bce_106_6

Académie ESJ, et cacadémie esj

  • Pierre Perret - Paris saccagé

    Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les ras sont contents,
    ils savent qu’ici les végans pas idiots,
    les nourrissent qu’avec du bio,
    les déjections qui fleurissent les trottoirs décorent ce grand dépotoir
    dans Paris, hiver comme été, on touche pas à la saleté
    https://www.youtube.com/watch?v=PPXnb0PhHvg

    Travaux, pistes cyclables, drogue...
    Dans ses couplets, le chanteur de Castelsarrasin s’en prend aussi aux changements mis en œuvre ces dernières années :
    Pour traverser les tranchées,
    les travaux, c’est pire que le col de Roncevaux

    La rue de Rivoli devenue riderivélo

    Il décrit « un Paris rapiécé » où « c’est la mocheté qui est passée » ou encore « des squares où plus un enfant joue, y’a des seringues et plus de nounous »

    #Paris #Chanson #déglingue #rats #ps #anne_hidalgo #rats #propreté #saleté #pierre_perret

  • Union Européenne : Le FEP, Fond Européen pour la Paix continu d’entretenir la guerre, pour 9,2 millards d’euros
    Le plan inédit de l’Union européenne pour (essayer de) livrer plus d’obus et plus vite à l’Ukraine Maria Udrescu - La Libre Belgique

    Cette semaine, les Vingt-sept devraient valider un plan qui consistera notamment à effectuer, pour la première fois, des achats communs de munitions. Une initiative inspirée par l’expérience des achats communs de vaccins contre le Covid-19.

    En extrême urgence", "rapidement", "en vitesse", "immédiatement",... Ces mots ponctuent la proposition européenne pour accélérer la livraison d’obus à l’Ukraine et que les Vingt-sept devraient valider cette semaine. Inspirés par l’achat commun de vaccins contre le Covid-19 et, surtout, confrontés aux besoins criants de Kiev pour faire face à l’agression russe, devenue une guerre d’usure, les pays de l’Union européenne prévoient de passer ensemble, pour la première fois, des commandes de munitions, en particulier d’obus d’artillerie de 155 mm, utilisés dans les puissants armements de fabrication occidentale qui peuvent changer la donne du conflit.

    L’objectif est double : continuer à soutenir l’Ukraine, tout en remplissant les stocks, quasiment épuisés, des Etats membres, qui fournissent des armes à l’Ukraine depuis des mois. Et le défi est majeur puisque l’UE doit offrir des garanties à l’industrie afin qu’elle accélère son rythme de production d’obus et d’armes, alors que les pays européens ont rechigné pendant des années à faire de la défense une priorité. "Nous étions convaincus que les prochains conflits seraient courts et high tech" , soupire un diplomate. Si l’UE n’est pas partie au conflit, certains Etats membres, dont la France, évoquent désormais la nécessité de bâtir une "économie de guerre", conscients des efforts immenses qu’il reste à faire et de l’enjeu : "la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre", insiste une autre source européenne.

    1. Pourquoi l’Ukraine a-t-elle besoin d’obus de 155 mm ?
    155 mm, c’est le calibre standard de l’Otan - celui des Russes est de 152 mm. Selon El Pais, 60% des obusiers dont dispose l’Ukraine sont de modèle soviétique et utilisent des obus de calibre 122mm ou 152mm. Dans les premiers mois de la guerre, les pays européens - en particulier ceux d’Europe centrale et orientale - se sont dépêchés de livrer à Kiev les équipements de type soviétique dont ils disposaient encore et que l’armée ukrainienne savait utiliser. Progressivement, des armements plus modernes (canons M777 américains, Caesar français, lance-roquettes Himars, etc.) ont été fournis à l’Ukraine, au fur et à mesure que ses soldats ont été formés à les manier. Selon le décompte fait en janvier 2023 par le Center for Strategic and International studies, l’armée ukrainienne aurait reçu environ 300 pièces d’artillerie tractées et automotrices de 155 mm. Et ce chiffre est destiné à augmenter, les obusiers de type soviétique n’étant de toute façon plus produits à grande échelle ni en Ukraine ni en Europe de l’Est.

    Les équipements de modèle occidental fonctionnent avec des munitions de 155 mm (intelligentes, plus précises, même à très longue distance, dotées d’un système de guidage, etc.). Mais les livraisons occidentales de ces projectiles n’arrivent plus à tenir le rythme de la guerre. Les Ukrainiens tirent entre 5000 et 7000 obus par jour, soit un cinquième de ce qu’ils seraient en capacité d’utiliser s’ils avaient plus de stocks, alors que la Russie en tire 50 000. Le ministre de la Défense ukrainien a indiqué que son pays aurait besoin de 350000 obus par mois pour repousser les forces russes et lancer ses propres contre-offensives.

    2. Premier objectif : livrer à Kiev, aussi vite que possible, ce dont on dispose
    Lors du sommet européen de février, l’Estonie, a esquissé un plan européen pour livrer 1 million d’obus à Kiev. Prix estimé de l’opération : 4 milliards d’euros (soit 4000 euros la pièce). Nouveauté : l’achat commun de munitions, encore jamais pratiqué par les Vingt-sept. L’idée a fait son chemin et un projet a été mis sur la table par la Commission européenne et le Service européen pour l’action extérieure (SEAE). Il a fait l’objet de plusieurs négociations entre les Vingt-sept, dont les représentants auprès de l’UE se sont encore rencontrés ce dimanche pour régler les derniers détails, afin de permettre aux ministres des Affaires étrangères et ceux de la Défense , réunis ce lundi à Bruxelles, de s’accorder sur le texte, qui sera ensuite validé au plus haut niveau par les dirigeants européens, jeudi.

    Le plan comprend trois pistes, à développer en parallèle, dont la première consiste à encourager les Etats membres à puiser davantage dans leurs stocks de munitions (qu’elles soient de 155 mm ou de 152mm) ou à rediriger leurs nouvelles commandes d’obus vers l’Ukraine. Certes, "on n’a pas besoin d’attendre un dispositif européen pour faire cela" , précise un diplomate, qui insiste sur le fait que les livraisons à Kiev n’ont jamais cessé. Mais il faut accélérer la cadence. L’UE prévoit une enveloppe d’un milliard d’euros, dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix (FEP), afin de rembourser à hauteur de 50% ou 60% les obus fournis à l’Ukraine - jusqu’ici 450 millions d’euros ont été mobilisés via la FEP pour livrer 350 000 munitions de 155mm.

    3. Mais quid alors de notre défense et des stocks des Etats membres ?
    Mais les Etats membres veulent surtout être sûrs qu’ils pourront rapidement combler leurs stocks et donc que "l’industrie sera en mesure de répondre à la demande", précise un diplomate. Or actuellement, "les dépenses en munitions de l’Ukraine est plusieurs fois supérieur à notre taux de production. Cela met nos industries de défense à rude épreuve" , avait mis en garde le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, mi-février.

    Or les entreprises ont elles-mêmes besoin d’être rassurées avant de songer à effectuer des investissements pour accélérer la cadence. Passer des commandes groupées (et donc importantes) d’obus de 155 mm, pour répondre tant aux besoins de l’Ukraine qu’à ceux des Etats membres, devrait permettre d’envoyer un signal positif aux industriels. L’autre enjeu est aussi d’éviter un "phénomène de compétition" , de course à l’achat d’obus, entre les Vingt-sept, et donc d’augmentation des prix.

    Pour effectuer des achats groupés, deux options existent. Soit un Etat membre coordonne l’opération pour d’autres - l’Allemagne s’est déjà portée volontaire, tenant à privilégier ce modèle national, selon elle plus pragmatique, rapide, efficace et moins bureaucratique, mais qui permet aussi de booster sa propre industrie. Soit c’est l’Agence européenne de défense (AED) qui prend les manettes et gère l’achat commun au nom de minimum trois pays. Une solution plus européenne que préfère par exemple la Belgique, tout comme la France.

    Un autre milliard d’euros, toujours de la FEP, est prévu pour rembourser en partie les projectiles achetés via ces commandes groupées et envoyées à l’Ukraine. Au total, deux milliards d’euros doivent donc servir à financer à 50% l’achat d’obus pour Kiev. Ce qui signifie que la valeur totale des livraisons visée est de 4 milliards d’euros, soit le montant demandé par l’Estonie.

    4. Problème résolu, alors ?
    Dimanche, plusieurs questions pratiques restaient néanmoins en suspens. Par exemple, ces achats groupés, stimulés par des fonds européens, doivent-ils se limiter à des obus de 155 mm Made in Europe ? Actuellement, 15 entreprises situées dans 12 Etats membres de l’UE produisent ce type de projectiles. Si d’aucuns y voient une occasion de booster l’industrie européenne, d’autres insistent pour faire des besoins de l’Ukraine une priorité.

    Si certains Etats membres poussent pour fixer la livraison d’1 million d’obus à l’Ukraine comme objectif officiel du plan européen, d’autres incitent à la prudence. "Il est difficile d’annoncer cet objectif sans garanties sur les délais", met en garde une source européenne. Or la grande inconnue reste le timing. Dans le plus optimiste des scénarios, les commandes groupées d’obus pourraient être passées en mai. Actuellement, le délai de livraison est en moyenne de 12,6 mois. Et il est difficile de savoir à quel point cette opération permettra d’accélérer la fabrication d’obus de 150mm. Les entreprises européennes seraient aujourd’hui en mesure de produire 600 000 obus de 155 mm par an - vendredi un fonctionnaire européen a refusé de confirmer cette information stratégique.

    4. Et à plus long terme ?
    La troisième piste du plan européen reste encore quelque peu floue, tant le défi est majeur : s’attaquer aux difficultés structurelles de l’industrie de la défense, aux obstacles majeurs qu’ils rencontrent pour accélérer la production. Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, a déjà entamé la semaine dernière une tournée "défense" dans plusieurs pays de l’UE (Bulgarie, Slovaquie, République tchèque, Pologne, France et Roumanie) pour faire le point.

    La Commission veut identifier les goulots d’étranglement, aider à réorganiser les chaînes d’approvisionnement et les filières de production, soutenir la coopération de divers fabricants, leur faciliter l’obtention de permis de construction, ou encore aider l’industrie de la défense à accéder plus facilement à des investissements, alors que les banques rechignaient jusqu’ici à s’aventurer dans ce domaine. "Il faut signaler que financer la sécurité c’est contribuer à la #durabilité" de nos sociétés, explique une source européenne.

    La Facilité européenne (FEP) pour la paix est un instrument extérieur au budget de l’UE, étant directement financée par les contributions des États membres proportionnellement à leur revenu national brut. Initialement, elle avait été dotée de 5,7 milliards d’euros pour la période budgétaire 2021-2027. Mais depuis le début de l’agression russe, 3,6 milliards d’euros ont déjà servi uniquement à armer l’Ukraine. En décembre, les Vingt-sept se sont donc accordés pour injecter 2 milliards d’euros de plus dans la FEP. Mais ceux-ci devraient servir à financer le nouveau plan européen axé sur la livraison d’obus à Kiev.

    L’idée est donc d’y ajouter 3,5 milliards d’euros supplémentaires censés suffire jusqu’en 2027. Cette nouvelle enveloppe pourrait être validée cette semaine, mais ce timing n’est pas certain. En particulier, les plus grands contributeurs à la FEP pourraient avoir besoin de plus de temps pour donner leur feu vert. Ceux-ci sont l’Allemagne (25 %), la France (17 %), l’Italie (12 %), et l’Espagne (8,5 %). À eux seuls, ces quatre États membres assument près de 63 % du budget de la FEP. Beaucoup insistent aussi sur la nécessité de rappeler que cet instrument n’est pas exclusivement destiné à l’Ukraine. “La FEP a une dimension mondiale” , insiste un fonctionnaire européen, tandis qu’un diplomate pointait les besoins de certaines régions en Afrique, que les Européens tentent de stabiliser.

