person:melinda gates

  • Lionel Astruc : « À travers sa fondation, Bill Gates contourne l’État et s’achète du pouvoir »
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-16-mars-2019

    Le journaliste a enquêté sur la fondation du patron de Microsoft et de sa femme. La fondation Bill et Melinda Gates, dont l’intention affichée est de lutter contres les inégalités, investirait dans des activités "peu éthiques" et "nourrirait les fléaux contre lesquels elle prétend lutter". Écoutez cette interview... #ogm et produits phyto de #monsanto, investissement dans le pétrole, la malbouffe,... — Permalink

    #capitalisme

  • GBD 2017 : a fragile world - The Lancet
    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(18)32858-7/abstract

    Massive global health study reveals « disturbing » trends
    https://newatlas.com/global-health-report-fertility-mortality/57181
    https://img.newatlas.com/global-health-study-1.jpg?auto=format%2Ccompress&ch=Width%2CDPR&fit=cr

    Running for over a decade now, the annual Global Burden of Disease (GBD) study is a giant peer-reviewed assessment of global health trends. The results this year, published across a series of articles in the prestigious journal The Lancet, present some concerning trends, from a worrying plateau in global mortality rates to a decline in global fertility rates.

    (19) Quelle espérance de vie en 2040 ? - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2018/10/17/quelle-esperance-de-vie-en-2040_1685755

    Quant à savoir si la #santé mondiale va suivre le scénario pessimiste ou optimiste, tout dépendra des #politiques de santé mises en place aujourd’hui et dans les quelques années à venir. Pour le directeur de l’IHME, Chris Murray, « le scénario du meilleur et du pire doivent permettre aux acteurs d’examiner les changements à mettre en œuvre pour améliorer les systèmes de santé », en faisant ressortir les mesures les plus efficaces à long terme. Reste aux #Etats à s’en emparer.

    #Démographie mondiale : déclin pour les pays riches, baby boom pour les autres | Bio à la une
    https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/36783/demographie-mondiale-declin-pays-riches-baby-boom-autres

    Dans le détail, quatre-vingt-onze nations, principalement situées en Europe et sur le continent américain, n’ont pas un nombre de naissances suffisant pour maintenir leur population actuelle. A l’inverse, en Afrique et en Asie, les taux de natalité sont en augmentation, selon cette étude de l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

  • UP Magazine - Les organismes génétiquement modifiés par CRISPR passeraient la barrière des espèces. Et c’est une très mauvaise nouvelle.
    http://www.up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=8038:les-organismes-genet

    Le paludisme, le Zika, le chikungunya… sont des fléaux terribles. Causés par des moustiques que tous les pays touchés entendent éradiquer. Les chercheurs examinent depuis longtemps des solutions chimiques (insecticides), physiques (radiations), transgéniques… Rien ne semble assez efficace à côté d’une arme massue : le forçage génétique. Il s’agit d’une technique de manipulation génétique qui permet de booster la propagation d’une mutation dans une population.
    Une étude vient d’être publiée dans la revue Nature Biotech. Elle établit que cette technique, appliquée sur des populations de moustiques fonctionne parfaitement. Mais elle révèle aussi que la mutation génétique introduite artificiellement pourrait ne pas se contenter de cibler certaines espèces de moustiques. Elle pourrait passer la barrière des espèces et se propager à d’autres espaces animales, les menaçant d’une éradication définitive. Un danger majeur qui prouve, une fois de plus, les risques préoccupants que font courir certaines techniques de manipulations génétiques.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que les chercheurs ont ciblé un gène de détermination du sexe qui est hautement conservé dans le processus évolutionnaire naturel. Cela signifie que cette séquence ADN particulière est restée la même au fil du temps sur une échelle évolutionnaire et qu’elle n’a pas été modifiée par des mutations aléatoires. Une séquence hautement conservée implique un gène conservé et hautement protégé, où toute altération de cette séquence génétique entraînerait une forme de vie non viable. Le choix d’une séquence génétique hautement conservée, en particulier le gène " doublesex " de détermination du sexe, comme site cible du gene drive signifie qu’aucun allèle de résistance viable (variants génétiques) n’apparaît et ne se propage pour sauver la population en labo ou potentiellement la population sauvage.

