• Alla vigilia della festa: domande aperte sull’Europa che verrà
    https://irpimedia.irpi.eu/euparty-cosa-succede-dopo-elezioni-europee

    Alle elezioni del 6-9 giugno ci si aspetta un boom di consensi per Fratelli d’Italia e altri partiti delle destre. Quattro domande per capire cosa succederà dopo il loro possibile successo L’articolo Alla vigilia della festa: domande aperte sull’Europa che verrà proviene da IrpiMedia.

    #Diritti #Europa #Politica

  • Il Politecnico e la ricerca militare
    https://radioblackout.org/2024/06/il-politecnico-e-la-ricerca-militare

    La connessione tra #guerra e scienza è un dispositivo epistemico, che ha le sue radici nel ‘500 e in Italia un padre nobile come Galileo Galilei. Il fattore scatenante è l’arrivo in Europa della polvere da sparo, che presto viene impiegata per scopi bellici. La tecnologia necessaria all’utilizzo bellico della polvere da sparo richiede studi […]

    #L'informazione_di_Blackout #politecnico_e_ricerca_militare

  • La gauche française peut-elle retrouver l’avant-garde mondiale ? - AOC media
    https://aoc.media/opinion/2024/06/03/la-gauche-francaise-peut-elle-retrouver-lavant-garde-mondiale

    Par Agathe Cagé
    Politiste

    L’attachement de la gauche française à être, et peut-être même encore plus à paraître, raisonnable, n’est à même de susciter ni espoir, ni engouement. Pour retrouver son poste à l’avant-garde, la gauche française doit retrouver le goût de l’inattendu.

    Le 6 mars 2024, le magazine du New York Times publiait un long article d’analyse consacré à la situation de la gauche française sous le titre « Pourquoi le pouvoir échappe à la gauche française » (Why Power Eludes the French Left). Un an après le mouvement social massif et unitaire contre la réforme des retraites, le chapeau de l’article en résumait la tonalité générale : « La France a souvent été à l’avant-garde des politiques de gauche –mais le soutien dans la rue ne se traduit pas toujours en votes dans les urnes ».
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    L’affirmation ne dit pas seulement la complexité et la non-linéarité des relations entre mouvements sociaux et résultats électoraux. Elle place surtout la gauche française actuelle face au miroir de son histoire. Peut-elle encore se considérer aujourd’hui comme à l’avant-garde mondiale des politiques de gauche, ou même en capacité de l’être ? Est-elle dans son état actuel à même de concevoir, puis de mettre en œuvre, des politiques novatrices et de rupture ? On ne peut répondre par l’affirmative à cette interrogation. La gauche française a perdu sa place historique d’avant-garde. Si elle peut la retrouver, c’est à la condition d’abord de le vouloir, ensuite de s’en donner les moyens, ce qui suppose qu’elle rompe avec l’indolence qui paraît désormais la caractériser et qu’elle retrouve le sens des ambitions véritables.

    En 1936, de 1944 à 1946 à travers son implication dans le Gouvernement provisoire de la République française qui crée la Sécurité sociale et le modèle français d’État-Providence, en 1981, en 1997, la gauche française incarne pleinement son ADN révolutionnaire, à l’avant-garde des politiques mondiales de gauche. Elle fait figure de défricheur sur la scène internationale et d’étalon de référence dans le débat politique national. L’historien Jacques Julliard peut d’ailleurs, en 2012, la définir ainsi : « La gauche est la gauche ; la droite est une non-gauche ».
    La gauche désespérante

    Une décennie plus tard, les mots du journaliste Nicolas Truong dans Le Monde le 4 mars 2022 disent, mieux peut-être encore que les résultats électoraux successifs, l’ampleur de l’effondrement : « une gauche désespérante », écrit-il à propos de la gauche française. Au moment même où les gauches espagnole, portugaise, allemande, norvégienne sont au pouvoir et au travail. La définition de la gauche par Jacques Julliard a vécu. La gauche française ne sait plus ni qui elle est, ni ce qu’elle ambitionne d’incarner.

    L’attachement de la gauche française à être, et peut-être même encore plus à paraître, raisonnable, n’est à même de susciter ni espoir, ni engouement. Pour retrouver son poste à l’avant-garde, la gauche française doit retrouver le goût de l’inattendu. Elle doit cesser d’attendre un vent qui tourne ou de récolter une partie des fruits des colères sociales. Elle doit cesser de croire qu’un balancier politique la ramènera au pouvoir si elle ne sait plus faire la différence pour prétendre l’exercer. Elle doit réapprendre à surprendre.

    #Politique #Gauche #France #Combattre_la_désespérance

  • « Vous êtes filmé·es » : une sélection de documentaires critiques
    https://ricochets.cc/Vous-etes-filme-es-une-selection-de-documentaires-critiques-7596.html

    La Quadrature du Net propose avec Tënk une sélection de documentaires sur la surveillance, une pratique qui ne cesse de cesse de s’étendre et de monter en puissance à l’aide de technologies de plus en plus intrusives (voir vidéosurveillance biométrique lancée au prétexte des JO). Vidéo de présentation du programme : voir notamment la bande annonce de « Prédire les crimes » - Minority report c’est déjà maintenant ! : Dans de nombreux pays, le film d’anticipation de Spielberg, Minority (...) #Les_Articles

    / #Fichage,_contrôle_et_surveillance, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/vous-etes-filmees/predire-les-crimes
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/vous-etes-filmees/supervision
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/vous-etes-filmees/all-light-everywhere
    https://www.laquadrature.net/2024/05/31/vous-etes-filmees-une-critique-documentaire-de-la-surveillance
    https://www.on-tenk.com/fr/escale/vous-etes-filmees

  • Edmond Baudoin au pied des étoiles
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture/edmond-baudoin-au-pied-des-etoiles-6868650

    Pionnier de l’autobiographie en bande dessinée, Edmond Baudoin poursuit une oeuvre nourrie par les voyages et les amitiés. L’album « Au pied des étoiles », qu’il signe avec Emmanuel Lepage, nous mène du Chili aux étoiles.

    Autour de la BD que j’ai beaucoup aimé :
    https://www.futuropolis.fr/9782754835657/au-pied-des-etoiles.html

    Un professeur de physique dans un lycée de Grenoble, José Olivares, avait un rêve : emmener ses élèves voir les étoiles dans le désert d’Atacama, au Chili. Là où se trouvent les plus grands observatoires sur terre. Il avait imaginé que deux auteurs de bande dessinée racontent en images cette expédition. Le voyage était prévu en avril 2020, mais rien ne s’est passé comme prévu. Alors que le monde est confiné pour cause de pandémie, on découvre chez Emmanuel Lepage une tumeur maligne. Plus question de partir.
    Un premier voyage aura finalement lieu en décembre 2021, sans les lycéens, faute d’argent, mais avec le professeur et les deux auteurs. C’est le moment de l’élection présidentielle au Chili, qui devra départager un candidat d’extrême droite et le jeune candidat de la gauche unie, Gabriel Boric. Dans cette effervescence du résultat de l’élection, où se joue l’avenir du Chili, les deux auteurs se mêlent au peuple qui afflue en masse vers la place d’Italie...

    Depuis ses débuts, l’aîné, Edmond Baudoin, s’est tourné vers une bande dessinée autobiographique, tandis que le cadet, Emmanuel Lepage, a choisi de s’exprimer dans la fiction, pendant vingt ans, avant de se permettre de dire « je » dans ses livres. Mais ce qui les réunit est bien plus fort que ce qui les sépare : le voyage d’abord, leur amour de l’art et du beau ensuite, leur engagement passionné pour l’humain enfin. Témoin, ce livre de non-fiction magnifique, singulier, foisonnant, riche de leurs échanges, écrit et dessiné à quatre mains. Il raconte leur voyage au Chili en décembre 2021, les étoiles du désert d’Atacama, le dessin, l’amour, les rencontres, la nécessité de transmettre, la beauté des êtres et des choses, et toujours, toujours, la vie.

    #bande_dessinée #BD #Edmond_Baudoin #Emmanuel_Lepage #étoiles #Chili #histoire #voyage #politique #audio #radio #France_Culture

  • Sur quelques accusations de fascisme envers le mouvement anti-industriel
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Sur-quelques-accusations-de-fascisme-envers-le-mouvement-ant

    Réponse et commentaire de Aude sur la fameuse brochure « Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel » https://seenthis.net/messages/1029340

    Le « mouvement anti-industriel », loin d’être homogène et organisé, est une sorte de nébuleuse faite de personnalités et groupes très visibles, d’autres qui le sont moins, d’auteurs et d’autrices, de lectrices et de lecteurs, de militant·es qui ont des priorités politiques et des modes d’interventions divers, qui font alliance et se disputent, un peu comme dans tous les milieux.

    […]

    Certes la brochure en question repère quelques plumes qui par leurs lubies semblent bien appartenir à l’extrême droite : obsessions antisémites et démographiques notamment. Cette critique nous invite à une vigilance qui a parfois manqué dans les rangs anti-indus au moment de publier tel ou tel. Il serait donc regrettable de l’écarter d’un revers de main. Mais, dans le camp des accusateurs, traiter de fascistes un si large panel de personnes et de groupes, écofascistes proches du pouvoir et écologistes plus ou moins conservateurs, rend confus le concept même de fascisme, son autoritarisme, son besoin de boucs émissaires, son service du capital.

    […]

    Quand est-ce qu’on va s’interroger collectivement sur le fait que la gauche pousse vers la droite des personnes que dans son désir de pureté elle vomit, elle exclut, à qui elle n’offre plus d’autre espace politique ? Ce n’est pas une excuse car en cherchant un peu d’autres espaces existent, mais enfin la pitoyable trajectoire politique de Dora Moutot et Marguerite Stern, anciennement féministes, est aussi un bon coup de la droite qui les a draguées et une honte pour la gauche qui les a jetées à la poubelle. La propension à exclure n’est pas sans lien avec le rapport de pouvoir de plus en plus défavorable aux idées anti-capitalistes et anti-autoritaires.

