soirs de l’année regardent la même émission, ils ne comprennent pas.
Je n’ai pas la télévision. Ca aide à se sentir seul. Je n’avais pas bien compris, au début, l’importance de ce choix. Il s’agissait d’un simple exercice de vie, l’obligation de répondre chaque jour à la lancinante question « Que faire ce soir ? » en ayant au préalable interdit les six réponses les plus simples. L’été, c’est amusant. L’hiver, un peu moins. Il est plus difficile de s’enfuir.
Je vous conseille l’exercice du disjoncteur : essayez, ne serait-ce qu’une soirée, de vous priver d’électricité. Si vous craignez pour le contenu de votre congélateur, trichez et accordez-lui quelques ampères.
Restez dans votre fauteuil, plongé dans le noir et abandonnez l’ambiance sonore à vos seuls voisins. Vous entendez un vague bruit de fond : c’est leur télévision. Autorisez-vous quelques bougies si vous souhaitez lire. Goûtez ce calme. Goûtez à présent l’angoisse qui vous étreint. Votre vie devient douloureusement tangible. Vous n’êtes plus relié au monde. Vous êtes libre et vous avez mal.
D’habitude, le samedi soir, je reste seul. Je ne trouve plus le courage de me joindre aux bruyants troupeaux de jeunes gens satisfaits qui hantent les bars ce soir-là et font la fête, comme ils disent, pour oublier la vacuité de leur semaine. Ils ont de la chance. Je n’arrive plus à oublier la vacuité de mes semaines. J’en conclus, à l’aide d’un raisonnement assez simple et d’un principe de récurrence, à la vacuité de mon existence. C’est assez déprimant. Heureusement que peu de gens y pensent.
Le week-end, mes amis n’échappent pas à la règle. Ils font la fête et je n’enfuis. C’est en quelque sorte mon leitmotiv : le week-end, je ne suis pas là.
Samedi dernier, Christine m’a téléphoné. En quelque sorte, elle s’était enfuie, elle aussi. Nous convenons d’un rendez-vous devant une pizzéria qui, paraît-il, mérite le détour. J’aime assez nos tête- à-tête entre fuyards. J’attends le soir.
Il doit être environ 20h30 et Christine, je m’en doute, sera en retard. Je déambule un peu sur la place Saint-Gervais et m’arrête devant la vitrine d’un magasin navrant. Je crois que l’on appelle ça un magasin de cadeaux, mais on y trouve aussi toute sorte de farces et attrapes. Généralement, les articles oscillent entre le romantisme niaiseux des tee-shirts « Sans toi, je suis tout seul » et le mauvais goût le plus sûr.
Je n’arrive plus à oublier la vacuité de mes semaines. J’en conclus, à l’aide d’un raisonnement assez simple et d’un principe de récurrence, à la vacuité de mon existence. C’est assez déprimant. Heureusement que peu de gens y pensent.
Je pense souvent à la vacuité de mon existence et je trouve une certaine plénitude à cette déprime récurrente.
#merci pour ce très beau texte @lazuly
Les photojournalistes sont victimes, eux aussi, des violences policières | Parie Astier
▻https://reporterre.net/Les-photojournalistes-sont-victimes-eux-aussi-des-violences-policieres
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, un nombre record de photojournalistes ont été blessés par les forces de l’ordre. S’ils admettent que leur métier comporte des risques, ils dénoncent des violences et intimidations qui les visent délibérément. Et préparent une action en justice collective. Source : Reporterre
Une fillette de 11 ans blessée par deux tirs de flash-ball n’obtiendra pas justice ! L’affaire est classée sans suite.
►http://www.revolutionpermanente.fr/Une-fillette-de-11-ans-blessee-par-deux-tirs-de-flash-ball-n-ob
MASSACRE ET IMPUNITE POUR LA POLICE
Une fillette de 11 ans blessée par deux tirs de flash-ball n’obtiendra pas justice ! L’affaire est classée sans suite.
Claire Manor Le 29 mars dernier, dans le quartier de Montaigu à Melun une fillette avait été blessée de 2 tirs de flash-ball par des policiers qui tentaient de disperser un attroupement hostile. Deux mois après, l’enquête de police confiée à la sûreté départementale est bouclée et la procureure de Melun a classé le dossier sans suite. Le sort de cette jeune victime, élève de CM2, vient rejoindre celui des multiples victimes des tirs de flash-ball, blessées une 2ème fois par la justice après l’avoir été par la police.
Attention, c’est un truc qui date, ici signalé en 2016 par @monolecte
▻https://seenthis.net/messages/496385
Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, avril 2019)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI/59723
Parmi eux, Le Monde, un quotidien dont les prises de position éditoriales servent alors de référence au reste de la galaxie médiatique française. Sa rédaction, dirigée par Edwy Plenel, admet avoir « fait le choix de l’intervention (2) ». En première page de l’édition du 8 avril 1999, un article de Daniel Vernet annonce : « Ce plan “Fer à cheval” qui programmait la déportation des Kosovars ». Le journaliste reprend les informations dévoilées la veille par le ministre des affaires étrangères allemand, l’écologiste Joschka Fischer. Ce « plan du gouvernement de Belgrade détaillant la politique de nettoyage ethnique appliquée au Kosovo (…) porte le nom de code de plan “Fer à cheval”, sans doute pour symboliser la prise en tenaille des populations albanaises », écrit Vernet, pour qui la chose « paraît faire peu de doutes ».
Il me semble que c’est sur cet incident en 1999 que la première scission eut lieu au sein de la rédaction de #Charlie_Hebdo, avec une tendance pro-américaine représentée par #Philippe_Val contre une tendance « lucide » représentée par #Charb ou #Siné... Après, ça n’a fait que se dégrader de plus en plus...