• Quand une équipe des BRAV-M dérape au cours d’une interpellation : « Je peux te dire qu’on en a cassé, des coudes et des gueules »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/24/je-peux-te-dire-qu-on-en-a-casse-des-coudes-et-des-gueules-quand-la-brav-m-d

    La séquence dure plus de vingt minutes, enregistrée discrètement par un membre d’un groupe de sept personnes interpellées, lundi 20 mars, à l’angle des rues des Minimes et du Béarn, dans le 3e arrondissement de Paris. Entre commentaires à caractère sexuel, gifles, menaces et vantardises, ce document sonore, que Le Monde a pu authentifier, jette une lumière crue sur le comportement de fonctionnaires en contradiction totale avec les règles déontologiques autant qu’avec la loi.

    #paywall

  • La France, premier pays d’Europe à légaliser la #Surveillance biométrique
    https://www.laquadrature.net/2023/03/23/la-france-premier-pays-deurope-a-legaliser-la-surveillance-biometrique

    L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté ce midi par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu’en décembre 2024. À l’ombre du tumulte…

    • La réforme cristallise le ras-le-bol de la sous-préfecture bretonne
      Benjamin Keltz
      page 10

      Guingamp (Côtes-d’Armor) - envoyé spécial - Sur la devanture de cette crêperie du centre-ville de Guingamp (Côtes-d’Armor), des feuilles de papier. Dessus : « Résiste ! » Au fronton de la communauté de communes, une banderole appelle à la résistance. Dans la rue commerçante de la sous-préfecture bretonne, des « Non ! » s’étalent sur la vitrine d’un magasin de décoration. Sa propriétaire, Stéphanie Pire-Le Goas, les a installés dès la première manifestation contre la réforme des retraites, le 19 janvier. La trentenaire est en colère, à l’image de sa commune de 7 000 habitants, où certains cortèges ont rassemblé jusqu’à 4 000 personnes. Le record de France de la contestation par habitant, comme on aime à plaisanter, ici. Derrière son comptoir, Stéphanie Pire-Le Goas en détaille les raisons : « Cette réforme est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’un ras-le-bol rural. »

      Ancrée sur les bords de la RN12, à plus d’une heure des métropoles rennaise et brestoise, Guingamp s’impose en chef-lieu du territoire le plus pauvre de la péninsule. Le revenu médian dépasse à peine 17 000 euros annuels, soit près de 5 000 de moins que la moyenne nationale. L’économie locale repose sur un tissu d’exploitations agricoles et d’usines agroalimentaires. Ici, tout le monde connaît quelqu’un qui travaille sur une chaîne de production et mesure la pénibilité de ces emplois.

      « On finit cassés avant 60 ans »

      « Il faut méconnaître la réalité de nos métiers pour nous infliger deux ans supplémentaires. Notre travail est tellement physique qu’on finit cassés avant 60 ans. En vingt-deux ans de carrière, je n’ai jamais participé à un pot de départ à la retraite » , lâche David Michel, 44 ans. Mains couvertes de cicatrices révélant d’anciennes coupures et épaules larges comme une armoire bretonne, ce père de famille fait partie des forçats de l’abattoir Socopa, filiale du groupe Bigard, quand il n’assume pas sa mission de délégué CGT de l’entreprise. Son constat ? Beaucoup d’anciens de « l’agro » terminent leur carrière en invalidité, handicapés par des troubles musculosquelettiques.

      Dans les usines locales, le report de l’âge à la retraite est perçu comme « une nouvelle illustration du mépris » du gouvernement. Beaucoup se souviennent de la venue, en 2014, d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, dans un abattoir voisin placé en liquidation. Il avait qualifié les ouvrières d’ « illettrées » , avant de s’excuser. Depuis, le chef de l’Etat peine à convaincre. « Il ne nous écoute pas et ne comprend pas la réalité de nos vies » , critiquent Morganenn Le Boulanger et Noé Sage Epaca, 25 ans. Le couple ne vote pas, mais il défile dans les manifestations du moment. Dans leurs bouches, on entend l’expression des maux déjà révélés lors des crises des « bonnets rouges » ou des « gilets jaunes ».

      Ces ouvriers en reconversion racontent leur envie, mais surtout leurs difficultés de vivre là où ils ont grandi. Morganenn Le Boulanger et Noé Sage Epaca ont acheté une ancienne étable dans un lieu-dit de Plésidy, situé à une quinzaine de kilomètres de Guingamp. Ici aussi, le prix de l’immobilier a enflé. Vivre dans les terres se mérite. Deux véhicules par foyer sont nécessaires alors que le prix du carburant tutoie 2 euros du litre. Ils s’inquiètent : « Aujourd’hui, nous projetons d’avoir un enfant, mais l’avenir est incertain. Pourra-t-on encore accoucher à Guingamp ? » La maternité de l’hôpital figure sur la liste de la centaine à fermer, selon un récent rapport de l’Académie de médecine sur la périnatalité. Promis à l’arrêt en avril faute de personnel, le service a finalement été maintenu, provisoirement, par l’agence régionale de santé, qui doit aussi statuer sur l’avenir de la chirurgie dans l’établissement.