    #ue #union_européenne #guerre #FEP #Covid-19 #Estonie #obus #canons #Allemagne #France #Italie #Espagne #Afrique

    Source : https://www.lalibre.be/international/europe/2023/03/20/le-plan-inedit-de-lunion-europeenne-pour-essayer-de-livrer-plus-dobus-et-plu

  • Le fonctionnement de l’hôpital de Brest toujours affecté par la cyberattaque

    Connexions internet coupées, pas de rendez-vous en ligne ni de paiement par carte bancaire : le fonctionnement de l’hôpital de Brest était toujours affecté lundi par la cyberattaque qui l’a visé il y a dix jours, selon un communiqué de presse. « Suite à la cyberattaque dont a été victime le CHU de Brest, les connexions internet sont coupées », souligne l’hôpital dans un communiqué diffusé lundi.


    Le CHU avait été victime « d’une intrusion dans son système d’information » le jeudi 9 mars à 20h33. Aucun détail n’a été communiqué sur le type de cyberattaque dont il s’agit. « Nous ne recevons aucun e-mail » , précise le CHU lundi, en invitant ses patients à apporter une version papier de leurs résultats et comptes rendus.

    Pas de retour à la normale avant plusieurs semaines
    Il n’est en outre pas possible de prendre rendez-vous en ligne ou par courriel ou de payer par carte bancaire. « Nos logiciels fonctionnent en interne et nos équipes peuvent vous accueillir. Nous vous prions d’accepter toutes nos excuses pour ces désagréments » , précise l’hôpital à l’intention de ses patients.

    Aucun retour à la normale n’est prévu avant plusieurs semaines, a précisé une source interne à un correspondant de l’AFP. La direction de la communication a indiqué qu’un point de situation serait fait « en milieu de semaine ». Le CHU de Brest couvre un territoire comprenant une population de 1,2 million d’habitants et emploie plus de 6500 personnes.

    Plusieurs hôpitaux français ont été la cible de cyberattaques au cours des derniers mois, comme l’hôpital de Versailles en décembre 2022 ou le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes fin août. Dans le cas de l’hôpital de Versailles, les pirates informatiques avaient utilisé le rançongiciel (« ransomware ») Lockbit et réclamé une rançon pour débloquer les données cryptées. En France, les établissements publics ne paient jamais de rançons car la loi le leur interdit.

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #cyberattaques #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #budget #Brest

    Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-fonctionnement-de-l-hopital-de-brest-toujours-affecte-par-la-cyberattaqu

  • #Belgique #sncb Il ne sera plus possible d’acheter un billet à bord des trains avec des espèces à partir du mois de mai

    Les voyageurs souhaitant acheter un ticket à bord du train ne pourront le faire que par voie électronique à partir du mois de mai. Les agents de train n’accepteront plus d’argent en espèces, a confirmé mercredi la SNCB.

    Selon la société des chemins de fer belge, la mesure s’inscrit dans « une large tendance sociétale vers la numérisation et le paiement électronique » , a déclaré son porte-parole Bart Crols. Il souligne également que d’autres sociétés de transport public, telles que De Lijn et la STIB, ont déjà supprimé l’argent en espèces à bord depuis un certain temps. Cette mesure devrait également améliorer la sécurité des contrôleurs, puisqu’ils ne devront plus avoir d’argent en espèces dans leurs poches. 

    L’idée est que les passagers achètent un ticket avant de monter dans le train (au guichet, dans un distributeur automatique ou via le site web ou l’application). S’ils le font à bord du train, ils devront payer par voie électronique une surtaxe en plus du prix normal du ticket, et cette surtaxe est de 9 euros depuis le début du mois de février. Selon la SNCB, moins de 2% des tickets sont encore achetés dans le train. 

    Les paiements en espèces restent possibles aux guichets et aux distributeurs automatiques, a précisé le porte-parole de la SNCB.

    Le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet, interrogé mardi en commission parlementaire de la Mobilité sur la suppression des paiements en espèces à bord des trains, y a déclaré qu’il s’agissait d’une « décision autonome du comité de la direction de la SNCB ». Il a également souligné que « la plupart des autres sociétés ferroviaires en Europe ont même supprimé complètement la vente de tickets à bord des trains ».

    #argent #transports #trains #immobilité #violence #ségrégation #exclusion #services_publiques

  • “ Lockdown files ” : Un cynisme meurtrier Sandrine pour BAM !

    Le Royaume-Uni est sous le choc après la divulgation par The Telegraph des "Lockdown Files" : 100 000 messages WhatsApp échangés entre Boris Johnson, Matt Hancock, ancien secrétaire d’état à la Santé, Simon Case, secrétaire du cabinet, et d’autres fonctionnaires depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020.
    BAM ! a décodé pour vous le Telegraph.

    C’est grâce à la journaliste indépendante Isabel Oakeshott que ces révélations aussi fracassantes qu’indigestes ont vu le jour. En 2021, elle avait coécrit le livre "Pandemic Diaries" (Journal de la pandémie) avec Matt Hancock, qui avait dû démissionner de son poste de secrétaire à la Santé à la suite d’un scandale extra-conjugal faisant les choux gras des sujets de feu la Reine Elizabeth.


    C’est lors de la rédaction de ce livre que l’ancien secrétaire à la Santé avait partagé avec elle plus de 100 000 messages WhatsApp échangés depuis le début de la crise du Covid-19 en 2020. Malgré une clause de confidentialité, la journaliste, connue pour ses positions anti-confinement et outrée par les exactions intéressées et infondées de la gouvernance sanitaire britannique, a décidé de divulguer ces échanges au Telegraph.


    Depuis fin février 2023, le journal les publie au goutte à goutte sur un site spécialement dédié aux "dossiers du confinement"[1].
Isabel Oakeshott, taxée de “haute trahison” par le principal intéressé ainsi que par une partie du monde journalistique, déclare avoir dévoilé ces messages “dans l’intérêt général” soutenant que l’on ne pouvait attendre plus longtemps pour avoir des réponses[2].

    Ce qui ressort des dossiers

    Le plan de Matt Hancock était “de foutre la trouille à tout le monde" !


    
source Matt Hancock’s plan to ‘frighten the pants off everyone’ about Covid https://www.telegraph.co.uk/news/2023/03/04/project-fear-covid-lockdown-files-matt-hancock-whatsapp
    Instauration de la peur et de la culpabilité pour immobiliser des millions de citoyens britanniques.
On y découvre une instrumentalisation de la science qui a été déviée à des fins d’intérêts purement politiques par la manipulation et l’exagération des données sur le nombre de tests et de décès liés au Covid-19 afin de justifier des mesures de confinement strictes.

    Mais le ministre de la santé de l’époque n’était pas le seul à vouloir effrayer le public pour qu’il se conforme aux mesures. Les messages WhatsApp consultés par le Telegraph montrent que plusieurs membres de l’équipe de M. Hancock se sont engagés dans une sorte de "projet peur", dans lequel ils évoquent la manière d’utiliser "la peur et la culpabilité"[3].


    Les exemples de manipulation psychologique ne manquent pas :
    • “Quand est ce qu’on déploie le nouveau variant ?” Matt Hancock voulait effrayer tout le monde avec le variant anglais quelques jours avant Noël 2021, sacro-sainte période où les mesures strictes de confinement auraient dû être levées pour permettre aux britanniques de se retrouver, comme l’avait promis Boris Johnson.
    • Dans cet échange avec un fonctionnaire, Damon Poole, le conseiller en communication de M. Hancock, a déclaré que ne pas publier les données pourrait "être utile", car cela renforcerait le récit selon lequel "les choses vont vraiment mal"...
    • On peut lire, toujours dans le Telegraph, que "... le secrétaire du Cabinet Simon Case a suggéré en janvier 2021 que le facteur "peurs" serait "vital" pour arrêter la propagation du virus.”
    • Matt Hancock insistait auprès de la presse pour publier l’étude la plus inquiétante parmi les trois qu’il avait reçues concernant la propagation des infections, alors que les deux autres apportaient des nouvelles rassurantes.
    • Il apparaît également que l’ex-secrétaire à la santé aurait envisagé de menacer un député conservateur de bloquer les subventions pour son projet de centre destiné à aider des handicapés s’il s’opposait à une nouvelle loi de restrictions sanitaires[4].
    
Cette politique mise en œuvre par Matt Hancock avait pour objectif de justifier que les mesures liberticides qu’il avait imposées depuis le début de la crise en 2020 étaient pertinentes et qu’il n’avait pas commis d’erreur dans ses décisions.

    Responsabilité des causes de mortalité dans les maison de repos
    D’après le Telegraph, en début de pandémie, la décision de Matt Hancock, allant à l’encontre de l’avis de Chris Whitty, conseiller médical en chef pour le Royaume-Uni, de ne pas effectuer systématiquement des tests sur toutes les admissions en maisons de retraite aurait contribué à une propagation dramatique du Covid parmi les personnes âgées. Cela serait l’une des cause de la hausse rapide de la mortalité en Angleterre[5].

    Obligation du port du masque dans les écoles, juste pour ne pas crisper le gouvernement écossais…
    Alors que le débat suscitait de vives controverses et que Chris Whitty n’avait pas jugé nécessaire d’imposer la mesure dans les collèges et lycées, Boris Johnson a néanmoins décidé de la rendre obligatoire à la rentrée 2020. Ce choix a été fait principalement pour ne pas heurter Nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise[6].

    Refus de suivre les conseils scientifiques
    Les dossiers de Lockdown révèlent également que Chris Whitty ne considérait pas le Covid comme suffisamment mortel pour justifier l’accélération des vaccinations, même pour les personnes âgées[7].
    
Toujours d’après le Telegraph, Boris Johnson aurait également suggéré à Chris Whitty de confiner uniquement les personnes âgées de 65 ans et plus, après avoir lu un article à ce sujet dans "The Spectator", un magazine hebdomadaire britannique[8].


    Au fil de ces nombreuses discussions, il ressort que Boris Johnson changeait fréquemment d’avis concernant le confinement, allant jusqu’à le qualifier d’"absurdité" avant de finalement l’instaurer quelques jours plus tard !

    D’après le Telegraph, son ancien conseiller Dominic Cummings l’aurait même surnommé "le caddie" en raison de sa tendance à "osciller d’un côté à l’autre du couloir"[9].

    On ne peut terminer cette liste malheureusement non exhaustive sans dénoncer le cynisme des dirigeants britanniques quand ils se moquent ouvertement des syndicats des enseignants qu’ils taxent de “bande de fainéants” ou encore quand ils trouvent “hilarant“ que les passagers de 1ère classe se retrouvent dans “ des boîtes à chaussures “ lors de leur mise en quarantaine dans les hôtels. [10]

    L’utilisation de la peur pour contrôler les comportements lors de la crise Covid était "totalitaire", admettent les scientifiques
    Les membres du groupe scientifique sur le comportement en cas de pandémie de grippe regrettent les méthodes "contraires à l’éthique"[11].
Les ministres et les fonctionnaires à l’origine des fermetures étaient parfaitement conscients de la possibilité - puis de la réalité - des dommages collatéraux causés à des millions d’êtres humains lorsqu’ils ont poursuivi cette politique controversée. Ce, malgré les avertissements indiquant que les conséquences de cette mesure pourraient être plus graves que le problème qu’elle visait à résoudre[12].

    Concernant le "confinement", dès décembre 2020, l’American Institute for Economic Research (AER) publiait un article intitulé "Les confinements ne contrôlent pas le coronavirus, une évidence". Cet article présentait la synthèse de 35 études internationales réalisée par l’ingénieur en analyse de données, Ivor Cummins.
En voici un extrait : “[…] mais la question est de savoir s’ils ont été efficaces ou non pour contrôler le virus d’une manière scientifiquement vérifiable. Selon diverses études, la réponse est non en raison de mauvaises données, pas de corrélations, pas de démonstration causale, d’exceptions anormales, et plus encore. Il n’y a pas de relation entre les confinements et le contrôle des virus.”[13] 

Relevons encore que très récemment, le ministre allemand de la santé, pourtant pro-confinement Karl Lauterbach, a déclaré ”Nous sommes allés trop loin avec les restrictions liées au covid” et a qualifié de “grosse erreur“, la fermeture des écoles.[14]


    On découvre également dans un article du Blick de ce 16 mars[15] que Daniel Koch, médecin suisse, directeur de 2008 à 2020 de la division « Maladies transmissibles » de l’Office fédéral de la santé publique suisse a dit regretter le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières. Il estime cependant que le lockdown de 2020 était une décision inévitable à cause de la pression des pays étrangers.

