The Surprising Map of Plants
▻https://www.youtube.com/watch?v=ONVpFtiD-fo
Un mec qui fait des cartographies/visualisations d’un peu tout, avec commentaires détaillés en vidéo. Ici pour toutes les plantes.
The Surprising Map of Plants
▻https://www.youtube.com/watch?v=ONVpFtiD-fo
Un mec qui fait des cartographies/visualisations d’un peu tout, avec commentaires détaillés en vidéo. Ici pour toutes les plantes.
Plants may absorb more #CO2 than thought, says new research.
▻https://www.newswise.com/articles/plants-may-absorb-more-co2-than-thought-says-new-research?sc=rsla
Newswise — New research published today in leading international journal Science Advances paints an uncharacteristically upbeat picture for the planet. This is because more realistic ecological modelling suggests the world’s plants may be able to take up more atmospheric CO2 from human activities than previously predicted.
Despite this headline finding, the environmental scientists behind the research are quick to underline that this should in no way be taken to mean the world’s governments can take their foot off the brake in their obligations to reduce carbon emissions as fast as possible. Simply planting more trees and protecting existing vegetation is not a golden-bullet solution but the research does underline the multiple benefits to conserving such #vegetation.
Des #températures dépassant la #limite_génétique de toutes les espèces méditerranéennes sont prévues dans le sud de l’Europe dès mardi :
➡️ 40 à 44°C en #Italie (jusqu’à 45-47+°C en Sardaigne et Sicile)
➡️ 40 à 45°C en #Espagne
➡️ 40 à 42°C en #France
Conséquences agricoles :
➡️la floraison des légumes « maraîchage » risque d’être fortement perturbée (brulures et pertes de fleurs).
➡️l’#olivier risque de voir une partie de ses fruits se dessécher.
➡️des brûlures peuvent concerner la #vigne (voire un dessèchement de grappe) dans le cas où la canicule dure plusieurs jours.
➡️souffrance extrême des animaux d’élevage.
L’Italie est le pays qui sera le plus concerné par ses conséquences agricoles. Je tiens à préciser qu’il s’agit ici d’un #stress_thermique. Il ne peut pas être entièrement résolu par l’irrigation (#stress_hydrique).
Voici un énième exemple des conséquences du changement climatique.
Mais voyons, ce sont des « températures normales » pour un été !
[Thread] Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l’effet de la température sur les végétaux. C’est important pour comprendre les effets du changement climatiques sur l’agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! 👇
Tout d’abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n’oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l’air.
▻https://pbs.twimg.com/media/E9TPw9tXEAMaGrZ?format=jpg
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type « beta ») 👇
▻https://pbs.twimg.com/media/E9TQZFmXEAAzhm1?format=png&name=small
Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l’effet de la #température sur les #végétaux. C’est important pour comprendre les effets du #changement_climatiques sur l’#agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! 👇
Tout d’abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n’oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l’air.
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type « beta ») 👇
La croissance des végétaux est rapide autour d’une température optimale (Topt) et décroit de part et d’autre pour devenir nulle à la température minimale (Tmin) ou maximale (Tmax).
Ces 3 paramètres dépendent des espèces ! Topt espèce tropical > Topt espèce tempérée !
Un peu de THERMODYNAMIQUE simple maintenant. La température est la mesure de l’agitation moléculaire.
EN GROS, + il fait chaud, + les molécules sont excitées et bougent dans tous les sens (comme les gosses !!)
+ il fait froid, plus les molécules sont stationnaires.
Easy, non ?
Aller maintenant tout va s’éclairer !
Plus il fait chaud (zone bleue),
↗️ agitation des molécules augmentent
↗️ les chocs entre molécules augmentent
↗️ vitesse des réactions augmentent
↗️ croissance du végétale est rapide !!!
C’est juste une histoire de #thermodynamique...
Cette hausse de croissance est pas éternelle hein ?! C’est là que les impacts du changement climatique sont les + importants.
Entre Topt et Tmax (zone rouge),
↗️ agitation des molécules augmentent (encore !)
↗️ les chocs entre molécules augmentent
Pourtant la croissance ⬇️ !??
C’est simplement que lorsque les molécules sont trop agitées, les protéines/enzymes (qui facilitent les réactions chimiques) ont leur forme qui est modifiée !
C’est la DENATURATION DES PROTEINES.
Elles n’ont donc plus la même efficacité : les vitesses de réactions baissent !
▻https://twitter.com/i/status/1429008336570175489
Ainsi,
+ il fait (trop) chaud
+ les enzymes sont dénaturées
+ elles perdent leur efficacité
+ les vitesses des réactions chimiques baissent
+ la croissance ralentit !
Easy, non ? 😍
Aux températures extrêmes, des contraintes physiques s’appliquent aux cellules de la plantes. Et là c’est le drame. Si ces contraintes sont trop fortes, les cellules éclatent : c’est la MORT CELLULAIRE.
Amen !
►https://twitter.com/SergeZaka/status/1429008295164092417
#thermorégulation #plantes #végétaux #êtres_humains #thermodynamique #agitation_moléculaire #dénaturation_des_protéines #mort_cellulaire
Et pendant ce temps… l’océan continue de surchauffer aussi :/
▻https://twitter.com/EliotJacobson/status/1681321023306874880
Wow! Wow! Wow!
North Atlantic sea surface temperature anomalies are going vertical again. And yes, I needed to extend the y-axis.
Yesterday’s temperature of 24.49°C (76.08°F) was 4.2σ above the 1991-2020 mean. The previous high for July 17 was 23.71°C (74.68°F) in 2020.
Elles colorent les tissus grâce à la magie des plantes
▻https://reporterre.net/Elles-colorent-les-tissus-grace-a-la-magie-des-plantes
« C’est juste un émerveillement permanent », sourit Radostina Ivanova, 40 ans, urbaniste en reconversion. Imaginée par la maraîchère en formation et trois de ses amis pendant la période Covid, l’association promeut la couleur végétale auprès des professionnels du textile, des artistes et des simples curieux, depuis deux ans. La démarche attire, et le groupe — tous bénévoles — peut aujourd’hui compter sur une quarantaine d’adhérentes [1] pour suivre des ateliers d’impressions végétales sur textile ou de teinture végétale. L’aventure colorée a pris un nouveau tournant le 1er avril, lorsque l’asso a obtenu la gestion transitoire d’un terrain en friche de 4 000 mètres carrés. Pendant un an, persicaires, cosmos, camomilles des teinturiers, carthames, etc. y seront cultivés en permaculture. « On plante tout ce qu’on ne peut pas trouver en cueillette sauvage », précise, ravie, la Lilloise.