    […]

    La sphère anti-indus produit ou relaie des analyses féministes intéressantes. Outre l’ouvrage déjà cité, il faut mentionner ici la traduction de La Subsistance. Une perspective écoféministe de Veronika Bennholdt-Thomsen et Maria Mies (première édition en 1997, La Lenteur, 2022) ou Terre et liberté d’Aurélien Berlan (La Lenteur, 2021) dans lequel l’auteur, sans afficher de parti pris féministe, va chercher de quoi penser chez des autrices, assez naturellement. Malgré cela, l’impression est tenace qu’il s’agit là trop souvent d’une manière de se justifier, de faire parler des femmes bien choisies, et que le féminisme n’est pas un engagement bien chevillé au corps dans ce milieu très masculin. C’est une réserve qu’on peut faire à d’autres milieux politiques sans les traiter pour autant de fascistes et par ailleurs il semble qu’une nouvelle génération anti-tech soit prête à articuler ces thèmes avec un féminisme sincère et vénère.

    […]

    Je connais les défauts, parfois les errements, de mes camarades, je peux les leur reprocher à l’occasion mais le principal problème que pose la brochure qui les attaque est le fait de réduire le débat d’idées à des accusations confuses, de trouver normal que l’expression des divergences cède la place à des guerres de tranchées.

    Le relatif isolement des groupes anti-industriels, que des attaques comme celles-ci ont vocation à accroître, tient aussi pour beaucoup au fait que la critique de la technique peine à passer la barrière de l’entendement dans de nombreux milieux radicaux qui font de la lutte contre les dominations leur étendard. Les usages proliférants des outils technologiques capitalistes, les « ça dépend ce qu’on en fait » y sont monnaie courante et la réflexion sur ce sujet est très limitée. Comme si les dominations interpersonnelles, plus évidentes et concrètes, accaparaient toute l’énergie des groupes, tandis que les dominations impersonnelles exercées par les macro-systèmes technologiques étaient plus imperceptibles. Les deux types sont également délétères et il est nécessaire de tenir les deux bouts. Je fais donc le doux rêve qu’il soit possible de débattre plus sereinement de tout ça qu’à base de brochures à l’emporte-pièce, en mettant en discussion les idées plutôt qu’en scrutant les personnes.

    #critique_techno #Aude_Vidal #débat #polémique #gauche #anti-industriel

  • In guter Verfassung ?
    https://overton-magazin.de/hintergrund/politik/in-guter-verfassung

    Comment les élites réactionnaires ont privé le peuple allemand de son droit à une nouvelle constitution après la réunification.

    3.6.2024 von Daniela Dahn - In guter Verfassung zu sein, ist eine besondere Gunst. Das Grundgesetz ist eine ziemlich gute Verfassung. Man kann froh sein, es zu haben. Hatte ich mich angesichts der oft abweichenden Praxis zunächst als Verfassungspatriotin gesehen, hat die Einsicht in politischen Kontext später partielles Kontra bewirkt. Was ziemlich gut ist, könnte auch besser sein. Oder müsste sogar.

    Die als Provisorium für das westdeutsche Staatsfragment geplante Verfassung entstand unter Besatzungsrecht im Auftrag der westlichen Militärbehörden und trug von Anfang an deren Handschrift. Die sorgte dafür, dass das Fragment mit dem eigenen System kompatibel sein wird. Pannen wie im Dezember 1946 in der Landesverfassung Hessen sollten sich nicht wiederholen: nach Art. 41 sollte sofort nach Inkrafttreten die Großindustrie in Gemeineigentum überführt werden.
    Volkswille am Herrenchiemsee unterlaufen

    Wo immer zu diesem Ziel damals Volksabstimmungen möglich waren, bezeugten 70 bis 80 Prozent der Teilnehmer, dass dies die übergroße Lehre der Deutschen aus der NS-Zeit war. Vergesellschaftung sowie Demokratisierung und Planung der Wirtschaft war im November 1948 auch die Hauptforderung des größten deutschen Massenstreiks seit der Weltwirtschaftskrise Ende der 1920er Jahre. Der bizonale Gewerkschaftsrat hatte zu einem 24-stündigen Generalstreik gegen die restaurative Politik des Wirtschaftsrates und der Besatzungsmächte aufgerufen, an dem neun Millionen Arbeiter teilnahmen. Ein mutiger Widerstand, an den keinerlei Gedenkkultur erinnerte und der heute vergessen ist.

    Dieser Volkswille wurde acht Monate später beim Verfassungskonvent auf Herrenchiemsee gehorsam unterlaufen. Das politische Streikrecht kam nicht ins Grundgesetz und die sozialen UN-Menschenrechte blieben defizitär. Das sicher gut gemeinte Sozialstaatsprinzip ist bis heute unkonkret. Die in Art. 51 immerhin angebotene Option Gemeineigentum blieb ein leeres Versprechen, das bis heute durch Erlass blockierender Ausführungsgesetze kein einziges Mal in Anspruch genommen werden konnte. Auch weil der über viele Jahre gewachsene Wohlstand dafür angeblich keinen Grund mehr bot.

    Das änderte sich, als sich auf dem überstürzten Gang zur deutschen Einheit nicht nur die DDR-Bürgerbewegung für den Schutz des Volkseigentums einsetzte. Schon im November 1989 hatte die alte Volkskammer wesentliche Teile der DDR-Verfassung außer Kraft gesetzt. Die Regierung Modrow hatte Legitimität nur noch durch die am Runden Tisch verhandelnde „Regierung der nationalen Verantwortung“, die die neuen Bürgerrechtsgruppen einbezog. Bündnis 90 wollte die Einheit nicht so schnell wie möglich, sondern so gut wie möglich. Der Runde Tisch beauftragte Ost- und West- Experten eine Übergangsverfassung für die DDR zu entwerfen, die auch bei einer Vereinigung nach Art. 146 GG Beachtung finden würde.

    Angesichts der unsicheren Lage war Eile geboten – das einzig Beständige war die Zahl der Übersiedler aus der DDR, die durch Lockangebote aus dem Westen noch ermutigt wurden. Doch der Grundgesetzentwurf auf Herrenchiemsee ist auch in 13 Tagen verfasst worden. Am 4. April wurde der Verfassungsentwurf des Runden Tisches der neu gewählten Volkskammer übergeben.
    Kohls Versprechen, das er nie einzuhalten beabsichtigte

    Diese Volkskammer wird gewöhnlich mit der Zuschreibung: „erste frei gewählte“ geadelt. Doch Freiheit – an so viel sei im Kant-Jahr erinnert – hat neben der formalen auch eine psychologische und eine praktische Dimension. Was ich in dem Buch „Tamtam und Tabu“ in detaillierter Analyse von wochenlanger Presseberichterstattung, Politiker-Äußerungen und Umfragen belege, muss hier zur These gerinnen: Das Wahlergebnis war einem Diktat aus bundesdeutschen Desinformationen, Zermürbung und Erpressung geschuldet. Noch vier Wochen vor der Märzwahl hatte die Ost-SPD auf Lafontaine-Linie in Umfragen die absolute Mehrheit. Auch Kanzler Kohls Versprechen der schnellen D-Mark hatte nicht den Umschwung gebracht.

    Erst die dreiste Behauptung von Kanzleramtschef Horst Teltschik vom 9. Februar, die DDR sei in wenigen Tagen zahlungsunfähig, der wirtschaftliche Kollaps stünde unmittelbar bevor, löste sofort Panik, Angstkampagnen und Hysterie aus. Die Stimmen westdeutscher Banker, wonach es sich um durchsichtige Gerüchte handele, kamen in den Medien kaum vor. Dafür druckte der Spiegel frei erfundene Modrow-Äußerungen, die den eingetretenen Bankrott belegen sollten. Ein Fake von vielen anderen. Helmut Kohl umgarnte die DDR-Wähler zwei Tage später im ZDF mit einem Versprechen, das einzuhalten er nie beabsichtigte: Man werde eine neue Verfassung schaffen, die Bewährtes von beiden Seiten übernimmt. „Es gibt auch Entwicklungen in der DDR in diesen 40 Jahren, die es sich lohnt anzusehen. Ich bin ganz und gar dagegen eine Position einzunehmen, die auf Anschluss hinausgeht.“

    Eine Woche vor der Wahl tagte die Führungsspitze von CDU/CSU schon besitzergreifend in der DDR und pries Art. 23 als einzigen Ausweg. Der Bayrische Ministerpräsident Max Streibl erpresste: die DDR bekäme nur Geld, wenn sie CSU-nahe Parteien wähle. Die Leute mussten glauben, sie könnten ihren Besitzstand nur wahren, wenn sie erst einmal die Kräfte des Geldes wählten.

    Weil es immer bestritten wird: Es ging der Mehrheit eben nicht darum, so schnell wie möglich im Status quo des Westens anzukommen. Bevor die „frei“ gewählte, CDU- geführte Volkskammer ihre Arbeit aufnahm, stellten die DDR-Bürger in einer repräsentativen Meinungsumfrage im April 1990 noch einmal klar, was nun deren Regierungsauftrag ist. Die Einheit stand nicht mehr zur Disposition. Aber um die 80 Prozent lehnten immer noch einen schnellen Beitritt ab. Beide Regierungen sollten gleichberechtigt auf das Wie der Einheit Einfluss nehmen. Sie wünschten, das Ergebnis durch eine Volksabstimmung zu überprüfen. Denn 68 Prozent wollten immer noch das Volkseigentum erhalten und daneben andere Formen zulassen.
    Bonner Ministerialbeamte wie uneinsichtige Kinder

    Der eigentliche Wunsch bestand bis zuletzt darin, Eigenes in die Einheit einzubringen. Der Entwurf des Runden Tisches war ein modernisiertes Grundgesetz. Die Präambel kam ohne Gott aus und beschrieb die deutsche Einheit als Teil der europäischen. Der Grundrechtekatalog war deutlich umfangreicher. Das auf Gemeinwohl orientierte Denken zeigte sich im Recht auf Arbeit und Wohnung. Frauen wurden bessergestellt, Benachteiligung wegen Alter, Behinderung oder sexueller Orientierung verboten. Der Schutz der Umwelt, einschließlich der Haftung für Schäden, war ein neuer Schwerpunkt. Die Bürger wurden besser in die Entscheidungsfindung einbezogen. Volksgesetzgebung griff den Demokratisierungsdruck der Wendezeit auf. Öffentliches und genossenschaftliches Eigentum wurde gefördert, eine Regelung zum Übergang von Volkseigentum ins Privatrecht gab es noch nicht, was eine Fehlstelle war. Alles in allem hätte diese Initiative die Aufmerksamkeit des Parlaments verdient.

