• Toponymincluquoi¿ !!? Une exposition désormais en kit conçue pour le festival Explore
    https://neotopo.hypotheses.org/7559

    Le samedi 27 avril dernier, alors que le festival Explore bâtait son plein dans le bâtiment des Forces Motrices de Genève… Un espace éphémère dédié aux enjeux d’inclusivité dans la toponymie était proposé aux...

    #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale #SwissNeotopo #Toponobservations #ToponoGender

  • Alina, non una di meno
    (pour archivage)

    Tutti assolti perché “il fatto non costituisce reato” i poliziotti e dirigenti della questura accusati di sequestro di persona e omicidio colposo per la morte di #Alina_Bonar_Diachuk, morta suicida a 32 anni il 16 aprile 2012 nel commissariato di Opicina. Il 14 aprile era stata prelevata da una volante al carcere del Coroneo dove aveva finito di scontare una pena per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina ed era stata portata a quello che fu subito definito il “commissariato degli orrori”.
    Alina Bonar Diachuk era in attesa d’espulsione ma non in stato di fermo, non c’era alcun motivo legale per portarla al commissariato e trattenerla lì. Aveva già tentato il suicidio, dopo due giorni si è impiccata con il cordino della felpa davanti alle telecamere di sorveglianza. La sua agonia è durata 40 minuti, nessuno si è accorto di niente né tantomeno è intervenuto.

    Le indagini hanno permesso di scoprire che Alina non era stata l’unica ad aver subito un sequestro di persona in commissariato: era una prassi abituale. Nel corso delle perquisizioni si è scoperto che il funzionario dirigente Carlo Baffi aveva cambiato il cartello dell’ufficio immigrazione con la scritta “ufficio epurazione” che teneva in bella mostra vicino a un busto di Mussolini. All’epoca, Baffi era anche membro della Commissione territoriale di Gorizia che esaminava le domande d’asilo presentate in Friuli Venezia Giulia: Baffi ha continuato a partecipare alle riunioni della Commissione anche dopo il suicidio di Alina. L’allora questore Padulano disse che i poliziotti coinvolti avevano fatto il loro “dovere”.

    A febbraio 2018 il pm De Bortoli aveva chiesto pene per 20 anni e 9 mesi per i poliziotti coinvolti. A sei anni dalla morte di Alina, era giunta l’assoluzione per tutti in primo grado: il giudice Nicoli aveva ritenuto che i poliziotti avessero messo in atto direttive della Questura, conosciute e condivise ai massimi livelli istituzionali, anche dalla Pretura, secondo quanto riportato dalla stampa. In breve, i poliziotti hanno fatto il loro dovere e hanno obbedito agli ordini. Tuttavia, nonostante l’omertà istituzionale, noi sappiamo che il sequestro di persona non è legale in Italia e la detenzione di Alina e delle altre centinaia di persone a Opicina era abusiva. Ora, dopo due anni, arriva il giudizio in appello: tutti assolti non più perché “il fatto sussiste” ma perché “il fatto non costituisce reato”.

    È la banalità del male: non c’è reato e nessuno è responsabile dell’annientamento della vita di una giovane donna.

    Siamo in attesa di leggere le motivazioni della sentenza ma già possiamo dire che non ci stiamo: Alina, donna e migrante, è stata per la seconda volta uccisa da questa seconda sentenza che non condanna nessuno per la sua morte.

    Verità e giustizia per Alina. Le vite delle donne contano tutte, NON UNA DI MENO!

    Nell’immagine, l’azione toponomastica di rinominazione di via del Coroneo, dove si trova il carcere di Trieste, con il nome di Alina Bonar Diachuck, vittima di Stato.

    https://www.rivoluzioneanarchica.it/alina-non-una-di-meno
    #suicide #asile #réfugiés #migrations #Opicina #homicide #détention #Italie #violences_policières #Carlo_Baffi #détention_arbitraire

    #toponymie #toponymie_politique #toponymie_migrante #victime_d'Etat

  • “Resistenze in Cirenaica”, parcours et chantier toponymiques au cœur de Bologne

    Il y a 4 ans, c’est grâce à un ouvrage acheté dans une librairie de la ville de Terni – Nera Nahar. Segni, sguardi, parole al femminile della città di Terni – que j’avais découvert l’existence d’un quartier dont l’odonymie était entièrement dédiée à des figures féminines. Cela avait été l’occasion, livre à la main, d’aller visiter le quartier et d’en écrire un billet pour ce même blog.

    Pour ce texte, c’est un autre ouvrage qui me guide – le premier volume des Quaderni di Cirene (Cahiers de Cyrène, publié par le collectif Resistenze in Cerenaica) – en ce mois de mai 2024 dans une autre ville italienne : Bologne. J’ai acheté les quatre volumes lors de l’événement « ibridazioni in Cirenaica » (hybridations en Cyrénaïque) organisé par le groupe dans le quartier homonyme les 24 et 25 mai 2024. Le samedi soir, quatre illustrateurs présentaient leurs travaux terminés ou en cours, dont la petite bande-dessinée pédagogique sur le massacre de Addis Abeba.

    C’est le premier tome, vert, du cahier de Cyrène qui m’accompagnera, le dimanche 26 mai, dans les rues de Bologne.

    La tâche est facilitée par la reproduction, dans le cahier, de la liste des rues qui ont vu leur nom changé lors de la session du Conseil communal du 16 avril 1949, comme le relate un site web de l’histoire administrative de la ville :

    Nouveaux noms pour les rues et les places de la ville. Dans le quartier Libye, dans les avenues des Giardini Margherita et à l’intérieur des murs de la ville, les rues portent le nom de ceux qui sont tombés dans la lutte pour la Libération.

    Ainsi, on découvre que 11 rues ont été renommées :

    Quatre chemins dans un parc public (Giardini Margherita) sans dénomination ont été nommées en honneur à : Medardo Bottonelli, Rino Cristiani, Dante Drusiani, Gino Gamberini, Mario Giurini, Massimo Melliconi, Mario Jacchia, Libero Lossanti et Stenio Polischi.

    Les dénominations touchent trois espaces distincts de la ville, comme le montre la carte ci-dessous : le quartier appelé aujourd’hui « Cirenaica », situé au-delà des anciens murs du centre historique, dans la partie orientale de la ville et qui, à l’époque de la délibération était nommé Quartiere Libia (Quartier Libye) (en rouge) ; le parc public Giardini Margherita situé au Sud-Est de la ville, toujours au-delà de l’enceinte historique (en bleu) ; trois rues éparpillées dans le centre-ville (en vert).

    Des localisations et des logiques distinctes, donc, et qui ont également été débattus lors de la session du conseil communal en 1949[2], comme rapporté dans l’ouvrage. Les arguments des élu·es touchent en effet la question de la localisation : le conseiller Alberti (parti de la Démocratie chrétienne) regrette le fait que les rues nouvellement nommées soient situées aux marges de la ville. Alberti exprime aussi le regret que la Commission Toponymique n’ait pas imaginé de dédier un quartier entier qu’il propose d’appeler « rione dei Martiri della Libertà » (quartier des Martyrs de la Liberté), aux résistants[3] anti-fascistes. Or, si le quartier ne sera plus appelé « Libye », il est aujourd’hui connu comme « cyrénaïque », du nom d’une des trois provinces traditionnelles libyennes.

    Les arguments portés par les élu·es communaux touchent aussi, en ce qui concerne le quartier Cirenaica (en rouge sur la carte), la question de l’opportunité de dé-nommer des rues en vue d’une re-nomination. La proposition, en effet, consiste à remplacer les noms faisant référence au passé colonial italien par la mise à l’honneur de résistants anti-fascistes. Ceci est valable pour toutes les rues, sauf une : Via Libia ne sera pas touchée par ce changement et garde aujourd’hui encore intacte sa dénomination. Pour rappel, l’Italie a perdu ses colonies à la suite du Traité de Paris de 1947. Deux ans après, lors de la session municipale, la critique au colonialisme est loin d’imprégner les élu·es, y compris celleux qui étaient favorables à honorer les combattants anti-fascistes. Aldo Cucchi, représentant du parti communiste, exprime ainsi son attachement aux colonies perdues :

    « Dans le quartier Libye, en laissant le nom Libye, il reste, disons ainsi, la valeur morale, la signification d’un notre éventuel droit à cette terre. »

    Alberti motive ainsi son opposition au fait de remplacer les noms renvoyant au passé colonial italien :

    « Pourquoi renoncer aujourd’hui à des noms qui pour nous représentent quelque chose, qui représentent un souvenir, car ceux qui ont combattu étaient des travailleurs comme nous le sommes et comme vous l’êtes, et ceux qui étaient là-bas en train de coloniser étaient eux aussi des travailleurs. Ceux-là ont un bon souvenir, et il y a des associations de réfugiés d’Afrique qui pourraient considérer tout ceci comme une sorte d’insulte à leur mémoire. »

    L’introduction à la session écrite par le collectif qui a édité le volume pointe l’incapacité de s’attaquer à la question coloniale à l’époque et incite à en prendre conscience aujourd’hui pour imaginer le futur :

    « En aucun point de la discussion vous ne trouverez la critique au colonialisme que nous sommes en mesure de faire aujourd’hui. Cependant, la décision a été prise, et sur cette décision nous pouvons aujourd’hui nous appuyer, pour aller au-delà – bien au-delà – des précautions, des périphrases et des propos choisis avec tant de précaution. »

    C’est une des tâches que le collectif Resistenze in Cirenaica s’est donnée : aller au-delà, dénoncer les dénominations qui sèment le paysage toponymique italien de dominations coloniales et patriarcales et non seulement fascistes, pour en faire une lutte intersectionnelle. Le collectif, d’ailleurs, a décidé de s’appeler ResistenzE, au pluriel, et non pas ResistenzA au singulier. Les luttes sont pensées également avec une visée internationaliste :

    « Les résistances européennes devraient être lues comme faisant partie d’un cycle beaucoup plus long et insérées dans un contexte planétaire, celui de la lutte anti-coloniale. »

    Iels souhaitent aussi « se libérer de toute forme de regard italocentrique, voire eurocentrique. En Afrique, la résistance fasciste a commencé bien avant la Seconde Guerre mondiale »[4], rappellent-iels dans l’introduction de leur cahier.

    L’aventure de Resistenze in Cirenaica commence, elle, le 27 septembre 2015, quand un groupe de personnes organise une journée de manifestation, musique, marches, projections, récits pour « déterrer les histoires de celleux qui résistèrent aux fascismes, aux colonialismes, aux impérialismes allemand et italien en Afrique et dans les Balkans »[5]. C’était l’occasion de fêter une victoire d’une « bataille » menée par les habitant·es du quartier, car iels avaient réussi à empêcher qu’un parc soit détruit au profit d’un parking, fruit de la spéculation immobilière[6]. La bataille pour l’espace vert s’est aussi matérialisée dans la toponymie du lieu, aujourd’hui officiellement nommé d’après Lorenzo Giusti, cheminot anarchiste[7].

    Une journée que le cahier documente[8] avec beaucoup de précision et soin, en présentant quelques figures dont le nom a fait partie de ceux que Bologne a honoré en leur dédiant une rue, mais aussi à d’autres, qui n’ont pas eu ce privilège : Omar al-Mukhtar, Ilio Barontini, et Vinka Kitarovic notamment. L’intense activité anti-fasciste dans la Croatie actuelle comme en Italie de Vinka Kitarovic, qui a habité dans le quartier, est racontée lorsque le collectif décide, pour la journée du 27 septembre, que son nom doit remplacer la dénomination de Via Libia. Une opération anti-fasciste et féministe, hélas éphémère.

    D’autres femmes prennent petit à petit place dans le quartier. C’est lors de ma dérive urbaine odonymique que mon regard s’arrête sur un faux panneau signalétique, quasi certainement le reste d’une des nombreuses « guerrilla odonymiques » organisées par le collectif. Sous le nom de Sylvia Pankhurst, il est possible de lire : « journaliste et activiste ». Wikipedia m’apprendra que Sylvia Pankhurst, née à Manchester en 1882 et décédée à Addis Abbeba en 1960, a été « particulièrement connue pour son engagement féministe et suffragiste, elle est aussi une militante communiste, anticolonialiste et antiraciste »[9].

    En parcourant Via Libia, je vois aussi apparaître le panneau indiquant « Giardino Benedetto XV », une dénomination récente qui met à l’honneur pape Benoît XV, ni féministe ni anti-fasciste, et encore moins anti-colonialiste, vu que « Monseigneur della Chiesa [Pape Benoît XV] fut un fervent partisan de l’intervention italienne en Libye, conformément à la doctrine de la ‘guerre juste’ »[10], comme le rappelle un texte publié sur le blog de Resistenze in Cirenaica en 2021 et qui dénonce cette mise à l’honneur. Une tâche dans un paysage odonymique du quartier, désormais gardé par des « esprits bienveillants et des noms tutélaires » [11] ; des noms qui rappellent des histoires de la résistance partisane, choisis lors d’une session du conseil communal définie comme « courageuse » par les éditeur·es du petit livret vert… Une décision qui marquera le début du « chantier culturel permanent »[12] initié par le collectif Resistenze in Cirenaica et qui semble bien déterminé à poursuivre le combat pour re-signifier l’espace public.

    https://neotopo.hypotheses.org/7371

    #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #Cirenaica #Bologne #Italie

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  • #CONTRADE_RIBELLI – Short Movie
    https://www.youtube.com/watch?v=c_WE3QgZMlU

    L’anteprima del cortometraggio Contrade Ribelli sulle narrazioni meticce del cantiere permanente Resistenze in Cirenaica, attivo dal 2015 nel rione bolognese.
    Una produzione RIC, Solipsia e Studio Banshee.

    “CONTRADE RIBELLI” è il primo documentario autoprodotto da SOLIPSIA in collaborazione con STUDIO BANSHEE e RESISTENZE IN CIRENAICA.

