• L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/01/l-inacceptable-strategie-israelienne-du-chaos-a-gaza_6219469_3232.html

    L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    Éditorial

    Le Monde

    Les dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire ne doivent pas être considéré comme un incident isolé. Elles sont la conséquence du broyage méthodique de l’enclave, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain.

    Chaque jour qui passe à Gaza en révèle autant sur le calvaire enduré par les civils palestiniens que sur ce qu’est devenu Israël. Le 29 février, le jour même où le nombre de Palestiniens tués a dépassé le chiffre effarant de 30 000 personnes, selon une estimation de ce qui reste des services de santé contrôlés par le Hamas, une nouvelle tragédie s’est ajoutée aux horreurs de la guerre lancée en riposte aux massacres de civils israéliens perpétrés par la milice islamiste le 7 octobre 2023.

    Un convoi d’aide alimentaire a été pris d’assaut par des civils privés de tout près de la ville de Gaza, à proximité de positions israéliennes. Cette émeute de la faim et la bousculade qu’elle a déclenchée ont entraîné des tirs israéliens que l’armée a reconnus. Des dizaines de Palestiniens sont morts. Il s’agit de la conséquence des obstacles opposés par Israël à l’acheminement d’une aide devenue vitale, qui poussent inexorablement ce territoire surpeuplé vers une famine fabriquée de toutes pièces.

    Ce drame ne doit pas être considéré comme un incident isolé. Il est au contraire le révélateur de ce que l’Etat hébreu entend faire de Gaza après des combats auxquels il n’a d’ailleurs fixé pour l’instant aucun terme en dépit de l’absence de résultats concernant leur double objectif : la libération des otages israéliens kidnappés le 7 octobre et l’éradication totale du Hamas.
    Refus obstiné

    Après le broyage méthodique de l’étroite bande de terre, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain, ce projet passe désormais par la destruction de la moindre forme d’administration. Il ne s’agit pas seulement de celle du Hamas. La tentative de mise à mort de l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens dont le travail est crucial à Gaza, s’inscrit dans cette perspective.
    Écouter aussi Crise à l’UNRWA : pourquoi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens est dans la tourmente

    Ce dessein israélien est confirmé par le refus obstiné du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, de permettre le retour d’une Autorité palestinienne « revitalisée » selon le souhait du président des Etats-Unis, Joe Biden, pour supplanter le Hamas. Israël veut que règne le chaos. Le convoi pris d’assaut le 29 février n’avait d’ailleurs pas été organisé en coordination avec les agences onusiennes encore présentes sur place.

    Les alliés de l’Etat hébreu, à commencer par les Etats-Unis qui arment son bras sans s’émouvoir des crimes de guerre qu’ils permettent, comme les Européens, ont le choix. Ils peuvent s’accommoder par faiblesse de cette stratégie qui vise un retour, en bien pire, à la situation qui prévalait avant le 7 octobre 2023, soit l’étranglement de la bande de Gaza par un blocus terrestre et maritime impitoyable. Ils en seront de fait les complices s’ils continuent de financer sans rien exiger en retour la survie désormais en question de ce territoire, comme l’apparence de statu quo qui prévaut dans une Cisjordanie gangrenée par la colonisation israélienne.

    Ils peuvent au contraire décider d’instaurer le début d’un rapport de force s’ils sont convaincus que la protection des civils sur une terre pour laquelle Israël ne peut se prévaloir d’aucun droit reconnu internationalement est le préalable à la moindre perspective politique, refusée par ailleurs obstinément par Benyamin Nétanyahou. Il s’agit d’un choix difficile, surtout après des années de lâche désintérêt, mais il n’y a pas d’alternative à la honte.

    Se déciderait-on à se bouger un peu ?