    Der Jurist und Schriftsteller Bernhard Schlink, der an dem Entwurf beteiligt war, schilderte, wie die Bonner Ministerialbeamten darauf mit der gequälten Geduld, die uneinsichtigen Kindern gilt, reagierten und belehrten, das komme alles nicht in Frage. Und wie die neuen DDR-Verantwortlichen auf deren Linie schwenkten. Am 26. April 1990 beschloss die Volkskammer, den Entwurf nicht zur Beratung an den Verfassungsausschuss zu überweisen und stattdessen nach Art. 23 beizutreten. Der Bundestag in Bonn sah schon gar keinen Grund, sich mit neuen Ideen für künftige Gemeinsamkeit zu befassen. Damit war der Versuch gescheitert, den DDR-Unterhändlern für die bevorstehenden Verhandlungen zur Einheit eine verfassungsrechtliche Bindung mitzugeben, die sie vor Überrumpelung bewahrt. Auch formal frei Gewählte geben keine Garantie, nicht schwerwiegende Fehler zu machen.

    Doch die revolutionären Impulse hatten längst auch Teile der linksliberalen West-Elite ergriffen. Sie brachten den „gestreckten Art. 23“ ins Gespräch. Erst Beitritt, dann in Ruhe gemeinsame Verfassungsgebung. Wer erinnert sich noch? Im September 1990 hielt als erste gesamtdeutsche Bürgerinitiative das „Kuratorium für einen demokratisch verfassten Bund deutscher Länder“ in Weimar seinen Gründungskongress ab. 200 Juristen und Vertreter von Wissenschaft, Politik und Kultur griffen die Verfassung des Runden Tisches auf, um sie weiter zu entwickeln. Darunter Jürgen Habermas, Otto Schily, Bärbel Bohley oder Rosemarie Will und Ulrich K. Preuß, der warb: „Eine Gesellschaft, die sich selbst eine Verfassung gegeben hat, ist politisch intelligenter, wacher und über sich selbst aufgeklärter.“ Über 2000 Bürger machten Vorschläge.
    Die Siegerpose hatte jegliche Nachdenklichkeit abgeworfen

    Die politische Klasse begleitete die Initiative mit Argwohn. Im Mai 1991 versicherte CDU-Innenminister Wolfgang Schäuble im Bundestag, eine Verfassungsneuschöpfung werde es mit der CDU nicht geben, auch keinen Umbau und keine Totalrevision. Im Juni wurde die überarbeitete Verfassung dennoch in der Frankfurter Paulskirche vorgestellt. Sie hatte vieles vom Runden Tisch bewahrt und fortgeschrieben. Aber sie ging noch mutiger auf Schwächen der eignen Ordnung ein. Sie forderte eine umfassende Friedenpflicht des Staates, einschließlich Abrüstungsverpflichtung und Waffenexportverbot. Neben Gesetzentwürfen sollten auch Verordnungen zustimmungspflichtig sein, um nicht mehr am Parlament vorbei regieren zu können. In einer zugehörigen Denkschrift hieß es, der Ohnmacht des Parlaments müsse als Gefahr für die Demokratie vorgebeugt werden. Die Beschränkung auf repräsentativen Parlamentarismus werde dem zunehmenden Bedürfnis der Bürger nach Teilhabe nicht mehr gerecht. Das politische System müsse für neue Inhalte und Politik-Formen geöffnet werden, um politisches Engagement zu fördern und Auseinandersetzungen der Menschen über sie selbst betreffende Fragen zu stärken.

    Die CDU-Regierung und konservative Leitmedien reagierten harsch. Soziale Grundrechte seien als Eingriffe in Freiheitsrechte abzulehnen. Es sei geradezu grotesk, dass nachdem sich das Grundgesetz der sozialistischen Gesellschaftsform als überlegen erwiesen habe, dieses geändert werden sollte. Die Siegerpose hatte jegliche Nachdenklichkeit abgeworfen. In dieser selbstgerechten Grundstimmung bestand die Gefahr, dass eine Verfassungsänderung nur Verschlechterung bringt. Auch das Kuratorium war gescheitert.

    In der Praxis scheiterte unterdessen der schnelle Beitritt. Die Zahl der Übersiedler war nach Einführung der D-Mark höher denn je. Nach repräsentativen Erhebungen demonstrierten zwischen 1990 und 1994 in Ostdeutschland drei Millionen Menschen gegen Entlassungen und Ungleichbehandlung – doppelt so viele wie bei der „friedlichen Revolution“ – doch sie wurden ignoriert.

    Das machtversessene Wegfegen der Bemühungen um einen auch verfassungsrechtlichen Neuanfang war vielmehr als eine vertane Chance. Es war Pflichtvergessenheit gegenüber einem sich ausbreitenden Ohnmachtsgefühl von Bürgern, die zu dem heutigen Rechtsruck beigetragen hat, zu Frust, Hass, Gewalttätigkeit und Demokratieverachtung. Es war organisierte Verantwortungslosigkeit der Mächtigen.

    #Allemagne #histoire #politique #réunification #droit

  • Aggiornamenti dal Beccaria di #milano
    https://radioblackout.org/2024/06/aggiornamenti-dal-beccaria-di-milano

    Nei mesi scorsi, il #carcere_minorile Beccaria è stato al centro delle cronache per una serie di abusi documentati su reclusi minorenni. La scorsa settimana ci sono state due evasioni dal carcere, di cui una riuscita, e una protesta collettiva. A quanto si apprende dai giornali, nel pomeriggio di mercoledì, diversi detenuti si sono barricati […]

    #L'informazione_di_Blackout #polizia_penitenziaria
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/06/beccaria.mp3

  • Liberté, égalité, #gratuité dans les #transports_en_commun

    Ce mercredi 10 avril, il pleut. Alors le Niçois peut rester au chaud en regardant PSG-Barça à la télé entre potes, ou en fêtant l’Aïd-el-Fitr en famille. Autre solution : assister à la réunion publique organisée par ViVA ! sur les transports gratuits. « A n’importe quelle heure, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre que de la destination à laquelle on se rend. Peinard. Et libre d’aller ».

    Pour qu’on nous explique tout bien comment un truc aussi dingue pour nos imaginaires peut être possible, les membres du collectif citoyen niçois #ViVA ! ont accueilli Magali Giovannangeli et Mariano Bona, respectivement conseillère municipale d’Aubagne et membre du collectif #Union_pour_la_Gratuité_et_le_Développement_des_Transports_Publics à Grenoble. Tous les deux ont une bonne expertise sur la question et une expérience solide, cumulées au fil des années dans leurs coins respectifs.

    Gratuité = développement du réseau

    La gratuité des transports en commun, il faut s’y préparer, elle va s’accompagner du doublement, voire du triplement de la #fréquentation de ces transports. Et donc, forcément, ça implique un développement important des #infrastructures, tant du côté de ce qui roule (bus, tramway, métro, etc.) que de celui des installations (voies, arrêts, stations, etc.). La gratuité, c’est donc carrément #repenser_la_ville, établir des connexions et des possibilités qui n’existaient pas. Comme celle de bouger de son quartier pour aller voir ailleurs si on y est. Et ça nous parle ça, à nous, les Niçoises et les Niçois. Disons-le clairement, notre ville est belle, mais Nissa la Bella, c’est pas pour tout le monde. Le centre-ville et les jolies plages peuvent sembler loin quand on est coincé en haut de notre colline, au fond de notre quartier ou dans l’arrière-pays, de l’autre côté de la carte postale.

    La bagnole au garage pour un air plus sain

    La gratuité, c’est aussi et surtout moins de bagnoles en ville, dans une des métropoles les plus polluées de France. Il n’existe pourtant pas d’industrie lourde dans les Alpes-Maritimes, mais un nombre de trucs qui roulent, qui flottent et qui volent incalculables sur ce tout petit territoire très touristique, sans vent pour dégager les particules de toutes sortes. Ici, 55% de la #pollution_de_l'air viennent des #transports, et 40% des trajets en #voiture font moins de 3 km sur Nice. Il y a une #urgence_écologique que plus personne ne peut nier. Au rythme actuel, et dans le meilleur des cas, la neutralité carbone arrivera dans la région PACA en 2070. On le sait, les dégâts climatiques coûtent cher et vont coûter de plus en plus cher si on ne prend pas le problème à bras le corps. Et la gratuité des transports en commun fait partie de tout un panel de solutions préventives qui coûtent beaucoup moins cher.

    On ne peut donc pas écarter d’un revers de la main un débat sur la gratuité dans un coin qui compterait 500 morts prématurées par an dues à la #pollution_atmosphérique. Et encore moins dans un pays où le gouvernement semble vouloir nous préparer à vivre avec une hausse des températures de 4°C quand les experts du GIEC, déjà bien flippés, nous supplient de tout faire pour ne pas dépasser les 2°C. Le but est de passer d’une utilisation massive de la voiture à une utilisation massive des transports en commun qui doivent être nombreux, fiables et confortables pour devenir une solution de #remplacement acceptable et enviable pour le plus grand nombre.

    Qui paye ?

    La gratuité, c’est l’#écologie et aussi la #solidarité dans une ville qui compte 21% de personnes sous le seuil de pauvreté, contre 14% dans toute la France. Ce qui représente quand même 1/5 des Niçoises et des Niçois. Mais alors, “qui qui paye dans tout ça ?” / “Non mais, vous avez vu la dette de la métropole ?” / “Je suis contre parce que ça va se répercuter sur nos #impôts, vu que rien n’est gratuit”. Autant d’arguments qu’il va falloir détricoter. C’est plus que nécessaire, parce que quoi que l’on en pense, c’est ce que l’on entend très souvent en parlant de ce sujet autour de nous. Alors oui, une dette bien calibrée peut être un investissement bénéfique pour la collectivité sur le long terme. Mais le truc principal à comprendre et à intégrer, c’est que la gratuité des transports en commun n’est absolument pas synonyme d’une augmentation des impôts.

