Sombre

“Only the mob and the elite can be attracted by the momentum of totalitarianism itself. The masses have to be won by propaganda.” (Hannah Arendt) IN GIRUM IMUS NOCTE ECCE ET CONSUMIMUR IGNI

  • #Logique_du_chaudron — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Logique_du_chaudron

    L’histoire racontée par Freud est la suivante :

    « A a emprunté à B un chaudron de cuivre et après l’avoir rendu, il est mis en accusation par B parce que le chaudron présente désormais un grand trou qui le rend inutilisable.

    Voici sa défense :

    “Premièrement je n’ai absolument pas emprunté de chaudron à B ;

    deuxièmement le chaudron avait déjà un trou lorsque je l’ai reçu de B ;

    troisièmement je lui ai rendu le chaudron intact ».“

    • L’anecdote du chaudron apparaît chez Vidal-Naquet comme manière de caractériser les « logiques » du révisionnisme (Les assassins de la mémoire, 1995) :
      http://www.anti-rev.org/textes/VidalNaquet87b/part-3.html

      Nadine Fresco a opportunément rapproché la méthode révisionniste d’un Witz freudien bien connu, celui du chaudron[51] : « A a emprunté à B un chaudron de cuivre. Lorsqu’il le rend, B se plaint de ce que le chaudron a un grand trou qui le met hors d’usage. Voici la défense de A : "1, je n’ai jamais emprunté de chaudron à B. 2, le chaudron avait un trou lorsque je l’ai emprunté à B. 3, j’ai rendu le chaudron intact." » Les exemples sont multiples. Du « Protocole de Wannsee » (20 janvier 1942), qui montre un certain nombre de fonctionnaires à l’oeuvre autour de la « solution finale », on dira à la fois - ou on suggérera - qu’il est un document peu fiable, parce que non signé, et qu’il ne comporte rien de bien dramatique[52]. Une sorte de record est atteint à propos des Discours secrets de Himmler, dans lesquels la théorie et la pratique du meurtre collectif sont exposées avec relativement peu de dissimulation[53]. On dira à la fois que ces textes, publiés sous un titre non prévu par leur auteur, ont été trafiqués, qu’on y a introduit des mots qui ne figuraient pas dans l’original, le mot « tuer » (umbringen) par exemple, qui est sans doute là pour autre chose, évacuer, peut-être, et que leur sens est en vérité bénin : l’extermination du judaïsme (Ausrottung des Judentums) n’est pas l’extermination des Juifs[54].

  • Les fleurs laissent tomber les insectes pollinisateurs
    https://theconversation.com/les-fleurs-laissent-tomber-les-insectes-pollinisateurs-228731

    La moindre attractivité des fleurs pour les pollinisateurs est vraisemblablement leur réponse au déclin des insectes durant les dernières décennies, rapporté par plusieurs études à travers l’Europe. Plus de 75 % de la biomasse d’insectes volants, dont font partie les pollinisateurs, a disparu dans les aires protégées allemandes en 30 ans. Les pensées des champs, comme la majorité des plantes à fleurs, sont le fruit d’une coévolution avec leurs pollinisateurs durant des millions d’années pour arriver à une relation à bénéfice réciproque. La plante produit du nectar pour les insectes, et les insectes en contrepartie assurent le transport du pollen entre fleurs, assurant leur reproduction.

    Avec le déclin des pollinisateurs, et donc du transfert de pollen entre fleurs, la reproduction des plantes devient plus difficile. Les résultats de cette étude révèlent que les pensées sont donc en train d’évoluer afin de se passer des pollinisateurs pour leur reproduction. Elles pratiquent de plus en plus l’autofécondation, qui consiste à se reproduire avec soi-même, ce qui est possible pour les plantes hermaphrodites, soit 90 % des plantes à fleurs environ

    Ces résultats sont également une mauvaise nouvelle pour les pollinisateurs et le reste de la chaîne alimentaire. Notre étude a en effet mis en évidence un cercle vicieux : une réduction de la production de nectar par les plantes signifie moins de nourriture pour les insectes, ce qui peut à son tour contribuer à menacer les populations de pollinisateurs.

  • La colonie perdue de Roanoke retrouvée ? Un village de 400 ans éclaire un des grands mystères colonial américain - Science et vie
    https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/archeologie/la-colonie-perdue-de-roanoke-retrouvee-un-village-de-400-ans-eclaire

    La colonie de Roanoke, établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, reste une énigme historique suite à la disparition inexpliquée de ses habitants. Située dans l’actuel comté de Dare, en Caroline du Nord, cette colonie anglaise fut la première tentative de peuplement permanent en Amérique du Nord.

    Les récentes fouilles archéologiques à Manteo, menées par la First Colony Foundation, ont mis en évidence des preuves matérielles d’échanges entre les colons de Roanoke et les tribus algonquines locales qui ont accueilli les explorateurs en 1584, lors de la première expédition de reconnaissance.

    Ces découvertes incluent des poteries et des objets en cuivre qui suggèrent une possible intégration des colons avec les autochtones, offrant une nouvelle perspective sur le devenir des premiers colons anglais en Amérique du Nord et sur leurs relations avec les populations indigènes.
    Les colons de Roanoke, des Européens perdus en Amérique du Nord ?

    La colonie de Roanoke, souvent appelée la « colonie perdue », a été établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, dans le cadre des efforts de l’Angleterre pour étendre son empire et rivaliser avec les puissances européennes en Amérique du Nord.

    Située sur l’île de Roanoke dans l’actuelle Caroline du Nord, elle était la deuxième tentative de colonisation anglaise dans cette région. La première avait eu lieu en 1585. Cette deuxième tentative était dirigée par John White. Il s’agit du grand-père de Virginia Dare, la première enfant anglaise née en Amérique.

    Après avoir établi la colonie, White retourna en Angleterre pour des ravitaillements supplémentaires. Mais à cause des tensions avec l’Espagne et la guerre avec l’Armada espagnole, son retour fut retardé. Lorsqu’il put enfin revenir en 1590, il trouva la colonie déserte. Il ne trouva ni signe de lutte, ni de maladie, juste le mot « CROATOAN » gravé sur un poteau de la palissade.