    Negli scorsi mesi, qui a Bologna, abbiamo avuto il piacere di conoscere le sorelle e i fratelli di Resistenze In Cirenaica. Fin dal primo giorno la sinergia sprigionatasi nelle lotte, negli intenti e negli animi ha fatto sì che i nostri cammini siano tutt’oggi stabilmente incrociati.
    Da allora, percorriamo insieme le strade e i quartieri di questa città: loro ci hanno raccontato le incredibili storie, gli incantesimi, le evocazioni e gli esorcismi che hanno segnato queste strade, con una particolare – quanto dovuta – attenzione a un rione: la Contrada Ribelle della Cirenaica.
    Noi, dal canto nostro, non potevamo che raccogliere quelle incredibili testimonianze, rimanendo ammaliati da quanto ascoltavamo e guardando con occhi diversi per la prima volta quelle che, fino ad allora, ci erano sempre sembrate apparentemente strade come tante.
    Durante queste notti, spesso siamo stati i testimoni di alcune “apparizioni”: quelle strade, al nostro congiunto passaggio, cambiavano nome e “luce”, riportando in vita i fantasmi e i numi tutelari benevoli che ne hanno nel tempo caratterizzato le cronache e svelato la loro profonda natura rivoltosa. Insomma, insieme abbiamo vissuto vere e proprie Evocazioni.

    Tuttavia tali apparizioni, effimere per natura, sono “condannate”, almeno visivamente, alla sparizione, provocando un leggero rammarico per lo svanire di una presenza, non solo nel suo autore.
    Per questo, abbiamo deciso di realizzare insieme, in collaborazione con Studio Banshee, un documentario che raccontasse proprio Resistenze In Cirenaica, cercando di racchiudere in un cortometraggio la storia di questo incredibile “cantiere permanente”, attivo sin dal 2015.

    Proprio nel giorno in cui il malfermo ponte di Via Libia viene chiuso per lavori di riqualificazione e inizia il percorso di cancellazione delle tracce del rituale che ha visto l’apparizione dei custodi della memoria partigiana e dei fantasmi del rimosso coloniale, siamo lieti di presentarvi finalmente il teaser, primo estratto di “CONTRADE RIBELLI”.

    https://www.solipsia.it/contrade-ribelli-short-movie

    #court-métrage #vidéo #film #film_documentaire
    #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #Cirenaica #Bologne #Italie #diversité #métissage #colonialisme #néo-colonialisme #histoire_coloniale #odonomyie #noms_de_rue #magie_blanche #partisans #Lorenzo_Giusti #guérilla_odonymique

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  • #Foligno, inaugurata piazza 3 ottobre

    Per ricordare le vittime delle migrazioni. Il Sindaco Mismetti: “la città ha capito che le differenze sono una ricchezza. Con l’indifferenza si creano nuovi muri, mentre noi abbiamo fatto la scelta dell’integrazione”.

    “Piazzetta tre ottobre: giornata delle vittime di tutte le migrazioni”. E’ questo il nome scelto dalla Diocesi e dal Comune di Foligno per rendere incancellabili le tragedie che ancora oggi avvengono quotidianamente in tutto il mondo. C’è ancora chi in cerca di speranza e di un futuro migliore perde la propria vita. Esempio tangibile quello delle vittime in mare, che dall’Africa cercano di arrivare in Europa attraverso l’Italia. Ne sa qualcosa Tareke Brhane, presidente del Comitato 3 ottobre, uno dei superstiti della strage di Lampedusa del tre ottobre 2013.

    Presente all’inaugurazione della piazza, Tareke Brhane ha ricordato che da quella data ad oggi, nelle traversate del Mediterraneo sono morte 11.400 persone. Con questo gesto Foligno vuole promuovere la realtà dell’accoglienza e dell’integrazione. “Tareke è il rappresentante di chi ha perso la voce – ha spiegato il vescovo di Foligno, Gualtiero Sigismondi -. Il primo ponte da creare tra le culture – ha poi proseguito – è quello della stretta di mano”. Per don Luigi Filippucci, è importante “affermare sempre di più la vita e dire no alla morte”, mentre la presidente del consiglio regionale Donatella Porzi ha sottolineato come “il dialogo è la prima forma di solidarietà per attuare una strategia comune”. La nuova piazzetta sorge nell’area del polo scolastico di viale Marconi.

    Dopo Roma, quella di Foligno è la seconda piazza d’Italia a portare questo nome, “segno – ha affermato il sindaco Mismetti – che la città ha capito che le differenze sono una ricchezza. Con l’indifferenza – ha concluso il primo cittadino – si creano nuovi muri, mentre noi abbiamo fatto la scelta dell’integrazione”. Non solo piazzetta Tre ottobre. Nella giornata di mercoledì infatti, in viale Marconi sono stati piantati degli ulivi come simbolo di pace. Alla cerimonia erano presenti, tra gli altri, Rita Barbetti, vicesindaco, l’assessore Maura Franquillo, i consiglieri comunali, Vincenzo Falasca e Michela Matarazzi, rappresentanti delle forze dell’ordine e gli studenti delle scuole medie superiori. Atteso anche il prefetto di Perugia, che però non ha partecipato alla cerimonia.

    http://www.perlapace.it/foligno-inaugurata-piazza-3-ottobre
    #3_octobre #commémoration #migrations #toponymie #toponymie_politique #toponymie_migrante #réfugiés #mourir_en_mer #morts_en_mer #3_octobre_2023 #naufrage #Italie

  • Dal Poli occupato : di #non_neutralità_della_scienza e #violenza_algoritmica@0
    https://radioblackout.org/2024/05/di-non-neutralita-della-scienza-e-violenza-algoritmica

    Che l’ambito dell’istruzione e della ricerca sia un terreno importante su cui si sta giocando la partita della mobilitazione bellica generale, ma anche il suo possibile incepparsi, è evidente, e anche qui a Torino ne abbiamo parlato in alcuni incontri relativi alla scuola. Gli aspetti più espliciti della questione riguardano la produzione materiale e culturale […]

    #L'informazione_di_Blackout #guerra #politecnico_occupato
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/politecnico.mp3

  • I luoghi della memoria dell’Italia fascista

    Il territorio di questo paese conserva molte tracce del suo passato fascista sotto forma di edifici, monumenti, ma anche nomi di strade, vie o scuole. In alcuni casi, quando simboli, monumenti e intitolazioni sono presenti nella nostra vita quotidiana senza essere oggetto di commemorazione o ricostruzione memoriale specifica, essi giacciono lì, muti per la maggior parte della popolazione, ma presenti e disponibili a diversi tipi di riattivazione. In altri casi questi luoghi sono invece oggetto di commemorazioni e cerimonie, per lo più presidi di una memoria minoritaria, ma che riappare carsicamente nella storia d’Italia, coltivate da minoranze neofasciste o della nuova destra, che cercano di costruire un ponte che legittimi il presente attraverso la storia del passato fascista, ma anche che permetta di coltivare costruzioni identitarie antidemocratiche.

    Per riflettere su questi fenomeni, l’Istituto nazionale Ferruccio Parri ha avviato un progetto che ha l’obiettivo di mappare e ricostruire progressivamente la storia dei ‘luoghi della memoria’ locale e nazionale del fascismo storico (1919-1945). Obiettivo del progetto è individuare e analizzare i monumenti e le intitolazioni di strade e edifici pubblici che sono stati costruiti come luoghi della memoria del fascismo durante il regime o negli anni successivi alla Liberazione del paese.

    Questa mappatura ha l’obiettivo di verificare la geografia di questi monumenti e di queste intitolazioni ricorrenti; leggerne la stratificazione storica e in ogni caso ricostruire la storia di questi luoghi della memoria, del significato che hanno assunto del tempo e di come sono stati modificati dal tempo o dagli uomini e dalle donne di questo paese. Questa ricerca dovrebbe così permettere di leggere e analizzare i diversi modi in cui nelle composite comunità locali e territoriali la memoria del fascismo è stata preservata e/o ricostruita, come questa costruzione si collochi in relazione con altre memorie politiche e come, nel corso di questi anni, in concomitanza con la rilegittimazione in corso dell’esperienza fascista, queste memorie si siano ridefinite e rialimentate. Questo progetto ha nutrito anche una riflessione scientifica più articolata, che è stata ripresa e riarticolata nel volume curato da Giulia Albanese e Lucia Ceci intitolato I luoghi del fascismo. Memoria, politica e rimozione (Viella, 2022).

    Questo progetto è coordinato da Giulia Albanese insieme a un gruppo di lavoro del comitato scientifico del Parri composto da Filippo Focardi (direttore scientifico dell’Istituto nazionale Ferruccio Parri), Mirco Carrattieri, Lucia Ceci, Costantino Di Sante, Carlo Greppi, Metella Montanari, Nicola Labanca. Questo gruppo, a partire dal 2021, è stato sostituito dai membri del nuovo Comitato scientifico del Parri (2021-2024): Filippo Focardi (Direttore scientifico, Presidente), Laura Bordoni, Lucia Ceci, Annalisa Cegna, Chiara Colombini, Andrea Di Michele, Nicola Labanca, Matteo Mazzoni, Santo Peli, Antonella Salomoni, Giovanni Scirocco.

    Il progetto del sito e del database è stato realizzato da Igor Pizzirusso.
    Antonio Spinelli e Giulia Dodi hanno invece curato redazione, approfondimento scientifico e validazione delle schede (oltre a contribuire con ulteriori segnalazioni).
    Fondamentale è stato il lavoro dei volontari della rete degli istituti per la storia della resistenza che hanno inviato segnalazioni o realizzato il primo censimento, ma anche da studiosi indipendenti che hanno collaborato all’individuazione dei luoghi e alla loro schedatura. Questa ricerca è dunque il frutto di un progetto collaborativo e in progress, ma ciascuna scheda riporta l’indicazione dell’autore della compilazione.

    L’Istituto nazionale Ferruccio Parri ha aperto una collaborazione con Postcolonialitaly.com, per rendere disponibili a quel progetto i luoghi coloniali censiti in questo sito e ricevere le schede di quel sito con riferimento ai luoghi coloniali che sono pertinenti per questo progetto. Nella scheda descrittiva daremo conto di eventuali schede derivate da quel progetto.


    https://www.luoghifascismo.it

    #Italie_fasciste #fascisme #Italie #cartographie #traces #visualisation #mémoire #toponymie #toponymie_politique #toponymie_fasciste

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    ajouté à la métaliste sur l’Italie coloniale (la question coloniale se chevauche avec la question fasciste) :
    https://seenthis.net/messages/871953

    • I luoghi del fascismo. Memoria, politica, rimozione

      Cosa resta dei monumenti, dei complessi architettonici, delle opere d’arte attraverso cui il fascismo intese esplicitamente celebrare e tramandare sé stesso? Quale uso è stato fatto nell’Italia repubblicana di queste tracce materiali?

      In che modo la memoria dei luoghi del fascismo somiglia a quanto è avvenuto in altri stati con esperienze analoghe?

      Il volume indaga questi temi a partire da alcuni luoghi particolarmente significativi nella storia italiana (presenti in città come Roma, Milano, Latina, Livorno, Padova o in piccoli centri della Calabria) e di alcuni paesi europei (Germania, Spagna, Portogallo). Il lavoro si inserisce in un ampio progetto di ricerca dell’Istituto nazionale Ferruccio Parri finalizzato alla mappatura dei luoghi della memoria commemorativa del fascismo in Italia.

      https://www.viella.it/libro/9791254691908

      #livre

  • Perché serve mappare i “segni” del fascismo presenti nelle nostre città

    Targhe, intitolazioni e monumenti. I “resti” del regime ancora evidenti sul territorio italiano sono stati raccolti in una piattaforma online dall’Istituto nazionale Ferruccio Parri. Ma tocca alla cittadinanza decidere in che modo agire per dargli un nuovo senso.

    Nell’atrio della questura di Trieste è impossibile non vedere una lapide che ricorda i nomi dei poliziotti caduti nel compimento del proprio dovere. Nell’elenco compare anche quello di Gaetano Collotti e di altri agenti che tra il 1942 e il 1945 avevano fatto parte dell’Ispettorato speciale di pubblica sicurezza incaricato alla repressione di partigiani e antifascisti. A Corigliano Calabro, in provincia di Cosenza, c’è ancora una via intitolata a Emilio De Bono, gerarca della prima ora e quadrumviro della Marcia su Roma. All’imbocco della galleria ferroviaria tra Ibla e Ragusa (RG) è ancora visibile la scritta: “Duce, i nostri caduti di guerra saranno vendicati”. Per non parlare dell’imponente obelisco all’ingresso del Foro italico di Roma, con le scritte “Mussolini” e “Dux”.

    Sono solo alcuni esempi -piccoli e grandi- dei molti luoghi dove ancora oggi è possibile trovare tracce del passato fascista dell’Italia, raccolti dai ricercatori dell’Istituto nazionale Ferruccio Parri (che coordina la rete degli istituti per la storia della Resistenza e dell’età contemporanea in Italia) in una mappa online nell’ambito del progetto “I luoghi del fascismo” e che è possibile approfondire attraverso singole schede dedicate a ciascuna targa, intitolazione o monumento censito. “Il fascismo aveva un’idea molto chiara del fatto che il controllo politico del territorio passava necessariamente anche attraverso l’intitolazione di strade e monumenti -spiega Giulia Albanese, professoressa di Storia contemporanea presso l’Università di Padova e coordinatrice del progetto-. La forza di questo impatto, tuttavia, non è mai stata oggetto di una riflessione ampia da parte della classe dirigente dell’Italia repubblicana”.

    Il progetto affonda le sue radici in una discussione all’interno della rete degli Istituti per la storia della Resistenza rispetto ai simboli del regime ancora evidenti sul territorio. “A innescare questo percorso, nel 2018, fu il dibattito attorno alla possibile istituzione di un museo del fascismo a Predappio -ricorda Albanese-. La mia proposta fu quella di ragionare in maniera complessiva su quali fossero i luoghi commemorativi ancora presenti oggi in Italia e così, pur tra molte difficoltà, abbiamo dato il via alla mappatura”.

    Nel database e nella mappa sono stati inseriti monumenti e lapidi, scritte, intitolazioni di scuole e di vie che commemorano personaggi ed episodi legati al fascismo, sia a livello nazionale sia locale. Per individuarli è stato necessario applicare alcuni criteri: “Il territorio italiano è pieno di opere architettoniche che nel dopoguerra sono state utilizzate per altri scopi: noi abbiamo scelto di includere solo quelle che avevano forti segni commemorativi ancora visibili”, spiega Albanese. Un’analoga selezione è stata fatta per le vie che portano il nome di protagonisti o di luoghi legati al colonialismo italiano: in questo caso la scelta è stata di inserire solo quelle intitolate dopo il 1922, anno della presa del potere da parte di Mussolini. Il lavoro ha portato non solo alla creazione del sito (che può essere costantemente aggiornato ed è possibile inviare le proprie segnalazioni grazie a un apposito form) ma anche alla pubblicazione del volume “I luoghi del fascismo. Memoria, politica, rimozione” (Viella, 2022): una raccolta di saggi a firma di diversi autori che approfondiscono vari aspetti del tema.