    Car on fait confiance à nos représentants politiques locaux pour mettre de l’huile sur le feu sur ce sujet précis. Eux qui hurlent régulièrement contre “l’écologie punitive” en nous parlant plutôt d’incitations foireuses pour noyer le poisson. Alors quoi ? La gratuité ? C’est pas de l’#incitation peut-être ? Et pas qu’un peu… Ce n’est pas une incitation à couper l’eau du robinet quand on se lave les dents dont il s’agit, mais bien d’un projet ambitieux, culotté et révolutionnaire étant donné notre rapport aux transports dans les Alpes-Maritimes et en région PACA. Un projet qui a fait ses preuves dans de nombreux endroits comme #Bordeaux, #Aubagne, #Dunkerque ou #Montpellier, où la plupart du temps, la gratuité a d’abord été testée les week-ends, le temps de réadapter les usages et le réseau et pour se donner les moyens de réussir cette utopie concrète.

    La loi de finances 2024 autorise le triplement de la taxe de séjour pour l’Île-de-France. C’est-à-dire la taxe que paient les touristes de passage dans la région. Pour parler concrètement, c’est sur ce levier qu’il faut s’appuyer principalement dans la métropole Nice Côte d’Azur, victime de son sur-#tourisme. Juste retour des choses, les vacanciers qui viennent par paquets en avion, en train et en voiture, mettront la main à la poche pour permettre aux habitant·es de la métropole de se passer de leur bagnole, tout en utilisant des transports de qualité. À elle seule, l’augmentation de la #taxe_de_séjour suffirait à financer l’indispensable extension du réseau. En quelques chiffres, pour bien se rendre compte du truc, rien qu’à Nice, c’est 5 millions de visiteurs par an, 12 000 chambres d’hôtel, dont 38% en 4 et 5 étoiles et 6 000 fiches actives sur Airbnb. Il est donc temps de se servir là où il y a des sous pour faire baisser la pression au niveau du CO2.

    La gratuité limite aussi les #accidents_de_la_route (chouette !) et le coût global de l’ensemble des heures passées dans les #embouteillages (youpi !). Finalement, la gratuité coûte beaucoup moins cher à l’ensemble des collectivités et des entreprises. On lance ça comme ça, à l’attention de nos camarades patrons et patronnes qui, même s’ils et elles devront subir une augmentation de la #taxe_mobilité, n’auront plus à prendre en charge le remboursement des abonnements de transports de leurs salarié·es qui circuleront sur un réseau fiable.

    Plus d’emplois pour une ambiance apaisée

    Partout où la gratuité est passée, on a observé une amélioration des #conditions_de_travail des salarié·es des régies de transports. Alors que la CGT à Dunkerque était contre le projet initialement, elle a totalement changé d’avis par la suite, en constatant que la gratuité avait généré 25% d’#emplois en plus dans le secteur. Par exemple, les #contrôleurs peuvent faire de l’accompagnement de voyageurs. Moins de coups de pression, plus de #médiation ! À Aubagne, ça a considérablement amélioré l’#ambiance sur l’ensemble du réseau, #agent_de_médiation étant quand même un métier bien plus gratifiant que contrôleur. Et puis, fini les campagnes anti-fraude culpabilisantes à la con, la fuite en avant sécuritaire et au final, la mise en danger du personnel.

    Ce n’est pas la gratuité qui crée des pertes d’emplois, que ce soit clair ! Les automates, la suppression des guichets, les chef·fes de gare en moins, les stations fermées partout en France. Tout ça, c’est la réalité que l’on connaît depuis bien trop longtemps maintenant, sur un réseau pourtant payant, dégradé et de plus en plus cher. Comme pour la transition écologique dans le monde paysan, le mieux-vivre ne pourra se concrétiser qu’avec une hausse importante de main-d’œuvre. Davantage de présence humaine, une ambiance apaisée et rassurante pour les usager·es. Voilà l’avenir.

    La mobilité comme #droit_universel

    La dernière augmentation des tarifs de Lignes d’Azur a été très mal vécue par la population qui a eu la sensation de s’être fait berner par des annonces de tarifs dégressifs fallacieuses, avec le prix du ticket et de l’abonnement qui ont augmenté et la carte “10 voyages”, la plus populaire du réseau, qui a été supprimée. Plus les transports sont chers, moins ils sont utilisés par les usagers et moins il est nécessaire de les développer. À méditer quand on sait que Nice Côte d’Azur est la seule métropole dont le tram ne dépasse pas les frontières de sa ville principale. L’augmentation des tarifs est donc une manière de réguler le développement à la baisse. A contrario, accepter la gratuité, c’est accepter la nécessité du développement nécessaire des transports en commun.

    Et à la remarque “Ce qui est gratuit n’a pas de valeur !”, on pourrait répondre que “ce qui est gratuit n’a pas de prix”. Les transports en commun gratuits et la possibilité de se déplacer librement doivent être considérés comme un service universel, au même titre que le droit à la santé ou à l’éducation. Dans les faits, l’école publique est ouverte à tout le monde, et ce, quel que soit le niveau de revenu des familles. Sur le même modèle, tout le monde devrait être à égalité face à la mobilité.

    Le futur, tranquillou…

    Considérer la gratuité des transports en commun est très ambitieux et ne peut pas s’envisager autrement que comme un projet de vie collective plus global, qui inclut aussi le logement, la répartition sur le territoire et la façon dont les un·es et les autres s’approprient la ville de par leurs déplacements. Pensons aux personnes âgées isolées, aux piéton·nes, aux cyclistes ou encore aux enfants qui subissent le tout-voiture partout et tout le temps. Ce paradigme du tout-voiture des années 50 est voué à disparaître, alors il va falloir accompagner tout cela. Pour que la modernité, ce ne soit plus se la raconter dans une berline électrique face à la mer et à fond sur la Prom’, mais bien sauter dans le premier bus ou tram venu à Carros, à la Trinité, à l’Ariane ou place Garibaldi, n’importe quel jour et à (presque) n’importe quelle heure, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre que de la destination à laquelle on se rend. Peinard. Et libre d’aller.

    https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/020624/liberte-egalite-gratuite-dans-les-transports-en-commun
    #transports_publics #mobilité

  • The link between extreme heat and preterm birth
    https://grist.org/health/fertility-climate-change-heat-premature-birth-pregnant

    How did we miss this for so long?” Basu asked. “Women are often the last to get studied. But the most vulnerable people are those who are pregnant.

    [...]

    In the 14 years since Basu’s initial paper, dozens of studies have confirmed that higher temperatures and heat waves are linked to preterm birth as well as stillbirth.

    In 2020, Basu co-authored a review of 57 studies that found a significant association between air pollution and heat exposure with preterm birth and low birth weight. Scientists have found an association between heat exposure and preterm birth rates in every developed nation, and in the few developing nations to conduct studies so far.

    While it’s not yet clear how heat triggers preterm birth, there are several hypotheses — including dehydration, hormonal releases that rupture membranes surrounding the fetus, or poor blood flow between parent and unborn child.

    This research has taken place against a backdrop of a worsening maternal health crisis in the U.S., particularly in marginalized communities. The U.S. has the highest rate of preterm births in the developed world. Kasey Rivas, associate director of strategic partnerships at the March of Dimes and a co-author of a recent report on birth outcomes and disparities, told me that maternal health disparities in the U.S. stem largely from systemic racism and are worsening due to climate change.

    [...]

    Obstetric providers in low-income communities of color describe preterm birth as a crisis. “Preterm birth is a 24/7, 365-days-a-year public health emergency in my community,” said Nneoma Nwachuku Ojiaku, an obstetrician in Sacramento. Madeleine Wisner, who was the only midwife provider serving low-income residents in the Sacramento Valley through the state Medicaid program for seven years until recently, described something similar. “A course of maternity care where nothing abnormal happens doesn’t exist any longer in the populations I was serving,” Wisner said. She’s seen a range of birth complications — including abnormally implanted placentas, umbilical cord abnormalities, and preeclampsia — in patients who were exposed to heat, air pollution, or wildfire smoke during pregnancy.

    [...]

    There seems to be this myth of endless adaptation,” said Chandni Singh, a climate researcher at the Indian Institute for Human Settlements. “In tropical countries that are already very hot, there is this continuous expectation to adapt, which is not feasible. You can’t adapt to 45 C” (113 degrees F). And heat has knock-on impacts. “Heat doesn’t come alone; it comes with water scarcity and wildfires,” she said, emphasizing the need to curtail greenhouse gas emissions.

    [...]

    A March study of 17 federal, 38 state, and 19 city websites with heat-health information found that only seven websites listed pregnant people as vulnerable or at-risk populations.

    We are more likely to see information on how to take care of pets during heat waves than pregnant women,” Ojiaku told me.

    In addition, she said, creating green spaces such as parks in neighborhoods that have been subject to systemic racism and redlining can offer shade, cool spaces to exercise, and a buffer against air pollution.

    Sacramento is called ‘the city of trees,’ but that’s for a select few in the predominantly wealthier sections of Sacramento,” Ojiaku said. “Other areas are a concrete jungle.

