• Des officiers français soutiennent la lettre putschiste des généraux néofascistes - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/30/fran-a30.html
    https://www.wsws.org/asset/0c376846-1cdb-419a-87e2-18331cb19b09?rendition=image1280

    Si des menaces aussi ouvertes de coup d’État militaire circulent, c’est que les préparatifs d’un coup d’État sont discutés aux sommets de l’appareil d’État. En Allemagne, il a déjà été révélé que les réseaux fascistes dans l’armée font des préparatifs de grande envergure pour un « jour X », en rédigeant des listes de politiciens à assassiner, et en stockant armes et fournitures.

    Le gouvernement Macron craint bien plus un mouvement de la classe ouvrière qu’un coup d’État néofasciste. C’est pourquoi il veut à tout prix masquer la signification de la lettre des généraux. De plus, la lettre d’extrême-droite s’appuie largement sur la campagne anti-musulmane menée par le gouvernement Macron. Sa dénonciation du prétendu danger d’un mouvement « séparatiste » musulman en France reflète l’idée maîtresse de la loi ’anti-séparatiste’ de Macron, qui vise les plus de 5 millions de musulmans en France.

    Au milieu de la pandémie, la campagne anti-musulmane de Macron vise à diviser la classe ouvrière et à détourner l’attention de sa politique meurtrière qui consiste à permettre au virus de se répandre dans toute la population, afin d’éviter toute restriction qui limiterait les profits des entreprises.

    Macron lui-même renforce rapidement l’État policier. Le gouvernement a récemment adopté sa loi de « sécurité globale », qui ouvre la possibilité de poursuivre pénalement les civils qui filment des actes de brutalité policière. Tout au long de 2018, le forces de l’ordre ont utilisé gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes, balles en caoutchouc et chiens d’attaque pour réprimer les manifestations des ’gilets jaunes’ contre les inégalités sociales. Macron lui-même a salué de manière infâme le dictateur collaborationniste Philippe Pétain, en le traitant de « grand soldat. »

  • La « surmortalité » américaine en 2020 dépasse le bilan de la pandémie de grippe espagnole de 1918 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/26/cveu-a26.html
    https://www.wsws.org/asset/30b95256-a7cc-4fa4-80d4-368675bd0b9b?rendition=image1280

    Un rapport du JAMA (Journal de l’association médicale américaine) publié en ligne le 2 avril 2021, rédigé par le Dr Steven H. Wool et ses collègues de la faculté de médecine de l’université Virginia Commonwealth, a corroboré ces résultats dans son analyse. Ils ont constaté qu’entre le 1er mars 2020 et le 2 janvier 2021, 522.368 décès en excès ont eu lieu, ce qui représente une augmentation de 22,9 pour cent de la mortalité toutes causes confondues.

    À ce moment, 378.039 décès dus au COVID-19 avaient été confirmés. Comme ils l’ont expliqué, « les décès excédentaires non attribués au COVID-19 pourraient refléter soit une mortalité immédiate ou différée due à des infections non documentées par le COVID-19, soit des décès non liés au COVID-19 et secondaires à la pandémie, tels que ceux dus à des soins retardés ou à des crises de santé comportementale ».

    Des ajustements doivent être effectués pour tenir compte des différences de taille de la population des États-Unis en 1918 par rapport à 2020. De plus, avec l’amélioration des soins de santé et des mesures de santé publique, l’espérance de vie de la population a augmenté. Par conséquent, les taux de mortalité par habitant pour les deux périodes sont sensiblement différents, ce qui rend ces comparaisons plus complexes. Néanmoins, l’augmentation de 16 pour cent du taux de mortalité en 2020 par rapport à l’année précédente, comparée au bond de 12 pour cent pendant la pandémie de grippe espagnole de 1918, est stupéfiante.

    Dans l’ensemble, 10 pour cent des 3,4 millions de décès survenus aux États-Unis ont été attribués au COVID-19, ce qui en fait la troisième cause de décès en 2020 après les maladies cardiaques (21 pour cent) et le cancer (18 pour cent).

  • Des hauts gradés à la retraite menacent la France d’un coup d’État - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/26/gene-a26.html
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    On ne peut comprendre la signification de cette lettre en dehors du contexte international de l’effondrement de la démocratie. Minée par trois décennies d’explosion des inégalités sociales sous l’impact des mesures d’austérité et des guerres impérialistes menées en Europe suite à la dissolution stalinienne de l’Union soviétique en 1991, elle plie à présent sous le choc de la pandémie. Terrifiée de la colère des masses et défendant les vastes fortunes qu’elle a accumulées pendant la pandémie, la classe dirigeante vire dans son ensemble vers une politique fascisante.

    Cette tendance s’accélère internationalement. Aux USA, Trump a tenté le 6 janvier un coup d’État à Washington, pour occuper le Capitole et renverser le résultat des élections présidentielles. Des hauts gradés retraités espagnols ont déclaré leurs sympathies fascistes face aux grèves pour stopper la production non-essentielle pendant la pandémie et ont appelé à tuer « 26 millions » d’Espagnols.

