@supergeante : malheureusement, je continue à me demander si ça n’est pas devenu ça, « le libre ». Survalorisation du code au détriment de tout le reste, conduisant au mépris total de l’originalité et de la recherche de concepts : il leur en faut combien, des « clones libres de Twitter » ?
(1) D’abord j’adorerais entendre les libristes me parler d’autre chose que de considérations techniques quand ils discutent de Seenthis (ce week-end au Grottes, personne n’a parlé technique – le crois-tu – mais a parlé de politique et de ce qu’il aime/veut diffuser avec Seenthis). Je passe mon temps à expliquer que Seenthis est un projet éditorial, et que tout le boulot est dans la conception du fonctionnement éditorial du truc, mais bon…
(2) Au niveau déploiement, certes SPIP c’est caca, mais les premières lignes de code et expérimentations de Seenthis, c’est le 26 juillet 2009, à quelques jours de mon départ en vacances. Un mois de vacances en août à réfléchir aux concepts et à coder quelques trucs et à m’occuper tout de même de profiter de mes vacances, et dès 15 septembre, on expérimentait un véritable blog (tenu quotidiennement depuis de manière ininterrompue) avec @nidal. Avec déjà les principales fonctionnalités, une maquette et une typographie très proches de ce qu’on a aujourd’hui.
Pour le coup, SPIP est réellement un framework qui permet à une seule personne de faire de la conception, de la structure, du graphisme, un prototype et la production, en un mois pendant ses vacances en famille à l’étranger. Il est urgent d’en dire tout le mal nécessaire par rapport aux systèmes super-plus-efficaces développés par des entreprises-du-libre financées par des montagnes de capital-risque.