  • Comment afficher les #images de #Bluesky ?
    j’essaie le truc comme pour twitter #.jpg mais cela ne fonctionne
    Type d’adresse : https://cdn.bsky.app/img/feed_thumbnail/plain/did:plc:ido6hzdau32ltop6fdhk7s7t/bafkreigqotjuribevzr4foqc53vuydvalvb4etgakhqchl3i5wux33gwuq@jpeg
    Je précise que au moment où on édite le post, on voit l’image, mais ensuite elle ne s’affiche pas...
    J’ai eu un autre pb du même type avant-hier, non résolu pour l’instant : https://seenthis.net/messages/1042409#message1042625
    Désolé d’être aussi mauvais...
    @seenthis

  • Julien Gossa : « [#VeilleESR] 904 M€ de crédits supprimés pour la MIRES (Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur) www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORF... » — Bluesky
    https://bsky.app
    https://bsky.app/profile/michelbessiere.cpesr.fr/post/3klym4gm7cs2d

    Plus de 20% des annulations de crédit (2,2Md€) portent sur le programme Écologie, développement et mobilité durables.

    500M€ d’annulations portent sur les dépenses de personnel de l’enseignement scolaire.

    Tout un programme politique.

    Les 15 programmes les plus touchés.

    Le programme 172 (Recherche = CNRS, etc.) arrive en 6e position avec 383M€ annulés.

    Commentaire de Michel Bessière
    https://bsky.app/profile/michelbessiere.cpesr.fr/post/3klym4gm7cs2d

    Dormez braves gens ac la LPR plein de moyens et on va atteindre 3% du PIB pour la recherche
    – 80M€ sur pgm 150 (enseignement supérieur et recherche universitaire)
    – 383M€ sur pgm 172 (recherche)
    – 125M€ sur pgm 231 (vie étudiante)
    – 192M€ sur pgm 193 (recherche spatiale)

    • Sophie Marceau est pas mal dans Paris Match :

      « J’ai dit publiquement à l’époque que je ne supportais pas son attitude, grossière et très déplacée. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi en me faisant passer pour la petite peste. Et j’ai toujours refusé ensuite les films avec lui », explique Sophie Marceau.

      En 1985, alors âgée de 19 ans, la comédienne avait donné la réplique à Gérard Depardieu dans le film « Police ». Un tournage désastreux pendant lequel l’acteur n’aura de cesse de chercher à l’humilier, témoignera-t-elle plus tard dans les colonnes du « Monde ».

      Que tu sois Depardieu ou Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça. Point barre.
      Sophie Marceau

      « Maintenant, avec l’acharnement qu’il connaît, ce serait trop facile. Parce que tout le monde riait avec lui, tout le monde l’aimait pour ça, tout le monde l’applaudissait pour ce qu’il était. Et tout le monde trouvait ça normal ! » a-t-elle ajouté.

      Relancée sur la tendance française à « brûler les idoles qu’on a adorées », Sophie Marceau explique : « Je ne sais pas si c’est français. Mais ce qui est certain c’est que désormais les femmes parlent. Que tu sois Gérard Depardieu ou Maurice Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça, point barre. »

      « Je remarque qu’aucune des comédiennes qui ont émergé en même temps que lui ne le condamne », note François Berléand.

      « Oh mais, il ne s’en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes… », précise Sophie Marceau. « La vulgarité et la provocation ont toujours été son fonds de commerce », ajoute-t-elle.

      « Aujourd’hui, on l’accuse de ce pour quoi on l’a encensé. Je ne vais pas lui tendre la perche ni l’enterrer. On m’a tellement demandé d’aller témoigner contre lui partout. Je ne l’ai évidemment pas fait », conclut-elle sur le sujet.

    • Un petit OCR avec tesseract pour les personnes avec des déficiences visuelles et pour la postérité. (quelques coquilles malgré ma correction trainent sûrement)

      Tribune par Isabelle Carré `

      Depuis quelques semaines, tant de questions s’accumulent dans ma tête.

      Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’elles m’assaillent. Elles se sont déjà posées lorsque j’étais plus jeune, bien plus jeune. J’avais 11 ans et un homme m’a arrêtée dans la rue, pour un renseignement, pensais-je. À ma grande surprise, il s’agissait d’autre chose, il s’agissai de toucher et commenter ma poitrine naissante « Ca pousse, hein fillette, ça pousse ! » Sidérée, je n’ai pas bougé, alors il a continué… Si des caméras de surveillance avaient été présentes, elles m’aurraient vue partir d’un pas lent et sans panique aucune. J’avais simplement les jambes en coton, coupées. Je ne cherchais ren, je le dis car cela semble être décisif pour certains, je ne demandais rien, pas même un rôle. Juste à grandir tranquille. Je ne commenterai pas les autres « désagréments » que j’ai subis ensuite dons le métro ou dans la rue, Une scénariste me confiait la semaine dernière quelle était sa tactique au même ôge. Elle gardait toujours un mouchoir dans sa main, quand un homme l’inquiétoit elle se mouchait bruyamment : on n’agresse pas une fille malade, imaginait-elle.

      Je ne raconterai pas davantage ce qui s’est passé quand à 16 ans, j’ai voulu quitté mon copain. Je ne parlerai pas non plus de mes débuts de comédienne, je les ai couchés dans un roman, mélangeant ma propre expérience à celles de plusieurs camarades. Je veux seulement partager aujourd’hui ces quelques questions. N’est-ce pas étonnant qu’il faille attendre cinquante ans pour signifier à un acteur que son comportement avec les assistantes, les hobilleuses, ses partenaires n’est pas acceptable, même sous prétexte de gauloiseries ? Qu’il faille attendre Annie Ernaux « Mémoire de fille », puis « Le Consentement » de Vanessa Springora pour s’interoger sur la notion de consentement ? Qu’il faille encore Camille Kouchner pour découvrir que l’inceste concerne un Français sur dix ? Comme l’a si bien dit Lola Lafon dans un arice paru en mars dernier « Nous, enfants des années 1970 et 1980, avons cru en une fiction. Un récit rassurant dons lequel nos droits étaient acquis. Le féminisme semblait désuet, il appartenait à nos mères. »

      Lorsque j’ai vu pour le première fois, sur une feuille de service, que deux référents harcèlement avaient été choisis sur un tournage, lorsque j’ai compris qu’il en serait ainsi désormais, j’ai pleuré de soulagemant. S’il arrivait qu’elles choisissent ce métier mes filles ou d’autres débutantes, les autres, toutes les autres, sauront au moins vers qui se tourner Anouk Grinberg est intervenue dans ELLE, puis la semaine dernière à la radio « Parce que Charlotte était si seule. »

      Cette solitude, malgré les référents harcélement, malgré les livres de Vanessa Springora ou de Lola Lafon, malgré les posts #MeeToo, cette solitude continue donc d’exister ? Nos filles diront-elles plus tard à leur tour que nos avancées étaient bidon, qu’il s’agissait encore une fois d’une fiction ? Je cite à nouveau Lafon : « Pendant que certain·es s’affolent sur les "dérives" des féministes ("Vous ne trouvez pas qu’elles en font un peu trop ?!") les chiffres ne tergiversent pas une femme sur dix est ou sera victime de violences sexuelles » Moins de 10% portent plainte et moins de 1% des viols déclarés par des majeures ont fait l’objet d’une condamnation. Quand je lis ces chiffres, aucun doute possible, les adolescentes continueront d’adopter nos pauvres tactiques : avoir ses clés dans la main pour ouvrir la porte d’entrée plus vite, jouer aux folles, faire semblant de téléphoner, semblant de connaître cette passagère dans le métro. Et si ça ne suffit pas, elles observeront plus tard avec gratitude les affiches des Colleuses sur les murs : « Je te crois. » A défaut du reste : je te crois.