    Cela faisait référence à une île voisine et une tribu amie. S’il explore les environs pour retrouver sa fille et sa petite-fille, John White ne peut atteindre Croatoan en raison d’une tempête. Les bateaux sont contraints de repartir. Les circonstances précises et le sort des colons restent inconnus, marquant officiellement la disparition de la colonie en 1590. Quelques artefacts seront retrouvés sur cette île et sans certitude qu’ils appartiennent bien à ces colons disparus.
    La découverte d’un ancien village interroge sur le destin de Roanoke

    Les Jardins élisabéthains à Manteo ont été ciblés pour les fouilles archéologiques principalement en raison de leur emplacement historique. De plus, des preuves antérieures suggéraient leur proximité avec le site original de la colonie de Roanoke et le village indigène algonquin. Ces jardins se trouvent sur Roanoke Island, où les colons anglais étaient censés s’établir. Et où les interactions avec les tribus locales auraient eu lieu au XVIe siècle.

    Ces jardins ont livré des artefacts significatifs qui remontent à l’époque de l’établissement des colons au XVIe siècle. On trouve des tessons de poterie utilisée par les Algonquins pour la cuisine et un anneau de fil de cuivre. Ce dernier aurait appartenu à un guerrier indigène. Il témoigne de la présence et de la vie quotidienne de ces communautés bien avant l’arrivée des Européens. Ces objets ne sont pas de simples reliques. Ils servent de preuves tangibles d’échanges culturels et commerciaux entre les deux groupes. Ils suggèrent une intégration possible des colons au sein de la société indigène.

    Cette intégration, si elle est confirmée par des fouilles supplémentaires et des analyses plus approfondies, pourrait résoudre l’un des plus grands mystères de l’histoire coloniale américaine.
    Les significations des objets trouvés

    L’anneau de cuivre découvert dans les fouilles revêt une importance capitale pour comprendre les relations entre les colons anglais de Roanoke et les peuples algonquins. Cet anneau est façonné dans un style différent des techniques de métallurgie indigènes de l’époque. Cela indique probablement une origine européenne, très probablement anglaise. D’autant plus qu’il existe des relations commerciales connues entre les colons et les tribus locales.

    Les experts en métallurgie et en archéologie s’accordent à dire que les Européens apportaient souvent des objets en cuivre dans leurs échanges avec les peuples indigènes. En effet, ces derniers attribuaient au cuivre des valeurs à la fois utilitaires et symboliques. Le cuivre était notamment apprécié par les tribus algonquines pour sa durabilité et son éclat. Ils le transformaient alors souvent en parures ou en symboles de prestige. Ils créaient des pendentifs ou des bracelets, portés par les guerriers ou offerts lors de cérémonies importantes.

    La présence de cet anneau en cuivre dans un contexte clairement associé à une occupation indigène illustre ainsi les nuances des interactions culturelles entre les colons et les Algonquins. Il est plausible que cet objet ait été un cadeau ou un élément de troc. Il devait cimenter des alliances ou faciliter la cohabitation et la compréhension mutuelle entre les deux groupes. Cet échange de cuivre indiquerait une reconnaissance et un respect des coutumes et des Algonquins par les colons. Ce dernier fait pointe ainsi vers une intégration plus profonde et réciproque qu’on ne l’avait précédemment envisagé. Cet anneau pourrait véritablement constituer un symbole puissant des liens sociaux et spirituels unissant ces communautés disparates dans les réalités difficiles du Nouveau Monde.
    Une nouvelle théorie sur le destin des colons de Roanoke

    On a longtemps considéré avec doute la théorie selon laquelle les colons s’intégrèrent aux tribus locales pour survivre. Or elle gagne aujourd’hui en crédibilité grâce aux récentes découvertes archéologiques. Les fouilles ont mis à jour des vestiges de structures habitées et de fortifications. Elles témoignent clairement d’une cohabitation entre les colons et les tribus algonquines.

    Dr Eric Klingelhofer, vice-président de la recherche pour la First Colony Foundation, souligne l’importance de ces découvertes : « Nous avons trouvé des preuves d’habitations et de fortifications qui correspondent aux descriptions des villages indigènes de cette époque. Cela indique non seulement une présence prolongée, mais aussi une intégration des colons au sein de ces structures communautaires ». Ces indices architecturaux suggèrent que les colons n’ont pas disparus ou succomber à des calamités. Ils ont plutôt adopté une stratégie de survie basée sur l’assimilation et l’échange culturel.

    De plus, les fouilles ont révélé l’absence notable de sépultures européennes typiques. Il n’y avait aucune autre forme de marqueurs funéraires indiquant une présence isolée des colons. Cela renforce l’idée que les colons de Roanoke, confrontés à des défis environnementaux et à l’isolement de leur patrie, ont choisi de s’intégrer aux tribus algonquines. Ils auraient adopté leurs coutumes et leur mode de vie pour mieux survivre. Les poteries et outils de style européen et algonquin mélangés indiquent une fusion des technologies et des styles de vie. Selon les mots de Dr Klingelhofer : « Ce qui est un indicateur fort de l’intégration plutôt que de la confrontation ». Ces découvertes fournissent une perspective nuancée sur la dynamique des premières colonies européennes en Amérique du Nord. Elles mettent en lumière des stratégies de survie adaptatives qui dépassent les narratifs traditionnels de conflit.

  • Candidats aux élections européennes : le tri des hebdomadaires - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Candidats-aux-elections-europeennes-le-tri-des

    Récapitulons d’une autre façon : Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Léon Deffontaines (PCF) ou encore Nathalie Arthaud (LO) n’apparaissent jamais en Une des hebdomadaires. Vous avez dit pluralisme ?

    Y-z-ont qu’à pas être des rien qu’ont pas de milliardaires pour leur ouvrir la une de leurs journaux.

