Le prix inhumain d’une Coupe du monde de foot
Qatar organisera l’une des épreuves sportives les plus importantes en 2022. L’Émirat recourt massivement aux travailleurs étrangers qui vivent dans des conditions révoltantes. Les ouvriers népalais sont parmi les victimes de cette forme nouvelle d’esclavage. Notre reportage à Katmandu.
Il ne se plaignait jamais, de temps à autre il me disait juste que le travail était très dur ». Les yeux soudainement emplis de larmes, Him Kumari Yongan, 25 ans, tente de rester calme alors qu’elle caresse doucement son bébé de trois ans et nous parle du père qu’il ne reverra jamais. « Je ne sais pas quoi faire désormais, je suis seule. » Il y a quelques semaines, un coup de téléphone laconique du #Qatar lui annonçait la mort de son mari Narabaj Tamang, 26 ans. D’après ses collègues, Tamang s’était couché après dîner et s’était endormit ; le lendemain, ils l’avaient retrouvé mort dans son lit. Le rapport médical attribuait sa mort à une « insuffisance respiratoire aigüe », mais Yongan ne saura jamais la vérité. Au Népal, c’est un sort commun à de nombreuses familles de travailleurs immigrés qui ont perdu la vie au Qatar, afin de permettre à l’Émirat d’accueillir la Coupe du monde de football en #2022....
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