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  • Mina Tindle : « La création c’est aussi sortir du cadre, ce n’est pas un geste facile » : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2015/01/30/mina-tindle-la-creation-c-est-aussi-sortir-du-cadre-ce-n-

    Elle chante en français et en anglais, collabore avec Bryce Dessner (The National), Craig Silvey (producteur d’Arcade Fire, Portishead...) et Brian McOmber (Dirty Projectors) et a sorti son deuxième album, « Parades », à découvrir en live samedi à l’Hospice d’Havré, à Tourcoing.

    On attend toujours un artiste sur son deuxième album. Comment s’est passée la création de « Parades » ?
    « Le premier, Taranta (2012), me ressemblait. Le deuxième, réputé être le plus difficile, a été fait dans le plaisir, sans angoisse. J’ai mis beaucoup de temps à faire le premier ; pour le deuxième, beaucoup de choses avaient besoin de sortir de façon plus ludique, plus naturelle. »

    Vous écrivez aussi bien en français qu’en anglais voire mélangez les deux langues dans un même titre…
    « De par mon histoire personnelle, j’ai un pied aux États-Unis et un en France. J’écoute beaucoup de musique en français, en anglais mais aussi brésilienne, italienne. Le fait de ne pas choisir une langue ouvre des mondes très différents. C’est comme un peintre qui utiliserait aussi bien la gouache, l’aquarelle… J’ai une approche assez musicale de la langue, ça m’amuse de passer de l’une à l’autre. Et évidemment de jouer avec le sens des mots. »

    Quelles sont vos influences ?
    « Cat Power m’a beaucoup marquée à l’adolescence. Une des choses qui me touchent le plus dans la musique, ce sont les voix. J’adore Feist, Nina Simone, la musique brésilienne des années 70… C’est assez large en fait. »

    Séville, Venise, la Russie… les voyages jouent un rôle important dans vos chansons…
    « Cet album, je l’ai écrit un été où j’avais beaucoup voyagé. Quand je rentrais à Paris, je m’enfermais jusqu’à 3 heures du matin pour composer, puis je continuais mes voyages. En voyageant, je réveille mes sens, je me sors du quotidien, de la routine, de la morosité. Je mets dans mes chansons beaucoup de ces sensations ressenties lors de mes voyages, les couleurs, les odeurs… »

    « Taranta », nom de votre premier album, est aussi un titre du second.
    « La tarentelle est une danse du sud de l’Italie. Une de mes meilleures amies, danseuse italienne rencontrée à New York, m’a parlé de cette très vieille tradition. La légende dit qu’une tarentule avait piqué une femme qui s’est mise à danser pour faire sortir le venin de ses veines. Les femmes avaient donc le droit de danser une fois par an. C’est le cadre hypocrite de la société qui accepte que la femme danse, mais seulement parce qu’elle a besoin de se soigner. La femme n’a pas le droit de sortir du cadre. La création, c’est aussi sortir du cadre. Ce n’est pas un geste facile. »

    En concert samedi, à 20 h, à l’Hospice d’Havré, 100, rue de Tournai. 7/5 €. Réservations auprès du Grand Mix, tél. : 03 20 70 10 00. Goûter-concert à 16 h, complet.

  • Mina Tindle à l’Hospice d’Havré : tendre et touchant... et Pan ! : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2015/02/05/mina-tindle-a-l-hospice-d-havre-13754.html

    Joli moment offert par Mina Tindle et ses musiciens (dont le fidèle Guillaume, ici à sa gauche !), samedi dans la maison folie de Tourcoing, le précieux hospice d’Havré. Oh, ce ne fut pas le concert le plus fou ni le plus marquant de la décennie, juste une agréable soirée pour découvrir sur scène les nouvelles chansons de Pauline de Lassus, issus de son 2e album Parades.
    Si l’orchestration est parfois trop sage, que la jeune femme n’est pas toujours à l’aise lors des intermèdes parlés, admettons qu’elle parvient à créer un univers cohérent, avec un vrai sens du songwriting. Sa douce voix aiguë mais charmante fait le reste et offre de beaux moments d’émotion.
    Si The Curse rappelle un peu trop Lilly Wood & The Prick et clignote comme « le morceau dance qui va bien pour faire bouger le public », on ne boude pas son plaisir à l’écoute des superbes Dehors ou Taranta !

  • Le son du jour : Mina Tindle : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2012/10/01/le-son-du-jour-mina-tindle.html

    Bon augure, la Parisienne a basculé dans la chanson par la grâce d’un coup de foudre pour Cat Power. Devenue Mina Tindle, la jolie Pauline nous a conquis sans préavis. D’abord par sa voix, bouleversante et douce. Ses chansons ciselées, agiles et parfaitement orchestrées, ont fait le reste.

  • Les 16 pingouins de Lille : Mina Tindle - Il y a des filles qui énervent
    http://16pingouins.blogspot.fr/2012/09/mina-tindle-il-y-des-filles-qui-enervent.html

    Il y a des filles qui énervent. Vous savez, celles qui ont tout. Celles qui, en plus d’être jolies, dégagent enthousiasme, fraîcheur, légèreté et volupté. Et qui, avec tout ça, sont talentueuses. Il y a des filles qui énervent et Mina Tindle en fait partie.