klaus++

Agent d’ingérence étrangère : Alle die mit uns auf Kaperfahrt fahren, müssen Männer mit Bärten sein. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die haben Bärte. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die fahren mit.

  • À un ami qui part faire un tour à vélo en Irlande du Nord.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Nordirland

    Nordirland (englisch Northern Ireland, irisch Tuaisceart Éireann) ist ein Landesteil des Vereinigten Königreichs Großbritannien. Es besteht aus sechs der neun Grafschaften der historischen irischen Provinz Ulster im Nordosten der Insel Irland. Nordirland ist dichter bevölkert und kleiner als die Republik Irland in der Mitte und im Süden der irischen Insel. Es hat einen höheren Industrialisierungsgrad, aber die Republik Irland hat heute (ab etwa dem Jahr 2000) ein höheres Bruttoinlandsprodukt pro Kopf.

    Je te conseille de lire le lien suivant :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Mountbatten,_1st_Earl_Mountbatten_of_Burma#Assassination


    Il existe également une version allemande de l’article biographique, qui ne mentionne toutefois que brièvement l’attentat contre le dernier roi colonial de l’Empire britannique.

    Fun fact : Wikipedia ne mentionne pas que la chanson des Boomtown Rats « I Don’t Like Mondays », sortie en juillet 1979, est devenue en septembre le numéro un des hits en Irlande du Nord, que tous les nationalistes irlandais et les nationalistes d’Ulster ont joyeusement porté sur leurs lèvres.

    Regarder/écouter :
    https://www.youtube.com/watch?v=-Kobdb37Cwc

    L’explication généralement connue de la chanson est la suivante :

    “Brenda Ann Spencer (16) opens fire at a school in San Diego, California, Her justification for the action, “I don’t like Mondays”, inspires the Boomtown Rats to make a song of the same name.”

    https://en.wikipedia.org/wiki/Cleveland_Elementary_School_shooting_(San_Diego)

    Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que l’action de Brenda Ann Spencer et l’assassinat commis par Thomas McMahon étaient tous deux l’expression d’une rébellion contre des conditions de vie insupportables.
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Thomas_McMahon_(Irish_republican)

    Thomas McMahon
    Born: 1948 (age 75–76) Monaghan, County Monaghan, Ireland
    Allegiance: Provisional Irish Republican Army
    Years of service: 1970–1990
    Rank: Volunteer
    Conflict: The Troubles

    Pour les catholiques d’Irlande du Nord, qui ont souffert des assassinats et du harcèlement britanniques, la chanson est devenue l’expression du lien entre la rébellion individuelle et politique. Tu pouvais mettre ta propre vie, toujours en danger, et la vie de tiers dans la balance de l’oppression et de la libération. Cette logique était aussi incompréhensible pour les punks de Sham 69 qu’elle l’est restée jusqu’à aujourd’hui pour les critiques occidentaux de l’islamisme et des actes de « terrorisme » commis par les colonisés.

    L’histoire de la réception enthousiaste de la chanson des Boomtown Rats en Irlande du Nord m’a été rapportée par une amie qui revenait d’un long séjour dans le pays à la fin de l’automne 1979.

    Commentaire punk anglais de 1978 :
    Sham 69 - Ulster Boy
    https://www.youtube.com/watch?v=2OPgkiw6ZZk

    Parole
    https://genius.com/Sham-69-ulster-lyrics

    “There ain’t no winners (Ulster)
    ...
    No more fun for you ain’t no more
    You’ve ended like the rest and now you’re dead”

    La justice britannique était et reste un produit de son passé impérial et une justice de classe à l’état pur. Cela n’a rien d’étonnant, car la législation de common law est le plus souvent l’affaire de ces juges et de ces membres de la classe que Friedrich Engels avait déjà décrite de manière pertinente. Au niveau parlementaire, la gentry s’assure jusqu’à aujourd’hui de son influence directement au sein de la Chambre des Lords.

    Autant les punks britanniques du Sham 69 ont fait preuve d’incompréhension à l’égard de la résistance irlandaise, autant ils ont défendu avec engagement les victimes de l’impérialisme britannique.

    Sham 69 - George Davis Is Innocent
    https://www.youtube.com/watch?v=sKpA78cXHZc

    Paroles
    https://genius.com/Sham-69-george-davis-is-innocent-lyrics

    “They’re never gonna leave you alone
    They’re never gonna leave you alone
    They know where you bloody live
    East London is your home”

    Et alors aujourd’hui ?

    Gareth Peirce
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gareth_Peirce

    „Ihr Engagement im Falle der Guildford Four wurde auch in der Verfilmung des Falls mit dem Titel Im Namen des Vaters zentral thematisiert. Die Filmrolle der Gareth Peirce übernahm Emma Thompson.“

    En 2010, l’avocate Gareth Peirce décrit le mode de domination britannique, depuis son traitement de l’Irlande à la fin du 19e siècle jusqu’à la fin des « Troubles », et sa continuité dans les procès contre ses clients immigrés. On y reconnaît l’attitude des juges de Julian Assange :

    „We have lost our way in this country. We have entered a new dark age of injustice and it is frightening that we are overwhelmed by it. I know I am representing innocent people; innocent people who know that a jury they face will inevitably be predisposed to find them guilty.“

    Un court message illustré que j’ai reçu aujourd’hui du sud du Pakistan (l’ancien Raj britannique gouverné par Lord Mountbatten) m’a rappelé que le vécu des véritables opprimés nous est totalement fermé. Nous ne pouvons le deviner qu’à travers leur expression culturelle.

    La réalité de la vie des chauffeurs de taxi et de voitures de location à Berlin est déjà totalement inimaginable pour les Allemands qui ont des « conditions de travail normales » sécurisées. Le monde des sujets de l’empire colonial britannique nous est encore plus étranger, que ce soit au Pakistan ou en Irlande du Nord.

    Tu percevras des échos des Troubles. Il y aura peut-être aussi d’autres choses à voir. Ce sera certainement un voyage intéressant.

    Amicalement

    #tourisme #Irlande_du_Nord #histoire #Troubles #guerre #impérialisme

  • Pour ton prochain reportage de Gaza / du Donbass
    https://www.spartanat.com/2019/08/review-andres-industries-sapi-platte-al03

    Ces messieurs on testé des plaques de protection pare-balles. C’est impressionnant et coûteux. Avec ce matos et un peu de chance tu peux survivre dans ces contrées. La musique de la vidéo est du style Abu Ghraib.
    https://www.youtube.com/watch?v=QXkRSq4klqU


    Ce n’est pas une vidéo pour la sortie du samedi soir mais tu gagnes une impression des risques auxquels tu s’exposes en zone de combat.

    FAZIT: Die ballistische Schutzplatte OPS-AL03 hält was sie verspricht, sogar mehr als das. Durch die Klassifizierung auf NIJ Level IV werden euch drei Treffer garantiert, aber wie wir zeigen konnten, hält sich noch ein paar weitere aus. Somit ist euer Leben in guten Händen. Die Wucht und Anzahl der Sekundärsplitter hat uns selbst etwas überrascht.

    Und um es ganz sicher festzustellen: diese empirische Feldstudie hat zwar die Platte an ihre Grenzen geführt; wir halten aber fest, dass das natürlich kein wissenschaftlicher Test ist.

    Die OPS-AL03 Schutzplatte ist direkt bei Andres Industries für 178,50 € erhältlich.

    Attention, après cette vidéo l’algorithme de Youtube va t’envoyer vers des trucs carrément fachos.

    #armes #munitions #guerre #extrême_droite #kye #wtf

  • Reform der deutschen Rechtschreibung von 1996 – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Reform_der_deutschen_Rechtschreibung_von_1996#2006:_Einf%C3%BChrung_de
    Je ne me retrouverai jamais dans ces réformes des réformes et des cabrioles linguistiques qu’on voudrait nous imposer. C’est pire que l’écriture dite inclusive ou disons plutôt que les deux forment un couple d’enfer. Alors vive la liberté artistique ! Nous n’écrivons plus sous le joug de l’administration pénitent-scolaire.

    2006: Einführung der dritten Fassung der reformierten Rechtschreibregeln

    Am 27. Februar 2006 überreichte der Rat für deutsche Rechtschreibung der Kultusministerkonferenz eine Reihe weiterer Empfehlungen für Änderungen. Sie betrafen vor allem reformierte Groß- und Klein- sowie Zusammen- und Getrenntschreibungen. So sollte etwa bei „Verbindungen aus Adjektiv und Substantiv mit einer neuen, idiomatisierten Gesamtbedeutung“ auch die Großschreibung des Adjektivs wieder erlaubt sein (der „Runde Tisch“, das „Schwarze Brett“) und das Wort „eislaufen“ (zwischenzeitlich: „Eis laufen“) wieder in seine frühere Form zurückversetzt werden. Zudem gab es eine Liste von Einzelentscheidungen, wie bei „es tut mir leid“. Weitere Änderungen betrafen die Worttrennung am Zeilenende; beispielsweise sollte die Abtrennung einzelner Vokalbuchstaben am Wortanfang oder -ende wie bei „E-sel“ oder „Klei-e“ nicht mehr zulässig sein. Die Neuerungen, die zum großen Teil eine Rückkehr zur bisherigen Rechtschreibung bedeuteten, traten mit dem neuen Schuljahr in Kraft, wobei die vorherigen, reformierten Schreibweisen erst nach einer Übergangsfrist von einem Jahr als Fehler bemängelt werden sollten.

    Die Kultusministerkonferenz stimmte am 2. März 2006 den Vorschlägen des Rates zu, so dass die erneut reformierte Rechtschreibung am 1. August 2006 bundesweit in den Schulen mit einer einjährigen Übergangsfrist eingeführt wurde.[13] Zu diesem Termin stellten auch Bild, Die Welt, Hörzu und die übrigen Medien der Axel-Springer-AG auf diese Schreibweise um. Die Frankfurter Allgemeine Zeitung wendet seit dem 1. Januar 2007 eine Hausorthographie an, die sich im Großen und Ganzen an der Reformschreibung von 2006 orientiert, jedoch einige Ausnahmen wie zum Beispiel „Stengel“ oder „rauh“ enthält. Die deutschsprachigen Presseagenturen mit Ausnahme der sda haben ab dem 1. August 2007 eine neue Hausorthographie eingeführt, die zwar von der Reformschreibung von 2006 ausgeht, diese jedoch weiter der traditionellen Rechtschreibung annähert, indem sie bei Varianten, zum Beispiel bei der Getrennt- und Zusammenschreibung, der traditionellen Schreibweise den Vorzug gibt. Andere Presseorgane haben wiederum eigene Hausorthographien, die aus den zahlreichen Alternativschreibweisen der reformierten Rechtschreibung verbindliche Schreibungen auswählen.

    Die reformierte Rechtschreibreform wurde ohne Ausnahmen durch einzelne Bundesländer in Deutschland am 1. August 2006 mit einjähriger Übergangsfrist eingeführt.

    Die Schweiz kündigte an, bei der ursprünglichen Reform zu bleiben, beschloss am 22. Juni jedoch ebenfalls ein Inkrafttreten mit August sowie eine Übergangsfrist bis Ende Juli 2009. Österreichs Bildungsministerin kündigte bereits im März an, sich den Korrekturvorschlägen per 1. August 2006 anzuschließen. In Österreich galt bis 2008 eine Übergangsfrist, während jener Schreibweisen sowohl nach der ursprünglichen Reform als auch der reformierten Reform zulässig waren.

    https://www.ietf.org/rfc/rfc5646.txt
    https://www.iana.org/assignments/language-tags/language-tags.xhtml

    #allemand #orthographie #wtf #DE-1901 #DE-1996

  • Organizing for Power - Democratic Socialists of America (DSA)
    https://www.dsausa.org/organizing4power

    Our greatest power comes from collective action, and we have a window of opportunity to flex that power in the face of rising authoritarianism, climate change, and potential nuclear war.

    We are excited to announce our partnership with the Organizing for Power global training program and invite DSA chapters, national committees, and individual members to participate. UPDATE: Registration for this course has now closed.

    O4P is a training program for organizers, developed by labor, community and electoral organizer and educator Jane McAlevey, coordinated by Ethan Earle (a longtime DSA member and former IC co-chair), and funded by the Rosa Luxemburg Foundation. Since its founding in 2019, O4P has trained nearly 25,000 union and other organizers from 110+ countries participating in 12 different languages.

    This training is about winning, pure and simple. It focuses on building strong organization by talking to people who aren’t already with us, and together launching strategic, high participation campaigns that are equipped to win… against bosses, landlords and all the others who benefit from exploitation and violence against the working class of the world.

    Logistical details:

    The training series launches May 10 and runs for six consecutive Tuesdays, finishing June 14.
    Each session is held twice for its global audience, first from 12-2pm ET and again from 8-10pm ET.
    This training is FREE.
    Advanced registration is REQUIRED. Registration is now closed.

    Over these six weeks, you will work on important core skills:

    organic leader identification
    word choice
    conducting structured organizing conversations
    charting and list work
    developing structure tests to gauge, show off and build power

    Key to all of this is interacting with fellow organizers to practice these skills. Weeks 2-5 include breakout groups — sometimes with DSAers and others with participants from across the world — and each week includes “campaign practice assignments” for you to do between sessions.

    It has been a challenging period for DSA and the broader US left. In the face of profound dangers, from climate change to a rigid political system to murderous bosses, we have spent too much energy fighting with each other, against people we should be joining with in shared struggle. So join with DSA comrades — and fellow organizers from around the world — to together build our networks, skill sets, and collective campaigns capable of winning real power for the working classes of the world!

    You can learn more about this, O4P’s 5th training, at Organizing for Power’s Core Fundamentals, or see its results in action in this video highlighting Berlin hospital workers who used a previous training to build toward a multi-sector strike that won a standard-setting collective agreement. Learn about the DSA training series in 2019 that inspired O4P here.

    #syndicalisme #USA #politique

  • My thoughts after attending the “Workers Rising Everywhere” training – Organizing.work
    https://organizing.work/2021/07/my-thoughts-after-attending-the-workers-rising-everywhere-training

    Ce participant canadien d’un stage O4P admire l’efficacité de l’approche de Jane McAlevey pour gagner des majorités et conclure des contrats bénéfiques pour un grand nombre de prolétaires, mais il n’est pas d’accord avec le rôle à son avis trop passif des ouvriers impliqués dans les actions syndicales suivant O4P. Je me demande comment on peut arriver à de telles conclusions à moins d’être sous l’influence de l’idéologie individualiste petite bourgeoise typique pour l’ère néolibérale. On s’engage bien pour obtenir des augmentations garanties par des contrats signés entre le syndicat et les employeurs, n’est-ce pas ?

    My thoughts after attending the “Workers Rising Everywhere” training

    A grocery store worker reflects on his experience attending the latest installment of Jane McAlevey’s “Organizing for Power” series.

    Over the course of late May and June, I attended a training entitled “Workers Rising Everywhere,” part of the Organizing for Power (O4P) series, developed by Jane McAlevey and hosted/funded by the Rosa Luxemburg Stiftung. The training billed itself as “focus[ed] on building large (super!) majorities in settings such as workplaces, unions, and housing complexes in order to win the toughest campaigns and organizing battles.” As a non-unionized retail worker for Canada’s largest grocery chain, the pitch was certainly appealing.

    For a bit of background, the Rosa Luxemburg Stiftung is affiliated with DIE LINKE (literally, “The Left”), the German “democratic socialist” political party which succeeded the Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, who ruled East Germany from 1949 until 1989. Jane McAlevey is an American author, academic, and professional organizer who is best known for her work as a high-ranking staff person at the Service Employees International Union (SEIU). Other lead trainers were, as well, union staffers with impressive job titles like “Senior Organizer.”

    I must confess that this knowledge predisposed me to view things somewhat cynically from the outset. My personal experiences with socialist political parties and with union staffers have been a mixed bag. Nevertheless, McAlevey’s work is highly regarded by many labor organizers, and I figured the skills being taught might be valuable regardless of whatever strategic disagreements I might have with the teachers.
    Organizers versus workers

    Right from “go,” it felt like I was not the intended audience for the training. This was by professional organizers and for professional organizers. Though the word “coworker” did appear in two role-play descriptions, the framing was never a meeting between equals; role-play scenarios were about “the organizer” trying to get “the coworker” to sign a petition. It was always implicit that “the organizer” was working for “the union,” and never actually working alongside the object of the conversation.

    On an immediately practical level, there was no discussion whatsoever about any risks the organizer might face. The assumption seemed to be baked in that fear of retaliation was a problem for the people the organizer was speaking with, but never the organizer themself. It also seemed implicit that those of us in the training were above the messiness and complications of the workplace. We were never asked to think about our position, relationships, and so on.

    This runs entirely counter to my own experience “in the thick of it.” It’s as though, as organizers, we were assumed to have no skin in the game; to be able to act without any constraint or need for relational awareness. Of particular note, there was no training whatsoever on asking workers to meet one-on-one outside of work. It was heavily implied that organizing conversations could be had in break rooms or around the workplace. My own experience tells me that this is a recipe for getting pulled into a one-on-one meeting with the boss. Needless to say, not a lesson someone should be set up to learn the hard way.

    Anyway, if this framing of “the organizer” is problematic, its corresponding view of the people to be organized bordered on condescending. Despite the regular use of words like “empowerment,” and “participation,” it seemed that what was on offer was a model in which the organizer molds more-or-less pliable material. Questions about strategy, or even tactics, are never posed to the objects of organizing. While the organizer needs to understand the worker-object (e.g. to learn what their grievances are), this is solely so that the organizer can effectively pitch the way that their prefabricated solution will resolve those grievances.

    Put in more direct terms, there was no point in the O4P version of the “structured organizing conversation” in which we were encouraged to ask questions like, “What do you think we could do about this?” “How have you dealt with this issue in the past?” “What do you think it would take to change this?” If workers had any insights into what resolving a grievance might look like, we weren’t being trained to seek out and hear them.

    Unfortunately, in my view, this isn’t just an oversight or mistake. It reflects the essence of the strategy being promoted.
    Where is power?

    At the core of the Organizing for Power strategy is a particular notion of where power is located. In the materials we studied (chapters from McAlevey’s books), we were presented with victories won at the bargaining table and in the realm of legislation. The power we were being taught to organize for was never something exercised on the level of the day-to-day workplace, but always through institutional channels, always legalistic, and never oriented toward founding new types of power outside of these existing relationships.

    For example, in most of our role-playing, the goal was to gather signatures for a “majority petition.” The purpose of this petition was always to bolster the strength of the union at the negotiating table. To be clear, I’m not necessarily opposed to petitions, and have had some success using them in my own workplace, but there is a crucial difference. In O4P, the petition was always subordinate to the negotiation of a contract, and is never an immediate expression of a demand.

    Action was never about workers directly exercising their power on a particular problem. Even the the 2019 United Teachers Los Angeles (UTLA) strike is told through a lens which exemplifies the work of progressive union leaders and staffers in organizing the six-day strike, and declares an unqualified victory won in “twenty-two hour, marathon round-the-clock negotiation between the teachers’ union and management,” backed by the display of large rallies and marches. In this story, the teachers themselves appear as set-pieces, a sort of “Potemkin union,” displayed to awe the people McAlevey refers to as “political elites.”

    In this context, the orientation toward “supermajorities” takes on a very different meaning than I might have hoped. Rather than a supermajority of workers organized to realize their collective capacity for action, what we have is more like a big number to impress bosses. Rather than a model for direct democracy and workplace control, we have an army to be marched out (and back in) by labor’s generals.
    Workers rising

    My primary point of reference for seeing these differences is the Industrial Workers of the World’s Organizer Training (OT) programme, which is attentive to the details of how power functions in the workplace between bosses and workers. The OT emphasizes the relationships between workers, and their strategic understanding of their own workflow. It aims at developing workers as class-conscious organizers capable of building grassroots workplace democracy and exercising power directly.

    Where O4P tasks professional organizers with leading more-or-less recalcitrant workers to “victory,” the OT teaches workers to build solidarity with co-workers as peers. Where O4P encourages a specialized role for “activists” in taking action, the OT teaches building a workplace committee that democratically decides on actions. Where O4P sees “organic leaders” as necessary henchmen to be recruited, the OT sees leaders as embedded in a complex web of relationships which may need to be disrupted (see the excellent “Leadership is not Governance”).

    The fact is, in my day-to-day as a worker, the applications of the OT are readily apparent, and feel rooted in my direct experience. In contrast, “Workers Rising Everywhere” reminded me of the training I received in a job door-knocking to collect donations for an NGO. I don’t make the comparison simply to be dismissive — the NGO in question was genuinely interested in building power (in the form of membership, money, and signatures) to make positive change (ending the expansion of the Alberta tar sands). However, when we signed up members, it was so that their voice could be expressed through the NGO, which had ready-made infrastructure, strategy, and political relationships. And in a sense, this model really does work as far as its goal goes of gathering names, getting people to hold signs, and lobbying for reforms. What the NGO didn’t do, or to be fair promise to do, was transform the everyday relationships of power that shape people’s lives.
    Conclusion

    In the end, my disappointment with what I learned about “organizing for power” in McAlevey’s training isn’t that the methods aren’t a “winning” strategy. I genuinely believe that, as far as the goals of workplace contractualism and electoral politics are concerned, they’re excellent. Organizing membership, regularly testing capacity, and endeavouring to enter any negotiation with a strong majority is all extremely practical. Unfortunately, for deeper, more fundamental change — for building working-class power as I conceive of it — they are insufficient. In the end, despite radical-sounding phrases being thrown around, the “workers rising” was just bog-standard business unionism reunited with the lost enthusiasm of its heyday.

    x362014 is a grocery worker and IWW member living in .

    #syndicalisme #USA #Canada

  • How Jane McAlevey Transformed the Labor Movement | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/news/persons-of-interest/how-jane-mcalevey-transformed-the-labor-movement

    Avec son programme O4P (Organize for Power) Jane McAlevey encourage et soutient les inistiatives syndicales dans le monde entier.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Jane_McAlevey#Personal_life

    In 2009, McAlevey was diagnosed with early-stage ovarian cancer, and underwent a year of intensive treatment. On April 14, 2024, McAlevey announced on her website that she had entered home-hospice care the week before, a result of a multiple myeloma cancer diagnosed in the Fall of 2021.

    October 17, 2023 by Eleni Schirmer - The renowned organizer and theorist has a terminal-cancer diagnosis. But she has long been fighting the clock.

    This past January, Jane McAlevey spent a week in Connecticut leading an organizing blitz. In union parlance, a blitz is a quick, concentrated organizing effort, designed to engage as many workers as possible in a short period of time. The campaign’s goals were ambitious—to bring some twenty-five thousand home health-care workers into a fight not just against their bosses but against the broader social and economic problems weighing on them, including issues such as a lack of affordable housing, insufficient public transportation, and the need for debt relief. For seven days, McAlevey and about two hundred other organizers went door to door, talking to thousands of people—mostly Black and brown women employed by nursing homes, group homes, and home health-care companies. McAlevey and her team told them, “This is a new program to bring power all of you have, but often aren’t aware of, to the table.”

    For McAlevey, one of the nation’s preëminent labor organizers and strategists, the project presented a chance to revisit a strategy that she had advanced twenty-some years ago in Stamford, Connecticut, known as the “whole worker” method. In the nineties, a lack of affordable housing in Stamford—located in one of the wealthiest counties in the country—overshadowed nearly every other issue on workers’ minds. This was not a problem that could be solved by unions alone, but unions, if strategically harnessed, had the horsepower to fight it. McAlevey began organizing workers in four different sectors—janitors, cabdrivers, city clerks, and nursing-home aides—and determined that they could exert influence through the city’s churches. (“Note to labor,” McAlevey wrote about this campaign, years later. “Workers relate more to their faith than to their job, and fear God more than they fear the boss.”) Soon the city’s most powerful preachers were hosting bargaining sessions in church basements. By the time the campaign finished, more than four thousand workers had their first union and new contracts to boot. Their efforts also saved multiple public-housing projects from demolition, won fifteen million dollars for the units’ improvements, and secured new ordinances that mandated affordable-housing levels going forward.

    In the intervening decades, McAlevey has become not just an expert organizer but a social scientist of organizing’s methodology. She has written four books that have become touchstones for a new generation of labor leaders. Rather than instructing organizers to run as hard as they can in whatever direction they happen to be facing, McAlevey emphasizes strategy. She advises organizers to first conduct what she calls a power-structure analysis, which asks who has the power to change an issue (not always the most obvious targets) and what power workers have to influence those actors. She then leads workers through a series of escalating actions, from attending a meeting to wearing buttons to work to joining walkouts: she calls these “structure tests.” During the past decade, Amazon warehouse workers and Los Angeles teachers have drawn on McAlevey’s approach. (McAlevey informally advised the New Yorker Union during negotiations for its first contract, which was signed in 2021.) If at any point during this past hot labor summer, or the decade leading up to it, you encountered a group of workers strutting on a picket line or jubilantly making demands well beyond the scope of their own wages, chances are that many of them had been reading McAlevey.

    When McAlevey went back to Connecticut this past winter, she hoped that the campaign would form the basis for a book about the whole-worker methodology. The project is significant for two reasons. First, it’s her most ambitious research effort to date, involving not only tens of thousands of health-care workers but also their churches, tenants’ unions, and neighborhood councils. Unions generally limit their organizing sphere to the workplace, leaving broader social issues to political campaigns. But this approach cedes what McAlevey calls the third front of power: workers’ relationships to their communities. Without this degree of coördination, workers were unlikely to achieve anything close to their goals, which include winning a twenty-five-dollar-an-hour minimum wage and affordable health insurance.

    More fundamentally, the project is likely to be McAlevey’s last. In September, 2021, she was diagnosed with a high-risk variety of multiple myeloma. Since her diagnosis, each treatment option that her medical team has offered her has failed, faster than expected. Days prior to leading the blitz this January, McAlevey was hospitalized to receive an emergency treatment; she was thought to be living her last days. She persuaded doctors to release her—she had a blitz to lead, and the clock was running out.

    For McAlevey, relentlessness is a way of life. She talks fast, swears often, is blunt to the point of brashness, laughs easily. She has little tolerance for mediocrity, particularly on the left. Trade-union leadership, she once remarked, “choose every day . . . to lose.” When I was preparing to visit her in New York, on a cloudy April weekend, McAlevey sent me an agenda for my stay: on Saturday, we had drinks with an organizer, dinner at seven, and then all serious conversation wrapped up by tipoff. It was the Warriors vs. the Kings, Game One of the playoffs. McAlevey, who has lived part time in the Bay Area for the past twenty years, is a diehard Golden State fan.

    When I arrived at McAlevey’s place, a rent-controlled apartment in Manhattan, she welcomed me warmly, in jeans, heeled sandals, and a Warriors jersey. For most of her recent public events, she had taken to wearing a wig, concealing the effects of chemotherapy, but at home she goes without. When I visited, a layer of fine, downy hair was just beginning to grow back.

    I sat at the table while she bustled around, making salad and thawing a jar of homemade pesto for pasta. When I had first approached her about writing this piece, she’d told me that she didn’t want her cancer diagnosis to appear in the story. This was understandable but not possible: among other things, doing so would require me to strip a thread from McAlevey’s life. When Jane was about three years old, her mother, Hazel McAlevey, who was very ill with breast cancer, was taken to live elsewhere, in order to prevent Jane from witnessing her mother’s decline. At age forty-four, Hazel died. Jane was five.

    The family lived in Sloatsburg, forty miles outside New York City. There, Jane’s father, John McAlevey, became a politician, winning office first as the mayor and then as a supervisor in the county. Jane spent most of her early years grubby and unsupervised, trailing her older siblings everywhere. She became dearly attached to her older sister Catherine, who became the family’s caretaker as a young adolescent. As her reward for doing all the cooking, cleaning, tending, minding of the house, and minding of the children, Catherine was granted the largest bedroom, replete with a stereo, a television, and a prime location next to the bathroom. “I would do anything to get into that room,” Jane recalled. Though the younger siblings envied Catherine’s belongings, she was the heart of the family. “We always said she was the most loved McAlevey,” Jane recalled, “because she was everyone’s sister, mother. She played every role.”

    Raising seven kids on the wages of one public servant was difficult. When Jane was around ten, her father nearly went bankrupt, an experience that Jane only later understood as an embarrassment. Around this time, he remarried. At odds with her stepmother, Jane left home at age sixteen. As her stepbrother explained, “Jane was always at the bottom of something awful growing up. Her mother was taken off to die. Our father had no clue how to take care of family. And Jane was always at the bottom of the pile.”

    For a time, McAlevey stayed with her older sister Bri, who was living in a radical co-op in Manhattan, before enrolling at SUNY Buffalo, where she waited tables to pay for her schooling. When Governor Mario Cuomo proposed tuition hikes, she got swept up in campus organizing. As she told me, “I literally could not afford more than two hundred dollars a semester.” In her first semester at SUNY, Jane and others packed bus after bus with enraged students to register their complaints in Albany. Cuomo dropped his proposed increase. SUNY students claimed the victory.

    Shortly thereafter, McAlevey ran a successful campaign for president of the student body at SUNY Buffalo, as part of a slate whose platform was no tuition increases, no rent increases, no military-defense programs on campus, and no athletic fees. McAlevey effectively began working full time as the president of the Student Association of State University of New York. Divestment from apartheid South Africa had been a priority for SUNY student organizers for more than a decade, but Janice Fine, a former S.A.S.U. student organizer who is now a labor-studies professor at Rutgers, told me that their efforts had been poorly focussed. McAlevey changed that, shifting the target from the SUNY chancellor, Clifton R. Wharton, Jr., to Governor Cuomo. As Fine explained, “We went from targeting somebody who was an appointed official to someone who was elected, someone much more vulnerable to national perception.” In 1985, the board of trustees voted to divest $11.5 million in stock from companies who did business in apartheid South Africa.