Une copine artiste cultive de l’indigo pour ses tissus
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/le-mans-yongmei-liu-expose-ses-indigos-au-pavillon-monod-88c0f85a-f3f9-
Cuisine Sauvage ASBL | Cuisine des plantes sauvages comestibles
▻https://cuisinesauvage.org
#herbes #herbes_sauvages #plantes_sauvages #base_de_données #fiches #recettes
Les fiches:
▻https://cuisinesauvage.org/les-plantes/voir
Et les recettes:
▻https://cuisinesauvage.org/recipe
(ping @cuisinelibre)
Pour celleux qui fêtent Noël
Sorbet au sapin Douglas
▻https://cuisinesauvage.org/recipe/sorbet-au-sapin-douglas
Base de données de plus de 7000 plantes, arbustes, arbres créee par des anglais...
Une vraie mine d’or d’information, avec un moteur de recherche génial multicritères (résistance au gel, usage, médicinal, vitesse de croissance…,)
« J’ai réactualisé la version anglaise pour prendre en compte la traduction automatique en français sous un environnement Firefox à jour. »
Pour télécharger cette version francisée, c’est par ici : ▻https://drive.google.com/file/d/19_NCjWofCCQMT17aNxhqlW_WThC0B5OL/view?usp=sharing
À décompresser, puis lancer Permaflorea.exe.
Nota : Version modifiée à partir de l’appli officielle : ►http://www.permaculture.eu.org/permaflorae
Solution équivalente en ligne : ▻https://pfaf.org/user/Default.aspx
#permaculture #potager #verger #resilience #autosuffisance #permaflorae
gotwit
Les sommets des Alpes verdissent… et certains beaucoup plus vite que d’autres | INEE
▻https://www.inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/les-sommets-des-alpes-verdissent-et-certains-beaucoup-plus-vite-que-dautre
C’est une conséquence moins connue des changements globaux qui sont en cours : depuis quelques décennies, les #plantes colonisent peu à peu les espaces de #haute_altitude et les sommets de nos montagnes verdissent. Une étude internationale, publiée dans Global Change Biology, permet pour la première fois de mieux comprendre ce phénomène à l’échelle des Alpes européennes grâce à l’utilisation d’images satellite.
#Souveraineté_alimentaire. Aux États-Unis, les Amérindiens veulent “décoloniser leur assiette”
La pandémie de Covid-19 a accru la volonté d’#autonomie_alimentaire des Amérindiens, qui renouent aujourd’hui avec les semis, les cultures et les #pratiques_culinaires traditionnelles pour “rééduquer” leur palais.
Au printemps 2020, alors que le Covid-19 se propageait aux États-Unis, #Daniel_Cornelius a fait ses #semis. Membre de la nation #Oneida du Wisconsin, il vit dans la campagne vallonnée du sud de Madison, où il a planté des carottes, des tomates ainsi que des plantes traditionnelles amérindiennes : fèves, citrouilles et maïs.
Il a aidé d’autres Amérindiens à faire de même. En juin, il a pris son tracteur manuel, direction le Nord, jusqu’aux Chippewas du lac du Flambeau, pour les aider à retourner et à préparer la terre selon la tradition.
Puis, il a amené des graines de courge à la réserve Menominee du #Wisconsin, où les habitants ont aménagé des parterres de culture surélevés comme le faisaient leurs ancêtres.
Il a collecté du sirop sur des érables et a ramassé du riz sauvage puis, en septembre, il s’est rendu à une foire dans la réserve Oneida, près de Green Bay, où il les a échangés contre des poivrons, des œufs de caille et de la soupe de maïs. “Presque tout le monde voulait de ce sirop d’érable”, raconte-t-il.
Renouer avec les pratiques traditionnelles
Cornelius fait partie du mouvement dit de “souveraineté alimentaire”, de plus en plus populaire chez les Amérindiens, qui vise à augmenter la production locale et à renouer avec l’agriculture et les pratiques culinaires traditionnelles.
C’est un phénomène à grande échelle qui va de la culture d’un potager par des familles dans leur jardin jusqu’au développement d’un réseau d’organisations régionales et nationales dédiées à la coopération entre tribus, au partage de techniques agricoles et à la préservation de variétés ancestrales.
“Les gens sont demandeurs de ces produits, explique Cornelius, également conseiller technique pour le Conseil agricole intertribal de Billings, dans le Montana, et professeur à l’université du Wisconsin. Et ils ont aussi soif de connaissances.”
Pour de nombreux Amérindiens, le retour à des produits et cultures traditionnels s’inscrit dans un effort plus large pour se “décoloniser”. Une façon de réparer les ravages économiques et culturels infligés par les descendants d’Européens qui les ont chassés de leurs terres, enfermés dans des réserves et envoyés dans des pensionnats et ont tout fait pour les couper de leurs racines.
Cela ne passe pas seulement par un regain d’intérêt pour les #plantes_ancestrales mais aussi par un retour à une certaine vie économique et culturelle, et à des coutumes et des traditions liées à la #nourriture et à sa production.
Des effets bénéfiques sur la santé
Sur le plan pratique, la souveraineté alimentaire est une solution qui vise plus d’autonomie et qui ouvre également des perspectives économiques dans les communautés les plus pauvres.
(#paywall)
▻https://www.courrierinternational.com/article/souverainete-alimentaire-aux-etats-unis-les-amerindiens-veule
#peuples_autochtones #USA #Etats-Unis #décolonisation #alimentation #agriculture
Seeds and beyond: Native Americans embrace ‘food sovereignty’
Last spring, as COVID-19 swept the nation, Daniel Cornelius planted. A member of the Oneida Nation of Wisconsin, he lives in the rolling farm country south of Madison, where he planted carrots and tomatoes, as well as traditional Native American crops – beans, pumpkins, and corn in hues ranging from cream to deep red and bearing names like Tuscarora white, Mohawk yellow, and Bear Island flint.
He helped others plant, too. In June he took his small walk-behind tractor north to help members of the Lac du Flambeau Band of Lake Superior Chippewa start gardens, heaping the soil in long mounded rows in imitation of traditional planting hills. He brought squash seeds to the reservation of the Menominee Indian Tribe of Wisconsin, where members have been building raised beds after ancient Menominee practice. He tapped box-elder trees for syrup and gathered wild rice, and in September he brought them to a bartering event on the Oneida reservation, near Green Bay, where he traded them for peppers, quail eggs, and corn soup.
“Almost everyone wanted that box-elder syrup,” he says.
Mr. Cornelius is part of a growing “food sovereignty” movement among Native Americans, an effort aimed at increasing local food production and reviving Indigenous agricultural and culinary practices. It’s a broad-ranging movement that includes families growing vegetables in backyard gardens and an ever-expanding network of regional and national organizations devoted to fostering intertribal cooperation, sharing agricultural know-how, and promoting the use and preservation of traditional crop varieties.
“People are hungry – literally hungry to eat these foods,” says Mr. Cornelius, who is also a technical adviser for the Intertribal Agriculture Council, based in Billings, Montana, and an instructor at the University of Wisconsin-Madison. “But also, in a more figurative sense, they’re just hungry for knowledge.”