    Il confie également au journal hellénique : "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes, il est vite apparu que nous devions suivre », Les fermetures n’étaient pas absolument nécessaires d’un point de vue épidémiologique, « mais elles permettaient bien sûr d’envoyer un message fort »."

    Quand on connaît les énormes dégâts à court et long terme du confinement sur l’être humain et partant sur toute la société, ces échanges calculés et fallacieux posent question sur la légitimité pour ces décideurs à être aux postes qu’ils occupent.

    On peut imaginer que de telles manipulations ne soient pas uniquement le fait du Royaume-Uni puisque la Belgique ou la France ont imposé les mêmes mesures liberticides (voire pires). Malheureusement ces pays n’ont pas la chance d’avoir une Isabel Oakeshott parmi leurs journalistes…

    Une enquête sur les dysfonctionnements de la gestion britannique de la pandémie est en cours… mais comme l’a très justement écrit Albert Brie : “En politique, s’expliquer c’est mentir mais en beaucoup plus de mots”.

    Gageons que, des plus jeunes aux plus âgés, de ceux qui exercent des métiers considérés comme non essentiels aux victimes de violences conjugales ou sexuelles, des parents d’enfants en soins psychiatriques aux tenanciers de commerces en faillite, tous en liront les résultats avec beaucoup d’attention.

    Source : https://bam.news/politique/europe/lockdown-files-un-cynisme-meurtrier-lockdown-files-un-cynisme-meurtrier
    Les liens sont dans l’article original

    [1] The Lockdown Files.

    [2] I had to release Matt Hancock’s Covid WhatsApp messages to avoid a whitewash
    
[3] State of fear : how ministers ‘used covert tactics’ to keep scared public at home

    [4] Matt Hancock discussed plan to block centre for disabled children if MP opposed lockdown | Politics | News | Express.co.uk

    [5] The Lockdown Files : Matt Hancock rejected expert advice on care home testing, WhatsApp messages reveal

    [6] Face masks introduced in English secondary schools to avoid ‘argument’ with Sturgeon

    [7] Covid not deadly enough to fast-track vaccines, Chris Whitty advised ministers
    
[8] JIM.fr - « Lockdown Files » : ces conversations embarrassantes du gouvernement britannique autour de la pandémie
    
[9] Leak reveals how Boris Johnson veered from lockdown sceptic to zealot
    
[10] The Lockdown Files : 10 things we’ve learned so far

    [11] Use of fear to control behaviour in Covid crisis was ‘totalitarian’, admit scientists
    
[12] How ministers were warned lockdowns could be worse than Covid itself
    
[13] Lockdowns Do Not Control the Coronavirus : The Evidence | AIER
    
[14] We went too far with Covid restrictions, says Germany’s pro-lockdown minister
    
[15] Coronavirus : Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

    #confinement #enfermement #violence #manipulation #covid #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #quarantaine

  • Le vaccin de rappel contre le Covid-19 peut provoquer de l’urticaire chronique Geneviève Dentan - RTS

    Une étude menée au niveau suisse par le CHUV le confirme : l’urticaire chronique est l’un des effets secondaires engendrés chez certaines personnes par la troisième dose de vaccin contre le Covid-19. Cette pathologie crée de fortes démangeaisons et des gonflements.

    Depuis un an, les consultations pour des problèmes d’urticaires sont fréquentes au service d’immunologie et d’allergie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).


    Une patiente a vu l’apparition des premiers signes de la pathologie quelques jours après avoir reçu une dose de rappel du vaccin contre le Covid-19. Elle soigne ses crises d’urticaire, qui reviennent désormais régulièrement, avec de la cortisone et des antihistaminiques.

    « Quand j’ai des crises, je fais des photos », explique-t-elle en montrant des images de ses jambes perclues de plaques rouges. « La sensation est celle d’une brûlure », décrit-elle.

    L’urticaire est chronique lorsqu’elle persiste plus de six semaines. « Je n’ai vraiment jamais eu d’allergie par le passé. Au début, c’était une irritation partout, une envie de gratter qui devenait de plus en plus forte », témoigne un patient, lui aussi traité pour de l’urticaire chronique apparue après le « booster ».

    Les femmes davantage touchées
    Ces cas sont loin d’être isolés. Une étude réalisée à l’échelle de la Suisse par le CHUV confirme les liens entre la dose de rappel et l’apparition d’urticaire. Si en Suisse 100’000 personnes ont reçu la troisième dose du vaccin contre le Covid-19, l’étude révèle que 25 d’entre elles vont développer de l’urticaire chronique.

    Ces effets secondaires touchent plutôt les personnes âgées de 40 ans, ainsi qu’une majorité de femmes, à un taux de 60%.

    « L’hypothèse actuelle est que certaines personnes sont prédisposées à faire de l’urticaire chronique, et au moment où on stimule la réponse immunitaire à travers une troisième dose de vaccin, ce dernier le déclenche », explique Yannick Muller, responsable du pôle d’allergologie au CHUV.

    Démangeaisons et gonflements
    De son côté, Swissmedic affirme prendre en compte ces résultats : "Si nous constatons, à partir des effets indésirables annoncés, qu’il existe de nouveaux signaux qui ne sont pas connus dans les études cliniques des entreprises productrices, nous intégrons ces signaux dans les informations destinées aux patients et aux professionnels. Nous avons procédé de la sorte pour les signaux « urticaire » et « myocardite »", indique l’autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.

    L’urticaire chronique n’est pas dangereuse pour la santé, mais la maladie a un impact direct sur la qualité de vie, avec des démangeaisons sévères et des gonflements de certaines partie du corps.

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13881562-le-vaccin-de-rappel-contre-le-covid19-peut-provoquer-de-lurticaire-chro

    #covid #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #urticaire #Femmes #myocardite #vaccins #effets_secondaires

  • La France légitime contre la France légale Mesloub Khider
      
    "Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours”. Auguste Blanqui (révolutionnaire socialiste français, 1805-1881). 

      
  
S’il fallait une énième preuve sur la nature dictatoriale de la démocratie bourgeoise, elle nous est de façon répressive administrée par la politique terroriste antisociale et policière du gouvernement Macron.  Plus que jamais, la démocratie est la feuille de vigne derrière laquelle se dissimule la dictature du capital.  Si en période de “paix sociale”, la classe dominante arbore sereinement le masque hypocrite de la respectabilité “démocratique”, en période d’agitations sociales radicalement revendicatives, la même classe dominante apeurée dévoile belliqueusement son véritable visage hideux. Toute sa coutumière phraséologie libérale sur le droit de grève, de manifestation, de circulation, en un mot le respect des “Droits de l’Homme” se métamorphose en son contraire. La répression devient son mode de gouvernement.

    L’intimidation, sa méthode de gestion barbouzienne. La calomnie, son moyen de communication médiatique. L’incarcération, sa technique de bannissement politique. L’arbitraire, sa conduite procédurale judiciaire. Le mépris, son expression naturelle. La manipulation, sa stratégie étatique machiavélique.   

    Le mouvement des Gilets Jaunes illustre dramatiquement cette sinistre réalité. Devant la radicalisation de ses revendications, le pouvoir de Macron a révélé toute sa cruelle brutalité, son cynisme arrogant.   

    En effet, depuis que  la France Légitime , celle du peuple, s’est enfin réveillée de sa longue léthargie sociale pour s’affirmer politiquement sur son terrain de lutte authentique,  la France légale , celle du scrutin financier, dévoile son essence foncièrement élitaire, son appartenance sociale bourgeoise, son caractère de classe, sa fonction dominatrice, ses instincts répressifs. Elle n’admet pas que  la France Légitime  puisse revendiquer son droit à se gouverner librement au nom de ses intérêts supérieurs, dès lors que  la France légale  s’est fourvoyée par sa compromission avec le monde de la finance, vendue au capital mondial, responsables de la misère généralisée.   
     
    Force est de constater que le combat des Gilets Jaunes initialement porté exclusivement par des “automobilistes en colère” ne mérite plus d’être désigné sous son appellation initiale. Car ce mouvement a transcendé ses protestations primaires originales contre l’instauration de la taxe sur le carburant pour étendre ses revendications à tous les aspects de l’existence marquée par l’injustice sociale. Dès lors, il n’est plus approprié de parler de Gilets Jaunes. Il serait plus conforme à la réalité subversive générale actuelle d’employer le vocable de “prolétaires” (qui ne dispose que de sa force de travail pour vivre-survivre), ou de l’expression “travailleurs pauvres” (car en dépit de leurs salaires ils vivent dans la pauvreté). Ou encore l’expression “La France Légitime” , opposée à  la France légale  minoritaire élitaire définitivement corrompue. 

    De toute évidence, l’explosion collective de colère des classes précarisées et prolétaires françaises est l’aboutissement de plusieurs décennies de fermentations sociales vécues dans le silence solitaire. Elle est l’expression d’une profonde misère longtemps subie dans la solitude sociale. Elle est la conséquence logique des politiques antisociales humiliantes. Elle est l’ultime défoulement violent de souffrances accumulées longuement refoulées.    

    Au reste, l’expansion massive de ce mouvement à toute la France traduit la profonde fracture sociale territoriale. Aujourd’hui, la France est traversée par une onde de choc subversive. Aucune région n’est épargnée par les secousses telluriques revendicatives sociales, économiques et politiques. L’éruption de ces révoltes protéiformes est l’expression d’une profonde misère sociale. Il n’est donc pas surprenant que plus de 84% de la population française soutiennent le mouvement de luttes des Gilets Jaunes, autrement dit  la France Légitime .

    Actuellement, la majorité des Français rejette le pouvoir de la finance macronien.  
Néanmoins, en dépit de sa radicalité et de sa popularité, ce Mouvement demeure marqué par son immaturité politique, sa fragmentation sociale, son absence organisationnelle décisionnelle, par l’inexistence d’un programme économique émancipateur foncièrement anticapitaliste.  Assurément, on n’efface pas aussi aisément un siècle de contre- révolutions infligées par le stalinisme, le fascisme, l’hitlérisme, le libéralisme, le populisme, l’islamisme. En effet, pour le moment, le Mouvement, dépourvu d’une conscience de classe claire, se limite à lutter uniquement contre les effets de l’économie capitaliste. Mais non pas encore contre le capitalisme. De là s’explique l’absence de combat total contre le pouvoir politique, source de la misère. Or, le triomphe du Mouvement dépend de sa capacité à se battre au-delà du symbolique Arc de Triomphe. Par – delà les ronds-points, faute de quoi il tournera en rond, sans gagner aucun point politique.   

    Si le Mouvement veut précipiter le processus subversif en cours vers la transformation révolutionnaire de la société, il doit s’armer d’un programme économique et politique cohérent en rupture totale avec les catégories économiques du capitalisme. Aussi, le Mouvement ne doit pas se cantonner au cadre étroit des revendications économiques. Car, quoique probablement bientôt partiellement satisfaites par le pouvoir macronien aux abois, elles ne brisent pas le moteur de la reproduction des injustices sociales, à savoir le capitalisme, personnifié par la classe dominante dont Macron ne représente qu’un simple maillon, un serviteur dévoué.   

    De l’unité politique et de l’organisation consciente du Mouvement dépend sa victoire sur la classe capitaliste mondialiste déterminée à se défendre contre le soulèvement populaire, même par la plus sanglante répression.   
    Mais  la France Légitime  armée politiquement et audacieusement triomphera contre  la France légale  surarmée policièrement et militairement. Car nous sommes entrés dans une phase révolutionnaire. En effet, pour pouvoir parler d’une période révolutionnaire,  «  il ne suffit pas que les ouvriers ne veuillent plus, il faut encore que les capitalistes ne puissent plus continuer comme auparavant ».  Or, aujourd’hui, la classe dominante ne peut plus gouverner avec la même arrogance et assurance. 