    Il y a un hic
    Le problème est que cette séquence cible est si bien conservée dans la nature qu’on peut la trouver dans toutes les espèces d’anophèles analysées jusqu’à présent. Pour la professeure Ricarda Steinbrecher de l’Université d’Oxford, il s’agit d’un problème très préoccupant. Elle déclare en effet dans un courriel à la rédaction de UP’ Magazine : « une fois que le complexe de gènes (ou transgène de gènes) traverse l’une des autres espèces, il pourrait potentiellement traverser d’autres populations et espèces, réduire fortement voire éliminer ces populations, avec des conséquences écologiques et de biodiversité potentiellement graves ». Elle ajoute : « Lorsqu’on étudie les limites de reproduction entre les espèces d’anophèles, il y a un degré de fluidité qui montre que des croisements entre différentes espèces de moustiques se produisent. [Des études antérieures ont déjà] signalé un taux d’hybridation global de 0,1 % dans la nature. Ces résultats sont très alarmants lorsqu’on examine les conséquences potentielles de la dissémination de moustiques porteurs de gènes dans la nature, en particulier lorsque le site cible est si bien conservé que dans la présente étude. »

    Si le gene drive passe la barrière des espèces, on peut légitimement craindre qu’il ne se propage à des populations animales qui se nourrissent de moustiques comme par exemple les chauves-souris, ou à des organismes piqués par des moustiques génétiquement modifiés.
    Cette crainte n’échappe pas au professeur Esvett, l’un des auteurs de l’étude ; il confie en effet au site d’informations spécialisées GEN « si les scientifiques se trompent et que l’espèce cible se croise avec d’autres moustiques anophèles, le fait que la séquence cible doubleex est très conservée signifie qu’elle pourrait se propager à des espèces non ciblées »

    Pour Dorothée Browaeys qui vient de publier l’Urgence du vivant, plus préoccupante encore est la question de l’usage de cette technique gene-drive qui constitue un outil de "gestion des nuisibles".
    Car comment juger qu’une population est "indésirable", "gênante" ? Au regard de quel critère ? Elle tente une réponse : « Le terme nuisible, est appliqué par l’agrobusiness à tout ce qui minimise le rendement des récoltes, la productivité. Or il existe un foisonnement de prédateurs qui menacent les intérêts économiques. Et le gene drive pourrait être bien utile pour en finir avec ces « ravageurs » vus comme de stricts nuisibles, alors qu’ils peuvent être aussi des pollinisateurs ou des rouages utiles des écosystèmes ».

    #Génétique #Moustiques #Gene_drive #Danger #Ecologie

    • https://jefklak.org/forcer-les-genes-et-lafrique

      Les méthodes de prévention et de traitements comprenaient jusqu’à présent des moustiquaires à imprégnation durable, des pulvérisations et des médicaments antipaludiques. Mais aujourd’hui, quelques adeptes du progrès technique affirment pouvoir éliminer la maladie en amont, c’est-à-dire au sein même de l’ADN des moustiques vecteurs du paludisme. Si cela semble tout droit sorti d’un livre de science fiction, il s’agit bel et bien de l’objectif de Target Malaria, un consortium de recherches principalement financé (à hauteur de 92 millions de dollars) par la Fondation Bill et Melinda Gates et le projet Open Philanthropy dont les fonds proviennent en grande partie de Dustin Moskovitz, cofondateur de Facebook.

      Target Malaria postule qu’il existe un consensus selon lequel on aurait besoin de « nouveaux outils pour éliminer le paludisme ». Le « nouvel outil » en question est le forçage génétique, une technique pouvant modifier le code génétique de populations entières d’Anopheles coluzzii, d’Anopheles arabiensis et d’Anopheles gambiae, trois espèces de moustiques vecteurs du paludisme, et c’est sur cette dernière que travaille Target Malaria. Grâce au forçage, un gène modifié est assuré d’être transmis à la totalité de la génération suivante, il suffirait donc de ne relâcher qu’un nombre restreint d’insectes dotés de gènes modifiés pour propager les traits censés éradiquer l’ensemble de la population de diptères. Parmi les différentes stratégies étudiées par les responsables du projet, les deux principales consistent à créer des souches de moustiques femelles fertiles mais dont une grande partie de la descendance serait stérile, ou bien à développer une population de moustiques mâles incapables de transmettre leur chromosome X, et ne donnant ainsi naissance qu’à des mâles.

  • Melinda Gates’ New Research Reveals Alarming Diversity Numbers | WIRED
    https://www.wired.com/story/melinda-gates-mckinsey-diversity-research-alarming

    Point de vue de milliardaire : Nous sommes en mal d’ engineers (à l’américaine) pour nos boîtes et mes copines n’arrivent toujours qu’avec les armes d’une femme traditionnelle à contrôler les affaires de leurs maris. En plus nous rendons les system instable qui nous nourrit si nous acceptons que les différences de race freinent la promotion des êtres les plus doués.

    C’est très bien si MG met à disposition une petite partie de ses milliards pou aider les femmes défavorisées. C’est déjà moins bien quand c’est fait dans la perspective de pouvoir encore mieux nous contrôler et exploiter. Elle est peut-être en train de préparer le chemin pour la première femme présidente des États Unis qui ne sera toujours que la représentante d’une association de malfaiteurs et de ses bandes armées.

    Alors que faire pour récupérer sa fondation afin de former les révolutionnaires dont nous, les petits gens avons besoin ? Il ne faut pas se contenter d’une part de gateau. Il faut mettre la main sur la pâtisserie entière ;-)

    The report arrives two years after Melinda Gates announced plans to build up a personal office, Pivotal Ventures, to dedicate resources and attention to supporting women in tech.

