• The Main Currents of Communization: Interview With Benjamin Noys
    http://www.thenorthstar.info/?p=9042

    We could also say the conditions of reading have changed. TC’s thesis that the workers’ movement and programmatism were both exhausted has become more self-evident. The defeat of the workers’ movement in the 1980s, the end of so-called workers’ states in 1989, and the general decline and crisis of unions and the left in general all confirm the crisis of the left. At the same time, emerging capitalist crisis put an end to the capitalist triumphalism that had dominated the 1990s. In fact, the reception of communization theory seems very much conditioned by global capitalist crisis. The diagnosis of the structural limits of capitalism’s reproduction has gained traction as those limits have become all too visible. Newly emerging forms of struggle, which seemed to operate outside the “traditional” forms of the left, suggest the resonance of communization arguments. From Greece to Northern California, groups drew on communization to theorize these new forms of struggle. Exhaustion with or skepticism of the post-autonomist discourse of the “multitude” might also have played a part. In some ways, then, communization provides a “traditional” but also innovative discourse of class.

    #communisation #communisme #théorie #histoire

  • Le bûcher des traders
    http://www.article11.info/?Le-bucher-des-traders#pagination_page

    En littérature, rien ne vaut les personnages immondes, les salauds finis qu’on déteste avec gourmandise. Parmi ceux-ci, une catégorie décevait rarement : celle des traders aux dents longues. Las, « progrès » technologique aidant, ces monstres sont en voie de disparition. Retour sur une hécatombe – détaillée dans 6, livre uppercut. (...) Source : Article11

    • Au fil des pages, l’auteur de 6 détaille l’historique de ce « soulèvement des machines ». Il revient sur l’irruption des premiers ordinateurs à la Bourse de New York, s’attarde sur quelques figures marquantes du trading décomplexé – le pur requin Sheldon Maschler, le petit génie de l’informatique Josh Levine. Et dépeint le processus par lequel ces précurseurs ont pavé la voie aux acteurs d’aujourd’hui, à ces algorithmes aux noms guerriers lâchés sur le champ de bataille financier. Des montages mathématiques si complexes que ces empotés de traders sont incapables de les contrôler : « La rapidité des analyses et des décisions n’est temporellement plus tangible pour les humains : […] ils sont rigoureusement incapables d’observer en temps réel ce que font les algorithmes qu’ils ont programmés. » Oui, si les algorithmes font désormais la loi sur les marchés, c’est qu’ils sont plus rapides et plus efficaces que les poussifs bipèdes. Au rebut les traders.

      RÈGNE DU BUG

      6 s’attarde sur ce qui peut être vu comme le point de bascule symbolique dans la rivalité « entre la rationalité humaine et l’intelligence artificielle des machines » : la défaite du meilleur joueur d’échec mondial – Gary Kasparov – contre un ordinateur conçu par IBM, Deep Blue. Le 3 mai 1997, le Russe est humilié par la machine lors d’une partie épique. Après coup, il s’emporte, dénonce une magouille, explique que le 44e coup, celui qui l’a terrassé, résulte forcément d’une intelligence humaine, qu’il est « trop sophistiqué pour être le seul fait d’une machine ». Il se trompait, explique Sniper : « Quinze ans plus tard, un informaticien ayant participé à la création de Deep Blue confessa que ce 44e coup, contre-intuitif et réellement déstabilisant, était en fait un bug lié à un algorithme : incapable de faire un choix en fonction de la position des pièces, l’algorithme avait choisi un mouvement au hasard. »

      Un bug bat l’homme. Parfaite métaphore du système financier contemporain.