    Quoi qu’il en soit, l’usage effréné par l’Etat français de la force est un aveu de faiblesse. Le témoignage d’un affolement. La confession d’une confusion, d’une contusion politique. D’une fission sociale. L’illustration du retour de la lutte de classes dans toute sa radicalité combative, mais pas encore avec toute sa dimension politique consciente. 

    Source : http://kidermesloub.over-blog.com/2018/12/la-france-legitime-contre-la-france-legale-mais-pour-les-pro

    #Mesloub_Khider #France #légalité #légitimité #violences #rejet #majorité #manifestations

     

  • De l’art et des cochons

    Le 17 mars 2023 l’Auditorium, puis le 21 à l’Opéra, les spectateurs lyonnais venus assister aux concerts ont hué la prise de parole en lever de rideau de salariés opposés à la « réforme » des retraites. On a entendu : « On n’est pas là pour ça ! Remboursez ! ».

    En substance, le public a dit à chaque employé, à chaque musicien : « Ta gueule ! Sers-nous et ferme-la ! ».

    Le peuple de France sera mûr pour la révolution le jour où, en de pareilles circonstances, les musiciens quitteront les lieux illico avec les personnels, lesquels auront au préalable coupé le chauffage et éteint les lumières.

    Alors, les bourgeois de Lyon se souviendront que leur ville fut celle des glorieux Canuts.

    Théophraste R. Auteur de l’opuscule de savoir-vivre : « Demande gentiment, dis merci ».

    Logo : la révolte des Canuts.

    https://www.legrandsoir.info/de-l-art-et-des-cochons.html

  • #France : Les urgences le refusent, il meurt à 17 ans sur un parking th

    Nicolas, 17 ans, est décédé d’une pneumopathie.
    Comment un tel drame a-t-il pu se produire ? Suite au décès de Nicolas en Haute-Garonne, en France, le 10 mars dernier, les parents de l’adolescent de 17 ans ont porté plainte contre X. Le jeune Français est décédé sur le parking d’une pharmacie, après une énième tentative de sa mère pour soigner la « grippe » dont son garçon était victime.


    Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une banale infection respiratoire, comme l’avait diagnostiquée son médecin, mais d’une pneumopathie qui aurait pu être soignée. Appelés en urgence, les secours n’ont malheureusement rien pu faire pour sauver l’ado. C’est l’autopsie pratiquée après son décès qui a pu établir avec certitude la maladie dont il souffrait.

    « Madame ce n’est pas la peine de venir, c’est une simple grippe »
    Les signaux d’alerte ont pourtant été nombreux. Nicolas vomissait depuis un certain temps et son état de santé se dégradait. Mais ni son médecin traitant – qui lui a simplement prescrit du Doliprane – ni les urgences n’ont jugé bon de s’alarmer. Au contraire, ces dernières ont demandé à sa mère de ne surtout pas l’y amener : « Chaque fois on lui a répondu : ’’Madame ce n’est pas la peine, c’est une simple grippe’’ (…) Comment est-ce possible, aujourd’hui, qu’à 17 ans on puisse décéder de la sorte, après avoir vomi durant une semaine et avoir obtenu plusieurs diagnostics », s’interroge l’avocat de la famille pour France 3.

    La semaine passée, le directeur générale de l’entreprise dans laquelle Nicolas devait effectuer son apprentissage de peintre a pris la parole sur LinkedIn pour rendre hommage à l’adolescent et partager sa colère. « Faute de pouvoir accueillir les patients aux urgences, on les trie au téléphone et voilà le résultat », déplore-t-il.

    Les services d’urgence ont été mis en cause à plusieurs reprises en France, au cours des derniers mois, suite à des décès de patients. Des enquêtes sont en cours sur des défauts de prise en charge ou des mauvais diagnostics. Une jeune femme de 19 ans est décédée au Centre Hospitalier Régional Metz-Thionville le 4 mars, suite à son admission aux urgences.

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/les-urgences-le-refusent-il-meurt-a-17-ans-sur-un-parking-525728973787
    #Santé #Hôpital #libéralisation d’#emmanuel_macron suivant les ordres de l’#union_européenne , l’#ue pour faire de soit disant #économies #déglingue #France

  • Répression du mouvement social : entre homme de main et garde-chiourme. Régis de Castelnau - Vu du Droit

    Emmanuel Macron n’avait aucune expérience politique avant qu’il soit propulsé à l’Élysée en 2017 grâce à une opération concoctée par la haute fonction publique d’État, probablement aujourd’hui une des plus corrompues d’Occident. Il ne possède aucune culture démocratique et considère tout désaccord avec ses orientations et ses décisions comme une injure personnelle. Son narcissisme pathologique fait le reste. Comme le dit Frédéric Lordon, concernant la conduite de son projet de réforme des retraites, il a commis toutes les erreurs possibles, en général sous forme de provocations insupportables. Mettant l’énorme majorité du peuple français dans un état de rage dirigée contre sa personne. La seule solution qu’il envisage pour en sortir, est celle qu’il avait mise en œuvre au moment de la crise des gilets jaunes : une répression policière et judiciaire de masse que l’on n’avait pas vue depuis la guerre d’Algérie. Il a bénéficié pour cela de l’appui des forces de police chargée du maintien de l’ordre qui n’eurent aucune hésitation à utiliser une violence débridée, mais aussi de celui de la magistrature. Qui a non seulement condamné à tour de bras, mais refusé méthodiquement de sanctionner les débordements et les violences policières, alors que c’est une de ses missions essentielles.

    Répression policière et judiciaire du mouvement social, deuxième saison.
    Le couple Darmanin/Dupond Moretti a donc remplacé celui qui avait officié pour les gilets jaunes à savoir Castaner/Belloubet. Auquel avait été adjoint le chevènementiste Didier Lallement de sinistre mémoire, officiant comme préfet de police de Paris. On a su très vite l’absence de scrupules de Darmanin pour conduire les répressions voulues par son patron, mais il est clair que la catastrophe du Stade de France nous a montré qu’un homme de main ne faisait difficilement un véritable Ministre de l’intérieur.

    Éric Dupond Moretti, ancien avocat médiatique batteur d’estrade, a été choisi par Emmanuel Macron pour occuper un des postes les plus importants de la République, celui de Garde des Sceaux. Ce représentant de la société du spectacle, et d’ailleurs probablement choisi sur ce critère, nous avait habitué entre deux grossièretés, à la plus grande docilité vis-à-vis du locataire de l’Élysée. Il vient de nous indiquer clairement l’idée qu’il se faisait de sa mission : celle d’un garde-chiourme. En adressant aux parquets de notre pays, une « dépêche » contenant les consignes les plus fermes pour une répression implacable à l’égard de ses couches populaires qui osent user de leur droit constitutionnel de manifestation contre la politique voulue par son patron. Dans cette « dépêche » adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le garde des Sceaux a demandé « une réponse pénale systématique et rapide » à l’encontre des manifestants violents interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour « troubles graves à l’ordre public, atteintes aux personnes et aux biens et actes d’intimidation et menaces contre les élus » . Inspiré par le précédent de la crise des Gilets jaunes, qui avaient vu la mise en place d’une répression pénale de masse sans précédent depuis la guerre d’Algérie, accompagné de la protection offerte aux débordements de violence policière, Éric Dupond Moretti escompte probablement briser ainsi le mouvement social qui s’oppose à Emmanuel Macron et à ses projets impopulaires.

    Le problème est que la « gauche », qui était restée un bon moment à distance des Gilets jaunes, soutient cette fois-ci ce mouvement. Et grâce aux réseaux sociaux, où les vidéos de brutalités en tout genre font florès, la violente répression voulue par le couple Darmanin / Dupond Moretti se donne à voir. Cahin-caha, les médias nationaux sont obligés de suivre. La presse internationale, quant à elle, ne va pas par quatre chemins et dénonce la violence d’un État qualifié de brutal et sans complexe. https://frontpopulaire.fr/politique/contents/retraites-lautoritarisme-d-emmanuel-macron-vu-dailleurs_tco_20707919

    On parle de rafles illégales couvertes par les parquets, qui nassent les manifestants pour les mettre sans raison en garde à vue et les empêcher de manifester. Infractions commises par des agents publics qui sont autant de séquestrations arbitraires réprimées par le code pénal. On parle de groupes de policiers à la violence débridée, chargeant et gazant également à tort et à travers en se livrant sous l’œil des caméras à des brutalités sidérantes sur des manifestants pacifiques, quand il ne s’agit pas de simples passants. On parle de l’épisode effarant du groupe de policiers-nervis proférant à des personnes interpellées, des menaces de mort, comme le démontre l’enregistrement récupéré par le média Loopsider https://twitter.com/Mediavenir/status/1639308428853264384 . Les observateurs objectifs savent à quoi s’en tenir. Encouragée par le pouvoir à utiliser une violence débridée, protégée par une justice refusant de la contrôler et de la sanctionner, une partie de la police française s’est transformée en une milice qui par la violence et l’intimidation porte gravement atteinte à la liberté constitutionnelle de manifestation.

    La reconnaissance du bout des lèvres, à la fois par le pouvoir et les médias qui le servent, de l’existence de cette violence nous offre à nouveau le spectacle de la soumission de certains journalistes qui ne sont finalement que des militants du macronisme. Plusieurs sortes d’arguments ont été avancés. Tout d’abord que très « rares (!) » , ces violences policières n’étaient que la réponse aux « effroyables » violences des manifestants, et ensuite que la police n’utilisait à cette occasion que la « violence légitime » dont l’État est dépositaire. C’est tout simplement une manipulation : les  « violences des manifestants » abondamment et systématiquement filmées et photographiées par la presse du pouvoir ont été celles de groupuscules provocateurs parfaitement identifiés et utilisés pour justifier la « riposte » policière. Ensuite, on nous a servi la rengaine de la l_ égitimité juridique  de la violence policière, les forces de l’ordre usant d’un « droit républicain » _ de frapper, d’amputer, d’éborgner et de détenir. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un dévoiement complet du principe de légitimité dans toutes ses définitions.

    Le « monopole de la violence légitime », qu’est-ce que c’est ?
    Comment, dans ces conditions, comprendre l’utilisation par les amis du pouvoir du concept de « violence légitime » dont disposerait la police, pour répondre à l’émotion de l’opinion publique devant les exactions policières qui se déroulent et dont l’évidence a fini par s’imposer ? C’est tout simplement un abus de langage avançant l’idée d’une « autorisation juridique » donnée aux forces de l’ordre de violenter les corps dans l’intérêt de l’État. Il y a d’abord une impropriété des termes puisqu’il s’agit en fait de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence » que seul l’État sur un territoire donné est autorisé à utiliser. Cette violence qui se caractérise par le « pouvoir sur les corps » est déléguée à la police, à l’armée et à ce qui est essentiel, à la Justice. Pour deux raisons : d’abord, c’est celle-ci qui punit les délinquants et qui si nécessaire les prive de leur liberté et enferme leur corps entre quatre murs (et auparavant pouvait le couper en deux). Mais elle doit aussi, et c’est absolument essentiel, exercer son contrôle sur l’utilisation de la violence par les agents armés de l’État.

    Il est important de rappeler que pour que cette violence dont l’État a le monopole soit « légitime » deux conditions indispensables doivent être réunies : d’abord, que son usage en soit défini et réglementé par la Loi. En nature, en intensité, et en proportionnalité, pour que ceux qui vont en disposer sachent les limites de leurs pouvoirs et les risques de sanctions qu’ils encourent. Il faut qu’ensuite, le caractère légal et régulier de cet usage soit contrôlé par le juge. La première condition est réalisée : user de la violence physique dite « légitime » par les forces de l’ordre est strictement encadré et le Code pénal prévoit une répression spécifique pour les agents publics titulaires par délégation de l’État du pouvoir sur les corps. Si l’auteur d’une violence illégale (parce qu’excessive et non proportionnelle) commise à l’égard de ses concitoyens est un agent public, c’est une circonstance aggravante et elle devra être plus sévèrement punie que celle commise par un simple citoyen. Citons à ce titre l’exemple des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique prévues et réprimées par les articles 222-7 et suivants du code pénal https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006181751 . Une lecture, même rapide, montre bien que les violences volontaires, comme le fait d’éborgner en visant la tête avec un LBD ou un lance-grenade, sont des crimes relevant de la cour d’assises !