      Je ne suis pas seule à être pessimiste. Le Haut Conseil à l’Egalié entre les femmes et les hommes rendu public fin janvier 2023 un constat inquiétant « Non seulement le sexisme ne recule pas en France, mais augmente même dans ses manifestations les plus violentes. » Le sentiment qu’il est plus difficile aujourd’hui d’être une femme qu’un homme est partagé par trois jeunes sur quatre. Une campagne nationale lancée en 2023 disait : « Le sexisme,on ne sait pas toujours comment ça commence, mais on sait comment ça se termine… » Le choix de la ponctuation fait froïd dans le dos. Pour 2024 et les années à venir je suggère une formule plus volontaire, débarrassée de tout suspense : « Le sexisne, on sait très bien comment ça commence, et il est grand temps que ça se termine ! »

      ELLE 21 DECEMBRE 2023 -

  • Sitôt nommée, sitôt impliquée
    Cadeaux offerts par un laboratoire : la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Firmin Le Bodo confirme être visée par une enquête – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/nouvelle-ministre-de-la-sante-agnes-firmin-le-bodo-confirme-etre-visee-pa

    Mediapart a révélé jeudi que la ministre était « visée par une enquête judiciaire ouverte en juin 2023 pour avoir reçu des cadeaux, sans les déclarer » de la part des laboratoires Urgo. Le parquet a seulement confirmé l’ouverture d’une enquête pour « perception non autorisée par un professionnel de santé d’avantages procurés par une personne produisant ou commercialisant des produits sanitaires », sans donner l’identité des pharmaciens visés par l’enquête.

  • Loi immigration : la chute dans le vide – RogueESR
    https://rogueesr.fr/20231220-2

    ... une bonne partie des démissions tant annoncées se font encore attendre, y compris à cette heure celle de Mme Retailleau. Si leur dimension symbolique serait appréciable, ces démissions resteraient anecdotiques sur le plan politique tant il est illusoire d’imaginer qu’elles pourraient limiter à elles seules la radicalisation du gouvernement. Au moins sauveraient-elles l’honneur des démissionnaires. 

    Quelques présidences d’universités ont marqué une opposition à la loi dans un communiqué conjoint. On peut douter de sa portée effective si l’on observe la part importante des signataires ayant participé à la mise en place du dispositif cyniquement appelé « Bienvenue en France », dont les événements du 19 décembre confirment qu’il s’agissait d’une répétition générale de l’inscription de la « préférence nationale » dans la loi.

    Or, les conséquences de la loi Immigration adoptée hier sont proprement calamiteuses pour l’Enseignement supérieur et la recherche. Elles seront majeures pour les échanges internationaux et les partenariats avec de très nombreux pays, pour les chercheurs étrangers, et pour tous les étudiants extracommunautaires. Le versement obligatoire d’une caution, l’application impérative à toutes les universités de frais d’inscription astronomiques de 2 770 € en licence et 3 770 € en master ainsi que la suppression des APL conduiront des dizaines de milliers d’étudiantes et d’étudiants à se détourner des universités françaises, de notre pays et de notre culture, désormais perçus comme une terre d’exclusion et non plus d’accueil.

    Nous appelons les conseils des laboratoires, UFR et universités à interpeller nominativement les présidences d’universités et d’organismes sur le virage liberticide en cours, dont nul ne peut douter qu’il conduira tôt ou tard une nouvelle vague d’attaques contre la liberté académique. 

    En particulier, devant le désastre tant de fois prédit, une clarification politique serait la bienvenue de la part des nombreux « acteurs de l’ESR » ayant promu ès-qualités la candidature de M. Macron dès le premier tour de la présidentielle de 2017,[2] a fortiori quand ils ont appuyé son programme depuis lors, en se prévalant du supposé clivage irréductible entre Mme Le Pen et lui.[3] Les auteurs de ces prises de position publiques invoquaient alors leur « liberté d’expression » pour soutenir le gouvernement.[4] Useront-ils aujourd’hui de cette même liberté pour dénoncer la mise en œuvre d’un programme contraire aux principes fondamentaux de l’Université ?