    #climat #chaleur #naissance #accouchement #prématurité #racisme_environnemental #femmes #pollution #air

  • Allemagne : plus de 3 millions de personnes en quête d’une protection - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57429/allemagne--plus-de-3-millions-de-personnes-en-quete-dune-protection

    Allemagne : plus de 3 millions de personnes en quête d’une protection
    Par InfoMigrants Publié le : 31/05/2024
    Plus de 3 millions de personnes étaient enregistrées comme cherchant ou ayant obtenu une forme de protection en Allemagne à la fin de l’année 2023, selon les statistiques officielles. À la fin de l’année 2023, près de 3,2 millions de personnes en quête de protection internationale étaient enregistrées en Allemagne, soit une augmentation de 100 000 personnes par rapport à l’année précédente. L’Allemagne reste ainsi en tête de la liste des pays de l’Union européenne qui comptent le plus grand nombre de personnes ayant demandé ou obtenu une protection.
    Selon l’Office allemand des statistiques Destatis, la majorité des personnes proviennent d’Ukraine, soit 977 000 cas. Les Syriens arrivent en deuxième position, avec 712 000 personnes, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport à 2022. Les plus de 323 000 Afghans constituent le troisième groupe le plus important, avec une hausse de 13 % par rapport à l’année précédente.
    Arrivent ensuite les ressortissants irakiens et turcs, avec respectivement 200 000 et un peu plus de 150 000 personnes.
    Ces cinq nationalités combinées composaient environ 75 % de toutes les personnes en quête d’une protection l’année dernière, alors que le nombre d’arrivées de demandeurs d’asile continue d’augmenter dans toute l’Europe.Plus de 2,5 millions de personnes se sont vu accorder un statut de protection à la fin de l’année dernière, souligne le rapport, soit une hausse de 12 % des demandes traitées.
    La grande majorité des demandeurs n’ont toutefois obtenu qu’un statut de protection temporaire, dont la moitié par le biais d’une procédure d’asile simplifiée. Si le paysage politique dans leur pays d’origine venait à changer et qu’ils ne sont plus considérés comme étant persécutés, ces personnes perdraient leur droit de séjour temporaire et seraient invités à rentrer chez eux. Il est à noter que les Ukrainiens qui ont fui la guerre ont obtenu une autorisation de séjour temporaire dans le cadre d’un dispositif de protection générale accordée par l’Union européenne. Dans le même temps, 189 000 personnes ont vu leur demande d’asile rejetée ou ont perdu leur statut de protection en Allemagne l’an dernier. Cela ne signifie pas automatiquement qu’elles seront expulsées, car il existe encore d’autres formes de résidence, comme la “Duldung”, qui est un séjour toléré, dans la mesure où une personne ne peut être renvoyée pour des raisons allant de l’absence de documents de voyage à un état de santé fragile. Toutefois, les taux d’expulsion ont à nouveau progressé ces derniers mois. Au cours du premier trimestre 2024, l’Allemagne a renvoyé près de 4 800 personnes dont la demande de protection a été rejetée, un chiffre en hausse de 30 % par rapport à la même période de l’année dernière, selon un rapport du quotidien TAZ.
    La majorité des personnes expulsées depuis le début de l’année sont originaires de Macédoine du Nord, qui est considérée comme un pays d’origine sûr. Pour la même raison les autorités allemandes ont renvoyé des ressortissants de la Géorgie et de la Serbie. Le journal précise que dans 7 050 cas, les expulsions n’ont pas eu lieu, le plus souvent parce que les autorités ignorent où se trouvent les personnes concernées. En outre, selon Destatis, le statut de protection de 455 000 personnes était toujours en cours d’examen à la fin de l’année 2023, soit une baisse de 20 % du nombre de dossiers en cours par rapport à fin 2022.
    (...) Les données révèlent également l’âge moyen des personnes en quête d’une protection. En Allemagne, un demandeur d’asile ou un réfugié a en moyenne 32,2 ans, ce qui est considérablement plus jeune que l’âge moyen en Allemagne, qui est de 44,6 ans. Une nouveauté observée sur les dernières années est la parité parmi les demandeurs d’asile et les réfugiés. Ainsi, les femmes représentent 49 % de toutes les personnes enregistrées. Toutefois, cela s’explique en grande partie par le fait que l’immense majorité des personnes fuyant l’Ukraine sont des femmes, alors que la plupart des demandeurs d’asile en provenance du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie sont des hommes

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#syrie#afghnistan#ukraine#turquie#irak#moyenorient#afrique#asie#protection#droit#politiquemigratoire#emploi#sante

  • « La surenchère sur l’immigration en Europe repose davantage sur des formules simplistes que sur des idées réalisables »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/06/01/la-surenchere-sur-l-immigration-en-europe-repose-davantage-sur-des-formules-

    « La surenchère sur l’immigration en Europe repose davantage sur des formules simplistes que sur des idées réalisables »
    Philippe Bernard Editorialiste au « Monde »

    S’il est un domaine où personne ne conteste le rôle primordial que doit jouer l’Europe, c’est bien celui de l’immigration. Parce que le continent, prétendument en perte de vitesse, attire massivement les laissés-pour-compte du développement, les victimes des guerres et des tyrannies politiques. En 2023, 380 000 personnes sont entrées irrégulièrement dans l’Union européenne (UE) – une goutte d’eau au regard des 450 millions d’habitants –, ce chiffre est le plus élevé depuis 2016. Mais aussi parce que le projet européen, bâti sur la libre circulation des biens et des personnes, impose, sous peine de déliquescence, un contrôle des frontières extérieures de l’UE. 86 % des Européens souhaitent le voir renforcé selon une enquête du cercle de réflexion Fondapol, dont 80 % des électeurs de gauche.
    L’ennui est que les discours sur ce sujet, qui domine la campagne des élections européennes du 9 juin, tournent davantage autour de slogans simplistes que sur des idées susceptibles d’avoir prise sur la réalité.
    Prenez la « double frontière » prônée par Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national (RN). Il s’agit d’abord de « refouler systématiquement les bateaux de migrants qui veulent arriver sur le sol européen ». Sur ce point, l’héritier de Marine Le Pen devrait demander conseil à Giorgia Meloni. La présidente du conseil italien est arrivée au pouvoir en promettant un « blocus naval » dans ce but. Depuis qu’elle dirige son pays, elle en appelle à la solidarité de l’UE et à la coopération des pays d’Afrique du Nord pour prévenir les arrivées. Elle a même autorisé 452 000 étrangers à travailler en Italie d’ici à 2025.
    M. Bardella veut, de surcroît, priver les étrangers non ressortissants de l’UE de la libre circulation dans l’espace Schengen. Mais lorsque le premier ministre, Gabriel Attal, lui a fait remarquer qu’une telle mesure impliquerait de contrôler tout le monde, y compris les travailleurs frontaliers, et créerait d’immenses files d’attente, le leader d’extrême droite s’est replié sur l’idée de « renforcer les contrôles aléatoires », précisément ce qui se fait aujourd’hui.
    Le même décalage entre slogan choc et réalité vaut pour l’idée des « barrières physiques à l’Est (murs, fossés, caméras, intelligence artificielle, etc.) » que François-Xavier Bellamy, tête de la liste Les Républicains (LR) aux européennes, rêve de déployer. L’exemple des murs érigés à la frontière mexicaine, notamment au cours du mandat de Donald Trump, qui n’empêchent pas des arrivées record de migrants, fait douter de l’efficacité de ces installations.
    Quant à la promesse phare de l’ancien premier ministre britannique Boris Johnson, reprise par son successeur, qui consiste à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile, elle fait des émules dans l’UE. Mais elle ne sera pas honorée, a dû admettre Rishi Sunak, avant les élections générales du 4 juillet. Et probablement jamais, puisque les travaillistes, largement favoris, ont promis de l’annuler. Ce « plan Rwanda », en a conclu le Labour, « était une escroquerie du début à la fin ».
    Que les slogans démagogiques se muent rarement en mesures efficaces ne signifie pas que toute action soit vaine. Fruit de compromis laborieusement négociés pendant huit ans, le pacte sur la migration et l’asile, adopté par les Vingt-Sept et validé le 10 avril par les députés européens, a beaucoup de défauts. Il est muet sur les noyades en Méditerranée et ne remet pas en cause la règle dite « de Dublin », qui désigne le pays de première entrée comme le seul à devoir examiner les demandes d’asile et pénalise les Etats situés à la périphérie sud de l’Union.
    Centré sur l’endiguement des arrivées, ce « pacte » risque d’empêcher certaines personnes persécutées d’accéder à l’asile. Et ne constitue pas l’amorce d’une politique commune d’immigration destinée à définir le profil des étrangers dont l’Europe souhaite la venue, pour sa démographie et son économie, dans un « marché » migratoire mondial dont les Etats-Unis et le Canada, par exemple, savent tirer le maximum.
    Pourtant, ce « pacte », en généralisant le filtrage des arrivants et en accélérant les procédures d’examen des demandes d’asile aux frontières extérieures (mais non dans des pays tiers), constitue la première réponse commune des Vingt-Sept aux crises récurrentes et aux inquiétudes des populations. La typologie complexe des votes sur ce texte au Parlement européen reflète des préoccupations de politique intérieure : les députés conservateurs et socio-démocrates allemands et espagnols l’ont très largement approuvé, mais, parmi les élus français, presque aucun socialiste ou LR.
    Or, sitôt adopté, ce compromis, qui amorce un mécanisme attendu de responsabilité et de solidarité commun, est remis en cause par certains de ses promoteurs, comme les conservateurs allemands de la CDU à laquelle appartient la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Sous la pression de l’extrême droite, à l’approche du scrutin européen, ils défendent désormais l’idée d’une externalisation du traitement des demandes d’asile sur le modèle « rwandais » du Royaume-Uni. Les dirigeants de quinze pays de l’UE viennent de signer un appel commun dans ce sens.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Quinze pays de l’Union européenne réclament l’externalisation des demandeurs d’asile
    Quant au RN, il veut supprimer la possibilité de demander l’asile une fois sur le sol français, seuls les consulats à l’étranger pouvant les recueillir. Un projet ingérable et injuste – il provoquerait un afflux de migrants aux guichets consulaires tandis que les véritables persécutés craindraient de s’y rendre –, bafouant de surplus la convention de Genève sur les réfugiés qui oblige à examiner la situation de ceux qui continueraient à entrer en France. Au rythme de ces embardées répressives et de ces slogans liberticides, le pacte migratoire européen, voué aux gémonies par l’extrême droite comme un « pacte de submersion », va finir par paraître pour ce qu’il est : insatisfaisant mais modéré.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#france#election#immigration#politiquemigratoire#sante#droit

  • « Erinnerungspolitischer Skandal »
    https://www.sueddeutsche.de/muenchen/dachau/zeitgeschichte-erinnerungspolitischer-skandal-1.4775232

    Ce tournant d’histoire m’a échappé. Depuis le 19 septembre 2019 le parlement européen considère l’URSS comme responsable pour la deuxième guerre mondiale. La quasi totalité des représentants des peuple de UE partage et soutient désormais les faussaires d’histoire et réactionnaires dangereux qui nous font chier avec ce baratin revanchiste depuis la séparation de l’Allemagne par la fondation de la Bundesrepublik Deutschland en 1949. Cette droite crypto-fasciste a désormais gagné les esprits politiques ce qui ne laisse rien présager de bon.