    Da un punto di vista temporale parte di questi monumenti e di queste intitolazioni risalgono agli anni Venti e Trenta del Novecento e non sono stati rimossi con la caduta del regime. “Dopo il 1945 ci sono state alcune indicazioni in tal senso dalla presidenza del Consiglio dei ministri -ricorda Albanese- ma in generale la questione è stata demandata alle autorità, alle sensibilità e alle culture politiche locali. Nel nostro Paese è mancata una riflessione collettiva su che cosa fare con questo patrimonio e come agire per costruire un segno dell’Italia repubblicana sul nostro territorio”. Non solo: anche dopo il 25 aprile 1945 ci sono state nuove intitolazioni. “Questo è legato alla normalizzazione e alla banalizzazione dell’esperienza fascista, soprattutto nell’immediato dopoguerra. Poi, tra gli anni Ottanta e Novanta, assistiamo al ritorno nell’odonomastica di una serie di figure legate alla memoria di quel periodo storico e alla Repubblica sociale italiana, che fino a quel momento erano assenti -riprende Albanese-. Questa fase coincide con l’ascesa politica di Alleanza nazionale che ha fatto sì che alcune figure tornassero in auge. Ma non solo: fu Francesco Rutelli a proporre, nel 1995, di intitolare una strada di Roma a Giuseppe Bottai, già ministro sotto il fascismo. Segno anche di una certa inconsapevolezza di fronte a questi temi del mondo democratico e della sinistra”.

    Che cosa fare, quindi, con questa eredità poco evidente ma decisamente ingombrante? “Il nostro compito, come storici, è stato quello di individuare e mappare i segni commemorativi del fascismo al fine di sensibilizzare l’opinione pubblica. È arrivato il momento di affrontare questo tema in un’ottica nazionale, superando le polemiche sui singoli episodi come è avvenuto in passato. Accogliere questa consapevolezza, discutere per valutare le opzioni possibili è una scelta politica, che riguarda la polis e il modo con cui questa si relaziona con la propria storia”, sottolinea Albanese. Possibili risposte agli interrogativi su che cosa fare di questi luoghi sono offerte da due episodi di risignificazione. Il primo riguarda l’arco di trionfo costruito a Bolzano nel 1928 per celebrare la “vittoria” italiana della Prima guerra mondiale: nel 2014, contestualmente a un intervento di restauro, è stato inaugurato un percorso espositivo dedicato alla storia della città tra il 1918 e il 1945 che permette agli osservatori di contestualizzare il monumento. Il secondo arriva dal Comune di Palazzolo Acreide (SR) dove nel 1936 venne posta una lapide per ricordare “l’enorme ingiustizia” delle sanzioni comminate all’Italia dalla Società delle Nazioni a seguito dell’invasione dell’Etiopia. “Nel 2014 l’amministrazione comunale ha deciso di non rimuoverla ma di affiancarla a una targa in vetro che esprime la lontananza politica e culturale dagli avvenimenti citati -conclude Albanese-. Questi processi di contestualizzazione storica sono molto efficaci perché aiutano a costruire una condivisione di valori attorno a episodi del passato senza censurarli”.

    https://altreconomia.it/perche-serve-mappare-i-segni-del-fascismo-presenti-nelle-nostre-citta

    #Italie #toponymie_coloniale #toponymie_politique #noms_de_rue

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  • La memoria rimossa del massacro di Debre Libanos e dell’età coloniale italiana

    Tra il 20 e il 29 maggio 1937 le truppe italiane massacrarono più di duemila monaci e pellegrini al monastero etiope. Una strage che, come altri crimini di guerra commessi nelle colonie, trova spazio a fatica nel discorso pubblico, nonostante i passi fatti da storiografia e letteratura. Con quel passato il nostro Paese non ha mai fatto i conti, né sul piano giuridico né su quello materiale.

    “Questo avvocato militare mi ha comunicato proprio in questo momento che habet raggiunto la prova assoluta della correità dei monaci del convento di Debra Libanos con gli autori dello attentato. Passi pertanto per le armi tutti i monaci indistintamente, compreso il vice-priore. Prego farmi assicurazione comunicandomi il numero di essi”.

    È il 19 maggio 1937. Con queste poche parole Rodolfo Graziani, “viceré d’Etiopia”, dà il via al massacro dei monaci di Debre Libanos, uno dei monasteri più importanti del Paese, il cuore della chiesa etiopica. Solo tre mesi prima Graziani era sopravvissuto a un attentato da parte di due giovani eritrei, ex collaboratori dell’amministrazione coloniale italiana, che agirono isolatamente, seppur vicini alla resistenza anti-italiana. La reazione fu spietata: tra il 19 e il 21 febbraio le truppe italiane, appoggiate dai civili e dalle squadre fasciste, uccisero quasi 20mila abitanti di Addis Abeba.

    Le violenze proseguirono per mesi e si allargarono in tutta la regione dello Scioa fino a raggiungere la città-monastero di Debre Libanos, a circa 150 chilometri dalla capitale etiope dove tra il 20 e il 29 maggio 1937 ebbe luogo il più grande eccidio di cristiani mai avvenuto nel continente africano.

    “Vennero massacrate circa duemila persone tra monaci e pellegrini perché ritenuti in qualche modo conniventi con l’attentato a Graziani -spiega ad Altreconomia Paolo Borruso, docente di storia contemporanea all’Università Cattolica di Milano e autore del saggio “Debre Libanos 1937” (Laterza, 2020)-. Si è trattato di un vero e proprio crimine di guerra, poiché l’eccidio è stato qualcosa che è andato al di là della logica militare, andando a colpire dei religiosi, peraltro cristiani e inermi”.

    Al pari di molte altre vicende legate al passato coloniale italiano, a partire proprio dal massacro di Addis Abeba, anche la tragica vicenda di Debre Libanos è rimasta ai margini del discorso pubblico. Manca una memoria consapevole sulle responsabilità per gli eccidi e le violenze commesse dagli italiani nel corso della loro “avventura” coloniale per andare alla ricerca di un “posto al sole” in Libia, in Eritrea, Somalia ed Etiopia al pari delle altre nazioni europee, vengono ancora oggi occultate dalla coscienza pubblica.

    “La storiografia, a partire dal lavoro di Angelo Del Boca, ha fatto enormi passi avanti. Non c’è un problema di ricerca storica sul tema, quello che manca, piuttosto, è la conoscenza di quello che è avvenuto in quella fase storica al di là dei circoli degli addetti ai lavori”, puntualizza Valeria Deplano, docente di storia contemporanea all’Università di Cagliari e autrice, assieme ad Alessandro Pes di “Storia del colonialismo italiano. Politica, cultura e memoria dall’età liberale ai nostri giorni” (Carocci, 2024).

    Se da un lato è molto difficile oggi trovare chi nega pubblicamente l’uso dei gas in Etiopia, dall’altro è ancora molto diffusa l’idea che le violenze furono delle eccezioni riconducibili alle decisioni di pochi, dei vertici: il mito degli italiani “brava gente”, dunque, resiste ancora a ben sedici anni di distanza dalla pubblicazione dell’omonimo libro di Angelo Del Boca.

    Che l’Italia non abbia ancora fatto compiutamente i conti con il proprio passato coloniale lo dimostrano, ad esempio, le accese polemiche attorno alle richieste avanzate da attivisti e comunità afro-discendenti per modificare e contestualizzare la toponomastica delle nostre città o per una ri-significazione dei di monumenti che celebrano il colonialismo italiano (ad esempio l’obelisco che celebra i cinquecento caduti italiani nella battaglia di Dogali a Roma, nei pressi della Stazione Termini) (https://altreconomia.it/perche-serve-mappare-i-segni-del-fascismo-presenti-nelle-nostre-citta). Temi che vengono promossi, tra gli altri, dalla rete Yekatit 12-19 febbraio il cui obiettivo è quello contribuire a un processo di rielaborazione critica e collettiva del ruolo del colonialismo nella storia e nel presente dell’Italia e che vorrebbe il riconoscimento di una giornata nazionale del ricordo delle oltre 700mila vittime del colonialismo italiano.

    “C’è un rifiuto a riconoscere il fatto che i monumenti e le strade intitolate a generali e luoghi di battaglia sono incompatibili con i valori di cui la Repubblica dovrebbe farsi garante”, sottolinea Deplano ricordando come fu proprio nel secondo Dopoguerra che si costruì un racconto del colonialismo finalizzato a separare quello “cattivo” del regime fascista da quello “buono” dell’Italia liberale. Una narrazione funzionale all’obiettivo di ottenere dalle Nazioni Unite un ruolo nella gestione di alcune ex colonie alla fine della Seconda guerra mondiale: se l’Eritrea (la “colonia primigenia”) nel 1952 entra a far parte della Federazione etiopica per decisione dell’Onu, Roma ottenne invece l’Amministrazione fiduciaria della Somalia, esercitando un impatto significativo sulle sorti di quel Paese per decenni.

    “Invece ci fu continuità -sottolinea Deplano-. Furono i governi liberali a occupare l’Eritrea nel 1882 e ad aprire le carceri dove vennero rinchiusi i dissidenti eritrei, a dichiarare guerra all’Impero ottomano per occupare la Libia nel 1911 dove l’Italia fu il primo Paese a utilizzare la deportazione della popolazione civile come arma di guerra. Il fascismo ha proseguito lungo questa linea con ancora maggiore enfasi, applicando in Africa la stessa violenza che aveva già messo in atto sul territorio nazionale”.

    Con quel passato l’Italia non ha mai fatto i conti, né sul piano giuridico né su quello materiale. Come ricorda Paolo Borruso in un articolo pubblicato su Avvenire (https://www.avvenire.it/agora/pagine/su-debre-libanos-il-dovere-della-memoria-e-conquista-di-civilta), Graziani venne condannato a 19 anni di reclusione per collaborazionismo con la Repubblica sociale italiana, ma non per i crimini commessi in Africa. Le ex colonie ricevettero indennizzi irrisori e persino gli oggetti sacri trafugati a Debre Libanos e portati in Italia non furono mai ritrovati.

    “Gli italiani non possono ricordare solo quelle pagine della loro storia funzionali alla costruzione di un’immagine positiva, serve una consapevolezza nuova”, riflette Borruso. Che mette l’accento anche su una “discrasia pericolosa: da un lato la giusta memoria delle stragi nazi-fasciste commesse ‘in Italia’ e dall’altro la pubblica amnesia sulle violenze commesse ‘dall’Italia’ nelle sue colonie in Africa. Questo distacco dalla storia è molto preoccupante perché lascia la coscienza pubblica in balìa di pericolose derive disumanizzanti, aprendo vuoti insidiosi e facilmente colmabili da slogan e da letture semplificate del passato, fino alla riemersione di epiteti e attributi razzisti, che si pensava superati e che finiscono per involgarire la coscienza civile su cui si è costruita l’Italia democratica”.

    Se agli storici spetta il compito di scrivere la storia, agli scrittori spetta quello di tracciare fili rossi tra passato e presente, portando alla luce memorie sepolte per analizzarle e contestualizzarle. Lo ha fatto, ad esempio, la scrittrice Elena Rausa autrice di “Le invisibili” (Neri Pozza 2024) (https://neripozza.it/libro/9788854529120), un romanzo che si apre ad Addis Abeba, durante la rappresaglia del 1937 per concludersi in anni più recenti e che dà voce a uno dei “reduci” dell’avventura coloniale italiana e a suo figlio. “Ho voluto indagare in che modo le memorie negate dei traumi inflitti o subiti continuano a influenzare l’oggi -spiega ad Altreconomia-. Tutto ciò che non viene raccontato continua a esercitare delle influenze inconsapevoli: si stima che un italiano su cinque abbia nella propria storia familiare dei cimeli legati alle campagne militari per la conquista dell’Eritrea, della Libia, della Somalia e dell’Etiopia. In larga parte sono uomini che hanno fatto o, più facilmente, hanno visto cose di cui pochi hanno parlato”.

    A confermare queste osservazioni, Paolo Borruso richiama il suo ultimo saggio “Testimone di un massacro” (Guerini 2022) (https://www.guerini.it/index.php/prodotto/testimone-di-un-massacro), relativa al diario di un ufficiale alpino che partecipò a numerose azioni repressive in Etiopia, al comando di un reparto di ascari (indigeni arruolati), fino alla strage di Debre Libanos, sia pur con mansioni indirette di sorveglianza del territorio: una testimonianza unica, mai apparsa nella memorialistica coloniale italiana.

    Un altro filo rosso è legato alle date: l’invasione dell’Etiopia da parte delle truppe dell’Italia fascista ebbe inizio il 3 ottobre 1935. Quasi ottant’anni dopo, nel 2013, in quello stesso giorno più di trecento profughi, in larga parte eritrei ed etiopi, perdevano la vita davanti all’isola di Lampedusa. Migranti provenienti da Paesi che hanno con l’Italia un legame storico.