    #loi_immigration #universités #recherche

  • Laurent Potelle (bsky)
    https://bsky.app/profile/laurentpotelle.bsky.social/post/3kfszghz3pc2y

    La police passe son salon au peigne fin ?

    edit je viens de piger que c’est pour feinter les keufs qu’actuellement tant de coiffeurs s’annoncent aussi barbiers, mais je pas sûr à 100%, ça me mélange comme on trouve la coke : coupée à fond.
    #Paris

  • Mails urgents aujourd’hui : j’ai Darty, la FNAC et Intersport qui semblent assez paniqués à l’idée que ce soir, à 23h59, j’aurai laissé passer ma chance de profiter du Black Friday.

    Je suis comme vous en ce moment, je ne sais pas trop quoi leur dire pour leur remonter le moral.

  • „Die Räume werden enger“
    https://taz.de/Kundgebung-zum-Gaza-Konflikt/!5972270

    Aber nicht nur das: Viele der Reden sprechen von dem Gefühl, immer stärker von der deutschen Mehrheitsgesellschaft und Politik „gesilencet“ zu werden. Mehrmals kommt die Situation des migrantischen Neuköllner Kulturzentrums Oyoun zur Sprache: Dessen Förderung aus dem Landeshaushalt wird nicht nur von der CDU-Kulturverwaltung, sondern auch von den Grünen in Frage gestellt, weil es dem Verein „Jüdische Stimme für gerechten Frieden in Nahost“ Räume zur Verfügung stellt. „Die Räume für Verständigung werden immer enger“, sagt der Redner Ferat Koçak. Das Oyoun sei „ein Ort, wo das Diskutieren noch möglich ist – weil anderswo Angst davor herrscht“, so der Linken-Abgeordnete.

    […]

    Die Akademie der Künste – Breitz ist Mitglied – wollte das Symposium ursprünglich ausrichten, zog sich aber im Dezember 2022 mit der Begründung zurück, es sei „nicht der richtige Zeitpunkt“ für eine solche Veranstaltung. In die Bresche sprang die Bundeszentrale für Politische Bildung (bpb). In diesem Dezember hätte „We Still Need to Talk“ im Berliner Futurium stattfinden sollen, aber zwei Wochen nach dem 7. Oktober sagte auch die bpb ab. Begründung: In der derzeitigen Situation sei es nicht möglich, „diese Debatte konstruktiv zu führen und zu moderieren, um das angestrebte Bildungsziel in einer sachlichen und respektvollen Weise zu erreichen“.

    […]

    Zwei Stunden vor Beginn hat die Versammlungsbehörde den VeranstalterInnen mitgeteilt, dass der Platz vor dem Brandenburger Tor tabu sei.

    […]

    Bei der Kundgebung dann, ein paar Meter weiter unter den Linden, kritisieren mehrere RednerInnen, dass sie regelmäßig aufgefordert werden, sich erst von den Taten der Hamas zu distanzieren, bevor sie irgendwelche Forderungen stellen dürfen. „Ekelhaft“ sei es, dass Deutsche das von ihr verlangten, sagt Candice Breitz, und die Journalistin Emily Dische-Becker findet, die vorgeschaltete Frage wirke auf sie wie die Aufforderung einer Website, den Button „Ich bin kein Roboter“ anzuklicken. Ferat Koçak fragt: „Haben wir gefordert, dass sich die Almans von den Querdenkern distanzieren? Haben wir nicht!“ Von der Hamas solle er sich aber ständig abgrenzen, „weil ich aussehe, wie ich aussehe. Dabei bin ich noch nicht mal Muslim.“