    McAlevey got her first job in the labor movement running the Stamford, Connecticut, campaign. Afterward, she was hired by the Service Employees International Union (S.E.I.U.) to organize hospital workers in Las Vegas. McAlevey wrote in a memoir, “The union had no discernible power in any field. The workers were weak as hell in terms of anything that had to do with organizing or mobilizing. And I’d been sent there to clean the place up in general, and specifically to organize new hospital workers into the union.”

    Inspired by union tactics from the thirties, McAlevey began running open bargaining sessions, in which hundreds of workers sat head to head with the boss. “The idea is to demonstrate to the boss and to the workers themselves that the workers are standing together and the union is in charge,” McAlevey wrote, years later. Rather than having negotiators present demands, she identified workers who were passionate about each issue, and could speak directly to the employer about patient-nurse ratios, schedules, or wages. Fredo Serrano, a local nurse, told me, “Jane could figure out people. She knew what we needed. She knew where the influence had to be. She knew who the leaders were.”

    During one session, workers found themselves facing off against a notoriously hostile management negotiator, who was also a vigorous gum chewer. The more irritated he became, the louder he would chomp, scornfully blowing bubbles. “It became an outward sign of his contempt for the workers and for Jane,” Kristin Warner, a fellow-organizer, recalled. During a break, a worker wondered how the negotiator would respond if everyone started chewing gum. Jane and the staff organizers jumped at the idea and ran out to get supplies. The next time the negotiations hit an impasse, two hundred health-care workers in the bargaining room carefully unwrapped their gum and chewed it—one loud, smacking wall.

    But McAlevey’s vision of a worker-led, militant union put her at odds with the national union’s leaders, who hoped that the union would strike a deal with hospital corporate leadership. In the fall of 2006, when Vegas hospital workers were on the verge of a strike, the S.E.I.U.’s national legal leader called McAlevey. “It was a most unusual phone call,” McAlevey told me. The legal leader warned McAlevey that the national union had just renegotiated a national labor-peace accord; strikes were now off the table. If the locals disobeyed the national’s directives, they could run the risk of being placed under trusteeship, removing much of their hard-earned democratic character. (The S.E.I.U. declined to comment.)

    McAlevey told all of the worker leaders to come to her house for an emergency meeting. When they arrived, McAlevey explained the choice: they could follow national orders and call off their strike vote, or they could go forward with their plan and risk having their union doors padlocked by the national leadership. The group agreed to proceed with the strike vote. “Those workers didn’t give a shit. We were doing this,” McAlevey said. When the team notified the national legal staff the next morning, McAlevey knew that it would be only a matter of time until she would have to leave the S.E.I.U.

    Within weeks, Jane received another life-changing phone call: her sister Catherine had just been diagnosed with breast cancer. Jane got on the next flight to New York, where Catherine lived. “We spent forty-eight hours hugging and crying, and then making a plan, with me committing to regularly come home to visit,” McAlevey said. Like Jane, Catherine had long blond hair. “I told Catherine’s partner that when the first sign of hair falling out happened, to call me, and I’d be there,” McAlevey recalled. Weeks later, McAlevey was sitting with her sister at a wig store in New York, holding her hand while her sister’s head got shaved, clumps of hair falling to the floor. “Catherine was crying so hysterically, they had to keep stopping with the razor,” McAlevey told me. “I just remember thinking to myself, Act like you’re going to get through this.”

    Her sister’s diagnosis confirmed a deep foreboding. As McAlevey put it, “I always believed I was going to die in my early forties from breast cancer, just like my mother.” In early 2008, roughly a year into treatments, Catherine learned that she carried a BRCA1 gene mutation that is associated with increased risks of aggressive cancer. Catherine’s results prompted Jane to get tested. She was positive. Preventive surgeries revealed that she had early-stage ovarian cancer. As McAlevey wrote some years later, “The fuse was lit and burning early in my 40s. Just like my mother. Just like my sister.”
    Jane McAlevey standing outside on a balcony wearing jeans and a pink top
    Organizing is not an art of telling people what to do, McAlevey explains, but of listening for what they cannot abide.

    During the next year, McAlevey recovered from multiple surgeries related to her ovarian cancer and the BRCA1 gene. Stuck at home, she began writing. The resulting book, her memoir, “Raising Expectations,” reads like a shotgun spray, a fusillade of labor-organizing battle stories. Some of Jane’s mentors, including the sociologist Frances Fox Piven, wanted something more measured. Piven nudged her toward graduate school to work through her insights. So, just weeks shy of forty-five, McAlevey enrolled in a sociology doctoral program at CUNY Graduate Center.

    McAlevey spent her second summer of graduate school in the Adirondacks, on a writing retreat at the Blue Mountain Center, to finish revisions of “Raising Expectations.” One Friday in August, Catherine and her partner were planning to pick up McAlevey to spend the weekend in Saratoga Springs. But, the day before, Harriet Barlow, a mentor of Jane’s and the director of the Blue Mountain Center, approached Jane to let her know that her sister’s partner was on the phone. She told Jane that Catherine’s cancer was back. “I walked out of the office, and I remember looking at Harriet and saying, ‘My sister’s going to die,’ ” McAlevey recalled. The following spring, Catherine passed away.

    McAlevey, who had taken time away from graduate school to care for Catherine, returned to CUNY to finish her degree. Shortly after she graduated, her dissertation was published as a book, “No Shortcuts,” dedicated to Catherine. “No Shortcuts” describes three common pathways to create change: advocating, mobilizing, and organizing. Advocacy relies on lawyers, consultants, and lobbyists to secure one-time wins, often via backroom deals. Mobilizing draws in activists to participate in rallies or protests. McAlevey distinguishes both of these activities from organizing, which she defines as something stronger and more abiding. For McAlevey, organizing means that “ordinary people help make the power analysis, design the strategy, and achieve the outcome.” The book outlines the key elements of McAlevey’s method, from conducting a power-structure analysis and stress tests to identifying leaders in the rank and file. But it also offers a radical theory of power. Organizing is not an art of telling people what to do, McAlevey explains, but of listening for what they cannot abide. “Anger is there before you are,” the opening page of “No Shortcuts” declares. “Channel it, don’t defuse it.”

    Almost instantly, “No Shortcuts” became an underground bible of organizing. In the summer of 2017, a West Virginia history teacher named Jay O’Neal started a labor-themed reading group with some colleagues. “We were, like, the teaching conditions suck in West Virginia,” he told me. “How can we get our unions moving and doing something?” McAlevey’s distinctions between advocacy, mobilizing, and organizing gave the group language for their frustration, and her emphasis on power structures helped them decide to target the state legislature. “It’s like when you’re growing up and you hear, like, a love song, and you’re, like, Oh, that’s exactly how I’ve been feeling,” O’Neal explained. Within months, O’Neal and his colleagues led a statewide walkout that set off the #RedForEd teachers’ strikes. In 2017, the leaders of Los Angeles’s teachers’ union had a chapter-by-chapter discussion of “No Shortcuts” that guided the buildup to the union’s successful strike in 2019.

    McAlevey’s influence spread to other progressive struggles. Naomi Klein, the leading climate activist and writer, told me that McAlevey’s focus on winning helped the movement to reframe the climate crisis as a power struggle. “We’re not losing because people don’t know there’s a problem,” Klein told me. “We’re losing because there are vested interests who may not be large in number, but they are mighty in their political and economic power.” McAlevey’s work, she went on, asked, “Where’s your war room? Where’s your power map? Have you stress-tested?” I recently found myself talking to a McGill professor from Nigeria who studies African diasporic social movements. “Oh, Jane!” she exclaimed, when I told her about this piece. “My Nigerian comrades have trained with her.”

    Some union organizers similarly concerned with building worker power have wondered if McAlevey’s path from union complacency to union militancy breezes over a critical component: union democracy. Mike Parker—a veteran labor organizer, educator, and author, who died last year—once observed that workers often must win the fight for the union presidency before they can win the fight with the boss. But such struggles get little airtime in McAlevey’s work. “It’s as if she hopes that current leaders will see the light and ‘empower’ their members from above,” Parker wrote. Others have taken this argument further, charging McAlevey with an overreliance on professional staff at the expense of a radically empowered rank-and-file. McAlevey throws up her hands at this critique. “The idea that you’re just gonna beat Amazon when you’ve never run a campaign in your life is, like, seriously? Gimme a fucking break,” she told me.

    After Amazon workers in Alabama failed to unionize, in the spring of 2021, McAlevey published a column in The Nation about the campaign’s weak points. “When there are more outside supporters and staff being quoted and featured in a campaign than there are workers from the facility, that’s a clear sign that defeat is looming,” she wrote. The piece drew heated criticism. Some saw it as punching down. Union leadership blamed high employee turnover for their failures. McAlevey, however, stood by her assessment. “When you do something that’s stupid, I’m gonna call it out,” she told me. “I will not take a word of that article back.”

    What some may perceive as arrogance is perhaps better understood as impatience. McAlevey has no time to waste. In fact, none of us do. She just perceives this scarcity more acutely than most. In recent months, she said, she has been working harder than ever: “I feel great and I feel horrible. I feel frenetic.”

    In March of 2022, after five months of intensive chemotherapy, McAlevey received a stem-cell transplant. For three months, she sealed herself in her apartment, recovering, but also revising a new book, which had just received peer reviews. Published this spring, “Rules to Win By,” which she co-authored with Abby Lawlor, is part theory and part nuts and bolts; its focus is McAlevey’s strategy of using big, open bargaining sessions to secure winning contracts.

    When autumn arrived, McAlevey, who is a senior policy fellow at the Labor Center at the University of California, Berkeley, joined thousands of her U.C. co-workers on strike. One day, on the picket line, she collapsed—probably the result of a long bike ride the day before, she thought. She went to the hospital, where a panel of blood work revealed that the stem-cell transplant had failed; a treatment that typically results in five to seven years of remission had lasted her less than a year. McAlevey was put on high-dose chemotherapy and underwent radiation treatments on her hip and jaw.

    By Christmas, it became clear that the treatment plan wasn’t working. The most promising treatment for multiple myeloma was a course of cellular immunotherapy, but McAlevey’s doctors believed that her condition wasn’t stable enough to make her a promising candidate. “It wasn’t worth it to any doctors to get me in their clinical trials,” McAlevey told me. Uncharacteristically, she paused. “That was pretty intense.”

    Shortly after the New Year, a group of McAlevey’s closest friends met at her home in California to help arrange her affairs. Together, they packed up nearly fifty boxes of McAlevey’s favorite belongings—clothing, pottery, art work, jewelry, books—which would be sent to close friends and family upon her death. The next week, she flew to New York to begin an intensive treatment regimen at Memorial Sloan Kettering Cancer Center. If this treatment did not take, she would be heading to hospice. Friends and family from around the world lined up next to her hospital bed, crying, telling her they loved her. “I called it death tourism,” McAlevey told me. She was grateful for it.

    When the treatment ended, with no hitches, McAlevey began negotiating her release. The blitz in Connecticut was to start at the end of the month. “I mean, I hadn’t reacted badly to any of their tests or treatments,” she told me. “I just wanted them to let me the hell out of here. And my doctor was, like, We’re not getting you out of here to go do some crazy thing with a bunch of people, and I said, ‘Yeah, actually, you are.’ ” McAlevey, the expert negotiator, won.

    By this past spring, Jane had defied doctors’ predictions: she was not dead. This piece of good news coincided with another—“Rules to Win By” was about to launch. On March 25th, McAlevey’s friends held a party to toast her accomplishments, including still being alive and completing a book.

    The party was at the People’s Forum, a political-education and event space in midtown Manhattan. In the morning, fifty or so guests joined a live discussion of McAlevey’s legacy for the podcast “The Dig.” McAlevey, who was wearing jeans, puffy purple shoes, and a sleeveless, peach blouse, took the stage, along with her interviewer, the Jacobin editor Micah Uetricht. Uetricht lobbed slow, arching questions at McAlevey that allowed her to reflect on her life’s work. Organizing is a craft. Everyone can do it, but it depends on concrete methods and skills. “Every day, for organizers, there’s a strategic choice, the possibility of choosing a way to win. I write books to call people out and say, ‘Let’s try to win today,’ ” McAlevey explained.

    When the session ended, I looked around the room. A few rows from me, an older, mustached man wearing a flannel shirt caught my eye. I recognized him as Marshall Ganz, a famed labor organizer with Cesar Chavez’s United Farm Workers campaign, who is widely credited with developing the grassroots model for Barack Obama’s 2008 Presidential run. Speaking softly, almost musically, he told me, “Jane and I, we belong to the same church. We fundamentally believe that people have power—not as props, not as resources, but as people with agency.” We were among the last guests still in the room when he pulled out his phone and began reading me a Mary Oliver poem that, he said, reminds him of McAlevey. “I look upon time as no more than an idea,” Ganz read. “Each body a lion of courage, and something / precious to the earth.”

    By evening, the rows of folding chairs had been cleared out to make a dance floor, bottles of wine and champagne had replaced the coffee carafes, and hot trays of catered Lebanese food lined the back walls. McAlevey had changed out of her jeans and wore a sweeping red dress and heels, with her head bare. The crowd milled around, sipping champagne, until the party’s m.c.s, two comedians, announced the first activity: Icebreaker Jane Bingo. Everyone received a bingo grid with squares containing phrases like “Too intimidated by Jane to hit on her”; “Have a selfie with Bernie Sanders”; “Are also dying.”

    In a toast, Janice Fine, Jane’s longtime friend and comrade, reported that McAlevey had fired her from the party-planning committee. “I was making things too emotional,” she chuckled. Bronwyn Dobchuk-Land, a friend of Jane’s from graduate school at CUNY and a criminal-justice professor at the University of Winnipeg, teased, “Well, Jane, if you had known your life was going to be cut short, do you think you would have come to Winnipeg three times? Joke’s on you.” Dobchuk-Land told of a time when Jane took a very pregnant Bronwyn on a vigorous walk to the top of Winnipeg’s “Garbage Hill,” precipitating Bronwyn’s labor. While Bronwyn was in the hospital, Jane cleaned her house, stocked her fridge, and did her laundry. She was the first friend to hold Bronwyn’s daughter. “And I believe she planned it that way,” Dobchuk-Land said. “To know Jane is to be organized by her.”

    #syndicalisme #USA

  • Wie Jane McAlevey die Arbeiterbewegung veränderte
    https://www.newyorker.com/news/persons-of-interest/how-jane-mcalevey-transformed-the-labor-movement

    17.4.2024 von Eleni Schirmer - Die renommierte Organisatorin und Theoretikerin hat Krebs im Endstadium. Sie kämpft schon lange gegen die Zeit.