      Ces sursis ne rassurent pas Yann-Fanch Durand, président du comité de défense de l’hôpital. Selon ce directeur d’école primaire, les menaces sur l’hôpital, le manque de médecins généralistes et la désertion des spécialistes, mais aussi la fermeture annoncée de 44 classes dans les écoles alentour sont autant de symptômes de l’abandon de la campagne par les pouvoirs publics. « Sommes-nous des citoyens de seconde zone ? Nous devons unir les luttes pour nous faire entendre » , martèle le quadragénaire.

      A court d’arguments

      Au Secours populaire de Guingamp, ce mercredi après-midi de mars, on n’y croit plus. Dans les files d’attente qui s’étirent sur le trottoir pour accéder à la distribution alimentaire ou au vestiaire solidaire, une retraitée souffle : « A quoi bon manifester ? Tout est joué d’avance… » Autour d’elle, bénévoles et habitués opinent, défaits. L’optimisme est en berne, à l’image de la santé de la fierté locale : l’En Avant de Guingamp. Vainqueur de la Coupe de France en 2009 et 2014, ce club prônant le « miracle permanent » végète désormais en Ligue 2.

      « Jusqu’alors, le territoire résistait grâce à son esprit humaniste et solidaire, mais lui aussi craque » , alerte Gwenaëlle (qui a souhaité rester anonyme), 45 ans, tout en farfouillant dans les pantalons de seconde main à vendre. Cette surveillante de collège désormais au RSA fait référence aux événements de Callac (Côtes-d’Armor). Dans cette commune située à une trentaine de kilomètres, les élus locaux projetaient d’ouvrir une structure d’accueil pour réfugiés afin de redynamiser le village. Menacé par différents mouvements d’extrême droite et abandonné par la gauche bretonne, le maire (divers gauche) a jeté l’éponge.

      Tout un symbole du malaise qui enfle dans cette région, connue pour être une terre de gauche et de mission pour la famille Le Pen. L’élection, en juin 2022, d’une militante méconnue de La France insoumise, Murielle Lepvraud, comme députée de la circonscription, masque la poussée de l’abstentionnisme et surtout du vote d’extrême droite. Jadis honteux, le soutien à Marine Le Pen prospère dans la campagne bretonne et est assumé comme l’ « expression d’un ras-le-bol » et « une volonté d’essayer autre chose » . Dans les cortèges du moment, syndicats et militants de gauche s’avouent à court d’arguments pour enrayer le phénomène. D’autant que le paysage politique local est en manque de repères. Depuis le retrait de l’ex-ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, de l’ex-député (Renaissance) du Finistère Richard Ferrand ou de Marylise Lebranchu, ex-ministre de la décentralisation de François Hollande, la région ne profite plus de l’entregent de ces élus bretons.

      L’influence de Noël Le Graët, maire socialiste de Guingamp de 1998 à 2005 et président de la Fédération française de football (FFF) de 2011 à 2023 s’est, quant à elle, effondrée. Habitué à narrer ses manœuvres pour « sauver » la maternité où ses petits-enfants sont nés, Noël Le Graët ne semble plus en mesure d’intercéder de la sorte depuis sa démission de la FFF.

      Même les élus locaux affrontent un vent de défiance. Président de la communauté de communes et ex-responsable du Parti socialiste dans les Côtes-d’Armor, parti en dissidence suite à l’avènement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), Vincent Le Meaux s’inquiète d’un « sentiment d’abandon » : « Depuis vingt ans que je suis élu, je n’ai pas vécu une année sans fermeture de services publics. Paris et les métropoles agissent comme des aspirateurs. L’usure mène souvent à la colère. »

  • Nouvelle ère du fascisme et société sans avenir : À propos du livre La démocratie dévore ses enfants, de Robert Kurz, par Maurilio Botelho - Critique de la valeur-dissociation. Repenser une théorie critique du capitalisme
    http://www.palim-psao.fr/2023/03/nouvelle-ere-du-fascisme-et-societe-sans-avenir-a-propos-du-livre-la-demo

    Paru en 1993 sous la forme d’un long article, La démocratie dévore ses enfants anticipe à bien des égards le débat actuel sur le radicalisme de droite et la « mort de la démocratie ». La persistance du débat est un symptôme significatif. Si l’on affirme de toutes parts que « les institutions démocratiques fonctionnent », pourquoi le fascisme revient-il à l’ordre du jour dans les médias, dans les discussions intellectuelles et dans les manifestations de rue ?