  • Guerre Hamas-Israël : 500 personnalités de la culture appellent à une « marche silencieuse » dimanche à Paris
    https://www.liberation.fr/culture/guerre-hamas-israel-500-personnalites-de-la-culture-appellent-a-une-march

    Cette fois-ci, ce ne sont pas les présidents des deux chambres mais plus de 500 personnalités de la culture qui appellent à une marche. Un rassemblement qui se veut « silencieux, solidaire, humaniste et pacifique », dimanche 19 novembre à Paris. Elle « s’ouvrira avec une seule longue banderole blanche. Pas de revendication politique, ni de slogan. Drapeaux blancs, mouchoirs blancs sont les bienvenus », écrit dans un communiqué un collectif dénommé « Une autre voix », présidé par l’actrice Lubna Azabal. Tous souhaitent que « cesse immédiatement » la « guerre fratricide » entre Palestiniens et Israéliens.

    Le parcours du cortège se veut très symbolique : il doit partir de l’Institut du monde arabe, rejoindre le Musée d’art et d’Histoire du judaïsme pour gagner finalement la place des Arts et métiers. « Les mots « choix » et « clan » nous sont imposés », regrette le collectif. « À cette injonction de choisir un camp à détester, il est urgent de faire entendre une autre voix : celle de l’union, est-il encore écrit. La voix de l’union, c’est la voix multiple, polyphonique, vivante, c’est la preuve du lien si puissant qui existe en France entre les citoyens juifs, musulmans, chrétiens, athées et agnostiques ».

    • TRIBUNE
      MARCHE SILENCIEUSE 19 NOVEMBRE 2023
      Le 7 octobre 2023, le monde s’est réveillé éventré.
      Les viscères de son humanité entre les mains.
      Le 7 octobre 2023, les vies de 1450 civils Israéliens ont été broyées, exterminées, détruites, assassinées, un massacre perpétré par les milices terroristes du Hamas. [bilan revu à la baisse : 1200 morts d’après Israel https://seenthis.net/messages/1025914 pour ce qui est du nombre combattants ou civils palestiniens mort le 7 ou de ses suites en Israël, la vantardise fait parfois dire 3000, d’autre fois 1000..., ndc]
      Le 7 octobre 2023, 240 civils israéliens ont été kidnappés et demeurent introuvables [4 ont été relâchées, une trentaine seraient morts sous les bombes israéliennes, selon le Hamas, ndc]. Depuis le 7 octobre 2023, il y a eu le 8, le 9, le 10... jusqu’à ce jour et jusqu’à quand ? Depuis le 7 octobre 2023, le sang ne cesse de couler, depuis, des milliers de civils palestiniens meurent à leur tour, ils meurent toutes les heures, tous les jours sous les bombardements de l’armée israélienne. Et le nombre des morts s’ajoute aux nombres des malheurs, il se multiplie à chaque heure.
      A ce nombre hors du nombre, il faut multiplier la peine de chaque individu par dix, par vingt, car pour une seule de ces vies perdues, ce sont dix, vingt vies effondrées, dévastées, de frères, de sœurs, mères, amis, amours, enfants, bambins, pères, repères. Somme incalculable de chagrins.
      Depuis le 7 octobre 2023, l’horreur et la souffrance déchirent palestiniens et israéliens selon une mathématique monstrueuse qui dure déjà depuis longtemps.
      Cette guerre fratricide, nous touche toutes et tous, et peu importe nos raisons ou affinités de part et d’autre du mur, nous souhaitons qu’elle cesse et que les deux peuples puissent enfin vivre en paix.
      Deux peuples pris en otage de politiques que nous ne pouvons maîtriser, qui nous dépassent et dont nous sommes les témoins impuissants.
      Aujourd’hui le monde est dramatiquement divisé.
      Aujourd’hui nos rues sont divisées.
      Une vague immense de haine s’y installe peu-à-peu et tous les jours actes antisémites [des "actes", qui comportent des injures ou des posts sur les RS, bien mieux comptabilisés que le même type d’"actes" anti-arabes, ndc] et violences en tous genres surgissent dans nos vies.
      Les mots « choix » et « clan » nous sont imposés : « Choisis ton clan » ! Mais quand la mort frappe, on ne pleure ni ne se réjouit en fonction de son lieu de naissance. On se tait, on prie, on pleure avec ses proches, on a de la compassion, on est humain. À cette injonction de choisir un camp à détester, il est urgent de faire entendre une autre voix :
      Celle de l’union.
      La voix de l’union, c’est la voix multiple, polyphonique, vivante, c’est la preuve du lien si puissant qui existe en France entre les citoyens Juifs, Musulmans, Chrétiens, Athées et Agnostiques, c’est la voix jumelle à laquelle s’ajoutent celles de toutes les humanités, toutes les bontés, toutes les empathies et tous les ébranlements. Cette voix-là existe, car ces consciences-là, ces utopies-là, ces amitiés-là, ces amours-là existent.
      C’est la voix qui est à l’unisson de nos cœurs et plus que jamais il est urgent de la faire entendre. Ensemble.
      Urgent que cette voix-là se mette en marche et retisse maille à maille les tissus déchirés de nos rues.
      Cette voix forte et unie n’a pas besoin de parler [sic, ndc] parce que le silence, nos visages et nos corps côte-à-côte sont la plus belle réponse aux vociférations de tous les extrêmes. [mais berdol c’est quoi ces conneries ?]
      C’est pourquoi nous organisons une marche silencieuse, solidaire, humaniste et pacifique qui s’ouvrira avec une seule longue banderole blanche.
      Pas de revendication politique [pas de #cessez-le-feu !!!], ni de slogan. Drapeaux blancs, mouchoirs blancs sont les bienvenus...
      Rejoignez-nous le dimanche 19 novembre à 14h.
      Nous partirons de l’Institut du Monde Arabe vers le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme pour aller vers la place des Arts et métiers.
      Collectif « Une Autre Voix, Ensemble »