  • Parution de « Sortir de l’économie » par Quelques ennemis du meilleur des mondes [éditions Le Pas de côté]
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-sortir-de-l-economie-par-quelques-ennemis-du-meilleur-d

    Face à la « crise » omniprésente qui caractérise notre époque, de timides discours indignés préconisent taxation des flux financiers, redistribution fordiste, régulation étatique, relance de la consommation, revenu inconditionnel… Ces bonnes intentions inoffensives nous cantonnent à une remise en cause superficielle des excès du capitalisme et nous maintiennent à perpétuité dans le ventre de la baleine économique. Bien loin de ces atermoiements, quelques ennemis du meilleur des mondes fomentent une critique radicale qui secoue nos esprits endormis, saturés d’économisme. Il ne s’agit pas ici de remplacer une « mauvaise économie » par une « bonne », « alternative ». Non, il ne peut y avoir d’économie à visage humain. Il s’agit d’arrêter de croire à cette religion de l’économie. De sortir de notre condition de rouages mutilés et interdépendants. De gripper la mégamachine qui nous broie.

    #livres #édition #critique_de_la_valeur #théorie

  • Battre le pavé pendant qu’il est chaud - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Battre-le-pave-pendant-qu-il-est.html

    La sociologue Anne Steiner redonne chair à un pan méconnu de l’histoire du mouvement ouvrier : cet avant-siècle de la « Belle Époque » où, malgré le suffrage universel et le droit de grève, la méfiance envers les institutions républicaines se traduit par une violence continue.

  • Anne Steiner : « La période 1905-1911 a tout d’une révolution qui se déroule sur une longue période mais n’aboutit pas »
    http://www.article11.info/?Anne-Steiner-La-periode-1905-1911

    C’est une fresque passionnante, une peinture aussi vivante qu’instructive. Dans Le Goût de l’émeute (éditions L’échappée), Anne Steiner fait revivre le Paris combatif de la Belle Époque, avec ses élans révolutionnaires, ses rudes manifestations et ses longues grèves. Une période injustement méconnue, qu’elle évoque ici. (...) Source : Article11

  • Recension de On s’en câlisse dans Le Devoir du 29 juin 2013
    http://www.ledevoir.com/culture/livres/381727/la-greve-qui-vient

    Un collectif de réflexion et d’écriture a pourtant décidé de porter la plume dans la fêlure en bravant tout le « régurgit » de bonne volonté commémorative qui a converti le printemps étudiant en simple objet de consommation historique. Pas question ici de masochisme. Il s’agit plutôt d’en retrouver la « valeur » vraie, dénuée des fétichismes sociaux propres à notre société techno-marchande, grâce aux remarquables analyses de grévistes proches ou loin de Montréal.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

    #Canada #Québec #grève

  • Conseil de lecture :
    http://www.insomniaqueediteur.org/publications/freres-de-la-cote

    Du temps où les Égyptiens de l’antiquité naviguaient vers le Pays de Pount, dans la Corne de l’Afrique, un précurseur de Barbe-Noire voguait déjà dans leur sillage sur un radeau de roseau. De nos jours, la piraterie connaît un regain en Afrique. Mais c’est celle qui sévit au large des côtes somaliennes qui cause le plus de dommages et qui retient l’attention des médias, prompts à forger une figure maléfique, accusée de menacer le
    bien-être des consommateurs occidentaux : le pirate somalien, barbare exotique mû par le plus vil appât du gain. Or ces nouveaux flibustiers sont, à l’origine, des pêcheurs spoliés de leur gagne-pain, car l’éclatement de l’État somalien a attiré d’autres prédateurs, autrement redoutables, sans que la
    « communauté internationale » s’en émeuve : flottes de pêche usant de méthodes industrielles illicites, mafias sous-traitant le « stockage » des
    déchets toxiques de l’Occident en les immergeant dans l’océan… Ainsi les rapines des pirates relèvent en fait de la légitime défense.
    Si leur armement est aussi dérisoire que leurs abordages sont audacieux, la coalition de leurs ennemis jouit d’une écrasante maîtrise technique
    du combat naval – mais ces puissances maritimes surarmées peinent à éradiquer la piraterie dans l’océan Indien…

    #livres #édition #piraterie #Somalie

  • Spark Master Tape - Syrup Splash
    http://www.foxylounge.com/Spark-Master-Tape-Syrup-Splash

