person:paul ehrlich

  • La sixième extinction de masse des animaux s’accélère
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/13757-la-sixieme-extinction-de-masse-des-animaux-s-accelere

    Dans une étude très alarmante, des chercheurs concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue.

    Il ne reste plus que 7000 guépards dans le monde. JOHN WESSELS / AFP

    C’est ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique ». Dans une étude très alarmante, publiée lundi 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of #Sciences (PNAS), des chercheurs américains et mexicain concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Une « défaunation » aux conséquences « catastrophiques » pour les écosystèmes et aux impacts écologiques, économiques et sociaux majeurs.

    Les trois auteurs, Gerardo Ceballos (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifique

  • La sixième #extinction de masse des #animaux s’accélère
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/07/10/la-sixieme-extinction-de-masse-des-animaux-s-accelere-de-maniere-dramatique_

    C’est ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique ». Dans une étude très alarmante, publiée lundi 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains et mexicains concluent que les espèces de #vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Une « #défaunation » aux conséquences potentiellement « catastrophiques » pour les #écosystèmes et aux sérieux impacts écologiques, économiques et sociaux.

    Les deux principaux auteurs, Gerardo Ceballos (université nationale autonome du Mexique) et Paul Ehrlich (Stanford), n’en sont pas à leur coup d’essai sur le thème de l’érosion de la biodiversité. En juin 2015, ils avaient déjà publié une autre étude dans la revue Science Advances, qui montrait que la faune de la Terre était d’ores et déjà en train de subir sa sixième extinction de masse. Ils avaient calculé que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années.

    Cette fois, les chercheurs ont cherché à quantifier le déclin non plus du nombre d’espèces mais des populations, c’est-à-dire des groupes d’animaux sur un territoire. « L’accent mis sur l’extinction des espèces peut donner l’impression que la biodiversité terrestre n’est pas dramatiquement et immédiatement menacée, mais qu’elle entre juste lentement dans un épisode d’érosion majeur, que l’on pourra combattre plus tard », expliquent les auteurs.

    Cette approche présente plusieurs défauts à leurs yeux : l’opinion publique peine à mesurer la gravité du phénomène à l’œuvre (deux espèces disparaissent chaque année, ce qui paraît faible, surtout quand ces dernières sont peu connues ou peu répandues). Et elle ne permet pas de correctement évaluer le problème en cours. Les espèces les plus communes enregistrent en effet des reculs massifs de leurs effectifs, sans pour autant être d’ores et déjà menacées. « Or, la disparition des populations est un prélude à celle des espèces, préviennent les scientifiques. Une analyse détaillée du déclin des effectifs d’animaux rend le problème bien plus clair et inquiétant. »

  • Instrumentalisation par 269Life Libération Animale des luttes des noirEs et des raciséEs : le temps est venu de rendre des comptes.
    https://rebellyon.info/Instrumentalisation-par-269Life-17696

    Depuis quelques mois, l’attitude de l’association "269Life Libération Animale" vis-à-vis des luttes humaines questionne, par exemple leur choix d’organiser le 10 mai prochain un événement intitulé « Abolition du statut de propriété des animaux » qui prétend s’inscrire dans le cadre de la journée commémorative de l’esclavage. Mais cette fois-ci, des militantes racisées ont réagi en publiant un communiqué pour s’opposer à l’utilisation par 269LLA d’une commémoration des crimes qui peinent à exister dans l’imaginaire collectif. En soutien de ce communiqué et pour élargir le débat, je partage ce texte dans lequel j’explicite les dégâts que pourrait causer l’action de 269LLA en tant qu’elle s’inscrit dans une tendance plus large qui touche l’ensemble du mouvement animaliste/antispéciste : (...)