    28.1.2020 von Helmut Zeller - Die österreichischen Lagergemeinschaften Dachau und Ravensbrück protestieren gegen eine EU-Resolution, die nationalsozialistische mit stalinistischen Verbrechen gleichsetzt und der Sowjetunion eine Mitschuld am Ausbruch des Zweiten Weltkriegs gibt

    Die schönen, zum Teil auch beeindruckenden Reden von Staatsoberhäuptern und Regierungschefs zum Holocaust-Gedenktag am Montag sind verklungen - für die Überlebenden des Naziterrors kehrt wieder der Alltag mühseliger Erinnerungsarbeit ein: und das gleich mit einem geschichtspolitischen Skandal. Die österreichischen Lagergemeinschaften Ravensbrück und Dachau, die mit dem Internationalen Dachau-Komitee (CID) assoziiert sind, protestieren gegen „die unsägliche Entschließung“ des europäischen Parlaments zur Erinnerungspolitik unter der Kennzeichnung P9-TA-PROV (2019) 0021. Es geht im wesentlichen um zwei Punkte: Die Resolution vom 19. September 2019 setzt die Verbrechen des Nationalsozialismus, insbesondere den Holocaust, mit den stalinistischen Verbrechen gleich und behauptet eine Mitschuld der Sowjetunion am Zweiten Weltkrieg. „Damit stellt dieser medial weitgehend unbemerkte Skandal einen gravierenden historischen Rückschritt dar, der eine alarmierende Machtverschiebung im europäischen Parlament signalisiert“, kritisieren die Sprecher beider Lagergemeinschaften.

    Gegen diese Umdeutung der Geschichte haben die beiden Organisationen, die vor 70 Jahren von KZ-Überlebenden gegründet worden sind, bereits Anfang November 2019 eine gemeinsame Protestnote verfasst. Sie richtete sich an die österreichischen Abgeordneten des Europäischen Parlaments sowie die Parteivorsitzenden der österreichischen Parlamentsparteien. Bis heute haben die Lagergemeinschaften jedoch keine Antwort erhalten, wie Ernst Berger und Eva Friedler, Vorsitzende der Lagergemeinschaft Dachau, mitteilten. Nun wenden sich die Vereinigungen in einer Online-Petition gegen die Entschließung und fordern deren Rücknahme. Die Petition soll auch noch als Inserat im Standard veröffentlicht werden. Auch andere Verfolgtenorganisationen unterstützen die Petition, etwa das Internationale Komitee der Vernichtungs- und Konzentrationslager der Nazis und der FIR (Féderation Internationale Des Résistants - Association Antifasciste).

    Ernst Berger und Eva Friedler sowie Bernadette Dewald, Brigitte Halbmayr und Helga Amesberger, Sprecherinnen der Österreichischen Lagergemeinschaft Ravensbrück, sind über den Inhalt der Entschließung des EU-Parlaments entsetzt. Grundsätzlich finden sie die Absicht des EU-Abgeordneten gut, die Erinnerung an die Verbrechen im 20. Jahrhundert wachzuhalten und das Friedensprojekt der europäischen Einigung voranzutreiben. „Aber nicht so“, heißt es in ihrer Petition. „Die in der Resolution enthaltene Geschichtsdarstellung widerspricht nicht nur anerkannten Ergebnissen der zeitgeschichtlichen Forschung - die im Übrigen für die Sowjetunion auch die höchste zivile und militärische Opferzahl des Zweiten Weltkriegs feststellt - sie greift auch den antinazistischen Konsens an, der den Sieg über Nationalsozialismus und Faschismus in Europa erst ermöglichte.“

    Tatsächlich zielt die EU-Resolution auf eine Gleichsetzung der stalinistischen Verbrechen mit dem industriellen Massenmord an den europäischen Juden und anderen Verbrechen des NS-Staates, etwa der Vernichtungspolitik gegen Roma und Sinti. Außerdem wird die Schuld Nazideutschlands am Ausbruch des Zweiten Weltkriegs relativiert, indem der Hitler-Stalin-Pakt als eigentlicher Kriegsgrund genannt wird. „Nun soll hier dieser Pakt auch gar nicht beschönigt werden, im Übrigen allerdings auch nicht der Vertrag von München, doch es war Hitler, der den Krieg wollte und von Expansion träumte. Zudem wird in der Entschließung Nationalsozialismus und Kommunismus gleichgesetzt, als wäre die Sowjetunion - bei aller Kritik an den stalinistischen Verbrechen - nicht Teil der Alliierten gewesen, die Europa von der Vernichtung und dem Vernichtungskrieg befreiten.“

    Die Resolution steht in einer Folge von geschichtsrevisionistischen Strömungen in Europa, die schon seit vielen Jahren an Einfluss zu gewinnen versuchen. Etwa die Theorie des „doppelten Genozids“, die ihren Ausgang in Litauen nahm, und kommunistische mit nationalsozialistischen Verbrechen gleichsetzt. Die litauische Geschichtspolitik setzt die Litauer ausschließlich als Opfer von Nazis und Sowjetregime und verdeckt so die intensive Kollaboration mit Hitlerdeutschland. So informiert das „Haus der Opfer des Genozids“ in Litauen nur zu einem kleinen Teil über den Massenmord an den mehr als 200 000 litauischen Juden. Die Beteiligung litauischer Widerstandskämpfer gegen das Sowjetregime an der Judenvernichtung wird weitgehend ausgeklammert.

    In der Praxis kommt es zu einer Täter-Opfer-Umkehr. So ermittelte die Staatsanwaltschaft 2008, um nur ein Beispiel zu nennen, gegen die Holocaust-Überlebende Fanja Brancovskaja aus Vilnius, die im Jahr 2009 das Bundesverdienstkreuz erhielt, weil sie 1943 aus dem Ghetto fliehen konnte und sich einer Partisaneneinheit angeschlossen hatte. Der Vorwurf: Kriegsverbrechen. Die Hexenjagd auf die Überlebende ging 2017 weiter. Die Theorie des „doppelten Genozids“ ging auch in die sogenannte Prager Erklärung von 2008 ein, in der stalinistische mit nazistischen Verbrechen ebenso gleichgesetzt wurden.

    Auf diese Erklärung, die damals auch vom späteren deutschen Bundespräsidenten Joachim Gauck unterschrieben wurde, beruft sich die aktuelle Resolution des EU-Parlaments. Eingebracht wurde sie von 19 Abgeordneten (18 aus Polen, einer aus Litauen), angenommen wurde sie von einer großen Mehrheit der Abgeordneten aller Fraktionen (535 Ja-Stimmen, 66 Ablehnungen und 52 Enthaltungen). Auch alle österreichischen Abgeordneten (mit Ausnahme der Grünen-Politikerin Monika Vana, die sich der Stimme enthielt) tragen die Resolution mit.

    Die Lagergemeinschaften kritisieren, dass die Abgeordneten „mit ihrer Zustimmung die Intention der polnischen Regierung unterstützen, international eine neue, revisionistische Erinnerungspolitik zu installieren, die die alleinige Schuld des nationalsozialistischen Deutschland am Vernichtungskrieg relativiert“. Ernst Berger und seine Mitstreiterinnen sehen in der Resolution „ein weiteres Zeichen dafür, dass es der rechtspopulistischen Regierung Polens gelingt, Mehrheiten für eine Erinnerungspolitik zu gewinnen, in der alle totalitären Regime gleichgesetzt werden. Damit wird den rechtsextremen Kräften in ganz Europa in die Hände gespielt“. Die Zustimmung nahezu aller österreichischen EU-Abgeordneten sei ein unerträglicher Affront für die Opfer des Nationalsozialismus. Viele Verfolgte hätten nach der Befreiung aktiv am demokratischen Aufbau Österreichs und Europas mitgearbeitet. Die EU-Entschließung, die auf der Verzerrung von historischen Fakten basiere, widerspreche dem Gedenken an die NS-Opfer und missachte das Engagement der Verfolgten in eklatanter Weise.

    Textes adoptés - Importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe - Jeudi 19 septembre 2019
    https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html

    #Europe #revanchisme #anticommunisme #histoire #URSS #Pologne

  • Constitutionnalisons la Sécurité sociale !

    « Nous avons l’obsession de défendre la Sécurité sociale et ses principes de solidarité. » Alors qu’un projet de loi pour consacrer la Sécurité sociale dans la constitution sera débattu ce jeudi 30 mai à l’Assemblée nationale, quatre représentants des principaux syndicats – Sophie Binet pour la CGT, Marylise Léon pour la CFDT, Laurent Escure pour l’UNSA et Benoit Teste pour la FSU – appellent à « saisir cette occasion pour ouvrir un grand débat sur l’avenir de la Sécurité sociale dans le pays. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/30/constitutionnalisons-la-securite-sociale

    #politique

  • En #Bretagne, une #mine d’#Imerys accapare et pollue la ressource en #eau

    La multinationale française Imerys souhaite ouvrir une nouvelle fosse d’extraction dans sa mine à ciel ouvert, située à #Glomel, en Bretagne. Plusieurs associations dénoncent des conséquences majeures sur l’eau.