    […]

    Mais la formulation de Kurz a encore un autre angle qui la rend extrêmement actuelle pour expliquer la montée de l’extrême droite au sein des démocraties occidentales : le nouveau radicalisme de droite n’a plus rien à voir avec le fascisme dans sa manifestation historique de l’entre-deux-guerres, si ce n’est en termes symboliques et idéologiques secondaires ; c’est un phénomène non plus de progression mais de dissolution de la démocratie de marché. En tant que moment spécifique d’un continuum qui a aplani le terrain pour le développement de la démocratie dans les pays en retard de modernisation, le fascisme et le national-socialisme ne peuvent se répéter historiquement : « la machine meurtrière nazie semblait hypermoderne et en avance sur son temps » (p. 39). En revanche, l’irruption massive de gangs d’extrême droite enragés, de skinheads, de milices, de suprémacistes blancs et de néonazis sont des phénomènes propres à l’effondrement de l’économie capitaliste à partir des années 1970 et qui ont d’abord touché les pays de la périphérie ou de la semi-périphérie. L’explosion de l’extrémisme de droite au centre du capitalisme correspond donc à l’approfondissement de la crise structurelle du capitalisme.

    #Robert_Kurz #capitalisme #fascisme #démocratie_de_marché

  • “Suissitude”. La barre #Toblerone contrainte d’effacer le #Cervin de son emballage

    Puisque le fabricant américain délocalise la #production de sa barre chocolatée en #Slovaquie, la législation helvète l’oblige à retirer de son emballage le dessin de la montagne emblématique du paysage suisse.

    https://www.courrierinternational.com/article/la-barre-toblerone-contrainte-d-effacer-le-cervin-de-son-emba
    #montagne #symbole #chocolat #délocalisation #montagne

    ping @cede

  • Et « le droit d’exprimer librement notre opinion sur l’établissement ou le système au sein duquel nous travaillons », c’est bien ce dont il est question ici, le non-dit de l’article qui tombe à pic. La liberté d’expression n’est pas « sur les sujets de recherche », mais « dans l’exercice de leurs activités de recherche ». C’est différent parce qu’alors on peut critiquer un management qui entraverait nos activités de recherche. C’est aussi important pour la liberté de recherche.

    https://academia.hypotheses.org/45190

  • « S’il fallait ajouter une raison d’être vent debout contre Macron et le gouvernement, en voici une de poids. »

    SNU au lycée, généralisation ou obligation ? - SNES-FSU
    https://www.snes.edu/article/snu-au-lycee-generalisation-ou-obligation

    Si les annonces officielles sur le service national universel ont été reportées, le projet porté par le président de la République reste entier. Lors d’un échange avec la FSU, la secrétaire d’Etat à la jeunesse et au #SNU a confirmé toutes les craintes d’une généralisation du dispositif, conçue comme une obligation, avec les élèves de Seconde en ligne de mire.

    Silence dans les rangs ! Voilà le mot d’ordre passé à tous les rectorats dont dépendent les départements où le SNU deviendrait obligatoire pour les élèves de Seconde à partir de janvier 2024. Les départements du Cher, des Hautes Alpes, des Vosges, le Finistère, la Dordogne et le Var seraient les (mal-)heureux élus. D’autres départements ont été envisagés mais compte tenu des difficultés organisationnelles, le ministère ira difficilement au-delà cette année mais on imagine que cette liste peut être encore modifiée.

    Tous les lycées de ces départements « expérimentateurs » auraient à organiser le départ des élèves pour deux semaines en « séjours de cohésion » vers des centres de SNU, et ce, sur le temps scolaire. En 2025, cela concernerait 20 départements avant la généralisation totale en 2026, soit 800 000 élèves. Le président de la République aurait écarté une autre hypothèse, celle d’un SNU concentré pendant les vacances scolaires.

    Le ministère de l’Education nationale envisage donc le plus sérieusement du monde de supprimer deux semaines de cours en seconde...

  • Des femmes au service du Reich | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=fQmbVw8j2rE

    Nées dans une Allemagne humiliée par la défaite de la Première Guerre mondiale, adolescentes à l’accession de Hitler au pouvoir en 1933, près de 500.000 femmes ont servi le nazisme. Retour sur l’itinéraire de ces témoins, complices et actrices du génocide.

    Quels rôles ont joué les femmes dans l’Allemagne nazie : témoins passives ou rouages indispensables du régime ? Dès 1933, 200 000 adolescentes, petites-bourgeoises en rébellion ou filles de prolétaires en quête d’émancipation, s’engagent au sein du Bund Deutscher Mädel (BDM), la branche féminine des Jeunesses hitlériennes. Malgré les lois misogynes du régime nazi et l’assignation nataliste et maternelle dont elles font l’objet, elles trouvent dans cette organisation un lieu de brassage social et de propagande où elles embrassent l’idéologie raciste et antisémite. Au début de la guerre, nombre d’Allemandes rejoignent la Pologne, pour participer à la germanisation de l’Est, et, plus ou moins activement et consciemment, au génocide. 