    Im Januar dieses Jahres verbrachte Jane McAlevey eine Woche in Connecticut, um eine Blitzaktion zu leiten. Im Gewerkschaftsjargon ist eine Blitzaktion eine schnelle, konzentrierte Organisierungsmaßnahme, die darauf abzielt, in kurzer Zeit so viele Arbeitnehmer wie möglich zu erreichen. Die Ziele der Kampagne waren ehrgeizig: Etwa 25.000 Beschäftigte in der häuslichen Krankenpflege sollten nicht nur gegen ihre Chefs kämpfen, sondern auch gegen die allgemeinen sozialen und wirtschaftlichen Probleme, die auf ihnen lasten, wie z. B. der Mangel an bezahlbarem Wohnraum, unzureichende öffentliche Verkehrsmittel und die Notwendigkeit eines Schuldenerlasses. Sieben Tage lang gingen McAlevey und etwa zweihundert andere Organisatoren von Tür zu Tür und sprachen mit Tausenden von Menschen, vor allem mit schwarzen und braunen Frauen, die in Pflegeheimen, Wohngruppen und häuslichen Pflegediensten beschäftigt sind. McAlevey und ihr Team sagten ihnen: „Dies ist ein neues Programm, um die Macht, die ihr alle habt, euch aber oft nicht bewusst ist, an den Tisch zu bringen.“
    Für McAlevey, eine der landesweit führenden Gewerkschaftsorganisatorinnen und -strategen, bot das Projekt die Gelegenheit, eine Strategie wieder aufzugreifen, die sie vor über zwanzig Jahren in Stamford, Connecticut, entwickelt hatte und die als „whole worker“-Methode bekannt ist. In den neunziger Jahren überschattete der Mangel an erschwinglichem Wohnraum in Stamford, das in einem der reichsten Bezirke des Landes liegt, fast alle anderen Themen, die die Arbeitnehmer beschäftigten. Dieses Problem konnte nicht von den Gewerkschaften allein gelöst werden, aber die Gewerkschaften verfügten, wenn sie strategisch eingesetzt wurden, über die Kraft, es zu bekämpfen. McAlevey begann mit der Organisierung von Arbeitnehmern in vier verschiedenen Sektoren - Hausmeister, Taxifahrer, Stadtangestellte und Pflegeheimhelfer - und stellte fest, dass sie über die Kirchen der Stadt Einfluss nehmen konnten. ("Anmerkung an die Gewerkschaften", schrieb McAlevey Jahre später über diese Kampagne. „Arbeiter haben eine engere Beziehung zu ihrem Glauben als zu ihrem Job und fürchten Gott mehr als ihren Chef“). Bald schon veranstalteten die einflussreichsten Prediger der Stadt Verhandlungssitzungen in Kirchenkellern. Als die Kampagne zu Ende war, hatten mehr als viertausend Arbeiter ihre erste Gewerkschaft und dazu noch neue Verträge. Ihre Bemühungen bewahrten auch mehrere öffentliche Wohnungsbauprojekte vor dem Abriss, brachten fünfzehn Millionen Dollar für die Verbesserung der Wohnungen ein und sorgten für neue Verordnungen, die künftig erschwingliche Wohnungen vorschrieben.
    In den vergangenen Jahrzehnten hat sich McAlevey nicht nur zu einer Expertin in Sachen Organisation entwickelt, sondern auch zu einer Sozialwissenschaftlerin, die sich mit der Methodik der Organisation befasst. Sie hat vier Bücher geschrieben, die zu Prüfsteinen für eine neue Generation von Gewerkschaftsführern geworden sind. Anstatt Organisatoren anzuweisen, so viel wie möglich in die Richtung zu rennen, in die sie gerade schauen, legt McAlevey Wert auf Strategie. Sie rät den Organisatoren, zunächst eine so genannte Machtstrukturanalyse durchzuführen, bei der gefragt wird, wer die Macht hat, ein Thema zu verändern (nicht immer die offensichtlichsten Ziele) und welche Macht die Arbeitnehmer haben, diese Akteure zu beeinflussen. Dann führt sie die Arbeiter durch eine Reihe von eskalierenden Aktionen, von der Teilnahme an einer Versammlung über das Tragen von Buttons zur Arbeit bis hin zur Teilnahme an Arbeitsniederlegungen: Sie nennt diese „Strukturtests“. In den letzten zehn Jahren haben sich die Lagerarbeiter von Amazon und die Lehrer von Los Angeles auf McAleveys Ansatz gestützt. (McAlevey beriet die New Yorker Gewerkschaft informell bei den Verhandlungen für ihren ersten Vertrag, der 2021 unterzeichnet wurde.) Wenn Sie während des vergangenen heißen Arbeitssommers oder in den zehn Jahren davor einer Gruppe von Arbeitern begegnet sind, die auf einer Streikpostenkette stolziert sind oder jubelnd Forderungen gestellt haben, die weit über ihre eigenen Löhne hinausgingen, stehen die Chancen gut, dass viele von ihnen McAlevey gelesen haben.
    Als McAlevey im vergangenen Winter nach Connecticut zurückkehrte, hoffte sie, dass die Kampagne die Grundlage für ein Buch über die Gesamtarbeitermethode bilden würde. Das Projekt ist aus zwei Gründen von Bedeutung. Erstens ist es ihr bisher ehrgeizigstes Forschungsprojekt, an dem nicht nur Zehntausende von Beschäftigten im Gesundheitswesen beteiligt sind, sondern auch ihre Kirchen, Mietergewerkschaften und Nachbarschaftsräte. Die Gewerkschaften beschränken ihren Organisationsbereich im Allgemeinen auf den Arbeitsplatz und überlassen umfassendere soziale Fragen den politischen Kampagnen. Doch bei diesem Ansatz wird das aufgegeben, was McAlevey die dritte Front der Macht nennt: die Beziehungen der Arbeitnehmer zu ihren Gemeinschaften. Ohne ein solches Maß an Koordination ist es unwahrscheinlich, dass die Arbeitnehmer auch nur annähernd ihre Ziele erreichen, zu denen ein Mindestlohn von 25 Dollar pro Stunde und eine bezahlbare Krankenversicherung gehören.
    Noch wichtiger ist, dass das Projekt wahrscheinlich McAleveys letztes sein wird. Im September 2021 wurde bei ihr eine Hochrisiko-Variante des Multiplen Myeloms diagnostiziert. Seit ihrer Diagnose ist jede Behandlungsmöglichkeit, die ihr von ihrem Ärzteteam angeboten wurde, schneller als erwartet gescheitert. Wenige Tage vor der Blitzaktion im Januar dieses Jahres wurde McAlevey für eine Notfallbehandlung ins Krankenhaus eingeliefert; man ging davon aus, dass sie ihre letzten Tage erleben würde. Sie überredete die Ärzte, sie zu entlassen - sie hatte eine Blitzaktion zu leiten, und die Zeit lief ihr davon.
    Für McAlevey ist die Unerbittlichkeit eine Lebenseinstellung. Sie redet schnell, flucht oft, ist unverblümt bis hin zur Unverschämtheit und lacht leicht. Sie hat wenig Toleranz für Mittelmäßigkeit, insbesondere auf der Linken. Die Gewerkschaftsführung, so bemerkte sie einmal, „entscheidet sich jeden Tag ... dafür, zu verlieren“. Als ich mich darauf vorbereitete, sie an einem wolkenverhangenen Aprilwochenende in New York zu besuchen, schickte mir McAlevey einen Zeitplan für meinen Aufenthalt: Am Samstag gab es Drinks mit einem Organisator, um sieben Uhr Abendessen, und bis zum Anpfiff des Spiels waren alle ernsthaften Gespräche beendet. Es war das Spiel der Warriors gegen die Kings, Spiel eins der Playoffs. McAlevey, der in den letzten zwanzig Jahren teilweise in der Bay Area gelebt hat, ist ein eingefleischter Golden-State-Fan.
    Als ich bei McAlevey ankam, einer mietpreisgebundenen Wohnung in Manhattan, begrüßte sie mich herzlich in Jeans, hochhackigen Sandalen und einem Warriors-Trikot. Bei den meisten ihrer öffentlichen Auftritte in letzter Zeit trug sie eine Perücke, um die Auswirkungen der Chemotherapie zu verbergen, aber zu Hause trägt sie keine. Als ich sie besuchte, begann gerade eine Schicht feiner, flaumiger Haare nachzuwachsen.
    Ich saß am Tisch, während sie emsig Salat zubereitete und ein Glas mit selbstgemachtem Pesto für die Pasta auftaute. Als ich sie zum ersten Mal darauf ansprach, diesen Artikel zu schreiben, hatte sie mir gesagt, sie wolle nicht, dass ihre Krebsdiagnose in der Geschichte auftaucht. Das war zwar verständlich, aber nicht möglich: Unter anderem hätte ich dafür einen Faden aus McAleveys Leben reißen müssen. Als Jane etwa drei Jahre alt war, wurde ihre Mutter, Hazel McAlevey, die schwer an Brustkrebs erkrankt war, in ein anderes Haus gebracht, damit Jane den Verfall ihrer Mutter nicht miterleben musste. Im Alter von vierundvierzig Jahren starb Hazel. Jane war fünf Jahre alt.
    Die Familie lebte in Sloatsburg, vierzig Meilen außerhalb von New York City. Dort wurde Janes Vater, John McAlevey, Politiker, der zunächst das Amt des Bürgermeisters und dann das des Bezirksaufsehers errang. Jane verbrachte die meiste Zeit ihrer frühen Jahre schmuddelig und unbeaufsichtigt und lief ihren älteren Geschwistern überallhin nach. Sie hängte sich sehr an ihre ältere Schwester Catherine, die als junge Heranwachsende die Haushälterin der Familie wurde. Als Belohnung dafür, dass sie sich um das Kochen, Putzen, Hüten des Hauses und der Kinder kümmerte, erhielt Catherine das größte Schlafzimmer mit einer Stereoanlage, einem Fernseher und einem erstklassigen Platz neben dem Badezimmer. „Ich würde alles tun, um in dieses Zimmer zu kommen“, erinnerte sich Jane. Obwohl die jüngeren Geschwister Catherine um ihr Hab und Gut beneideten, war sie das Herz der Familie. „Wir haben immer gesagt, dass sie die beliebteste McAlevey war“, erinnerte sich Jane, „denn sie war für alle die Schwester, die Mutter. Sie hat jede Rolle gespielt.“
    Sieben Kinder mit dem Gehalt eines Staatsbediensteten großzuziehen, war schwierig. Als Jane etwa zehn Jahre alt war, ging ihr Vater fast bankrott, eine Erfahrung, die Jane erst später als peinlich empfand. Etwa zu dieser Zeit heiratete er erneut. Im Streit mit ihrer Stiefmutter verließ Jane im Alter von sechzehn Jahren ihr Zuhause. Ihr Stiefbruder erklärte: „Jane war immer der Grund für etwas Schreckliches, als sie aufwuchs. Ihre Mutter wurde zum Sterben weggebracht. Unser Vater hatte keine Ahnung, wie man sich um die Familie kümmert. Und Jane war immer das Schlusslicht.“
    Eine Zeit lang wohnte McAlevey bei ihrer älteren Schwester Bri, die in einer radikalen Wohngemeinschaft in Manhattan lebte, bevor sie sich an der SUNY Buffalo einschrieb, wo sie kellnerte, um ihre Ausbildung zu finanzieren. Als Gouverneur Mario Cuomo Studiengebührenerhöhungen vorschlug, engagierte sie sich in der Campus-Organisation. Wie sie mir erzählte, „konnte ich mir buchstäblich nicht mehr als zweihundert Dollar pro Semester leisten“. In ihrem ersten Semester an der SUNY füllten Jane und andere einen Bus nach dem anderen mit wütenden Studenten, um ihre Beschwerden in Albany vorzutragen. Cuomo ließ seine geplante Erhöhung fallen. Die SUNY-Studenten beanspruchten den Sieg für sich.
    Kurz darauf kandidierte McAlevey erfolgreich für das Amt des Präsidenten der Studentenschaft an der SUNY Buffalo, als Teil einer Liste, deren Programm keine Erhöhung der Studiengebühren, keine Erhöhung der Mieten, keine militärischen Verteidigungsprogramme auf dem Campus und keine Sportgebühren vorsah. McAlevey begann tatsächlich Vollzeit als Präsident der Studentenvereinigung der State University of New York zu arbeiten. Die Abkehr von der Apartheid in Südafrika hatte für die Studentenorganisation der SUNY seit mehr als einem Jahrzehnt Priorität, aber Janice Fine, eine ehemalige S.A.S.U.-Studentenorganisatorin, die jetzt Professorin für Arbeitsstudien an der Rutgers University ist, sagte mir, dass ihre Bemühungen wenig zielgerichtet gewesen seien. McAlevey änderte dies, indem er das Ziel vom SUNY-Kanzler Clifton R. Wharton Jr. auf Gouverneur Cuomo verlagerte. Fine erklärte: „Wir nahmen nicht mehr jemanden ins Visier, der ein ernannter Beamter war, sondern jemanden, der gewählt wurde, jemanden, der für die nationale Wahrnehmung viel anfälliger war.“ 1985 beschloss das Kuratorium, Aktien im Wert von 11,5 Millionen Dollar von Unternehmen zu veräußern, die mit dem südafrikanischen Apartheidsystem Geschäfte machten.
    McAlevey erhielt ihren ersten Job in der Arbeiterbewegung, als sie die Kampagne in Stamford, Connecticut, leitete. Danach wurde sie von der Service Employees International Union (S.E.I.U.) angeworben, um Krankenhausmitarbeiter in Las Vegas zu organisieren. McAlevey schrieb in ihren Memoiren: „Die Gewerkschaft hatte in keinem Bereich eine erkennbare Macht. Die Arbeiter waren verdammt schwach in Bezug auf alles, was mit Organisieren oder Mobilisieren zu tun hatte. Und ich war dorthin geschickt worden, um allgemein aufzuräumen und speziell neue Krankenhausmitarbeiter in der Gewerkschaft zu organisieren.“
    Inspiriert von Gewerkschaftstaktiken aus den dreißiger Jahren begann McAlevey, offene Verhandlungsrunden zu veranstalten, bei denen Hunderte von Arbeitnehmern dem Chef direkt gegenübersaßen. „Die Idee ist, dem Chef und den Beschäftigten selbst zu zeigen, dass die Beschäftigten zusammenstehen und die Gewerkschaft das Sagen hat“, schrieb McAlevey Jahre später. Anstatt Verhandlungsführer mit Forderungen zu beauftragen, suchte sie nach Arbeitnehmern, denen die einzelnen Themen am Herzen lagen und die direkt mit dem Arbeitgeber über das Verhältnis zwischen Patienten und Pflegern, die Dienstpläne oder die Löhne sprechen konnten. Fredo Serrano, ein ortsansässiger Krankenpfleger, sagte mir: „Jane konnte die Leute erkennen. Sie wusste, was wir brauchten. Sie wusste, wo der Einfluss sein musste. Sie wusste, wer die Führungskräfte waren.“
    Während einer Sitzung sahen sich die Arbeitnehmer einem notorisch feindseligen Verhandlungsführer der Unternehmensleitung gegenüber, der auch noch heftig Kaugummi kaute. Je gereizter er wurde, desto lauter kaute er und pustete verächtlich Blasen. „Das war ein äußeres Zeichen seiner Verachtung für die Arbeiter und für Jane“, erinnerte sich Kristin Warner, eine Mitorganisatorin. In einer Pause fragte ein Arbeiter, wie der Verhandlungsführer reagieren würde, wenn alle anfangen würden, Kaugummi zu kauen. Jane und die Mitarbeiterorganisatoren sprangen auf die Idee an und rannten los, um Nachschub zu holen. Als die Verhandlungen das nächste Mal in eine Sackgasse gerieten, packten zweihundert Beschäftigte des Gesundheitswesens im Verhandlungssaal vorsichtig ihren Kaugummi aus und kauten ihn - mit einem lauten, schmatzenden Geräusch an der Wand.
    McAleveys Vision einer von den Arbeitnehmern geführten, kämpferischen Gewerkschaft brachte sie jedoch in Konflikt mit der nationalen Gewerkschaftsführung, die hoffte, dass die Gewerkschaft eine Einigung mit der Unternehmensführung des Krankenhauses erzielen würde. Im Herbst 2006, als die Krankenhausbeschäftigten in Las Vegas kurz vor einem Streik standen, rief der nationale Rechtsvertreter der S.E.I.U. McAlevey an. „Es war ein höchst ungewöhnlicher Anruf“, sagte McAlevey. Der Leiter der Rechtsabteilung warnte McAlevey, dass die nationale Gewerkschaft gerade ein nationales Arbeitsfriedensabkommen neu ausgehandelt habe; Streiks seien nun vom Tisch. Wenn die Ortsverbände die Richtlinien der nationalen Gewerkschaft missachteten, liefen sie Gefahr, unter Treuhänderschaft gestellt zu werden, wodurch ihnen ein Großteil ihres hart erarbeiteten demokratischen Charakters genommen würde. (Die S.E.I.U. lehnte eine Stellungnahme ab.)
    McAlevey forderte alle Arbeiterführer auf, zu einer Dringlichkeitssitzung in ihr Haus zu kommen. Als sie dort ankamen, erklärte McAlevey, dass sie die Wahl hätten: Sie könnten die nationalen Anweisungen befolgen und ihre Streikabstimmung absagen, oder sie könnten ihren Plan weiterverfolgen und riskieren, dass die nationale Führung ihre Gewerkschaftstüren mit einem Vorhängeschloss verschließt. Die Gruppe stimmte zu, die Streikabstimmung durchzuführen. „Diese Arbeiter haben sich einen Dreck geschert. Wir haben es getan“, sagte McAlevey. Als das Team am nächsten Morgen die nationale Rechtsabteilung informierte, wusste McAlevey, dass es nur eine Frage der Zeit sein würde, bis sie die S.E.I.U. verlassen müsste.
    Innerhalb weniger Wochen erhielt Jane einen weiteren lebensverändernden Anruf: Bei ihrer Schwester Catherine war gerade Brustkrebs diagnostiziert worden. Jane nahm den nächsten Flug nach New York, wo Catherine lebte. „Wir verbrachten achtundvierzig Stunden damit, uns zu umarmen und zu weinen, und machten dann einen Plan, in dem ich mich verpflichtete, regelmäßig nach Hause zu kommen und sie zu besuchen“, sagte McAlevey. Wie Jane hatte auch Catherine langes blondes Haar. „Ich sagte Catherines Partner, er solle mich beim ersten Anzeichen von Haarausfall anrufen, und ich würde da sein“, erinnert sich McAlevey. Wochen später saß McAlevey mit ihrer Schwester in einem Perückengeschäft in New York und hielt ihre Hand, während der Kopf ihrer Schwester rasiert wurde und Haarbüschel auf den Boden fielen. „Catherine weinte so hysterisch, dass sie immer wieder mit der Rasierklinge aufhören mussten“, erzählte McAlevey. „Ich weiß nur noch, dass ich mir dachte: Du wirst das schon schaffen.
    Die Diagnose ihrer Schwester bestätigte eine tiefe Vorahnung. Ich habe immer geglaubt, dass ich in meinen frühen Vierzigern an Brustkrebs sterben würde, genau wie meine Mutter“, so McAlevey. Anfang 2008, etwa ein Jahr nach Beginn der Behandlung, erfuhr Catherine, dass sie Trägerin einer BRCA1-Genmutation ist, die mit einem erhöhten Risiko für aggressiven Krebs verbunden ist. Die Ergebnisse von Catherine veranlassten Jane, sich testen zu lassen. Sie war positiv. Präventive Operationen zeigten, dass sie Eierstockkrebs im Frühstadium hatte. Wie McAlevey einige Jahre später schrieb: „Die Lunte brannte schon in meinen 40ern. Genau wie bei meiner Mutter. Genau wie meine Schwester.“
    Im Laufe des nächsten Jahres erholte sich McAlevey von mehreren Operationen im Zusammenhang mit ihrem Eierstockkrebs und dem BRCA1-Gen. Da sie zu Hause festsaß, begann sie zu schreiben. Das daraus resultierende Buch, ihre Memoiren „Raising Expectations“, liest sich wie eine Schrotflinte, eine Fusillade von Kampfgeschichten über die Organisation von Arbeit. Einige von Janes Mentoren, darunter die Soziologin Frances Fox Piven, wollten etwas Maßvolleres. Piven drängte sie, ein Studium zu absolvieren, um ihre Erkenntnisse zu vertiefen. Wenige Wochen vor ihrem fünfundvierzigsten Geburtstag schrieb sich McAlevey für ein Doktorandenprogramm in Soziologie am CUNY Graduate Center ein.
    Den zweiten Sommer ihres Studiums verbrachte McAlevey in den Adirondacks, wo sie sich im Blue Mountain Center zum Schreiben zurückzog, um die Überarbeitung von Raising Expectations" abzuschließen. An einem Freitag im August wollten Catherine und ihr Partner McAlevey abholen, um das Wochenende in Saratoga Springs zu verbringen. Doch am Tag zuvor wandte sich Harriet Barlow, eine Mentorin von Jane und Leiterin des Blue Mountain Center, an Jane, um ihr mitzuteilen, dass der Partner ihrer Schwester am Telefon sei. Sie teilte Jane mit, dass Catherines Krebs wieder da sei. „Ich ging aus dem Büro und ich weiß noch, wie ich Harriet ansah und sagte: ’Meine Schwester wird sterben’“, erinnert sich McAlevey. Im folgenden Frühjahr verstarb Catherine.
    McAlevey, die eine Auszeit von der Graduiertenschule genommen hatte, um sich um Catherine zu kümmern, kehrte an die CUNY zurück, um ihren Abschluss zu machen. Kurz nach ihrem Abschluss wurde ihre Dissertation als Buch veröffentlicht, „No Shortcuts“, das Catherine gewidmet ist. „No Shortcuts“ beschreibt drei gängige Wege, um Veränderungen herbeizuführen: Advocacy, Mobilisierung und Organisierung. Advocacy stützt sich auf Anwälte, Berater und Lobbyisten, um einmalige Erfolge zu erzielen, oft über Hinterzimmerabsprachen. Die Mobilisierung zieht Aktivisten an, die an Kundgebungen oder Protesten teilnehmen. McAlevey unterscheidet diese beiden Aktivitäten vom Organisieren, das sie als etwas Stärkeres und Beständigeres definiert. Für McAlevey bedeutet Organisieren, dass „gewöhnliche Menschen helfen, die Machtanalyse zu erstellen, die Strategie zu entwerfen und das Ergebnis zu erreichen“. Das Buch umreißt die Schlüsselelemente von McAleveys Methode, von der Durchführung einer Machtstrukturanalyse und Stresstests bis zur Identifizierung von Führungspersönlichkeiten in der Basis. Aber es bietet auch eine radikale Theorie der Macht. Organisieren ist keine Kunst, den Leuten zu sagen, was sie tun sollen, erklärt McAlevey, sondern darauf zu hören, was sie nicht ertragen können. „Die Wut ist da, bevor du da bist“, heißt es auf der ersten Seite von „No Shortcuts“. „Kanalisieren Sie ihn, entschärfen Sie ihn nicht.“
    Fast augenblicklich wurde „No Shortcuts“ zu einer Untergrundbibel der Organisierung. Im Sommer 2017 gründete ein Geschichtslehrer aus West Virginia namens Jay O’Neal mit einigen Kollegen eine Lesegruppe zum Thema Arbeit. „Wir waren der Meinung, dass die Unterrichtsbedingungen in West Virginia beschissen sind“, sagte er mir. „Wie können wir unsere Gewerkschaften dazu bringen, sich zu bewegen und etwas zu tun?“ McAleveys Unterscheidungen zwischen Interessenvertretung, Mobilisierung und Organisierung gaben der Gruppe eine Sprache für ihre Frustration, und ihre Betonung der Machtstrukturen half ihnen bei der Entscheidung, sich an die staatliche Legislative zu wenden. „Es ist, als ob man als Heranwachsender ein Liebeslied hört und denkt: Oh, genau so habe ich mich gefühlt“, erklärte O’Neal. Innerhalb weniger Monate führten O’Neal und seine Kollegen eine landesweite Arbeitsniederlegung an, die die #RedForEd-Lehrerstreiks auslöste. Im Jahr 2017 diskutierten die Führer der Lehrergewerkschaft von Los Angeles Kapitel für Kapitel über „No Shortcuts“, das die Vorbereitung auf den erfolgreichen Streik der Gewerkschaft im Jahr 2019 leitete.
    McAleveys Einfluss breitete sich auf andere progressive Kämpfe aus. Naomi Klein, die führende Klimaaktivistin und Schriftstellerin, sagte mir, dass McAleveys Fokus auf das Gewinnen der Bewegung geholfen hat, die Klimakrise als Machtkampf zu begreifen. „Wir verlieren nicht, weil die Leute nicht wissen, dass es ein Problem gibt“, sagte mir Klein. "Wir verlieren, weil es Interessengruppen gibt, die vielleicht nicht sehr zahlreich sind, aber ihre politische und wirtschaftliche Macht ist gewaltig. McAleveys Arbeit, fuhr sie fort, frage: „Wo ist Ihr Kriegsraum? Wo ist Ihre Machtkarte? Haben Sie einen Stresstest gemacht?“ Kürzlich unterhielt ich mich mit einer McGill-Professorin aus Nigeria, die sich mit sozialen Bewegungen in der afrikanischen Diaspora beschäftigt. „Oh, Jane!“, rief sie aus, als ich ihr von diesem Artikel erzählte. „Meine nigerianischen Kameraden haben mit ihr trainiert.“
    Einige Gewerkschaftsorganisatoren, die sich ebenfalls um den Aufbau von Arbeitermacht bemühen, haben sich gefragt, ob McAleveys Weg von gewerkschaftlicher Selbstgefälligkeit zu gewerkschaftlicher Militanz an einer entscheidenden Komponente vorbeigeht: der gewerkschaftlichen Demokratie. Mike Parker - ein Veteran der Gewerkschaftsorganisation, Pädagoge und Autor, der im vergangenen Jahr verstorben ist - stellte einmal fest, dass die Arbeitnehmer oft den Kampf um den Gewerkschaftsvorsitz gewinnen müssen, bevor sie den Kampf mit dem Chef gewinnen können. Aber solche Kämpfe kommen in McAleveys Arbeit kaum zur Sprache. „Es ist, als ob sie hofft, dass die derzeitigen Gewerkschaftsführer das Licht sehen und ihre Mitglieder von oben herab ’ermächtigen’“, schrieb Parker. Andere haben dieses Argument weiter ausgeführt und McAlevey vorgeworfen, sie verlasse sich zu sehr auf professionelles Personal auf Kosten einer radikal gestärkten Basis. McAlevey wehrt sich gegen diese Kritik. „Die Idee, dass man Amazon einfach besiegt, wenn man noch nie in seinem Leben eine Kampagne geführt hat, ist doch ernsthaft? Mach mal halblang“, sagte sie mir.
    Nachdem es den Amazon-Arbeitern in Alabama nicht gelungen war, sich gewerkschaftlich zu organisieren, veröffentlichte McAlevey im Frühjahr 2021 eine Kolumne in The Nation über die Schwachstellen der Kampagne. „Wenn es mehr externe Unterstützer und Mitarbeiter gibt, die in einer Kampagne zitiert und vorgestellt werden, als Beschäftigte des Werks, ist das ein klares Zeichen dafür, dass sich eine Niederlage abzeichnet“, schrieb sie. Der Artikel löste heftige Kritik aus. Einige sahen darin eine Verharmlosung. Die Gewerkschaftsführung machte die hohe Mitarbeiterfluktuation für ihr Versagen verantwortlich. McAlevey blieb jedoch bei ihrer Einschätzung. „Wenn Sie etwas Dummes tun, werde ich es anprangern“, sagte sie mir. "Ich werde kein einziges Wort dieses Artikels zurücknehmen.
    Was manche als Arroganz empfinden mögen, ist vielleicht besser als Ungeduld zu verstehen. McAlevey hat keine Zeit zu verlieren. In der Tat hat das niemand von uns. Sie nimmt diese Knappheit nur deutlicher wahr als die meisten. In den letzten Monaten, sagt sie, hat sie härter gearbeitet als je zuvor: „Ich fühle mich großartig und ich fühle mich schrecklich. Ich fühle mich frenetisch.“
    Im März 2022 erhielt McAlevey nach fünf Monaten intensiver Chemotherapie eine Stammzellentransplantation. Drei Monate lang schloss sie sich in ihrer Wohnung ein, um sich zu erholen, aber auch, um ein neues Buch zu überarbeiten, das gerade von Fachkollegen begutachtet worden war. Das in diesem Frühjahr veröffentlichte Buch „Rules to Win By“, das sie gemeinsam mit Abby Lawlor verfasst hat, ist teils theoretisch, teils praxisorientiert; im Mittelpunkt steht McAleveys Strategie, große, offene Verhandlungsrunden zu nutzen, um Verträge zu gewinnen.
    Im Herbst schloss sich McAlevey, die als Senior Policy Fellow am Labor Center der University of California, Berkeley, tätig ist, Tausenden ihrer Kolleginnen und Kollegen an, die an der Universität von Kalifornien streikten. Eines Tages brach sie auf der Streikpostenkette zusammen - wahrscheinlich die Folge einer langen Fahrradtour am Vortag, dachte sie. Sie kam ins Krankenhaus, wo ein Bluttest ergab, dass die Stammzellentransplantation fehlgeschlagen war; eine Behandlung, die normalerweise zu fünf bis sieben Jahren Remission führt, hatte bei ihr weniger als ein Jahr gedauert. McAlevey erhielt eine hochdosierte Chemotherapie und wurde an der Hüfte und am Kiefer bestrahlt.
    Zu Weihnachten wurde klar, dass der Behandlungsplan nicht funktionierte. Die vielversprechendste Behandlung für das Multiple Myelom war eine zelluläre Immuntherapie, aber McAleveys Ärzte waren der Meinung, dass ihr Zustand nicht stabil genug war, um sie für eine solche Behandlung in Frage zu stellen. „Es hat sich für die Ärzte nicht gelohnt, mich in ihre klinischen Studien aufzunehmen“, sagte McAlevey zu mir. Untypisch für sie hielt sie inne. „Das war ziemlich heftig.“
    Kurz nach Neujahr traf sich eine Gruppe von McAleveys engsten Freunden in ihrem Haus in Kalifornien, um ihre Angelegenheiten zu regeln. Gemeinsam packten sie fast fünfzig Kisten mit McAleveys liebsten Habseligkeiten - Kleidung, Töpferwaren, Kunstwerke, Schmuck, Bücher -, die nach ihrem Tod an enge Freunde und Verwandte geschickt werden sollten. In der nächsten Woche flog sie nach New York, um im Memorial Sloan Kettering Cancer Center eine intensive Behandlung zu beginnen. Sollte diese Behandlung nicht anschlagen, würde sie in ein Hospiz kommen. Freunde und Familienangehörige aus aller Welt reihten sich weinend an ihrem Krankenhausbett auf und sagten ihr, dass sie sie liebten. „Ich nannte es Todestourismus“, sagte McAlevey. Sie war dankbar dafür.
    Als die Behandlung ohne Probleme abgeschlossen war, begann McAlevey, über ihre Entlassung zu verhandeln. Die Blitzaktion in Connecticut sollte Ende des Monats beginnen. „Ich meine, ich hatte auf keinen der Tests oder Behandlungen schlecht reagiert“, sagte sie mir. „Ich wollte einfach nur, dass sie mich hier rauslassen. Und mein Arzt sagte: Wir holen Sie hier nicht raus, damit Sie etwas Verrücktes mit einem Haufen Leute machen, und ich sagte: ’Doch, eigentlich schon.’“ McAlevey, der erfahrene Verhandlungsführer, gewann.
    Im vergangenen Frühjahr hatte Jane die Prognosen der Ärzte widerlegt: Sie war nicht tot. Diese gute Nachricht fiel mit einer anderen zusammen: „Rules to Win By“ stand kurz vor der Veröffentlichung. Am 25. März veranstalteten McAleveys Freunde eine Party, um auf ihre Leistungen anzustoßen: dass sie noch am Leben ist und ein Buch fertiggestellt hat.
    Die Party fand im People’s Forum statt, einem Raum für politische Bildung und Veranstaltungen in Midtown Manhattan. Am Morgen nahmen etwa fünfzig Gäste an einer Live-Diskussion über McAleveys Vermächtnis für den Podcast „The Dig“ teil. McAlevey, die Jeans, lila Schuhe und eine ärmellose, pfirsichfarbene Bluse trug, betrat die Bühne zusammen mit ihrem Interviewer, dem Jacobin-Redakteur Micah Uetricht. Uetricht löcherte McAlevey mit langsamen, bogenförmigen Fragen, die es ihr ermöglichten, über ihr Lebenswerk zu reflektieren. Organisieren ist ein Handwerk. Jeder kann es tun, aber es hängt von konkreten Methoden und Fähigkeiten ab. „Für Organisatoren gibt es jeden Tag eine strategische Wahl, die Möglichkeit, einen Weg zu wählen, um zu gewinnen. Ich schreibe Bücher, um die Leute aufzurufen und zu sagen: ’Lasst uns heute versuchen zu gewinnen’“, erklärte McAlevey.
    Als die Sitzung endete, schaute ich mich im Raum um. Ein paar Reihen von mir entfernt fiel mir ein älterer Mann mit Schnurrbart und Flanellhemd auf. Ich erkannte ihn als Marshall Ganz, ein berühmter Gewerkschaftsorganisator der United Farm Workers-Kampagne von Cesar Chavez, der weithin für die Entwicklung des Basismodells für Barack Obamas Präsidentschaftskandidatur 2008 verantwortlich gemacht wird. Er sprach leise, fast musikalisch, und sagte mir: Jane und ich gehören derselben Kirche an. Wir glauben grundsätzlich daran, dass Menschen Macht haben - nicht als Requisiten, nicht als Ressourcen, sondern als Menschen mit Macht." Wir gehörten zu den letzten Gästen, die noch im Raum waren, als er sein Handy zückte und begann, mir ein Gedicht von Mary Oliver vorzulesen, das ihn, wie er sagte, an McAlevey erinnerte. „Ich betrachte die Zeit nur als eine Idee“, las Ganz vor. „Jeder Körper ein Löwe des Mutes und etwas / Kostbares für die Erde.“
    Am Abend waren die Reihen der Klappstühle zu einer Tanzfläche umfunktioniert worden, Wein- und Champagnerflaschen hatten die Kaffeekaraffen ersetzt, und heiße Tabletts mit libanesischem Essen säumten die Rückwände. McAlevey hatte ihre Jeans ausgezogen und trug ein ausladendes rotes Kleid und hohe Absätze, wobei sie den Kopf frei hatte. Die Menge schlenderte umher und nippte am Champagner, bis die Leiter der Party, zwei Komödianten, die erste Aktivität ankündigten: Eisbrecher-Jane-Bingo. Jeder erhielt ein Bingo-Raster mit Feldern, die Sätze enthielten wie „Zu eingeschüchtert von Jane, um sie anzubaggern“; „Ein Selfie mit Bernie Sanders machen“; „Auch im Sterben liegen“.
    In einer Ansprache berichtete Janice Fine, Janes langjährige Freundin und Genossin, dass McAlevey sie aus dem Planungskomitee der Party gefeuert hatte. „Ich habe die Dinge zu emotional gemacht“, lachte sie. Bronwyn Dobchuk-Land, eine Freundin von Jane aus ihrer Studienzeit an der CUNY und Professorin für Strafrecht an der Universität von Winnipeg, scherzte: „Nun, Jane, wenn du gewusst hättest, dass dein Leben verkürzt werden würde, glaubst du, du wärst dann dreimal nach Winnipeg gekommen? Der Witz geht auf dein Konto.“ Dobchuk-Land erzählte, wie Jane mit der hochschwangeren Bronwyn einen anstrengenden Spaziergang auf den Gipfel des „Garbage Hill“ in Winnipeg unternahm, was Bronwyns Wehen auslöste. Während Bronwyn im Krankenhaus lag, putzte Jane ihr Haus, füllte ihren Kühlschrank auf und wusch ihre Wäsche. Sie war die erste Freundin, die Bronwyns Tochter im Arm hielt. „Und ich glaube, sie hat es so geplant“, sagte Dobchuk-Land. „Jane zu kennen, bedeutet, von ihr organisiert zu werden.“

    #syndicalisme #USA

  • Rechtsweg ausgeschlossen - Mit der Auflösung des Palästina-Kongresses erreicht die Repression eine neue Stufe
    https://www.unsere-zeit.de/rechtsweg-ausgeschlossen-2-4791071


    Am Samstag demonstrierten 9.000 Menschen gegen das Verbot. Eine juristische Gegenwehr wurde verhindert. (Foto : Fabian Sommer)

    L’action policière contre le congrès pour la Palestine à Berlin marque une nouvelle étape de la transformation de l’ancien état bourgeois démocratique dans un système en état de guerre contre ses citoyens. L"article décrit comment les mécanismes juridiques contre la censure ont été désarmorcés avec le but de stopper une rencontre qu’on ne pouvait pas interdire préalablement.

    Es gab Zeiten, in denen die Herrschenden in diesem Land zumindest bei öffentlichen Auftritten viel Wert auf einen „demokratischen Rechtsstaat“ legten. Zugegeben, das war manchmal kompliziert. Wer eine Demonstration auseinanderprügeln oder politisch Aktive verfolgen wollte, musste sich irgendetwas ausdenken: Organisationsverbote, vermeintliche Straftaten oder angeblich bevorstehende Gewaltausbrüche. Doch das Streben nach „Kriegstüchtigkeit“ lässt immer weniger Raum für solchen Kleinkram. Das zeigte auch das Verbot des Palästina-Kongresses am vergangenen Wochenende in Berlin.

    Den Veranstaltern des Kongresses unter dem Motto „Wir klagen an!“ war kein Gesetzesbruch vorzuwerfen. Nach dem Verbot teilte die Berliner Polizei einer aufgescheuchten Medienmeute unumwunden mit, dass keine Straftaten begangen worden seien. Knapp 1.000 Menschen blieben friedlich, als sie von mehr als 900 Polizisten daran gehindert wurden, die Veranstaltungsräume zu betreten. Nur 250 durften schließlich rein. Doch sie ließen sich nicht provozieren, noch nicht einmal durch den Einbruch der Polizei in den Technikraum und die Kappung der Stromversorgung. Vermutlich hätten die Hüter der „Staatsräson“ gerne andere Bilder gehabt. Nicht umsonst hatten die Beamten mehrere Pressevertreter, die für die Veranstaltung nicht akkreditiert waren, durch die Hintertür in den Saal geleitet. Doch alles, was es dort zu sehen gab, waren harsch auftretende Polizeitrupps, die friedliche Aktivisten an der Ausübung ihrer demokratischen Rechte hinderten oder gleich abführten.

    Auch nachdem der Saal geräumt war, sah niemand sich bemüßigt, eine haltbare Begründung anzugeben. Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) lobte den Polizeieinsatz. Berlins Regierender Bürgermeister Kai Wegener (CDU) zeigte sich zufrieden. Alles, was sie dem Kongress vorwarfen, war dessen klare Haltung zum israelischen Völkermord in Gaza. Darüber und über die deutsche Mitschuld sollte in Berlin nicht gesprochen werden. Man dulde „keine islamistische Propaganda und keinen Hass gegen Jüdinnen und Juden“, erklärte Faeser auf X. Dass keine Islamisten oder Antisemiten, sondern die Vertreter des Vereins „Jüdische Stimme für einen gerechten Frieden in Nahost“ den Kongress angemeldet hatten, war ihr bei dieser Verdrehung der Tatsachen keine Erwähnung wert.

    Abweichende Meinungen „nicht zu dulden“ reicht inzwischen aus, um die Versammlungsfreiheit zu ersticken. Das stellte auch die Berliner Innensenatorin Iris Spranger (SPD) unmissverständlich klar. Sie drückte im Innenausschuss des Berliner Abgeordnetenhauses am Montag ihre „volle Unterstützung“ aus. Schließlich stand für sie fest, dass „ein kritischer Diskurs zur israelischen Politik nicht das wesentliche Ziel der Teilnehmer war, sondern eine weitere Vernetzung antisemitischer und israelfeindlicher Positionen“. Eine rechtliche Handhabe, den Kongress zu verbieten, habe es im Vorfeld jedoch nicht gegeben.

    Um der deutschen „Staatsräson“ Geltung zu verschaffen, griffen die Repressionsbehörden deshalb in die Trickkiste. Aus der Saalveranstaltung wurde eine öffentliche Versammlung gemacht, die von der Polizei verursachte Warteschlange vor der Tür zur Demonstration umgedeutet und aufgelöst. Gegen drei Referenten waren politische Betätigungsverbote erlassen worden. Mehrere von ihnen wurden an der Einreise nach Deutschland gehindert, so auch der ehemalige griechische Finanzminister Yanis Varoufakis. Als dann das Video eines Referenten, über dessen Betätigungsverbot die Veranstalter nicht informiert worden waren, abgespielt werden sollte, wurde der Kongress beendet. Damit war im Handstreich vollzogen, was auf dem Rechtsweg nicht zu erreichen gewesen wäre. Gegen ein vorheriges Verbot „hätten sich die Veranstalter erfolgreich im Wege des Eilrechtsschutzes wehren können“, teilte das „Anwält*innenKollektiv Berlin“ mit, das die Veranstalter berät. „Das Verbot vor Ort hat den Rechtsschutz maximal verkürzt.“

    Der Rechtsbruch war von langer Hand geplant. Über Wochen war gegen den Kongress gehetzt worden. Aktivisten wurden mit Hausdurchsuchungen überzogen, das Konto der „Jüdischen Stimme“ gesperrt. Mit dem Verbot kurz nach dem Beginn wurde dann eine weitere Strategie zur Unterdrückung von politisch unliebsamen, aber (noch) nicht verbotenen Meinungen erprobt. Und das nächste Ziel steht bereits fest. Die Berliner Polizei hat bereits angekündigt, dass der Nahostkonflikt auch bei linken Kundgebungen und „Gewaltausbrüchen“ am 1. Mai eine große Rolle spielen werde.

    Vincent Cziesla

    Vincent Cziesla, Jahrgang 1988, ist seit dem Jahr 2023 Redakteur für das Ressort „Politik“. Der UZ ist er schon seit Jahren als Autor und Verfasser der „Kommunalpolitischen Kolumne“ verbunden. Während eines Praktikums lernte er die Arbeit in der Redaktion kennen und schätzen.

    Cziesla ist Mitglied des Neusser Stadtrates und war von 2014 bis 2022 als hauptamtlicher Fraktionsgeschäftsführer der Linksfraktion in Neuss beschäftigt. Nebenberuflich arbeitet er in der Pflege und Betreuung von Menschen mit Behinderung.

    #Allemagne #Palestine #Israël #démocratie #philosemitisme #censure #violence_policière #guerre

  • DDR-Forschung: „Ich habe diese Erfahrung mit Ignoranz schon vor 30 Jahren gemacht“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/ddr-forschung-ich-habe-diese-erfahrung-mit-ignoranz-schon-vor-30-ja

    16. - 4.2024 von Heinz Niemann - Unser Autor hat sich intensiv mit der Meinungsforschung in der DDR beschäftigt. Er plädiert für mehr Streit auf Augenhöhe mit Historikern aus der DDR.

    In der Wochenendausgabe der Berliner Zeitung vom 6./7. April ist die erste Kolumne von Katja Hoyer mit der Überschrift versehen: Eine offene Debatte ist nötig – nicht nur über die DDR. Ihr Bestseller „Diesseits der Mauer. Eine neue Geschichte der DDR“ hatte so widersprüchliche Resonanz erfahren, dass sie sich dringend einen anderen Umgang bei Streitthemen wünscht.

    Das wäre mehr als nur wünschenswert, denn seit dem Anschluss der DDR hat es eine offene Debatte bisher nicht, zumindest nicht unter Beteiligung von einst in der DDR bekannten Wissenschaftlern gegeben.

