Oui, « c’est pour notre bien ». Faut continuer d’aller travailler, de vivre, faire son shopping de Noël… ambiance mobilisation, chacun à son poste. Ah, et cette suspicion qui affleure très vite dans le regard, dès que tu laisses entendre que c’est pas si chouette que ça, l’état d’urgence…
#CestPourTonBien
Quand à twitter, ça fait qq années déjà que j’observe la montée de comportements cloisonnants : œillères de l’unfollow et du blocage, nettoyage de TL, épuration des propos jusqu’au bashing, décomplexé, pratiqué de tous bords, y compris par les gentils militant·e·s non-discrimination, qui se prennent pour des justiciers de la toile, motivés par la bonne cause ; jusqu’au cloisonnement des pensées qui en résulte, l’illusion de connivence, qui décomplexe l’insulte, qui se lâche, facile, sauf qu’elle n’est pas confidentielle mais publique et à forte résonance, qu’elle blesse, et ainsi de suite…
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S’exprimer en 140 caractères, ça n’aide pas à élever le débat, d’t’façon.
Ne lire que ma TL est bien confortable. J’en suis sortie pour suivre un hashtag, juste pour savoir ce qui se passait à côté de chez moi, place de la République, ce dimanche. Très intéressant de voir comment les images se sont diffusées et ont été accueillies. Le raccourci « écolos = zadistes = black bloc = terroristes » était immédiat. Qui manifeste, dans la rue, est contrevenant, qui ne se conforme pas, qui n’obéit pas, est dangereux. Et fait le jeu des terroristes. Il n’en faut pas plus pour souhaiter que les CRS butent (au sens fort d’avoir le droit de tirer pour tuer) ces « crasseux » (que sont les militants écolos, tous, indistinctement). Qui en doute, est suspect.