  • Faut-il arrêter de lancer des missions d’exploration spatiale ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sciences-chrono/japet-la-lune-aux-deux-visages-6313523
    À la question de l’avenir des missions d’explorations spatiales Léa Bonnefoy Planétologue, chercheuse en post-doctorat au laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) répond clairement, stop. (à 24:30’)
    « il faut replacer les observations astronomiques et la science en général dans un contexte sociétal et se poser la question de ce qu’on veut prioriser face à l’urgence climatique (...) les infrastructures spatiales (...) ont un impact carbone considérable. Moyenné par astronome ça revient à 40 tonnes équivalent CO2 par astronome (l’objectif de l’accord de Paris a été fixé à - de 2 tonnes/personne).
    En ce qui concerne la mission Cassini (291 000 tonnes de CO2, cela revient à 62 tonnes par article publié !
    Est-ce qu’on veut continuer à envoyer des mission spatiales ou est-ce qu’on veut que les efforts scientifiques se concentrent sur la compréhension des écosystèmes, résoudre les problématiques sociétales d’aujourd’hui ? »

  • Prestations sociales et indus : le CNLE demande la définition d’un « minimum de ressources insaisissables »
    https://www.banquedesterritoires.fr/prestations-sociales-et-indus-le-cnle-demande-la-definition-dun


    La malhonnêteté de mélanger l’assurance chômage, les allocations minimales et les aides pour les handicapés alors que ce sont 3 choses fondamentalement différentes.
    On est en train de dire qu’on va punir les handicapés… de ne pas assez se bouger pour se déshandicaper ??? Mais ils se sont lus, les mecs ? Ou couper le minimum vital à ceux qui ont déjà le super minimum dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est insuffisant. Et les chômeurs, ils touchent une assurance.
    #wellfare de mon cul, va ! Thatchériens à la manque !

    Et là, on se demande jusqu’à quel point on peut affamer un gus qui est déjà affamé.

    Il est rappelé dans le rapport qu’un nouveau régime de sanctions entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2025 ; il sera commun aux demandeurs d’emploi classiquement inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi, aux allocataires du revenu de solidarité active (RSA), aux jeunes de 18 à 25 ans accompagnés par une mission locale et aux personnes handicapées suivies par Cap emploi, relevant désormais tous du « contrat d’engagement » prévu par la loi Plein emploi. Les « personnes concernées » par la pauvreté siégeant au CNLE s’inquiètent des effets à venir de la nouvelle sanction de « suspension-remobilisation » et de la conditionnalité de l’attribution du revenu de solidarité active (RSA) à 15 heures d’activités hebdomadaires, deux mesures « faisant craindre une instabilité accrue des revenus ».

  • L’#eau, une question politique

    La #gestion_de_l’eau et son partage sont longtemps restés dans le champ des questions techniques. Le changement climatique, les sécheresses répétées ou encore les mobilisations contre les méga-bassines ont fait de l’eau une question politique centrale.

    Lors de la grande sécheresse de 2022, 700 communes ont été privées d’eau pour des durées plus ou moins longues. Cet épisode démarre dans l’un de ces villages, dans le Var, et fait d’abord le constat d’un véritable paradoxe : l’eau est présente partout dans nos vies, indispensable à notre subsistance et elle est l’objet d’une grande ignorance collective. Ainsi l’hydrologue Charlène Descollonges nous apprend : “Moins de 1 % d’#eau_douce disponible sur Terre est accessible aux hommes. Il y a 97,5 % d’eau salée et 2,5 % d’eau douce, et la majeure partie de cette eau douce est emprisonnée dans les glaces ou dans des nappes très profondes, peu accessibles. Donc on partage avec l’ensemble du vivant moins de 1 % d’eau douce.”

    Et savons-nous réellement ce qu’est la #sécheresse ? L’hydrologue Agnès Ducharne explique : “Une sécheresse, ça se définit par rapport à une situation qui revient régulièrement à la moyenne des années, comme une anomalie sèche. Depuis 2017, on est dans une situation où les sécheresses sont plus fréquentes que les alternances auxquelles on avait l’habitude et qui définissaient notre moyenne. Et c’est très probablement la conséquence du réchauffement climatique et du changement climatique qui l’accompagne, qui, du point de vue du cycle de l’eau, a tendance à intensifier les événements extrêmes, aussi bien secs, qu’humides.”

    Avons-nous encore une marge de manœuvre pour l’endiguer ? Connaissons-nous les cycles de l’eau ? Avec des climatologues, hydrologue et spécialistes des politiques de l’eau, nous refaisons le niveau de nos connaissances et dessinons, avec des élus, philosophes et citoyens engagés les pistes d’une réappropriation de l’eau dans nos vies.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-eau-une-question-politique-6084938

    #audio #podcast

  • La guerre de l’eau : un podcast à écouter en ligne | France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-guerre-de-l-eau

    Pour LSD, Rémi Dybowski Douat enquête sur l’eau. Celle qui coule, ou pas, du robinet, inquiète le monde agricole et des citoyens de plus en plus nombreux. Indispensable à la survie, elle vient à manquer et devient objet politique à part entière.

    Écouté les deux premiers épisodes, et hâte de la suite !

    Épisode 1 :

    L’eau, une question politique

    La gestion de l’eau et son partage sont longtemps restés dans le champ des questions techniques. Le changement climatique, les sécheresses répétées ou encore les mobilisations contre les méga-bassines ont fait de l’eau une question politique centrale.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-eau-une-question-politique-6084938

    Épisode 2

    Une agriculture à sec

    Amandine Pacault et Guillaume Lefort sont tous deux agriculteurs. La première dans les Deux-Sèvres, le second en Seine et Marne. Héritiers d’une histoire commune, celle d’agriculteurs et d’agricultrices sommés de nourrir la France au lendemain de la seconde guerre mondiale, Amandine et Guillaume ont des approches, des convictions et des méthodes très différentes mais s’accordent sur un point : l’agriculture devra s’adapter au manque d’eau.

    Pour Amandine, cela passe par une très grande sobriété et une adaptation des sols et des cultures, elle explique ainsi : “Bien sûr, plus on arrose, plus on a de rendement, mais si l’on arrose moins, ça marche quand même aussi, ça dépend de son système. Nous, sur un système où l’on a à peu près 60 espèces différentes de légumes et qu’en plus on a d’autres productions, on se rend compte que le tout arrive à nous faire vivre ainsi qu’à satisfaire les clients”.

    Pour Christophe, la solution sera technologique : station météo connectées, drones et intelligence artificielles permettront de relever le défi de l’eau : "à chaque fois que je sors un mètre cube d’eau, j’ai intérêt à ce qu’il soit le plus efficace possible. Et donc pour pouvoir piloter, gérer au mieux l’irrigation de mes parcelles, j’ai de nouvelles technologies. J’ai une station météo dans au milieu des champs. J’ai des sondes que je mets dans le sol, que je déplace en fonction des cultures que j’ai potentiellement besoin d’irriguer, et qui me disent combien il reste d’eau dans le sol, est-ce que la plante est en stress ou quand elle va être en stress de manière à anticiper afin de ne pas mettre trop d’eau mais d’en mettre assez pour que la plante ait un cycle et qu’elle puisse s’épanouir. Tous ces outils, me permettent de pouvoir piloter l’irrigation en mieux”.

