De la continuité entre le maintien de l’ordre et la répression militaire
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La conséquence de ces évolutions est la création d’une zone grise entre maintien de l’ordre classique et répression militaire, d’une continuité entre « non-létal » et mortel.
Le résultat direct de la mise en place de ce nouveau maintien de l’ordre a été une brutalité policière accrue. Les mutilations sont devenues plus fréquentes et on ne compte plus les yeux perdus à cause de tirs de flashball, (Lien manifeste flashball libération). A l’heure où nous écrivons ces lignes, c’est Rémi Fraisse qui a perdu la vie à cause d’une grenade offensive sur la ZAD du Testet.
Ces nouvelles lois sont la matérialisation d’une militarisation du maintien de l’ordre ou plutôt d’une hybridation entre policier et militaire. Par ailleurs, l’armée est aussi formée au contrôle des foules, ce qui lui permet de faire du maintien de l’ordre à l’étranger (par exemple au Kosovo). Cela leur permet aussi de pouvoir intervenir en France comme le permet la loi, depuis le Décret 2007-586 du 24 avril 2007, ce qui fait froid dans le dos…
« En dernier ressort, elles peuvent être requises pour des opérations de force nécessitant des mesures de sûreté exceptionnelles »