    Die Urteile über den untergegangenen Staat standen rasch fest: Die zweite deutsche Diktatur, ein Unrechtsstaat. Die umfängliche Arbeit der 1992 vom 12. Deutschen Bundestag beschlossenen Enquete-Kommission legte schon mit der Überschrift am Anfang fest, was herauskommen sollte: „Überwindung der Folgen der SED-Diktatur“. Den umfänglichen Ergebnisses ihrer mehrjährigen Arbeit folgte inzwischen eine ähnlich unübersehbaren Fülle an Büchern von fast ausschließlich alt-bundesdeutschen Historikern – nach soliden Schätzungen deutlich über 7000 – sowie zahlreiche Erinnerungen und Zeitzeugenberichte meist von Menschen, die wann, wie und warum auch immer, in Konflikt mit der DDR-Obrigkeit gerieten und zum Teil schmerzlichen Repressionen und Benachteiligungen ausgesetzt waren.

    Wer sich mit differenzierten oder gar teils positiven Urteilen in diese Forschungsarbeit einmischte, fand sich rasch an der Seite oder als Verteidiger der schlimmen „Täter mit gutem Gewissen“ wieder. Das waren keine guten Bedingungen für einen Dialog, da scheinen Erinnerungen an einstige deutsch-deutsche Historikertreffen in West und Ost in den 80er-Jahren wie von einem anderen Stern.

    Nun gibt es deutliche Unterschiede zwischen offener und öffentlicher Debatte. Katja Hoyer meint, sie hätte ihr Buch in Deutschland wohl gar nicht schreiben können. Nun schreiben wohl, aber ob sich ein renommierter Verlag gefunden hätte, ist tatsächlich fraglich. Der Erfolg des Buches in England hat ihr wahrscheinlich diese Tür bei einem deutschen Verlag geöffnet. Nicht nur meine persönlichen Erfahrungen besagen, dass vom Mainstream abweichende Publikationen bisher kaum eine Chance hatten.

    Der Historiker Dr. Friethjoff Sielaff, bei der Diskussionsveranstaltung der Historiker der Humboldt-Universität zu Fragen der SED Vergangenheit, 1990. Rolf Zöllner/imago

    Dabei gab und noch gibt es einige wenige aktive Spezialisten für DDR-Geschichte aus dem Osten, die mit einem nicht ganz kleinen Publikum seit 1990 eine sehr selbstkritische offene Debatte geführt haben, die sich auch in ein paar Dutzend Veröffentlichungen wiederfindet, die – von kleinsten Verlagen mit Druckkostenzuschüssen der Verfasser publiziert – als faktisch „graue Literatur“ vorliegen. Von der scientific society ignoriert blieben sie in der Öffentlichkeit fast völlig unbekannt. So verwundert es nicht, dass selbst in den Büchern von Dirk Oschmann und Katja Hoyer im Literaturverzeichnis kein einziger Titel von (international durchaus anerkannten) DDR-Spezialisten wie z.B. Siegfried Prokop, Günter Benser, Rolf Badstübner, Manfred Kossok, Kurt Pätzold, Harald Neubert, Walter Friedrich, Monika Kaiser, Mario Keßler, Detlef Nakath, Jörg Roesler, Alfred Kosing u.a. erscheint.

    DDR-Spezialisten: Ignoriert und totgeschwiegen

    Ich habe diese Erfahrung mit Ignoranz dagegen schon vor 30 Jahren gemacht, als mein Buch „Meinungsforschung in der DDR“ 1993 im Kölner Bund-Verlag in beachtlicher Auflagenhöhe erschien. Obwohl beim Verlag rund 100 Rezensionsexemplare angefordert wurden, gab es zu meiner Überraschung keine einzige Besprechung in einer Fachzeitschrift mit direktem Bezug auf das Buch, weder eine Polemik noch theoretische Kritik an den Methoden erfolgte. Das mir vom Verlag seinerzeit signalisierte große Interesse der Medien, darunter dritte Regionalsender wie der NDR, der Hessische Rundfunk und einflussreiche Magazine wie das Deutschland Archiv und der Spiegel, erlosch sehr rasch.

    Alexanderplatz, Menschen warten auf die S-Bahn, Dezember 1986 Christian Thiel/imago

    Ein ausbleibender Verriss kann auch ein Qualitätsmerkmal bedeuten. Nur in den USA wurde es von Anne Constabile-Heming, Professorin an der Pennsylvania State University sachlich und informativ vorgestellt und gewürdigt, „dass sich die Mehrheit der DDR-Bürger mit dem sozialistischen System und dem Status quo abgefunden hat“. Hier im Lande war mein Buch durch Ignoranz und Totschweigen Opfer einer Art von Zensur geworden. Was war geschehen?

    Ich erfuhr vertraulich, dass bei der Verlagsleitung Briefe von Professoren eingegangen waren, die heftig dagegen protestierten, dieses Buch weiter zu bewerben und zu verkaufen. Mit Bedauern und höflich verklausuliert, teilte mir die Redakteurin mit, es habe gegen gewisse Wertungen Einspruch gegeben. Ich ahnte, worum es sich handeln dürfte, hatte ich mich doch am Schluss des Unterkapitels „Die DDR am Ende der Ulbricht-Ära im Spiegel der Meinungsforschung“ erdreistet festzustellen:

    „Wie auch immer die rein rechnerische Bilanz der Ulbricht-Ära in den Statistiken der Fachleute ausfallen mag, die Ergebnisse der Meinungsforschung bestätigen, dass die Entwicklung in den 60er-Jahren bei einer Mehrheit der DDR-Bevölkerung zu einer mentalen Akzeptanz des Systems und des deutsch-deutschen Status quo geführt hatte. Die DDR war nicht mehr nur von einer aktiven Minderheit ‚angenommen‘, die SED erfüllte das Minimalkriterium jeglicher Legitimität: Die Mehrheit des Volkes anerkannte die gesellschaftlichen Verhältnisse, unter denen die SED den politischen (und ideologischen) Anspruch auf das Recht zur Führung von Staat und Gesellschaft erhob (…). Die bestehende Ordnung wurde in diesem Zeitraum zumindest – um mit Habermas zu sprechen – alles in allem für ‚anerkennungswürdig‘ befunden, da sie perspektivisch die Verwirklichung ihrer konstitutiven Ideen versprach.“

    Teilnehmer aus DDR und Sowjetunion bei dem XIII. Internationalen Kongress für Geschichtswissenschaften in Moskau, 1970 Valentin Kuzmin/imago

    Das beruhte auf validen Daten aus im Buch dokumentierten Umfrageberichten. Der Verlag sah sich jedoch veranlasst, Werbung und Verkauf des Buches einzustellen. Man teilte mir mit, der Rest werde „geschreddert“, ich könnte aber zum halben Preis von 15,- DM noch Exemplare ordern. Nicht nur die SED hielt also die Ergebnisse solider Meinungsforschung geheim, das gelang auch anderen.
    Die Frage nach der historisch-politischen Legitimität der DDR

    Den Vogel schießen zwei Spezialisten für Umfrageforschung noch fast 25 Jahre später ab: Everhard Holtmann, jahrelang Sprecher des DFG-Sonderforschungbereichs „Gesellschaftliche Entwicklungen nach dem Systembruch“ der Universitäten Jena und Halle und emeritierter Professor und Forschungsdirektor am Zentrum für Sozialforschung Halle, sowie die Kommunikations- und Politikforscherin Dr. Anne Köhler, die als geschäftsführende Gesellschafterin das DDR-Forschungsprojekt zur Umfrageforschung bei der Bevölkerung der DDR zwischen 1968 und 1989 leitete. Beide gehen – kaum glaubhaft aus Unkenntnis – an meinem ersten genannten Buch aus dem Jahr 1993 und auch meinem zweiten Buch zur Politischen Kultur und Meinungsforschung in der DDR von 1995 vorbei. Ausdrücklich bedauern sie: „Exakte Daten (…) liegen nicht vor. Solche Daten sind nicht etwa, wie zahlreiche Aktenbestände der Staatssicherheit, in der Endzeit der DDR gezielt vernichtet worden. Sie wurden vielmehr im Land selbst zu keiner Zeit erhoben.“

    Walter Ulbricht nimmt anlässlich seines Geburtstages Glückwünsche entgegen.

    Es wird sicherlich auch in weiterer Zukunft noch Differenzen und Streit um die Beurteilung verschiedener Tatbestände und Prozesse zwischen den Fachleuten und politischen Kombattanten, wie im öffentlichen gesellschaftlichen Diskurs der nachfolgenden Generation geben. Wenn der Streit tolerant und auf Augenhöhe erfolgen soll, müssten schon die differenzierenden Forschungsergebnisse der mit „Gnadenlosigkeit ausgetauschten“ Historiker-Elite – so Oschmann – zur Kenntnis genommen werden. Es würde rasch klar werden, dass eine vorausgehende Festlegung auf die Charakterisierung der DDR als zweite Diktatur und Unrechtsstaat, wie ihn auch Oschmann „fraglos“ sieht, jeder Debatte Grenzen setzt. Und diese Grenze wird durch die jeweilige Antwort auf die Frage nach der historisch-politischen Legitimität der DDR als einer von zwei politisch-moralisch gerechtfertigten Alternativen nach Nazifaschismus und Weltkrieg markiert sein. Davon hängt auch ab, ob und wie die Geschichte der DDR als Teil der gesamtdeutschen Nationalgeschichte begriffen und akzeptiert werden kann.

    Heinz Niemann, geboren 1936, ist Historiker und Politikwissenschaftler. Er lehrte als Professor in Leipzig und Berlin und hat mehrere Bücher veröffentlicht, speziell zur Parteiengeschichte der SPD, SAPD, SED, PDS-Linkspartei.

    #DDR

  • BSW - eine Perspektive für Arbeitnehmer*innen
    https://arbeitnehmerpolitik.wordpress.com
    https://arbeitnehmerpolitik.wordpress.com
    Le parti Bündnis Sarah Wagenknecht comprend un fort courant syndical de gauche. Le 29 avril à Berlin les anciens membres du parti Die Linke Jutta Matuschek et Ralf Krämer présenteront leur projet pour le parti BSW. Les interessés sont priés de s’inscrire pour l’événement auprès de Gotthard Krupp ou Harri Grünberg.

    #Berlin #Tempelhof #Dudenstraße #BSW #syndicalisme #gauche

  • Keyser Söze
    https://www.arte.tv/fr/videos/052763-000-A/usual-suspects

    Le chef d’oeuvre qui fait peur. A ne pas manquer. A revoir si vous l’avez regardé à sa sortie en 1995.

    Son message ne commence qu’à se révéler aujourd’hui dans l’ambiance des conjurations omniprésentes. The Usual Suspects bat Fight Club car nous y sommes tous désignés comme les vrais fous. Le mal d’outre mer, en bientôt trente ans nous avons appris à le reconnaître. Dans ce film nous rencontrons sa personification.

    The Usual Suspects
    Interpellé à la suite de l’explosion d’un cargo, Kint se met à table : avec quatre autres gangsters, il s’est vu imposer une mission périlleuse par Keyser Söze, un mystérieux malfrat craint de tous... Un polar paranoïaque tendu, porté par une mise en scène millimétrée signée Bryan Singer et un jeu d’acteurs de haut vol (Gabriel Byrne, Kevin Spacey, Stephen Baldwin et Benicio Del Toro).

    En pleine nuit, une explosion ravage un cargo amarré dans le port de Los Angeles. Deux hommes ont échappé à la mort : un matelot hongrois et « Verbal » Kint, un petit escroc infirme. Interrogé par l’agent des douanes, ce dernier assure qu’il ignore les circonstances du drame. En échange d’une impunité, il commence pourtant à raconter comment, six semaines plus tôt, à New York, soupçonné d’avoir participé à un vol, il a été convoqué par la police. À ses côtés, quatre autres suspects : Dean Keaton, ancien flic ripou reconverti dans la restauration, Todd Hockney, spécialiste des explosifs, Michael McManus, fin tireur aux réactions imprévisibles, et Fred Fenster, son acolyte. Tous ont passé la nuit dans la même cellule, et McManus leur a proposé un coup : faire main basse sur les émeraudes d’un trafiquant escorté par des policiers corrompus. Après un autre braquage, Kobayashi, l’avocat d’un certain Keyser Söze, leur confie une mission…

    Éblouissant
    Qui donc est ce diable de Keyser Söze, insaisissable baron de la drogue et cruel criminel dont le nom revient tel un leitmotiv ? De la côte ouest à la côte est, le réalisateur Bryan Singer alterne scènes d’action et interrogatoires d’un Kevin Spacey au jeu époustouflant. Le cinéaste nous entraîne dans les méandres d’un scénario éblouissant, en multipliant les fausses pistes jusqu’au dénouement. De la première à la dernière minute, un polar tendu à la mise en scène millimétrée.

    Réalisation Bryan Singer
    Scénario Christopher McQuarrie
    Production Polygram Filmed Entertainment, Spelling Entertainment, Blue Parrot, Bad Hat Harry Productions
    Producteurs Bryan Singer, Michael McDonnell
    Image Newton Thomas Sigel
    Montage John Ottman
    Musique John Ottman

    Avec

    Gabriel Byrne (Dean Keaton)
    Stephen Baldwin (Michael McManus)
    Chazz Palminteri (Dave Kujan)
    Kevin Pollak (Todd Hockney)
    Kevin Spacey (Roger « Verbal » Kint)
    Pete Postlethwaite (Kobayashi)
    Benicio Del Toro (Fred Fenster)
    Suzy Amis (Edie Finneran)

    Pays Etats-Unis
    Année 1995

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Keyser_S%C3%B6ze

    The Usual Suspects consists mostly of flashbacks narrated by Roger “Verbal” Kint (Kevin Spacey), a con artist with cerebral palsy. Kint was arrested after an apparent drug-related robbery gone wrong which resulted in the destruction of a freighter ship and the deaths of nearly everyone on board. He has been granted immunity from prosecution provided he assists investigators, including Customs Agent David Kujan (Chazz Palminteri), and reveals all details of his involvement with a group of career criminals who are assumed to be responsible for the bloodbath. While Kint is telling his story, Kujan learns the name Keyser Söze from FBI agent Jack Baer (Giancarlo Esposito) and orders Kint to tell him what he knows.

    Kint states that Söze was believed to be of Turkish origin, but some have said that he was half German through his father.

    According to Kint, Söze began his criminal career as a small-time drug dealer. Horrifically though, one afternoon while Söze is away from home rival Hungarian gangsters attempt to intimidate him by taking his family hostage and raping his wife, then when he returns home, slitting the throat of one of his children right before his eyes. Determined to show these men of will, what will really was, Söze shoots and kills his own family and all but one of the Hungarians, letting the last leave so he can tell his cohorts what happened. Once his family is buried, Söze massacres the Hungarian Mafia, their families, their friends, and even people who owe them money. He goes underground, never again doing business in person, operating instead through oblivious underlings.

    #film.#polar #racket #conjuration #allégorie #personification

  • Staatsumbau - Versammlungsrecht unter Beschuss
    https://www.jungewelt.de/artikel/473532.staatsumbau.html

    Nous sommes exposés à une transformation de l’état bourgeois démocratique en quelque chose de profondément répressif.

    Déjà aujourd’hui chaque association avec d’autres personnes, chaque pensée ouvertement critique à propos du système de plus en plus imtolérant peut nous conduire en prison. Les actes de violence contre les étrangers indésirables comme la militarisation de l’état et de la société sont l’expression de la même volonté de défendre son pouvoir contre les défis prévisibles et craints par la classe dominante.

    Pour le moment nous jouissons encore de quelques droits démocratiques. On essayera de nous les prendra avec l’extension des zones de guerre. Il faut se préparer à la guerre surtout si on y est pour rien.

    16.4.2024 von Arnold Schölzel - In der vergangenen Woche machte das EU-Parlament, dem die wichtigsten Eigenschaften eines Parlaments – Haushaltsrecht und Gesetzesinitiativen – abgehen, aus dem Asylrecht Makulatur. Wer Grundrechte abschafft, dem darf unterstellt werden, dass er generell Willkür an die Stelle des Rechts setzen will. Der zeitgenössische bürgerliche Staat tendiert dorthin, in DKP-Dokumenten wird das präzise als »reaktionär-militaristischer Staatsumbau« beschrieben. Beispiele: Das Wiederaufleben der »Schutzhaft«, die nicht mehr so heißt, in deutschen Polizeigesetzen des vergangenen Jahrzehnts oder die Erfindung der »Clankriminalität« durch Innenminister und ihre Dienste sind Symptome. Krisen machen die Sicherheitsapparate nervös, bei Anordnung von Kriegstüchtigkeit aber werden Grund- und Bürgerrechte zunächst fallweise aufgehoben. Da bleibt noch Spielraum für eine Notstandsordnung, die längst in Planung ist. Wenn das Militär pflicht- und neigungsgemäß bereits die Zertrümmerung strategischer Ziele in Russland mit TAURUS-Marschflugkörpern durchspielt, haben die Polizeipräsidenten sich Gedanken über die »Ordnung« im Hinterland zu machen.

    Ein Probelauf war am Freitag die deutsch-hauptstädtische Variante des Verbots einer Versammlung in geschlossenen Räumen: Der Palästina-Kongress wurde zunächst in einen Polizeikongress umgewandelt, woraufhin die sich in der Mehrheit sehenden Uniformierten das Ende der Veranstaltung beschlossen. Straftaten hatte es nach ihren Angaben nicht gegeben, Verbote für Videovorträge haben keine gesetzliche Grundlage, Strom- und andere Versorgung abzusperren war zuletzt als Variante israelischer Kriegführung gegen Palästinenser genutzt worden, das Einreiseverbot für irgendwelche Ausländer, zumal Nichtweiße, wurde allerdings schon im Januar zur Rosa-Luxemburg-Konferenz geprobt. Das ist noch ausbaufähig. Nach dem Asylabschaffungsbeschluss des EU-Parlaments stehen demnächst 120.000 Haftplätze für solche Leute zur Verfügung, da ist dann mehr Platz. Überm Eingang könnte »Humanität und Ordnung« stehen, der Gruß Annalena Baerbocks für Rechtlose an EU-Grenzen.

    In Brüssel klappt das alles nicht so wie im deutschen Osten: Da hebt ein Gericht das Versammlungsverbot gegen eine Konferenz von Ultrarechten, das ein Bürgermeister ausgesprochen hat, einfach auf. Kann in Berlin nicht passieren, wo seit einem halben Jahr fortgesetzt das Recht, für Solidarität mit Palästina einzutreten, eingeschränkt und ausgehebelt wird. Auch wenns schwerfällt: Gut, dass die Brüsseler Versammlung stattfinden durfte. Die Rednerliste besagt: Unappetitlich und peinlich sagten sich guten Tag – Hans-Georg Maaßen, Kardinal Gerhard Ludwig Müller, Gloria von Thurn und Taxis usw. Was ist ein Auftritt dieser bräunlichen Würstchen gegen die Lieferung eines TAURUS nach Kiew oder die Stationierung von 5.000 deutschen Soldaten an der russischen Grenze? Jedenfalls kein Staatsumbau.

    #Allemagne #Europe #démocratie #guerre

  • Vorwurf des Völkermords Dieser Mann steckt hinter dem Skandal-Gedicht von Dieter Hallervorden
    https://www.stern.de/politik/dieter-hallervorden-gedicht--dieser-mann-steckt-hinter-dem-skandal-34636572.ht


    Der Liedermacher und Linken-Politiker Diether Dehm

    Der Stern publie un mensomge quand il accuse Hallervorden de ne pas mentionner les victimes civils juifs du conflit. Il procède de la même façon avec Dehm en répétant de vieilles accusations peu crédibles. Dehm s’en fout, c’est un artiste et homme d’affaires qui a gagné des millions comme son collègue Hallervorden.

    17.4.2024 von Miriam Hollstein - Ein Gedicht von Dieter Hallervorden zum Nahost-Konflikt sorgt für Aufregung. Der Komiker bezichtigt Israel darin des Völkermords. Hinter der Aktion steckt ein bekannter Linken-Politiker.

    Sanft-wehmütig sind die Klänge, zu denen Dieter Hallervorden vor einer Projektionsleinwand rezitiert. „Gaza, Gaza“ heißt das Gedicht, das der Komiker am Dienstag auf Facebook veröffentlichte und das seither für heftige Kritik sorgt. Vor Bildern von Trümmern, Leichen und verzweifelten Menschen im Gaza-Streifen sagt der 88-Jährige Sätze wie „Kein Mensch wird als Terrorist geboren“ oder auch „Und das soll kein Völkermord sein?“

    Es geht um die Militäraktion Israels im Gaza-Streifen, die zu vielen Toten in der Zivilbevölkerung geführt hat. Dass der Auslöser für die Offensive die brutale Terror-Attacke der palästinensischen Hamas auf Israel vom 7. Oktober war und dass sich noch immer rund 100 israelische Geiseln, darunter Kinder, alte Menschen, junge Frauen, im Gaza-Streifen in Geiselhaft befinden, erwähnt Hallervorden nicht.

    „Wer ein Beispiel für Schuldabwehr-Antisemitismus im Zusammenhang mit Täter-Opfer-Umkehr im Nahostkonflikt sucht, Hallervordens Machwerk ist ein Bilderbuchbeispiel“, sagte Volker Beck, Vorsitzender der Deutsch-Israelischen Gesellschaft, der „Bild“-Zeitung. „Zum Würgen“ findet die CDU-Bundestagsabgeordnete Gitta Connemann das Poem, „Selbstgerechter Antisemitismus als lyrisches Rührstück. Statt Honig Dreck im Kopf“, urteilte sie in der „Bild“ in Anspielung auf einen bekannten Film von Dieter Hallervorden.

    Dehm feiert sich selbst

    Ein Mann ist hingegen restlos begeistert. „Der wohl berühmteste Darsteller und Theatermann Deutschlands, @DHallervorden, hat sich unerwartet deutlich, wenn auch in feinsinniger Lyrik, auf die Seite der im #Gazastreifen bombardierten Menschen gestellt“, jubelt der Linken-Bundestagsabgeordnete Diether Dehm auf dem Nachrichtendienst X. Das Video zeige „harte Bilder mit einem sensiblen Lied“.

    Der Lobgesang entbehrt nicht einer gewissen Komik. Denn Dehm hat das Lied und Gedicht selbst komponiert und getextet, gemeinsam mit Hallervorden.

    Der 74-jährige saß bis 2021 für die Linke im Bundestag und ist einer ihrer schillerndsten Figuren. Fast jeder Deutsche kennt ihn, aber nicht wegen seines politischen Engagements. Dehm wurde als Liedermacher erfolgreich, komponierte und textete unter anderem mit und für den Sänger Klaus Lage, darunter Hits wie „1000 und 1 Nacht (Zoom!)“ oder den „Faust auf Faust“-Song zum Kino-"Tatort" mit Götz George.

    Sein Sauf-Lied „Was wollen wir trinken 7 Tage lang“ war eine Zeit lang bei den Bundestreffen des CDU-Nachwuchses Junge Union sehr beliebt. Unter dem Künstlernamen „Lerryn“ trat Dehm vorübergehend auch selbst als Sänger auf ("Der Sänger mit den besseren Liedern").
    Dieter Hallervorden steht in einem Clip vor den Buchstaben des Wortes Gaza
    Nahost-Konflikt Gedicht über Gaza: Dieter Hallervorden veröffentlicht Video mit umstrittenem Liedermacher

    Nebenher managte er andere Künstler wie Wolf Biermann, dem er nach dessen Ausbürgerung aus der DDR 1976 half, in Westdeutschland Fuß zu fassen. Später stellte sich heraus, dass die Staatssicherheit Diether Dehm als Inoffiziellen Mitarbeiter ("Willy") führte. In seiner Akte finden sich zahlreiche Berichte – über Biermann, aber auch die SPD und Veranstaltungen. Dehm hat stets bestritten, mit der Stasi zusammengearbeitet zu haben. Er behauptet, gegen seinen Willen abgeschöpft worden zu sein. 1996 urteilte das Landgericht Frankfurt jedoch, dass Dehm „Stasi-Informant“ genannt werden darf.

    Die Stasi führte ihn als „Inoffiziellen Mitarbeiter“

    In der Linken war er als „roter Millionär“ immer eine Ausnahmeerscheinung, aber auch berüchtigt. Gern überwarf er sich mit Genossen. Gegen eine Fraktionskollegin aus Magdeburg beantragte er gar eine einstweilige Verfügung, warf ihr „Rufmord“ vor, weil sie sich in einer E-Mail über sein Verhalten in einer politischen Debatte beschwert hatte. Auch für Verschwörungsthesen hatte Dehm stets ein Faible: Gern unterstellte er etwa den Journalisten der „bürgerlichen Medien“, sie seien vom Bundesnachrichtendienst „gesteuert“.

    Anders als in seiner Musik ist Dehm auch im zunehmenden Alter kein Mann der Zwischentöne geworden. Seinen 60. Geburtstag feierte er in Berlin mit einer seiner politischen Lieblingsforderungen: „45 Jahre für Verstaatlichung der Deutschen Bank – 60 Jahre Diether Dehm“. Als Stargäste des Abends waren CSU-Urgestein Peter Gauweiler und Oskar Lafontaine geladen.

    Immer wieder sorgte er für Aufsehen: mal, weil er den ehemaligen RAF-Terroristen Christian Klar als freien Mitarbeiter für sein Bundestagsbüro beschäftigte, mal, weil er einen afrikanischen Flüchtling aus Italien nach Deutschland schmuggelte.

    In der Partei machte er sich zeitgleich immer mehr Feinde, weil er von Parteidisziplin wenig hielt. 2021 landete er bei der Aufstellung der niedersächsischen Landesliste für die Bundestagswahl auf einem aussichtslosen Platz, verpasste den Wiedereinzug ins Parlament. Trotz der Fürsprache von Sahra Wagenknecht, zu deren Lager Dehm immer gehört hatte.
    Diether Dehm (l.) will nicht, dass Florian Silbereisen seinen Songtext anders singt, als von ihm geschrieben
    „1000 und 1 Nacht (Zoom!)“ Weil er Liedzeile mit „Indianer“ änderte: Songautor zeigt Silbereisen an

    In Wagenknechts neuem Bündnis hätte Dehm gern eine größere Rolle gespielt. Aber nicht einmal dort wollte man ihn mehr. Unter den Gründungsmitgliedern, die von Wagenknecht selbst ausgesucht wurden, war der einstige Weggefährte nicht dabei. Zu unberechenbar sei er, heißt es in Linken-Kreisen.

    Mit dem Komiker und Schauspieler Dieter Hallervorden, der einst mit TV-Sketchen und Kinofilmen erfolgreich war und inzwischen Intendant des „Schlosspark-Theaters“ in Berlin ist, hat Dehm schon in der Vergangenheit zusammengearbeitet. Vor drei Jahren komponierte er für ihn ein Lied, in dem Hallervorden Skepsis gegenüber den Corona-Maßnahmen mit Kritik an Großkonzernen verbindet.

    Ein Hit wurde es nicht. Weder für Dehm noch für Hallervorden.

  • A 88 ans l"acteur et chef de théâtre Dieter Hallervorden se prononce dans un poème pour un armistice à Gaza et contre le soutien de l’apartheid en Israël par l’Allemagne
    https://www.youtube.com/watch?v=PDrKz_cFk6s

    Le problème dans cette histoire est le fait qu’il faut avoir et l’indépendance d’un millionaire qui possède une île devant la côte bretonne et le statut de l’acteur le plus populaire d’Allemagne pour pouvoir se permettre d’exprimer l’opinion de la plupart des gens. Hallervorden se fait traiter de gâteux qui a de la merde dans la tête et d’antisemite par les détenteurs de la vérité officielle. Quelqu’un d’une moindre notoriété verrait sa carrière d’acteur terminée, alors généralement on n’entend des positions pacifistes et anti-sionistes que de la bouche des usual suspects qui n’ont plus rien à perdre.

    Hallervorden veröffentlicht Gedicht zum Gaza-Krieg : Kritik an Israel und Deutschland
    https://www.berliner-zeitung.de/news/kritik-an-deutschland-und-israel-hallervorden-veroeffentlicht-gedic

    16.4.2024 - Der Berliner Schauspieler Dieter Hallervorden hat zusammen mit Diether Dehm das Gedicht „Gaza Gaza“ geschrieben. Es thematisiert Waffenlieferungen an Israel und einen mutmaßlichen Völkermord.

    Der Kabarettist und Schauspieler Dieter Hallervorden hat ein Gedicht veröffentlicht, das den Gaza-Krieg thematisiert. In einem dreiminütigen Video, das der 88-Jährige am Dienstag auf Facebook postete, fordert er eine Feuerpause und eine Freilassung „aller Geiseln“. In den vorgetragenen Zeilen wird auch ein Zusammenhang mit Israels Politik, „Apartheid“ und einem mutmaßlichen Völkermord hergestellt.

    In dem Video sind unter anderem Propagandavideos der Hamas und Ausschnitte des katarischen Nachrichtensenders Al-Jazeera sowie der Deutschen Welle im Hintergrund zu sehen. Hallervorden spricht das Gedicht mit dem Titel „Gaza Gaza“, das er gemeinsam mit dem Liedermacher und ehemaligen Bundestagsabgeordneten der Linken, Diether Dehm, geschrieben hat. Der Lyrik schickt er eine unmissverständliche Botschaft voraus: „Natürlich verurteile auch ich den Terror von der Hamas“, betont er. Gleichzeitig regt er zu der Sichtweise an, dass in dem ganzen Grauen „trotz alledem gleichzeitig eine neue Friedenschance für eine Zweistaatenlösung“ stecke.

    Er gehört zu den wichtigsten Köpfen des deutschen Films und Theaters. Dieter Hallervorden hat ein emotionales Gedicht zu Gaza veröffentlicht. Und es ist sehr hörenswert.