    (j’ai mis plus de texte de citation parce que le chapô me semblait réducteur).

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/lsd-la-serie-documentaire-emission-du-mardi-14-mai-2024-4100641

    #eau #agriculture #changement_climatique #activisme #industrie

  • #A69 : léger excès de repression a posteriori - et visiblement infondée

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/polemique-il-a-trois-fractures-au-visage-un-militant-an

    Le 25 avril à 7 heures du matin, les forces de l’ordre se présentent chez Jean* [58 ans] un membre du collectif La voie est libre opposé à la construction de l’A69 entre Castres et Toulouse. L’homme est plaqué au sol devant sa femme et sa fille. Il est emmené à la gendarmerie pour y être placé en garde à vue. Il doit répondre de faits qui remontent au 1er mars alors qu’il se trouvait à Saix sur le site de la Crem’arbre pour ravitailler des militants anti autoroute. [...]

    aucun casier judiciaire : [il prend] 10 mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire de 24 mois. [et récolte, lors de l’interpellation] 3 fractures au visage dont une qui va nécessiter une opération [...]

    Selon les versions, il force le passage en renversant un gendarme ou le bouscule simplement. Deux gendarmes ont porté plainte : un qui a 45 jours d’ITT et un qui n’a pas d’ITT. « Je n’ai jamais vu ça dans la procédure, commente Claire Dujardin [avocate de Jean*]. Même des personnes éborgnées n’ont pas 45 jours d’ITT ! ».

    Ça sent le coup monté pour le descendre.

  • Emmanuel Macron recevra des élus de Mayotte à l’Élysée vendredi
    https://www.ouest-france.fr/mayotte/emmanuel-macron-recevra-des-elus-de-mayotte-a-lelysee-vendredi-1f026cec

    Le président de la République va recevoir des élus mahorais vendredi 17 mai 2024. À l’ordre du jour : la suppression du droit du sol. « Un impératif », selon les parlementaires Sylvain Maillard et Bruno Retailleau, présents sur l’île début mai.

    La date est, désormais, connue. Plusieurs élus mahorais ont rendez-vous ce vendredi 17 mai 2024 à l’Élysée. Emmanuel Macron leur remettra deux projets de loi – l’un constitutionnel, l’autre « ordinaire » (sur la sécurité, le développement économique…) – relatifs à l’avenir de Mayotte. Charge à eux de rendre un avis sur ces textes d’ici à la fin juin. Avant leur adoption en conseil des ministres en juillet, puis un débat au Parlement à la rentrée.

    La mesure la plus attendue – parce que la plus polémique – est la suppression du droit du sol dans ce 101e département français. Cette volonté est affichée par le gouvernement depuis la mi-février et un séjour de Gérald Darmanin sur l’île. Mais elle est loin de faire consensus, à gauche comme au sein de la majorité.

    La pression russe
    « C’est pourtant un préalable avant tout autre investissement à l’école, à l’hôpital… Il faut stopper cette pompe inspirante, ce flux migratoire des Comores vers Mayotte, » insiste Sylvain Maillard. Le président des députés Renaissance s’est rendu sur l’île début mai, au côté de Marie Guévenoux, la ministre des Outre-mer. « Des élus mahorais nous ont lancé un appel au secours. »

    Hasard du calendrier, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, était également sur place au même moment, à l’invitation « d’amis élus. » Il décrit une situation « vraiment apocalyptique. Deux chiffres : les homicides y sont quatre fois plus nombreux que dans l’Hexagone. C’est le plus fort taux d’Europe. 77 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. C’est cinq fois plus qu’en métropole. »

    Lui aussi milite pour la fin du droit du sol. « Il y a un consensus total à Mayotte, même si cette disposition ne réglera pas tout et engendrera de vives discussions, surtout à l’Assemblée. » Le Vendéen plaide, par ailleurs, pour l’adoption « de lois exceptionnelles en faveur de l’île. On ne peut plus y mettre de rustines. Elle est en train de sombrer. Il y a un risque de guerre civile. »

    Parmi les autres priorités que Bruno Retailleau préconise : le renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine – la consolidation « du rideau de fer », comme l’appelle Sylvain Maillard – et une diplomatie ferme à l’égard des Comores. Un pays, d’ailleurs, de plus en plus noyauté par les Russes, insistent les parlementaires. Le régime encourage la « conquête » de Mayotte par les Comoriens pour déstabiliser la France.

  • Bel-Air Homeowners Lose Coverage as Fire Threat Hits Wealthy California Enclaves - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2024-05-10/bel-air-homeowners-lose-coverage-as-fire-threat-hits-wealthy-california-e

    State Farm is discontinuing fire insurance policies in wealthy California areas. It’s part of a nationwide trend fueled by climate change.

    attaque au porte-monnaie, le déni va devenir plus compliqué

    • Sympa la villégiature à 25 millions (moitié prix) ; pas âme qui vive, sur la photo, ceci dit, depuis 2 ans.

      Fire insurance quote : $200,000 a year.

      in the Hollywood Hills, a four-bedroom, five-bath estate with an infinity pool perched above the lights of Los Angeles. The new house had been on the market for two years, with the price tumbling to $25.6 million from an original listing of $48 million. [...] fire insurance quote: $200,000 a year.

    • Sen. Lindsey Graham says Israel should do ’whatever’ it has to while comparing the war in Gaza to Hiroshima and Nagasaki
      https://www.nbcnews.com/politics/politics-news/sen-lindsey-graham-says-israel-whatever-comparing-war-gaza-hiroshima-n-rcna

      Sen. Lindsey Graham, R-S.C., on Sunday compared Israel’s war against Hamas to the U.S. decision to drop atomic bombs on Japan in World War II during an interview on NBC News’ “Meet the Press.”

      “When we were faced with destruction as a nation after Pearl Harbor, fighting the Germans and the Japanese, we decided to end the war by the bombing [of] Hiroshima [and] Nagasaki with nuclear weapons,” Graham said. “That was the right decision.”