    #Analyse_et_réflexion #Discriminations #Manchette

    • @rebellyon pour « combattre » l’ennemi il faut bien le connaitre, qui sont ils ? qui est derrière ? qui finance ? Dans quel but ? Quels sont les liens avec d’autres associations ? Le danger c’est l’’écologie radicale qui veut faire « prévaloir » la vie animale sur la vie humaine, alors que les humains sont aussi des animaux biologiquement et qu’ils font parti de la Nature. La Théorie Gaia vous connaissez ?
      Voir aussi les dérives graves des ONG Greenpeace en Afrique, Amérique latine ou les natifs, aborigènes sont chassés de leurs forêts, terres au profit des multinationales et fondations pour la nature WWF ou autre énième fondations privée de milliardaire Rottschild, Rockfeller, Prince Philip d’Angleterre etc..plus économique landgrabbing, spéculation sur le CO2.
      Leur page : https://www.269life-france.org Ils expliquent leurs buts : devenir Vegan exemple. agenda origine https://www.269life-france.org/origine-du-mouvement-269life
      https://www.269life-france.org/agenda-des-manifestations
      Mentions légales : .https://www.269life-france.org/mentions-legales
      Financement ? https://shop.spreadshirt.fr/269lifefrance
      Idéologie, activisme :https://www.fichier-pdf.fr/2016/12/29/maxime-pilorge-cause-animale-visions-et-strategies-1/preview/page/1 préconisation des photos, vidéos actions chocs : https://www.fichier-pdf.fr/2016/12/29/maxime-pilorge-cause-animale-visions-et-strategies-1/preview/page/2 Merci les « éco-terroristes » qui font plus de morts aux Usa que le terrorisme dit « islamique » ..PETA, Human League, etc..Maxime Pilorgé site : http://join-revolution.com/?p=784
      Contre l’élevage animal, détention d’animaux mêmes des chiens ou chats ?? Devenir Vegan par la force ? site Nicolas Liponne :https://www.nicolasliponne.com/reportage/269life-lib%C3%A9ration-animale
      Demain tous végan ?
      Co-fondateur Wayne Hsiung Interview : http://www.ourhenhouse.org/WayneHsiungEpisode245.pdf
      Maison mère « Our hen House » : http://www.ourhenhouse.org a propos de l’association
      http://www.ourhenhouse.org/about
      Personnalités, bailleurs de fonds privés ou publique, voir les noms : Co-hôte et directeur exécutif : Mariann Sullivan

      Co-animateur : Jasmin Singer

      Conseil d’administration : Paula Burke, Jane Hoffman, Mariann Sullivan

      Conseil consultatif : Matt Ball, David Cabrera, Elisa Camahort Page, Brad Goldberg, Gena Hamshaw, Carol Leifer, Donny Moss et Joy Pierson.

      Employés : Ben Braman (Tech Guy) ; Anne Green (directrice des opérations) ; Michael Harren (directeur des médias sociaux) ; Laurie Johnston (graphiste) ; Eric Milano (Technicien technique du son)

      Et Rose Singer Sullivan, chien résident et Supreme Ruler
      Barnyard Benifères 2016 :

      Nous sommes tellement reconnaissants envers nos bienfaiteurs de la Barnyard en 2015 pour créer un pool de contrepartie de 25 000 $ pour la collecte de fonds de fin d’année de notre Hen House ! Ces supporters étonnants sont dévoués à notre mission de changer le monde pour les animaux. Nous les remercions du fond de nos cœurs Hen !

      Cathy Berlot
      Elisa Camahort Page
      Marilyn & Michael Dee
      Brad Goldberg
      Alexander Gray et David Cabrera
      Lea Pickard & Douglas White
      Dominique Pickett
      The Vegan Mos : Michael Suchman et Dr. Ethan Ciment
      Anonyme (4)

      Barnyard Benifères 2015 :

      Nous sommes tellement reconnaissants à nos bienfaiteurs de Barnyard en 2015 de tirer parti de leurs contributions pour créer un énorme bassin de 37 500 $ pour la collecte de fonds de notre Hen House en fin d’année ! Ces merveilleux donateurs se consacrent à notre mission d’intégrer le mouvement et de changer le monde pour les animaux. Nous les remercions du fond de nos cœurs Hen !

      Cathy Berlot
      Elisa Camahort Page
      Marilyn & Michael Dee
      JL Fields
      Brad Goldberg
      Alexander Gray et David Cabrera
      Alison & Kevin Mercer
      Lea Pickard & Douglas White
      Dominique Pickett
      The Vegan Mos : Michael Suchman et Dr. Ethan Ciment
      Anonyme (4)

      Barathard Bienfaiteurs 2014 :

      Nous sommes tellement reconnaissants à nos bienfaiteurs de Barnyard en 2014 de tirer parti de leurs contributions pour créer un énorme bassin de 25 000 $ pour la collecte de fonds de notre Hen House en fin d’année ! Ces merveilleux donateurs se consacrent à notre mission d’intégrer le mouvement pour mettre fin à l’exploitation animale. Nous les remercions du fond de nos coeurs de poule !