    Cette situation juridique et institutionnelle est fondamentale dans la mesure où l’État doit pouvoir conserver la totale maîtrise de l’usage qui est fait de ses pouvoirs par son personnel armé.

    Sans le contrôle de la Justice, toute violence d’État est illégitime
    L’absence de la deuxième condition, celle du contrôle juridictionnel, prive le « monopole de la violence » dont dispose l’État de sa légitimité juridique et démocratique. Car force est de constater que si la loi a bien créé les outils légaux d’encadrement, la défaillance quasi totale de la justice française dans l’accomplissement de cette mission de contrôle a complètement déréglé le dispositif républicain et démocratique. Pour une raison très simple : ceux dont c’est la mission de contrôler l’utilisation par les forces de police de la violence légitime de l’État, ce sont les magistrats du service public de la justice. Ce sont eux qui sont chargés de notre protection face à ces débordements. Or, ils ne l’assurent pas.

    La responsabilité du pouvoir exécutif et surtout d’Emmanuel Macron est évidemment lourdement engagée, puisqu’il a laissé faire, quand il n’a pas directement organisé ce scandale, mais celle de la Justice est première.

    L’utilisation par Emmanuel Macron de l’expression de « forces de sécurité intérieure » pour désigner policiers et gendarmes caractérise un glissement sémantique à la fois troublant et inquiétant. Les « forces de sécurité extérieures et intérieures » , ce sont les forces armées. Gendarmes et policiers sont des forces de l’ordre. Doit malheureusement constater qu’aujourd’hui, les conditions institutionnelles et juridiques indispensables à l’usage du « monopole de l’État sur la violence » ne sont plus réunies. Ce qui veut dire que de ce point de vue,  notre pays a basculé dans une forme d’arbitraire , tout simplement. Un pouvoir minoritaire a décidé de ne plus respecter les libertés démocratiques fondamentales pour traiter un mouvement social profond. Il a pour cela donné carte blanche à une police dont une partie est dévoyée. Et demander à sa justice de la laisser opérer. (J’ai décrit tout ceci dans mon ouvrage « Une justice politique », j’y renvoie encore une fois).
    Lorsque le quotidien anglais  Financial Times  du 25 mars écrit : « la France a le régime qui, dans les pays développés, s’approche le plus d’une dictature autocratique » , il a raison.
    Et c’est grave.

    Régis de Castelnau
    Source ; https://www.vududroit.com/2023/03/repression-du-mouvement-social-entre-homme-de-main-et-garde-chiourme

    #bourgeoisie #émmanuel_macron #violences #démocratie #répression #police #magistrature #darmanin #dupond_moretti #didier_lallement #garde-chiourme #gj #gilets_jaunes #rafles #médias #mouvement_social #gendarmerie #police

  • #Québec veut fixer à 14 ans l’âge minimal pour travailler Le Devoir - Florence Morin-Martel à Quebec
    Le ministre du Travail, Jean Boulet, a déposé mardi un projet de loi pour fixer à 14 ans l’âge minimal pour travailler, sauf exception.

    Avec ce texte législatif, le ministre Boulet souhaite favoriser la persévérance scolaire des jeunes dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre. « C’est la relève de demain », a dit M. Boulet.

    Pour les Québécois de moins de 16 ans, le projet de loi 19 veut aussi restreindre à 17 le nombre d’heures de travail par semaine — incluant la fin de semaine — durant l’année scolaire. Les heures travaillées entre le lundi et le vendredi seraient limitées à 10 à compter du 1er septembre prochain.


    Des exceptions sont prévues à l’interdiction de travailler avant l’âge de 14 ans, notamment pour le gardiennage, la livraison de journaux et le tutorat. Il sera aussi possible pour l’enfant d’un propriétaire — ou du conjoint ou de la conjointe de celui-ci — de travailler au sein de l’entreprise familiale si elle compte moins de 10 employés.

    « Ces exceptions-là sont véritablement le prolongement de la vie familiale et scolaire des enfants », a affirmé M. Boulet.

    À l’heure actuelle, il est permis de travailler au Québec avant l’âge de 14 ans à condition d’avoir une autorisation parentale. Pour une personne de 16 ans et moins sans diplôme, il est interdit de se rendre au boulot durant les heures de classe.

    Très attendu, le texte législatif du ministre Boulet reprend les grandes lignes du rapport du Comité consultatif du travail et de la main-d’oeuvre (CCTM), rendu public en décembre dernier.

    M. Boulet a souligné qu’il déposait ce projet de loi dans un contexte où les accidents du travail touchant les Québécois de moins de 16 ans ont bondi de 36 % en 2021.

    Le projet de loi 19 veut aussi augmenter le montant des amendes en cas d’infraction aux dispositions concernant le travail des enfants. La somme passera de 600 $ à 1 200 $ pour une première infraction et de 6 000 $ à 12 000 $ en cas de récidive.

    D’autres détails suivront.

    #enfants #filles #garçons #travail #capitalisme #néo-libéralisme #libéralisme #néo_libéralisme #accidents #conditions_de_travail

    Source : https://www.ledevoir.com/politique/quebec/787026/le-projet-de-loi-pour-encadrer-le-travail-des-enfants-depose-mardi-a-l-ass

  • #France : Un nouveau panneau dans les rues des villes

    CONSEILS d’un ANCIEN MILITAIRE - Protégez-vous en manif
    – Equipez-vous !
    – Bombe de peinture pour aveugler les casques des CRS
    – Lunette et masque humide pour les gaz
    – Protections : dos, bras, tibia, tête, coquille pour les testicules, gants renforcés,... (matériel de motards, matériel de sport (decatlon...) )
    – Habillez-vous complètement en noir, chaussures comprises, pour contrer les identifications et les captures vidéos des FO

    Source et compléments vidéo : https://twitter.com/vl_plus/status/1640597581200871424?cxt=HHwWgMC-7dmzycQtAAAA

  • Lausanne interdira la reconnaissance faciale dans l’espace public Marie Giovanola/lan - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13902665-lausanne-interdira-la-reconnaissance-faciale-dans-lespace-public.html

    Lausanne sera la première ville romande à interdire les systèmes de reconnaissance faciale dans l’espace public. C’est ce qu’a décidé mardi soir le Conseil communal de la ville. Elle emboîte ainsi le pas à St-Gall et Zurich.

    Le débat au sein du Conseil communal a été alimenté par le récent revirement des CFF en la matière.

    L’interdiction de la reconnaissance faciale et biométrique a fait l’unanimité des groupes politiques, s’est réjoui dans le 12h30 Benoît Gaillard, conseiller communal socialiste à l’origine de la démarche.

    « Il n’y a pas eu d’opposition. Nous avons voulu agir sur l’espace public où nous pouvons édicter des règlements, que la police qui dépend de la Ville peut également suivre. Un postulat a aussi été adopté. Il demande à la Municipalité de mettre en oeuvre les mêmes lignes directrices dans les sociétés où elles exercent une influence, soit les transports publics et les infrastructures sportives ».

    La balle est maintenant dans le camp de la Municipalité de Lausanne qui va devoir proposer un changement de règlement.
    #biométrie #facial #surveillance #algorithme #reconnaissance #vidéo-surveillance #reconnaissance_faciale #discrimination #police #vie_privée #Suisse #démocratie #bonne_nouvelle

  • Retraites : une banderole géante « Désolé Charles » déployée face aux côtes anglaises Le figaro

    « Sorry Charles, see you later » : une centaine de syndicalistes ont déployé jeudi une banderole géante sur un cap du littoral nord face aux côtes anglaises, ironisant sur l’annulation de la visite en France du monarque britannique pour cause de mobilisation contre la réforme des retraites.
    . . . . .

    Source : https://www.lefigaro.fr/social/retraites-une-banderole-geante-desole-charles-deployee-face-aux-cotes-angla

    #France #Angleterre #humour #manifestations #retraite #emmanuel_macron

  • Lille : après la cyberattaque, les coordonnées bancaires des agents et élus sur le darkweb La voix du nord

    La confirmation est tombée ce vendredi 31 mars : parmi les données volées lors de l’attaque numérique menée sur les serveurs de la ville de Lille, se trouvent les coordonnées bancaires des agents et élus municipaux.

    Un mois après la cyberattaque subie par la ville de Lille, alors que les services municipaux sont toujours fortement perturbés par cette intrusion numérique, on en sait un peu plus sur le « caractère personnel » des données soustraites.

    Alors que la Ville rappelait ce jeudi que les données volées revendiquées par les hackers pesaient moins de 2 %, il semblerait que des informations sensibles aient été récupérées. Dans une note interne que nous avons consultée, la ville informe ce vendredi son personnel et ses élus : « Les premiers résultats des analyses possibles à partir des données publiées par les hackeurs sur le darkweb viennent de confirmer que parmi ces données se trouvent les coordonnées bancaires (IBAN) de l’ensemble des agents et élus municipaux. »

    Martine Aubry : « rappeler à tout le monde de ne pas donner son code, quels que soient les messages reçus »
    En réalité, des fiches de paie et des RIB d’agents et élus font partie de la saisie numérique opérée par les pirates. « Mais avec un RIB, on ne fait rien en soi, si on n’a pas les codes et autorisations qui vont avec, précise Martine Aubry. C’est aussi pour ça qu’on a passé une note pour bien rappeler à tout le monde de ne pas donner son code, quels que soient les messages reçus. »

    La ville, par cette communication interne, conseille aux agents et aux élus de « se rapprocher de leurs établissements bancaires » , de « surveiller régulièrement leurs comptes » et, surtout, en cas de message suspect, de ne jamais répondre ou cliquer sur des liens, ni consulter les pièces jointes. La procédure en cas de suspicion d’escroquerie est également rappelée, via le service THESEE (sur le site www.masecurite.interieur.gouv.fr).

    Il faut dès lors espérer que le périmètre des données volées s’arrête là, alors que, comme le rappelle la note interne, des informations concernant les usagers des services municipaux ont elles aussi fuité. « Honnêtement pour l’heure, on n’a pas d’inquiétude particulière. Et d’ailleurs, si on en avait, on le dirait, comme on le fait depuis le début » , assure le maire de Lille.

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille #administration

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1310538/article/2023-03-31/lille-apres-la-cyberattaque-les-coordonnees-bancaires-des-agents-et-elu

    • Une base de données se conçoit aussi en fonction des impératifs de sécurité.
      Ba ba du métier.

      J’espère que les informations personnelles de celles et ceux qui ont travaillé à la conception du système informatique de la mairie sont dans les informations disponibles.

  • Paris 2024 : infiltrez les J.O. avant le 3 Mai 2023 Alexandre-Reza Kokabi

    Les Jeux olympiques de Paris sont en quête de milliers de bénévoles. Dénonçant du « travail dissimulé » et le saccage de la biodiversité, de nombreux opposants sont prêts à s’engager pour semer la pagaille.

    Ils veulent hacker les Jeux olympiques de Paris. Comment ? En se fondant parmi les bénévoles et en semant la pagaille dans la grande compétition sportive prévue en 2024. « J’espère de tout cœur être retenue... pour mieux gâcher la fête de l’intérieur ! » dit à Reporterre Amel , 27 ans et étudiante en Seine-Saint-Denis. Comme cette membre du collectif Saccage 2024, en résistance aux Jeux olympiques de Paris, de nombreux activistes vont tenter d’intégrer l’équipe de volontaires.