    E se oggi la migrazione segue una rotta che va da Sud verso Nord, in passato il percorso è stato inverso: “Come il protagonista del mio romanzo, anche il mio bisnonno è partito per l’Etiopia, ma non per combattere -racconta-. Migliaia di persone lasciarono l’Italia per lavorare in Etiopia e molti rimasero anche dopo il 1941. Anche in quel caso a partire furono persone che si misero in viaggio alla ricerca di condizioni migliori di vita per sé e per i propri figli. Ricordare anche quella parte di storia migratoria italiana significa riconoscere la radice inconsapevole del nostro modo di guardare chi oggi lascia la propria terra per compiere un viaggio inverso”.

    https://altreconomia.it/la-memoria-rimossa-del-massacro-di-debre-libanos-e-delleta-coloniale-it
    #colonialisme #Italie_coloniale #colonialisme_italien #massacre #Debre_Libanos #monastère #Ethiopie #histoire_coloniale #Rodolfo_Graziani #fascisme #Scioa #violence #crimes_de_guerre #mémoire #italiani_brava_gente #passé_colonial #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #déportations

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    • Debre Libanos 1937. Il più grave crimine di guerra dell’Italia

      Tra il 20 e il 29 maggio 1937 ebbe luogo, in Etiopia, il più grave eccidio di cristiani mai avvenuto nel continente africano: nel villaggio monastico di Debre Libanos, il più celebre e popolare santuario del cristianesimo etiopico, furono uccisi circa 2000 tra monaci e pellegrini, ritenuti ‘conniventi’ con l’attentato subito, il 19 febbraio, dal viceré Rodolfo Graziani. Fu un massacro pianificato e attuato con un’accurata strategia per causare il massimo numero di vittime, oltrepassando di gran lunga le logiche di un’operazione strettamente militare. Esso rappresentò l’apice di un’azione repressiva ad ampio raggio, tesa a stroncare la resistenza etiopica e a colpire, in particolare, il cuore della tradizione cristiana per il suo storico legame con il potere imperiale del negus. All’eccidio, attuato in luoghi isolati e lontani dalla vista, seguirono i danni collaterali, come il trafugamento di beni sacri, mai ritrovati, e le deportazioni di centinaia di ‘sopravvissuti’ in campi di concentramento o in località italiane, mentre la Chiesa etiopica subiva il totale asservimento al regime coloniale. L’accanimento con cui fu condotta l’esecuzione trovò terreno in una propaganda (sia politica che ‘religiosa’) che andò oltre l’esaltazione della conquista, fino al disprezzo che cominciò a circolare negli ambienti coloniali fascisti ed ecclesiastici nei confronti dei cristiani e del clero etiopici, con pesanti giudizi sulla loro fama di ‘eretici’, scismatici. Venne a mancare, insomma, un argine ad azioni che andarono oltre l’obiettivo della sottomissione, legittimate da una politica sempre più orientata in senso razzista. I responsabili di quel tragico evento non furono mai processati e non ne è rimasta traccia nella memoria storica italiana. A distanza di ottant’anni, la vicenda riappare con contorni precisi e inequivocabili che esigono di essere conosciuti in tutte le loro implicazioni storiche.

      https://www.laterza.it/scheda-libro/?isbn=9788858141083
      #livre #Paolo_Borruso

    • Storia. Su Debre Libanos il dovere della memoria è conquista di civiltà

      Dal 21 al 27 maggio 1937 il viceré Graziani fece uccidere duemila etiopi. Un eccidio coloniale a lungo rimosso che chiede l’attenzione delle istituzioni e della storiografia.

      Il nome di Debre Libanos è tristemente legato al più grave crimine di guerra italiano, ordinato dal viceré d’Etiopia Rodolfo Graziani come rappresaglia per un attentato da cui era sfuggito. È il più antico santuario cristiano dell’Etiopia, meta di pellegrini da tutto il paese. Il 12 Ginbot (20 maggio) ricorre la memoria della traslazione, nel 1370, dei resti di san Tekla Haymanot – fondatore nel XIII secolo della prima comunità monastica in quel sito –: è la festa più sacra dell’anno, particolarmente attesa a Debre Libanos non solo tra i monaci, ma da tutti i cristiani etiopici provenienti da ogni parte del paese. È il giorno di massima affluenza di persone nel monastero. Ed è il motivo che spinse il viceré d’Etiopia Rodolfo Graziani ad una cinica pianificazione fin nei minimi dettagli. Tra il 21 e il 27 maggio 1937 i militari italiani, sotto la guida del generale Pietro Maletti, presidiarono il santuario e prelevarono i presenti, caricandoli a gruppi su camion verso luoghi isolati, dove ebbero luogo le esecuzioni, ordinate ai reparti coloniali musulmani per scongiurare possibili ritrosie degli ascari cristiani di fronte a correligionari. Nonostante le 452 esecuzioni dichiarate da Graziani per cautelarsi da eventuali inchieste, le indagini più recenti attestano un numero molto più alto, compreso tra le 1.800 e le 2.200.

      Sono passati 86 anni da quel tragico episodio, che andò molto al di là di una strategia puramente militare. Un «crimine di guerra», appunto, per il quale i responsabili non furono mai processati. Nel dopoguerra Graziani fu condannato a 19 anni di reclusione per collaborazionismo con la Repubblica sociale italiana, ma non per le violenze inflitte in Africa, e scontò solo quattro mesi in seguito ad amnistia, divenendo nel 1952 presidente onorario del Movimento sociale italiano, erede diretto del fascismo.

      Nell’Italia del dopoguerra, le esigenze del nuovo corso democratico spinsero a rimuovere memorie e responsabilità di quella violenta e imbarazzante stagione, potenziali ostacoli ad una sua collocazione nel campo occidentale auspicata da Usa e Inghilterra. Dei risarcimenti previsti dai trattati di pace del ‘47, fu elargita una cifra irrisoria, oltre i termini temporali stabiliti di dieci anni; i beni e arredi sacri trafugati a Debre Libanos e portati in Italia, mai ritrovati; unica restituzione, il noto obelisco di Axum, avvenuta nel 2004 (dopo quasi 60 anni!). Paradossalmente, la copertura dell’episodio parve una scelta obbligata anche per l’Etiopia di Haile Selassie, in nome di una ripresa del paese, dopo la fine dell’occupazione coloniale e della guerra mondiale, e di una inedita leadership internazionale negli anni della decolonizzazione, nonostante la persistenza di una ferita profonda mai rimarginata.

      Solo negli anni settanta, a partire dagli studi di Angelo Del Boca, l’«assordante» silenzio attorno ai «crimini» dell’Italia in Africa ha cominciato a dissolversi, decostruendo faticosamente il mito dell’«italiano brava gente». La storiografia ambiva divenire un polo di interlocuzione importante per la “memoria” pubblica del paese ed apriva la strada a nuove relazioni con l’Etiopia. Ne fu un segnale la visita ad Addis Abeba del presidente della Repubblica Oscar Luigi Scalfaro, nel 1997, il quale richiamò il tributo di sangue versato dal popolo etiopico durante la dolorosa esperienza dell’occupazione fascista e la necessità di quella memoria per rilanciare proficui rapporti di pace e cooperazione. Ricordo, successivamente, la proposta di Del Boca, nel 2006, di istituire una “giornata della memoria” per le vittime del colonialismo italiano, ma neppure fu discussa in parlamento, e quindi fu archiviata. È qui che la storiografia è chiamata a consolidare gli anticorpi di fronte rimozioni e amnesie che rischiano di erodere rapidamente la coscienza pubblica. È il caso del monumento in onore del maresciallo Graziani, eretto nel 2012 ad Affile, nel Lazio, con i fondi della Regione, ultimo eclatante atto di oscuramento della memoria, suscitando immediate reazioni della comunità scientifica e dell’associazionismo italiano.

      A partire dal 2016, alcuni articoli apparsi sulla stampa, tra cui ripetuti interventi di Andrea Riccardi, e lo sconcertante film documentario Debre Libanos, realizzato da Antonello Carvigiani per TV 2000, hanno richiamato l’attenzione su quell’eccidio fascista. Un riconoscimento pubblico venne esplicitato in quell’anno dal presidente Mattarella ad Addis Abeba, quando in un eloquente “silenzio” depose una corona di fiori al monumento della vittoria Meyazia 27, in piazza Arat Kilo, in memoria dei caduti della resistenza etiopica dell’epoca e salutò uno ad uno ex partigiani etiopici, ormai anziani. Sotto queste sollecitazioni, l’allora ministero della difesa emanò un comunicato stampa, che richiamava la tragica rappresaglia con cui «il regime fascista fece strage della comunità dei copti; monaci, studenti, e fedeli del monastero di Debra Libanos. L’eccidio durò vari giorni, crudele e metodico. In Italia con il silenzio di tutti, durante il fascismo ma anche dopo, l’episodio era stato dimenticato […]», e si assumeva l’impegno ad approfondirne le dinamiche storiche con la costituzione di un’apposita commissione di studiosi, militari ed esperti. Altre urgenze, tuttavia, s’imposero nell’agenda politica e l’iniziativa non ebbe seguito.

      L’attuale disattenzione da parte delle istituzioni dello Stato italiano chiama nuovamente in causa la storiografia per la sua funzione civile di preservazione della memoria storica. C’è, qui, una discrasia da colmare: a fronte degli eccidi nazifascisti sul territorio italiano – oggi noti, con luoghi memoriali di alto valore simbolico per la storia nazionale –, il massacro di Debre Libanos è accaduto in Africa, fuori dal territorio nazionale, in un’area rimasta, per decenni, assente anche sul piano storiografico, le cui responsabilità sono ascrivibili direttamente all’Italia e non possono essere negate né oscurate. Occorre, in questo senso, allargare i confini della memoria storica, rinsaldando il rapporto tra storia e memoria come un argine di resistenza fondamentale per la difesa di una cultura civile, oggi provata da un crescente e preoccupante distacco dal vissuto storico. Lo smarrimento del contatto con “quel” passato coloniale, e con quella lunga storia di rapporti con l’Africa, rischia di lasciare la coscienza pubblica in balìa di pericolose derive disumanizzanti e discriminatorie, potenziali o in atto.

      https://www.avvenire.it/agora/pagine/su-debre-libanos-il-dovere-della-memoria-e-conquista-di-civilta

  • #Macédoine_du_Nord : la nouvelle présidente refuse d’utiliser le nom officiel du pays

    Lors de sa prestation de serment, #Gordana_Siljanovska-Davkova, première femme présidente de la Macédoine du Nord, a refusé de prononcer le nouveau nom du pays adopté après un accord « historique » avec la Grèce.

    Fraîchement élue, la première femme présidente de la Macédoine du Nord a refusé de prononcer le nouveau nom du pays utilisé depuis un accord conclu en 2018 avec la Grèce. « Je déclare que j’exercerai la fonction de présidente de Macédoine de manière consciencieuse et responsable, que je respecterai la Constitution et les lois et que je protégerai la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Macédoine », a déclaré dimanche 12 mai Gordana Siljanovska-Davkova devant les députés du Parlement et des invités lors de sa prestation de serment.

    Dans le texte officiel, qu’elle a répété, c’est bien le nom constitutionnel de Macédoine du Nord qui est employé. Skopje a conclu en 2018 un accord « historique » avec la Grèce, en acceptant d’ajouter la mention géographique « du Nord » au nom du pays, pour mettre fin à une querelle de longue date avec son voisin, qui bloquait pour cette raison son adhésion à l’OTAN et ses négociations d’adhésion à l’Union européenne (UE).

    Depuis, le pays est devenu membre de l’OTAN. Mais la formation de droite nationaliste VMRO-DPMNE, dont Gordana Siljanovska-Davkova était la candidate au dernier scrutin présidentiel, s’opposait à cet accord avec la Grèce.

    Départ de l’ambassadrice de #Grèce

    Athènes a vivement réagi aux propos de Gordana Siljanovska-Davkova. Sa déclaration est une « violation flagrante de l’accord de Prespa et de la Constitution du pays voisin, qui est conforme à ses obligations internationales », a écrit dans un communiqué le ministère des affaires étrangères grec.

    « La Grèce déclare catégoriquement que la poursuite des progrès dans ses relations bilatérales avec la Macédoine du Nord et le parcours européen de cette dernière dépendent de la mise en œuvre intégrale de l’accord de Prespa et, surtout, de l’utilisation du nom constitutionnel du pays voisin », a ajouté le ministère. L’ambassadrice de Grèce à Skopje a quitté la cérémonie au Parlement en signe de protestation, ont rapporté les médias locaux, en citant l’ambassade grecque.
    Skopje rappelée au respect de ses engagements

    Dans un premier temps, la prise de fonctions de la présidente macédonienne a été saluée depuis Bruxelles par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel. Mais dans un second message posté sur X, la présidente de la Commission européenne a jugé « primordial » que la Macédoine du Nord « continue sur la voie des réformes et respecte pleinement ses engagements » dans la perspective d’une adhésion à l’UE.

    Le VMRO-DPMNE est également arrivé largement en tête des élections législatives, qui se sont déroulées aussi le 8 mai, s’assurant 58 des 120 sièges au Parlement en battant l’Union sociale-démocrate de Macédoine (SDSM), au pouvoir depuis 2017. Le retour au pouvoir de l’opposition de droite dans ce pays pauvre des Balkans de 1,8 million d’habitants risque de raviver les tensions avec la Grèce mais aussi avec la Bulgarie, qui pose ses propres conditions pour faire avancer les négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE.

    Elue le 8 mai pour un mandat de cinq ans, en battant avec 65 % des voix le chef de l’Etat sortant social-démocrate, Stevo Pendarovski, Mme Siljanovska-Davkova est la première femme à accéder à cette fonction depuis la proclamation d’indépendance de ce petit pays des Balkans en 1991. Cette professeure universitaire à la retraite, qui a fêté samedi son 71e anniversaire, a assuré qu’elle serait la présidente de « tous les citoyens » et a appelé à l’« unité » dans le pays.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/12/macedoine-du-nord-la-nouvelle-presidente-refuse-d-utiliser-le-nom-officiel-d

    #toponymie #toponymie_politique

    via @reka

  • Mettre l’#eau_en_bouteille

    A Vittel, la naissance du #thermalisme au milieu du 19ème a jeté les bases d’un accaparement de la #ressource_aquifère par l’intérêt privé. Cet intérêt porte aujourd’hui le nom d’une multinationale, Nestlé, qui pompe des millions de mètres cubes par an.

    Nous sommes à Vittel. Ici, Nestlé Waters produit annuellement plus d’un milliard de bouteilles vendues sous les marques Vittel, #Hepar et #Contrex. Si l’eau puisée ici a fait rayonner la ville dans le monde entier depuis 1854, l’épuisement de la ressource et la sécheresse qui l’accompagne déclenchent aujourd’hui une importante levée de bouclier.