    En France, il est de plus en plus clair que la bourgeoisie utilisera l’élection de 2022, quel que soit son résultat, pour tenter d’installer un régime encore plus violemment autoritaire. Le 23, Marine Le Pen a réagi dans une tribune de Valeurs actuelles pour saluer les généraux néofascistes et les appeler à soutenir sa candidature en 2022.

  • À la demande du patronat indien, le gouvernement Modi laisse la pandémie se propager - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/22/hind-a22.html
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    #Éléments_de_langage

    Dans un discours national télévisé mardi soir, le premier ministre Modi a délivré à peu près le même message que sa ministre des Finances. Seulement, loin de vouloir « répondre » aux préoccupations du peuple indien, il lui a effectivement dit de vivre avec la menace de nombreux décès et de continuer à se débrouiller seul face à une crise socio-économique sans précédent.

    Reformulant le mantra capitaliste selon lequel « le remède ne doit pas être pire que le mal », Modi a déclaré que l’Inde devait être « sauvée » non pas de la pandémie, mais d’un confinement visant à stopper l’avancée du virus et à sauver des vies ! « Dans la situation actuelle, nous devons sauver le pays du confinement », a déclaré Modi.

  • Une catastrophe sanitaire se profile alors que les cas de COVID-19 se multiplient au Canada - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/17/fred-a17.html
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    « Nous pouvons aligner tous les lits du monde, mais si vous n’avez pas quelqu’un qui est en bonne santé, capable de vous aider et de vous fournir des soins lorsque vous êtes dans ce lit, le lit n’a aucune importance », a déclaré à CBC la Dre Shelly Dev, médecin en soins intensifs au Sunnybrook Health Sciences Centre à Toronto. Faisant référence au personnel médical qui a déjà enduré plus d’un an de soins liés à la pandémie, elle a ajouté : « Ils sont complètement épuisés par l’intensité de leur travail. L’inquiétude de tous les travailleurs est que notre capacité à fournir ce genre de soins haut de gamme – que nous sommes si fiers de fournir dans notre système de santé – s’amenuise. »

  • La campagne antiscientifique selon laquelle il faudrait accepter de « vivre avec le virus » - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/14/viru-a14.html
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    Cependant, l’utilisation récente du terme d’endémicité par la classe dirigeante et les scientifiques bourgeois a peu à voir avec sa compréhension épidémiologique et tout à voir avec une réponse fataliste à la pandémie de COVID-19. De la même manière que les fermetures et réouvertures répétées ont habitué certaines personnes à accepter la permanence du virus, le fait de parler d’endémicité du virus est utilisé contre tout autre effort d’atténuation qui empiète sur l’accumulation du profit.

    Indépendamment de ces conceptions défaitistes, la pandémie reste dans sa phase initiale et aiguë, avec un potentiel significatif d’infection d’une vaste partie de la population mondiale qui n’a pas encore été exposée au coronavirus. Une stratégie internationale cohérente utilisant les outils de santé publique à notre portée pourrait permettre de maîtriser la contagion avant qu’elle ne devienne endémique, au prix de millions de vies.

  • Une mosquée française vandalisée par un graffiti fasciste dans le cadre de la campagne antimusulmane de Macron - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/14/frmm-a14.html
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    Plus largement, le gouvernement Macron a mené une campagne toujours plus ouverte restreignant les droits de la population musulmane de France et favorisant une atmosphère antimusulmane. Vendredi, la police d’Angers a indiqué qu’elle avait arrêté un homme de 24 ans soutenant l’idéologie nazie, après un reportage selon lequel il avait menacé de mener une attaque contre la mosquée du Mans et de tuer plusieurs personnes. La police a découvert plusieurs armes chez lui, dont un fusil à pompe. Il a admis avoir proféré la menace et a déclaré qu’il avait une « haine des Arabes ».

    Macron cherche actuellement à faire passer la loi « anti-séparatisme », ainsi nommée pour faire référence au danger supposé du « séparatisme » islamique, qu’il a ensuite rebaptisée loi « de protection des principes républicains ».

    Cette loi établit une « Charte des principes » que les associations musulmanes sont juridiquement tenues de signer, en prêtant allégeance à l’État. Elle confère au gouvernement de vastes pouvoirs sur les associations religieuses et toutes les autres associations, telles que les associations politiques, y compris le pouvoir de les dissoudre sur la base de la conduite des membres individuels. La loi interdit les discussions politiques à l’intérieur des mosquées, et elle qualifie de diffamatoire toute déclaration qui dénonce l’État français comme étant raciste.