    Violence féminine 
    Infirmières, secrétaires, gardiennes de camps de concentration, médecins ou encore épouses de généraux SS... : au service du Reich, elles ont apporté leur concours à l’expansion allemande et à l’extermination de 6 millions de juifs. Si certaines d’entre elles se sont limitées à éduquer les jeunes Allemands et à soigner les soldats, d’autres femmes, par leur rôle dans les camps, se sont distinguées par leur effroyable violence : expériences médicales sur des déportés, maltraitances ou encore sélection des détenus, promis au travail forcé ou à la mort. En images d’archives et au travers d’analyses d’historiennes, comme Wendy Lower ou Elissa Mailänder, ce film retrace l’itinéraire de ces femmes. Rompant le tabou de la violence féminine, il contribue au devoir de mémoire concernant un pan encore méconnu du génocide, et met en lumière le crime perpétré par une société tout entière.

    Documentaire de Christiane Ratiney (France, 2020, 1h32mn)
    Disponible jusqu’au 01/04/2023

    • Ces femmes croyaient toutes d’être dans leur bon droit, même quand elles tiraient sur les prisonniers des camps entre deux tasses de café sur leur balcon. Ce film a le mérite d’illustrer comment on y arrive. Il s’agit d’un problème de tous les gens qui adaptent leur morale aux usages du régime sous lequel ils vivent.

      C’est pareil pour tous les politiciennes et politiciens. Par exemple tu ne fais pas de la politique internationale sans te salir les mains. Prenons Bundeskanzlerin Merkel qui a préparé la guerre en Ukraine en retardant et sabotant une entente entre l’Ukraine et la Russie (elle n’était pas seule, justement). Ils et elles croyaient toutes et tous agir pour la bonne cause et ont tous fini comme responsables de l’hécatombe.

      Nous sommes actuellement dans la même position comme tous ces Allemands qui « ne saivaient rien ». Tout le monde, chaque Allemande et chaque Allemand était plus ou moins au courant de ce qui se passait dans les camps et sur le front. Tout le monde était alors plus ou moins responsable, même les résistants qui n’avaient pas agi assez tôt ou avec assez d’efficacité pour empêcher les crimes.

      Ce n’est pas pour ca qu’il aurait fallu punir tout le monde, mais la question de la responsabilité se pose pour chacun de nous comme elle se posait à l’époque.

      #nazis #guerre #femmes #holocaust #shoa

    • MANIFESTE RETRAITE 2023
      https://formesdesluttes.org/images-retraite-2023

      On prend les mêmes et on recommence...
      Quatre ans après la première tentative de la Macronie d’anéantir les conquis sociaux du système de retraite, le gouvernement lance une nouvelle offensive.
      Sauf que quatre ans plus tard, on est toujours là, toujours autant déterminé·e·s à nous défendre !

      Retraite, 2ème Round : graphistes, mettons de la couleur dans nos luttes ! Et puisqu’ils tournent en rond, nous republions l’appel de 2019.

      Le gouvernement a lancé une attaque sans précédent sur notre système de retraites, qui va pénaliser l’ensemble des salarié·e·s, du public comme du privé, bien au-delà des seuls régimes spéciaux. Cette attaque fait suite à de nombreuses autres, contre le droit du travail, contre le droit au chômage, contre les services publics, contre les droits des immigré·e·s, etc. Macron incarne avec une violence inédite la logique néolibérale, la défense des intérêts des plus riches, déterminés à détruire toutes les formes de solidarité et tout ce qui peut faire obstacle à l’exploitation sans frein des humains et de la nature.

      Face à cela, nous, graphistes, artistes, illustrateur·trice·s, comptons bien mener la lutte avec nos moyens, ceux de l’image, en apportant notre soutien graphique aux mobilisations en cours.

       Les affiches présentes sur ce site sont toutes téléchargeables et utilisables gratuitement dans le cadre de ces mobilisations. Une partie a été imprimée en autocollants que nous diffusons lors des manifestations.

  • Quand le manga réinvente les grands classiques de la peinture - Boojum (2018)
    https://boojum.fr/manga-reinvente-grands-classiques-de-peinture

    Cet art-book très bellement édité à l’italienne sur papier glacé, comme tout ce qui sort des presse pour Mana Books, est une vraie réussite. C’est beau, c’est intelligent, c’est différent et permet une chose rare de nos jours : montrer combien les artistes les plus modernes, même issus d’une industrie comme celle du manga, sont fortement attachés à la culture propre à leur art, à la culture et à l’art.

  • « Allemagne : une Tesla poursuivie un quart d’heure par la police pendant que son conducteur dormait »
    https://www.liberation.fr/checknews/allemagne-une-tesla-poursuivie-un-quart-dheure-par-la-police-pendant-que-

    « Un chauffard qui avait laissé conduire le pilote automatique de sa voiture pendant sa sieste a été interpellé par la police bavaroise »

    (heureusement, c’était en Allemagne, les policiers l’ont laissé finir sa sieste sans lui tirer dessus...)