      Cathy Berlot
      Elisa Camahort Page
      Dr Ethan Ciment & Michael Suchman
      Marilyn & Michael Dee
      JL Fields
      Brad Goldberg
      Alexander Gray et David Cabrera
      Dawn Ladd
      James McWilliams
      Alison & Kevin Mercer
      Lea Pickard & Douglas White
      Anonyme (4)

      Barnyard Benefactors 2013 :

      Ce groupe d’individus généreux a emmené Our Hen House au niveau suivant en recueillant plus de dix mille dollars pour lancer le 2013 Donor Challenge. Ils croient en notre mission d’intégrer le mouvement pour mettre fin à l’exploitation animale et nous ont aidé énormément dans notre volonté de changer le monde pour les animaux.

      Frances Carlisle et Edwin Hershberg
      Dr Ethan Ciment & Michael Suchman
      Marilyn & Michael Dee
      JL Fields
      Bradley Goldberg
      Alexander Gray et David Cabrera
      Dawn Ladd
      James McWilliams
      Alison & Kevin Mercer
      Lea Pickard et Douglas White
      Dominique Pickett
      Melissa Tedrowe et Keith Knoll (en mémoire d’Erica Knoll)
      Marisa Miller Wolfson et David Wolfson
      Cynthia King
      Anonyme (2)
      Plus :
      Contactez nous
      À l’intérieur de la Coop

      Notre Hen House est une organisation à but non lucratif 501 (c) (3). Les contributions sont déductibles d’impôt, comme le permet la loi. Nous vous remercions de vos contributions.
      Cela veux dire qu’il faut encore chercher derrière les financements non mis en ligne, c’est une ONG 501(c) (3) donc il y a des financements masqués https://www.irs.gov/charities-non-profits/charitable-organizations/exemption-requirements-section-501-c-3-organizations...
      http://www.ourhenhouse.org/about/inside-the-coop

      Est-ce que ces gens qui demandent aux pauvres de se contenter de manger bio ou vert, vegan ont ils une vie sobre ? pas si sur quand on voit les images au pif. Greenpeace, WWF brasse énormement d’argent des milliards et vivent largement au dessus de la uper-class, honteux Des milliardaires achètent des territoires en Afrique Amérique latine et emploie des escadrons de militaires pour débarrasser la Nature qui leur appartient des natifs, aborigènes, ayant toujours vécu sur place depuis que l’homme marche sur la terre : http://assets.survivalinternational.org/documents/1527/survival-internation-v-wwf-oecd-specific-instance.pdf
      Cette association est la SEULE qui défends les droits des peuples a vivre dans leur environnement, face aux multinationales écologiques qui considèrent les terres achetés comme un moyen de s’amuser ou se divertir au dépends des êtres humains :
      http://www.survivalinternational.fr/actu/11491
      Les dérives des ONG environnementales sont nombreuses et peu médiatisées, des peuples entiers vont disparaitre au nom du droit de la théorie Gaia a se débarrasser d’une bonne partie de l’humanité la plus pauvre et la moins polluante pourtant. Cela me rappelle le livre de l’eugéniste Paul Ehrlich qui préconisent d’obliger les humains a être « inféconds à vie ». Bill Gates a des vaccins qui peuvent servir à cette fin, certains crient au « complotisme », mais oui lui même veux diminuer la Planète du fardeau humain en insistant sur le trop de fécondité de certains peuples (ceux du sud hein) face à l’hypo-fécondité du Nord. Le rêve de Paul Ehrlich serait il réalisé ? Au Pérou Fugimori a fait ligaturer à leur insu plus de 500 000 femmes indiennes, en cherchant bien des crimes contre l’Humanité sont commis dans l’indifférence générale.
      Chercher sur Open-Secret les financements de ces multinationales par d’autres géants de l’industrie pétrolier, agro-alimentaires, privé par des très riches, voulant garder pour eux « le Paradis Perdu » de leur rêves. Eugénisme politique, guerres, famines sous le prétexte de Sauver la Planète ..
      https://www.opensecrets.org

      .