    « Regardez ce qu’Imerys a fait du périmètre de protection de notre captage d’#eau_potable », commente Jean-Yves Jégo, conseiller municipal de Glomel et membre de l’association #Douar_Bev (« Terre vivante »). Il faut dire que la vue est spectaculaire. Au milieu des champs, nous contemplons la « fosse n°3 », un trou large comme 30 terrains de football et profond comme 5 immeubles haussmanniens superposés. On y extrait de l’andalousite, un minéral résistant aux très hautes températures utilisé pour produire des fours, des têtes de missiles ou des blocs moteurs de camions. Imerys prévoit de creuser bientôt une nouvelle fosse, la quatrième, comme celle-ci : « Incompatible avec la préservation de l’eau ! » dénoncent une partie des riverains et les associations.

    « Nous sommes ici sur le château d’eau de la région, en tête de deux bassins versants, indique Dominique Williams, de l’association Eau et Rivières, celui de l’Ellé, qui se jette dans l’océan à Quimperlé, et celui du Blavet, qui coule jusqu’à Lorient. » Ces têtes de bassins sont formées de ce que les hydrologues appellent un « chevelu », à l’image des innombrables petits traits qui les représentent sur une carte : les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Ce sont les sites à préserver en priorité pour protéger les nappes phréatiques et les captages d’eau en aval. Cette sensibilité est plus forte encore en Bretagne, qui « dispose de très peu de ressources en eau souterraine et dépend des eaux de surface pour son alimentation », ajoute Dominique Williams.

    « Imerys ne maîtrise pas les impacts de cette mine »

    Exploitée depuis les années 1970, la mine de Glomel, 1 300 habitants, est longtemps passée inaperçue — peut-être parce qu’elle n’est, du point de vue de l’administration, qu’une carrière [1]. Pourtant, son fonctionnement est celui d’une mine : le minerai contenant 15 % d’andalousite est acheminé vers l’usine toute proche où il est concassé, broyé et concentré dans des bains d’acide sulfurique et autres réactifs. Sa transformation produit chaque année plus de 1 million de tonnes de déchets boueux ou solides, ces derniers formant, tout autour de nous, ces collines grises de 300 mètres de haut.

    Pour creuser il y a trente ans cette troisième fosse dans la zone de protection d’un captage d’eau, Imerys avait bénéficié d’un miracle : une dérogation de la préfecture. Et ce, malgré un risque de pollution connu, puisque la roche excavée ici contient de la pyrite : au contact de l’eau, elle génère un jus acide qui draine des polluants métalliques. En 2004, la cour d’appel de Nantes saisie par un agriculteur a annulé cette dérogation : le périmètre de protection devait être remis en état. Mais quand ? Contacté par Reporterre, Thomas Louvet, responsable projets miniers chez Imerys Glomel, indique que la réhabilitation est bien prévue, mais « en fin d’exploitation, entre 2040 et 2045 ».

    « Force est de constater qu’Imerys ne maîtrise pas les impacts de cette mine, affirme Armelle Renault, ingénieure agronome vivant à moins de 1 kilomètre du site qui participe depuis deux ans à un groupe de veille citoyenne sur la mine. On a découvert par hasard que l’un des piézomètres, appareil qui mesure les niveaux d’eau et leur composition, avait détecté des concentrations de métaux très anormales dans les eaux souterraines. » Sur la plaquette imprimée en couleurs qui justifie l’ouverture de la fosse n°4, Imerys assure n’avoir « aucun impact sur les eaux souterraines et superficielles ».

    Pourtant, interrogée par Reporterre, l’entreprise a admis l’existence de ce problème de concentration de métaux. Elle y répondra « par la pose de quatre nouveaux piézomètres », mais « n’en connaît pas la cause ». L’appareil de mesure se trouve au pied d’une montagne de déchets miniers (la « verse Roscoat »), juste à côté du précédent site d’extraction (la fosse n°2) désormais utilisé par Imerys pour déverser ses déchets liquides. Sous ses allures de lac de montagne, il reçoit en continu les boues de traitement de l’usine d’andalousite, contenant des taux très élevés de métaux cancérigènes comme le cadmium et le cobalt. Résultat : la fosse n°2 est un lac d’eau acide et de déchets toxiques qui peuvent s’infiltrer dans les eaux souterraines.

    Des volumes d’eau immenses

    Derrière le conflit autour de la mine de Glomel, se cache l’eau nécessaire à son activité. La consommation est dissimulée et minimisée par Imerys depuis des décennies. « À cette question, on obtient toujours des réponses partielles et embrouillées, raconte Armelle Renault. En réunion de comité de suivi, le représentant de l’entreprise a expliqué que la mine ne consommait que 6 000 m3 d’eau pris sur le réseau. » En réalité, c’est le volume nécessaire pour les usages sanitaires et le réfectoire pour la centaine d’employés du site. Dans ses études d’impact, Imerys écrit qu’« il n’est pas effectué de prélèvement d’eau dans le milieu naturel pour alimenter les installations du site » et que son usine « fonctionne en circuit fermé ».

    Pour y voir plus clair, Reporterre a demandé par écrit à Imerys quelle était la consommation d’eau annuelle du site de Glomel. La réponse fut tout autre, et encore plus mystérieuse : « La consommation du site correspond aux pertes par évaporation estimées à environ 100 000 m3/an. »

    Il faut éplucher les 2 900 pages du dossier d’enquête publique pour comprendre les véritables besoins en eau du site. L’usine nécessite à elle seule 1,9 million de m³ par an, ce qui équivaut à la consommation d’une ville de 35 000 habitants. Et comme son « circuit fermé » ne recycle que 57 % de l’eau, il faut y injecter chaque année au moins 800 000 m³. Pour ce faire, Imerys pompe directement dans la nappe phréatique (l’exhaure) et collecte toutes les eaux de ruissellement sur plus de 250 hectares. Chaque année, elle dispose ainsi gratuitement d’une gigantesque réserve de plus de 3 millions de m³, l’équivalent de plusieurs mégabassines prélevées au détriment des zones humides, des tourbières et des nappes souterraines.
    « On est en contentieux quasi-permanent avec Imerys depuis quinze ans »

    « Le comble, c’est qu’Imerys se vante en disant que c’est grâce à la mine qu’il y a assez d’eau en été dans les rivières, s’insurge Jean-Yves Jégo. C’est le monde à l’envers ! » En effet, le site rejette chaque année plus de 1 million de m³ d’eaux industrielles. De ce fait, l’entreprise se flatte d’avoir un « impact positif puisque les volumes rejetés constituent une bonne partie du débit et de la qualité de ce cours d’eau et un important soutien en période d’étiage ». Selon Jean-Yves Jégo, « si Imerys adapte ses rejets d’eau au niveau des rivières en été, c’est avant tout pour diluer ses propres pollutions et les maintenir sous un seuil acceptable ».

    En aval de la mine se trouvent deux stations de pompage d’eau potable gérées par Eau du Morbihan, et Imerys a les plus grandes difficultés à transformer ses eaux industrielles acides et chargées en métaux en eau brute destinée à la consommation humaine. Elles passent dans deux stations de traitement, puis dans une nouvelle usine mise en service en avril dernier par Imerys, « moyennant 6 millions d’euros d’investissement » pour réduire la pollution au manganèse, mais leur teneur en sulfates reste sept fois supérieure aux valeurs seuil.

    « On est en contentieux quasi-permanent avec Imerys depuis quinze ans, résume Dominique Williams, de l’association Eau et Rivières de Bretagne. Imerys bénéficie d’une bienveillance effarante de la part des services de l’État, qui lui délivrent des arrêtés préfectoraux manifestement contraires à l’intérêt général. » En 2015, le tribunal administratif de Rennes a annulé un arrêté, jugeant qu’Imerys avait minoré les conséquences de son activité sur les zones humides et Natura 2000 situées à proximité en produisant « une étude d’impact entachée d’une insuffisance qui a nui à l’information tant de l’autorité administrative que du public ». En 2018, Imerys a été condamnée par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour un déversement sauvage d’eaux chargées de métaux dans un affluent de l’Ellé, constaté en 2013 par des inspecteurs de l’environnement.

    L’Autorité environnementale dira avant l’été si elle autorise l’ouverture d’une quatrième fosse. Le 15 avril dernier, dans la salle des fêtes de Glomel, 150 personnes étaient présentes à l’occasion du lancement de la coalition contre le projet ; elle réunit huit associations. « Année après année, les gens ont vu la mine s’étendre, analyse Camille, la trentaine, membre du collectif Bascule Argoat. Le fait qu’elle passe désormais de l’autre côté de la route a été un choc. On n’imaginait pas les répercussions que ça aurait sur l’environnement. Imerys présente tellement bien ! Ceux qui se font avoir, maintenant, ce sont les habitants de l’Allier, avec le projet de mine de #lithium. Notre expérience doit servir d’exemple. »

    https://reporterre.net/En-Bretagne-une-mine-d-Imerys-accapare-et-pollue-la-ressource-en-eau
    #extractivisme #France #pollution #résistance

  • Affaire des cabinets de conseil : perquisition au ministère de la santé dans le cadre d’une information judiciaire pour « favoritisme »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/29/perquisition-au-ministere-de-la-sante-dans-l-affaire-des-cabinets-de-conseil

    Les gendarmes de la section de recherches de Paris ont perquisitionné le siège du ministère, ciblant le recours croissant par l’Etat aux cabinets de conseil, dont McKinsey, étroitement lié au chef de l’Etat.
    Par Samuel Laurent et Adrien Sénécat

    L’affaire concernant le recours aux cabinets de conseil connaît un nouvel épisode. Selon nos informations, confirmées de source judiciaire, les enquêteurs de la section de recherches de Paris ont procédé, mercredi 29 mai, à une perquisition au siège du ministère de la santé, rue de Ségur, à Paris, en présence des magistrats instructeurs.
    Cette perquisition est menée dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 21 octobre 2022 par le Parquet national financier (PNF) pour #favoritisme et #recel_de_favoritisme, à la suite d’un rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur l’influence des cabinets de conseil privés sur les #politiques_publiques.

    Rendus publics le 16 mars 2022, les travaux de la commission sénatoriale, pilotée par Eliane Assassi (Parti communiste français) et Arnaud Bazin (Les Républicains), avaient pointé le « recours massif et croissant » par les services de l’Etat aux cabinets de conseil comme #Accenture, #CapGemini ou McKinsey : un peu moins d’un milliard d’euros pour l’année 2021, soit plus du double des 379 millions d’euros dépensés en 2018.