    • Ce qui me sidère toujours avec ce genre d’argument, balancé sur le ton de l’évidence historique, c’est que ces gens sont tellement racistes qu’il leur est impossible de se rendre compte que l’argument est très facile à inverser.

      Parce que si on considère qu’Israël est en train de détruire l’existence même de Gaza, en tout cas bien au-delà de ce qu’ont subi les États-Unis à Pearl Harbor, alors leur propre argument permettrait de justifier la destruction totale de grandes villes israéliennes. C’est tout de même extrêmement con et extrêmement dangereux, mais ils sont trop racistes pour se rendre compte que leur propre raisonnement s’applique aussi aux Palestiniens.

    • Il semblerait que depuis le début du conflit en Ukraine, la menace nucléaire n’est plus vraiment une menace mais devient au fil des mois une « option ». Une sorte de glissement sémantique qui infuse dans l’opinion qui (chacun pour soi évidemment) devrait se préparer à une nouvelle « gestion de crise ».
      Après tout, mettre fin aux guerres en réduisant en cendres (radio-actives) 90 % de l’humanité et de son « environnement », ça peut tenter celles et ceux qui croient qu’iels auront eu la possibilité de se planquer dans des bunkers. Nonobstant, ces 10 % d’éventuel·les survivant·es risquent bien d’avoir à réapprendre à tailler des silex et affuter des bâtons afin de pouvoir s’accaparer les ressources qui demeureront disponibles dan le but d’assurer leurs survies, justement, ainsi que la perpétuation de leur espèce (au détriment de toutes les autres).

      #avenir_dystopique

  • Le Capital et la controversialisation des maladies | Elle Carnitine
    https://cabrioles.substack.com/p/le-capital-et-la-controversialisation

    La controversialisation de l’encephalomyélite myalgique permet de justifier non seulement notre abandon, mais aussi l’ancrage de l’économie politique de la santé sur des principes d’austérité, en d’autres termes, l’abandon des toutes les personnes handicapées. Source : Epistemology of the Clinic via Cabrioles

  • « Non au démantèlement à bas bruit de l’aide médicale de l’Etat »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/11/non-au-demantelement-a-bas-bruit-de-l-aide-medicale-de-l-etat_6232625_3232.h

    « Non au démantèlement à bas bruit de l’aide médicale de l’Etat »
    Tribune
    Collectif
    Jusqu’ici, grâce à la mobilisation de la société civile et des soignants, l’aide médicale de l’Etat (AME) a échappé à sa transformation en aide médicale d’urgence (AMU), qui revenait de fait à la suppression du dispositif. Mais fin janvier, Gabriel Attal a annoncé lors de son discours de politique générale une réforme du dispositif avant l’été, par voie réglementaire.
    Nous y sommes. Dans les semaines à venir, les arbitrages ministériels devraient être rendus et le décret publié. Derrière les éléments de langage feutrés du gouvernement, employés notamment par le ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, concernant un simple « ajustement du fonctionnement de l’AME » (France Info le 8 avril), se cachent d’inquiétantes pistes de restrictions.
    Nos organisations lancent l’alerte contre tout ce qui pourrait s’apparenter à un démantèlement à bas bruit du dispositif. Au vu des conséquences sur l’accès aux soins des plus vulnérables et la santé publique, nous appelons à l’abandon du projet.L’AME permet l’accès à la prévention et aux soins pour les personnes étrangères en situation administrative irrégulière, une population particulièrement fragile sur le plan sanitaire et social. Les pistes de restrictions envisagées à ce stade par le gouvernement compromettraient considérablement l’accès et la portée de ce dispositif.
    Le conditionnement de l’accès au dispositif aux ressources du conjoint, à rebours de la réforme de l’allocation adulte handicapé (AAH) entrée en vigueur en octobre 2023, modifierait drastiquement le calcul des ressources. Aujourd’hui, les conditions pour bénéficier de l’AME sont déjà restrictives : le dispositif n’est pas accessible aux personnes en situation irrégulière qui ont des ressources supérieures à 847 euros par mois, parmi lesquelles de nombreux travailleurs qui cotisent et se voient pourtant privés de couverture maladie.
    Le nouveau calcul des ressources entraînerait une sortie sèche de toute couverture santé d’une personne sans-papiers en couple avec un conjoint français ou étranger en situation régulière, dont le cumul des ressources mensuelles dépasserait le seuil de 1 271 euros. Cela conduirait en outre à accroître les situations d’emprise et de dépendance conjugale subies par des femmes étrangères en situation irrégulière, ce qui pourrait les amener à être davantage exposées à des violences conjugales, intrafamiliales, sexistes et sexuelles.
    De plus, la limitation des pièces justificatives d’identité aux seuls documents avec photo, et à l’exclusion des attestations associatives, serait aussi un obstacle administratif insurmontable pour de nombreuses personnes. Beaucoup ont dû quitter leur pays sans pièce d’identité, notamment les plus jeunes, ont perdu leurs papiers, se les sont fait voler, ou sont victimes de confiscation de leur document ou de chantage aux papiers. Priver ces personnes d’accès à l’AME dégraderait leur état de santé, et pèserait in fine sur des services d’urgences déjà surchargés et sur les dettes hospitalières.
    Les difficultés que rencontrent les usagers de l’AME pour accéder à leurs droits et aux soins sont déjà largement documentées (« Entraves dans l’accès à la santé : les conséquences de la réforme de 2019 sur l’accès à l’aide médicale de l’Etat », Rapport d’enquête interassociatif, avril 2023 ; Institut des politiques publiques, « Les refus de soins opposés aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire et de l’aide médicale de l’Etat », Rapport, n° 43, mai 2023).
    Elles expliquent une grande partie du taux de 50 % de non-recours au dispositif (Institut de recherche et documentation en économie de la santé/Irdes, enquête « Premiers pas », 2019). L’extension du dépôt physique des demandes de renouvellement au guichet des administrations, comme c’est le cas pour les premières demandes depuis 2019, complexifierait encore plus les démarches, tout en alourdissant le travail du service public de l’Assurance-maladie.#
    L’introduction de nouveaux actes et de nouvelles prestations soumis à entente préalable pour l’accès à certains soins (demande de prise en charge remplie par le médecin, qui doit être validée par l’Assurance-maladie avant l’exécution de l’acte ou du traitement) conduirait à des retards voire à des renoncements aux soins des usagers. Elle augmenterait la charge de travail administratif des médecins comme des agents de l’Assurance-maladie.
    Quant à la réinstauration d’une franchise ou d’un droit de timbre pour avoir accès à l’AME, elle risquerait d’augmenter le non-recours tout en contribuant à la hausse des dépenses publiques. L’expérimentation de cette mesure entre 2011 et 2012 a rapidement été abandonnée face à l’ampleur des conséquences négatives (l’instauration d’un droit de timbre de 30 euros entre 2011 et 2012 a ainsi entraîné la baisse des effectifs des bénéficiaires de l’AME sur la période, ainsi qu’une hausse de 10 % de la dépense moyenne par bénéficiaire due à la dégradation de leur santé).
    L’intérêt de l’AME n’est plus à démontrer. Toutes les données d’études scientifiques et les évaluations institutionnelles successives (rapports de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances de 2010, 2019 et 2023) convergent vers les mêmes constats : le dispositif est nécessaire pour la protection de la santé individuelle et publique, son budget est maîtrisé – il représente moins de 0,5 % du budget de l’Assurance-maladie, une proportion stable depuis des années –, et il est indispensable au bon fonctionnement de notre système de soins.
    Le dernier rapport sur ce sujet a été publié en décembre 2023. Réalisé par Claude Evin, ex-ministre de la santé, et Patrick Stefanini, conseiller d’Etat, il confirme l’ensemble de ces résultats : il réfute aussi bien le fantasme de « la fraude » que celui de « l’appel d’air », des contre-vérités largement assénées par les détracteurs du dispositif. Les usagers de l’AME que nos organisations rencontrent au quotidien sur le terrain sont les travailleuses et travailleurs essentiels qui construisent et entretiennent nos villes, cuisinent et livrent nos repas, prennent soin de nos aînés et de nos enfants. Maillons essentiels de notre société, leur santé est aussi la nôtre.
    C’est pourquoi l’ensemble de nos organisations appelle le gouvernement à l’abandon de ce projet de réforme. La seule mesure acceptable est l’instauration d’une carte Vitale pour les usagers de l’AME, unique solution consensuelle et réaliste pour favoriser l’accès aux soins des plus précaires, alléger le travail administratif des soignants et de l’Assurance-maladie et renforcer notre santé publique.