    On notera, pour couronner le tout, des clips très sympatiques à base de stock shots et, surtout, une pochette hautement savoureuse. En mixant un vieux « mème », qui traine depuis des années sur internet, et une référence à un classique du rap (le The Chronic de Dr Dre dont la pochette en 1992 se voulait déjà ironique et irrévérencieuse), celle-ci ironise sur les clichés hip-hop que sont le child cover (Nas, Biggie, Common ...) et le old school respect, tout en soulevant la question de la couleur de la peau, qui traversa toute l’histoire du hip-hop. En l’occurrence la question en filigrane que nous fait nous poser cette pochette est : « en quoi est-ce particulièrement drôle ou irrévérencieux de remplacer le visage de Dr Dre par celui d’un enfant blanc ? ».

  • « Rénovation urbaine » à Ivry-sur-Seine : quand une municipalité « communiste » mène le petit peuple en bateau
    http://www.article11.info/?Renovation-urbaine-a-Ivry-sur

    Architecture, urbanisme, culture... le capital s’incruste partout, se fond dans tous les espaces. Et si on veut le combattre, il faut d’abord le débusquer. Pour cette chronique (publiée en 2012), l’ami Jean-Pierre Garnier proposait une analyse de la ville d’Ivry et de la gestion municipale d’une mairie communiste bien décidée à faire fructifier son territoire au détriment de la population locale. (...) Source : (...)

  • De la Suède à la Turquie : Disparités dans la dynamique de l’ère des émeutes
    http://dndf.org/?p=12618

    L’explosion sociale en Turquie nous oblige impérativement à regarder de plus près ce qui se passe, ce qui se produit, quelles sont les nouvelles limites produites durant ce que nous avons appelé l’ère des émeutes, et comment elles seront dépassées. La combinaison des évènements en #Suède et en #Turquie, leur rencontre dans le temps, confirme l’existence de deux dynamiques de la lutte de classes évoluant dans une relative autonomie. Nous ne pouvons pas ignorer que la rencontre attendue de ces pratiques ne s’annonce pas réjouissante, puisque elle va poser la question des rapports entre deux sujets en train de se produire qui n’ont pas pour le moment un horizon commun dans leur activité. L’enjeu du point de vue de la révolution c’est comment sera produite, sur la base de leur rencontre, leur dépassement nécessaire : la transformation de la lutte en prise de mesures communistes contre le capital, c’est-à-dire en mise en question de tous les rôles qui constituent la société, en #communisation.

    #communisme

  • Les années de guerre : Occupy, la communisation et la question militaire
    http://dndf.org/?p=12605

    Le mot #Occupy a évidemment une connotation militaire. Il s’agit d’un détournement du terme et de la pratique de, non seulement une activité militaires (en Irak ou en Afghanistan), mais aussi de l’occupation quotidienne de l’espace et du temps par le capital et l’État. Malgré cette référence, la question militaire – la question du rôle, de la puissance et de la létalité d’une intervention militaire – n’a pas été vraiment centrale dans les débats autour des stratégies d’occupation. Certes, le problème a été crucial durant les révoltes du « Printemps arabe » : du rôle équivoque de l’armée en Égypte à la répression militaire à Bahreïn et en Syrie, et à la lutte militarisée ambiguë de la « résistance » en Libye, avec le soutien de l’ONU.

    #communisation #communisme #théorie

  • Que demande le peuple ? - via @CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://www.cqfd-journal.org/Que-demande-le-peuple #PrintempsArabe

    Deux ans après les soulèvements qui ont secoué le monde arabe, les esprits frileux avaient prédit un « hiver islamiste » comme triste conséquence du « printemps démocratique ». Dans son dernier ouvrage, Le Peuple veut ( Une exploration radicale du soulèvement arabe ) (Actes sud, 2013), Gilbert Achcar en offre une autre lecture, mettant le prisme sur les contradictions du capitalisme et la question sociale dans ces régions.

