12 ans de recul c’est peu pour se prononcer sur la validité de la méthode.
Certes la densité de plantation de la méthode Miyawaki peut paraitre excessive et inutile (80% de perte) mais pendant leur durée de vie les végétaux ne font pas que se concurrencer ils assurent aussi la couverture du sol, le maintien de l’humidité, un abri pour la faune et un apport d’humus lors de leur décomposition.
Pour donner la mesure, La densité d’un semis naturel est de 100 plants/m2 (100 000/ha) la densité finale (+ 150 ans) de nos forets cultivées (futaies) est de 100 plants à l’hectare (un arbre tous les 10 metres). Le taux de survie est donc de 0,1% mais sur des parcelles expérimentales laissées volontairement sans interventions humaines, au bout d’un siècle il reste parfois un seul arbre/hectare, car la nature s’en fout du rendement !
Finalement comme toujours la nature fait mieux avec moins de dépense d’énergie et l’humain avec sa logique comptable veut surtout faire « plus vite ».