    La brèche s’est ouverte le 22 mars. Ce jour-là, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) a lancé sa « campagne de recrutement ». Il cherche à attirer une armée de 45 000 bénévoles, qui deviendront les petites mains des J.O. de Paris en 2024 : celles qui accueilleront les spectateurs depuis les gares et les aéroports jusqu’aux différents sites de la compétition, celles qui transporteront des délégations au volant d’un minibus, ou encore celles qui disposeront les starting-blocks avant les courses d’athlétisme. « Les missions sont variées, il y en a pour tous les goûts », dit à Reporterre Alexandre Morenon-Condé, directeur aux opérations Relations humaines (RH) de Paris 2024. Sauf que celles-ci ne seront pas payées.

    Cette campagne a fait bondir le collectif Saccage 2024, qui a lancé une « contre-campagne de recrutement de bénévoles ». Fin mars, Amel, Camille et Alain ont donc pris « une quarante de minutes » pour répondre à toutes les questions du formulaire d’inscription, comme tous les autres candidats. Les inscriptions peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, et seront examinées durant l’été. Les volontaires apprendront à l’automne s’ils ont été sélectionnés.

    Faire grève, travailler trop lentement...
    Leur objectif : « Mettre du sucre dans le réservoir des J.O. », dit Camille à Reporterre. « Nous pourrions ne pas venir, venir et déployer des banderoles, nous mettre en grève en demandant d’être rémunérés, former un collectif et attaquer les Jeux olympiques aux prud’hommes... », dit le jeune homme de 25 ans, qui habite en Seine-Saint-Denis.

    Autre possibilité : « Faire une grève du zèle et bloquer les Jeux olympiques en travaillant trop lentement, ou pas correctement », propose Amel, qui n’a pas encore décidé ce qu’elle ferait. « Le coût d’engagement est faible, la charte du volontariat précise bien qu’on peut renoncer à son rôle jusqu’au dernier moment », poursuit-elle. « C’est une campagne accessible à tout le monde, à peu de frais », résume Camille.

    Alain, activiste écolo de 34 ans, privilégie un autre mode d’action. « Une fois devenu bénévole, je compte dénoncer le modèle des Jeux olympiques de l’intérieur, auprès de toutes les personnes que je rencontrerai », explique cet ancien judoka, « dégoûté » de l’olympisme depuis la destruction de plusieurs favelas de Rio, lors de la compétition de 2016, qui avait entraîné l’expulsion de centaines de familles pauvres. Il rêve d’accompagner des officiels et des sportifs « pour les mettre au courant ».

    Du « travail dissimulé »
    Ces militants dénoncent avant tout ce qu’ils qualifient de « travail dissimulé ». Durant la compétition, les volontaires travailleront parfois entre 8 et 10 heures par jour, 6 jours sur 7. Le tout sans salaire et sans prise en charge de leurs frais de transport ou d’hébergement pour celles et ceux qui viendront de loin. « Nous serons à disposition du Cojop, nous aurons des fiches de poste, des missions, des supérieurs hiérarchiques et sans nous, les Jeux ne pourront pas fonctionner », dit Camille. Pour ce jeune syndicaliste, « la présomption de salariat est totale » et « c’est d’autant plus révoltant dans un département comme la Seine-Saint-Denis, où les perspectives d’emploi manquent cruellement ».

    Pour la sociologue Dan Ferrand-Bechmann, autrice du livre Le bénévolat : au bénévole inconnu ! (Dalloz, 2014), « le bénévolat n’est pas un problème en soi. Si vous avez choisi librement d’être volontaire pour être ramasseur de balles aux épreuves de tennis, vous pouvez y trouver votre compte [approcher les sportifs, assister aux épreuves, etc.]. C’est quelque part rémunéré symboliquement. Peut-on alors parler de travail dissimulé ? Je ne le pense pas. En tout cas, les frontières juridiques de ce statut sont trop floues pour pouvoir l’affirmer ».

    « Si on annulait les J.O., on ferait du bien à la planète ! »

    C’est aussi ce que met en avant Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024. « Personne n’est forcé à s’inscrire, et c’est l’opportunité unique de vivre de l’intérieur les premiers Jeux d’été organisés en France depuis un siècle, d’incarner les valeurs de Paris 2024 aux yeux du monde entier, dit-il à Reporterre, avant de préciser qu’il a lui-même été bénévole lors des Jeux olympiques d’Athènes, en 2004. Ça a changé ma vie, ma trajectoire professionnelle et j’y ai noué des amitiés durables. »

    Pour autant, selon Dan Ferrand-Bechmann, « dans le cadre des Jeux olympiques les bénévoles pourraient être payés », car « le Cojo en a les moyens ». « Je suis persuadée que la moitié des postes qui seront occupés par des bénévoles pourraient être rétribués et permettre à des jeunes — et des moins jeunes — d’accéder à l’emploi, dont ils ont terriblement besoin. » « Le recours massif au bénévolat est indécent pour une si grande compétition sportive, qui génère des milliards de profits », s’indigne d’ailleurs Alain. Le budget du Cojop s’élève à 4,4 milliards, et celui des Jeux de Paris dépasse les 8 milliards. « Paris 2024 offre déjà plein d’opportunités : on estime déjà à 150 000 le nombre d’emplois directement liés aux Jeux, entre la construction, le tourisme et l’organisation », soutient de son côté Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024.

    Saint Denis aussi dit Non à la loi olympique 2 ! Caméras hors de nos vie. La loi arrive à l’assemblée aujourd’hui ! @laquadrature#directan#nonaujop2024 pic.twitter.com/ISxCIpQXBn

    Au-delà des accusations de travail dissimulé, « les raisons d’agir ne manquent pas », soupire Camille. Avec les Jeux olympiques, la vidéosurveillance algorithmique fait son entrée dans le droit français, rappelle-t-il. Pour Amel, en Seine-Saint-Denis, la compétition « est un accélérateur de projets de destruction, de pollution, d’expulsion et de spéculation ».

    Une partie des jardins ouvriers d’Aubervilliers ont été rasés pour construire une piscine d’entraînement et un solarium. Un échangeur routier est en cours de construction juste à côté du groupe scolaire Pleyel Anatole France, à Saint-Denis, pour desservir plus rapidement le futur « Village des athlètes ». Des travailleurs sans-papiers sont exploités sur les chantiers et les places en hôtels sociaux se réduisent, remarque aussi Camille. « Bref, si on annulait les Jeux olympiques, on ferait du bien à la planète ! », conclut Alain.

    Source (titre modifié) : https://reporterre.net/Paris-2024-des-activistes-ecolos-veulent-infiltrer-les-J-O

    #jo #jeux_olympiques #activisme #écologie #bénévolat #travail_dissimulé #résistance

  • Violences liées au milieu de la drogue à Anvers : un blessé léger et 20 habitations endommagées par une grave explosion Belga - RTBF
    ¨Anvers plus que jamais en proie à la violence liée au milieu de la drogue _

    Une violente explosion a endommagé pas moins de vingt habitations et fait un blessé léger à Anvers dans la nuit de samedi à dimanche, communique la police locale.

    L’explosion a eu lieu vers 3h00 du matin dans le voisinage de la place Franklin Roosevelt. Une personne a été légèrement blessée, à cause d’éclats de verre.

    Les dégâts concernent au moins quinze habitations dans quatre rues, mais il s’agit avant tout de débris de verre. La résidence qui est suspectée d’avoir été la cible de l’explosion est par contre plus largement endommagée. Cinq véhicules ont aussi été abîmés.


    . . . . . .
    Compte tenu de la gravité de l’impact de cette attaque sur le quartier, j’ai demandé à la police locale de mener une vaste enquête de quartier avec des visites de maison en maison pour parler à tous les habitants et recueillir autant d’informations que possible", a commenté le bourgmestre Bart De Wever.

    « Cet incident violent montre une fois de plus à quel point le crime organisé lié à la drogue doit être combattu de toutes ses forces dans ce pays. Avec tout le respect pour les efforts et les engagements pris récemment par le gouvernement fédéral, la police judiciaire fédérale reste en sous-effectif », déplore celui qui est aussi président de la N-VA.

    Source : https://www.rtbf.be/article/violences-liees-au-milieu-de-la-drogue-a-anvers-un-blesse-leger-et-20-habitatio
    #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #trafic #criminalité #héroïne #marché #Anvers #ue #union_européenne

  • La salade des cravatés Jean-François Nadeau - Le Devoir

    Les pièces de viande sont désormais placées sous haute surveillance. Attention à qui partira sans demander son reste avec un morceau sanguinolent sous le bras : aux portiques de sécurité, l’alarme se mettra à hurler. Ces chiens de garde modernes, ces renifleurs de puces électroniques, sont de plus en plus nombreux à traquer les voleurs.

    Ce n’est pas là de la science-fiction. Plusieurs supermarchés, en Europe, tentent bel et bien de pallier, par des mesures de surveillance exacerbées, les vols à l’étalage du côté de la boucherie et de la charcuterie. D’Athènes à Londres, en passant par Paris et Berlin, les cas de vol de viande sont de plus en plus nombreux https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/conso/les-supermarches-confrontes-a-la-hausse-des-vols-on-met-des-antivols-sur- .

    . . . . .
    Au même moment, au sein d’une des portions les plus privilégiées de la planète, des gens en sont à se demander, dans l’entre-soi de leur vie chic projetée sur papier glacé, si la calandre de la Rolls-Royce, le yacht surdimensionné et la montre en or suffiront encore pour proclamer, à la face du monde, le sentiment exacerbé de leur supériorité.

    Désormais, l’industrie du luxe constitue le fonds de commerce de quelques-unes des plus grandes fortunes du monde. Tandis que le gros de la population se fait manger la laine sur le dos, des béni-oui-oui font l’éloge du mode de vie des ultrariches en vantant, entre autres choses, « l’élégance masculine ». L’homogénéité des apparences vestimentaires, créée par la société de consommation dans l’après-guerre, est une illusion égalitariste que ce retour du chic promet de clarifier.

    Contre quoi se battent ces gens qui revendiquent, sans rire, leur droit à l’élégance, comme si le fait de porter un mouchoir de poche constituait une résistance aux vraies dérives de notre temps ? Que valent leurs déclarations d’amour à la nation, eux qui s’emploient en tout temps à cautionner les iniquités qui la mine de l’intérieur ?

    L’important, pour eux, a toujours été de manifester coûte que coûte le sentiment de leur supériorité. Qu’importe pour ces gens-là que leur élégance se confonde historiquement avec les vieux habits du capital financier. Cette élégance d’un genre bien particulier, érigée en nouvelle norme par ceux qui font fortune des excès, constitue une autre tentative pour justifier l’inégalité économique par une domination symbolique.

    Depuis ses origines, le costume de l’homme d’affaires s’impose comme celui d’êtres qui ont les moyens de chômer. Ce n’est pas un vêtement pour s’user à l’atelier, mais pour commander aux autres de le faire. Pierre Falardeau, dans Le temps des bouffons https://www.ledevoir.com/culture/cinema/563253/le-temps-des-bouffons-le-film-de-liberte-totale-de-pierre-falardeau , parlait à raison d’un « beau ramassis d’insignifiants chromés, médaillés, cravatés, vulgaires et grossiers avec leurs costumes chics et leurs bijoux de luxe ».

    Les porte-voix de l’ultra-droite mondaine s’emploient, par tous les moyens, à avaliser les inégalités sociales dans les journaux, à la télévision, à la radio. Bien assis sur leur steak, ils nous rappellent, au nom de la grandeur d’une civilisation dont ils se croient les parangons, leur droit de faire bombance, entre amis, avec quelques têtes de veau. Devant les autres, ils s’emploient à jouer les bouchers, en tranchant la langue de ceux qui osent les contester.