  • La justice en Guadeloupe, c’est le « dépaysement »
    http://www.cqfd-journal.org/La-justice-en-Guadeloupe-c-est-le

    L’acquittement de Ruddy Alexis et l’effondrement pathétique du dossier à charge monté contre lui par la police aurait dû conduire le parquet à reprendre l’enquête à zéro voire à demander des comptes aux responsables de la police. Au lieu de cela, la capitaine Bonamy, responsable de l’enquête, a été promue commandant et au lieu de chercher à établir la vérité, le procureur général, à peine trois heures après le verdict rendant sa liberté à Ruddy Alexis, faisait appel de cette décision ! Pourtant, il y a d’autres pistes à exploiter, beaucoup plus sérieuses celles-là.

    #Guadeloupe

  • Les spectres algériens de Guy Debord
    http://www.article11.info/?Les-spectres-algeriens-de-Guy

    Debord à la BNF. Debord sur la couverture des magazines. Debord à la télé. Bref, Debord partout. Peu importe que l’homme eut détesté finir ainsi, en tête de gondole. Peu importent - aussi - les inexactitudes, les silences, les omissions. À l’image de cette impasse sur les liens de l’auteur de La société du spectacle et des situationnistes avec l’Algérie.

    #Guy_Debord #Algérie

  • Istanbul : le mouvement est faible, la répression est forte. (18 juin)
    http://dndf.org/?p=12574

    Ces derniers jours, le pouvoir a montré les crocs. Après avoir délibérément déployé un très haut niveau de violence dans l’expulsion de samedi (usage de gaz dans les canons à eau, chasses à l’homme, attaque de l’hôtel qui servait d’hôpital…), il a annoncé le déploiement d’unité de flics et de gendarmes rapatriés du Kurdistan à #Istanbul. Dimanche, les rues de tous les quartiers entourant la place #Taksim étaient saturées de keufs qui dispersaient tous les groupes qui se formaient pour tenter de faire front. Beaucoup de civils, beaucoup d’arrestations (600 selon plusieurs sources), beaucoup de blessés encore. Des groupes pro-AKP ont commencé à se former, intimidant les manifestants, un molotov a été envoyé sur les manifestants (d’un bateau à un autre). Le gouverneur d’Istanbul a menacé de déployer l’armée, Erdogan a dit aux manifestants : vous avez tel et tel quartier avec vous, mais nous avons tel, tel et tel autre. L’ambiance est à la menace du retour aux années sombres, à la suspension des usages démocratiques. Le pouvoir joue sur la peur de la guerre civile, alors même que la situation est très loin d’être insurrectionnelle. On peut supposer que ça fait peur à beaucoup, étant donnée la composition sociale de la contestation – des gens que l’état de droit protège de fait.

    #Turquie #occupygezi #direngezi

  • Compte-rendu et analyse parcellaire de la situation à Istanbul (16 juin)
    http://dndf.org/?p=12543

    A choisir la manière forte, le pouvoir marche sur des œufs. Le mouvement semblait s’essouffler quand la police a évacué avec une grande brutalité le parc Gezi hier soir samedi. Le moment actuel est critique. Aujourd’hui, Erdogan a fait un meeting fleuve devant des dizaines de milliers de ses partisans, répétant que les manifestants étaient des terroristes. Des manifestations pro-AKP commencent à se former, elles croisent les autres, le risque de confrontation est grand. A l’heure où j’écris, les affrontements continuent dans les quartiers autour de la place Taksim. Il ne fait pas de doute que la violence de la répression alimente la poursuite d’un mouvement qui est lui-même né en réaction à une répression brutale et qui semblait avoir des difficultés à tracer des perspectives lui permettant de s’étendre et de se renforcer.

    #occupygezi #direngezi #Turquie

  • Produire et acheter français : une farce sinistre.
    http://www.tantquil.net/2013/06/11/produire-et-acheter-francais-une-farce-sinistre

    Les idées nationalistes resurgissent en Europe. C’est qu’en temps de crise, le passé fait recette. Et on ne parle pas ici de mettre en avant la danse folklorique dans le Poitou et les plus belles chansons de Patrick Sébastien : Nos nouveaux Saint Louis et Jeanne d’Arc (ou Mireille, on sait plus) s’attaquent à l’économie. Alors voici un petit Kit de démontage de ces discours, qui font l’objet d’un quasi consensus sur l’échiquier politique, depuis l’extrême-droite version Soral, jusqu’à la gauche du PS.