  • COVID Vaccine Hesitancy and Risk of a Traffic Crash - The American Journal of Medicine
    https://www.amjmed.com/article/S0002-9343(22)00822-1/abstract


    Figure 1 Cumulative incidence plots of absolute risk of a serious traffic crash. X-axis shows days following start of follow-up. Y-axis shows cumulative incidence of events per million individuals. Blue line denotes those vaccinated against coronavirus disease (COVID) and red line denotes those not vaccinated against COVID. Counts in square brackets indicate cumulative total patients in each group with an event at corresponding time. Relative risk ratio based on logistic regression model. Results show substantial incidence of serious traffic crashes that is increased for those who are not vaccinated relative to those who are vaccinated.

    Abstract

    Background
    Coronavirus disease (COVID) vaccine hesitancy is a reflection of psychology that might also contribute to traffic safety. We tested whether COVID vaccination was associated with the risks of a traffic crash.

    Methods
    We conducted a population-based longitudinal cohort analysis of adults and determined COVID vaccination status through linkages to individual electronic medical records. Traffic crashes requiring emergency medical care were subsequently identified by multicenter outcome ascertainment of all hospitals in the region over a 1-month follow-up interval (178 separate centers).

    Results
    A total of 11,270,763 individuals were included, of whom 16% had not received a COVID vaccine and 84% had received a COVID vaccine. The cohort accounted for 6682 traffic crashes during follow-up. Unvaccinated individuals accounted for 1682 traffic crashes (25%), equal to a 72% increased relative risk compared with those vaccinated (95% confidence interval, 63-82; P < 0.001). The increased traffic risks among unvaccinated individuals extended to diverse subgroups, was similar to the relative risk associated with sleep apnea, and was equal to a 48% increase after adjustment for age, sex, home location, socioeconomic status, and medical diagnoses (95% confidence interval, 40-57; P < 0.001). The increased risks extended across the spectrum of crash severity, appeared similar for Pfizer, Moderna, or other vaccines, and were validated in supplementary analyses of crossover cases, propensity scores, and additional controls.

    Conclusions
    These data suggest that COVID vaccine hesitancy is associated with significant increased risks of a traffic crash. An awareness of these risks might help to encourage more COVID vaccination.

  • I Don’t Want to Be an Internet Person https://www.palladiummag.com/2022/11/04/i-do-not-want-to-be-an-internet-person

    We were here for a meeting of extremely online people that my friend had organized. At dinner, Charlie spoke, as most internet people do, in loops of online references—to defunct meme pages, his internet friends, and words you would never hear outside of Twitter. Like most online culture, it all feels so profound until you realize that he hasn’t said anything at all

  • Avec le déploiement de l’IA, dans le monde de la traduction on est en train de passer de la trad. à la post-édition : https://cnt-so.org/staa/2022/11/11/non-a-lautomatisation-des-metiers-de-lart - Les traducteurs dénoncent la précarisation d’un métier déjà précarisé, le raccourcissement des délais, la rentabilité sur la qualité, le changement de statut (de trad. à correcteur), l’uniformisation de la langue. Perte de sens, perte de savoir-faire : « La traduction n’est pas un problème à résoudre » dénonce le Syndicat des Travailleurs Artistes-Auteurs.

    Un exemple au Monde : https://theaudiencers.com/fr/inspirations/le-monde-in-english-6-mois-apres - Mais ce n’est pas du tout le seul endroit où se déploie ces changements, l’édition en sciences humaines notamment expérimente beaucoup en la matière... et c’est encore plus courant désormais dans le monde professionnel...

  • Frites surgelées et COP 27 - AOC media
    https://aoc.media/opinion/2022/11/15/frites-surgelees-et-cop-27
    Par Jean-François Collin – Haut fonctionnaire

    Alors que les nations du monde entier tentent d’afficher leur lutte pour sauver le climat et la planète à la COP27 du Caire, l’OMC révèle le véritable du capitalisme mondialisé en donnant raison à l’Union Européenne qui avait attaqué la Colombie au nom de la défense de ses frites surgelées…

    En lisant mon journal habituel, je suis tombé sur un petit article m’apprenant que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) venait de donner tort à la Colombie dans une conflit qui l’oppose à l’Union européenne. Le différend porte sur le commerce des frites surgelées. Le sujet peut sembler anecdotique mais en réalité le commerce des frites surgelées résume parfaitement ce qu’est capitalisme mondialisé et dévoile l’hypocrisie du rituel des COP « pour sauver le climat et la planète ».

    Un rappel d’abord, même si l’histoire de la pomme de terre est bien connue.

    Nous ne mangerions pas de pommes de terre en Europe si les populations andines d’Amérique du Sud ne les avaient cultivées depuis plus de 8 000 ans. Les conquistadors espagnols arrivés beaucoup plus tard ont rapporté des pommes de terre en Espagne au début du XVIe siècle, mais le développement de sa culture et de sa consommation en Europe fut lent. En France, par exemple, jusqu’au XVIIIème siècle, la pomme de terre était considérée comme une plante toxique dont l’usage devait être réservé aux animaux.