For many Native Americans, the return to traditional foods is part of a wider effort to “decolonize” their people, a way to repair the economic and cultural damage inflicted by European Americans who drove them from their lands, confined them to reservations, sent them to boarding schools, and tried to sever them from their old ways. It means not just planting old seeds but reviving the economic and cultural life, the ceremonies, the customs and beliefs, around food and food production.
In a practical sense, food sovereignty offers a path toward greater self-sufficiency and economic opportunity in poor communities. Perhaps more critical are its potential benefits for public health. Native Americans face high rates of diabetes, heart disease, obesity, and other conditions that food sovereignty advocates say result from a dependence on processed foods.
“We’ve got to get back to a diet and food system that our bodies and our babies can handle,” says Gary Besaw, head of the Department of Agriculture and Food Systems on the Menominee reservation.
Since it emerged a year ago, COVID-19 has given new urgency to these efforts. The coronavirus hit Native American communities hard: In December, the Centers for Disease Control and Prevention reported that Native Americans and Alaskan Natives were 3 1/2 times more likely than white Americans to become infected with the virus. Yet, while COVID-19 has revealed the vulnerability of Native peoples, it has also inspired more of them to plant, fish, gather, and hunt.
“People are seeing the weakness within our current food system,” says Rebecca Webster, who with her husband, Stephen, grows corn and other traditional crops on the Oneida reservation. “They want to know where their food is coming from. They want to take control back.”
Much of the food sovereignty movement focuses on seeds: growing and preserving them, as well as finding and distributing old and not-yet-forgotten varieties. Some of this work requires research, like figuring out where a seed company acquired its varieties long ago. It also involves hunting down a variety that someone has been growing – and then producing enough seed to share. Organizations like Seed Savers Exchange, based in Decorah, Iowa, and long devoted to promoting heirloom seeds, have in recent years been growing Native varieties and sending out seeds to a small number of established growers. In addition, an expanding universe of workshops and YouTube videos is available to teach aspiring growers how to use Native agricultural techniques.
The “Three Sisters”
The most popular seeds are the “Three Sisters” of Indigenous agriculture: corn, beans, and squash. They are traditionally grown together in mounds, as the Websters do on the Oneida reservation. The cornstalks serve as a trellis for the bean vines, while the beans, which are legumes, enrich the soil for the corn. The squash sprawls out all around. A modification of this strategy is to grow the corn and beans in mounded rows, with squash on the ends. Many Native growers also plant tobacco and sunflowers.
When the pandemic struck, the demand for seeds soared. People had more time at home; they also were rattled by local food shortages. On the Meskwaki Settlement in Tama, Iowa, Shelley Buffalo, local foods coordinator for the Meskwaki Food Sovereignty Initiative, grappled with a “huge increase” in requests for seeds. “There were many people who were gardening for the first time,” she says. Appeals to the Traditional Native American Farmers Association “nearly depleted what we had,” says Clayton Brascoupé, a farmer in Tesuque Pueblo, New Mexico, and the group’s program director.
“There were people contacting us from a lot of new places,” he says. “They said, ‘Can you send seed?’”
But it’s not all about seeds. Native Americans are also raising bison, spearing fish, picking chokecherries, harvesting wild rice – and much more.
It’s a movement that touches every tribe in the United States and reflects both the geographical and historical diversity of Native American communities. The Quapaw Nation of Oklahoma raises bison on lands recovered from lead and zinc mining and operates its own meat processing plant. The Muckleshoot of Washington state have hosted workshops on how to fillet a salmon and slice up an elk. Ndée Bikíyaa, or People’s Farm, is trying to revive agriculture among Arizona’s White Mountain Apache. Minnesota’s Red Lake Ojibwe sell mail-order wild rice and chokeberry jam. And in Hugo, Minnesota, just outside the Twin Cities, the organization Dream of Wild Health teaches Native children how to garden; a program for teenagers is called Garden Warriors.
“This year was a big wake-up call for our tribe,” says Greg Johnson, a member of the Lac du Flambeau Band and an expert in cooking muskellunge, a predatory fish found in northern lakes, which he does by wrapping it in birch bark and baking it in the ground, under a fire. Mr. Johnson says that worries over the food supply sent twice the number of his band than usual out to spear walleyed pike in northern Wisconsin lakes early last spring, a tradition among his people. More people hunted deer later in the year; he taught some of them how to can the venison.
“In many respects, for me it was really good to see that,” he says. “There were people you never thought would get wild rice. There were people who you never thought would get wild medicines. It was really incredible.”
Chef participation, too
Getting the food is only part of the movement. A growing number of chefs are promoting Native cuisine, among them Sean Sherman, an Oglala Lakota and recipient of a James Beard Award. The founder and CEO of The Sioux Chef business in Minneapolis, Mr. Sherman directs a food lab devoted to teaching Native culinary approaches. COVID-19 delayed his plan to open a restaurant, but it inspired a new form of outreach: ready-to-eat meals prepared in the Twin Cities and distributed to Native communities around the region. By December, a crew of 24 workers was sending 6,000 meals a week. It distributed 500 meal kits before the holidays, including the fixings for what Mr. Sherman describes as a Native grain bowl – Potawatomi corn, bison meat, dried blueberries, and puffed wild rice. “That was a fun one,” he says.
Efforts to revive Native foods are not new. Mr. Brascoupé recalls an intertribal meeting in Gallup, New Mexico, in 1992 at which older farmers voiced concerns about their dwindling numbers. “They also saw a decline in people’s health,” he says. “They tied those two together.”
In the years since, Mr. Brascoupé has seen a steady increase in the ranks of Native farmers. And what started as a rural movement, he says, has moved to cities, where many Native Americans live – to community gardening and programs teaching Native gardening and culture to children. Mr. Brascoupé attributes much of the resurgence not to tribal initiatives, which have become widespread, but to younger individuals carrying on the work of their elders. Once a young farmer himself, he now has grandchildren who farm.
“A lot of what we see now started with young people,” Mr. Brascoupé says. “It was more from the bottom up than the top down, from tribal governments.”
Indeed, the food sovereignty movement builds upon the perseverance and determination of individuals and families who have worked over many years to keep Native food traditions alive. One of these people is Luke Kapayou, who grew up on the Meskwaki Settlement. “When I was growing up, all of us, we had to help with the gardens,” he recalls. “Most of the families had their own gardens.”
As Mr. Kapayou got older, however, he noticed that fewer people were gardening. And those still doing it were planting fewer old varieties – mainly just corn, the most prized of Native foods. He resolved to keep growing traditional beans and squash, and he began to seek out other varieties both on and off the settlement. He consulted old ethnographies. He even tried – unsuccessfully – to track down seeds at a New York museum.
“Most of the seeds that me and my family are growing in our garden are what my parents and great-grandparents were growing,” he says. “They’ve been growing for a thousand years. I don’t know, I think I believe these seeds are sacred. They’re very special. It makes me want to keep growing them, and I want to make sure our kids keep growing them.”