    #Covid-19#migration#migrant#france#AME#sante#politiquemigratoire#etranger#santepublique#sanspaier#migrationirreguliere

  • De rares aurores boréales observées en France, après une tempête solaire exceptionnelle
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/05/11/de-rares-aurores-boreales-observees-en-france-apres-une-tempete-solaire-exce

    La NASA avait annoncé s’attendre à de tels événements, après avoir constaté des explosions à la surface du Soleil. Les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation ou les émissions de radio peuvent être perturbés.


    Des aurores boréales illuminent le ciel nocturne de Vienne, en Autriche, lors d’une tempête géomagnétique, le 11 mai 2024. MAX SLOVENCIK / AFP

    Le phénomène était attendu en 2024, espéré par certains, craint par d’autres. Alors que cycle de l’activité du Soleil, d’une période moyenne de onze ans, approche de son maximum, une explosion à sa surface a provoqué une tempête solaire d’un niveau inégalé depuis plus de vingt ans.

    Les conséquences spectaculaires de ce phénomène ont été visibles dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, sous forme d’aurores boréales à des latitudes exceptionnellement basses. Des particules, éjectées lors de ces éruptions à 150 millions de kilomètres de la Terre, ionisent les couches supérieures de l’atmosphère terrestre, sous l’effet du champ magnétique, pour provoquer ces couleurs diaphanes étonnantes dans le ciel.

    Ces aurores boréales ont été vues en Europe et en France, jusque dans la région parisienne. De nombreuses photos de ces phénomènes exceptionnels ont été publiées sur les réseaux sociaux par des amateurs ébahis.

    La NASA avait annoncé dès jeudi 9 mai s’attendre à de tels événements, après avoir observé ces explosions à la surface du Soleil. Les éruptions éjectent de l’étoile d’immenses quantités de matière qui se dispersent ensuite. Ces éjections de masse coronale – dont au moins sept dirigées vers la Terre ont été observées – proviennent d’une tache solaire faisant environ 17 fois le diamètre de la Terre. Elles se déplacent à plusieurs centaines de kilomètres par seconde.

    Perturbations

    D’autres conséquences d’un tel événement, moins esthétiques, sont possibles. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a annoncé, vendredi soir, avoir observé les conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée. En clair, les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation comme les GPS et les émissions de radio peuvent être perturbés.

    Aux Etats-Unis, la NASA avait ainsi alerté plus tôt cette semaine les opérateurs de satellites de communications et du réseau électrique en Amérique du Nord des risques de perturbations. Celles-ci (aucune n’était encore signalée samedi matin) peuvent se produire pendant quelques jours. Comme les aurores boréales, puisque tous les effets de cette tempête solaire n’ont pas encore atteint la Planète bleue.
    Lire aussi : Des aurores boréales rarissimes observées dans le ciel français, du Nord à la Bretagne

    Le dernier événement atteignant ce niveau 5 remonte à octobre 2003, un épisode surnommé « les tempêtes d’Halloween ». A l’époque, des coupures de courant étaient survenues en Suède, et des transformateurs avaient été endommagés en Afrique du Sud.

    Le cycle 25 du Soleil, qui a commencé en décembre 2019, devait atteindre son maximum en 2025, sans qu’il soit anticipé comme un pic exceptionnel. Ces respirations de notre étoile ne sont pas régulières. Mais, dès la fin de 2023, l’agitation constatée par les satellites d’observation du Soleil permettait aux astronomes d’annoncer que le pic du cycle 25 serait plus fort que prévu et interviendrait sans doute plus tôt. On parlait alors du second semestre 2024. Il est trop tôt pour savoir si cet événement est précurseur d’un prochain pic d’activité, ou s’il signe le maximum avant le reflux.