    Le rapport fustigeait globalement le « réflexe » du recours accru à ces sociétés privées pour assumer des missions relevant en principe de la compétence de la puissance publique, et décrivait un « phénomène tentaculaire », qui posait la question de la « souveraineté » de l’Etat face à ces cabinets. Il notait également le coût de ces multiples contrats : 3 millions d’euros pour la création, par CapGemini, d’un « baromètre des résultats de l’action publique » ; 2,15 millions pour « l’appui » de Roland Berger à la réforme de la formation professionnelle.

    Optimisation fiscale [ici, pour ne pas dire fraude fiscale]

    Un rapport de la Cour des comptes, dévoilé par Le Monde en décembre 2022, avait par ailleurs épinglé plus précisément le rôle de ces cabinets de conseil durant la pandémie de #Covid-19. Plus de 50 millions d’euros ont été dépensés pour des prestations de leur part, notamment en matière informatique. Si le ministre de la santé de l’époque, Olivier Véran, avait assuré que tout était « super clair et transparent », la Cour n’était pas de cet avis.

    Pour elle, nombre de ces dépenses posaient question quant au respect du droit de la commande publique, et l’urgence sanitaire, souvent invoquée par l’exécutif, ne pouvait suffire à tout justifier – « en période de guerre, regarde-t-on qui prépare les munitions, à quel endroit on le fait et si les munitions sont bien transférées dans l’arsenal ? » [ben oui], demandait Olivier Véran, alors ministre de la santé, face au Sénat, en février 2022. « L’urgence impérieuse a systématiquement été invoquée pour passer les marchés dans des délais courts sans mise en concurrence, ni négociation », regrettait la Cour, estimant que, dans certains cas, les missions confiées aux cabinets de conseil relevaient « du cœur de missions de service public » et auraient « pu être prises en charge par le ministère ».

    Elle s’interrogeait aussi sur les conditions d’attribution à certains cabinets de marchés-clés « sans mise en concurrence ni négociation ». Parmi ces cabinets figurait en premier lieu le cabinet McKinsey, bénéficiaire de sept contrats autour de la campagne de vaccination contre le Covid-19, pour un total de 11,6 millions d’euros.
    La « Firme », comme on surnomme ce géant américain, au chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros (dont 329 millions d’euros en France), avait selon la commission sénatoriale, réussi à ne quasiment pas payer d’#impôt_sur_les_sociétés de 2011 à 2021. Le PNF a ouvert, le 31 mars 2022, une information judiciaire pour #blanchiment_aggravé et fraude fiscale aggravée, ciblant les pratiques d’optimisation fiscale du groupe américain. Le siège français de McKinsey a été perquisitionné le 24 mai 2022 dans ce dossier.

    Des liens étroits avec Emmanuel Macron

    Si McKinsey est au cœur des enquêtes et des polémiques, c’est aussi pour une autre raison, relevée par plusieurs enquêtes journalistiques, notamment celle du Monde, en février 2021 : la « Firme » entretient de longue date des liens étroits avec le candidat, puis chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Les « MacronLeaks », cette fuite de données qui avait rendu publics des milliers de courriels internes de la campagne, ont montré que plusieurs hauts responsables de McKinsey, comme Karim Tadjeddine, qui a connu M. Macron au sein de la commission Attali en 2010, étaient au cœur du dispositif du futur chef de l’Etat en 2017. Une activité militante qu’ils exerçaient pro bono, sans être rémunérés, assurent-ils.

    La collusion [ici pour concomitence] entre cette présence d’importants cadres de McKinsey dans l’entourage proche du candidat Macron et la hausse importante du recours par l’Etat aux services des #cabinets_de_conseil ne pouvait que soulever des interrogations, balayées d’un revers de main par le candidat Macron, sur France 3, le 27 mars 2022 : « On a l’impression qu’il y a des combines ; c’est faux », s’était agacé le chef de l’Etat, ajoutant : « S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal. »

    La justice l’a entendu : en novembre 2022, le Parquet national financier (#PNF) confirmait que trois procédures pénales étaient ouvertes. L’une ciblant les soupçons de fraude fiscale concernant McKinsey, une seconde, ouverte le 20 octobre 2022 à la suite de plusieurs signalements, se concentre sur les comptes de campagne d’Emmanuel #Macron pour 2017 et 2022 et vise à éclaircir les conditions d’intervention du cabinet McKinsey dans la campagne.

    Enfin, la troisième information judiciaire, ouverte le 21 octobre 2022, s’intéresse à un éventuel « favoritisme » dont aurait bénéficié #McKinsey par rapport à ses concurrents. C’est dans ce cadre que les gendarmes de la section de recherches de Paris ont procédé à cette perquisition rue de Ségur. Le PNF confirme par ailleurs au Monde que « l’enquête préliminaire sur le volet #fraude_fiscale, ainsi que l’information judiciaire sur le volet campagne présidentielle sont toujours en cours, notamment avec l’exploitation des documents saisis en perquisition ».

  • Spionaggio, razzismo e #Corruzione. Dietro la campagna elettorale dei leader, i guai giudiziari dei candidati
    https://irpimedia.irpi.eu/euparty-candidati-europa-inchieste

    Un’inchiesta coordinata da Follow The Money, con IrpiMedia e numerosi media partner stima che il 18% dei candidati alle Europee abbia alle spalle scandali e abusi: ecco il risultato di anni di «deeuropeizzazione» delle istituzioni comunitarie L’articolo Spionaggio, razzismo e corruzione. Dietro la campagna elettorale dei leader, i guai giudiziari dei candidati proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Belgio #Europa #Francia #Germania #Olanda #Politica

  • Lettre ouverte : Riposte 1er juin

    Le Comité Riposte, une coalition de groupes communautaires, d’organisations et de syndicats initiée par la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN), vous invite à vous exprimez quant à la tenue d’un rassemblement anti-choix le 1er juin dans la ville de Québec.

    Nous vous invitons à signer cette lettre ouverte (date limite 26 mai 2024), et à la faire circuler à travers vos réseaux.

    Célébrons nos droits ! Refoulons les mouvements conservateurs !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/14/revolution-contraceptive-liberte-de-choix-egalite-dacces/#comment-61058

    #québec #politique

  • Opération “prison morte”
    https://radioblackout.org/2024/05/operation-prisons-mortes

    Martedì 14 maggio un furgone dell’amministrazione penitenziaria è stato attaccato a un casello autostradale per permettere l’evasione del detenuto che viaggiava al suo interno per presenziare a un suo processo. Due secondini sono rimasti uccisi e tre feriti, mentre, nonostante l’enorme dispiegamento di forze, il ragazzo evaso rimane uccel di bosco. All’indomani dell’evasione, i #sindacati […]

    #L'informazione_di_Blackout #evasione #francia #polizia_penitenziaria #sciopero
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/polpenfrancia.mp3

  • « Être une #femme est une #réalité # biologique » : visée par une plainte pour « transphobie », Marion Maréchal persiste

    "C’est en terrain hostile ce 28 mai, sur les ondes de France Inter, que Marion Maréchal a répondu à ses détracteurs. « Je ne me laisserai pas intimider par les menaces judiciaires des militants trans et par les journalistes militants de France Inter », a dénoncé la candidate de Reconquête aux européennes .
    Un échange radiophonique houleux

    Une riposte frontale face à la journaliste Sonia De Villers qui l’interrogeait quelques secondes plus tôt : « Quelle différence y a-t-il entre la défense de la famille que vous proposez vous et celle que proposait le maréchal Pétain ? ».

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    Ce à quoi la tête de liste aux élections européennes a rétorqué qu’elle estimait qu’il faudrait « privatiser l’audiovisuel public ». Selon elle, « la vérité, c’est qu’être un homme ou une femme est une réalité biologique ! Les chromosomes XX et XY sont indépassables ».

    La candidate reprend ici l’idée qu’elle avait développée lundi matin sur le plateau des 4 vérités selon laquelle « il y a une tentative relativement méprisante d’effacer les femmes lorsque l’on accorde à un homme y compris transgenre un prix qui aurait dû revenir à une femme ».
    Une palme pour un transgenre

    A l’origine de la polémique, se trouve Karla Sofía Gascón, un acteur devenu femme qui a reçu le prix d’interprétation féminine le 25 mai au 77e Festival de Cannes pour le film « Emilia Perez » du réalisateur Jacques Audiard.

    Cette distinction n’a pas été du goût de la candidate Reconquête qui a déclaré samedi 26 mai sur le réseau social X : « C’est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d’interprétation… féminine. Le progrès pour la gauche, c’est l’effacement des femmes et des mères. »

    Une sortie médiatique qui lui a valu de vives critiques d’associations. Ainsi, six organisations de défense LGBT+ dont SOS Homophobie ont ainsi annoncé le 27 mai qu’elles allaient déposer une plainte pour « injure transphobe ». Pour ces associations, refuser de reconnaître le changement de genre d’une personne ou délibérément utiliser son nom de naissance constituerait une forme de « transphobie ».

    L’acteur primé à Cannes a de son côté moqué sur X ses détracteurs, leur enjoignant de « manger [leur]... » (...) "

    https://francais.rt.com/france/111328-etre-femme-est-realite-biologique-marechal

    #politique #société #sexe #tout_est_dans_tout #guignols #trans #France #humanité #LGBT #dégénérés #seenthis #vangauguin

  • Les rues aux écoles font baisser la #pollution de l’air jusqu’à 30% en moyenne
    https://carfree.fr/index.php/2024/05/28/les-rues-aux-ecoles-font-baisser-la-pollution-de-lair-jusqua-30-en-moyenne

    Les associations Respire et Airgones publient la première étude d’évaluation de dix aménagements de rues aux écoles (piétonisation aux abords de l’école qui peut s’accompagner de l’arrêt du trafic routier Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Marche_à_pied #Pollution_automobile #Vélo #boulogne-billancourt #clamart #Colombes #école #enfants #montreuil #paris #santé