Plenty of challenges
Despite its successes, the food sovereignty movement still faces plenty of challenges. Growing old crop varieties can be labor-intensive: If done in the traditional way, they are planted and harvested by hand, with the three main crops – corn, beans, and squash – planted together. Also, growers need to take care that nearby field crops, especially corn, don’t cross-pollinate with traditional varieties. And it takes time to preserve the foods – usually by drying – and to cook them up in traditional dishes, such as corn soup, which Mr. Kapayou prepares outside in an old kettle over a wood fire. In addition, efforts to take advantage of Native treaty rights for hunting and fishing continue to meet resistance – as when a group of non-Native people harassed Mr. Johnson while he speared walleyes at a Wisconsin lake last April.
Nor is it easy to get people to renounce modern processed foods. Nicky Buck knows this well. A member of the Prairie Island Indian Community in Minnesota, she grew up behind a McDonald’s and ate sugar sandwiches as a child – and developed kidney disease as an adult. Today she eats – and promotes – Native foods in her community.
“You just have to retrain your palate,” she says. “You have to decolonize your palate.”
Decolonizing the palates of the young poses a special challenge. Parents make sloppy Joes out of bison meat and substitute flint corn for wheat pasta. Ms. Webster, the mother of two teenage daughters, says, “We’re trying to show that corn is cool enough even though there’s a frozen pizza looking at them.”
The gardening itself may occasion a complaint from younger ones, but it’s good family time. Indeed, the food sovereignty movement is often about bringing people together – growing, harvesting, trading seeds and food, and, of course, eating. A Native foods cooperative on the Oneida reservation has 15 member families and saw more applications to join last year than ever before. “There are a lot of folks showing interest,” says Lea Zeise, who manages the co-op.
A year-round effort
Food sovereignty is a year-round effort. Over the winter, gardeners have been cooking up what they harvested and preserved in the fall – the dried beans, the canned venison, the corn boiled and dried and stored in glass jars. In northern Wisconsin, members of the Lac du Flambeau Band were busy with winter spearing, chopping holes through 28 inches of ice to get to the fish.
“We’re going to get as many muskies as we can,” says Mr. Johnson. “We have a lot of younger people who want to do this.”
Others are looking forward to spring – planning their gardens, shelling dried corn for seed, and in some cases looking beyond the pandemic to a resumption of the workshops and conferences that have helped spread the food sovereignty movement. “People can’t wait to get together,” says Mr. Cornelius.
In the meantime, Mr. Cornelius, like other food sovereignty advocates, is heavily booked on Zoom. He’s also full of plans for his own farming. In midwinter he was thinking he should plant his greenhouse soon. He was also trying to figure out how to tap more trees in early spring, including a stand of silver maples on land he just bought last year – 51 acres, mostly woods, plus the derelict buildings of an old dairy farm. He hopes to bring in cattle. His friends say he should raise bison. Maybe someday, he tells them.
“One step at a time,” he says.
▻https://www.csmonitor.com/USA/Society/2021/0222/Seeds-and-beyond-Native-Americans-embrace-food-sovereignty
#Intertribal_Agriculture_Council
The Intertribal Agriculture Council was founded in 1987 to pursue and promote the conservation, development and use of our agricultural resources for the betterment of our people.
Depuis la pandémie du #Covid, la demande des pays occidentaux pour les herbes médicinales d’Albanie, petit pays des Balkans, est montée en flèche #AFPTV
https://video.twimg.com/amplify_video/1412470224335552513/vid/1280x720/g5pmzxZ-gg58w9yU.mp4?tag=14
La cueillette des plantes sauvages, un monde très lucratif en manque de régulation
https://reporterre.net/La-cueillette-des-plantes-sauvages-un-monde-tres-lucratif-en-manque-de-r
« On constate des #pillages de ces #plantes, mais aussi d’autres comme l’ail des ours ou le thé d’Aubrac », dit Alexandre Dufour, cueilleur adhérent à l’Association française des professionnels de la #cueillette de #plantes_sauvages (AFC) et à la coopérative Sicarappam. Des abus qui, selon lui, seraient principalement le fait d’une main-d’œuvre « non formée à la cueillette, parfois saisonnière, étrangère et sous-payée, qui fait du volume ». Constat équivalent du côté du Parc national des Cévennes. Malgré des règles strictes encadrant depuis 2017 la cueillette de cinquante-six espèces en zone cœur (au centre du parc), Frantz Hopkins, chargé de mission à la flore au parc, observe ponctuellement une « cueillette opportuniste dans un monde devenu très concurrentiel ».
L’ozone et les plantes, histoire d’une relation toxique
▻https://theconversation.com/lozone-et-les-plantes-histoire-dune-relation-toxique-158039
L’ozone O3 est une substance chimique formée de trois atomes d’oxygène. Présent dans l’atmosphère jusqu’à 35 km d’altitude, il se répartit en deux couches : l’ozone stratosphérique, qui représente environ 90 % du total et est bénéfique (il protège du rayonnement ultraviolet) et l’ozone troposphérique qui nous intéresse ici. [...]
Les effets de l’#ozone sur les #arbres et les #plantes de grande culture furent d’abord identifiés aux États-Unis entre 1960 et 1990 puis en Europe à partir des années 1980 grâce à différents programmes de recherche, dont #Eurosilva.
Tous ces travaux ont permis de montrer que de fortes concentrations d’ozone créent des dommages visibles (#chloroses et #nécroses des feuilles), tandis que des concentrations plus faibles, mais délivrées de manière chronique, altèrent la croissance sur le long terme.
La principale fonction touchée est la photosynthèse, qui transforme le carbone atmosphérique CO2 en sucres, protéines et lipides.
À côté de la réduction de cette fonction essentielle à la croissance de la plante, les processus respiratoires augmentent pour la défendre contre l’ozone. C’est-à-dire qu’au lieu de la nourrir, ils vont lui fournir l’énergie et les ingrédients nécessaires à la synthèse des composés antioxydants, qui s’opposent à l’action toxique de l’ozone.
Le résultat est un déséquilibre par épuisement des ressources carbonées, qui sont détournées de leur participation à la croissance vers une fonction de défense.
Tropospheric ozone | Climate & Clean Air Coalition
▻https://www.ccacoalition.org/en/slcps/tropospheric-ozone
Tropospheric ozone is a short-lived climate pollutant with an atmospheric lifetime of hours to weeks. It does not have any direct emissions sources, rather it is a secondary gas formed by the interaction of sunlight with hydrocarbons – including methane – and nitrogen oxides, which are emitted by vehicles, fossil fuel power plants, and other man-made sources.
Strategies to prevent the formation of tropospheric ozone are primarily based on methane reductions and cutting the levels of atmospheric pollution arising from man-made sources, such as agriculture and fossil fuel production and distribution.
Tous chasseurs cueilleurs !