  • « Y a-t-il une vie avant la mort ? » Les Refroidis - L’insomniaque
    http://www.insomniaqueediteur.com/publications/les-refroidis

    « Y a-t-il une vie avant la mort ? » C’est la question que pose, en seize dessins cocasses et percutants, le grand caricaturiste Jossot dans ce fascicule un tantinet macabre. Et force est de constater que la réponse n’allait déjà pas de soi dans la société fraîchement capitaliste de la « Belle Époque », qui n’était belle que pour les nantis.
    Parue en 1904 dans l’hebdomadaire satirique L’Assiette au Beurre, cette variante moderne et facétieuse de la danse macabre confronte le lecteur à son propre néant et brocarde l’inanité de la simple survie, aussi piètre que dérisoire. Ennemi déclaré de ce qu’est devenue la société européenne, #Jossot, alors au sommet de son art et de sa renommée, dote ses squelet­tes grotesques de gestes et de l’usage de la parole pour mieux railler l’étroitesse d’esprit et le conformisme docile des pseudo-vivants.
    Ce petit chef-d’œuvre d’humour noir et de #poésie absurde n’a certes rien perdu de sa pertinence, à présent que la liberté ressemble de plus en plus à un fantôme et que la joie de vivre est devenue un délit.

  • Les médias indés et le Covid, ou comment passer à côté d’une pandémie | Les canards masquées
    https://cabrioles.substack.com/p/les-medias-indes-et-le-covid-ou-comment

    Nos canards indépendants se sont tus très longuement sur ce sujet, puis ont sagement choisi la docilité, adoptant un point de vue eugéniste, mais dans un style rebelle s’il vous plaît. Hormis le style, ils sont désormais d’accord avec l’État en tous points. Source : Cabrioles

    • [...] les articles les plus pertinents se trouvaient dans la presse financière. Forbes a relayé régulièrement des études scientifiques sur les effets à court et long terme du Covid. Les Échos titrait en 2022 « Le Covid long ne fait pas bon ménage avec l’économie ». Le Financial Times assure 4 ans après le surgissement du Covid une des veilles les plus qualitatives sur le sujet et s’inquiète de l’émergence possible d’une autre pandémie.

      Pourquoi la presse financière fait-elle mieux que la gauche sur le COVID ? | Julia Doubleday
      CABRIOLES
      ·
      12 FÉVRIER 2023

      https://cabrioles.substack.com/p/pourquoi-la-presse-financiere-fait

    • @tranbert ce n’est pas plus toxiques que les milles pamphlets de toi et autres PMO (ou Caseaux, etc), qui critiquent ceux qui n’ont pas les mêmes priorités, les mêmes impératifs et qui sont parfois (souvent ?) tout aussi insultants, sarcastiques, voire plus, et aboutissent très souvent aussi à dire que les autres sont les autoritaires/totalitaires.

      Du coup c’est pas le même fond, mais c’est des formes similaires ? (même bien plus violentes que ça dans les pamphlets) Dans un sens c’est toxique et pas dans un autre ?

      Non pas que je sois totalement contre le style pamphlétaire hein, point du tout. J’apprécie ça régulièrement et c’est parfois bien mérité. Mais on peut pas râler et dire que c’est toxique seulement quand on en est la cible, me semble-t-il.

    • Question à @tranbert dont je ne comprends pas trop la controverse qu’il alimente à propos d’un virus qui n’a pour seule préoccupation que d’infecter un maximum d’organismes vivants :

      Ce militantisme est-il toxique et participe-t-il au naufrage réactionnaire ?

      Nous avons été trahi·es. Pendant trois ans, nous avons été abandonné·es, trompé·es, conduit·es à notre perte. Des millions de personnes sont mortes. Des centaines de millions ont été handicapé·es. Pendant tout ce temps, des figures respectables au sourire figé nous offrent à bout de souffle des platitudes pleines d’espoir, nous assurant que tout ira bien. Faites simplement confiance au système.

      On pourrait vous pardonner de ne pas avoir réalisé que nous sommes toujours en pleine pandémie, compte tenu de l’absence totale de couverture médiatique. Si c’était important, vous en auriez sûrement entendu parler, n’est-ce pas ? Le dernier variant dont vous avez entendu parler était sûrement Omicron. La dernière fois que vous avez entendu parler des vaccins, c’était sûrement « nous encourageons vivement tout le monde à se faire vacciner ». La dernière fois que vous avez entendu parler des masques, c’était pour dire qu’ils fonctionnaient, mais qu’ils n’étaient pas obligatoires. Et pourquoi porter des masques de toute façon si, comme le président des États-Unis l’a lui-même proclamé, « la pandémie est terminée » ?

      Voilà la vérité : la pandémie n’est pas terminée. Elle est bien pire que ce que l’on a voulu vous faire croire. Et à moins d’avoir passé les dernières années à lire des études scientifiques sur le sujet, il peut être difficile de comprendre à quel point la perception du COVID par le public est fausse. Tout est tragiquement mal compris, qu’il s’agisse du mode de propagation, des moyens de prévention ou des effets de la maladie une fois qu’elle est dans l’organisme.

      https://cabrioles.substack.com/p/quils-mangent-de-la-peste-comrade

      Comrade Dremel est une enseignante et militante expérimentée, membre de Unity-Struggle-Unity, et une scientifique basée dans le Maryland. Son travail d’organisation s’est largement concentré sur l’agitation syndicale et la promotion de la culture scientifique, en mettant l’accent sur le changement climatique et la préparation aux pandémies.

    • @sombre

      « Considérer le Covid-19 comme un danger absolu, radicalement nouveau, qui change totalement notre situation personnelle et collective, cela n’est possible que si l’on refoule profondément le caractère pathogène de notre société capitaliste et industrielle. C’est-à-dire que l’on occulte le fait que l’on est déjà, en temps normal – avant le Covid, après le Covid ou en attendant qu’il revienne –, dans une situation où l’on est environné de dangers, de nuisances, qui viennent de beaucoup de nos habitudes de consommation quotidiennes très ancrées [usines chimiques, centrales nucléaires, surconsommation de médicaments, alimentation ultra-transformée et plus généralement malbouffe industrielle, pesticides, ondes électromagnétiques, etc.]. »

      « La gestion sanitaire de la Covid-19 », émission « L’actualité des luttes » du 2 janvier 2023.

      https://sniadecki.wordpress.com/2023/03/29/rmu-amiech-covid

    • C’est toi qui mets tout le monde dans le même sac, moi j’ai listé spécifiquement des personnes précises qui ont publié et diffusé des textes de style pamphlétaires (quelque soit le contenu), afin de le comparer avec tes récriminations ici-même formulées, et ainsi argumenter qu’on peut pas se mettre à râler seulement quand ça nous touche nous, alors qu’on fait des choses du même style dans l’autre sens (en terme de critique virulente, et donc un peu toxique, et d’insultes que les autres sont les méchants autoritaires).