    Le mois dernier, Amnesty International a dénoncé la loi « anti-séparatisme » comme étant incompatible avec les droits démocratiques fondamentaux. Katja Rouge d’Amnesty a déclaré que « conditionner le financement public des associations à leur acceptation des symboles fondamentaux de la République constitue une restriction illégale du droit à la liberté d’expression. » L’organisation a demandé la suppression de l’article 6 de la loi, qui prévoit un « contrat d’engagement républicain » auquel toute association doit se soumettre.

  • Avec la « troisième vague », les cas de COVID-19 explosent dans les hôpitaux français - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/10/covi-a10.html
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    C’est seulement quand il a été confronté aux parents en colère et aux enseignants qui exerçaient leur droit de retrait face à l’explosion des cas fin mars, que Blanquer a annoncé la fermeture des classes dès le 1er cas de covid. Cela a entraîné une hausse vertigineuse des fermetures de classes. Finalement Macron a dû annoncer le 31 mars que les crèches, maternelles et écoles seraient fermées jusqu’au 26 avril et les lycées et collèges jusqu’au 3 mai, ce qui inclue deux semaines de vacances.

    C’est une durée insuffisante pour espérer contenir l’épidémie.

  • Le bien-fondé de l’expropriation : la richesse des milliardaires a bondi de 60 pour cent dans la première année de la pandémie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/08/eurp-a08.html
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    Des articles de presse expliquent comment Mark Zuckerberg a « gagné » 50 milliards et Elon Musk 130 milliards de dollars l’année dernière. Mais le terme même est une absurdité. On ne peut pas « gagner » un chiffre équivalent au produit intérieur brut d’un pays de taille moyenne.

    Cette richesse est socialement appropriée. Premièrement à travers l’exploitation de la classe ouvrière dans le processus de production.

    Deuxièmement – et ce n’est pas moins important – cette richesse est appropriée comme résultat de la politique de l’État. Cette politique est conçue pour assurer une hausse perpétuelle du marché boursier, associant la stimulation monétaire de la Réserve fédérale à l’apport sans fin de main-d’œuvre bon marché à exploiter. En conséquence, l’indice boursier S&P 500 a presque doublé depuis son plus bas niveau de mars 2020.

    Au milieu d’une pandémie qui fait rage, tous les pays d’Europe et d’Amérique ont refusé d’arrêter la production non essentielle sous prétexte que le coût serait trop élevé. Cette politique, qui a entraîné la mort de plus de trois millions de personnes, a pour but délibéré d’accroître la richesse de l’oligarchie financière.

    Avec chaque décès une moyenne de 1,7 million de dollars a été ajoutée à la valeur nette des milliardaires. Des centaines de millions de personnes dans le monde sont tombées malades au travail ou se sont fait licencier. Des centaines de millions n’ont rien eu à manger. Mais les portefeuilles d’actions des riches ont atteint des sommets toujours plus élevés.

    Comme Karl Marx l’a noté il y a plus de 150 ans dans Le Capital, c’est une loi fondamentale du capitalisme que « l’accumulation de richesse à un pôle, c’est [une] égale accumulation de pauvreté, de souffrance, d’ignorance, d’abrutissement, de dégradation morale, d’esclavage, au pôle opposé ».

    L’appauvrissement de la classe ouvrière et des pauvres rend possible l’entassement d’immenses richesses au sommet de la société.

  • Un épidémiologiste prévient que la quatrième vague de COVID-19 est en cours aux États-Unis - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/06/eucv-a06.html
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    Dimanche, lors d’un entretien avec l’animateur Chuck Todd à l’émission « Meet the Press », Osterholm a déclaré : « En ce moment, c’est comme si nous étions frappés par un ouragan de catégorie 5 par rapport au reste du monde. À ce stade, nous verrons dans les deux prochaines semaines le plus grand nombre de cas signalés dans le monde depuis le début de la pandémie… Je pense que c’était un signal d’alarme pour tout le monde hier lorsque le Michigan a signalé 8.400 nouveaux cas et que nous voyons maintenant un nombre croissant de maladies graves, de cas de soins intensifs et d’hospitalisations chez des personnes âgées de 30 à 50 ans qui n’ont pas été vaccinées ».

    Après avoir évoqué les inquiétudes suscitées par l’augmentation des variants plus virulents et plus dangereux pour le système immunitaire, Osterholm a expliqué : « Chuck, je suis encore plus inquiet de ce qui nous attend au cours des prochaines années. À l’heure actuelle, si vous regardez la distribution des vaccins dans le monde, dix pays ont reçu environ 80 pour cent des vaccins. Trente pays n’en ont même pas vu une goutte. Si nous continuons à voir ce virus se répandre sans entrave dans les pays à revenu faible et intermédiaire, il va produire des variants au cours des prochaines années qui pourront à chaque fois mettre en péril nos vaccins. C’est pourquoi nous avons besoin non seulement d’une réponse américaine, mais aussi d’une réponse mondiale pour faire vacciner un maximum de personnes. »