▻https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qui-court/comme-un-bruit-qui-court-08-juin-2019
Quand la civilisation menace l’#environnement... retour à la chasse et la cueillette. Entretien avec James C. Scott autour de son livre "#HomoDomesticus, une histoire profonde des premiers Etats".
On a tous en tête des souvenirs d’école sur les débuts de l’Histoire avec un grand H. Quelque part entre le Tigre et l’Euphrate il y a 10 000 ans, des chasseurs-cueilleurs se sont peu à peu sédentarisés en domestiquant les plantes et les animaux, inventant dans la foulée l’#agriculture, l’écriture et les premiers Etats. C’était l’aube de la #civilisation et le début de la marche forcée vers le #progrès.
Cette histoire, #JamesScott, anthropologue anarchiste et professeur de sciences politiques, l’a enseignée pendant des années à ses élèves de l’Université de Yale. Mais les découvertes archéologiques dans l’actuel Irak des dernières années l’ont amené à réviser complètement ce « storytelling » du commencement des sociétés humaines, et par là même remettre en question notre rapport au monde dans son dernier livre : Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats (Ed. La Découverte).
Alors même que climat et biodiversité sont aujourd’hui plus que jamais menacés par les activités humaines, James C. Scott propose de réévaluer l’intérêt des sociétés d’avant l’Etat et l’agriculture. Car ces chasseurs-cueilleurs semi-nomades ont longtemps résisté face aux civilisations agraires, basées sur les céréales et qui, en domestiquant le monde, se sont domestiqués eux-mêmes, en appauvrissant leur connaissance du monde.
Un reportage de Giv Anquetil.
Les liens
James C. Scott : « Le monde des chasseurs-cueilleurs était un monde enchanté » (Le grand entretien) par Jean-Christophe Cavallin, Diakritik
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Réflexions sur l’effondrement, Corinne Morel Darleux, Editions Libertalia
"Amador Rojas invite Karime Amaya" Chapiteau du Cirque Romanès - Paris 16, Paris. Prochaine séance le vendredi 14 juin à 20h.
Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats, James C. Scott (Editions La Découverte)
Eloge des chasseurs-cueilleurs, revue Books (mai 2019).
HOMO DOMESTICUS - JAMES C. SCOTT Une Histoire profonde des premiers États [Fiche de lecture], Lundi matin
Bibliographie de l’association Deep Green Resistance
Programmation musicale
"Mesopotamia"- B52’s
"Cholera" - El Rego et ses commandos
Homo Domesticus. Une histoire profonde des premiers États
Aucun ouvrage n’avait jusqu’à présent réussi à restituer toute la profondeur et l’extension universelle des dynamiques indissociablement écologiques et anthropologiques qui se sont déployées au cours des dix millénaires ayant précédé notre ère, de l’émergence de l’agriculture à la formation des premiers centres urbains, puis des premiers États.
C’est ce tour de force que réalise avec un brio extraordinaire #Homo_domesticus. Servi par une érudition étourdissante, une plume agile et un sens aigu de la formule, ce livre démonte implacablement le grand récit de la naissance de l’#État antique comme étape cruciale de la « #civilisation » humaine.
Ce faisant, il nous offre une véritable #écologie_politique des formes primitives d’#aménagement_du_territoire, de l’« #autodomestication » paradoxale de l’animal humain, des dynamiques démographiques et épidémiologiques de la #sédentarisation et des logiques de la #servitude et de la #guerre dans le monde antique.
Cette fresque omnivore et iconoclaste révolutionne nos connaissances sur l’évolution de l’humanité et sur ce que Rousseau appelait « l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes ».
#James_Scott #livre #démographie #épidémiologie #évolution #humanité #histoire #inégalité #inégalités #Etat #écologie #anthropologie #ressources_pédagogiques #auto-domestication
Fiche de lecture: Homo Domesticus - James C. Scott
Un fidèle lecteur de lundimatin nous a transmis cette fiche de lecture du dernier ouvrage de James C. Scott, (on peut la retrouver sur le blog de la bibliothèque fahrenheit) qui peut s’avérer utile au moment l’institution étatique semble si forte et fragile à la fois.
« L’État est à l’origine un racket de protection mis en œuvre par une bande de voleurs qui l’a emporté sur les autres »
À la recherche de l’origine des États antiques, James C. Scott, professeur de science politique et d’anthropologie, bouleverse les grands #récits_civilisationnels. Contrairement à bien des idées reçues, la #domestication des plantes et des animaux n’a pas entraîné la fin du #nomadisme ni engendré l’#agriculture_sédentaire. Et jusqu’il y a environ quatre siècles un tiers du globe était occupé par des #chasseurs-cueilleurs tandis que la majorité de la population mondiale vivait « hors d’atteinte des entités étatiques et de leur appareil fiscal ».
Dans la continuité de #Pierre_Clastres et de #David_Graeber, James C. Scott contribue à mettre à mal les récits civilisationnels dominants. Avec cette étude, il démontre que l’apparition de l’État est une anomalie et une contrainte, présentant plus d’inconvénients que d’avantages, raison pour laquelle ses sujets le fuyait. Comprendre la véritable origine de l’État c’est découvrir qu’une toute autre voie était possible et sans doute encore aujourd’hui.
La première domestication, celle du #feu, est responsable de la première #concentration_de_population. La construction de niche de #biodiversité par le biais d’une #horticulture assistée par le feu a permis de relocaliser la faune et la flore désirable à l’intérieur d’un cercle restreint autour des #campements. La #cuisson des aliments a externalisé une partie du processus de #digestion. Entre 8000 et 6000 avant notre ère, Homo sapiens a commencé à planter toute la gamme des #céréales et des #légumineuses, à domestiquer des #chèvres, des #moutons, des #porcs, des #bovins, c’est-à-dire bien avant l’émergence de sociétés étatiques de type agraire. Les premiers grands établissements sédentaires sont apparus en #zones_humides et non en milieu aride comme l’affirment les récits traditionnels, dans des plaines alluviales à la lisière de plusieurs écosystèmes (#Mésopotamie, #vallée_du_Nil, #fleuve_Indus, #baie_de_Hangzhou, #lac_Titicata, site de #Teotihuacan) reposant sur des modes de subsistance hautement diversifiés (sauvages, semi-apprivoisés et entièrement domestiqués) défiant toute forme de comptabilité centralisée. Des sous-groupes pouvaient se consacrer plus spécifiquement à une stratégie au sein d’un économie unifiée et des variations climatiques entraînaient mobilité et adaptation « technologique ». La #sécurité_alimentaire était donc incompatible avec une #spécialisation étroite sur une seule forme de #culture ou d’#élevage, requérant qui plus est un travail intensif. L’#agriculture_de_décrue fut la première à apparaître, n’impliquant que peu d’efforts humains.