  • Un film de la BBC confirme les exécutions extrajudiciaires au nom de la protection de la nature
    http://us1.campaign-archive2.com/?u=b14580b05b832fb959c4ee444&id=6efefb0009&e=468928f47b

    Vous le savez peut-être déjà : la campagne de Survival pour un nouveau modèle de défense de l’environnement s’oppose farouchement au terrible coût humain de la protection militarisée de la nature — à travers le monde, des personnes #autochtones sont arrêtées, frappées, torturées et tuées au nom de la protection de la nature.

    Le parc national de #Kaziranga en #Inde est l’exemple le plus tristement célèbre de ce phénomène inhumain... Au moins cinquante personnes ont été tuées au cours des trois dernières années, y compris des autochtones innocents.

    Les organisations de #protection_de_la_nature sont complices de cette violation des droits de l’homme ; elles forment les gardes forestiers, leur fournissent de l’équipement et ne condamnent jamais la violence. Mais les exécutions extrajudiciaires sont inacceptables — quelles que soient les circonstances : le droit international et les directives de l’ONU sont très claires à ce sujet.

    Alertée par notre travail, la BBC a enquêté. Voici ce que les journalistes ont découvert...

    #meurtres #terres

  • Daily chart: Vital ingredients | The Economist

    http://www.economist.com/blogs/graphicdetail/2013/06/daily-chart-3?fsrc=scn/fb/wl/dc/vitalingredients

    Vital ingredients
    Jun 7th 2013, 13:35 by Economist.com

    The price of commodities “in the ground” have boomed while resources that can be grown have trended downwards

    IN HIS 1968 book “The Population Bomb”, Paul Ehrlich, a biologist, argued that rising populations would inevitably exhaust natural resources, sending prices soaring and condemning people to hunger. In a new paper David Jacks, an economist at Simon Fraser University, assembles figures on inflation-adjusted prices for 30 commodities over 160 years. It turns out Mr Ehrlich was not entirely off the mark. Over the very long run commodity prices display a marked upward trend, having risen by 192% since 1950, and by 252% since 1900. But that upward trend has clearly not translated into global famine, and not all commodities are alike. Long-run rises have been most pronounced for commodities that are “in the ground”, like minerals and natural gas. Energy commodities especially have boomed, soaring by roughly 300% since 1950. In contrast, prices for resources that can be grown have fallen. The inflation-adjusted prices of rice, corn and wheat are lower now than they were in 1950. Although the global population is 2.8 times above its 1950 level, world grain production is 3.6 times higher.

    #matières_premières #spéculation

  • The Emperor of All Maladies : A Biography of Cancer (2010) - Siddhartha Mukherjee

    Siddhartha Mukherjee (born 1970) is an Indian-born American physician, scientist and author. This book won the Pulitzer Prize for General Nonfiction and the Guardian Prize

    Quelques notes sur ce #livre, qui est à mon avis plus une #histoire de la recherche sur le cancer qu’une “biographie du cancer”.

    – p. 48. Le médecin romain Claude Galien (d’origine grecque), en 160, écrivait que le cancer provenait de l’accumulation d’une des quatre humeurs, la bile noire ; dépression et cancer étaient ainsi reliés de façon intrinsèque (cf. "Mars" de Fritz Zorn).

    Only one other disease, replete with metaphors, would be attributed to an excess of this oily, viscous humor: depression. Indeed, melancholia, the medieval name for “depression,” would draw its name from the Greek melas, “black,” and khole, “bile.” Depression and cancer, the psychic and physical diseases of black bile, were thus intrinsically intertwined.) Galen proposed that cancer was “trapped” black bile—static bile unable to escape from a site and thus congealed into a matted mass.

    – p. 86 ; 1910. Paul Ehrlich montre que la chimie industrielle va permettre de trouver des médicaments :

    A gigantic factory, funded by Hoechst Chemical Works, was already being built to manufacture it for commercial use.
    Ehrlich’s successes with Trypan Red and compound 606 (which he named Salvarsan, from the word salvation) proved that diseases were just pathological locks waiting to be picked by the right molecules. The line of potentially curable illnesses now stretched endlessly before him. Ehrlich called his drugs “magic bullets” — bullets for their capacity to kill and magic for their specificity. It was a phrase with an ancient, alchemic ring that would sound insistently through the future of oncology.