    Il fallut que Parmentier, prisonnier des Prussiens pendant la guerre de Sept Ans, consomme les pommes de terre servies par ses geôliers, en apprécie les qualités et revienne en France convaincu de son intérêt pour alimenter la population encore fréquemment victime de disette, voire de famine, et mène une grande campagne de promotion de la pomme de terre jusqu’à la table du roi, pour que sa culture se développe jusqu’à faire de ce tubercule un élément majeur de notre alimentation.

    Pour remercier ceux qui nous ont apporté ce bienfait, voilà que l’Union européenne attaque la Colombie devant l’OMC pour la contraindre à acheter des pommes de terre dont nous ignorerions l’existence si les précolombiens ne les avaient cultivées bien avant nous.

    Comment en sommes-nous arrivés là ?

    La pomme de terre, une industrie européenne tournée vers l’exportation
    L’agrobusiness a transformé la culture de la pomme de terre en une industrie vouée à l’exportation.

    La Belgique, pays emblématique de cette culture, a obtenu que la frite soit inscrite à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité. Pourtant, ce qu’elle produit aujourd’hui n’a pas grand-chose à voir avec la frite traditionnelle vendue autrefois dans ses cornets, avec ou sans mayonnaise, qu’elle a remplacé, pour l’essentiel, par un affreux produit surgelé.

    Les surfaces consacrées à la culture de la pomme de terre ont progressé de 50 % depuis le début des années 2000 pour atteindre 100 000 hectares, soit 11 % des terres cultivées du pays. La Belgique produit 5 millions de tonnes de pommes de terre aujourd’hui contre 500 000 tonnes en 1990. Mais comme cela ne suffit pas aux industries de transformation, les importations de pommes de terre (en provenance de France notamment) ont été multipliées par trois en 20 ans, passant de 0,9 millions de tonnes en 2000 à 2,6 millions en 2018.

    Ces pommes de terre ne sont pas achetées par les ménages belges pour qu’ils préparent leurs frites à la maison. 90 % des pommes de terre belges sont transformées, par de grands groupes internationaux, en frites surgelées, croquettes et autres produits transformés issus des pommes de terre pour être exportés aux quatre coins de la planète. C’est ainsi que la Belgique est devenue le premier exportateur mondial de produits surgelés à base de pommes de terre. Cinq millions de tonnes de pommes de terre sont transformées par l’industrie pour produire 2,3 millions de tonnes de frites, 700 000 tonnes de purée, des chips, des croquettes, etc. Entre 40 et 50 % des pommes de terre sont perdues dans le processus de transformation industrielle, une partie de ces pertes étant récupérée pour l’alimentation animale.

    Le groupe belge Clarebout Potatoes est devenu le premier producteur européen et le quatrième producteur mondial de produits surgelés à base de pommes de terre avec une production an­nuelle estimée à environ 800 000 tonnes de produits transformés et un chiffre d’affaire de 1,3 milliards d’euros en 2019.

    Clarebout va d’ailleurs installer prochainement une usine de production de frites surgelées dans le port autonome de Dunkerque, qui en produira 1 400 tonnes par jour (7 jours sur 7, soit une production annuelle de plus de 500 000 tonnes) qu’il sera facile de charger sur un bateau pour l’exporter… en Amérique du Sud par exemple.

    D’autres groupes internationaux sont présents en Belgique et en France, comme le canadien McCain, un géant du secteur, le néerlandais Farm Frites, ou encore Nestlé.

    La France a connu une évolution similaire. Elle produit 5 à 6 millions de tonnes de pommes de terre sur 150 000 hectares. 43 % de la production sont exportés, 21 % sont utilisés dans les usines de transformation pour la production de produits surgelés (à leur tour souvent exportés), 19 % sont incorporés dans l’alimentation du bétail. Le marché national de consommation de pommes de terre fraiches n’absorbe que 17% de la production.

    La pomme de terre est devenue la matière première d’une industrie de transformation qui a accompagné la généralisation de la distribution des produits alimentaires par les grandes surfaces, notamment sous forme de produits surgelés.

    L’exportation de produits surgelés est l’objectif principal de cette industrie.

    Culture de la pomme de terre et disparition des paysans
    Au XXème siècle, les pommes de terre étaient produites sur l’ensemble du territoire français par de petites exploitations agricoles et dans les jardins familiaux. Elles constituaient un élément important de l’alimentation de la population, encore très largement rurale. Chaque français en mangeait en moyenne 95 kilos de pommes de terre par an en 1960 ; il n’en mange plus que 52 kilos en 2022. En conséquence de quoi les surfaces consacrées à cette production ont fortement diminué, jusqu’au début des années 2000 où elles ont recommencé à croître.

    Les rendements à l’hectare ont beaucoup augmenté et la production s’est concentrée dans 3 régions : les Hauts-de France (65 % de la production nationale), le Centre-Val de Loire (environ 10 %) et le Grand Est (11 %).

    Dans ce secteur comme dans tous les autres secteurs de l’agriculture, nous assistons à une véritable délocalisation de la production qui est désormais plus liée aux réseaux de transport, à la localisation des industries de transformation, qu’au climat ou à la qualité des sols.