    Parlant de gros jambons, celui que le commun des mortels mange au Canada est-il à la veille d’être mieux contrôlé ? En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments a confirmé, l’été dernier, le lien entre le cancer et la consommation de nitrites dans les viandes transformées. Les sels de nitrite, les sels de nitrate ou encore les deux sont ajoutés à plusieurs viandes pour en améliorer la couleur, la texture et la saveur, de même que pour contrôler la croissance microbienne. En Europe, le taux permis, jugé désormais trop élevé, est de 150 mg par kilo de viande. L’État français demande au secteur de l’agroalimentaire de réduire de 20 à 25 % ces teneurs. Plusieurs instances recommandent une interdiction totale. Pendant ce temps, au Canada, l’usage permis de ces substances est de 200 mg/kg…https://inspection.canada.ca/controles-preventifs/produits-de-viande/nitrites/fra/1522949763138/1522949763434

    La consommation de viande à outrance constitue un trait affirmé du modèle de société néoconservateur. Nous sommes encouragés à en manger, bien que nous sachions qu’elle pose toutes sortes de problèmes, d’un bout à l’autre de la chaîne de l’alimentation. Cette consommation a conditionné des comportements troublants, tant chez ceux qui n’ont plus les moyens d’en manger et qui se retrouvent à en voler que chez ceux qui mordent la société de tous côtés, en jouant les grands fauves. Cela dresse, sans conteste, le portrait d’une société malade, condamnée à regarder même le prix de la salade grimper.

    J’ai regardé hier la première de Survivor Québec . Cette aventure en simili, télédiffusée à grand renfort de publicités, présente des gens d’ici à qui est enseigné, entre autres choses, l’art d’identifier, aux Philippines, des plantes comestibles. Très pratique pour apprendre à manger différemment ici-bas…

    Le divertissement, par définition, fait diversion. Peut-on s’empêcher de constater que celui-ci mime un modèle de société dont nous sommes déjà gavés ? Soyez à vous-même votre propre but ! Luttez les uns contre les autres ! Au diable la vie en commun ! Dans cette quête où règne le chacun pour soi, le gagnant est le dernier à survivre, au milieu d’une île en plastique, avec de l’argent qui lui sort par les oreilles. N’est-ce pas là une représentation du modèle de société dans lequel nous coulons ?

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/787732/chronique-la-salade-des-cravates

    #bourgeoisie #luxe #entre-soi #viande #inflation #ultra_riches #néolibéralisme #ultra-droite #inégalités_sociales #médias #divertissement #canada #capitalisme

  • Installations photovoltaïques mises hors réseau… à cause du soleil  Antonin Marsac - La Libre Eco

    Le retour du beau temps implique le retour des problèmes de surtension sur le réseau électrique. Les détenteurs de panneaux photovoltaïques déchantent. Encore ?

    Alors que le soleil perce les nuages et chauffe les toitures du pays, les citoyens qui ont installé des panneaux pourraient encore être “pénalisés”. Pourquoi ? Car en cas de fort ensoleillement – et nous ne sommes qu’au début du mois d’avril -, la production des milliers de panneaux du pays génère une surtension sur le “réseau basse tension” (soit le réseau 230 volts utilisé par l’ensemble des Belges). Et pour éviter une surtension trop importante, ces mêmes panneaux sont équipés d’onduleurs qui les “décrochent” du réseau le temps que l’offre et la demande se rééquilibrent.

    ”Le problème, c’est que le réseau est construit depuis des décennies sur le modèle du ’download’ et non de l’inverse. Aujourd’hui, il y a 230 000 installations en Wallonie et il y en aura 250 000 d’ici la fin de l’année. Le réseau doit pouvoir absorber cette production. Aujourd’hui, des villages entiers ne produisent plus rien entre 11h et 14h30”, avance Régis François, de l’association Beprosumer, à cause de la surproduction lors du pic d’ensoleillement.

    ”Il y a trop d’installations par rapport à la mise à jour de la capacité du réseau, au niveau des cabines, des câbles, et des capacités d’absorption en cas de surproduction” , renchérit-il.

    Peut-on dire pour autant qu’il y a trop d’installations, alors que les volontés de souveraineté énergétique les justifient ? Une réponse nuancée est nécessaire. Le problème de surtension dépend des zones dans le pays, s’il y a des éoliennes, une consommation relativement basse ou non dans les localités, et si la production nucléaire nationale est à son maximum.

    Mais ce qui agace Régis François, c’est que les panneaux soient les premiers “déconnectés”, grâce aux onduleurs. On pourrait penser que c’est pourtant la solution la plus simple : une mise hors réseau automatique, qui se déroule en cas de surtension, sans intervention humaine. “Mais cela laisse une surtension potentielle jusqu’à 10 % sur les réseaux, soit jusqu’à 253 volts, puisque c’est la marge que laissent ces onduleurs avant le décrochage. Ça peut abîmer les appareils électroniques. Et de toute façon, les panneaux photovoltaïques ont une priorité au niveau de l’injection d’électricité sur le réseau, en théorie. Et on veut que cette priorité soit respectée” , avance Régis François.

    ”Le propriétaire de panneaux est appâté mais piégé”
    Il faut dire que les détenteurs de panneaux, avec le tarif prosumer (le coût pour prélever de l’électricité sur le réseau) et les déboires des certificats verts, ont l’habitude des mauvaises nouvelles. “Clairement, le propriétaire de panneaux est appâté à court terme. Mais on le tue dès qu’il commence à s’engraisser. Le piège se referme” , déplore le président de l’association.

    ”Il faut que les autorités investissent dans le réseau, mettent des incitants, comme en Flandre, pour favoriser le stockage via des batteries domestiques. On peut également encourager le déplacement de charge. Pousser à ce que les gens fassent tourner leurs lave-vaisselles et machines à laver pendant les pics de production, soit entre 11h et 14h30.”

    Ce qui sonne la fin des compteurs bi-horaire, ceux-ci poussant à consommer et faire tourner ses machines la nuit ? “Oui. La stratégie doit être revue et elle le sera pour tout le monde. Ce qui va signer l’arrêt de mort des compteurs bi-horaire, d’ici 2024 ou 2025” , lance-t-il. Cette proposition est d’ailleurs dans les cartons, au niveau wallon.

    ”Le socle de stabilité, c’est le nucléaire”, reconnaît également le président de l’association. “La promotion des énergies renouvelables, c’est très bien. Mais bon sang, ayons une vision claire de la politique !” , lance-t-il. “Aujourd’hui, il n’y a rien de pire que la politique énergétique wallonne” , tacle encore Régis François.

    Des chiffres du nombre de personnes pénalisées ?
    C’est le grand problème : les gestionnaires de réseau n’ont pas de cadastre des installations mises hors réseau. C’est d’ailleurs pour cela que l’association Beprosumer, apprend-on justement en contactant son président à ce sujet, a mis en place une carte de Wallonie reprenant les déclarations anonymisées des citoyens qui constatent cette mise hors réseau automatique. Une communication au grand public doit être faite à ce sujet cette semaine.

    ”C’est un problème récurrent. Les installations ’décrochent’ depuis déjà 7 ou 8 ans. Il faut que le politique réagisse !”, termine Régis François.

    Source : https://www.lalibre.be/economie/mes-finances/2023/04/03/installations-photovoltaiques-mises-hors-reseau-a-cause-du-soleil-aujourdhui

    #énergie #photovoltaïque #électricité #écologie #solaire #nucléaire #transition_énergétique #environnement #économie #énergies_renouvelables #énergie_solaire #pollution #énergie_renouvelable #panneaux_solaires #agrivoltaïsme

    • Et quand le vent est un peu fort, les éoliennes sont débrayées.

      Stocker l’électricité en batterie aux moments ensoleillés, ou venteux, il faudrait que les batteries existent.
      Le cout de ces batteries est de plusieurs fois le PIB de chaque pays.

      Surtout, ne pas réfléchir ou faire un calcul simple. Cela contrarierai la #doxa.

    • Consultation populaire sur l’éolien dans l’Aisne : un raz de marée de non, Remi Vivenot

      La consultation populaire non officielle organisée dimanche 2 avril par 17 communes de l’Aisne sur l’implantation d’éoliennes dans leur secteur s’est soldée par un score de 87% de non. Un résultat net. Pour autant, la participation annoncée est plus nuancée.

      87% de non à l’implantation d’éoliennes contre 13% de oui. C’est le résultat annoncé par les 17 communes de l’Aisne organisatrices de la consultation par les maires dans un périmètre géographique allant de Fismes aux confins de la Marne jusqu’au Tardenois. Le résultat semble donc sans appel atteignant des pointes allant jusqu’à 100% de non dans le village de Dhuizel par exemple.

      Pour Patrick Fillioud, maire (divers) de Bruys, un des principaux organisateurs de cette initiative. « C’est assez clair. C’est un rejet profond ». Un choix des électeurs qui n’étonne pas Véronique Stragier, maire (divers) de Coulonges-Cohan « Ils ont exprimé leur souhait qu’il n’y ait pas d’implantation. Cette orientation-là est bien marquée. C’est flagrant. La tendance générale, c’est le non, cela ne me surprend pas ».

      Non loin de là, à Mareuil-en-Dôle où une trentaine d’éoliennes pourraient être construites à quelques encablures du village, les votants se sont prononcés à 94% contre. Maire de la commune, Régine Domingues (divers) réagit : « Moi, je suis très satisfaite du résultat de mon village. C’est représentatif. Je discute beaucoup avec les gens. Cela ne surprend pas. Les gens n’étaient pas d’accord du tout. Cela me donne la pêche même pour d’autres sujets ».
      . . . . . .

      #Démocratie #Référendum #Votation #Consultation #énergie #éoliennes #électricité #éoliennes_industrielles #résistance #énergie_éolienne #france #éolienne #énergie_renouvelable #critique_techno

      Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/consultation-populaire-sur-l-eolien-dans-l-aisne-un-raz

  • La direction de Credit Suisse semble encore espérer un bonus spécial Blick

    Après le rachat de Credit Suisse par l’UBS, le conseil d’administration espère-t-il toujours un bonus de 70 millions de francs ? C’est ce que semble indiquer l’ordre du jour de l’assemblée générale de la banque le 4 avril prochain.

    L’Assemblée générale de Credit Suisse aura lieu le 4 avril. Il faut s’attendre à ce que les actionnaires votent, comme l’année dernière, contre la décharge du conseil d’administration.

    C’est également ce que recommande la fondation d’investissement suisse Ethos aux actionnaires, qui rejoint la position du plus grand conseiller en vote américain, Institutional Shareholder Services (ISS).

    Un point à l’ordre du jour promet des interventions virulentes : « Bonus de transformation pour la direction ». En clair, il était prévu que les patrons de Credit Suisse encaissent un bonus spécial allant jusqu’à 70 millions de francs si tous les objectifs étaient atteints d’ici 2025. Cette prime avait été prévue avant la reprise de l’institution par l’UBS.


    Opposition au bonus spécial
    « Un vote contre ce point est justifié, car la demande semble désormais inappropriée compte tenu de l’annonce de la reprise de l’entreprise », écrit ISS dans sa recommandation de vote, dont « 24 heures » a obtenu une copie.

    « Nous voterons contre la décharge et contre le bonus spécial de 70 millions de francs », confirme pour sa part le directeur d’Ethos Vincent Kaufmann au quotidien vaudois. Les propos d’ISS et d’Ethos ont du poids. Le conseiller en vote américain représente environ 20% des actionnaires, Ethos entre 3 et 5%.

    #bonus #banques #finance #en_vedette #oligarchie #incompétence #prévarication #vol
    Source : https://www.blick.ch/fr/news/suisse/avant-lassemblee-generale-la-direction-de-credit-suisse-semble-encore-esperer-

  • Quand Hollande parle à des farceurs russes des enjeux du conflit en Ukraine Sputnik Afrique

    Victime d’un canular téléphonique, l’ancien Président français François Hollande a avoué que des pays occidentaux participaient de facto au conflit en Ukraine, dont l’issue doit définir « un nouvel équilibre du monde ». Il a conseillé à Kiev de continuer à demander que lui soit livré « massivement » du matériel militaire.

    Persuadé qu’il parlait à l’ex-Président ukrainien Petro Porochenko, l’ancien locataire de l’Élysée François Hollande s’est révélé très franc lors d’un canular téléphonique organisé par les célèbres imitateurs russes Alexeï Stoliarov et Vladimir Kouznetsov, alias Lexus et Vovan.

    L’homme politique a notamment reconnu que ce qu’il se passait en Ukraine était l’affrontement de l’Occident avec la Russie, dont l’issue devait définir « un nouvel équilibre du monde ».