    Bernard Schmidt, militant du collectif eau 88 s’interroge : “Le problème de l’eau en bouteille, c’est de savoir à qui appartient l’eau ? Comment se fait-il qu’une entreprise, hier une entreprise familiale, aujourd’hui Nestlé, possède un quasi-monopole, je dis quasi parce que juridiquement c’est compliqué, mais un quasi-monopole d’exploitation que l’Etat ne sait pas ou ne veut pas remettre en cause. Si moi je veux faire un puits derrière chez moi, n’importe où en France, je peux le faire ici. Il faut que je démontre à Nestlé que je ne vais pas nuire à sa production. Et Nestlé a fait fermer tous les puits, les hôtels qui avaient eu nos gratuites”.

    Comment une ville d’eau a-t-elle pu en manquer au point d’être reconnue en état de catastrophe naturelle en 2022 ? Nous racontons ici comment le combat homérique d’une poignée d’habitants contre la multinationale témoigne des préoccupations environnementales contemporaines et d’une évolution du rapport de force.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/mettre-l-eau-en-bouteille-4596377

    #eau #sécheresse #Vittel #Nestlé #Nestlé_waters #société_des_eaux #décharges #décharges_sauvages #résistance #justice #condamnation #prise_illégale_d'intérêt #intérêt_public #foncier #terres #accaparement_des_terres #Vosges #néo-féodalisme #néo-colonialisme #agriculture #safer #AGRIVAIR #green-washing #nappes_de_surface #agriculture_biologique #multinationales #escroquerie #sous-sol #appropriation #propriété #eaux_souterraines

    #audio #podcast

  • A #Lampedusa non nascevano bambini da più di mezzo secolo. Nel 2021 è nata Maria e le hanno dedicato un parco giochi, dove però i bimbi arrivati come lei via mare non possono giocare. Vietato per loro uscire dall’hotspot. Una storia di diritti negati a persone innocenti.

    https://twitter.com/SeaWatchItaly/status/1787832638901825906
    #toponymie #toponymie_migrante #noms_de_rue #migrations #Lampedusa

    • Si battezza Maria, la prima nata a Lampedusa dopo 51 anni

      E’ nata il 31 luglio 2021 a Lampedusa dove i suoi genitori, della Costa d’Avorio, sono giunti con un barcone partito dall’Africa.

      Ora Maria è tornata, dopo due anni e mezzo sull’isola dove oggi verrà battezzata durante la messa serale, nella parrocchia di San Gerlando. La bambina e i suoi genitori sono arrivati a Lampedusa da Cassaro, comune di poco più di 700 abitanti in provincia di Siracusa, dove sono ospiti della rete Sai (sistema accoglienza integrazione) gestita dalla cooperativa Passwork.

      La famiglia è stata accolta dal sindaco delle Pelagie Filippo Mannino che ha voluto la cittadinanza onoraria, deliberata dal Consiglio comunale, per la piccola. Il riconoscimento è stato conferito, mentre in via Roma è stato intitolato a Maria il parco giochi realizzato con i fondi Fami del ministero dell’Interno.

      Mannino, accogliendo ieri la bimba e i genitori, ha chiesto se fossero cattolici e se era possibile un incontro con la comunità dei fedeli di Lampedusa. I genitori di Maria si sono detti disponibili all’incontro e hanno anche manifestato l’intenzione di battezzare la piccola proprio nella sua isola. Stamani è stato contattato il parroco che ha dato il via libera e che ha già trovato la tutina bianca da far indossare a Maria.

      La bimba è stata la prima a nascere, dopo 51 anni, a Lampedusa, dove le donne non partoriscono per mancanza di una struttura sanitarie adeguata. Maria è nata nell’ambulatorio del punto territoriale d’emergenza (Pte). Rita, ivoriana di 38 anni, già madre di due figli rimasti in Costa d’Avorio, faceva parte di un gruppo di migranti salvato e sbarcato nell’isola. La donna, giunta alla fine della gestazione, è stata portata in via precauzionale al poliambulatorio. Al Pte la ha iniziato il travaglio e non essendo stato possibile trasferirla in elisoccorso i sanitari hanno deciso di farla partorire lì.

      Ad assisterla e supportarla oltre ai medici in servizio è stata Maria Raimondo, infermiera di Corleone in servizio all’ambulatorio di Lampedusa: i genitori hanno deciso di dare il nome della donna alla figlia.

      La cittadinanza onoraria e l’intitolazione del parco - partecipa anche per il dipartimento Libertà civili e immigrazione il vice prefetto Carmen Cosentino - sono state decise in quanto Maria è un simbolo di speranza. Nelle motivazioni è scritto: «Maria è il simbolo di chi c’è l’ha fatta ma soprattutto di chi non ce l’ha fatta, di chi nutre la speranza di raggiungere un posto migliore dove mettere radici, dove vivere nella piena libertà e legalità, dove il diritto all’infanzia è una priorità. Ed è per questo che la nostra comunità è in dovere e in diritto di riconoscerle la cittadinanza onoraria, un riconoscimento alla vita, alla solidarietà, al rispetto e tutela dei diritti umani e di tutti i bambini che come Maria sono nati a Lampedusa».

      https://www.ansa.it/sicilia/notizie/2024/05/04/maria-prima-nata-a-lampedusa-dopo-51-anni-si-battezza_1403e10e-4d73-46a1-a322-a

  • 🚨InfoMigrants à Sfax, Tunisie🚨

    1/Des milliers de migrants chassés hors de villes tunisiennes survivent dans la région de Sfax, sans aide, dans des champs d’oliviers, loin de tout.

    Ils se regroupent dans des dizaines de camps (appelés km18, km25 ou encore km30)

    2/🎙️« On a faim, chaque jour que Dieu fait, la police est là, on n’a pas d’eau, on n’arrive pas à manger », explique Aziz un burkinabé qui vit au km19 depuis un an ⬇️

    3/ 🗣️Les explications et le contexte de la situation par notre journaliste @C_Oberti
    sur place. « La situation s’envenime depuis des mois »

    4/ Pour comprendre un peu mieux où on est ⬇️ voici en rouge, la zone où se constituent la majorité des campements de migrants, dans des champs d’oliviers.

    Ils seraient environ 20 000, selon une source sécuritaire tunisiennes rencontrée par InfoMigrants

    5/Les conditions de vie de ces milliers d’Ivoiriens, Guineens, Gambiens, Sierra-Leonais, Nigerians… sont dramatiques. Ils manquent de tout. Les abris sont des draps tenus par des bâtons. L’eau potable manque.

    La peur d’être arrêtés par les policiers est omniprésente.

    6/ Aziz, le burkinabé, rappelle qu’aucune ONG ne vient dans la zone.

    Trouver de l’eau potable, du bois pour se chauffer, de la nourriture pour les enfants est un combat

    7/ et forcément les tensions sont de plus en plus fortes avec la population locale.

    Les précisions de notre journaliste ⬇️

    8/Cette tunisienne, non loin d’El Amra, se plaint de vols.

    Les migrants ne lui volent pas ses moutons, reconnaît-elle, mais prennent son bois 🪵(pour allumer des feux et cuisiner).

    « Ils détruisent tout ».

    9/ 🎙️réponse d’un exilé gambien aux accusations de vol.

    « Je ne suis pas un voleur mais parfois je ne mange pas, je ne bois pas d’eau… Alors oui, je vole parfois, mais pour survivre, je ne suis pas un criminel »

    10/ En représailles, et pour calmer la colère des habitants, la Garde nationale tunisienne envoie actuellement des soldats pour détruire les campements dans la zone.

    Nous en avions parlé dans ce papier

    https://www.infomigrants.net/fr/post/56683/en-tunisie-les-migrants-terrifies-face-aux-dernieres-interventions-de-

    11/L’écrasante majorité des migrants de Sfax ne veulent pas rester en Tunisie mais rejoindre les côtés européennes via l’île italienne de Lampedusa (à 200 km environ).

    Problème : les garde-côtes tunisiens arrêtent les embarcations au large de Sfax qui tentent la traversée 🌊

    https://twitter.com/InfoMigrants_fr/status/1786035010325066118

    #Tunisie #Sfax #violence #encampement #migrations #réfugiés #violences_policières #El_Amra #destruction

    En lien avec la #toponymie_migrante :

    Ils se regroupent dans des dizaines de camps (appelés km18, km25 ou encore km30)

  • Design di genere, ripensare le città tra cura del paesaggio e delle aree verdi

    Aree verdi da attraversare da sole, sentendosi sicure. Paesaggi in abbandono che tornano ad essere tutelati per la loro biodiversità. La cura delle nostre città passa per le questioni di genere: un convegno organizzato dall’associazione «Donna, immagine città» spiega perché.

    Ripensare la città con uno sguardo nuovo, che parti da un linguaggio più ampio per arrivare ai diversi comparti che possono fare dei posti che viviamo, luoghi di benessere per tutte e tutti. Da questi presupposti si è mosso il convegno Città e design di genere. Linguaggio inclusivo, organizzata a Roma, all’Europa Experience, dall’associazione Donna, immagine città lo scorso 22 marzo.

    All’interno dell’evento che ha trattato in maniera estesa, e attraverso più panel, le diverse sfumature che riguardano la città e la presenza delle donne all’interno di essa partendo dal linguaggio, sono emersi spunti interessanti per quel che riguarda nello specifico l’urbanistica e le connessioni con il paesaggio, il verde pubblico e la viabilità ciclabile e pedonale: tutti aspetti strettamente connessi con il tema della conversione ecologica che necessitano però di un dialogo con le tematiche di genere.
    Aree verdi più sicure

    “Quando ragioniamo come progettisti e pianificatori delle città – ha detto nel corso dell’evento Barbara Negroni, consigliera nazionale CONAF Consiglio dell’Ordine Nazionale dei Dottori Agronomi e dei Dottori Forestali – dobbiamo farlo in modo più complesso”.

    Oltre ad alcuni aspetti tecnici che riguardano ad esempio le piante da introdurre nelle aree verdi, gli interventi di depavimentazione e tutte quelle opere messe in campo per far fronte ed evitare le isole di calore, ci sono altri considerazioni da fare per rendere la città accogliente per tutte e tutti.

    “Se abbiamo bisogno di aree verdi e piazze, come spazi interconnessi tra di loro, abbiamo anche la necessità che la città diventi il più possibile vivibile da un punto di vista della sicurezza. Siamo abituati ad avere un’urbanistica e un disegno della città che vede una mobilità lineare, molto veloce, perché fatta più per gli uomini che compiono il tragitto casa-lavoro. Viceversa, le donne si muovono in maniera trasversale nella città perché fanno tante cose: lavorano ma portano anche bambine e bambini a scuola, fanno la spesa, si occupano del lavoro di cura delle persone anziane”.

    “A Casalecchio di Reno – dove Negroni è assessora alla Qualità dell’Ambiente e del Territorio – abbiamo fatto un’analisi di quella che è la mobilità ciclabile delle persone che vanno a lavorare in bicicletta: abbiamo così visto che gli uomini seguono le piste ciclabili in maniera retta sempre seguendo le strade principali, le donne invece vanno attraverso le piste o camminando all’interno delle città, per raggiungere i luoghi di destinazione”.

    “Nel ripensare le aree verdi non dobbiamo quindi considerare solo le specie più adatte per le alte temperature, che permettano di fare ombra, ma dobbiamo andare anche a ragionare sul loro disegno per dare trasparenza, così che siano anche permeabili alla vista perché quando le attraversiamo, dobbiamo avere una percezione di sicurezza. Nel momento in cui riusciamo a dare una trama verde alla città, che sia connessa e trasparente di fatto diventa una città sicura”.

    Quella della connessione delle aree verdi, come fa notare anche Negroni, è anche un tema di equità sociale: poter usufruire di aree verdi connesse tra loro attraversi piste ciclabili o percorsi pedonali è infatti un diritto fondamentale di tutti, e non deve restare solo appannaggio di chi vive nei quartieri più avvantaggiati della città, magari perché maggiormente centrali.

    E se l’esperienza di urbanistica di genere a Bologna, già raccontata su EconomiaCircolare.com, o la riprogettazione in corso a Casalecchio di Reno possono rappresentare degli esempi positivi in cui lo spazio urbano torna ad essere attraversato dalle persone, in modo più consapevole e sicuro e le aree verdi si riprendono il giusto spazio, l’altro lato della medaglia vede l’Italia detenere il record di consumo di suolo in Europa, con la cementificazione di 2,4 metri quadrati al secondo, secondo l’ultimo report sul consumo di suolo dell’Ispra relativo al 2023.

    Il terzo paesaggio

    “Nel suolo – ha spiegato Daniela Ducato, innovatrice green e Cavaliere della Repubblica per meriti ambientali – c’è il nostro futuro biologico, e il nostro futuro biologico è proprio nel terzo paesaggio, cioè in quegli spazi in natura che non disegniamo noi”.

    Con l’espressione terzo paesaggio, coniata da Gilles Clément, scrittore, architetto paesaggista ed ingegnere agronomo francese, si intende infatti un luogo che non subisce la progettazione umana, la cui evoluzione è determinata dall’insieme degli esseri biologici che vivono al suo interno. Questi luoghi sono situati ai margine di boschi, strade, fiumi, possono essere di dimensioni modeste, come il bordo di un campo, o il margine di una strada, o più estesi, come un terreno abbandonato dopo lo sfruttamento, ma anche un’ex cava o ex aree industriali dove la natura si è riappropriata dei propri spazi. Questi luoghi non sono spesso considerati dall’opinione pubblica e dalle amministrazioni e sono spessi i primi ad essere sacrificati, asfaltandoli o abbandonando rifiuti, fino a divenire delle vere e proprie discariche a cielo aperto.

    Ducato ha presentato invece il caso virtuoso del Comune sardo di Guspini (Sud Sardegna), il primo in Italia, dove un paesaggio, anzi proprio un terzo paesaggio, ha ottenuto la certificazione di risorsa sanitaria. Il comune, la cui area industriale aveva già ricevuto la certificazione pesticidi free, è stato infatti interessato da un progetto ideato da Ducato stessa, che vede in campo un team di ricerca scientifica con il comune di Guspini, l’Associazione Italiana di medicina forestale, in collaborazione con la Confcommercio Green, università e privati, e si basa sui benefici sulla salute umana apportati dalle medicina forestale, come: abbassamento della glicemia, aumento della concentrazione e dell’attenzione, rilassamento mentale e contrasto dell’insonnia, riequilibrio del tono dell’umore, stimolazione del sistema psiconeuroendrocrino e immunitario.