    #capitalisme #analyse

  • Soirée de lancement-apéro autour de On s’en câlisse le 19 juin 2013
    http://la-parole-errante.org/index.php?art=174

    Février à septembre 2012 : le Québec est foudroyé par la plus longue grève étudiante de son histoire. L’augmentation des frais de scolarité rencontre une résistance acharnée, qui prend vite les traits d’un soulèvement général. Le pouvoir libéral perd pied et décrète une loi d’exception. À quoi la rue répond « la loi spéciale, on s’en câlisse », on s’en fout. La grève se joue des injonctions, elle défie toute tentative de mater juridiquement un conflit politique.

    L’image consensuelle du printemps érable néglige cette puissance de rupture d’un mouvement qui a fait de la ville son terrain de jeu, et de l’économie son ennemi. Au lieu de s’attarder sur ce qui a rassemblé - défense de l’éducation et de la démocratie –, il s’agit de saisir dans la grève ses lignes de partage : la violence, le spectacle, les élections... Élaboré en collectif, ce livre réunit témoignages et analyses pour raconter la grève. Version profane qui oppose au récit officiel les paroles irrévérencieuses de grévistes anonymes. Des blocages à l’état policier, des émeutes aux casseroles, chaque phase de la grève est dépliée afin de rendre compte d’un mouvement aussi singulier qu’exemplaire de luttes actuelles.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/15RUPTURE-couv2_46.jpg

    #Canada #Québec #grève #livres #édition

  • Les mots de Marx sont importants
    http://blogs.mediapart.fr/blog/germinal-pinalie/100613/les-mots-de-marx-sont-importants-sur-la-haine-de-la-religion-de-pier

    Je ne sais pas si Pierre Tevanian est germaniste, mais la source de sa citation « intégrale » du célèbre passage de l’introduction à la Critique de la philosophie du droit de Hegel, écrite par Marx dans les années 1840, n’est pas indiquée. La quasi-totalité des autres citations faites dans ce livre de 128 pages est clairement référencée en note de bas de page, mais celle-ci, non. Le texte qu’il fournit est différent dans son ensemble des six traductions disponibles en français, y compris de celle du recueil Sur la religion qu’il cite par ailleurs comme référence d’un autre texte de Engels. J’insiste sur ce point : Tevanian n’indique jamais l’origine de sa traduction, comme s’il traduisait lui-même. Le texte présent dans son livre en trois gros morceaux disposés dans le désordre (1,3,2) s’avère être un montage effectué à partir des traductions en question. Tevanian a donc établi sa propre vraie-fausse version, en pleine connaissance de cause des modifications de sens et des coupures effectuées sans en informer le lecteur francophone.

  • Appel à la solidarité pour la rénovation de Gondolkodó AUTONOM Antikvárium
    http://dndf.org/?p=12507

    Le autonome Bookshop Gondolkodó est le lieu de distribution movementary, bibliothèque les seuls travailleurs et rendez-vous dans la région du Centre-Est européen (notamment en Hongrie) qui a fonctionné en continu pendant de nombreuses années (depuis 20 ans). Maintenant, ce lieu doit être rénové car les murs sont humides et moisis, le mortier est en baisse, les séries de tablettes sont rachitiques, le tuyau d’évacuation est souvent bouché etc L’état de la bibliothèque a été s’aggrave progressivement et aussi la distribution des publications est plus difficile dans ces circonstances.
    Puisque nous ne pouvons pas payer pour tous les coûts de la rénovation générale, nous demandons votre aide financière afin que nous puissions faire la rénovation durant l’été. S’il vous plaît soutenir cet objectif en fonction de vos possibilités (si vous pouvez envoyer 10 euros, puis le faire, mais si vous avez plus d’argent que vous pouvez envoyer plus grande quantité).
    Camarades militants et sympathisants, veuillez diffuser notre appel de solidarité et de nous soutenir !