    „Und ich frag‘ mich da immer wieder: Und das soll kein Völkermord sein“ pic.twitter.com/YAjX04XcaJ
    — Tarek Baé (@Tarek_Bae) April 16, 2024

    Hallervorden sagt, „Grausamkeiten haben zumeist Vorgeschichten und kein Mensch wird als Terrorist geboren“. Über einen Vater aus Gaza, dessen Kind getötet wurde, sagt Hallervorden: „Soll ich diesem Vater empfehlen, so cool wie ein Talkgast zu sein, sich bloß in keinem Wort zu verfehlen, das antisemitisch erscheint?“ Über die deutsche Politik sagt er: „Sie geloben Apartheid die Treue, von Ampel bis AfD. Sie liefern Granaten aufs Neue, bittend, zart damit umzugehen.“

    Die Nutzung des Begriffs der „Apartheid“ in Bezug auf den jüdischen Staat Israel ist ideologisch heftig umkämpft. Hallervorden kritisiert auch Waffenlieferungen an Israel – und fragt: „Und das soll kein Völkermord sein?“ Zum Schluss des Videos lässt er symbolisch eine virtuelle Friedenstaube auf der Bühne aufsteigen.

    Bereits vor einigen Wochen hatte der Schauspieler und Berliner Theaterleiter einen Beitrag auf Instagram geteilt, in dem er sich gegen den israelischen Ministerpräsidenten Benjamin Netanjahu positionierte und die deutsche Regierung aufforderte, sich für ein Ende des Krieges zwischen Israel und der Hamas einzusetzen.

    Am 7. Oktober hatte die im Gazastreifen herrschende Terrororganisation Hamas Israel überfallen, mehr als 1200 Menschen massakriert und etwa 240 Menschen als Geiseln verschleppt. Daraufhin leitete Israel militärische Maßnahmen gegen die Hamas im Gazastreifen ein. Nach Angaben des von der Hamas geführten Gesundheitsministeriums stieg die Zahl der Toten in Gaza zuletzt auf rund 33.800. Die Angaben der Behörde lassen sich derzeit nicht unabhängig überprüfen.

  • Architekt Philipp Oswalt über Berlins Stadtschloss und rechte Spender : „Die Humboldt-Stiftung lügt“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/architekt-philipp-oswalt-berlin-stadtschloss-rechte-spender-humbold


    Der Architekt und Architekturprofessor Philipp Oswalt Foto Nadja Wohlleben

    A Berlin la réproduction en béton armé de du château des rois de Prusse est une affaire d’état et d’extrême droite. Le bâtiment sert la même idéologie nationaliste et réactionnaire comme l’église #Garnisonskirche à #Potsdam. Le nouveau bellicisme y rencontre le militarisme prusse et son siècle triomphal de 1813 à 1914.

    Cerise amtidemocatatique sur le gâteau au goût révanchiste - on y a déplacé les collections éthnologiques dont une partie consiste en objets volés et pillés dans le monde entier à l’époque de l’empire allemand. Ces collections ont été volées une deuxième fois, cette fois aux Berlinois, qui y avaient libre accès dans des bâtiments agréables et modernes à Berlin-Dahlem, afin de les enfermer dans un bâtiment consacré au discours justificateur du nouvel impérialisme woke nationaliste et transatlantique à la fois.

    17.4.2024 von Susanne Lenz - Der Architekt Philipp Oswalt über das Unbehagen, das ihm die Rekonstruktion der Schlossfassade bereitet, und die Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus.

    Als verbissensten Gegner des Neubaus des Berliner Stadtschlosses hat jemand den Architekten Philipp Oswalt mal bezeichnet. Dabei kämpfte er vor allem gegen die historisierende Fassade und die Intransparenz hinsichtlich der Spender. Die Recherchen für sein neues Buch „Bauen am nationalen Haus“ haben erbracht, dass einige dem rechtsradikalen Milieu angehören und sie Einfluss auf die Gestaltung der Fassade genommen haben. Er empfängt uns in seiner Wohnung in Berlin-Schöneberg.

    Sie haben hier im Wohnzimmer ja Lampen aus dem Palast der Republik an der Decke. Wie sind Sie an die gekommen?

    Ich bin mit dem Künstler Fred Rubin befreundet, der einiges aus dem Palast der Republik gesichert hat. Die Lampen hat er umgestaltet. Es geht dabei nicht um Trophäen, sondern um kulturelle Transformation.

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    Wo der Palast der Republik stand, steht heute das Stadtschloss. Sie haben kürzlich in Zusammenhang mit der Aufstellung der Prophetenfiguren an der Kuppel, Transparenz hinsichtlich der Spender gefordert. Warum halten Sie das für so wichtig?

    Ich muss vorausschicken, dass ich mich für den Erhalt des Palasts der Republik eingesetzt habe. Ich wollte, dass man ihn als Ort der deutschen Geschichte in eine Neugestaltung einbezieht. Das hat auch die Expertenkommission empfohlen. Ich lehne historische Rekonstruktionen nicht grundsätzlich ab, habe ja selbst in Dessau die Rekonstruktion der Bauhaus-Meisterhäuser mitverantwortet, aber ich bin gegen die Orthodoxie, mit der das in Berlin betrieben worden ist. Unbehagen bereitet mir auch das Geschichtsverständnis, das mit dieser Rekonstruktion einhergeht. Ich hatte aber nie den Verdacht, dass dahinter rechtslastige Interessen stehen könnten.

    Infobox image

    Nadja Wohlleben

    Zur Person

    Der Architekt Philipp Oswalt, geboren 1964 in Frankfurt am Main, ist Professor für Architekturtheorie an der Universität Kassel. Er war u.a. Leiter des Projektes „Schrumpfende Städte“ der Kulturstiftung des Bundes (2002–2008) und Direktor der Stiftung Bauhaus Dessau (2009–2014).
    Er ist Autor und Herausgeber zahlreicher Publikationen zur zeitgenössischen Architektur und Stadtentwicklung. Zuletzt ist von ihm „Bauen am nationalen Haus. Architektur als Identitätspolitik“ (Berenberg-Verlag 2023, 240 S. 22 Euro) erschienen.
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    Wie sind Sie dann darauf gekommen?

    Durch meine Auseinandersetzung mit der Garnisonkirche in Potsdam. Der Name des Großspenders Ehrhard Bödecker war mir daher bekannt. Als ich mir dann in der Deutschen Bibliothek in Leipzig seine Schriften angeguckt habe, war der Fall relativ klar. Nachdem seine antisemitischen Äußerungen bekannt geworden waren, forderte die Familie, dass seine Plakette im Schloss entfernt wird.

    In Ihrem neuen Buch „Bauen am nationalen Haus“ stellen Sie fest, dass es viele rechtslastige Spender gibt.

    Es gibt eine strukturelle Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus. Nicht nur, was Spender betrifft, sondern auch einzelne Vereinsmitglieder und Funktionäre des Vereins. Dieter Lieberwirth aus der Partei der Republikaner war Gründungsvorstand und wirkt bis heute im Verein. Karl-Klaus Dittel engagierte sich im baden-württembergischen Zweig des Fördervereins, der fragwürdige Kampagnen für die AfD dort organisiert hat, Stichwort illegale Parteienfinanzierung.

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    Zieht ein solches Projekt rechtslastige Spender an, oder ist es nicht einfach normal, dass unter 40.000 Spendern auch politisch Rechtsstehende oder Rechtsradikale sind?

    Beides stimmt. Bei einem Symbolbau aus vordemokratischer Zeit, der als Identitätsanker propagiert und als nationales Symbol verstanden wird, gibt es eine Anschlussfähigkeit in rechtsradikale und rechtsextreme Milieus. Das wird zum Teil bestritten. Herr Boddien sagt, Preußen spiele in diesen Milieus keine Rolle. Der Förderverein hat aber den Kontakt nicht nur nicht vermieden, wie meine Recherchen zeigen. Er hat bereits 1993 in der Jungen Freiheit inseriert und sich bis heute nicht abgegrenzt.

    Sie behaupten, dass rechtslastige Spender Einfluss auf die Struktur der Fassade genommen haben, etwa was die Gestaltung der Kuppel angeht. Die Humboldt-Stiftung weist das zurück. Die Kuppel sei bereits Bestandteil von Frank Stellas Entwurf gewesen.

    Die Humboldt-Stiftung wirft Nebelkerzen und sie lügt. Das, was hier heute steht, ist etwas merklich anderes als das, was die Expertenkommission empfohlen und was der Bundestag 2002 beschlossen hat. Und der Förderverein hat diese Radikalisierung durchgesetzt. 2003 wurde der Abriss des Palasts beschlossen, damit war auch der Beschluss der Expertenkommission hinfällig, dass er teilweise in den Schlossneubau einbezogen wird. Der Entwurf der Wettbewerbsausschreibung für den Neubau wird durchgestochen, skandalisiert, Thierse mischt sich ein, ein Entwurf für die Kuppel wird zwingend, wobei der Bauherr, also der Bundestag, sich damals noch nicht festlegte, ob es eine historisch getreue oder eine Neuinterpretation sein soll. Dann kam der Wettbewerb, und mit dem Entwurf von Kuehn Malvezzi eine interessante Interpretation, die ein schwebendes Dach statt der Kuppel vorsah. Das wurde von der Jury als unzulässig erklärt: Es sei keine Kuppel. Mit der Entscheidung für Stellas Entwurf entschied man sich für die Rekonstruktion der Kuppel und auch die Innenseite der Portale.

    Philipp Oswalt: „Die Politik sah sich in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen.“

    Philipp Oswalt: „Die Politik sah sich in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen.“Nadja Wohlleben

    Wenn der Entwurf Stellas die Kuppel bereits vorsah, warum sagen Sie dann, die Humboldt-Stiftung werfe Nebelkerzen?

    Weil die Stiftung Stellas Entwurf und seine Überarbeitung zwei Jahre später in einen Topf wirft. In dem Wettbewerbsentwurf waren die Propheten nicht enthalten. Die Stiftung lügt, wenn sie sagt, dass es keinen Einfluss der Spender gegeben hat. Die zusätzlichen Rekonstruktionen waren nicht durch den Grundsatzbeschluss von 2002 abgedeckt, und deshalb auch nicht haushalterisch unterlegt. Das heißt, das musste durch Spenden finanziert werden. Das war allen Beteiligten klar. Die Politik sah sich dann in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen. Und es ist ja auch eigentlich nicht problematisch, dass bei einem Projekt, bei dem es eine zivilgesellschaftliche Teilhabe gibt, eine Mitgestaltung erwünscht ist. Das wird nur deshalb heikel, weil dabei auch rechtsradikale Positionen eine Rolle gespielt haben. Auch beim Eosanderportal. Nehmen Sie die große Kartusche. Das ist eine Zutat von 1904, der Bundestag hat 2002 von einer Barockfassade gesprochen. Da ging es nicht um wilhelminische Elemente. Das hat man dem Förderverein überlassen und diesem ist alles bis 1918 heilig. Natürlich ohne die Schäden der Revolution.

    Warum macht die Stiftung das?

    Das ist schwer zu erklären. Der Förderverein geht ja mit der Stiftung nicht gerade zimperlich um. Hartmut Dorgerloh war teilweise schwer unter Beschuss. Trotzdem – nachdem der Anwalt Peter Raue dem Förderverein einen Persilschein hinsichtlich der rechten Spender ausgestellt hatte, erklärte die Stiftung 2022, nun sei alles in Ordnung, man arbeite gern wieder mit dem Förderverein zusammen. Doch das entbehrte jeder sachlichen Grundlage.

    Was meinen Sie?

    Raues Persilschein – abgesehen davon, dass er in dieser Angelegenheit befangen war, da er Anwalt des Fördervereins und der Familie Bödecker ist – lag dem Stiftungsrat gar nicht vor. Aber vor allem konnte Herr Raue von den 26 Millionen anonym eingegangener Gelder nur etwas über eine Million prüfen, da bei den übrigen 25 Millionen selbst dem Förderverein unbekannt ist, woher das Geld kommt. Da muss man sagen: Liebe Leute, das habt ihr gut verschwiegen und man hat es euch abgenommen. Auch das Gutachten des Instituts für Zeitgeschichte zu Bödecker lag dem Stiftungsrat nicht vor. Herr Dorgerloh hat das beschönigend dargestellt, indem er sagte, Bödecker sei weder rechtsextrem noch im rechtsradikalen Sinne antisemitisch. Es ist für mich offenkundig, dass die Stiftung kein ehrliches Aufklärungsinteresse hatte. Alle, auch die Bundestagsparteien, wollten Ruhe in die Debatte bringen und keine Angriffsfläche bieten. Aber die Spendenpraxis waren ein zentrales Legitimationsinstrument. Man konnte sagen, die Fassade kommt aus der Bevölkerung, es ist ihr Wunsch. Und wenn dies einen Makel bekommt, will man lieber den Deckel draufhalten.

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“Nadja Wohlleben

    Eine der zentralen Thesen Ihres Buches ist, dass solche Repräsentationsbauten wie das Stadtschloss dazu dienen, gesellschaftliche Identität zu schaffen. Was für eine Identität soll das denn in diesem Fall sein?

    Das Schloss ist das wichtigste Bundesbauprojekt neben dem Reichstag seit 1990: Aber ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft? Man hat versucht, das mit dem Inneren auszugleichen, mit den außereuropäischen Sammlungen. Das ist eine neokoloniale Instrumentalisierung dieser Kulturen, wenn man damit die preußische Fassade legitimieren und sich als weltoffen darstellen will. Und das Problem mit der Fassade wird man damit nicht los.

    Sie sprechen im Zusammenhang mit der Rekonstruktion von Deckerinnerung. Was ist das?

    Der Begriff kommt aus der Psychologie. Mit einer Erinnerung wird eine andere verdeckt. Der Ort, an dem das Schloss steht, stand für vieles: für Preußen, den Wilhelmismus, die Revolution, die Weimarer Republik, den Krieg, die deutsche Teilung, die friedliche Revolution von 1990. Aber die Geschichte ab 1918 wurde eliminiert. Wobei die stalinistisch motivierte Sprengung des Schlosses 1950 bereits die davorliegende Geschichte eliminiert hat. Immerhin hat man die Erinnerung an die Revolution von 1918 durch den Transfer des Schlossportals ins Staatsratsgebäude zu bewahren versucht. Das Stadtschloss hat die Gewaltgeschichte des 20. Jahrhunderts durch einen Rückgriff auf die Zeit vor 1918 verdrängt.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.Nadja Wohlleben

    In Teilen der ostdeutschen Öffentlichkeit wird der Abriss des Palasts als kolonialer Akt der BRD verstanden.

    Das halte ich für falsch. Es gab eine westdeutsche Kolonisierung, aber was geschichtspolitische Fragen angeht, ist das eher eine Generationenfrage. Es gab auch vehemente Kräfte aus dem Osten, die sich für den Abriss eingesetzt haben. Günter Nooke war einer der Antragsteller, es gab Wolfgang Thierse, Manfred Stolpe, Wolfgang Tiefensee, Vera Lengsfeld, die damals noch in der CDU-Fraktion war, Richard Schröder. In meiner Wahrnehmung ist es die Generation der durch den Mauerbau Traumatisierten in West und Ost, die sich auf einen ikonoklastischen Rachefeldzug begeben oder eine Art Exorzismus betrieben haben. Man will in der Geschichte auch hinsichtlich der baulichen Spuren obsiegen.

    Sie brauchen keine Rache, weil Sie einer anderen Generation angehören?

    Ich bin aus Westdeutschland, lebe seit 1984 in Berlin, und habe nach 1990 eine starke Bindung an ostdeutsche Akteure und Milieus gewonnen. Für mich ist klar, dass die DDR eine totalitäre Diktatur war, aber natürlich ist das eine wichtige Epoche deutscher Geschichte. Und es gab auch in der DDR interessante Entwicklungen, dissidentische und reformerische. Es ist irrsinnig, das in einen Giftschrank zu packen. Die jüngere Generation hat eine gelassenere Einstellung dazu, sie muss sich nicht am SED-Staat rächen. Für sie ist das eine abgeschlossene Periode, die man als Teil der deutschen Geschichte annehmen und einen Umgang damit finden kann. Keinen verherrlichenden Umgang, aber eben auch keinen eliminatorischen, sondern einen differenzierenden und in Teilen wertschätzenden.

    Sie schlagen gemeinsam mit Max Czollek, Agnieszka Pufelska und Jürgen Zimmerer vor, einen künstlerischen Wettbewerb auszuschreiben, mit dem Ziel, die Preußen-Fassade zu brechen. Wird das jemals passieren?

    Warum eigentlich nicht? Die Gründungsintendanz des Humboldt-Forums machte zum Beispiel den Vorschlag, die Skulptur „Zweifel“ von Lars Ramberg temporär auf das Schloss zu setzen. Diese Idee ist dann sang- und klanglos gestorben, denn in vielen Kreisen galt das als Sakrileg. Wenn Ramberg seine Skulptur auf das Louvre setzen würde oder auf die Tate, würde dann die französische oder britische Gesellschaft Sturm laufen? Die Stiftung Humboldt-Forum würde eine solche Aktion aus ihrem Gefängnis befreien. Warum ist man in Deutschland zumindest teilweise so verkrampft? Was soll schlimm daran sein, das Spruchband an der Kuppel zu überblenden oder dem Ort Spuren aus der Zeit zwischen 1918 und 2008 einzuschreiben? Warum soll ich nicht zum Beispiel markieren, was die kaiserlichen Truppen am Schloss kaputt geschossen haben, um die Revolutionsgarden zu schlagen. Das wäre doch interessant. Wen stört das? Müssen wir erst mal drei Generationen warten? Das Schloss ist ein Ort, mit dem sich viele nicht identifizieren können. Warum soll man das nicht öffnen?

    #Berlin #Mitte #Schloßplatz #architecture #histoire #Prusse #militarisme #extrême_droite #urbanisme

  • Bettina Göring: „Über die Nazi-Zeit habe ich erst aus DDR-Geschichtsbüchern gelernt“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/bettina-goering-ueber-die-nazi-zeit-habe-ich-erst-aus-ddr-geschicht

    Bettina Göring, 68, floh mit 13 von zu Hause und schloss sich der linken Szene an. Foto Benjamin Pritzkuleit

    17.4.2024 von Anja Reich - Hermann Görings Großnichte erzählt im Interview, wie in ihrer Familie NS-Verbrechen verschwiegen wurden. Und sagt, welcher Politiker sie heute an Göring erinnert.

    Bettina Göring wartet in der Tür eines Reihenhauses in Berlin-Zehlendorf. Es gehört einer Jugendfreundin, die sie und Görings Mann für ein paar Tage bei sich aufgenommen hat und während des Interviews mit dem Hund spazieren geht, um nicht zu stören.

    Die Großnichte des Naziverbrechers Hermann Göring trägt Hose, Bluse, eine blaue Brille, die grauen Haare im Nacken zusammengebunden. Ein in die Jahre gekommenes Hippie-Mädchen, das mit 13 von zu Hause flüchtete, nach Stationen in Südamerika, Indien und den USA in Thailand hängenblieb und nun nach Deutschland gekommen ist, um ihr Buch vorzustellen: „Der gute Onkel: Mein verdammtes deutsches Erbe“.

    Wie soll ich Sie ansprechen: Frau Göring, so, wie es auf Ihrem Buch steht? Oder mit dem Namen, der in Ihrer E-Mail-Adresse auftaucht?

    Sagen Sie Göring. Als ich das erste Mal heiratete, habe ich meinen Namen geändert, wegen der Familiengeschichte. Aber es funktioniert nicht so richtig, ich werde diese Geschichte nicht los.

    Es ist die Ihres Großonkels Hermann Göring, dem mächtigsten Nazi nach Adolf Hitler. Wie wäre es, wenn er hier säße, an diesem Tisch?

    Ich würde ihn fragen, ob er irgendwas bereut. Aber ich würde nicht erwarten, dass er es tut. Er hat ja auch bei den Nürnberger Prozessen gesagt, dass er nichts bereut.

    Und als Familienmensch, wie war er da? Ihr Buch trägt den Titel „Der gute Onkel“.

    Zu seiner Familie war er sehr nett. Meine Großmutter wurde von ihm nicht nur beschützt, sondern auch finanziell unterstützt. Er soll freundlich und charismatisch gewesen sein, weshalb er auch als Diplomat eingesetzt wurde. Kann man sich gar nicht vorstellen, wenn man sich seine Reden anhört – fürchterlich, wie er geschrien hat, die haben ja alle so geschrien.

    Privat hat er das nicht getan?

    Wir haben mal ein Video von einer Ostereiersuche mit der Familie gesehen. Da hat er mit großer Geste den lässigen, freundlichen Onkel gespielt. Jovial ist das Wort, das ihn als Familienmenschen wohl am besten beschreibt.

    Wo haben Sie die Aufnahme her?

    Auf YouTube gefunden, keine Ahnung, wer die darauf gestellt hat.

    Sie wurden 1956 geboren, zehn Jahre, nachdem Ihr Großonkel in Nürnberg zum Tode verurteilt wurde und sich mit einer Zyankali-Kapsel selbst getötet hat. Wann haben Sie zum ersten Mal gespürt, dass es da etwas Unheimliches gibt in Ihrer Familie?

    Ich war elf, wir wohnten in Wiesbaden, hatten gerade einen Fernseher bekommen, sahen eine Dokumentation über Auschwitz. Meine Oma war dabei, die Schwester von Hermann, Großmutti Ilse, wie alle sie nannten. Sie schrie: Alles Lüge, alles Lüge! Mein Bruder hat ihr einen Holzschuh an den Kopf geworfen.
    Bettina Göring ließ sich mit 30 sterilisieren.
    Bettina Göring ließ sich mit 30 sterilisieren.Benjamin Pritzkuleit

    War Ihnen da schon klar, dass Ihr Großonkel den Massenmord an den Juden befohlen hatte?

    Nein, 1968, mit zwölf, habe ich mich der Hippieszene angeschlossen, später der linken, sehr linken Szene, bin von zu Hause geflohen. In dieser Zeit habe ich angefangen, Bücher über die NS-Geschichte zu lesen. Die meisten waren aus der DDR.
    Bettina Göring: „Mein Geschichtslehrer war selbst Nazi gewesen“

    Aus der DDR? Was haben Sie denn in Ihrer Wiesbadener Schule über den Faschismus gelernt?

    Nichts, mein Geschichtslehrer war selber Nazi gewesen. Und in der Familie erzählte man sich immer nur, dass Onkel Hermann Flieger war, der Herr der Flieger, wie es hieß, dass man zu ihm aufschaute, sonst nichts. Bis 2005 wusste ich nicht einmal, dass er die Endlösung der Judenfrage unterschrieben hatte.

    Wie haben Sie das rausgefunden?

    Eine Australierin, Tochter von Holocaust-Überlebenden, warf es mir an den Kopf. Für den Dokumentarfilm „Bloodlines“ waren Angehörige von Opfern und Tätern zusammengebracht worden. Ich habe dann gleich noch mal angefangen, Geschichtsbücher zu lesen.

    Das hatte in den Büchern, die Sie kannten, nicht gestanden?

    Nein, es war auch kompliziert. Die Nazis haben den Mord an den Juden ja nicht so konkret befohlen. Reinhard Heydrich hatte das Dokument, in dem von der Endlösung die Rede war, 1941 vorgelegt und Hermann Göring hat es unterschrieben.

    Wie ging es Ihnen, als Sie das hörten?

    Es war furchtbar, schockierend.

    Sie sind ins Ausland gegangen, haben sich sterilisieren lassen, wollten keine Kinder bekommen. Hatten Sie Angst, das Böse könnte sich vererben?

    Dass ich mich sterilisieren ließ, hatte nicht direkt mit dem Göring-Onkel zu tun, das war eher ein praktischer Gedanke. Ich habe die Pille nicht gut vertragen und hatte mit 30 immer noch kein Bedürfnis, Mutter zu werden. Aber im Unterbewusstsein gab es sicher eine Ablehnung. Es muss ja auch einen Grund haben, warum gerade unsere Generation, die in den 50ern geboren wurde, so wenig Kinder bekommen hat, die folgende aber wieder mehr.
    NS-Kriegsverbrecher Hermann Göring beim Prozess in Nürnberg
    NS-Kriegsverbrecher Hermann Göring beim Prozess in NürnbergYevgeny Khaldei/Imago

    Jüdische Holocaust-Überlebende Ihrer Generation bekamen dagegen sehr viele Kinder.

    Ja, Israelis, die ich kennenlernte, konnten gar nicht verstehen, dass ich keine Kinder wollte. Eine hatte zehn, als Ausgleich dafür, dass ihre Familie ausgelöscht wurde.

    Was haben Sie sonst an Ihrem Leben geändert, nachdem Sie von der Rolle Ihres Großonkels im Holocaust erfahren haben?

    Ich habe zusammen mit einer Tochter von Holocaust-Überlebenden eine Therapiegruppe gegründet, verschiedene Methoden zur Verarbeitung der Traumata angewendet. Einmal bin ich sogar in die Psyche meines Onkels gegangen.
    „Ich habe gefühlt, wie es in ihm aussah: dunkel, kalt, halbtot“

    Bei einer Art Familienaufstellung?

    Ja, ich habe gefühlt, wie es in ihm aussah und es war sehr dunkel, kalt, halbtot. Als ob bei mir alles abstirbt, so fühlte es sich an. Erschreckend. Er muss ein Psychopath gewesen sein. Das ist das Schizophrene: wie er so kalt und doch für seine Familie menschlich bleiben konnte.

    Haben Sie herausgefunden, wie er so geworden ist, was ihn in seinem Leben geprägt hat?

    Ja, wir haben viel herausgefunden. Sein Vater kam aus einer reichen, angesehenen Familie, war von Bismarck als Diplomat in Ostafrika eingesetzt, gründete die deutsche Kolonie im heutigen Namibia, später war er in Haiti, reiste hin und her, ewig lange Schiffsreisen. Hermanns Mutter reiste mit, auch wenn sie gerade ein Kind geboren hatte. Den Hermann ließ sie bei einer Freundin zurück. Als er sie wiedersah, mit drei Jahren, sah er seine Mutter nicht mehr an. Hinzu kam, dass die Mutter eine Affäre mit Herman von Epenstein hatte, einem Halbjuden. Möglicherweise wurde mein Großonkel nach ihm benannt. Und er wurde seinetwegen auf der Schule gehänselt, als Judenfreund. Er musste sogar so ein Schild um den Hals tragen.
    Bettina Göring , Großnichte von Hermann Göring
    Bettina Göring , Großnichte von Hermann GöringBenjamin Pritzkuleit
    „Göring war immer der Größte, aber Hitler war war noch größer“

    Wann war das?

    1905, vor dem Ersten Weltkrieg. Der Hermann war als Schüler sehr rebellisch, schwer zu händeln, bis er in die Militärakademie kam. Die Strenge dort tat ihm gut. Was auch wichtig ist: Die Familie wollte, dass ein Held geboren wird, so steht es in den Tagebüchern, ein Held, der Deutschland rettet und so ein Scheiß. Er hat sich in dieser Rolle gesehen.

    Wie hat er Hitler kennengelernt?

    Im Ersten Weltkrieg war er Flieger. Nachdem die Luftwaffe verboten worden war und er nicht mehr fliegen konnte, wollte er eine Revolution, das System umstoßen, ist auf die Hitler-Gruppe gestoßen und sofort auf Hitler mit seiner magnetischen Persönlichkeit angesprungen. Göring war immer der Größte, aber der Führer war noch größer. Und Hitler hat erkannt, dass Göring die Sprache der Oberen spricht, sich in dieser Klasse gut auskennt.

    Hermann Göring war morphiumsüchtig. Wie kam es dazu?

    Beim Bierputsch 1923 bekam er eine Kugel ab, musste fliehen, wurde in Schweden in der Psychiatrie behandelt, in dieser Zeit begann er, Morphium zu nehmen.
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    SPD

    06.02.2024
    Brüssel: Rechte NatCon-Konferenz verboten, Polizei blockiert Eingang

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    News

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    Die schwedischen Ärzte beschrieben ihn als „brutalen Hysteriker mit sehr schwachem Charakter“.

    Ja, er war verrückt und auf Drogen, wie die meisten Nazis. Pervitin, Kokain, Morphium. Die Drogen passen zu seinem Größenwahn. Erst in amerikanischer Haft machte er einen Entzug.

    Gab es im Leben von Hermann Göring einen Moment, wo er zweifelte, an sich und seinen Taten?

    Als er einmal drin war in dieser Maschinerie, war das nicht mehr möglich. Für ihn zählten nur Macht, Reichtum, Ämter und Titel ohne Ende.
    Waggons voll enteigneter Kunst nach Hause liefern lassen

    Gibt es einen heute lebenden Politiker, der Sie an Ihren Großonkel erinnert?

    Ja, Trump. Diese Gier. Diese unglaubliche Raffgier. Was der Göring-Onkel für Schätze angehäuft hat. Von den Juden. Aus Holland hat er sich ganze Waggons voll mit Kunst und Möbeln bringen lassen. Meine Oma hat auch einen Waggon bekommen.

    Das heißt, bei Ihnen zu Hause gab es auch noch Möbelstücke von enteigneten Juden?

    Ja, zwei, drei Stück. Ganz tolle Sachen. Als unsere Oma zu uns zog, fielen sie schon ein bisschen auseinander. Ein Sekretär aus Ebenholz mit 150 Handfiguren und Schubfächern. Das andere war ein flämischer Sternenschrank.

    Wo sind die Möbel heute?