    – p. 99 ; 1948, grâce à Sidney Farber et Mary Lasker (la mère de toutes les “ligues contre le cancer”), le cancer devient une cause « médiatique » :

    The campaign against cancer, Farber learned, was much like a political campaign: it needed icons, mascots, images, slogans—the strategies of advertising as much as the tools of science. For any illness to rise to political prominence, it needed to be marketed, just as a political campaign needed marketing. A disease needed to be transformed politically before it could be transformed scientifically

    – p. 119 ; l’aboutissement du projet Manhattan transforme la manière de penser la recherche ; le modèle de Vannevar Bush (donner la liberté aux chercheurs de se consacrer à la recherche fondamentale) semble subitement dépassé :

    On August 7, 1945, the morning after the Hiroshima bombing, the New York Times gushed about the extraordinary success of the project: “University professors who are opposed to organizing, planning and directing research after the manner of industrial laboratories . . . have something to think about now. A most important piece of research was conducted on behalf of the Army in precisely the means adopted in industrial laboratories. End result: an invention was given to the world in three years, which it would have taken perhaps half-a-century to develop if we had to rely on prima-donna research scientists who work alone. . . . A problem was stated, it was solved by teamwork, by planning, by competent direction, and not by the mere desire to satisfy curiosity.”
    The congratulatory tone of that editorial captured a general sentiment about science that had swept through the nation.

    (Bien entendu c’est un leurre, car l’application technologique n’a pu fonctionner que sur une base scientifique fondamentale non dirigée.)

    – p. 130 ; 1995 : l’invention des premiers essais cliniques en cancéro, avec l’implication des médecins cliniciens

    As new drugs, combinations, and trials proliferated, [Gordon] Zubrod worried that institutions would be caught at cross-purposes, squabbling over patients and protocols when they should really be battling cancer. Burchenal in New York, Farber in Boston, James Holland at Roswell Park, and the two Emils at the NCI were all chomping at the bit to launch clinical trials. And since ALL was a rare disease, every patient was a precious resource for a leukemia trial. To avert conflicts, Zubrod proposed that a “consortium” of researchers be created to share patients, trials, data, and knowledge.
    The proposal changed the field. “Zubrod’s cooperative group model galvanized cancer medicine,” Robert Mayer (who would later become the chair of one of these groups) recalls. “For the first time, an academic oncologist felt as if he had a community. The cancer doctor was not the outcast anymore, not the man who prescribed poisons from some underground chamber in the hospital.” The first group meeting, chaired by Farber, was a resounding success. The researchers agreed to proceed with a series of common trials, called protocols, as soon as possible.
    Zubrod next set about organizing the process by which trials could be run. Cancer trials, he argued, had thus far been embarrassingly chaotic and disorganized. Oncologists needed to emulate the best trials in medicine.

    – p. 135 ; sur l’expression « war on cancer », cette citation :

    . . . But I do subscribe to the view that words have very powerful texts and subtexts. “War” has truly a unique status, “war” has a very special meaning. It means putting young men and women in situations where they might get killed or grievously wounded. It’s inappropriate to retain that metaphor for a scholarly activity in these times of actual war. The NIH is a community of scholars focused on generating knowledge to improve the public health. That’s a great activity. That’s not a war.
    —Samuel Broder, NCI director

    – p. 182 comment une maladie capture l’imagination en fonction des préoccupations de la société :

    AIDS loomed so large on the 1980s in part because this was a generation inherently haunted by its sexuality and freedom; SARS set off a panic about global spread and contagion at a time when globalism and social contagion were issues simmering nervously in the West. Every era casts illness in its own image. Society, like the ultimate psychosomatic patient, matches its medical afflictions to its psychological crises; when a disease touches such a visceral chord, it is often because that chord is already resonating.
    So it was with cancer. As the writer and philosopher Renata Salecl described it, “A radical change happened to the perception of the object of horror” in the 1970s, a progression from the external to the internal. In the 1950s, in the throes of the Cold War, Americans were preoccupied with the fear of annihilation from the outside: from bombs and warheads, from poisoned water reservoirs, communist armies, and invaders from outer space. The threat to society was perceived as external. Horror movies—the thermometers of anxiety in popular culture—featured alien invasions, parasitic occupations of the brain, and body snatching: It Came from Outer Space or The Man from Planet X.
    But by the early 1970s, the locus of anxiety—the “object of horror,” as Salecl describes it—had dramatically shifted from the outside to the inside. The rot, the horror—the biological decay and its concomitant spiritual decay—was now relocated within the corpus of society and, by extension, within the body of man. American society was still threatened, but this time, the threat came from inside. The names of horror films reflected the switch: The Exorcist; They Came from Within.
    Cancer epitomized this internal horror.