  • Le rire de Staline
    http://www.cqfd-journal.org/Le-rire-de-Staline

    1953, Iouri Petrovski est un médiocre écrivain du Parti envoyé instruire les malades mentaux d’un établissement psychiatrique moscovite. Accueilli tel le messie, tant par le personnel soignant que par les « soignés », le voilà expliquant « avec des mots simples » comment les « Grands Camarades Lénine et Staline ont construit le pays où les gens ne seraient plus jamais dans la merde ». Car tous, y compris les malades mentaux, doivent reconnaître les vertus scientifiques du stalinisme. Et puis, on espère que les vertus thérapeutiques de la « glorieuse histoire de la révolution d’Octobre » soigneront les « débiles légers » et les « débiles profonds ».

    #livres #édition #urss #stalinisme

  • Vendredi prochain : Lecture de Blackout au Théâtre de l’Usine
    https://www.facebook.com/events/580956265270539/?ref=22

    « Nous avons l’intention de prendre ce que nous voulons et ce que nous voulons, c’est ce dont nous avons besoin. »

    Représentation de Blackout de Nanni Balestrini dans le cadre d’une soirée de soutien aux inculpés du contre-sommet du G8 à Gênes en 2001.

    Blackout, c’est un travail en cours que Jérôme Richer de la Cie des Ombres et le contrebassiste Vincent Bertholet de l’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp (qui vient d’enregistrer son nouvel album avec John Parrish, l’alter ego de PJ Harvey) ont entrepris. A terme, ils souhaitent créer un véritable spectacle. Ils travaillent comme un groupe de rock. Ils répètent dans une cave quand ils ont le temps. Leur volonté est de créer un spectacle qui s’apparente plus à un concert qu’à une pièce de théâtre.

    Blackout, c’est quoi ? Un poème de l’auteur italien Nanni Balestrini (dont Jérôme Richer a déjà mis en scène Nous voulons tout en 2011-2012). Une tentative de remémoration des dix années de lutte de la gauche extra-parlementaire dans les années 1970 en Italie à base de collages, répétitions, télescopages de son et de mots. Un poème révolutionnaire tant dans son contenu que dans sa forme qui a son origine dans un concert hommage lié à la mort du chanteur Demetrio Stratos (du groupe Area), très engagé dans les luttes politiques. Plus d’informations sur le texte sur le site de l’éditeur Entremonde.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=sDnGRKT1rG8

  • Bref rapport depuis la place Taksim
    http://dndf.org/?p=12437
    http://dndf.org/?p=12462

    « Chaque jour, je fais le Çapulcu ! » lu sur les bannières partout sur le parc Gezi, est devenu le slogan officieux de l’insurrection. « Çapulcu » est le nom donné par le Premier ministre Erdogan aux manifestants, qui signifie racailles, pillards, voyous, fainéants. Acceptant le défi, les gens ont adopté le mot, l’écrivant sur les panneaux, chemises, graffitis, barricades, masques et autobus. Tout le monde nous dit à quel point les slogans sont drôles, une barricade est peinte à la bombe : « Regardez comme cette barricade est belle »

    Erdogan a récemment suggéré que toutes les femmes devraient avoir au moins trois enfants pour soutenir la grande nation turque. Du coup, l’une des chants scandé au cours du rassemblement a répondu : « Voulez-vous trois enfants comme nous ? » L’humour a pris tout le monde par surprise, en particulier le gouvernement, qui a porté au maximum la répression à Ankara, Izmir et d’autres régions pauvres d’Istanbul. Mais la moquerie, les blagues et la satire ne s’arrêtent pas, créant un langage complexe de la résistance mélangé à l’auto-réflexion qui élève les critiques à un tout nouveau niveau de vitriol.

    #Turquie #Istanbul #occupygezi