    On constate les mêmes phénomènes chez les autres grands producteurs européens, Belgique, Allemagne et Pays-Bas. En Belgique, la moitié de la production est réalisée par 5 % des producteurs de pommes de terre.

    En France, comme en Belgique ou en Allemagne, les producteurs de pommes de terre ne sont plus majoritairement des petits agriculteurs indépendants, vivant de leur travail en approvisionnant les marchés locaux, en faisant vivre les circuits courts et tout ce qui est vanté comme devant être le cœur de la transition écologique souhaitée par la population et les gouvernements.

    C’est tout le contraire, et les agriculteurs sont devenus des « travailleurs à façon » placés dans une situation de dépendance économique vis à vis des industries de transformation. Ils sont liés par des contrats qui leur imposent les volumes, la qualité et les conditions de production. Ils doivent fournir chaque année un volume donné de pommes de terre. S’ils ne sont pas capables d’honorer cet engagement, les sanctions sont variables : pénalités ou bien facturation par le transformateur des pommes de terre qu’il a dû acheter ailleurs. Les trois quarts des pommes de terre, en Belgique comme en France, sont produites par des « agriculteurs » sous contrat avec les groupes de transformation.

    Le développement de cette industrie a donc accéléré la disparition des agriculteurs en Europe, avant de faire la même chose dans les pays de destination des exportations européennes, en Amérique du Sud notamment.

    Pour conquérir ces marchés, les industriels font payer cher leurs produits sur le marché européen et pratiquent le dumping sur les marchés d’Amérique du Sud. Le Brésil et la Colombie ont adopté des mesures antidumping en 2017 et 2018 après avoir constaté que les prix de vente des produits européens sur leur marché étaient inférieurs de 18 à 41 % à ceux qui étaient pratiqués pour les mêmes produits vendus par les Belges ou les Allemands au Royaume-Uni.

    Ce dumping a eu des conséquences dramatiques pour les agriculteurs en Colombie ou au Pérou. Depuis l’entrée en vigueur des accords de libre-échange entre ces pays et l’Union européenne en 2013, les exportations ont grimpé en flèche. Celles de frites congelées ont augmenté de 915 % en Colombie, à tel point que les petits producteurs colombiens se sont mis en grève et ont exigé l’arrêt des importations de pommes de terre européennes.

    Des conséquences terribles pour l’eau, les sols et le climat
    La pomme de terre ne se développe que si elle trouve suffisamment d’eau dans le sol. Ce besoin d’eau augmente considérablement pour atteindre les rendements très élevés exigés par les industries de transformation, compris entre 40 et 50 tonnes à l’hectare, de surcroît avec des pommes de terre d’un calibre suffisamment gros pour se prêter aux besoins de l’industrie.

    C’est pourquoi l’irrigation des champs plantés en pommes de terre s’est beaucoup développée dans la région des Hauts de France, qui n’est pourtant pas réputée comme l’une des plus sèches du pays. Les problèmes, déjà très importants, de qualité de l’eau dans cette région, provoqués par une urbanisation et une industrialisation anciennes, s’en trouvent aggravés.

    Comment peut-on justifier le développement de telles pratiques agricoles alors que le changement climatique pose des problèmes de disponibilité de la ressource en eau de plus en plus importants y compris en France ?

    De plus, la culture de la pomme de terre intensive fait un usage immodéré des produits phytosanitaires pour lutter contre le mildiou et les autres maladies. Jusqu’à 20 pulvérisations de produits phytosanitaires par récolte sont nécessaires. En moyenne, 17,6 kilos de substances actives sont épandus par hectare en Belgique, contre 6,4 pour la betterave et 2,8 pour le froment.

    Les engins agricoles utilisés pour cette culture industrielle sont énormes, ils pèsent des dizaines de tonnes et contribuent à renforcer le tassement des sols qui fait obstacle à l’infiltration des eaux de pluie. À terme c’est tout simplement la capacité de production des sols qui sera affectée.

    Enfin, produire en Europe des pommes de terre que l’on transforme en frites surgelées auxquelles il faudra faire traverser l’océan Atlantique dans des bateaux réfrigérés représente une consommation d’énergie contribuant au changement climatique parfaitement aberrante et à laquelle il faudrait mettre fin sans délai.

    Les discours alarmistes sur la situation alimentaire d’une partie de la planète méritent d’être mis au regard de telles aberrations. En effet, la vente de pommes de terre européennes en Amérique du Sud n’a pas pour but d’assurer l’alimentation de populations sous-alimentées. Au contraire, elle ruine la possibilité des pays importateurs de produire leur propre alimentation grâce à une agriculture paysanne beaucoup moins polluante et plus conforme à l’orientation qu’il faudrait donner à l’organisation de notre société pour l’adapter aux changements climatiques en cours.