Les #plantes complètement domestiquées sont des « anomalies hyperspécialisées » puisque le cultivateur doit contre-sélectionner les traits sélectionnés à l’état sauvage (petite taille des graines, nombreux appendices, etc). De même les #animaux_domestiqués échappent à de nombreuses pressions sélectives (prédation, rivalité alimentaire ou sexuelle) tout en étant soumis à de nouvelles contraintes, par exemple leur moins grande réactivité aux stimuli externes va entraîner une évolution comportementale et provoquer la #sélection des plus dociles. On peut dire que l’espèce humaine elle-même a été domestiquée, enchaînée à un ensemble de routines. Les chasseurs-cueilleurs maîtrisaient une immense variété de techniques, basées sur une connaissance encyclopédique conservée dans la mémoire collective et transmise par #tradition_orale. « Une fois qu’#Homo_sapiens a franchi le Rubicon de l’agriculture, notre espèce s’est retrouvée prisonnière d’une austère discipline monacale rythmée essentiellement par le tic-tac contraignant de l’horloge génétique d’une poignée d’espèces cultivées. » James C. Scott considère la #révolution_néolithique récente comme « un cas de #déqualification massive », suscitant un #appauvrissement du #régime_alimentaire, une contraction de l’espace vital.
Les humains se sont abstenus le plus longtemps possible de faire de l’agriculture et de l’élevage les pratiques de subsistance dominantes en raison des efforts qu’elles exigeaient. Ils ont peut-être été contraints d’essayer d’extraire plus de #ressources de leur environnement, au prix d’efforts plus intenses, à cause d’une pénurie de #gros_gibier.
La population mondiale en 10 000 avant notre ère était sans doute de quatre millions de personnes. En 5 000, elle avait augmenté de cinq millions. Au cours des cinq mille ans qui suivront, elle sera multipliée par vingt pour atteindre cent millions. La stagnation démographique du #néolithique, contrastant avec le progrès apparent des #techniques_de_subsistance, permet de supposer que cette période fut la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité sur le plan épidémiologique. La sédentarisation créa des conditions de #concentration_démographique agissant comme de véritables « parcs d’engraissement » d’#agents_pathogènes affectant aussi bien les animaux, les plantes que les humains. Nombre de #maladies_infectieuses constituent un « #effet_civilisationnel » et un premier franchissement massif de la barrière des espèces par un groupe pathogènes.
Le #régime_alimentaire_céréalier, déficient en #acides_gras essentiels, inhibe l’assimilation du #fer et affecte en premier lieu les #femmes. Malgré une #santé fragile, une #mortalité infantile et maternelle élevée par rapport aux chasseurs-cueilleurs, les agriculteurs sédentaires connaissaient des #taux_de_reproduction sans précédent, du fait de la combinaison d’une activité physique intense avec un régime riche en #glucides, provoquant une #puberté plus précoce, une #ovulation plus régulière et une #ménopause plus tardive.
Les populations sédentaires cultivant des #céréales domestiquées, pratiquant le commerce par voie fluviale ou maritime, organisées en « #complexe_proto-urbain », étaient en place au néolithique, deux millénaires avant l’apparition des premiers États. Cette « plateforme » pouvait alors être « capturée », « parasitée » pour constituer une solide base de #pouvoir et de #privilèges politiques. Un #impôt sur les céréales, sans doute pas inférieur au cinquième de la récolte, fournissait une rente aux élites. « L’État archaïque était comme les aléas climatiques : une menace supplémentaire plus qu’un bienfaiteur. » Seules les céréales peuvent servir de base à l’impôt, de part leur visibilité, leur divisibilité, leur « évaluabilité », leur « stockabilité », leur transportabilité et leur « rationabilité ». Au détour d’un note James C. Scott réfute l’hypothèse selon laquelle des élites bienveillantes ont créé l’État essentiellement pour défendre les #stocks_de_céréales et affirme au contraire que « l’État est à l’origine un racket de protection mis en œuvre par une bande de voleurs qui l’a emporté sur les autres ». La majeure partie du monde et de sa population a longtemps existé en dehors du périmètre des premiers États céréaliers qui n’occupaient que des niches écologiques étroites favorisant l’#agriculture_intensive, les #plaines_alluviales. Les populations non-céréalières n’étaient pas isolées et autarciques mais s’adonnaient à l’#échange et au #commerce entre elles.
Nombre de #villes de #Basse_Mésopotamie du milieu du troisième millénaire avant notre ère, étaient entourées de murailles, indicateurs infaillibles de la présence d’une agriculture sédentaire et de stocks d’aliments. De même que les grandes #murailles en Chine, ces #murs d’enceinte étaient érigés autant dans un but défensif que dans le but de confiner les paysans contribuables et de les empêcher de se soustraire.
L’apparition des premiers systèmes scripturaux coïncide avec l’émergence des premiers États. Comme l’expliquait #Proudhon, « être gouverné, c’est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé ». L’#administration_étatique s’occupait de l’#inventaire des ressources disponibles, de #statistiques et de l’#uniformisation des #monnaies et des #unités_de_poids, de distance et de volume. En Mésopotamie l’#écriture a été utilisée à des fins de #comptabilité pendant cinq siècle avant de commencer à refléter les gloires civilisationnelles. Ces efforts de façonnage radical de la société ont entraîné la perte des États les plus ambitieux : la Troisième Dynastie d’#Ur (vers 2100 avant J.-C.) ne dura qu’à peine un siècle et la fameuse dynastie #Qin (221-206 avant J.-C.) seulement quinze ans. Les populations de la périphérie auraient rejeté l’usage de l’écriture, associée à l’État et à l’#impôt.
La #paysannerie ne produisait pas automatiquement un excédent susceptible d’être approprié par les élites non productrices et devait être contrainte par le biais de #travail_forcé (#corvées, réquisitions de céréales, #servitude pour dettes, #servage, #asservissement_collectif ou paiement d’un tribu, #esclavage). L’État devait respecter un équilibre entre maximisation de l’excédent et risque de provoquer un exode massif. Les premiers codes juridiques témoignent des efforts en vue de décourager et punir l’#immigration même si l’État archaïque n’avait pas les moyens d’empêcher un certain degré de déperdition démographique. Comme pour la sédentarité et la domestication des céréales, il n’a cependant fait que développer et consolider l’esclavage, pratiqué antérieurement par les peuples sans État. Égypte, Mésopotamie, Grèce, Sparte, Rome impériale, Chine, « sans esclavage, pas d’État. » L’asservissement des #prisonniers_de_guerre constituait un prélèvement sauvage de main d’œuvre immédiatement productive et compétente. Disposer d’un #prolétariat corvéable épargnait aux sujets les travaux les plus dégradants et prévenait les tensions insurrectionnelles tout en satisfaisant les ambitions militaires et monumentales.