    Mein Vater hat sie verkauft, beglich seine Schulden damit. Wir hatten zum Glück nichts mehr damit zu tun nach seinem Tod. Fotos und Ritterorden waren noch da. Wollte ich auch nichts mitzutun haben.

    Haben Sie Antisemitismus in Ihrer Familie wahrgenommen?

    Von meiner Mutti gar nicht. Mein Großvater mütterlicherseits war gegen die Nazis, hat für einen jüdischen Anwalt gearbeitet, der ihm geholfen hat mit der Anzahlung für sein Haus.

    Wusste Ihre Mutter, als sie Ihren Vater geheiratet hat, aus was für einer Familie er kommt?

    Ja, das ist ja das Verrückte. Obwohl diese Mutter-Familie gegen die Nazis war, hat es viel bedeutet, mit einem Göring verheiratet zu sein. Wegen der Klasse. Reiche Familie. Viele wichtige Ämter. Der Urgroßvater Ministerialrat, auch Bürgermeister gab es.

    War Ihnen da schon klar, dass Ihr Großonkel den Massenmord an den Juden befohlen hatte?

    Nein, 1968, mit zwölf, habe ich mich der Hippieszene angeschlossen, später der linken, sehr linken Szene, bin von zu Hause geflohen. In dieser Zeit habe ich angefangen, Bücher über die NS-Geschichte zu lesen. Die meisten waren aus der DDR.

    Aus der DDR? Was haben Sie denn in Ihrer Wiesbadener Schule über den Faschismus gelernt?

    Nichts, mein Geschichtslehrer war selber Nazi gewesen. Und in der Familie erzählte man sich immer nur, dass Onkel Hermann Flieger war, der Herr der Flieger, wie es hieß, dass man zu ihm aufschaute, sonst nichts. Bis 2005 wusste ich nicht einmal, dass er die Endlösung der Judenfrage unterschrieben hatte.

    Wie haben Sie das rausgefunden?

    Eine Australierin, Tochter von Holocaust-Überlebenden, warf es mir an den Kopf. Für den Dokumentarfilm „Bloodlines“ waren Angehörige von Opfern und Tätern zusammengebracht worden. Ich habe dann gleich noch mal angefangen, Geschichtsbücher zu lesen.

    Das hatte in den Büchern, die Sie kannten, nicht gestanden?

    Nein, es war auch kompliziert. Die Nazis haben den Mord an den Juden ja nicht so konkret befohlen. Reinhard Heydrich hatte das Dokument, in dem von der Endlösung die Rede war, 1941 vorgelegt und Hermann Göring hat es unterschrieben.

    Wie ging es Ihnen, als Sie das hörten?

    Es war furchtbar, schockierend.

    Sie sind ins Ausland gegangen, haben sich sterilisieren lassen, wollten keine Kinder bekommen. Hatten Sie Angst, das Böse könnte sich vererben?

    Dass ich mich sterilisieren ließ, hatte nicht direkt mit dem Göring-Onkel zu tun, das war eher ein praktischer Gedanke. Ich habe die Pille nicht gut vertragen und hatte mit 30 immer noch kein Bedürfnis, Mutter zu werden. Aber im Unterbewusstsein gab es sicher eine Ablehnung. Es muss ja auch einen Grund haben, warum gerade unsere Generation, die in den 50ern geboren wurde, so wenig Kinder bekommen hat, die folgende aber wieder mehr.

    Jüdische Holocaust-Überlebende Ihrer Generation bekamen dagegen sehr viele Kinder.

    Ja, Israelis, die ich kennenlernte, konnten gar nicht verstehen, dass ich keine Kinder wollte. Eine hatte zehn, als Ausgleich dafür, dass ihre Familie ausgelöscht wurde.

    Was haben Sie sonst an Ihrem Leben geändert, nachdem Sie von der Rolle Ihres Großonkels im Holocaust erfahren haben?

    Ich habe zusammen mit einer Tochter von Holocaust-Überlebenden eine Therapiegruppe gegründet, verschiedene Methoden zur Verarbeitung der Traumata angewendet. Einmal bin ich sogar in die Psyche meines Onkels gegangen.
    „Ich habe gefühlt, wie es in ihm aussah: dunkel, kalt, halbtot“

    Bei einer Art Familienaufstellung?

    Ja, ich habe gefühlt, wie es in ihm aussah und es war sehr dunkel, kalt, halbtot. Als ob bei mir alles abstirbt, so fühlte es sich an. Erschreckend. Er muss ein Psychopath gewesen sein. Das ist das Schizophrene: wie er so kalt und doch für seine Familie menschlich bleiben konnte.

    Haben Sie herausgefunden, wie er so geworden ist, was ihn in seinem Leben geprägt hat?

    Ja, wir haben viel herausgefunden. Sein Vater kam aus einer reichen, angesehenen Familie, war von Bismarck als Diplomat in Ostafrika eingesetzt, gründete die deutsche Kolonie im heutigen Namibia, später war er in Haiti, reiste hin und her, ewig lange Schiffsreisen. Hermanns Mutter reiste mit, auch wenn sie gerade ein Kind geboren hatte. Den Hermann ließ sie bei einer Freundin zurück. Als er sie wiedersah, mit drei Jahren, sah er seine Mutter nicht mehr an. Hinzu kam, dass die Mutter eine Affäre mit Herman von Epenstein hatte, einem Halbjuden. Möglicherweise wurde mein Großonkel nach ihm benannt. Und er wurde seinetwegen auf der Schule gehänselt, als Judenfreund. Er musste sogar so ein Schild um den Hals tragen.

    Wann war das?

    1905, vor dem Ersten Weltkrieg. Der Hermann war als Schüler sehr rebellisch, schwer zu händeln, bis er in die Militärakademie kam. Die Strenge dort tat ihm gut. Was auch wichtig ist: Die Familie wollte, dass ein Held geboren wird, so steht es in den Tagebüchern, ein Held, der Deutschland rettet und so ein Scheiß. Er hat sich in dieser Rolle gesehen.

    Wie hat er Hitler kennengelernt?

    Im Ersten Weltkrieg war er Flieger. Nachdem die Luftwaffe verboten worden war und er nicht mehr fliegen konnte, wollte er eine Revolution, das System umstoßen, ist auf die Hitler-Gruppe gestoßen und sofort auf Hitler mit seiner magnetischen Persönlichkeit angesprungen. Göring war immer der Größte, aber der Führer war noch größer. Und Hitler hat erkannt, dass Göring die Sprache der Oberen spricht, sich in dieser Klasse gut auskennt.

    Hermann Göring war morphiumsüchtig. Wie kam es dazu?

    Beim Bierputsch 1923 bekam er eine Kugel ab, musste fliehen, wurde in Schweden in der Psychiatrie behandelt, in dieser Zeit begann er, Morphium zu nehmen.

    Die schwedischen Ärzte beschrieben ihn als „brutalen Hysteriker mit sehr schwachem Charakter“.

    Ja, er war verrückt und auf Drogen, wie die meisten Nazis. Pervitin, Kokain, Morphium. Die Drogen passen zu seinem Größenwahn. Erst in amerikanischer Haft machte er einen Entzug.

    Gab es im Leben von Hermann Göring einen Moment, wo er zweifelte, an sich und seinen Taten?

    Als er einmal drin war in dieser Maschinerie, war das nicht mehr möglich. Für ihn zählten nur Macht, Reichtum, Ämter und Titel ohne Ende.
    Waggons voll enteigneter Kunst nach Hause liefern lassen

    Gibt es einen heute lebenden Politiker, der Sie an Ihren Großonkel erinnert?

    Ja, Trump. Diese Gier. Diese unglaubliche Raffgier. Was der Göring-Onkel für Schätze angehäuft hat. Von den Juden. Aus Holland hat er sich ganze Waggons voll mit Kunst und Möbeln bringen lassen. Meine Oma hat auch einen Waggon bekommen.

    Das heißt, bei Ihnen zu Hause gab es auch noch Möbelstücke von enteigneten Juden?

    Ja, zwei, drei Stück. Ganz tolle Sachen. Als unsere Oma zu uns zog, fielen sie schon ein bisschen auseinander. Ein Sekretär aus Ebenholz mit 150 Handfiguren und Schubfächern. Das andere war ein flämischer Sternenschrank.

    Wo sind die Möbel heute?

    Mein Vater hat sie verkauft, beglich seine Schulden damit. Wir hatten zum Glück nichts mehr damit zu tun nach seinem Tod. Fotos und Ritterorden waren noch da. Wollte ich auch nichts mitzutun haben.

    Haben Sie Antisemitismus in Ihrer Familie wahrgenommen?

    Von meiner Mutti gar nicht. Mein Großvater mütterlicherseits war gegen die Nazis, hat für einen jüdischen Anwalt gearbeitet, der ihm geholfen hat mit der Anzahlung für sein Haus.

    Wusste Ihre Mutter, als sie Ihren Vater geheiratet hat, aus was für einer Familie er kommt?

    Ja, das ist ja das Verrückte. Obwohl diese Mutter-Familie gegen die Nazis war, hat es viel bedeutet, mit einem Göring verheiratet zu sein. Wegen der Klasse. Reiche Familie. Viele wichtige Ämter. Der Urgroßvater Ministerialrat, auch Bürgermeister gab es.

    Sind Sie auch noch so erzogen worden, mit diesem Dünkel, etwas Besseres zu sein?

    Mein Bruder und ich haben sehr dagegen rebelliert, aber ich glaube, so ein bisschen ist er auch bei uns drin.

    Ist bei Ihren Begegnungen mit Angehörigen von Opfern mal jemand wütend geworden Ihnen gegenüber?

    In Israel sind Leute weinend zu mir gekommen, haben sich bedankt. Weil es bis dahin nie vorgekommen war, dass jemand sich bei ihnen entschuldigt hat. Aber eine Frau in meinem Alter konnte eine Entschuldigung von der Göring-Seite nicht akzeptieren. Sie hat ständig dazwischengerufen und musste vom israelischen Sicherheitspersonal rausgeführt werden.

    Und wie waren die Begegnungen mit Angehörigen anderer Nazi-Größen?

    Ich wurde mit Niklas Frank, Rainer Höss, Katrin Himmler und noch zwei anderen verlinkt. Aber persönlich getroffen habe ich nur Rainer Höss. Er wollte mich unbedingt kennenlernen, ist extra nach Wiesbaden gekommen und dann sind wir Kaffee trinken gegangen.

    Sie und der Enkel des Auschwitz-Kommandanten?

    Er hat die ganze Zeit geprahlt, wie viele jüdische Leute er kennt, mit welchem Ministerpräsidenten er per Du ist. Später wurde er als Hochstapler enttarnt. Er ist auch der Einzige, der seine Geschichte an die Israelis verkauft hat, der Geld wollte. Mir wäre das zuwider gewesen.

    Aber mit Ihrem Buch jetzt verdienen Sie Geld, oder?

    Ja, das hoffe ich zumindest. Da stecken zehn Jahre Arbeit drin. Die österreichische Journalistin Melissa Müller hat einen wesentlichen Anteil daran, sie hat die historischen Fakten zusammengetragen und wirklich viel herausgefunden, was ich noch nicht wusste.

    Was zum Beispiel?

    Dass meine Familie einen Deal mit einer jüdischen Familie gemacht hat, Galeristen, sehr vermögend. Sie wurden enteignet, konnten aber nach Südamerika gehen. Die Galerien und Gemälde wurden gegen eine Viehzucht in Venezuela, die einem Teil der Göring-Familie gehörte und nicht viel wert war, getauscht. Die Großmutti, meine Oma, ist zum Hermann gegangen, hat gesagt, die wollen raus. Der gute Onkel hat den Deal gemacht.

    Warum haben Sie so lange an dem Buch gearbeitet?

    Es war schwierig zu schreiben, aber auch zu verkaufen. Zu brisant, zu gefährlich, nicht gut genug geschrieben, hieß es. Eine Münchner Agentin, mit der wir uns getroffen haben, ist überhaupt nicht auf das Thema angesprungen. Der Droemer-Verlag hat dann gesagt, wir machen das.

    Wie ist es für Sie, es jetzt in Deutschland vorzustellen?

    Das Timing ist gut für meine Botschaft: Nie wieder.

    Sehen Sie Parallelen zu heute?

    Die Weimarer Zeit war viel schlimmer. Wir reisen ja viel herum und stellen immer wieder fest, wie gut es den Deutschen geht. Fahren Sie mal nach Thailand oder in arme Gegenden der USA! Aber die Verunsicherung ist ähnlich, die Leute wittern überall Lügen. Lügenpresse, den Begriff haben schon die Nazis verwendet. Zu sagen, alles, was wir nicht mögen, ist gleich eine Lüge. Sie lesen keine Zeitung mehr, sondern suchen in den sozialen Medien nach Positionen, die ihren ähnlich sind. Das hat oft etwas religiös Fanatisches. Die AfD nutzt das für sich aus.

    Also ist die Vergangenheit nicht vorbei für Sie?

    Die ist nie vorbei.

    –---

    Bettina Göring wurde 1956 in Wiesbaden geboren. Ihre Oma väterlicherseits war die Schwester von Hermann Göring, der 1941 den Befehl zum Völkermord an den europäischen Juden gab. Bettina Göring floh mit 13 aus dem Elternhaus, lebte in Südamerika, den USA und Thailand, arbeitet als Heilpraktikerin. Ihre Familiengeschichte arbeitete sie in Dokumentationen und Begegnungen mit jüdischen Überlebenden auf. Ihr Buch „Der gute Onkel: Mein verdammtes deutsches Erbe“ ist im Droemer-Verlag erschienen.

    #histoire #nazis #famille

  • Polizei löst Palästina-Kongress in Berlin auf
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1181451.palaestina-kongress-polizei-loest-palaestina-kongress-in-berlin-a

    pour compléter la chronique

    14.4.2024 von Simon Zamora Martin - Verein »Jüdische Stimme« kritisiert Verbot der Veranstaltung

    »Noch nie in der Geschichte wurde ein Genozid live im Fernsehen übertragen«, erklärte am Freitag der per Videoübertragung zugeschaltete Salman Abu Sitta bei dem in Berlin begonnenen Palästina-Kongress. Von Freitag bis Sonntag wollten sich laut Veranstalter*innen rund 1000 Menschen treffen, um »die deutsche Beteiligung am Völkermord in Gaza« anzuklagen und sich zu vernetzen.

    Doch gut 30 Minuten nach dem verspäteten Start der Konferenz stürmte die Polizei die Bühne und verbot die Versammlung. Der Abbruch wurde im Internet live übertragen. Die Leute im Saal wurden aufgefordert, das Gelände zu verlassen. Auch jüdische Teilnehmer wurden von der Polizei abgeführt.

    Schon im Vorfeld war der Druck auf die Initiator*innen enorm. Politiker*innen von CDU bis Linke warfen ihnen Antisemitismus vor, weil sie Israel des Völkermords an den Palästinenser*innen beschuldigen und Redner wie Salman Abu Sitta einluden. Der 87-Jährige hatte im Januar einen Artikel veröffentlicht, in dem er anhand der Vertreibungsgeschichte seiner Familie Verständnis für den Überfall der Hamas am 7. Oktober äußerte und leugnete, dass Palästinenser Kriegsverbrechen in Israel begangen haben. Wenn er jünger wäre, hätte er im Oktober unter denen Hamas-Kämpfern sein können, die in Israel nach Israel eindrangen, erklärte Abu Sitta. Damals waren mehr als 1200 Menschen ermordet und viele entführt worden.

    Das Boulevardblatt »BZ« titelte: »Antisemiten planen Hass-Gipfel.« Die »Frankfurter Allgemeine Zeitung« zog sogar Parallelen zur Wannseekonferenz, auf der die deutschen Faschisten 1942 die sogenannte Endlösung der Judenfrage abstimmten. Repressionen richteten sich jetzt vor allem gegen den Verein »Jüdische Stimme für Gerechtigkeit und Frieden im Nahen Osten«, der den Kongress maßgeblich mitorganisierte. So wurde das Konto des Vereins bei der Berliner Sparkasse beschlagnahmt, auf dem Spenden für den Kongress gesammelt worden waren.

    Nadja Samour, Anwältin des Palästina-Kongresses, berichtete auf einer Pressekonferenz am Sonnabend, dass von der Polizei gegen einzelne Teilnehmer*innen der Konferenz ein »Kontaktverbot mit der ›Jüdischen Stimme‹« ausgesprochen wurde. Der Vereinsvorsitzende Wieland Hoban warf der Polizei »Mafia-Methoden« vor, da sie dem Eigentümer des Veranstaltungsortes gedroht habe, er würde seine Existenz zu verlieren, falls er den Palästina-Kongress nicht absage. Abgesagt wurde der Kongress jedoch nicht, stattdessen mit der Begründung untersagt, dass sich »antisemitische, gewaltverherrlichende und den Holocaust verleugnende Redebeiträge bei der Veranstaltung wiederholen könnten«. So zitierte die Wochenzeitung »Die Zeit« eine Polizeisprecherin.

    Zu solchen Aussagen ist es in den lediglich zwei Redebeiträgen bis zum erzwungenen Abbruch des Kongresses nicht gekommen. Auf der Plattform X (ehemals Twitter) begründet die Polizei das Verbot auch anders: Demnach sei der Grund gewesen, dass es gegen den Redner Salman Abu Sitta ein politisches Betätigungsverbot gebe und zu erwarten sei, dass per Video ein weiterer Redner zugeschaltet werden könnte, der sich in der Vergangenheit antisemitisch geäußert habe.

    Anwältin Samour rügte das Vorgehen der Polizei scharf. »Noch am Morgen wurde die Redner*innenliste mit der Polizei besprochen und bestätigt«, sagte sie. Dabei sei nicht mitgeteilt worden, dass für Salman Abu Sitta ein politisches Betätigungsverbot vorliege, wie die Polizei nun behauptet. Samour wies darauf hin, dass die Hürden für ein Verbot von Versammlungen im nichtöffentlichen Raum sehr hoch seien.

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    Einem weiteren eingeladenen Redner, dem in Großbritannien lebenden Ghassan Abu Sittah, war die Einreise nach Deutschland verweigert worden. Der Mediziner und Rektor der Universität Glasgow war von deutschen Medien interviewt worden, nachdem er mit einer Delegation der Organisation »Ärzte ohne Grenzen« im Gazastreifen gewesen war. Die deutschen Behörden sollen ihn nun außerdem davor gewarnt, online an der Konferenz teilzunehmen, weil er sich damit strafbar mache, berichtete die Tageszeitung »Taz«.

    »Während Deutschland den Genozid unterstützt, werden hier demokratische Rechte ausgehebelt, um uns zum Schweigen zu bringen«, kritisierte Wieland Hoban vom Verein »Jüdische Stimme«.

    Dagegen meinte Stephan Weh von der Gewerkschaft der Polizei: »Das konsequente Durchgreifen unserer Kolleginnen und Kollegen ist ein starkes Zeichen in Richtung derer, die unsere Demokratie ausnutzen oder an der Durchsetzungskraft der Hauptstadtpolizei zweifeln.«

    Am Samstag demonstrierten bis zu 1900 Menschen gegen die Auflösung des Kongresses. Das erfolgte nach Angaben der Polizei weitgehend störungsfrei. Es waren Parolen zu hören wie »Viva, viva Palästina« und »Israel bombardiert – Deutschland finanziert«. In der Nähe postierte sich eine kleine Gruppe mit israelischen Fahnen. Rund 900 Polizisten waren im Einsatz, zum Teil aus Nordrhein-Westfalen, Hamburg und Mecklenburg-Vorpommern zusammengezogen.

    #Allemagne #Israël #Palestine #philisrmitie #répression

  • Siedlerterror: Hass in den Augen
    https://www.jungewelt.de/artikel/473332.siedlerterror-hass-in-den-augen.html

    15.4.2024 von Anne Herbst, Ramallah - Siedlermobs morden und brandschatzen im Norden des Westjordanlands

    Dichte Rauchschwaden stiegen am Freitag nachmittag bei pogromartigen Ausschreitungen gegen palästinensische Dörfer auf. Bis an die Zähne bewaffnete Siedlerhorden fielen in Al-Mughayyir, Al-Mazra‘a ash-Sharqiya, Khirbet Abu Falah, Turmus Ayya und weitere Orte, darunter auch Flüchtlingslager wie Al-Jalazoon, im Regierungsbezirk Ramallah, und Al-Bireh ein. Sie eröffneten das Feuer und warfen Steine auf die Bewohner, zündeten Häuser und Autos an. Angriffe gab es auch in der Umgebung von Nablus. »Kinder, Alte und andere Bewohner flohen aus Angst vor dem Terror und übernachteten in der Kälte in den Bergen«, berichtet ein palästinensischer Aktivist, der seit Jahren zivilgesellschaftlichen Widerstand gegen die Besatzung organisiert, aus Tubas gegenüber jW.

    Sogar auf israelische Journalisten wurde Jagd gemacht. »Sie brachen mir die Finger und verbrannten meine Ausrüstung«, so Shaul Golan, ein Fotograf, der unter anderem für die Tageszeitung Jedi’ot Acharonot arbeitet, über Siedlerattacken in Duma. Die Angreifer warfen den 70jährigen Mann zu Boden, traten ihn gegen den Kopf und in den Magen. »Sie hatten Hass in ihren Augen«, sagt Golan. Als er israelische Soldaten um Hilfe rief, musste er feststellen, dass diese zu dem 20- bis 30-köpfigen Lynchmob gehörten. Kein Einzelfall. Dass die Siedler bei ihren Aktionen nicht mehr nur Rückendeckung von den Besatzungsstreitkräften bekommen, sondern mit diesen gemeinsam – häufig in IDF-Uniformen – agieren, wird seit Monaten verstärkt aus allen Teilen des Westjordanlands vermeldet.

    Einige Bewohner von Orten, die von Siedlertrupps, später auch von regulären israelischen Einheiten umzingelt oder gestürmt wurden, verbreiteten via Smartphonevideos verzweifelte Aufrufe zum militanten Widerstand. In der Nacht zum Sonntag rissen Palästinenser ein von der Besatzerarmee nach dem 7. Oktober errichtetes Eisentor nieder. Sie stießen über die Straße von Al-Bireh in Nachbarorte vor, um diese gegen die Siedler zu verteidigen.

    Bisher hat das Gesundheitsministerium der Palästinensischen Nationalbehörde zwei Tote registriert. Die Zahl der Verwundeten ist unbekannt, dürfte aber bei mehreren Hundert liegen – viele sollen Schussverletzungen erlitten haben. Die rechten Gewaltexzesse könnten sich in der gesamten Westbank wie ein Lauffeuer ausbreiten – die Siedler haben zum Sturm auf die Al-Aksa-Moschee in Jerusalem aufgerufen. »Die Angriffe sind geplant und organisiert, ihr eigentliches Ziel ist ethnische Säuberung«, meint Mustafa Barghouti, Generalsekretär der Palästinensischen Nationalen Initiative, der als Nachfolger vom Mahmud Abbas gehandelt wurde.

    Zwar gibt es mit dem Tod eines 14jährigen israelischen Hirtenjungen aus der zionistischen Siedleraußenposten Malachi Hashalom in der Nähe von Ramallah, der mutmaßlich von Palästinensern ermordet wurde (der israelische Geheimdienst Schin Bet ermittelt noch), einen Anlass für die Eskalation, doch seit die ultrarechte Netanjahu-Regierung mit Beteiligung von fanatischen Kahanisten an der Macht ist, findet eine Entgrenzung der Siedlergewalt statt.

    In Turmus Ayya gebe es wöchentlich Zwischenfälle, erklärte Lafe Shalapy, Bürgermeister des Dorfes im Interview mit jW. So hatte am 21. Juni 2023 ein Mob – den Anhängern der berüchtigten »Hügeljugend« zugerechneten – von 300 bis 400 Rechtsradikalen aus der benachbarten Siedlung Schilo 30 Häuser niedergebrannt, 60 Fahrzeuge abgefackelt, einen Mann erschossen und weitere 15 Bewohner verletzt. Er habe die zuständige israelische Polizei und Armee aufgefordert, die Gewalt zu stoppen. Aber statt die Zivilisten zu beschützen, hätten die Soldaten die Zufahrtswege blockiert und die Ambulanz und Feuerwehr an der Durchfahrt gehindert, so Shalapy. »Sie wollen uns das ganze Land wegnehmen, um darauf ihre Häuser zu bauen und Schilo auszuweiten.«

    Am Sonntag nachmittag waren noch einige Dörfer von der Armee eingeschlossen. Die Siedlerbanden haben sich aber weitgehend zurückgezogen. »Das ist nur vorübergehend wegen des Drohnen- und Raketenangriffs aus dem Iran«, so die Einschätzung von Nasser Sharayaa, Generaldirektor des Exekutivbüros des Volkskomitees für Flüchtlinge gegenüber jW. »Die Lage ist nach wie vor schlimm.«

    #Israël #Jordanie #Palestine #terrorisme #colons

  • Le prolétariat n’a plus de parti.
    https://www.deanreed.de/AmericanRebel/ml/abschiedsbrief-von-hans-modrow

    Vous cherchez à comprende les raisons pour le déclin du parti Die Linke ? Voilà une partie de la dernière Lettre de Hans Modrow.

    Auch wenn deren Zustand im steten Wandel begriffen ist, ändert sich der Charakter der Klassengesellschaft nicht. Lautmalerei, Anglizismen und Gendern oder der Kampf gegen die Klimakatastrophe überwinden die sozialen Gegensätze in der bürgerlich-kapitalistischen Gesellschaft nicht. Das vermeintliche Verschwinden des Industrieproletariats hat doch die Arbeiterklasse nicht ausgelöscht. Die Sozialforschung spricht inzwischen vom Dienstleistungsproletariat, und meint jene abhängig Beschäftigten, die für wenig Geld arbeiten müssen, um zu existieren: Krankenschwestern und Pfleger, Verkäuferinnen im Supermarkt und Außendienstmitarbeiter in Logistikunternehmen, Angestellte bei der Post, im Handel, in der Gastronomie und im Tourismus und so weiter. Sie machen laut jüngsten Untersuchungen inzwischen bis zu 60 Prozent der Beschäftigten aus und sind kaum gewerkschaftlich organisiert. Sie sind ebenso Arbeiterklasse wie die etwa 18 Prozent in Industriebetrieben Tätigen. Diese nahezu vier Fünftel der Gesellschaft kommen in der Wahrnehmung unserer Partei kaum vor. Es ist ja keine Klasse, keine Mehrheit, nur eine Randerscheinung …

    #Allemagne #gauche

  • Ostfrau erster Generation: Selbstbewusst zwischen Traumberuf, Kindern und Karrieremann
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/ostfrau-erster-generation-selbstbewusst-zwischen-traumberuf-kindern


    September 1984: Fidel Castro plaudert privat mit Konrad „Konni“ Naumann (l.). Fidel redet und redet. Irmingart Lemke (r.) dolmetscht und folgt dem Comandante bis in die Fingerbewegung.


    Irmingart Lemke als Sprachmittlerin zwischen Luis Corvalán (l.) und Erich Honecker

    14.4.2024 Maritta Adam-Tkalec - Wie die Dolmetscherin Irmingart Lemke den Dreikampf des Lebens bewältigte und wie sie Männer wie Fidel Castro und Erich Honecker erlebte.

    Ein Mädchen aus Bülzig macht 1955 Abitur in Wittenberg, und anstatt risikoarm und ortsverhaftet Lehrerin zu werden, erhält sie unerwartet die Chance, Spanisch und Englisch zu studieren statt Russisch. 20 Jahre später erklimmt sie die Höhen des Dolmetscherfachs. Sie übersetzt offizielle und – viel interessanter – informelle Treffen mit Fidel Castro und DDR-Spitzenpolitikern. Sie weiß von Erich Honecker und seiner Frau Margot, der DDR-Bildungsministerin, aus dem Nähkästchen zu plaudern.

    Viele Delegationen hat sie auf Reisen ins sozialistische Kuba, nach Spanien und Lateinamerika als Dolmetscherin begleitet – ein Traum für eine junge Frau aus der DDR. Aber sie war eben einfach gut in ihrem Fach.

    Irmingart Lemke, geboren 1937, hat neben dem anspruchsvollen Beruf eine Tochter und einen Sohn großgezogen und den Haushalt für einen ebenso viel beschäftigten wie viel abwesenden Mann bewältigt, einen passionierten Außenhändler, der in den letzten DDR-Jahren zum stellvertretenden Außenhandelsminister aufgestiegen war. Eine Ostfrau der ersten Generation. Wie hat sie das gemacht? War das eher Last oder mehr Lust? Und was hat sie von den Begegnungen mit charismatischen Welt-Persönlichkeiten wie Fidel zu erzählen?
    Fidel Castro privat: Wie der Comandante ein Nashorn erledigte

    Ihre Lieblingsgeschichte bestätigt, was man über den kubanischen Revolutionsführer, Partei-, Staats- und Regierungschef Kubas so hörte. Sie geht so: Konrad Naumann, Konni, volkstümlicher SED-Parteisekretär der DDR-Hauptstadt, reiste vom 6. bis zum 14. September 1984 nach Havanna, Irmingart Lemke an seiner Seite. Sein Gegenüber war der Bürgermeister Havannas, aber: „Keiner durfte heimkommen, ohne nicht wenigstens einen kurzen Termin bei Fidel Castro nachweisen zu können, sonst galt die Reise als nicht richtig erfolgreich“, erinnert sich die Dolmetscherin.