  • Spaceweather.com Time Machine
    https://www.spaceweather.com/archive.php?view=1&day=10&month=05&year=2024

    EXTREME GEOMAGNETIC STORM—NOW! The biggest geomagnetic storm in almost 20 years is underway now. It has reached category G5—an extreme event. Sky watchers with dark skies may be able to see and photograph auroras even at low latitudes. Get away from city lights and look at the sky! Aurora alerts: SMS Text

    CME STRIKE SPARKS WIDESPREAD AURORAS: The first of six CMEs hurled toward Earth by giant sunspot AR3664 hit our planet’s magnetic field today. The impact on May 10th at 1645 UT jolted magnetometers around the world and sparked a geomagnetic storm, which is now extreme. More CMEs are following close behind and their arrival could extend the storm into the weekend. Sign up for Space Weather Alerts to receive instant text messages when the CMEs arrive.

    The ongoing storm is producing low-latitude auroras in the southern hemisphere. Ken James sends this picture from the Snake Valley Observatory in Victoria, Australia:

    “The red, yellow and green colours were easily visible to my naked eye,” says James.

    Readers in the USA should note that the southern latitude of Victoria, Australia, 37 degrees, is the same as the northern latitude of central California. That’s how far down auroras could be seen if it were dark instead of daylight in North America.

    Why is this storm so severe? Take a look at the solar wind data from NOAA’s DSCOVR spacecraft:

    After the CME struck, the speed of the solar wind blowing around our planet abruptly increased to more than 700 km/s. More importantly, south-pointing magnetic fields from the sun washed over the Earth, opening a crack in our planet’s magnetosphere. Solar wind poured through the gap to turbo-charge the storm.

  • “Makhnovtchina” (Bérurier Noir) : l’anarchisme ukrainien
    https://www.frustrationmagazine.fr/makhnovtchina-berurier-noir-anarchisme-ukrainien

    Makhnovtchina est une chanson originellement écrite par Etienne Roda-Gil en 1974, chansonnier, auteur et militant libertaire français. Elle fut reprise en 1988 par le groupe de punk Bérurier Noir qui en profite pour en rajouter un couplet. Mais qu’est-ce que c’est, exactement, la “Makhnovtchina” ? Bérurier Noir est un des groupes les plus iconiques du […]

  • Plus de 300 scientifiques du climat terrifiés par l’avenir de la planète
    https://reporterre.net/Depressions-abandons-Plus-de-300-climatologues-terrifies-face-a-l-avenir

    Comme ses confrères, il trouve « assez désespérant » le manque d’action des politiques. « Nous pourrions encore financer une entrée dans la transition. 1 000 milliards de dollars par an sont nécessaires. Cela représente les économies des 56 millions de millionnaires dans le monde. Ou bien la moitié des dépenses militaires. Ce n’est pas inaccessible, juge-t-il. Mais ça le deviendra dès lors que les catastrophes vont se succéder. Les États n’auront plus de capital, il faudra parer à toutes les crises. C’est vraiment absurde de ne pas agir maintenant. Ou de ne pas l’avoir fait dès le début des années 2000 où ça aurait été beaucoup plus facile. »

    • Parmi le cortège des mauvaises nouvelles annoncées par The Guardian (et reprises par Reporterre), la pire est celle-ci :

      Many also mentioned inequality and a failure of the rich world to help the poor, who suffer most from climate impacts.

      Et il n’y a pas que les pauvres des pays du Sud qui vont morfler.

      #it_has_begun

  • Quand l’extrême droite ultra catho angevine se reconvertit aux « métiers de bouche », fatalement ça finit par puer de la gueule ...

    https://raaf.noblogs.org/post/2023/04/04/puanteur-arriere-cuisine

    Cet article porte un premier coup de projecteur sur des entreprises caractérisées par une direction fortement ou complètement composée de nationalistes radicaux avérés. Afin de garder une cohérence à cet article, qui en appelle d’autres, nous avons choisi de ne traiter que des entreprises dites « de bouche » exerçant en Maine-et-Loire. Les quatre entreprises abordées taisent évidemment l’idéologie qui anime leurs entrepreneurs car la politique et les affaires font souvent mauvais ménage en terme d’image. Dévoiler la puanteur qui règne en arrière-cuisine apparaît alors comme une nécessité de salubrité publique.

    Et chez certain·es citoyen·nes, ça provoque comme une sorte d’aversion aux odeurs nauséabondes :
    https://raaf.noblogs.org/post/2024/05/04/chalonnes-loire-ouvre-les-bras-aux-racistes-la-fete-des-vins-accueil-l

  • Écologie : comment sortir du blocage ? | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/090524/ecologie-comment-sortir-du-blocage

    Quand l’État recule et reporte les réformes structurantes nécessaires pour arrêter l’écocide, que faut-il faire ? Démanteler soi-même les infrastructures toxiques, planifier la transition écologique ou inventer de nouvelles formes de démocratie ? Discussion dans « À l’air libre ».

    Pour en parler :

    Benoît Feuillu et Léna Lazare : membres des Soulèvements de la terre ;
    Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne ;
    Claire Morgane Lejeune : doctorante à Sciences Po et coresponsable du département planification écologique de l’Institut La Boétie.

  • Nigeria and Uganda | Into the woods - ZAM
    https://www.zammagazine.com/investigations/1802-nigeria-and-uganda-into-the-woods

    Western “green” funds used for “merrymaking with ministers” while forests are cut down
    Amid hundreds of millions paid by donors to the Ugandan government for forest-saving projects, a powerful logging syndicate linked to the same government continues the desertification. In Nigeria, also despite much “green” funding, the government itself clears out the trees. Forest communities are impoverished in the process.

    Selling out the trees and the poor

    Forests in Nigeria and Uganda disappeared faster during anti-deforestation programmes
    Amid millions spent to “save trees”, large elite timber logging networks were given free reign by authorities
    Bans on using wood impoverished communities while letting timber tycoons off the hook

    #forêts #greenwashing #corruption cc @odilon