La disparition périodique de la plupart de ces entités politiques était « surdéterminée » en raison de leur dépendance à une seule récolte annuelle d’une ou deux céréales de base, de la concentration démographique qui rendait la population et le bétail vulnérables aux maladies infectieuses. La vaste expansion de la sphère commerciale eut pour effet d’étendre le domaine des maladies transmissibles. L’appétit dévorant de #bois des États archaïques pour le #chauffage, la cuisson et la #construction, est responsable de la #déforestation et de la #salinisation_des_sols. Des #conflits incessants et la rivalité autour du contrôle de la #main-d’œuvre locale ont également contribué à la fragilité des premiers États. Ce que l’histoire interprète comme un « effondrement » pouvait aussi être provoqué par une fuite des sujets de la région centrale et vécu comme une #émancipation. James C. Scott conteste le #préjugé selon lequel « la concentration de la population au cœur des centres étatiques constituerait une grande conquête de la civilisation, tandis que la décentralisation à travers des unités politiques de taille inférieure traduirait une rupture ou un échec de l’ordre politique ». De même, les « âges sombres » qui suivaient, peuvent être interprétés comme des moments de résistance, de retours à des #économies_mixtes, plus à même de composer avec son environnement, préservé des effets négatifs de la concentration et des fardeaux imposés par l’État.
Jusqu’en 1600 de notre ère, en dehors de quelques centres étatiques, la population mondiale occupait en majorité des territoires non gouvernés, constituant soit des « #barbares », c’est-à-dire des « populations pastorales hostiles qui constituaient une menace militaire » pour l’État, soit des « #sauvages », impropres à servir de matière première à la #civilisation. La menace des barbares limitait la croissance des États et ceux-ci constituaient des cibles de pillages et de prélèvement de tribut. James C. Scott considère la période qui s’étend entre l’émergence initiale de l’État jusqu’à sa conquête de l’hégémonie sur les peuples sans État, comme une sorte d’ « âge d’or des barbares ». Les notions de #tribu ou de peuple sont des « #fictions_administratives » inventées en tant qu’instrument de #domination, pour désigner des #réfugiés politiques ou économiques ayant fuit vers la périphérie. « Avec le recul, on peut percevoir les relations entre les barbares et l’État comme une compétition pour le droit de s’approprier l’excédent du module sédentaire « céréales/main-d’œuvre ». » Si les chasseurs-cueilleurs itinérants grappillaient quelques miettes de la richesse étatique, de grandes confédérations politiques, notamment les peuples équestres, véritables « proto-États » ou « Empires fantômes » comme l’État itinérant de #Gengis_Kahn ou l’#Empire_Comanche, constituaient des concurrents redoutables. Les milices barbares, en reconstituant les réserves de main d’œuvre de l’État et en mettant leur savoir faire militaire au service de sa protection et de son expansion, ont creusé leur propre tombe.
Dans la continuité de Pierre Clastres et de David Graeber, James C. Scott contribue à mettre à mal les récits civilisationnels dominants. Avec cette étude, il démontre que l’apparition de l’État est une #anomalie et une #contrainte, présentant plus d’inconvénients que d’avantages, raison pour laquelle ses sujets le fuyait. Comprendre la véritable origine de l’État c’est découvrir qu’une toute autre voie était possible et sans doute encore aujourd’hui.
▻https://lundi.am/HOMO-DOMESTICUS-Une-Histoire-profonde-des-premiers-Etats
#historicisation
BD « Sciences en bulles » : les pollens fossiles révèlent les paysages du passé
▻https://theconversation.com/bd-sciences-en-bulles-les-pollens-fossiles-revelent-les-paysages-du
La #palynologie permet ainsi de reconstituer l’#évolution de la #végétation sur des temps très longs, mais également de repérer des phases anciennes d’occupation humaine. Celles-ci sont mises en évidence par l’identification de certaines #plantes liées à la présence de l’homme telles les #plantes_cultivées et les « mauvaises herbes ». La présence humaine est aussi révélée par les #déboisements issus de l’approvisionnement en combustible de toutes sortes d’#industries (métallurgie, verrerie par exemple).
#Fleurs d’Alysse maritime - Lobularia maritima (L.) Desv
▻https://diasp.eu/p/11682577
#Fleurs d’Alysse maritime - Lobularia maritima (L.) Desv
#flore #plantes #botanique #flower #photography #photo #nature #biodiversité #environnement #mywork #myphoto #photographie #végétal
Dame bourdon et le trèfle des prés
▻https://www.franceinter.fr/emissions/sur-les-epaules-de-darwin/sur-les-epaules-de-darwin-09-mai-2020
La colonisation par la racine
►https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/lhistoire-en-vert-34-la-colonisation-par-la-racine-0
Dans la première partie de l’émission nous recevons l’historien Samir Boumediene, chargé de recherche au CNRS. En poursuivant son analyse de l’expansion européenne comme une colonisation du savoir, l’historien reprend la focale des plantes médicinales pour étudier la transformation du savoir occidental à l’époque moderne.
#Samir_Boumediene est l’auteur de La colonisation du savoir, on en parle déjà sur Seenthis :
▻https://seenthis.net/messages/815841
▻https://seenthis.net/messages/700677
▻https://seenthis.net/messages/577436
►https://seenthis.net/messages/547848
▻https://seenthis.net/messages/546360
La colonisation par la racine - Ép. 3/4 - L’histoire en vert
►https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/lhistoire-en-vert-34-la-colonisation-par-la-racine-0
Des racines à l’écorce, en passant par les feuilles, par les fleurs ou encore par les graines, les plantes sont porteuses vertus curatives. Nos ancêtres l’ont bien compris et quand ils ont colonisé le monde, ils se sont accaparés les #plantes_médicinales.
Les pharmacopées traditionnelles - Ép. 1/4 - De la plante au médicament
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/de-la-plante-au-medicament-14-les-pharmacopees-traditionnelles-0
Depuis une vingtaine d’années, l’ethnopharmacologie s’est développée en étudiant en parallèle la culture des tribus utilisant des plantes, et leur réelle efficacité biologique. Malheureusement certaines tribus autochtones se sont vues dépouillées de leurs plantes sacrées traditionnelles, obligées de payer pour leur propre savoir et ne touchant aucune royalties des brevets déposés, ce qui interroge sur la brevetabilité du vivant.
De nos jours, la plante apporte encore de nouvelles matières à la thérapeutique dans le domaine de la cancérologie par exemple avec la pervenche de Madagascar et l’If, ou de la maladie d’Alzheimer avec la Galantamine extraite du Perce-Neige… Sans plantes ces principes actifs n’existeraient pas. Mais le temps presse, car ce patrimoine de l’humanité s’appauvrit chaque jour, et sa perte sera irréparable.
Rooted, a book by #Henk_Wildschut, 2019
▻https://rooted.nu
Rooted is a photo book about the world of micro-gardens in refugee camps. These tiny patches of greenery appear wherever camp dwellers seek hope, solace and dignity in caring for plants and flowers.