      On en a pas finit avec ce constat du XXeme siècle : La culture est en charge de la sujétion subjective.

      #manif_silencieuse #adeptes_des_terrasses #culture #apolitisme

    • Critiquées pour leur silence face à la guerre Israël-Hamas, les personnalités de la culture ont choisi de manifester « en silence », « une autre façon de s’exprimer parce qu’ on n’y arrive pas », a résumé sur France 5 l’actrice Julie Gayet, membre du collectif.

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/11/19/guerre-israel-hamas-la-marche-silencieuse-a-l-appel-du-monde-culturel-reunit

    • deux dimanches de suite, le premier "contre l’antisémitisme", l’autre pour "l’union entre nous", deux dimanches contre le cessez-le-feu.

      Lubna Azabal le 20 novembre 2023
      https://www.europe1.fr/societe/le-monde-de-la-culture-organise-une-marche-silencieuse-pour-lunion-et-la-pai

      « Pas de slogan politique, aucune revendication. Pas de banderole, pas de drapeaux, évidemment. Aucune association n’y est conviée et évidemment, aucun politique", détaille l’actrice Lubna Azabal, à l’initiative de cette marche. "Je veux que le seul et unique message qu’on entende, c’est celui de l’union entre nous. On ne demande pas la paix là-bas, on n’est pas légitimes pour demander quoi que ce soit à ce niveau-là. Par contre, le fait d’importer cette guerre qui est à 4.500 kilomètres ici, ça c’est insupportable et indécent. »

      Rima Abdul Malak (ministre de la culture) était là, déclarant
      « J’ai trouvé leur appel très bien écrit, assez lumineux... »
      https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/marche-pour-la-paix-j-ai-trouve-leur-appel-tres-bien-ecrit-assez-lumineux-aff

      #caniches_de_la_culture