    – p. 198 ; à une période s’est développé ce qu’on appelait la « mastectomie radicale » de Halsted, une ablation non seulement du sein mais remontant le plus haut possible, jusqu’à la clavicule… l’idée qui avait amené à ce dogme était que, comme certaines patientes rechutaient ne guérissaient pas après une ablation, c’est qu’elle n’avait pas été suffisamment large ; aucune étude statistique n’avait démontré que cette boucherie apportait la moindre amélioration de la survie. En 1953, le chirurgien George Barney Crile se dit qu’il faut peut-être faire une analyse #statistique pour voir si réellement c’est efficace. Il se heurte alors au conservatisme de l’institution :

    No breast cancer trial, for instance, could have proceeded without the explicit blessing and participation of larger-than-life surgeons such as Haagensen and Urban. Yet these surgeons, all enraptured intellectual descendants of Halsted, were the least likely to sponsor a trial that might dispute the theory that they had so passionately advocated for decades. When critics wondered whether Haagensen had been biased in his evaluation by selecting only his best cases, he challenged surgeons to replicate his astounding success using their own alternative methods: “Go thou and do likewise.”
    Thus even Crile—a full forty years after Keynes’s discovery—couldn’t run a trial to dispute Halsted’s mastectomy. The hierarchical practice of medicine, its internal culture, its rituals of practice (“The Gospel[s] of the Surgical Profession,” as Crile mockingly called it), were ideally arranged to resist change and to perpetuate orthodoxy. Crile found himself pitted against his own department, against friends and colleagues. The very doctors that he would need to recruit to run such a trial were fervently, often viciously, opposed to it. “Power,” in the colloquial sense of the word, thus collided with “power” in the statistical sense. The surgeons who had so painstakingly created the world of radical surgery had absolutely no incentive to revolutionize it.
    It took a Philadelphia surgeon named Bernard Fisher to cut through that knot of surgical tradition.

    – p. 199 fin des années 1960 ; le #féminisme permet enfin pour la première fois au patient de s’ingérer dans la politique de santé :

    In Texas, Jane Roe (a pseudonym) sued the state for blocking her ability to abort her fetus at a medical clinic—launching the Roe v. Wade case on abortion and highlighting the complex nexus between the state, medical authority, and women’s bodies. Political feminism, in short, was birthing medical feminism—and the fact that one of the most common and most disfiguring operations performed on women’s bodies had never been formally tested in a trial stood out as even more starkly disturbing to a new generation of women. “Refuse to submit to a radical mastectomy,” Crile exhorted his patients in 1973.
    And refuse they did. Rachel Carson, the author of Silent Spring and a close friend of Crile’s, refused a radical mastectomy (in retrospect, she was right: her cancer had already spread to her bones and radical surgery would have been pointless). Betty Rollin and Rose Kushner also refused and soon joined Carson in challenging radical surgeons. Rollin and Kushner—both marvelous writers: provocative, down-to-earth, no-nonsense, witty—were particularly adept at challenging the bloated orthodoxy of surgery. They flooded newspapers and magazines with editorials and letters and appeared (often uninvited) at medical and surgical conferences, where they fearlessly heckled surgeons about their data and the fact that the radical mastectomy had never been put to a test.

    (…)

    “The clinician, no matter how venerable, must accept the fact that experience, voluminous as it might be, cannot be employed as a sensitive indicator of scientific validity,” [Bernard] Fisher wrote in an article. He was willing to have faith in divine wisdom, but not in Halsted as divine wisdom. “In God we trust,” he brusquely told a journalist. “All others [must] have data.

    (…)

    Between 1891 and 1981, in the nearly one hundred years of the radical mastectomy, an estimated five hundred thousand women underwent the procedure to “extirpate” cancer.