#Palestine #Réfugiés #Photos #Livre #Jardins #Plantes #Fleurs
La colonisation du savoir
▻https://www.hobo-diffusion.com/catalogue/1440/la-colonisation-du-savoir
Tabac, coca, quinquina, cacao, gaïac, peyotl, poisons, abortifs… De 1492 au milieu du XVIIIe siècle, les Européens s’approprient en Amérique d’innombrables plantes médicinales. Au moyen d’expéditions scientifiques et d’interrogatoires, ils collectent le savoir des Indiens ou des esclaves pour marchander des drogues, et élaborent avec elles les premières politiques de santé. Dans le même temps, inquisiteurs et missionnaires interdisent l’usage rituel de certaines plantes et se confrontent aux résistances des guérisseurs. Botanique, fraudes et sorcellerie : entre les forêts américaines et les cours du Vieux Monde, ce livre raconte l’expansion européenne comme une colonisation du savoir.
La colonisation du savoir : une histoire des plantes médicinales du Nouveau Monde (1492-1750)
Version remaniée d’une thèse, cette étude montre comment les Européens se sont approprié de nombreuses plantes médicinales découvertes sur le continent américain : coca, tabac, peyotl, gaïac, etc. Ils ont mandaté des expéditions scientifiques afin de collecter le savoir des Indiens et des esclaves tandis qu’inquisiteurs et missionnaires interdisaient l’usage rituel de certaines de ces plantes. -Présentation de l’éditeur-
►https://www.franceculture.fr/oeuvre/la-colonisation-du-savoir-une-histoire-des-plantes-medicinales-du-nouv
#remèdes
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Audio en 4 épisodes :
Une histoire des plantes médicinales
►https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoire-des-remedes-et-des-medicaments-14-une-histoire-des
Des simples et des mélanges, l’#herboristerie sous certificat
La
►https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoire-des-remedes-et-des-medicaments-24-des-simples-et-des
La figure de #Galien
En défilant cet aprem, à Rennes, entre les syndicats (caca) et les bourres (et bourre & ratatam). Je me suis arrêté devant la jolie vitrine de « La Nuit des Temps ». Je guette le titre d’un livre qui m’intrigue : La Mort par les Plantes . Je l’aurai bien volé mais il y avait qu’un seul exemplaire, celui de la vitrine. 20€ mais il le vaut bien, magnifique avec des belles planches en couleur.
▻http://www.vies-paralleles.org/book/la-mort-par-les-plantes
Vous êtes faible. Vous êtes sans arme. Vous désirez vous débarrasser définitivement, à peu de frais et en toute sécurité, d’un raseur prétentieux, d’une mère violente, d’un enfant tyrannique, d’un époux toxique, d’un patron imbu, d’un politicien corrompu, d’un policier tortionnaire : ce livre est un outil indispensable. La Mort par les plantes, c’est le meurtre –et donc le pouvoir – à portée de tous.
Il est temps, d’un point de vue humain, de déplacer le rapport de force, en ce qu’il conditionne le bonheur et tel qu’il s’exerce entre asthéniques et sthéniques, en faveur des premiers. Ce livre représente un moyen d’atteindre cet objectif. […] La lecture de ce glossaire constitue la condition intellectuelle préalable à l’exercice du pouvoir. Le glossaire est par conséquent un outil de pouvoir.
Le meurtre vegan ! Enfin ! C’est mon boucher qui va être content.
:)
Un livre de Samir Boumediene. Entendu en séminaire sur la quinine, dont l’appropriation a en plus permis aux colons de ne pas mourir sur place dans son entreprise impérialiste.
#audio
The world is getting wetter, yet water may become less available for North America and Eurasia: Plants will demand more water in the future making less water available for people — ScienceDaily
▻https://www.sciencedaily.com/releases/2019/11/191104112828.htm
With climate change, plants of the future will consume more water than in the present day, leading to less water available for people living in North America and Eurasia, according to a Dartmouth-led study in Nature Geoscience. The research suggests a drier future despite anticipated precipitation increases for places like the United States and Europe, populous regions already facing water stresses.
Article original:
Mid-latitude freshwater availability reduced by projected vegetation responses to climate change
Justin S. Mankin, Richard Seager, Jason E. Smerdon, Benjamin I. Cook & A. Park Williams, Nature Geoscience 12:983–988 (2019)
►https://www.nature.com/articles/s41561-019-0480-x
On l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Bien ces vidéos.
Ce livre aussi en parle pas mal, la liste est longue : blé, mais…
Histoire des agricultures du monde. Du néolithique à la crise contemporaine
▻http://www.seuil.com/ouvrage/histoire-des-agricultures-du-monde-du-neolithique-a-la-crise-contemporaine-marcel-mazoyer/9782020323970
Dommage qu’ils utilisent le ton des chaines Youtube que je déteste : tite musique, voix ininterrompue...
Une étude, publiée dans Nature Geoscience, relève d’importantes inexactitudes dans la plupart des représentations actuelles du cycle de l’eau.
Les scientifiques ont également compilé les dernières estimations de l’eau sur Terre à partir de plus de 80 études qui montrent à quel point l’influence des #activités_humaines sur l’eau est devenue considérable : nous utilisons l’équivalent de plus de la moitié de l’#eau qui coule dans toutes les #rivières du monde, soit 24 000 km3 par an, principalement pour l’#élevage du #bétail.
Hormis les activités humaines, d’autres importantes inexactitudes existent sur ces représentations, poursuit Gilles Pinay. Notamment, la plupart des pluies que l’on reçoit sur Terre ne vient pas directement de la mer, comme le laissent croire les représentations actuelles. Les deux-tiers sont en fait dues à de l’#évapotranspiration par les #plantes et les #sols, ce qui génère de la vapeur qui est poussée par le #vent vers d’autres bassins versants où l’eau retombe.
▻https://www.univ-rennes1.fr/actualites/attention-la-representation-de-notre-impact-sur-le-cycle-de-
▻https://www.revue-ein.com/actualite/des-scientifiques-plaident-pour-une-nouvelle-representation-du-cycle-de-l
Pour documenter le sujet (mais je ne sais pas trop ce que vaut la source) :
▻https://fr.mongabay.com/2019/09/moins-forets-moins-precipitations
L’intérêt de l’affaire, histoire de l"oeuf et de la poule : c’est le change qui destroy le cycle hydrologique (manga des conservateurs, y compris le GIEC), où ce sont nos mauvais usages de l’eau qui aggravant le change ?
Algorithmic Botany
▻http://algorithmicbotany.org/papers
#Plantes comestibles et #toxiques : attention aux #confusions ! | 60 Millions de Consommateurs
▻https://www.60millions-mag.com/2019/08/09/plantes-comestibles-et-toxiques-attention-aux-confusions-15921
« Dans la nature, neuf plantes sur dix sont dangereuses pour la #santé, à des degrés divers, avertit Marc-André Selosse, président de la Société #botanique de France et professeur au Muséum national d’histoire naturelle. Les personnes essaient de retrouver un lien avec la #nature, mais elles n’ont plus la conscience du risque. »