    Come ha spiegato l’esperta si tratta di un riconoscimento già avvenuto per parchi e giardini ma mai per un terzo paesaggio, quindi per un paesaggio marginale e periferico dove la natura fa da padrona. Ciò a cui spesso non si pensa di queste aree è infatti che non hanno bisogno di essere innaffiate o concimate, ma conservano una preziosissima biodiversità: “Nessun paesaggista al mondo riesce a fare quello che fa la natura”.

    Il modo in cui chiamiamo le cose, si sa, è legato a doppio filo alla percezione che ne abbiamo, e anche per questi luoghi c’è, secondo Ducati, un bias cognitivo: “Spesso sentiamo distanti questi paesaggi, li vediamo brutti, sporchi e cattivi: così consumiamo e maltrattiamo con il nostro linguaggio questi straordinari luoghi di biodiversità, per altro utilizzando un linguaggio violento, che spesso coincide con quello che si ha nei confronti delle donne”.

    Oltre al lavoro con medici, botanici e biologi, a Guspini si è fatto un lavoro anche sulla toponomastica, con l’intento di ridare dignità e identità alle zone industriali. Si sono intitolate 50 strade a donne: “non solo a donne famose ma a donne che hanno infranto tabu, regole, innovatrici, scienziate, ma anche casalinghe, lavandaie, parrucchiere, donne di tutto il mondo che ci hanno aperto delle strade di pensiero. Sono donne non sono nei libri di scuola ma le loro storie sono scritte nei nostri terzi paesaggi”.

    Quella della toponomastica di genere è un tema ricorrenti negli ultimi anni, anche perché rappresenta una nota dolente all’interno delle nostre città. Dopo aver esaminato i nomi di 155.468 strade in 32 grandi città europee, situate in 19 Paesi diversi, la piattaforma Mapping Diversity, sviluppata da Sheldon Studio e voluta da Obc Transeuropa con altri partner dell’European data journalism network, ha rilevato che oltre il 90% delle strade intitolate a persone sono dedicate a uomini bianchi.

    https://economiacircolare.com/design-di-genere-ripensare-citta-cura-paesaggio-aree-verdi
    #genre #terzo_paesaggio #toponymie #toponymie_féministe #femmes #noms_de_rue #Guspini #Italie #Sardaigne #tiers_paysage

    • Strade di Guspini intitolate alle donne. La zona industriale sarà al femminile

      I nomi delle vie saranno tutti al femminile. Lo ha deciso il Comune di Guspini che, per primo in Italia, ha deciso, con una delibera, di dedicare le vie della zona industriale alle donne che hanno aperto metaforicamente nuove strade, non solo nel commercio.

      Lo ha annunciato questa mattina Daniela Ducato, l’imprenditrice premiata come la più innovativa d’Italia, famosa in mezzo mondo per le sue produzioni realizzate con eccedenze e residui vegetali, in occasione della conferenza stampa sulle iniziative ‘green’ di Confcommercio. Si parte da Guspini, ma anche la vicina Arbus è pronta ad approvare una analoga iniziativa. “La toponomastica – ricorda Ducato – è quasi totalmente maschile, le donne sono al 3 per cento nei centri dove la situazione è migliore”. L’imprenditrice quasi non ci credeva. Poi è arrivata la delibera. E la speranza ora è che tanti Comuni seguano la stessa strada. Magari uscendo anche dalle zone industriali. Una richiesta che parte da lontano: la prima proposta fu formulata 30 anni fa. “Chiesi che la toponomastica fosse anche al femminile e che le strade della zona industriale di Guspini fossero intitolate alle donne. Donne pioniere – spiega l’imprenditrice – che hanno aperto la strada ad altre donne e al pensiero di tutti. Avevo perso la speranza: da oggi è realtà”.

      Spazio dunque alle nuove intitolazioni con le strade della zona industriale dedicate a Margherita Hack, la signora delle stelle; Elena Valentini Luzzato, prima italiana a laurearsi in architettura; Francesca Sanna Sulis, pioniera del commercio la cui seta, nel ‘700, varcò i confini dell’Isola; Pasqua Selis Zua, pasionaria ribelle che nel 1868 guidò la rivolta di Su Connotu; Eva Mameli Calvino, madre di Italo, prima donna a conseguire nel 1915 la libera docenza all’Università; Maria Lai, artista d’eccezione che con i suoi fili di stoffa celeste legò tutte le porte del suo paese, Ulassai, per ben 27 chilometri: la sua fu la prima opera di Arte relazione a livello mondiale.

      https://www.sardiniapost.it/cronaca/strade-di-guspini-intitolate-alle-donne-la-zona-industriale-sara-al-fem

    • “Il terzo paesaggio del Comune di Guspini primo in Italia in qualificazione per la medicina forestale. Daniela Ducato ideatrice del progetto” In evidenza

      Abbassamento della glicemia, aumento della concentrazione e dell’attenzione, rilassamento mentale e liberazione dai pensieri ricorrenti (rimuginio, ruminazione mentale) attivazione dei processi che contrastano l’insonnia, riequilibrio del tono dell’umore, stimolazione del sistema psiconeuroendrocrino e immunitario. Sono solo alcuni dei benefici certificati della medicina forestale con le immersioni a contatto con la natura guidati dal personale specializzato per trarre beneficio per la salute. E l’isola rappresenta il luogo ideale grazie ai suoi territori che contano oltre duemila specie spontanee e ai suoli millenari. Guspini in particolare fa un passo in avanti. Il suo terzo paesaggio è il primo in Italia in fase di qualificazione per la medicina forestale quale luogo idoneo alla prevenzione e alla promozione della salute grazie al Comune di Guspini con la sua referente e ideatrice del progetto Daniela Ducato, nota innovatrice green, prima specializzata in Sardegna in medicina forestale. La medicina forestale esiste da 40 anni ed è nata in Giappone da un team di ricerca di medici immunologi con suo ideatore l’immunologo Qing Li. Si tratta di una medicina integrativa per gli effetti vantaggiosi per la salute fisica e mentale, ed è già da molti anni presente nel servizio sanitario nazionale di diversi paesi del mondo come Canada, Danimarca, Scozia, Corea, Cina ecc. Questa tipologia di prevenzione oltre allo straordinario potenziale salutistico offre un importante risparmio economico stimato intorno all’8% di PIL mondiale per l’apporto prezioso sulla salute fisica e mentale di chi con assiduità si immerge in foresta. Con terzo paesaggio l’agronomo francese Gilles Clément, nel 2003 definì i luoghi marginali naturali, aree dismesse o abbandonate dall’uomo, dove spesso la natura si riprende il suo spazio, ex aree industriali ma anche spazi verdi più piccoli come i suoli urbani e di periferia. L’Italia detiene il triste primato europeo per consumo di suolo con di 2,4 metri quadri al secondo. Ed è Il terzo paesaggio, il primo ad essere cementificato, asfaltato, trasformato in discarica, maltrattato prima di tutto nell’immaginario collettivo che lo considera suolo inutile, degradato legittimandone così abusi e distruzione. L’impermeabilizzazione del suolo ritorna alla ribalta solo in caso di disastri e allagamenti. Dopo l’emergenza cala il silenzio. Il terzo paesaggio può invece diventare un’opportunità straordinaria di prevenzione della salute, addirittura una risorsa sanitaria e di benessere in ogni stagione? La risposta è sì se si mettono insieme ricerca, conoscenza e divulgazione scientifica, animazione e cura del territorio, ed azioni di prevenzione e di economia green senza consumo di suolo.

      Ed è ciò che è avvenuto a Guspini con l’attuale fase di qualificazione di medicina forestale, una delle azioni all’interno di un articolato progetto sul terzo paesaggio ideato da Daniela Ducato ed un team di ricerca scientifica con il Comune di Guspini già certificato pesticide free, l’A.I.Me.F. (associazione Italiana di medicina forestale) in collaborazione con associazioni come la Confcommercio Green, privati, ordini professionali, realtà e progetti di innovazione e Università. Per le sue caratteristiche la Sardegna rappresenta un luogo di eccellenza per la Medicina forestale. Non solo le foreste ma anche il terzo paesaggio non più bistrattato ma valorizzato come dimostra Guspini prima in Italia in fase di validazione come risorsa di prevenzione medica. Inaugurando con il terzo paesaggio una assoluta novità in ambito nazionale ed internazionale.

      «A Guspini, per la prima volta in Italia, abbiamo iniziato la qualificazione di aree urbane caratterizzate dal Terzo Paesaggio, come luoghi idonei alla prevenzione e alla promozione della

      salute». Annuncia con soddisfazione il medico Paolo Zavarella presidente e fondatore dell’associazione italiana di medicina forestale il cui comitato scientifico è diretto da Giovanna Borriello neurologa e responsabile del centro di riferimento per la Sclerosi Multipla dell Ospedale San Pietro Fatebenefratelli di Roma, Responsabile del Centro di ricerca clinica applicata alla Sclerosi Multipla del NCL Istituto di Neuroscienze di Roma. “L’A.I.Me.F. Associazione Italiana di Medicina Forestale nasce per portare anche in Italia ricerca, esperienze e formazione sulla Medicina Forestale, facilitando il processo di Riconoscimento Sanitario, in modo da farla diventare una importante pratica di salute all’interno del servizio sanitario nazionale prescrivibile dai medici, come già oggi accade con la Medicina Termale”, aggiunge Zavarella, “ la corretta immersione è in grado di aumentare del 50%, in modo stabile e sostenuto nel tempo, il numero delle Cellule NK (Natural Killer) che sono i linfociti o globuli bianchi presenti nel sistema immunitario umano e animale, strategicamente deputate al riconoscimento e alla eliminazione delle cellule tumorali e infette da virus. Aumentano, con risultati stabili per settimane, anche altre sostanze preziose in campo immunitario (endorfine, interferone, oppioidi endogeni), aumenta la serotonina (ormone della tranquillità), aumenta l’ossitocina (ormone della felicità) mentre si riduce l’attività del cortisolo e del sistema ortosimpatico (attivi nello stress)”. Sempre i dati certificati Aimef riportano anche immersioni più brevi (almeno un’ora per almeno tre volte settimanali) portano i seguenti benefici: Aumento della concentrazione e dell’attenzione, migliore stabilizzazione dell’umore, un aumento fino al 50% della capacità di problem solving, minore produzione di ormoni degli stress, contribuzione al regolarizzare la pressione arteriosa e la frequenza cardiaca, contribuzione a gestire la depressione e gli stati d’ansia, aumento dell’attività del sistema nervoso parasimpatico, miglioramento della funzione psichica, delle prestazioni mnesico-attentive, aumento fino al 40% dell’attività dei linfociti NK, anche detti cellule natural killer, fondamentali nella difesa naturale contro virus e malattie.

      Daniela Ducato ideatrice del progetto è anche la prima in Sardegna, specializzata Aimef in medicina forestale con la tesi: “il terzo paesaggio come risorsa sanitaria per una urbanistica della salute. I bias cognitivi nella perdita di suolo e di salute. I benefici del non consumare ma del restituire suolo. L’esempio del Comune di Guspini certificato pesticida free e in qualificazione di idoneità per la Medicina Forestale per la prevenzione e la promozione della salute.”

      “Il terzo paesaggio non va abusato asfaltato ma ritrovato attraverso la consapevolezza e la scienza”, spiega la Ducato, “nel suolo c’è la nostra salute, la nostra farmacia a cielo aperto. E nella restituzione di suolo e non nel suo consumo c’è il nostro futuro biologico. Nel terzo paesaggio l’assenza umana genera spesso un inaspettato rifugio per il ripristino e la conservazione della biodiversità. Il suolo con le sue piante spontanee è elemento privilegiato dell’equilibrio ecologico e al contempo favorisce la salute umana anche attraverso il rilascio di molecole volatili. Per una efficace immersione è importante avere la guida di figure specializzate facilitatrici di medicina forestale quindi conoscitrici dei metodi e dei luoghi più idonei per una corretta balneazione. Ad esempio l’iter di qualificazione di Guspini, realizzata da esperti e medici AIMEF, in una delle sue fasi con la raccolta dei parametri biometrici del campione di partecipanti, si è svolta in una zona urbana di terzo paesaggio ricca di piante spontanee il cui entourage di molecole volatili si caratterizza, proprio in questa stagione, per l’importante proprietà immunomodulante, quindi di aiuto per il sistema immunitario”.

      Aggiunge Zavarella “Le piante emettono preziose molecole studiate e classificate come B-VOC (Biogenic Volatile Organic Compounds: Composti Organici Volatili di Origine Biogenica). Nel tempo, moltissime molecole di origine vegetale sono state isolate, tracciate, purificate, brevettate e riprodotte per sintesi chimica in laboratorio e costituiscono la maggior parte dei farmaci oggi conosciuti (95%). Importante ritornare ad immergersi in quelle molecole vegetali che hanno plasmato la nostra “fisiologia cellulare”.

      IL SUOLO RISORSA STRATEGICA INFRASTRUTTURA VERDE

      Gli eventi estremi di cambiamento climatico ci indicano che non si può più cancellare il suolo occorre mantenerlo facendone risorsa strategica. Così come ha fatto, in innumerevoli azioni green, il Comune di Guspini: dalla toponomastica femminile della zona industriale alle infrastrutture digitale e ai servizi per consentire smart working e uffici verdi tra gli alberi, e molto altro grazie al lavoro di tutti gli assessorati, ha restituito identità, immaginario, valore e abitabilità al terzo paesaggio come dono di salute orientando ad un sano sviluppo economico senza consumo di suolo. Guspini cittadina del Medio Campidano della Sardegna ha ottenuto la certificazione pesticide free, primo Comune al mondo ad avere esteso la sua certificazione all’area industriale e al terzo paesaggio.

      Marcello Serru ingegnere ambientale vicesindaco di Guspini e assessore all’Ambiente ha spiegato che: “Il terzo paesaggio di Guspini in percorso di validazione come Forest Bathing Center con i suoi bagni forestali anche in ambiente urbano è una preziosa opportunità di salute offerta dal nostro Comune e ne premia l’impegno costante nel tempo. Ne è dimostrazione la vegetazione arborea messa a dimora negli ultimi 8 anni con oltre 2000 nuove piante della macchia mediterranea tra centro urbano e territorio comunale con le aree del terzo paesaggio”.