    – p. 204 ; l’arrivée du cisplatine, use molécule décrite en 1890, et testée par hasard sur le cancer en 1965 : "In 1973, the survival rate from metastatic testes cancer was less than 5 percent." Quelques années plus tard, les résultats sont miraculeux.

    – p. 270 ; chapitre hallucinant sur les fabricants de #tabac ; le combat judiciaire est passionnant, avec notamment :

    The tobacco industry had all but declared absolute victory: “Plaintiff attorneys can read the writing on the wall,” one report crowed, “they have no case.”
    Edell, however, refused to read any writing on any walls. He acknowledged openly that Rose Cipollone was aware of the risks of smoking. Yes, she had read the warning labels on cigarettes and the numerous magazine articles cut out so painstakingly by Tony Cipollone. Yet, unable to harness her habit, she had remained addicted. Cipollone was far from innocent, Edell conceded. But what mattered was not how much Rose Cipollone knew about tobacco risks; what mattered was what cigarette makers knew, and how much of the cancer risk they had revealed to consumers such as Rose.
    The argument took the tobacco companies by surprise. Edell’s insistence that he needed to know what cigarette makers knew about smoking risks allowed him to ask the courts for unprecedented access to the internal files of Philip Morris, Liggett, and Lorillard. Armed with powerful legal injunctions to investigate these private files, Edell unearthed a saga of epic perversity. Many of the cigarette makers had not only known about the cancer risks of tobacco and the potent addictive properties of nicotine, but had also actively tried to quash internal research that proved it. Document after document revealed frantic struggles within the industry to conceal risks, often leaving even its own employees feeling morally queasy.

    – p. 275 ;

    It is difficult for me to convey the range and depth of devastation that I witnessed in the cancer wards that could be directly attributed to cigarette smoking. (…) It remains an astonishing, disturbing fact that in America—a nation where nearly every new drug is subjected to rigorous scrutiny as a potential carcinogen, and even the bare hint of a substance’s link to cancer ignites a firestorm of public hysteria and media anxiety—one of the most potent and common carcinogens known to humans can be freely bought and sold at every corner store for a few dollars.

    – p. 316, années 1980 ; l’arrivée du sida et de malades qui prennent en mains la connaissance scientifique et parlent sur un pied d’égalité avec les médecins

    – p. 328, décembre 1999 : l’affaire Werner Bezwoda ; depuis les années 1980 la mode est à l’autogreffe de moelle osseuse. Ce chirurgien sud-africain, qui opère à Johannesburg, présente à chaque colloque des résultats fantastiques. L’industrie de transplantation engendrée par ces résultats engouffre 4 milliards de dollars. Mais des gens commencent à douter car leurs résultats ne sont pas si probants. Des enquêteurs sont envoyés pour vérifier — Bezwoda, qui n’opérait pratiquement que des femmes noires pauvres et illettrées, avait falsifié ses essais.

    – p. 358, on croise Peter Duesberg, et ses recherches sur le Rous sarcoma virus (RSV). (Il deviendra plus tard l’inspirateur des négationnistes du lien entre VIH et sida.)

    – p. 378, portrait de Thad Dryja, un collectionneur obsessionnel de tumeurs, qui va jusqu’à appeler les patients chez eux pour savoir s’ils ont d’autres membres de la famille touchés par le rétinoblastome, et n’hésite pas à prendre l’avion pour aller récupérer les tumeurs. Cela lui permettra de mettre en route toute la recherche sur la génétique du cancer.

    – p. 388-389, une description minutieuse de la manière dont les mutations s’accumulent, conduisant progressivement au cancer. (“Let us begin with a normal cell…”)

    – p. 418 ; l’histoire de l’herceptine chez Genentech, la recherche privée, les #brevets, le hiatus entre la recherche fondamentale et appliquée. Et là aussi l’arrivée des patients-militants, notamment Barbara Bradfield.

    – p. 436 ; l’invention du Gleevec (Glivec) chez Ciba-Geigy (aujourd’hui Novartis), là encore, l’industriel ne voit pas l’intérêt de développer le médicament (les essais lui coûtant 100 M$), et le chercheur, Peter Drucker, doit se battre pour qu’il existe. On connaît la suite (hello l’Inde).

    #cancer #recherche #santé #militer