    « Oui, ils ne veulent pas être des belligérants au sens où la Russie pourrait trouver prétexte dans leur soutien pour agir sur un pays européen voisin et entraîner le monde dans une guerre […] mais sans être belligérants, ils sont comme tu l’as dit belligérants ».

    Parlant d’Emmanuel Macron et du rôle de la France dans le conflit, M.Hollande a confirmé que l’Élysée était prêt à continuer à livrer des armes à Kiev. Cependant, l’ancien Président a conseillé à Kiev de demander à Paris ou Londres des armes qui peuvent être utilisées dans des « délais rapides » et qui n’exigent pas une longue formation.

    « Donc tout ce qui peut être un matériel immédiatement disponible pour résister à l’offensive russe, c’est ça qu’il faut demander aussi bien au Premier ministre britannique qu’aux pays européens. Et de les livrer massivement et pas simplement au compte-gouttes ».

    Pas question de négocier avec Moscou
    Dans le même temps, M.Hollande n’a pas apprécié l’idée de pourparlers avec Moscou et a proposé de « poursuivre le combat » tant que l’Ukraine le veut.

    « La question c’est de savoir si l’Ukraine [...] a des moyens militaires de faire reculer Poutine. Et si elle ne les a pas, ces moyens militaires, alors si, la négociation est nécessaire ».

    Dans ce contexte, il a admis que si les Ukrainiens ont l’état d’esprit de combattre jusqu’au bout, le conflit pourrait durer jusqu’à la mort du dernier Ukrainien mais que dans ce cas-là, les Occidentaux ne doivent pas évoquer la possibilité de négociations.

    Tout comme Angela Merkel en décembre dernier, M.Hollande avait finalement avoué que les accords de Minsk avaient donné à l’Ukraine du temps pour renforcer ses forces armées et donc, qu’ils n’avaient pas pour but de faire revenir la paix dans le Donbass.

    Source : https://fr.sputniknews.africa/20230406/quand-hollande-parle-a-des-farceurs-russes-des-enjeux-du-conflit-

    #ukraine #biélorussie #réfugiés #frontières #guerre #international #europe #otan #donbass #accords_de_minsk #france #françois_hollande #imbécile

    • Quand François Hollande se fait piéger par des humoristes... Il commence à parler à 1mn45

      la conversation intégrale entre l’ex-président François Hollande et un humoriste russe se faisant passer pour l’ex président d’Ukraine Petro Porochenko.

      https://www.youtube.com/watch?v=D8FDgJsrRt0

      à propos de #bhl vers 12mn30

      La vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux en ce moment montre l’ancien président français François Hollande piégé dans un canular par des Russes se faisant passer pour l’ancien président ukrainien Petro Porochenko. François Hollande avoue sans détour que les accords de Minsk étaient une ruse de l’OTAN pour militariser l’Ukraine, que les nations occidentales ont renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu en 2014 et qu’il y a une participation à part entière de l’UE et de la France au conflit en Ukraine.

      L’interview-canular de François Hollande est tellement explosif que le patron de SpaceX et Twitter, Elon Musk, n’en revient pas et demande sous la vidéo “Is this real ?” (en français “C’est réel ?”). Le compte kanekoa.substack.com répond au milliardaire en lui renvoyant un lien vers Sud Radio.

  • En grève, des agents municipaux déposent des cadavres de rats au pied de la mairie de Paris
    https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/en-greve-des-agents-municipaux-deposent-des-cadavres-de-rats-au-pied-de

    Les dératiseurs de la Ville de Paris ont déversé des cadavres de rats au pied de la mairie mercredi 5 avril 2023, rapporte BFM Ile-de-France . Ces agents de la municipalité, en grève reconductible, réclament la reconnaissance de l’insalubrité de leur métier ainsi que l’alignement de leur statut sur celui des éboueurs et sur des égoutiers.
    « Un métier pénible dont on ne parle jamais »

    Plus globalement, ces professionnels également chargés de la désinfection post-mortem demandent plus de moyens humains et financiers. « On est un service qui a perdu 60 agents en dix ans », explique un représentant CGT à la Ville de Paris à nos confrères. Les représentants syndicaux avaient déjà entamé des négociations après la pandémie de Covid-19. Mais depuis, « il n’y a plus de son ni d’image de la DRH pour continuer ces négociations », regrette-t-il.

    Dans l’après-midi, une délégation d’agents a été reçue par Anne Souyris, adjointe écologiste à la maire de Paris en charge de la santé publique, note la chaîne locale. Cette dernière a défendu les revendications des dératiseurs. « La réalité, c’est que c’est un métier pénible dont on ne parle jamais », reconnaît-elle. Selon l’élue, leur métier doit officiellement être reconnu comme pénible et leur statut doit être retravaillé, avec notamment « une meilleure rémunération ».

  • Affaire Palmade : la caste veut garder ses privilèges - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com

    L’affaire Palmade qui ne quitte pas la première page des gazettes nous donne finalement une leçon très politique. Nous avions dit dans ces colonnes ce que l’on pouvait en penser moins en ce qui concernait la dimension « faits divers » et les conséquences judiciaires de la tragédie que sur ce qu’elle pouvait révéler concernant certaines mœurs des couches supérieures de la société, pas seulement dans le domaine du show-business. Et puis il y a eu également la réaction de la caste face à la réaction de l’opinion publique.

    On assista d’abord à un regroupement visant à minorer la responsabilité du comédien en le présentant comme une victime. Puis devant l’horreur des conséquences de l’accident et l’avalanche de révélations témoignant d’une manifeste dépravation physique et morale, la peur de l’amalgame provoquait l’abandon en rase campagne de Pierre Palmade, présenté comme indéfendable. Nettoyage urgent des réseaux sociaux pour faire disparaître toutes les photos compromettantes, déclarations vengeresses, compassion surjouée pour les victimes : vite, vite, prenons nos distances avec le boulet. C’est qu’il ne fallait surtout pas que le bon peuple s’imagine que la consommation de cocaïne et de stimulants chimiques pour accompagner des pratiques sexuelles (« chemsex ») étaient généralisées et monnaie courante dans certains milieux, et pas seulement dans le showbiz.

    Peine perdue, parce que la première question qui venait à l’esprit à poser aux belles âmes était simple : vous saviez tout, pourquoi n’avez-vous rien fait, alors que vous prétendez aujourd’hui être étrangers à ces pratiques et ses comportements ? Et en fait, la réponse est tout aussi simple, les couches supérieures de la société et en particulier celles du monde politique, des médias et du spectacle sont profondément gangrenées. D’abord par des modes de vie ou la transgression est considérée comme normale. Ensuite parce que cette transgression est traitée comme telle par un système qui nourrit un sentiment d’impunité, les comportements illégaux étant vécus comme un privilège lié à la position sociale. Alors certes, Pierre Palmade usait de ces dérives de façon paroxystique, mais son milieu semblé n’y voir d’inconvénient puisqu’il tolérait ça très bien et se gardait surtout d’intervenir. Dans l’enchaînement de ses responsabilités, finalement, la chose la plus choquante, c’est qu’alors qu’il était sous l’emprise de drogues multiples, il avait fait le choix ce soir-là de prendre le volant. Sans bien sûr qu’aucune des personnes qui l’accompagnaient ne l’en dissuade. Comme aucun de ses amis ne s’était ému qu’il le fasse régulièrement et constitue un danger public. Car ce n’était pas seulement une tolérance mais également une protection car nombreux dans ces milieux sont ceux qui font exactement la même chose.

    Deux exemples récents établissent l’existence de cette protection est de ces privilèges, y compris sur le plan judiciaire. C’est Emmanuel Pellerin, parlementaire macroniste, cocaïnomane avéré et reconnu, qui fait l’objet d’un signalement pour avoir mis son fils en danger, et qui voit l’enquête sur ses infractions prestement classées sans suite par le parquet, pendant que le ministère de la Justice viole la loi sur le secret de l’enquête, en le faisant prévenir de l’existence de celle-ci ! Affaire proprement ahurissante, et rapidement étouffée par les médias dits « mainstream ». Quelques jours après la tragédie provoquée par Pierre Palmade, ce sera la cérémonie des Césars consacrant triomphalement Benoît Magimel, autre consommateur de cocaïne et d’héroïne. Celui-ci a été deux fois condamné pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, dont une fois après avoir provoqué un accident et renversé un piéton. Le quantum des peines infligées par la justice était simplement risible. Dans le milieu du cinéma, et d’ailleurs dans bien d’autres, être l’objet d’une accusation, fût-elle fantaisiste, de sexisme, vaut proscription perpétuelle. Renverser des gens sur des passages cloutés sous l’emprise de la cocaïne semble à l’inverse considéré comme vétille à oublier.

    Même si les addictions dont il souffre sont assimilables à une maladie, il est désormais peu probable que Pierre Palmade rencontre la même indulgence judiciaire que Benoît Magimel. Utilisée jusqu’à l’écœurement par des médias soucieux d’audimat et pas fâchés de la diversion médiatique en ces temps de lutte contre la réforme des retraites, son affaire a pris trop d’importance. Et comme tous ses amis l’ont lâché, la justice va devoir faire normalement son travail, et c’est tant mieux. C’est la seule voie qui doit être utilisée pour traiter cette affaire. Mais pour autant, le bloc élitaire ne devrait pas se tenir pour quitte.

    Alors face à la colère populaire, les belles âmes souhaitant conserver privilèges et impunité passent leur temps pour dénoncer cet horrible « populisme », cette terrible tentation du lynchage qu’ils prétendent voir dans ce qui est qu’on le veuille ou non une colère contre la France d’en haut. On ne les entend pas lorsque les médias font de la surenchère dans le traitement des faits divers dès lors que les cibles des campagnes n’appartiennent pas à leur monde. Mais là une des incarnations de cette connivence entre le showbiz et la politique s’est précipitée pour condamner sans appel ceux qui s’indignent de cette corruption étalée.

    Roselyne Bachelot, sorte de rombière tantôt ministre, tantôt chroniqueuse, toujours soucieuse de montrer qu’elle appartient à la France d’en haut en mélangeant politique et showbiz, est venue se plaindre des réactions de l’opinion. « La société française est traversée par une sorte de haine des riches ». Vous avez raison, Madame Bachelot, les couches populaires, qui sont sûrement pleines de défauts, sont quand même attachées à ce que Jean-Claude Michéa, reprenant l’expression de George Orwell, appelle la « décence ordinaire ». Et elles ont parfaitement compris tout ce que l’affaire Palmade révèle de turpitudes et de corruption, et par conséquent de détestable. L’aversion qu’elles ressentent et qui vous chagrine tant renvoie, que vous le vouliez ou non, à quelque chose qui s’appelle la lutte des classes.

    Et dont les manifestations vont se loger partout.

    Source : https://www.vududroit.com/2023/03/affaire-palmade-la-caste-veut-garder-ses-privileges

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  • Mars rouge (ou printemps noir) : on y est ! Le web grande conso

    Peu importe la sémantique… Que vous préfériez mars rouge ou printemps noir n’y changera rien. Les faits sont là et, comme toujours, têtus. Voilà les Français face au mur d’inflation annoncé depuis des mois. Voilà 4 semaines que notre panier de 150 majeurs (les produits que les Français voient le plus) s’envole littéralement. 0,7 % d’inflation hebdo ou plus encore sur la dernière semaine (+ 0,8 %). Un rythme jamais connu avant (n’en déplaise à ceux qui expliquent “lissage des hausses”, “moyennisation”, etc.). Et quand bien même (et par magie) l’inflation s’arrêterait là, voilà déjà plus de 4 % dans la besace en 2 mois. Qui s’ajoute donc à l’inflation 2022 pour atteindre le niveau incroyable de 19,8 %. Autant le dire : si les 20 % n’étaient pas dépassés d’ici à la semaine prochaine, ça serait une (très) heureuse surprise. Mais pour avoir feuilleté quelques cadenciers pendant le week-end (chacun se détend comme il peut), j’ai peur d’être déçu.

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