      Il lavoro sul recupero del terzo paesaggio iniziato a Guspini circa 30 anni fa, diventa poi base di ricerca già dal 2022 anche grazie al progetto EquiliBio con Federico Ortenzi per la parte di bioacustica vegetale, diretto dal professore Andreas Macchia con la redazione di Luigi Campanella già professore ordinario di chimica dell’ambiente e dei beni culturali presso l’Università La Sapienza di Roma, e in collaborazione con INGV Istituto nazionale di geofisica e vulcanologia diretto dal professore Carlo Doglioni. È poi proseguito nella direzione della medicina forestale con il percorso di qualificazione AIMEF e con la parte di coordinamento tecnico scientifico e di elaborazione dei dati ecosistemici affidati ad Alberto Musa nella sua doppia veste di biologo naturalista ed apicoltore. Nel progetto è centrale la multidisciplinarietà di settori e competenze scientifiche e di attori sociali comprese le associazioni che via via stanno aderendo e gli ordiniprofessionali.

      A far diventare il progetto del terzo paesaggio da sogno a realtà sono state la co-progettazione e le risorse finanziarie donate da Iole Garau di Guspini, ex insegnate di lettere da molti anni in pensione, conoscitrice del territorio sardo, tra i fondatori dello storico gruppo archeologico Neapolis. Ha selezionato diversi progetti per valutare quello più meritevole a cui destinare sia una parte dei suoi risparmi sia il suo contributo di ideazione e competenze. Ha scelto il progetto proposto da Daniela Ducato quale referente del Comune di Guspini intitolato “Dalle città invisibili al terzo paesaggio come risorsa sanitaria per una urbanistica della salute” il cui titolo è anche omaggio a Italo Calvino.Tra le molteplici motivazioni della scelta c’è “la sua valenza nel dare alla salute il ruolo di priorità per generare un nuovo approccio educativo, culturale, economico”. Partire dalle risorse del terzo paesaggio. Da quelle città invisibili che oggi a Guspini diventano visibili e salutari.”

      https://www.vivilasardegna.com/turismo/item/1250-il-terzo-paesaggio-del-comune-di-guspini-primo-in-italia-in-qua

  • En 1886, éloge du pittoresque, de l’inutile et de l’incompréhensible dans les noms de rues de Paris en proie à l’utilitaire et au commémoratif, par le poète gouailleur Jean Richepin.
    https://neotopo.hypotheses.org/7215

     Richepin, Jean, 1886 “Les noms des rues”in Le Pavé (Souvenirs et Fantaisies X), Paris : M. Dreyfous, pp. 192-195https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k206542q/f196.item Ce pamphlet vibrant est un plaidoyer post-haussmannisation pour la survie d’une odonymie vernaculaire aux accents chantants, populaires...

    #BibNeotopo #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale #Toponomo-Litterature

  • Espace Toponymincluquoi¿!!? (Samedi 27 avril Bâtiment des Forces Motrices, Genève, Festival Explore Demain)
    https://neotopo.hypotheses.org/7141

    Dans le cadre du Festival Explore Demain de Genève : Samedi 27 Avril 2024 : Espace Toponymincluquoi¿ !!? au BFM toute la journée avec visites dans la ville depuis la place des volontaires https://infomaniak.events/en-ch/walks-and-visits/toponymincluquoi/6DiNTLHYWyQ6dKWsyTcf0d1LMh01 En plus...

    #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale #SwissNeotopo #ToponoGender #Toponomo-Litterature

  • #France : une #statue de #Bigeard, le tortionnaire des Algériens, déclenche la polémique

    Alors que l’Algérie continue de réclamer la reconnaissance et la condamnation de la torture coloniale française, le projet d’ériger une statue à #Toul (Meurthe-et-Moselle, nord-est de la France) en l’honneur du colonel Marcel Bigeard suscite une colère légitime chez les Algériens et les Français qui ont conscience des crimes de la #colonisation.

    Bigeard, symbole de la cruauté et de la barbarie de la guerre d’Algérie, est accusé d’avoir commandité et pratiqué la torture contre des Algériens. Son nom est gravé dans la mémoire collective comme synonyme de terreur et de répression.

    Les témoignages poignants des victimes et de leurs familles, ainsi que les documents historiques, accablent Bigeard. Son Manuel de contre-guérilla, véritable manuel de torture, justifie et encourage l’utilisation de cette pratique barbare.

    Le refus de Bigeard de reconnaître ses crimes et son arrogance face aux accusations ne font qu’amplifier la douleur et la colère des Algériens.

    « Comment pouvons-nous envisager d’ériger une statue du parachutiste Marcel Bigeard, comme le souhaite la municipalité de Toul ? Est-il concevable de glorifier la pratique de la torture coloniale dont il est l’un des symboles ? »
    L’association Union Algérienne menace de saisir la justice pour « apologie de crime de guerre »

    C’est ainsi que s’interrogent les historiens français Fabrice Riceputi et Alain Ruscio dans une longue pétition cosignée par les deux hommes et publiée samedi (16 mars) sur le site « Histoire coloniale » (lancé en 2017 par des chercheurs et des enseignants en histoire en France). La pétition est adressée au public français.

    Les historiens annoncent que l’Association française d’histoire coloniale a l’intention de faire pression sur la municipalité de Toul, d’où est originaire Bigeard (décédé en 2010), pour l’empêcher d’ériger la statue.

    La pétition souligne que « l’acte que la municipalité de Toul s’apprête à accomplir intervient au moment où les municipalités de Paris et de Marseille ont retiré les plaques commémorant le maréchal Bugeaud, bourreau du peuple algérien pendant la conquête coloniale ».

    Alors que la France s’engage timidement à reconnaître son passé colonial, glorifier un tortionnaire comme Bigeard est une insulte à la mémoire des victimes algériennes et un obstacle à la réconciliation entre les deux pays.

    De son côté, l’association Unions Algérienne compte saisir la justice pour « apologie de crime de guerre » si la statue de #Marcel_Bigeard est érigée à Toul.

    https://www.algerie360.com/france-une-statue-de-bigeard-le-tortionnaire-des-algeriens-declenche-la-
    #Algérie #monument #toponymie #toponymie_politique #torture #guerre_d'Algérie

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    • Scandale à Toul, une statue pour honorer le général Bigeard, tortionnaire en Algérie

      Dans la sous-préfecture de Meurthe-et-Moselle, l’érection d’une statue en #hommage au général Marcel Bigeard, accusé de torture en Algérie, oppose la mairie, pourtant de gauche, à un collectif citoyen d’historiens, d’associatifs, de communistes et d’insoumis.

      La statue en bronze, haute de plus de deux mètres, dort pour le moment dans un entrepôt de caserne du 516e régiment du train. À moins de deux kilomètres de la vive controverse qu’elle suscite dans cette sous-préfecture de Meurthe-et-Moselle, peuplée de 15 000 habitants.

      Elle représente, glorieux dans son uniforme de parachutiste, Marcel Bigeard. Général multidécoré, résistant, ancien député et secrétaire d’État à la Défense. Né à Toul, élu à Toul, mort à Toul. Bref un « enfant du pays », dont la statue devait être érigée le 18 juin prochain, pour l’anniversaire de l’appel de Charles de Gaulle et celui de la mort de Bigeard.

      Mais le général, décédé en 2010, n’a pas que des thuriféraires. Car l’homme est aussi, bien qu’il l’ait nié toute sa vie, l’un des artisans du système de torture institutionnalisé durant la guerre d’Algérie, notamment durant la « bataille d’Alger ».

      Lorsque l’armée française se livre à des exécutions sommaires, coulant les pieds de ses prisonniers dans le béton avant de les jeter à la mer depuis des hélicoptères, les Algériens surnomment cette technique sordide « les crevettes Bigeard ». Un collectif toulois, « Histoire et mémoire dans le respect des droits humains », s’est donc créé pour protester contre l’érection de la statue, votée deux fois par le conseil municipal, pourtant dirigé par la gauche, en 2018 et en 2023.
      « La mettre à côté d’un monument aux morts, c’est une honte ! »

      Le 26 mars, une centaine de Toulois, communistes, insoumis, militants de la Ligue des droits de l’homme ou d’associations antiracistes ont bravé le crachin qui mouille les pavés du vieux centre, non loin de l’hôtel de ville, pour protester à nouveau contre cette décision.

      L’initiateur du collectif, Philippe Champouillon, 88 ans et lui-même vétéran d’Algérie, monte à la tribune. Il s’est longtemps battu seul contre la mairie. Sa voix usée peine à contenir son émotion : « Cette statue glorifierait un passé qui salit la France, et ternirait le patrimoine culturel de Toul. La mettre à côté d’un monument aux morts, c’est une honte ! »

      La sculpture doit en effet prendre place dans un ensemble mémoriel, située à l’entrée de la ville pour qui arrive par la gare de Toul. Un imposant édifice commémorant les morts de l’invasion prussienne de 1870 y toise les grandes plaques en hommage aux morts des deux guerres mondiales.

      Derrière, coule une petite rivière, à l’ombre des remparts de la vieille ville, réminiscence de la fonction militaire de cette commune, qui accueille depuis plusieurs siècles des garnisons. Durant l’entre-deux-guerres, il y vivait plus de militaires que de civils. Dans cette commune où l’on peut croiser l’ancienne ministre Nadine Morano, qui fit un mandat de députée dans la circonscription, les soldats ont bonne presse, et la fibre patriote est vive.

      « Nous ne sommes pas dans une ville ouvrière, marquée par des luttes syndicales, confirme Patrick Bretenoux, secrétaire de la section PCF de Toul. C’est plutôt une ville marquée par son passé militaire, et l’ancrage de la religion catholique. Il y a un fort vote RN. » Marine Le Pen a recueilli 49,4 % des suffrages à Toul, au second tour de la présidentielle 2022. Le député actuel est toutefois socialiste. Mais Dominique Potier n’a pas souhaité, pour le moment, s’exprimer sur l’affaire de la statue de Toul. Le maire, Alde Harmand, lui, « assume ».
      Une décision en plusieurs étapes

      Rembobinons. En 2018, la Fondation Général-Bigeard, dépositaire de sa mémoire, propose d’offrir à Toul une statue du général, tous frais payés. Anne-Marie Quenette préside cet organisme. Outre son combat en faveur du gradé, cette ancienne avocate, aujourd’hui très âgée, s’est battue pour réhabiliter la mémoire de son père, Jean Quenette, un préfet « vichysto résistant » déclaré inéligible après la Libération pour avoir voté les pleins pouvoirs à Pétain. Le conseil municipal met la proposition au vote.

      Elle est acceptée. Les communistes, qui siégeaient dans la majorité et y siègent encore, s’abstiennent lors de ce premier scrutin. Cinq ans et une pandémie mondiale plus tard, en 2023, le maire organise un second scrutin. Les communistes votent cette fois contre, mais l’installation de la statue est à nouveau adoptée.

      Ses promoteurs s’appuient sur le fait qu’il n’y a pas de preuve directe que Marcel Bigeard se soit livré lui-même à des actes de torture, et sur ses dénégations tout au long de sa vie. En 2000, dans les colonnes du journal d’extrême droite Minute, le général en retraite assurait être « incapable d’écraser un poulet sur la route ou d’égorger un lapin. »

      Bigeard n’a rien avoué ni regretté, tout juste a-t-il évoqué un « mal nécessaire », contrairement à ses compagnons d’armes Aussaresses ou Massu. Ce dernier avait d’ailleurs déclaré, sans qu’on puisse prouver ses dires : « la première fois que j’ai vu une gégène, c’était chez Bigeard. »

      Le général Bigeard a aussi rédigé sept autobiographies pour parler de ses « hauts faits ». « De nombreux participants de la guerre d’Algérie ont éprouvé le besoin d’écrire sur eux-mêmes, de se mettre en scène, relève l’historien spécialiste de la période coloniale Alain Ruscio, qui a fait le déplacement à Toul pour épauler le collectif anti-statue. Bigeard, qui écrit souvent à la troisième personne en parlant de lui-même, se raconte comme le grand vainqueur de la « bataille d’Alger ». »

      En 1957, dix mille parachutistes sont largués sur la capitale coloniale, pour briser les revendications d’indépendance. « Ce n’était pas une bataille, mais une militarisation de la répression, voulue par le pouvoir politique, socialiste en l’occurrence, rappelle l’historien Fabrice Riceputi, présent également à Toul.

      L’objectif n’est pas de combattre les poseurs de bombe, mais de briser une grève anticoloniale déclarée par le FLN. Pour ça, les paras ont carte blanche pour enfermer, torturer, exécuter. C’est à ça qu’a participé le régiment commandé par Marcel Bigeard. Sa responsabilité est évidente. »

      Au vu de son grade d’officier parachutiste pendant la « bataille d’Alger », le fait qu’il ait cautionné et commandé l’utilisation de la gégène ou du supplice de la noyade ne souffre donc aucune contestation. Auprès de l’Humanité, le maire de Toul, Alde Harmand, ex-socialiste, balaie pourtant : « c’est le point de vue de certains, ce n’est pas à la collectivité de juger. Nous recevons autant de courriers de gens pour la statue que de gens contre. »

      L’élu concède qu’il « eut été plus heureux qu’il soit représenté en général ou en civil, plutôt qu’en para. Mais cet uniforme, ce n’est pas que l’Algérie, c’est aussi Dien Bien Phu ». Avant Alger, Marcel Bigeard a en effet opéré en Indochine, sans que l’on comprenne bien en quoi c’est une bonne nouvelle. Alde Harmand s’agace de cette controverse qui dépasse maintenant la seule politique locale : « c’est quelqu’un d’important pour Toul, il y est né, il y est mort.
      Nostalgérie

      C’est un des généraux les plus décorés de France, si on avait estimé qu’il avait commis des actes condamnables, il aurait été déchu. » « Dire qu’il y aurait encore un débat sur l’utilisation de la torture comme système en Algérie, cela relève du négationnisme », tranche l’historien Fabrice Riceputi.

      À Toul, difficile de « déboulonner » l’aura du général Bigeard. Le militaire a déjà une avenue à son nom qui, en longeant la Moselle, permet de rejoindre l’autoroute. Elle fut inaugurée de son vivant, en 1979, en présence de Valéry Giscard d’Estaing, qui l’avait nommé au gouvernement.