    L’Union européenne doit choisir entre les frites surgelées et le climat
    En même temps que les pays européens et la Commission européenne font de grands discours à Charm El-Cheikh à l’occasion de la COP 27 et protestent de leur engagement dans la lutte contre le changement climatique, ils mènent un combat acharné au sein de l’OMC en faveur de ce commerce aberrant des produits transformés surgelés issus de la transformation de la pomme de terre. Ce combat a payé puisqu’ils ont obtenu la condamnation de la Colombie par l’organisme de règlement des différends de l’OMC. Si la Colombie respecte cette décision scandaleuse, elle devra donc supprimer les droits de douane qu’elle avait instaurés, qui n’ont même pas suffi à protéger son marché intérieur. Quelques grands groupes internationaux continueront à faire de plantureux profits grâce à ce commerce qui représente l’exact opposé de ce que nos sociétés prétendent vouloir faire pour éviter la catastrophe annoncée.

    D’un côté, l’Union européenne fait des discours sans conséquences dans des conférences internationales, de l’autre elle défend des mesures bien concrètes pour développer le commerce international dans ce qu’il a de pire, au prix de la pollution des sols, de l’eau et de l’air, au bénéfice d’une activité économique inutile et destructrice.

    La COP 27 est focalisée sur les compensations financières qu’il faudrait accorder aux pays en développement au titre de la responsabilité passée des pays développés dans le changement climatique. Des promesses seront faites, comme elles ont déjà été faites dans le passé, et seront certainement tenues de la même façon.

    Mais le vrai sujet n’est-il pas de préparer l’avenir avant de réparer le passé ? Les pays développés devraient d’abord cesser de ruiner l’économie des pays moins riches, en faisant disparaître leur agriculture paysanne victime d’exportations à bas prix de produits transformés très consommateurs d’énergies fossiles. Faisons cela sans attendre, il sera toujours temps de parler des compensations financières.

    Nul besoin de mesures complexes, de contrôle international bureaucratique des tonnes de carbones émises ou économisées par les États signataires de la convention de l’ONU sur le climat. Il suffit de déclarer un moratoire sur le commerce international de tous les produits transformés surgelés issus de la pomme de terre.

    Pour atteindre cet objectif, pourquoi ne pas lancer une campagne mondiale de boycott des frites surgelées, dont la production n’est pas moins coupable que l’activité des groupes pétroliers du changement climatique ?

    Pourquoi ne pas suspendre l’activité de l’OMC jusqu’à ce que ses règles de fonctionnement aient été mises en cohérence avec les exigences de la lutte contre le changement climatique ? Cela permettrait aux États qui le souhaitent de relocaliser une partie de la production dont ils ont besoin et de remettre un peu de bon sens dans les échanges commerciaux internationaux.

    Puisque la mode est à la sobriété et aux petits gestes, épluchons nos pommes de terre fraiches pour les manger, ce sera bien meilleur dans nos assiettes et pour l’environnement que d’accepter de consommer ces horribles produits surgelés, d’ailleurs très indigestes.

    Quant à l’Union européenne, qu’elle abandonne immédiatement ses actions contre la Colombie qui a déclaré son intention de faire appel de la décision prise par l’OMC ! Si la Commission de l’UE ne le fait pas, elle confirmera la vacuité de ses discours sur le climat. Quelle belle surprise ce serait si elle profitait de la COP pour annoncer cette sage décision !

  • Ça va “brancher” chez Leaflet...

    Leaflet 1.9 released - Leaflet - a JavaScript library for interactive maps

    The v1.9 release is setting the stage for the first major version bump of Leaflet since 2016! A lot has changed since then, and it’s time for Leaflet to grow together with the web platform.

    After this release, we are branching off the 1.x code and putting it in maintenance mode — reserving potential 1.x releases only for critical bugfixes. Although version 2.0 is still far away and will take some time to take shape, we plan to make the following changes:

    – Dropping support for Internet Explorer.
    – Embracing modern JavaScript.
    – Standardized modules
    – Removing the Leaflet global

    https://leafletjs.com/2022/09/21/leaflet-1.9.0.html

    #leaflet #map

  • #Vivarium

    Gemma et Tom s’aiment et souhaitent une maison bien à eux pour fonder une famille. C’est alors qu’un agent immobilier leur fait miroiter la maison de leurs rêves, située dans un nouveau lotissement. Le couple suit le bonimenteur en voiture jusqu’au lieu dit. Là, ils découvrent une maison sans charme et semblable à toutes ses voisines. Mais au moment de s’en aller, l’agent à disparu. Au milieu de toutes ces rues identiques, ils ne parviennent plus à retrouver leur chemin. Epuisés après des heures de trajet, ils se résignent alors à loger dans « leur » nouvelle maison. Le cauchemar ne fait que commencer. Une excellente critique de la bulle immobilière dans un thriller fantastique inventif et glauque à souhait.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vivarium_(film)

    #film #lotissement #maison_de_rêve #urbanisme #cauchemar #labyrinthe #bulle_immobilière #villes #suburbanisation #rêve