    „Soll der Mann im Haushalt helfen?“

    Tatsächlich hatte Konrad Naumann seinen offiziellen Termin beim Revolutionsidol in dessen Palast der Revolution; man redete unter anderem über den Nato-Raketenbeschluss: „Konni Naumann tat so, als wisse er viel mehr als andere über die Stationierung; Fidel wusste gar nichts.“

    Am späten Abend rollte eine Autokolonne vor die Residenz der DDR-Delegation. Ins Haus trat der bärtige Comandante sehr entspannt in seiner Arbeitskleidung, der grünen Uniform. Er wolle mehr erfahren, sagte er, um dann unablässig selbst zu sprechen. Er lud alle – auch das Küchenpersonal – zum Zuhören ein.

    Irmingart Lemke hat unter die Bilder in ihrem Fotoalbum geschrieben: „Er redete und redete“ – über die Vorbereitung der Expedition mit der „Granma“ (das Schiff, das die ersten 82 kubanischen Kämpfer 1952 von Mexiko nach Kuba brachte) und wie sie die Gewehre besorgt hatten. Oder die Macho-Schnurre à la Hemingway von einem Nashorn, das beim Umzug des Zoos von Havanna vom Auto gesprungen war und er, der Comandante en jefe, das Tier persönlich „erledigte“. Angeregt plauderte Fidel über Treibjagden, die der damalige sowjetische Staats- und Parteichef Nikita Chruschtschow für ihn organisierte oder über das Gämsenschießen in der ČSSR.

    Die Dolmetscherin hatte zu tun. Man muss eine sehr strapazierfähige Stimme haben in diesem Beruf und eine noch stabilere Konzentration – zumal beim Simultandolmetschen. Drei Stunden ging das so, Fidel immer die Havanna-Zigarre in der Hand. Dann stand er auf und teilte gut gelaunt mit, er habe sich „wunderbar entspannt im Kreise von Freunden gefühlt“.

    Irmingart Lemke war schwer beeindruckt: „Er war enorm locker, natürlich auch ein Selbstdarsteller, aber man konnte sich der Ausstrahlung nicht entziehen.“ Und sie war stolz, dass Fidel sie als Dolmetscherin zugelassen und nicht den mitgebrachten eigenen gewählt hatte. Im Nachhinein wertet sie Fidel als tragische Persönlichkeit mit historischer Bedeutung, die ihr Leben lang für die Verwirklichung einer Vision gekämpft habe, die sie wohl im hohen Alter selber als „so, wie versucht, nicht realisierbar“ erkannt habe.

    Aber zurück zu den Anfängen. Die Geburt der Tochter, ein ungeplantes Kind, bremste zunächst den Start in den Beruf. Anfang der 1960er stand den Paaren die Pille noch nicht zur Verfügung, die kam 1965. Auch Krippen waren selten. „Da saß ich mit dem Kind zu Hause und sah jeden Morgen Frauen und Männer zur Arbeit gehen.“ Sie empfand das als eine harte Zeit: „Ich hatte die Ausbildung, ich wollte arbeiten. Der Wunsch hat uns – ohne jede Ideologie – geprägt“, erinnert sie sich: „Wir waren eben eine neue Generation.“ Der Beruf als Dolmetscherin – als Dienstleisterin – habe perfekt zu ihrem Charakter gepasst.
    Wie die DDR „eigentlich alles“ an Kuba verschenkte

    Sie hatte allerdings zu jener Zeit schon eine erste, zum Süchtigwerden taugende Erfahrung: An ihrem ersten Arbeitsplatz, einem Außenhandelsbetrieb, waren 1960, kurz nach der Revolution, die ersten Kubaner aufgetaucht und baten um Hilfe. Die Berufsanfängerin wurde zum Dolmetschen in den Bereich Feinmechanik-Optik gebeten („Da saß mein späterer Mann und hat mich umgehend abends zum Essen eingeladen“) und kurz darauf ging es mit einer Gruppe von Ingenieuren und Händlern (darunter ihr späterer Mann) nach Kuba –„ein absolutes Wunder“, sagt sie.

    Was für Wege man damals flog! Über Amsterdam, die kapverdische Insel Sal und das karibische Curaçao nach Havanna. Sie erlebte, wie die DDR an das junge Kuba „eigentlich alles verschenkte“: Straßenbaumaschinen, Krankenhausausrüstung, Zusagen auf Kredit. Mit hochfliegenden Gefühlen spazierte sie durch Havanna, ihre erste große Stadt außerhalb der Heimat. Auf der Treppe der Uni hörte sie die flammende Rede eines jungen Mannes: „Ich hatte keine Ahnung, dass das Fidel Castro war.“

    Dann saß sie wieder im Ost-Berliner Büro, übersetzte „brav und mühsam mit Wörterbuch, jede Seite maschinengetippt, drei Durchschläge mit Blaupapier“. Das Kind kam, sie fand, es war zu früh. Der wenig geliebte Ausweg: „Was man heute Homeoffice nennt und damals Heimarbeit hieß.“ Ein Kollege brachte zu übersetzendes Material in die AWG-Neubauwohnung in Friedrichsfelde und holte es fertig wieder ab. Etwa vier Jahre lang ging das so. Das Kind saß neben ihr im Ställchen. „Das war Stress.“

    Hat sie mit ihrer Situation gehadert? „Ja, ich dachte schon, dass ich gerade zu kurz komme.“ Und dann kam „der Lichtblick“: Gamal Abdel Nasser, der erste Präsident des unabhängigen Ägyptens, hatte DDR-Chef Walter Ulbricht eingeladen. Es ging um Handelsverträge. So reiste Irmingart Lemke im Februar 1965 nach Kairo und übersetzte auf der Reiseschreibmaschine. Sie sah die Pyramiden – Ulbricht und Nasser leider nicht.

    Angesichts der zweiten Schwangerschaft und der Perspektive, weiter zu Hause zu hocken, beschloss sie: „So geht’s nicht weiter.“ Sie drängte ihren Mann, der eine Karriere in seinem Betrieb in Aussicht hatte, für beide „was im Ausland“ zu suchen. Wo man Spanisch spricht, das konnte der Außenhändlergatte nämlich auch ganz ordentlich.
    Ausnahmeleben in Havanna

    So kam er als Handelsattaché nach Kuba und sie als fest angestellte Mitarbeiterin der Dolmetscherabteilung des Außenhandelsministeriums. Die vierjährige Tochter ging in den deutschen Kindergarten, das sechs Monate alte Baby wurde in die Obhut einer jungen Kubanerin gegeben. „Sie war den ganzen Tag bei uns, gewissermaßen eine Haushälterin, froh über den Verdienst. Ein unglaublicher Luxus.“

    War es schwer, den Mann zu überzeugen, seiner Frau zuliebe die Laufbahn zu ändern? „Das hat gedauert“, sagt sie, „aber letztlich hat er positiv reagiert.“ Eine partnerschaftlich getroffene Entscheidung. 1965 – das war zwölf Jahre, bevor in der Bundesrepublik das Gesetz aufgehoben wurde, das Frauen die Arbeitsaufnahme nur nach Genehmigung durch den Gatten erlaubte.

    Freundschaften und Spannungen bei Intertext

    Als wunderbare Zeit erlebte sie die Jahre in Havanna, nur dass sie sich immer wieder für Empfänge schick aufbrezeln musste: „Das war nicht mein Ding.“ Fotos zeigen die junge Irmingart Lemke mit einer feschen blonden Kurzhaarfrisur, eine attraktive, sportliche Frau. Offenkundig aufs Praktische orientiert.

    Nach drei Jahren folgte der Ehemann einem Ruf in sein künftiges Ministerium. Sie landete beim parteieigenen Sprachmittlerbetrieb Intertext, Anfang der 1970er wurde die Abteilung Auslandsinformation geschaffen, für alle Weltsprachen. Ihr unterstanden 15 bis 20 Leute der Spanischgruppe, darunter Muttersprachler, ins DDR-Exil geflüchtete Chilenen zum Beispiel. „Da entstanden viele Freundschaften“, sagt die damalige Gruppenleiterin. Spannungen habe es allerdings auch gegeben – zwischen jenen, die reisen durften, und den anderen.

    Jetzt begann das Dolmetschen auf politischer Ebene: Damals kamen viele Persönlichkeiten aus Lateinamerika in die DDR, Menschen wie Luis Corvalán, Generalsekretär der KP Chiles, nach langer Haft in Pinochets Gefängnis freigekämpft, und seine Frau Lily oder Rodney Arismendi, Chef der KP Uruguays, „ein Intellektueller, beeindruckend“. Etwa 40 Gespräche dieser Kategorie mit Erich Honecker hat Irmingart Lemke gedolmetscht.

    Wie war das mit Erich Honecker? „Eine sehr einfache Sprache, meist Floskel an Floskel, leicht zu übersetzen, aber langweilig.“ Sie hat den Mann, der mehr als zwei Jahrzehnte die Geschicke der DDR bestimmte, als höflichen, aber sehr steifen Menschen erlebt, der, so vermutet sie, seinen Mangel an Bildung und die folglich „dünne Sprache“ durch Förmlichkeit überspielte.

    Die beiden Kinder waren inzwischen als Teenager selbstständig genug und ganz froh, dass nicht ständig einer zu Hause war. Beklagt hätten sie sich nie, nur der Sohn habe dem Vater mal vorgeworfen, er sei zu wenig da. „Sie haben sich beizeiten ein eigenes Leben gebaut.“ Doch der Haushalt klebte im Wesentlichen und recht traditionell an der Frau: „Wenn ich eine Woche auf Reisen war, füllte sich der Wäschekorb, da wurde nur das Allernötigste gemacht.“ Aber die Kinder profitierten auch von den Reisen der Mutter. Die sparte sich nämlich das zur Verpflegung gedachte Tagegeld (in Devisen) vom Munde ab und brachte begehrte Schallplatten oder schicke Klamotten mit.

    Jetzt ist Irmingart Lemke 86 Jahre alt, pflegt den Garten um das Häuschen in einem Berliner Vorort. Der Sohn ist ein erfolgreicher CEO, die Tochter lebt in Chile, deren Tochter bereitet sich auf ein Informatik-Studium in Potsdam vor. Die frühere Dolmetscherin hat ihre Erinnerungen in Alben geordnet. Wie oft wohl ihr blonder Schopf neben den Männern auf der Seite 1 des Neuen Deutschland war – und damit auch in der Berliner Zeitung? Natürlich ohne Namensnennung – wer kennt schon die Dolmetscher? Immerhin verdiente sie sich den Vaterländischen Verdienstorden in Bronze (1987) und den Orden Banner der Arbeit Stufe III (1984). Diese Information muss man im Archiv suchen, ihr selbst ist das nicht der Rede wert.

    Zu Besuch bei Honeckers in Chile

    Als die Lemkes nach der Wende regelmäßig zur Tochter nach Chile flogen, besuchten sie dort auch die Honeckers. Irmingart hatte auch für die als arrogant geltende Margot gearbeitet, sie zum Beispiel nach Nicaragua begleitet. Im persönlichen Umgang sei sie gar nicht hochnäsig gewesen, aber bis zum Schluss vom bevorstehenden Sieg des Kommunismus überzeugt.

    Beim ersten Besuch in dem kleinen Häuschen in Santiago lebte Erich Honecker noch: „Er kam im eleganten Morgenmantel herbei und scherzte, er bekäme mehr Rente als seine Frau, weil er ja schon als 14-Jähriger gearbeitet habe.“ Er sei freundlich, aber kühl und unpersönlich geblieben, auch im Umgang mit den Chilenen, denen er doch eigentlich nahestand. Die Margot, so berichtet die Besucherin, sei ihrem Enkel eine gute Oma gewesen.

    Rückblickend sagt Irmingart Lemke: „Ich bin meinem Mann und seiner beruflichen Entwicklung gefolgt“, allerdings mit wachsendem Selbstbewusstsein. In der nächsten Generation gab es Pille, Krippen, Kindergärten; qualifizierte Frauen waren keine Seltenheit mehr. Aber sie führten dieselben Diskussionen. Heutige Paare handeln ihr Leben mit größerer Selbstverständlichkeit aus: Wer steckt wann zurück, wer bringt den Müll runter, wer geht zum Elternabend? Die Ergebnisse des Aushandelns haben sich zugunsten der Frauen verschoben. Hoffen wir mal.

    #DDR #Cuba #Chili #histoire #femmes #socialisme #langues

  • Yanis Varoufakis: „Wir sind verantwortlich für die Niederlage der Linken“
    https://www.fr.de/politik/yanis-varoufakis-interview-niederlage-linke-deutschland-israel-ukraine-krieg-isra

    4.4.2024, von: Baha Kirlidokme -Der ehemalige griechische Finanzminister Yanis Varoufakis spricht über das Ende der Sozialdemokratie, den Zustand der EU und Frieden in der Welt.

    Herr Varoufakis, wir befinden uns in einer Zeit der großen Unordnung. Auf zahlreiche Krisen findet scheinbar niemand Antworten. Auch die politische Linke tut sich schwer, mit ihren Lösungsansätzen zu überzeugen. Woran liegt das?

    Erlauben Sie mir zu sagen, dass das Problem meiner Meinung nach darin besteht, dass die Leute keine Ideen mehr hören wollen. Nicht nur die Ideen der Linken. Die Rechte ist erfolgreich, weil die Menschen wütend sind – und die Rechten profitieren immer von der Wut der Menschen. Wir haben also eine Niederlage der Politik, nicht nur eine Niederlage der Linken. Die Linke ist sowieso völlig besiegt. Den Rechten geht es gut, weil die Menschen auf ihre Ideen hören. Niemand glaubt mehr an die Politiker. Auch nur sehr wenige AfD-Wähler glauben an die AfD. Viele von ihnen möchten das politische Establishment ärgern.

    Das ist auch in den USA zu beobachten. Die meisten Menschen, die für Trump gestimmt haben, glauben nicht an Trump. Sie wissen, dass er ein Lügner ist. Er ist ein Sexist. Er gibt vor, Christ zu sein, ist es aber nicht. Er gibt vor, schwulenfeindlich zu sein, ist es aber nicht. Aber seine Wähler:innen dachten sich „Okay, wie kann ich den Clintons, den Obamas, den Bushs, dem Establishment ans Bein pinkeln?“

    Welche Zusammenhänge spielen hier zusammen?

    Ich erinnere mich an den Zusammenbruch von Lehman Brothers im Jahr 2008. Ich habe die ganze Sache kommen sehen. Nicht weil ich schlau bin, sondern weil es schon einmal passiert ist. Dieser Moment war wie 1929. Die Weltordnung brach zusammen. Das war nicht nur eine Krise des Kapitalismus, es war eine Katastrophe des Kapitalismus. Wir hatten auch 1981 eine Rezession, oder 1991. Aber was geschah nach 1929? Sparpolitik und der Versuch, die Verluste der Banker auf die Schultern der Arbeiterklasse abzuwälzen. Dazu kam eine Spaltung der Linken, zwischen den Sozialdemokraten, den Kommunisten und anderen. Wer hat profitiert? Die Faschisten. Ich habe ein Buch darüber geschrieben, lange bevor es passierte.

    Nicht weil ich prophetisch bin, sondern weil man, wenn man einen Film einmal gesehen hat und dann einen neuen Film mit demselben Anfang sieht, wissen sollte, wohin es geht. Wir hatten 2015 mit Syriza die Gelegenheit in Griechenland, diesen Kreislauf zu durchbrechen. Dort war das Auge des Sturms. Was, wenn wir Erfolg gehabt hätten? Dann wäre Podemos anders gewesen. In Frankreich wäre es anders gelaufen. Aber wir sind mit Syriza gescheitert, wir sind verantwortlich für die Niederlage der Linken in ganz Europa.

    Viele linke oder vermeintlich linke Parteien werden derzeit wirtschaftsliberaler. Syriza hat einen Kapitalisten als Parteichef, die Labour Party hat sich von Corbyns Linksruck verabschiedet. Für manche wird die deutsche Linkspartei immer sozialdemokratischer und die SPD immer rechter. Das gab es schon in den 1990er Jahren und frühen 2000ern, Stichwort Schröder-Blair-Papier. Warum lernen diese Parteien nicht aus der Geschichte?

    Sie lernen aus zwei Gründen nicht aus der Geschichte. Erstens, weil Parteien keine Menschen sind. Sie sind Organisationen mit Macht. Wenn man in einer Welt lebt, in der die Macht sehr geballt ist, ist es für Parteien einfach, von der Agenda der Wenigen, der Oligarchie, infiziert zu werden. Und wenn man jemanden wie mich oder Jeremy Corbyn hat, die gegen die Vertreter der Oligarchie in der eigenen Partei aufstehen, können letztere nur ein Ziel haben, nämlich uns zu stürzen. Sie ziehen den rechten Flügel dem linken Flügel vor. Und wie man sieht hat das ziemlich gut funktioniert.
    Zur Person

    Yanis Varoufakis (63) ist griechischer Ökonom und ehemaliger Politiker. Während der Finanzkrise Griechenlands war er von Januar bis Juni 2015 Finanzminister. Aufgrund seines Widerstands gegen die Troika bekam er besonders in Deutschland Aufmerksamkeit.

    Im Jahr 2016 gründete Varoufakis die paneuropäische Bewegung DiEM25. Mit ihrer Partei MERA25 zog er 2019 ins griechische Parlament ein. Beim deutschen Ableger der Partei war er Spitzenkandidat für die EU-Wahl. Auch dieses Jahr tritt MERA25 an. kbi

    Und der zweite Grund?

    Der geht viel tiefer: Die Sozialdemokratie ist am Ende. Grund ist die Art und Weise, wie sich der Kapitalismus entwickelt hat. Als Willy Brandt regierte, oder Harold Wilson zur selben Zeit in Großbritannien, oder Bruno Kreisky in Österreich, war ihre Aufgabe, sich mit den Vertretern des industriellen Kapitals und den Gewerkschaften an einen großen Tisch zu setzen und einen Deal zu machen. Ein Teil des Mehrwerts wird an die Arbeiter:innen gehen, ein weiterer Teil geht an mich, an den Staat, um den Sozialstaat zu finanzieren. Das war die Sozialdemokratie und sie hat sogar ganz gut funktioniert.

    Dann, nach 1971, kam das Ende von der Bretton-Woods-Währungsordnung, und die Entfesselung des Finanzkapitals, die Macht wanderte vom industriellen Wirtschaftszweig zum Finanzzweig. Die Sozialdemokraten in Form von Blair und Schröder machten jetzt also Deals mit den Bankern, statt mit Industrie und Gewerkschaften. Das bedeutete, dass man die Finanzwirtschaft in Ruhe ließ und sagte, macht, was ihr wollt, es gibt keine Vorschriften. Im Gegenzug gebt ihr uns einen Teil eures Supergewinns, um Krankenhäuser zu finanzieren.

    Genau das hat Schröder getan. Genau das hat Blair getan. Doch dann brach das Bankensystem zusammen. Und die Sozialdemokraten verstanden nicht, was passiert war. Sie verfügten nicht über die analytischen Fähigkeiten, um zu verstehen, dass es ihre Schuld war. Außerdem hatten sie nicht die moralische Autorität, um den Bankern zu sagen: Ihr seid raus. Denn diese Banker finanzierten nicht nur die Krankenhäuser, sondern auch ihre Karrieren.

    Geht Sahra Wagenknecht deshalb mit ihrer Partei BSW einen anderen Weg? Auf der einen Seite gibt es klassische marxistische Werte...

    Nicht marxistisch, nein.

    Sagen wir also links.

    Eher altmodisch sozialdemokratisch liberal.

    Die BSW präsentiert sich als Kontrast zu anderen Parteien und betonen, sie würden Dialog und Frieden hochhalten. Das bewerten viele erst einmal als links.

    Als Linker bin ich davon nicht beeindruckt.

    Die Kombination aus Fokus auf den Mittelstand und rechten Ansichten, etwa wenn es um Migration geht, scheint aber zu funktionieren. Warum?

    Weil sie rechtslastig ist.

    Ist das nicht zu einfach?

    Weil es Nationalismus ist. Der sozialistische Nationalismus war nie eine gute Antwort auf den Nationalsozialismus.
    Yanis Varoufakis hat „die Hoffnung verloren“ - „ich habe große Angst um Europas Zukunft“

    Lassen Sie uns über Austerität sprechen. Wir haben gesehen, was Deutschland in Südeuropa mit einer knallharten Sparpolitik angerichtet hat. Mit dem Festhalten an der Schwarzen Null sagen viele Ökonom:innen, dass Deutschland sich das nun selbst antut.

    Austerität ist eine deutsche Theorie und Politik. Sie ist, historisch gesehen, eine sozialdemokratische. Und ich erinnere mich, dass Steinbrück damals als Finanzminister sagte, er müsste als Demokrat Sparmaßnahmen durchsetzen. Doch auf diese Weise lässt sich kein finanzieller Spielraum für die Politik schaffen. Aus makroökonomischer Sicht ist das falsch und unzutreffend. Austerität hat noch nie funktioniert und wird auch nie funktionieren. Eher lernen Schweine fliegen.

    Nun hat Ihre paneuropäische Partei MERA25 genug Unterschriften gesammelt, um bei der EU-Wahl anzutreten. Deshalb der Blick auf die politischen Mechanismen der EU: Könnte ein ökonomisch schwächeres Deutschland, auch wenn das der deutschen Bevölkerung nicht zu wünschen ist, das EU-Parlament, den Rat und die Kommission nicht sogar demokratisieren? Deutschlands Machtposition kommt eben auch durch seine Wirtschaftskraft.

    Nein. Ich habe die Hoffnung verloren. Als ich in der Regierung war, gab es in Europa ein Nord-Süd-Gefälle. Jetzt gibt es zusätzlich ein Ost-West-Gefälle. Sehen Sie, die Eurokrise war eine fantastische Gelegenheit für uns alle auf dem Weg zu einer politischen Union. Wir haben diese Gelegenheit aber nicht genutzt. Stattdessen haben wir einen Prozess der Zersplitterung in Gang gesetzt und dieser erlaubt niemals eine Demokratisierung. Jeder macht sein eigenes Ding.

    Der Binnenmarkt ist bereits verschwunden. Schon jetzt werden die Regeln für staatliche Beihilfen in vollem Umfang verletzt. Und dann gibt es noch die reichen Länder wie Deutschland, die Geld vernichten, Subventionen, die gegen die Regeln des Binnenmarktes verstoßen, gegen staatliche Beihilfen, dem Länder wie Portugal in gewisser Weise gefolgt sind. Das führt nicht zu einer Demokratisierung. Ich hoffe, ich liege falsch, aber ich habe große Angst um Europas Zukunft.

    Es regen sich auch Zeichen von Widerstand. In Deutschland demonstrieren immer noch tausende Menschen gegen rechte Politik. Mit dabei auch CDU und die Regierungsparteien, die aufgrund ihrer Politik für den Rechtsruck mitverantwortlich gemacht werden. Wie beurteilen Sie das?

    Die Regierungsparteien haben den Rechtsruck geschaffen. Ich erinnere mich, dass ich Schäuble damals gesagt habe: „Ich weiß, dass ihr uns nicht mögt, weil wir Linke sind. Aber wir sind Demokrat:innen und wir sind Europäer:innen. Wenn ihr uns zerquetscht, habt ihr es mit anti-europäischen Rechten zu tun.“ Er sah mich an, als ob ich ihn veräppeln wollte. Aber genau das ist eingetroffen. Die Geschichte der 30er Jahre wiederholt sich.

    Aber eine Bemerkung zu diesen Demonstrationen gegen Rechts: Ich bin froh, dass die Menschen sofort auf die Straße gegangen sind, als sie hörten, dass es ein geheimes Treffen gab zwischen der AfD und den anderen Mistkerlen … äh … Gruppen, in dem die Beseitigung von Bürgern mit Migrationshintergrund geplant wurde. Aber wie kann ein Teil von den Demonstrierenden gleichzeitig die ethnische Säuberung durch Israel unterstützen? Hier werden die Einheimischen deportiert, aus dem Land Palästina.

    Viele Deutsche würden dem nicht zustimmen.

    Die Palästinenser:innen sind Einheimische. Sie sind nicht erst vor 20 Jahren gekommen und haben sich ihren Pass geholt. Viele Deutsche wissen das gar nicht? Ich glaube nicht, dass sie nicht wissen, dass die Palästinenser:innen seit tausend Jahren dort sind. Und jetzt werden sie von Siedler:innen vertrieben, die aus New Jersey stammen.

    Varoufakis steht für seine Aussage, er verurteile weder die Hamas, noch israelische Siedler oder Benjamin Netanjahu, sondern Europäer:innen als Verantwortliche für den Nahostkonflikt (FR berichtete) in der Kritik. Auch in diesem Interview verwendet er kontrovers diskutierte Begriffe.

    Der Internationale Gerichtshof in Den Haag hat nach einer Klage Südafrikas festgestellt, dass er Anzeichen für einen mögichen Genozid beziehungsweise ethnische Säuberungen in Gaza sieht. Diese Ansicht wird nicht allgemein geteilt. Die israelische Regierung sieht darin eine antisemitische Haltung.

    Die Bezeichnung von Israels Ungleichbehandlung palästinensischer Menschen als „Apartheid“ ist umstritten und bezieht sich auf ungleiche Rechtssysteme vor allem im Westjordanland.

    Die Formulierung „from the river to the sea, Palestine will be free“ zu deutsch „vom Fluss bis zum Meer, Palästina wird frei sein“ wird mit Vernichtungserzählungen der Hamas in Verbindung gebracht. Die Parole gilt seit dem Hamasangriff vom 7. Oktober in manchen Orten als strafbar. Schon in den in den 1960ern wurde sie von der Partei „Palästinensische Befreiungsorganisation“ verwendet.

    Mit der Parole drücken manche einen Exklusiv-Anspruch der palästinensischen Menschen auf das Gebiet aus, aber auch auf einen gemeinsamen Staat für Israelis und Palästinenser:innen, welcher durch das Völkerrecht gedeckt wäre. Die rechts- konservative Likud-Partei des israelischen Ministerpräsidenten Benjamin Netanjahu lehnte sich im Wahlkampf von 1977 an diese Formulierung an, als Unterstreichung eines Großisraels, das sich vom Jordan bis hin zum Mittelmeer erstreckt. FR

    Wie könnte eine Lösung für den Krieg gegen Gaza aussehen?

    Wie wäre es mit der Beendigung der Apartheid? Ich war 1978 Mitglied des African National Congress. Wer hat die Apartheid in Südafrika beendet? Die internationale Gemeinschaft. Als einige von uns in London gegen die Apartheid demonstrierten, wurden wir von der Polizei verprügelt. Wir hatten einen Premierminister, der behauptete, Mandela sei ein Terrorist. Was wir damals gegen die Apartheid in Südafrika gemacht haben, war Boykott, Desinvestition und Sanktionierung.

    Das müssen wir auch gegen Israel betreiben. Die internationale Gemeinschaft kann den Israelis und Palästinenser:innen nicht sagen, wie ihr Staat aussehen soll. Das ist deren Aufgabe. Aber es ist unsere Aufgabe, für Gleichberechtigung einzutreten. Vom Fluss bis zum Meer. Ob es dann ein Staat ist, zwei Staaten, sechs oder ein halber Staat, werden die Menschen dort entscheiden müssen.
    Ein Dialog zwischen Kriegstreibern und Waffenhändlern - Varoufakis wirbt für Friedensbemühungen

    Im Februar haben Sie in München gegen die Sicherheitskonferenz protestiert. Am selben Wochenende haben Sie gesagt, dass der Dialog in der Außenpolitik nicht abreißen darf. Nun fanden zum Krieg gegen Gaza Dialoge auf der Konferenz statt, wenn auch hinter verschlossenen Türen.

    Erinnern Sie sich an die Scorsese-Filme über die Mafia in New York? Sie treffen sich, sie geben ihre Waffen am Eingang ab, sie sitzen alle an einem Tisch, essen Pasta und unterhalten sich. Das ist ein Dialog. Aber ein Dialog unter Mafiosi. So sieht es auch auf der Münchener Sicherheitskonferenz aus. Es ist ein Dialog zwischen Kriegstreibern und Waffenhändlern. Und ich bin nicht daran interessiert, denen zuzuhören, wie sie versuchen, ihren Begriff der Sicherheit zu verkaufen, nachdem sie die Kriege erst verursacht haben. Genau wie die Mafia.

    Die Mafia schafft eine Bedrohung und bietet den Menschen dann ihren Schutz an. So wie die Nato. Die Nato hat Europa nichts zu bieten außer wirtschaftlichem Niedergang, geopolitischer Bedeutungslosigkeit und Unterordnung unter den Vereinigten Staaten und ihrer endlosen Kriege.

    Für einige Länder ist die Nato die einzige Möglichkeit, sich geschützt zu fühlen.

    Nun, ich habe meinen Genoss:innen in Polen und Litauen Folgendes gesagt: Ich verstehe, dass ihr unter den Stiefeln der russischen Soldaten, der sowjetischen Soldaten, gelebt habt. Aber wer hat Putin geschaffen? Putin ist eine Schöpfung des Westens. Ohne die Verelendung und Verarmung Russlands durch den Westen wäre Russland nach 1991 nicht zusammengebrochen. Und die russische politische Klasse unter Jelzin hatte kein Interesse mehr an einem Rüstungswettlauf mit dem Westen. Sie war dem Westen gegenüber völlig offen. Putin selbst hat in den ersten Monaten seiner Präsidentschaft vorgeschlagen, dass Russland der Nato beitritt.