      Au village de Lucey, à quelques kilomètres de là, tous les 1er mai, des petits groupes de retraités, anciens d’Algérie, crapahutent dans la campagne lors du traditionnel « rallye Bigeard ». Une promenade au vert, prétexte à un gueuleton nostalgique, où on mange du couscous « comme là-bas ». Il fut un temps où le général Bigeard y participait lui-même. En 2022, sa fille en était l’invitée d’honneur.

      « Au niveau de la commune, on peine à rassembler et surtout à intéresser les jeunes, qui ne connaissant pas Bigeard ou bien s’en fichent », reconnaît le communiste toulois Patrick Bretenoux. Au niveau national, la pétition contre la statue a été signée entre autres par le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et les députés insoumis Antoine Léaument et Thomas Portes. Elle totalise un peu plus de 1200 signatures.

      La statue sera-t-elle révélée en grande pompe le 18 juin 2024, comme prévu à l’origine ? Le bras-de-fer continue. D’autant que le nom du sculpteur choisi par la Fondation Marcel-Bigeard n’a pas échappé aux détracteurs du projet. Boris Lejeune est un collaborateur régulier de la revue Catholica, proche de l’ultra-droite catholique.

      L’artiste a à son actif une statue de Jeanne d’Arc livré à la mairie de Saint-Pétersbourg en 2021. Et, à Orange, ville dirigée de longue date par l’extrême droite, c’est sa signature qu’on retrouve en bas du Mémorial de la Terreur, dédié aux religieux tués lors de la Révolution française.

      https://www.humanite.fr/politique/guerre-dalgerie/scandale-a-toul-une-statue-pour-honorer-le-general-bigeard-tortionnaire-en-

  • Sans titre
    https://pouet.chapril.org/@deylord/111937484481989886

    Via Rx3, Gus vient de publier son TOP 10 2023 :Chez Real Rebel Radio, on a une seule vraie ligne directrice : on ne parle que de la musique qu’on a aimée. Je me suis posé la question de ce choix en voyant le succès des compilations « pires albums de l’année » un peu partout. Pourquoi ne pas parler du pire et bien se marrer ?https://www.real-rebel-radio.net/2024/02/15/top-10-2023-version-gus#2023 #album #CodeOrange #DankoJones #Eclipse #HoldingAbsence #LordOfTheLost #Neuromancer #review #SleepToken #Starbenders #Sup #TheHives #Top10

  • TOP 10 2023 / Version Gus

    Via Rx3, Gus vient de publier son TOP 10 2023 :

    Chez Real Rebel Radio, on a une seule vraie ligne directrice : on ne parle que de la musique qu’on a aimée. Je me suis posé la question de ce choix en voyant le succès des compilations « pires albums de l’année » un peu partout. Pourquoi ne pas parler du pire et bien se marrer ?

    La réponse tient en deux temps : d’une part je n’ai pas envie de perdre du temps avec ce qui ne m’a pas plu et d’autre part vu le nombre d’albums qui sortent, je préfère mettre en lumière la crème de la crème. Et comme j’ai pris trois plombes à faire mon classement, parce que 2023 était sacrément qualitative, je suis à la bourre. Donc c’est parti, sans plus attendre et pour la première fois depuis très longtemps, un vrai top 10 sans tricher.

    https://www.real-rebel-radio.net/2024/02/15/top-10-2023-version-gus

    #2023 #album #CodeOrange #DankoJones #Eclipse #HoldingAbsence #LordOfTheLost #Neuromancer #review #SleepToken #Starbenders #Sup #TheHives #Top10

  • #Roma_coloniale

    Sul colonialismo italiano pesa il torto di una rimozione storica, culturale e politica, ancora inspiegabile: un buco nel registro delle morti del Novecento, pagine bianche nei manuali di storia nazionale.
    Il Colonialismo spiega, più di quel che si è portati a credere, il pregiudizio razzista che ancora oggi pervade le piaghe più nascoste della società italiana; un razzismo ordinario, che può esplodere, a certe condizioni, in episodi terribili, oppure continuare a covare sotto la cenere.

    Roma è una città distratta. Le tracce coloniali, incomprese, sono ovunque: viali, piazze, obelischi, cinema, statue, targhe, tutti omaggi dedicati all’impero. Si incontrano a Villa Borghese, al Circo Massimo, alla Stazione Termini, a San Giovanni, al Foro Italico, a Garbatella, a Casalbertone. E in un intero quartiere: quello Africano.
    Forse è venuto il momento di discuterne, di ricercarle e assegnare loro un significato storico più doloroso e più giusto, senza continuare a sperare nell’oblio.

    https://lecommariedizioni.it/prodotto/roma-coloniale
    #Rome #colonialisme #Italie #Italie_coloniale #colonialisme_italien #livre #traces #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #noms_de_rue #liste #inventaire

    –-

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Presentazione pubblica della mappa sull’odonomastica coloniale di Milano

    La ricerca storico archivistica commissionata dall’Area Museo delle Culture, Progetti Interculturali e Arte nello Spazio Pubblico e condotta dall’Istituto nazionale Ferruccio Parri si è focalizzata sulle denominazioni e le intitolazioni con riferimenti alle campagne coloniali, di alcune strade e piazze della città: attraverso lo studio delle delibere del Consiglio comunale di Milano e delle delibere di Giunta è stato possibile ricostruire il periodo storico in cui queste sono state denominate dall’amministrazione cittadina. Con questa ricerca sono state individuate circa centocinquanta strade e piazze intitolate a militari, esploratori, battaglie, città e altre località o persone connesse alla storia coloniale italiana. L’elenco comprende anche quegli istituti culturali e monumenti che hanno avuto un ruolo centrale nel dibattito sul colonialismo italiano.

    La mappa che viene presentata è quindi uno strumento utile per avere una maggiore consapevolezza della storia coloniale italiana e sulla sua ricaduta sul tessuto urbano. Il lavoro svolto viene inquadrato all’interno di un panorama più ampio di riflessione sulle memorie coloniali. Il Mudec ha riattivato il dialogo con alcune personalità delle comunità Habesha presenti a Milano, già coinvolta nel progetto di museologia partecipata intrapreso per l’allestimento della sezione dedicata al colonialismo italiano all’interno di Milano Globale. Il mondo visto da qui, percorso permanente del museo. Nell’ottica di un processo di rilettura della nostra storia coloniale e di risignificazione del patrimonio ma anche dei luoghi della città marcati dalla presenza di odonimi coloniali, il Mudec ha aperto un confronto che si desidera costante e permanente sulle tematiche del colonialismo con cittadine e cittadini anche con origini diasporiche. Il lavoro realizzato fino ad oggi viene presentato a Palazzo Marino in una settimana fortemente simbolica che vuole ricordare Yekatit 12 (12 febbraio secondo il calendario etiopico, equivalente al 19 febbraio nel calendario gregoriano) data della strage di Addis Abeba del 19 febbraio 1937 a opera dell’esercito italiano.

    https://www.reteparri.it/eventi/pagine-rimosse-lesperienza-coloniale-nelle-vie-milano-nei-racconti-dalleti

    –-> j’espère pouvoir récupérer la carte...

    #toponymie #carte #Milan #Italie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #passé_colonial #colonialisme #cartographie #visualisation #noms_de_rue

    • Una settimana per indagare la memoria del colonialismo italiano

      La rete #Yekatit_12-19_febbraio -composta da associazioni, comunità di afrodiscendenti, collettivi e istituzioni- organizza una serie di eventi in diverse città italiane per riaccendere l’attenzione collettiva sul rimosso passato coloniale dell’Italia, fatto di violenze e crimini. Per riflettere sul passato ma soprattutto sul presente

      Per la quasi totalità degli italiani quella del 19 febbraio è una data senza particolari significati. Una data rimossa dalla memoria collettiva insieme a molti altri eventi dell’esperienza coloniale italiana ma che meriterebbe un uno spazio significativo sui libri di storia e non solo. Tra il 19 e il 21 febbraio 1937, infatti, le truppe italiane -con il supporto dei civili e delle squadre fasciste- massacrarono circa 20mila abitanti di Addis Abeba, una feroce repressione a seguito del fallito attentato contro il maresciallo Rodolfo Graziani -allora viceré d’Etiopia- a opera di due giovani resistenti eritrei. Le violenze degli italiani durarono per mesi e si estesero ad altre parti del Paese, fino all’eccidio di chierici e fedeli nella cittadina monastica di Debre Libanos a maggio dello stesso anno.

      Per riaccendere l’attenzione collettiva su questa vicenda, sulle violenze e i crimini del colonialismo italiano e sulle memorie rimosse della storia italiana, la rete Yekatit 12-19 febbraio -formata da associazioni, comunità di afrodiscendenti, collettivi e istituzioni- che prende il nome proprio dalla data del massacro indicata secondo il calendario etiope, sia secondo il calendario gregoriano, ha organizzato l’iniziativa “Memorie e (R)esistenze” con un ricco calendario di appuntamenti diffusi in numerose città (da Milano a Roma, da Bologna a Firenze passando per Modena, Padova, Napoli e Bari) che si concentra soprattutto nella settimana compresa tra il 12 e il 19 febbraio ma che in alcuni territori si prolungherà addirittura fino a maggio.

      “La rete vuole contribuire a un processo di rielaborazione critica e collettiva del ruolo del colonialismo nella storia e nel presente dell’Italia, con l’obiettivo di proporre strumenti sempre più accurati per leggere la realtà in cui viviamo, i suoi legami con la storia recente dell’Italia e con la sua costruzione statuale, nazionale e identitaria”, spiegano i promotori di Yekatit 12-19 febbraio. Conferenze, dibattiti, presentazioni di libri e documentari “saranno occasione per condividere riflessioni sul passato e sul presente di un Paese che vogliamo aperto al mondo, transculturale e capace di riconoscere e combattere il razzismo, la violenza e le ingiustizie”.

      “Il nostro obiettivo è quello di arrivare al riconoscimento di una giornata nazionale del ricordo delle oltre 700mila vittime del colonialismo italiano”, spiega ad Altreconomia Silvano Falocco, uno dei coordinatori della rete e autore del saggio “Roma coloniale” (Le comari edizioni, 2022). Un primo passo in questo senso è stato fatto lo scorso ottobre quando è stata presentata alla Camera una proposta di legge per l’istituzione di un Giorno della memoria per commemorare gli eccidi, le campagne militari e la politica di occupazione a cui sono state sottoposte le popolazioni dei Paesi africani dominati dall’Italia: “La promozione di iniziative locali di sensibilizzazione e informazione dal basso su questo tema ha come obiettivo quello di farne comprendere all’opinione pubblica la necessità di questa giornata”.

      Tra gli eventi più significativi di “Memorie e (R)esistenze” c’è l’incontro “Memorie decoloniali” in programma martedì 20 febbraio alla Casa della memoria e della storia di Roma: un convegno che sarà anche occasione per iniziare costruire una raccolta “dal basso” delle fotografie e dei diari che raccontano la storia coloniale italiana. “Ogni volta che partecipo a un’iniziativa pubblica sul tema vengo avvicinato da persone del pubblico che mi raccontano di avere a casa foto d’epoca o altra documentazione, spesso appartenuta ai nonni -continua Falocco-. Ci rivolgeremo ai figli e ai nipoti dei colonizzatori invitandoli a condividere con noi questo materiale che spesso percepiscono come problematico. E ci piacerebbe molto anche riuscire a intercettare la documentazione che è stata portata in Italia dai discendenti dei colonizzati per conservare la memoria del proprio Paese d’origine”.

      La rete coinvolge diverse associazioni e realtà attive sui diversi territori, tra cui Resistenze in Cirenaica e il collettivo Arbegnouc Urbani che hanno organizzato due rappresentazioni dello spettacolo teatrale “Italiani brava gente”, ispirato all’opera dello storico Angelo Del Boca, a Bologna il 16 febbraio e a Reggio Emilia il 17 febbraio. A Modena, invece, gli eventi principali saranno il convegno “Altre resistenze. Etiopia e Liba”, la presentazione della graphic novel “Yekatit 12” che racconta la lotta degli etiopi contro l’occupazione fascista e lo spettacolo teatrale “Italiani bravissima gente. Quando eravamo colonialisti” di e con Carlo Lucarelli.

      La rassegna vuole essere anche un’occasione per riflettere sui luoghi delle nostre città che portano con sé un retaggio coloniale. A partire dalla toponomastica, dai nomi di strade e piazze in titolate a sanguinose battaglie o a militari che si sono resi responsabili di massacri ai danni della popolazione civile e che non vengono “interrogati”. “Il racconto di chi ha subito le mire espansionistiche dell’Italia liberale prima e dell’imperialismo fascista poi, non sembra trovare sufficiente spazio -continua la rete-. Così come non trova spazio il racconto di chi ha organizzato la resistenza all’occupazione italiana, di chi gli è sopravvissuto come figlio, figlia, compagna o concubina e di chi ha rielaborato quella storia pensando di poter trovare cittadinanza nel Belpaese a partire già dagli anni Venti”.

      Da qui la volontà di Rete Yekatit 12-19 febbraio di contribuire ad un processo di rielaborazione critica e collettiva del ruolo del colonialismo nella storia e nel presente dell’Italia, con l’obiettivo di proporre strumenti sempre più accurati per leggere la realtà in cui viviamo, i suoi legami con la storia recente dell’Italia e con la sua costruzione statuale, nazionale e identitaria. “Il colonialismo non è semplicemente un periodo storico, ma è anche una pratica economica che prevede occupazioni e stermini -conclude Falocco-. Tempo fa avevamo rivolto un questionario a un campione di cittadini e meno del 5% delle persone che hanno risposto conoscevano il passato coloniale dell’Italia. A dimostrazione che questa storia non fa ancora parte della nostra memoria collettiva”.

      https://altreconomia.it/una-settimana-per-indagare-la-memoria-del-colonialismo-italiano
      #19_février

  • Les Pétaouchnok(s) de Ricardo Ciavolella : la toponymie vue depuis Serendip
    https://neotopo.hypotheses.org/6918

    Jean-Baptiste Bing, compte rendu de lecture de : Ricardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 413 p. Le livre est accompagné d’un site Internet : https://petaouchnoks.com ,...

    #BibNeotopo #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale #Toponomo-Litterature