    Und was macht die Nato? Sie sagt Nein und fängt an, zunehmend expansionistisch zu werden. Das gibt jemandem wie Putin die perfekte Gelegenheit, Alarmbereitschaft und Militarismus zu propagieren, aufzurüsten und dann eine Bedrohung für Polen und Litauen darzustellen. Die Nato hat die Bedrohung geschaffen, die sie nachts um den Schlaf bringt. Und sie wird diese Bedrohung nicht beseitigen. Denn es liegt im Interesse derjenigen, die hinter der Nato stehen, diese Bedrohung auf dem höchsten Niveau zu halten. Wenn sie aber Putin so sehr hassen wie ich, wissen Sie, was sie tun sollten? Schließen Sie mit ihm ein Abkommen über den Frieden in der Ukraine.

    Wie würde das aussehen?

    Putin erklärt sich bereit, seine Truppen bis hinter die Grenzen vom 22. Februar 2022 zurückzuziehen. Zurück zurzeit vor dieser Invasion. Gleichzeitig gibt es ein internationales Abkommen, das die Unabhängigkeit und Souveränität der Ukraine gewährleistet und Putin verspricht, dass die Ukraine nicht der Nato beitreten wird. Man muss dafür China als Garant dabei haben. Man braucht die Europäische Union. Und die Vereinigten Staaten, denn natürlich kann man Putin nicht trauen. Putin braucht etwas, um sich in Russland als Sieger zu präsentieren. So könnte er sagen: Ich bin einmarschiert und habe die Zusage bekommen, dass die Ukraine nicht Teil der Nato wird. Der Donbass ist allerdings kompliziert. Ich habe dort Menschen getroffen, die sich als Ukrainer:innen sehen und Menschen, die sich als Russ:innen sehen. In den 1970er- und 80er-Jahren war das in Nordirland ähnlich.

    Es schien unmöglich, dass sich Protestant:innen und Katholik:innen einigten. Am Ende gab es das Karfreitagsabkommen. Das könnte für den Donbass eine Blaupause sein. Das System ist sehr umständlich und schafft Probleme, aber es funktioniert. Das ist eine gute Alternative zu Krieg oder ethnischer Säuberung. Unter diesen Bedingungen sollten die Ukrainer:innen in einem Referendum abstimmen, ob sie der EU beitreten wollen. Die Frage nach der Zugehörigkeit der Krim soll über die kommenden 500 Jahre in den Vereinten Nationen erörtert werden. Das wäre doch die pragmatischste Lösung, oder?

    Zumindest in der Theorie klingt das so. Aber woran scheitert der Dialog?

    Ich denke, die Antwort ist ganz einfach: Washington will das nicht. Wenn jemand zu mir sagt, aber Putin würde dem nicht zustimmen. Wissen Sie, was ich sagen würde? Haben Sie es ihm schon vorgeschlagen? Was haben Sie zu verlieren? Ich kann nicht garantieren, dass Putin dem zustimmen würde. Ich weiß es nicht. Aber ich sehe es als Pflicht an, es zu probieren. Und wenn er ablehnt, können wir wieder an das Reißbrett gehen.

    #Grèce #Europe #gauche

  • The Speech That Got Me Banned From Germany
    https://jacobin.com/2024/04/yanis-varoufakis-germany-banned-palestine-gaza

    Ça y est, ils l’ont fait encore une fois. Après Rasmea Odeh, Khaled Barakat et d’autres militants de la cause palestinienne.c’est à l’ancien ministre des finances grec d’être interdit de séjour et déchu de son droit de libre expression par l’état allemand.

    https://seenthis.net/messages/820095

    C’est un avertissement à chacun qui voudrait se prononcer pour la fin du massacre des habitants de Gaza et pour une paix en Palestine sous des conditions différentes des idées du gouvernement d’extrême droite d’Israël. L’Allemagne fait désormais partie des états-pariah qui constituent un danger pour chaque personne ou institution qui entre en relation avec eux.

    13.4.2024 by Yanis Varoufakis - Today, Yanis Varoufakis was banned not just from visiting Germany but from participating in video conferences about politics hosted in Germany. Here’s the plea for humanity and justice in Palestine that got him banned.

    Congratulations and heartfelt thanks for being here — despite the threats, despite the ironclad police outside this venue, despite the panoply of the German press, despite the German state, despite the German political system that demonizes you for being here.

    “Why a Palestinian congress, Mr Varoufakis?” a German journalist asked me recently. Because, as Hanan Ashrawi once said, “we cannot rely on the silenced to tell us about their suffering.”

    Today, Ashrawi’s reason has grown depressingly stronger, because we cannot rely on the silenced who are also massacred and starved to tell us about the massacres and the starvation.

    But there is another reason, too: because a proud, decent people, the people of Germany, are led down a perilous road to a heartless society by being made to associate themselves with another genocide carried out in their name, with their complicity.

    I am neither Jewish nor Palestinian. But I am incredibly proud to be here among Jews and Palestinians — to blend my voice for peace and universal human rights with Jewish voices for peace and universal human rights, with Palestinian voices for peace and universal human rights. Being together here today is proof that coexistence is not only possible — but that it is here already.

    “Why not a Jewish congress, Mr Varoufakis?” the same German journalist asked me, imagining that he was being smart. I welcomed his question.

    For if a single Jew is threatened, anywhere, just because she or he is Jewish, I shall wear the Star of David on my lapel and offer my solidarity — whatever the cost, whatever it takes.

    So let’s be clear: if Jews were under attack, anywhere in the world, I would be the first to canvass for a Jewish congress in which to register our solidarity.

    Similarly, when Palestinians are massacred because they are Palestinians — under a dogma that to be dead and Palestinian, they must have been Hamas — I shall wear my keffiyeh and offer my solidarity whatever the cost, whatever it takes.

    Universal human rights are either universal or they mean nothing.

    With this in mind, I answered the German journalist’s question with a few of my own:

    Are two million Israeli Jews, who were thrown out of their homes and into an open-air prison eighty years ago, still being kept in that open-air prison, without access to the outside world, with minimal food and water, with no chance of a normal life or of traveling anywhere, while being bombed periodically for these eighty years? No.
    Are Israeli Jews being starved intentionally by an army of occupation, their children writhing on the floor, screaming from hunger? No.
    Are there thousands of Jewish injured children with no surviving parents crawling through the rubble of what used to be their homes? No.
    Are Israeli Jews being bombed by the world’s most sophisticated planes and bombs? No.
    Are Israeli Jews experiencing complete ecocide of what little land they can still call their own, with not one tree left under which they can seek shade or whose fruit they can taste? No.
    Are Israeli Jewish children killed by snipers today at the orders of a member state of the United Nations (UN)? No.
    Are Israeli Jews driven out of their homes by armed gangs today? No.
    Is Israel fighting for its existence today? No.

    If the answer to any of these questions were yes, I would be participating in a Jewish solidarity congress today.

    Today, we would have loved to have a decent, democratic, mutually respectful debate on how to bring peace and universal human rights to everyone — Jews and Palestinians, Bedouins and Christians — from the Jordan River to the Mediterranean Sea with people who think differently from us.

    Sadly, the whole of the German political system has decided not to allow this. In a joint statement including not just the CDU-CSU (Christian Democratic Union–Christian Social Union in Bavaria) and the FDP (Free Democratic Party) but also the SPD (Social Democratic Party), the Greens, and, remarkably, two leaders of Die Linke (The Left), Germany’s political spectrum joined forces to ensure that such a civilized debate, in which we may disagree agreeably, never takes place in Germany.

    I say to them: you want to silence us, to ban us, to demonize us, to accuse us. You therefore leave us with no choice but to meet your ridiculous accusations with our own rational accusations. You chose this, not us.

    You accuse us of antisemitic hatred. We accuse you of being the antisemite’s best friend by equating the right of Israel to commit war crimes with the right of Israeli Jews to defend themselves.

    You accuse us of supporting terrorism. We accuse you of equating legitimate resistance to an apartheid state with atrocities against civilians which I have always and will always condemn, whoever commits them — Palestinians, Jewish settlers, my own family, whoever. We accuse you of not recognizing the duty of the people of Gaza to tear down the wall of the open prison they have been encased in for eighty years — and of equating this act of tearing down the wall of shame, which is no more defensible than the Berlin Wall was, with acts of terror.

    You accuse us of trivializing Hamas’s October 7 terror. We accuse you of trivializing the eighty years of Israel’s ethnic cleansing of Palestinians and the erection of an ironclad apartheid system across Israel-Palestine. We accuse you of trivializing Benjamin Netanyahu’s long-term support of Hamas as a means of destroying the two-state solution that you claim to favor. We accuse you of trivializing the unprecedented terror unleashed by the Israeli army on the people of Gaza, the West Bank. and East Jerusalem.

    You accuse the organizers of today’s congress of being, and I quote, “not interested in talking about possibilities for peaceful coexistence in the Middle East against the background of the war in Gaza.” Are you serious? Have you lost your mind?

    We accuse you of supporting a German state that is, after the United States, the largest supplier of the weapons that the Netanyahu government uses to massacre Palestinians as part of a grand plan to make a two-state solution, and peaceful coexistence between Jews and Palestinians, impossible. We accuse you of never answering the pertinent question that every German must answer: How much Palestinian blood must flow before your justified guilt over the Holocaust is washed away?

    So let’s be clear: we are here in Berlin with our Palestinian congress because, unlike the German political system and the German media, we condemn genocide and war crimes regardless of who is perpetrating them. Because we oppose apartheid in the land of Israel-Palestine no matter who has the upper hand — just as we opposed apartheid in the American South or in South Africa. Because we stand for universal human rights, freedom, and equality among Jews, Palestinians, Bedouins, and Christians in the ancient land of Palestine.

    And so that we are even clearer on the questions, legitimate and malignant, that we must always be ready to answer:

    Do I condemn Hamas’ atrocities?

    I condemn every single atrocity, whoever is the perpetrator or the victim. What I do not condemn is armed resistance to an apartheid system designed as part of a slow-burning but inexorable ethnic-cleansing program. Put differently, I condemn every attack on civilians while, at the same time, I celebrate anyone who risks their life to tear down the wall.

    Is Israel not engaged in a war for its very existence?

    No, it is not. Israel is a nuclear-armed state with perhaps the most technologically advanced army in the world and the panoply of the US military machine at its back. There is no symmetry with Hamas, a group that can cause serious damage to Israelis but has no capacity whatsoever to defeat Israel’s military, or even to prevent Israel from continuing to implement the slow genocide of Palestinians under the system of Apartheid that has been erected with long-standing US and European Union support.

    Are Israelis not justified to fear that Hamas wants to exterminate them?

    Of course they are! Jews have suffered a Holocaust that was preceded by pogroms and a deep-seated antisemitism permeating Europe and the Americas for centuries. It is only natural that Israelis live in fear of a new pogrom if the Israeli army folds. However, by imposing apartheid on their neighbors and by treating them like subhumans, the Israeli state is stoking the fires of antisemitism and strengthening Palestinians and Israelis who just want to annihilate each other. In the end, its actions contribute to the awful insecurity consuming Jews in Israel and the diaspora. Apartheid against the Palestinians is the Israelis’ worst self-defense.

    What about antisemitism?

    It is always a clear and present danger. And it must be eradicated, especially amongst the ranks of the global left and the Palestinians fighting for Palestinian civil liberties around the world.

    Why don’t Palestinians pursue their objectives by peaceful means?

    They did. The PLO (Palestine Liberation Organization) recognized Israel and renounced armed struggle. And what did they get for it? Absolute humiliation and systematic ethnic cleansing. That is what nurtured Hamas and elevated it the eyes of many Palestinians as the only alternative to a slow genocide under Israel’s apartheid.

    What should be done now? What might bring Peace to Israel-Palestine?

    An immediate cease-fire.
    The release of all hostages — Hamas’s and the thousands held by Israel.
    A peace process, under the UN, supported by a commitment from the international community to end apartheid and to safeguard equal civil liberties for all.
    As for what must replace apartheid, it is up to Israelis and Palestinians to decide between the two-state solution and the solution of a single federal secular state.

    Friends, we are here because vengeance is a lazy form of grief.

    We are here to promote not vengeance but peace and coexistence across Israel-Palestine.

    We are here to tell German democrats, including our former comrades of Die Linke, that they have covered themselves in shame long enough — that two wrongs do not one right make — and that allowing Israel to get away with war crimes is not going to ameliorate the legacy of Germany’s crimes against the Jewish people.

    Beyond today’s congress, we have a duty in Germany to change the conversation. We have a duty to persuade the vast majority of decent Germans out there that universal human rights are what matters. That never again means never again for anyone. Jewish, Palestinian, Ukrainian, Russian, Yemeni, Sudanese, Rwandan — for everyone, everywhere.

    In this context, I am pleased to announce that DiEM25’s German political party MERA25 will be on the ballot paper in the European Parliament election this coming June — seeking the vote of German humanists who crave a member of European Parliament representing Germany and calling out the EU’s complicity in genocide, a complicity that is Europe’s greatest gift to the antisemites in Europe and beyond.

    I salute you all and suggest we never forget that none of us is free if one of us is in chains.

    #Allemagne #Israël #Palestine #censure

  • Nach dem Parteitag in Augsburg : Wo steht DIE LINKE ?
    https://www.sozialismus-von-unten.org/die-linke-zwischen-krise-und-erneuerung

    Dans cette interview Christine Buchholz décrit les dilemmes du parti de gauche allemand. Ses positions par rapport au conflit avec la Russie se rapprochent davantage de la politique du gouvernement fédéral que celles du parti franchement de droite de Sarah Wagenknecht. C’est également le cas par rapport au conflit en Palestine, mais la position n’est pas claire en ce domaine. Le gouvernement de Thuringe avec son premier ministre du parti de gauche rapatrie un nombre croissant de réfugiés et le parti adopte des positions positives par rapport à l’OTAN.

    On est obligé de constater que ce parti n’est plus l’union des tendances de la majorité de la gauche allemande. Pour les antiimpérialistes, la gauche prolétaire, les pacifistes, les socialistes de gauche et révolutionnaires Die Linke n’a plus de raison d’être.

    Avec sa candidate pour les élections européennes Carola Rackete le parti tente de récupérer le terrain politique de la révolte écologique que les verts ont abandonnés. Sous cet angle Die Linke se présente désormais comme une bande de charognards politiques sans importance stratégique.

    Version anglaise de l’entretien : https://www.theleftberlin.com/where-does-die-linke-stand-interview-with-christine-buchholz

    18.12.2023 von Simo Dorn

    DIE LINKE ist im Zustand zwischen Krise und Erneuerung. Im November hatte die Partei ihren Bundesparteitag in Augsburg. Wir sprachen mit Christine Buchholz über die Krise der Linkspartei, den Weggang Wagenknechts und über den Krieg in Gaza

    Hallo Christine. Was ist los mit der LINKEN?

    DIE LINKE ist in einer Krise: Sahra Wagenknecht ist ausgetreten und hat das „Bündnis Sahra Wagenknecht“ gegründet, das Ende Januar eine Partei gründen will. Infolgedessen hat die Bundestagsfraktion ihren Fraktionsstatus verloren und muss 100 Fraktionsmitarbeiterinnen und Mitarbeiter entlassen, gleichzeitig verliert sie viele parlamentarische Rechte einer Fraktion.

    Zugleich erlebt DIE LINKE momentan eine Eintrittswelle. In den letzten beiden Novemberwochen sind allein auf Bundesebene über 1.500 Menschen über die Website eingetreten, hinzu kommen Eintritte auf lokaler Ebene.

    Es ist also zu früh, DIE LINKE für tot zu erklären. Allerdings deuten sich mit der aktuellen Entwicklung Verschiebungen im politischen Gefüge innerhalb der Partei an und die tiefgreifenden Konflikte insbesondere um die imperiale Rolle der EU und Deutschlands als wirtschaftlich stärkste Führungsmacht wirken fort und machen die LINKE deswegen bezüglich der zugespitzten internationalen Konflikte in diesen Fragen weitgehend handlungsunfähig

    DIE LINKE ist momentan kaum wahrnehmbar.

    Sie versagt gerade an einer der zentralen politischen Auseinandersetzung, die Proteste gegen den Krieg in Gaza und die weitere Entrechtung und Entmenschlichung der Palästinenser:innen durch den Staat Israel und der Bundesregierung an seiner Seite aufzubauen. Aber bei innerparteilich weniger strittigen Themen, wie der Kritik des Kürzungshaushaltes und der massiven Aufrüstung bleibt sie farblos, weil sie ihre Kritik nicht mit einer Perspektive des Widerstandes verbindet.

    Lass uns die Punkte nacheinander besprechen. Wie bewertest du den Austritt Wagenknechts für DIE LINKE. Ist damit nicht ein schwelender Dauerkonflikt gelöst?

    Ja und Nein. Da gab es zum einen den Konflikt um die Migrationspolitik. Sahra Wagenknecht hat sich mit ihren Positionen nie in der Partei durchgesetzt, aber das war ein offener Konflikt. Genauso ihre Angriffe auf vermeintlich identitätspolitische Positionen.

    Zugleich hat sie öffentlich wahrnehmbar, scharfe Positionen gegen die Bundesregierung vertreten, wo die Parteiführung gezaudert hat. Das war zum Beispiel in Bezug auf den Krieg in der Ukraine der Fall. Deutliche Worte gegen Waffenlieferungen und gegen die Sanktionspolitik der Bundesregierung waren von ihr zu hören.

    Zudem sind in der Frage der Migrationspolitik nicht nur Wagenknecht und ihre Anhänger:innen ein Problem gewesen, sondern auch die LINKE-Regierungspolitik. In Thüringen ist die Zahl der Abschiebungen im letzten Jahr gestiegen.

    Der entscheidende Punkt für die Zukunft ist allerdings, dass sich mit dem Weggang von Wagenknecht und ihrer Gefolgsleute die politischen Gewichte in der Partei verschieben.

    Wer tritt denn momentan in DIE LINKE ein?

    Noch ist es zu früh, eine genaue Bilanz zu ziehen. Die Eintritte gibt es an unterschiedlichen Orten. Es gibt besondere Schwerpunkte in den großen Städten, aber auch in einigen ländlichen Kreisen gibt es viele Eintritte. In dem Zusammenhang sind zwei politische Akteure hervorzuheben.

    Zum einen gibt es einen Aufruf aus dem postautonomen Spektrum der Interventionistischen Linken. Einige Akteure, die bisher vor allem außerparlamentarisch aktiv waren, haben ihren Eintritt in die LINKE erkläret (Wir. Jetzt. Hier.). Zum anderen wirkt das Team um Carola Rackete stark in den Prozess der Erneuerung hinein. Sie spielen auch eine zentrale Rolle in der Kampagne „Eine Linke für alle“.

    Politisch heißt das, dass alte Konflikte alles andere als vorbei sind. Alina Lyapina, eine Campaignerin aus dem Umfeld von Carola Rackete, wird nicht müde zu fordern, dass sich die außenpolitischen Positionen der LINKEN ändern müssen. Andere Neue bringen wichtige antiimperialistische Positionen mit. Andere sind völlig neu politisiert.

    Insgesamt werden gerade die Positionen des Reformerlagers gestärkt. Das entspricht der Erfahrung, die wir in den letzten Jahren vielerorts gemacht worden, wo Kommunalfraktionen den Großteil der politischen Arbeit gestalten, während Parteistrukturen schwach sind. .

    Wie hat sich das auf dem Parteitag in Augsburg geäußert?

    Zum Beispiel darin, dass die grundsätzliche Kritik an der EU viel schwächer geworden ist im Vergleich zu früheren Parteitagen. Inzwischen hat sich eine Position durchgesetzt, die die EU nicht mehr grundlegend kritisiert, sondern sie als politischen Gestaltungsraum nutzen will.

    Der Entwurf des an vielen Stellen schwachen Europa-Programms wurde durch eine Reihe von Anträgen aus dem Lager der Reformerströmung „Progressive Linke” noch einmal verschlechtert. So gibt es nun eine positiv zu lesende Haltung zur EU-Osterweiterung und die ohnehin schon falsche Beschlusslage zu Sanktionen wurde noch einmal erweitert, indem nun auch der russische Atomsektor sanktioniert werden soll. Mit keinem Wort war die Partei bereit, sich der Realität zu stellen, dass die bisherigen Sanktionen gescheitert sind und dass auch zukünftige Sanktionen scheitern werden, den Krieg in der Ukraine zu beenden.

    Das wirkt, als hätten die Reformer auf ganzer Linie gesiegt.

    Wir hatten mehrere friedenspolitische Anträge an das Programm gestellt, von denen einige übernommen und einzelne in der Abstimmung gegen den Parteivorstand durchgesetzt werden konnten. Übernommen wurden insbesondere Anträge, in denen die Rolle des Kapitals als Profiteur von Militarismus und robusterer imperialistischer Auseinandersetzung beschrieben wird. Nicht durchsetzen konnten wir uns dort, wo beispielsweise konkrete Kritik an Sanktionen oder an der EU-Osterweiterung in das Programm eingebaut werden sollte.

    Das ist ein grundsätzliches Problem in der LINKEN: Solange die Kritik der Verhältnisse abstrakt geäußert wird, tut sie auch nicht weh – erst wenn sie in einer konkreten Situation angewendet wird, wird sie wirksam.

    Die LINKE war schon immer gespalten über die Situation in Israel/Palästina. Offen pro-zionistische Positionen wurden genauso vertreten wie antizionistische.

    Der aktuelle Angriff auf die Bevölkerung des Gazastreifens stellt alles in den Schatten, was seit der Nakba 1948 geschah. In einer solchen Situation ist die Positionierung der LINKEN absolut unzureichend, wenn sie versucht, die Balance zwischen Kritik an Israel und Kritik an der Hamas zu bewahren. Deswegen habe ich auch den Beschluss des Bundesparteitages abgelehnt.

    Du hast auch zu dem Thema gesprochen.

    In einem Redebeitrag habe ich eingefordert den Angriff vom 7. Oktober in den Kontext der Besatzung einzuordnen und die Kriminalisierung und Delegitimierung des Protestes durch Demonstrationsverbote und pauschale Antisemitismusvorwürfe in Deutschland zurückgewiesen. Auf den Punkt gebracht: Solidarität statt Staatsräson.

    Eine Europaabgeordnete, Martina Michels, hat mir daraufhin vorgeworfen, „die Sprache von Alice Weidel“ (AfD) zu sprechen und das Massaker der Hamas zu relativieren.

    Da mir das Recht zu einer persönlichen Erklärung verwehrt wurde, haben 130 anwesende Genossinnen und Genossen eine Resolution der Solidarität mit mir verfasst. Auch der Parteivorstand hat jetzt kürzlich die Diffamierung gegen mich zurückgewiesen.

    Wie wirkt sich die Entsolidarisierung denn aus?

    Wir erleben gerade in Berlin, dass der schwarz-rote Senat das Oyoun, ein linkes und multikulturelles Kulturzentrum unter dem Vorwand, es würde antisemitischen Positionen Raum geben, die Finanzierung verweigert. Damit steht dieser wichtige Treff- und Kulturraum samt 32 Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter vor dem Aus. Es gibt in der Parlamentsfraktionen der LINKEN in Berlin Abgeordnete, die Angriffe auf das Oyoun unterstützen. Viele Mitglieder sind aber dagegen. DIE LINKE könnte viel wirkungsvoller sein, wenn sie sich klipp und klar hinter das Oyoun stellen würde.

    Du hattest mit anderen einen eigenen Antrag auf dem Parteitag eingebracht. Worum ging es darin?

    Ja, wir hatten als Initiative „Linke gegen Krieg“, die sich in der Auseinandersetzung um die Positionierung im Ukrainekrieg gegründet hat, einen eigenen Antrag vorgelegt, der eine Grundlage gewesen wäre, auf der DIE LINKE interventionsfähig gewesen wäre.

    Über diesen Antrag haben wir ein Lager formiert, das über das hinausgeht, was wir bisher in der Palästina-Solidarität organisieren konnten. Deshalb sollten wir überlegen, wie wir die Debatte dazu in der LINKEN weiterführen können.

    Nachdem wir unseren Antrag veröffentlicht haben, hat der Parteivorstand einen weiter rechts von unserem stehenden Antrag formuliert. Der sogenannten „progressiven Linke” hat das jedoch noch nicht gereicht und hat einen Antrag vorgelegt, der die Verantwortung für die Eskalation in Gaza der Hamas in die Schuhe geschoben hat, womit sich die Partei vollständig von ihrem internationalistischen Anspruch einer Friedenspartei verabschiedet hätte.

    Was ist dann passiert?

    Kurz vor dem Parteitag hat eine Arbeitsgruppe dann einen Kompromiss formuliert. Da die große Mehrheit der Unterstützer:innen unseres Antrags diesem Kompromiss – wenn auch teils mit Bauchschmerzen – zugestimmt haben, habe ich und andere verzichtet, unseren ursprünglichen Antrag zur Abstimmung zu stellen. Wir haben aber transparent gemacht, dass wir dem Kompromiss nicht zustimmen.

    Die falsche Grundausrichtung in dem beschlossenen Antrag führt dazu, dass DIE LINKE weiterhin praktisch kein Faktor in der Solidarität mit Palästina ist und der Kriminalisierung der Palästina-Solidarität kaum etwas entgegensetzen kann.

    Das passiert, obwohl der Beschluss des Parteitages sich explizit dafür ausspricht, Demonstrationen und andere Aktivitäten zu unterstützen und als LINKE selbst zu initiieren. Wir nutzten diese Passage, um weiter in der LINKEN aktiv für Demonstrationen und Veranstaltungen zu mobilisieren.

    Gleichzeitig müssen wir unabhängig davon operieren, um handlungsfähig zu sein. Das machen wir mit der “Initiative Sozialismus von Unten” z.B. in dem wir Proteste gegen den Krieg in Gaza mit organisieren oder aktiv unterstützen.

    Was hat sich für Dich und die „Initiative Sozialismus von Unten”, der du seit der Trennung von marx21 angehörst, geändert?

    Wir machen uns nicht mehr abhängig von den Entscheidungen der LINKEN. So sind wir an mehreren Orten aktiv beteiligt, Solidarität mit Palästina zu organisieren. Auch in der Frage des Krieges in der Ukraine warten wir nicht auf DIE LINKE, die in den letzten zwei Jahren nicht interventionsfähig war. Wir organisieren mit anderen Proteste für die wir dann auch DIE LINKE, bzw. einzelne Gliederungen gewinnen.

    Trotz allem merken wir, dass Menschen in die Partei eintreten, die etwas gegen die Politik der Bundesregierung, gegen das Sterben an den europäischen Außengrenzen und gegen soziale Missstände tun wollen. Diese können wir mit einer klassenkämpferischen und internationalistischen Position ansprechen und für Aktivitäten gewinnen.

    Andere, die sich teilweise enttäuscht von der LINKEN abgewendet haben, wollen wir auch organisieren.

    Mit der Initiative Sozialismus von unten wollen wir eine Organisation aufbauen, die für die konkreten Auseinandersetzungen sozialistische Positionen formuliert und damit interveniert – in die Gesellschaft, die außerparlamentarischen Bewegungen und die LINKEN – und die Leute politisch ausbildet, damit sie in den Auseinandersetzungen bestehen können .

    Die Herausforderungen sind riesig und werden nicht kleiner mit der fortgesetzten Klimakrise, den zu erwartenden Angriffen auf die Arbeiterklasse und der sich verschärfenden internationalen Konkurrenz.

    Vielen Dank für das Interview.

    Das Interview führte Simo Dorn.

  • Japanese Red Army - FIlms
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_Red_Army

    Sekigun – PFLP. Sekai Sensō Sengen, Red Army – PFLP: Declaration of World War, 1971, shot on location in Lebanon, produced by Kōji Wakamatsu. Patricia Steinhoff translates its title Manifesto for World Revolution which makes perhaps more sense. A propaganda film for the Red Army sympathisers in Japan.

    One of the people showing the film around Japan with the producer was Mieko Toyama, a close friend of Fusako Shigenobu. She was murdered in the winter training camp massacre.

    Jitsuroku Rengō Sekigun, Asama sansō e no michi, United Red Army (The Way to Asama Mountain Lodge), 2007, shows the horrors of the United Red Army winter camp, but also the history of the militant Japanese student movement. See also United Red Army (film)
    Suatu Ketika... Soldadu Merah (Once Upon A Time... Red Soldier), an 8 episode Malaysian TV drama series based on the Japanese Red Army attack in Kuala Lumpur, Malaysia 1975. Produced by NSK Productions (Malaysia), the series was shot in 2009 and currently airs on Malaysia’s local cable channel, ASTRO Citra 131. Read Hostage Drama article by TheStar newspapers.
    In 2010, Fusako Shigenobu and Masao Adachi were featured in the documentary Children of the Revolution, which tells the story of Shigenobu and the Japanese Red Army through the eyes of Mei Shigenobu.
    In the 2010 French-German TV Film Carlos, members of the Japanese Red Army feature when they stormed the French Embassy in The Hague and associating with the PFLP and the German Revolutionary Cells.
    The 2011 Bangladeshi film The Young Man Was, Part 1: United Red Army by visual artist Naeem Mohaiemen is about the 1977 hijacking of JAL 472 and the subsequent consequences inside Bangladesh.
    Rabih El-Amine’s documentary Ahmad the Japanese, Lod-Roumié-Tokyo made in 1999 tells Okamoto’s story from the perspective of five major personalities that knew him in Beirut.
    Philippe Grandrieux and Nicole Brenez’s documentary Masao Adachi. Portrait – First episode of the collection The Beauty May Have Strengthened Our Resoluteness, 2012, shot on location in Tokyo, which tells the daily life of Adachi and his reminiscences.

    #Japon #Liban #histoire #terrorisme #gauchisme #cinéma