    EXECUTIVES AT TECH companies say gender diversity matters. They opine that there aren’t enough women in tech, and express outrage and frustration that just 11 percent of senior tech leaders are women. But in reality they spend very little of their philanthropic dollars attempting to close this gender and race gap, according to new research released today by Melinda Gates in partnership with McKinsey & Company.

    Last year, according to the report, only 5 percent of companies’ philanthropic giving went to programs that focused explicitly on women and girls in tech. And less than 0.1 percent of their grants went to programming for women of color—a group whose representation in tech is getting worse. Over the past decade, the ratio of black, Latina, and Native American women receiving computing degrees has dropped by a third, from 6 percent to just four percent.

    The companies investigated found that last figure so alarming that twelve of the 32 participants are taking immediate action. They’re uniting to form the Reboot Recognition Tech Coalition, a joint effort by companies like Microsoft, Qualcomm, and LinkedIn to close the gender gap for women of color in tech. They aim to double the number of underrepresented women of color graduating with computer science degrees by 2025, and they’re collectively pledging $12 million toward this goal over three years. This group will coordinate to direct their giving collectively, with the twin goals of creating a set of guidelines that will revamp the computer science major to appeal more to women of color and while building dedicated communities that will support these women within the industry, among other things.

    Gates has long contended that collecting data is critical to addressing the social challenges she has spent the second part of her career tackling as a philanthropist; companies may say they care deeply about problems, but until the research exists to show them exactly what the problem looks like, how it’s changing, and what measures have been shown to be effective in addressing it, not much changes. It’s the same insight Tracy Chou had when, as a programmer at Pinterest in 2013, she published a Medium post asking her peers to contribute the number and percentage of female engineers they employed.

    The report arrives two years after Gates announced plans to build up a personal office, Pivotal Ventures, to dedicate resources and attention to supporting women in tech—in addition to the work she does with the Bill & Melinda Gates Foundation. When we spoke about it then, she voiced the need for more research. “I can’t go convince governments to work on female issues unless I have data,” she said, adding, “Transparency is one of the first things that makes change.”

    Entitled “Reboot Representation: Using CSR and Philanthropy to Close the Gender Gap in Tech,” the report reviews how 32 large tech companies, including Google, eBay and Salesforce have worked internally to support women and close the gender gap. Taken together, these companies brought in $500 billion in sales last year, and they spent more than $500 million on philanthropy. Of that, $24 million went to support programming for women and girls and just $335,000 targeted at programs aimed at women of color.

    In addition to surveying companies about their existing strategies, researchers spoke with more than 100 leaders in the field to determine what strategies were proving effective. The resulting research forms a playbook for companies interested in promoting and supporting gender diversity more effectively. It includes tips for what makes programs successful, advice on how to pick and set a strategy that is in line with a company’s business objectives, and a self-assessment to help companies figure out whether their efforts are working.

    Researchers discovered that companies often didn’t spend their money in data-driven research-underlined ways: Two-thirds of the the companies surveyed concentrated their funding on programs for kids between kindergarten and 12th grade, while research suggests that programs targeting college-age women to bolster their enthusiasm for the field before they choose majors and commit to a career, were more effective. “Few invest philanthropically earlier in higher education to build the cohort they will ultimately recruit from,” write the reports’ authors.

    What’s more, companies rarely coordinate these philanthropic efforts. Within an institution, there are often multiple people working on gender and racial parity, within in human resources, diversity and inclusion teams, or as part of a corporate social responsibility strategy. Yet there’s rarely one person overseeing it all.

    The most important things companies can do, according to Gates, is coordinate these efforts. That’s why she’s excited about the potential of the coalition. As she blogged today, “By working together, they will be able to reach more young women.” The answer to the everyone-in-hoodies problem is not a silver bullet, but a concentrated, industry-wide effort to solve problems the way computer scientists solve problems: methodically, by collecting data, understanding the issues, and testing strategies until the problem is solved.

    #féminisme_de_droite #nantis #ONG

  • À quoi sert vraiment la réserve mondiale de semences du Svalbard ?
    https://la-bas.org/4991

    En 2008, sur l’île de Spitzberg, en Norvège, a été créée la réserve mondiale de semences du Svalbard, premier coffre-fort censé abriter les semences du monde entier. Ses financeurs : des États, des entreprises, mais aussi des fondations privés comme la fondation Bill et Melinda Gates, la fondation Rockfeller ou la fondation Syngenta. Son but avoué ? Protéger les semences du monde entier des catastrophes humaines ou climatiques.Continuer la lecture…

    #Vidéo #Le_fond_de_l'air_est_vert #Environnement #Société

  • Une « soupe verte » pour fabriquer les antipaludiques

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/03/25/une-soupe-verte-pour-fabriquer-les-antipaludiques_5276195_1650684.html

    Des chercheurs allemands ont découvert une nouvelle manière de fabriquer le principal principe actif contre le paludisme, l’artémisinine, sans produits chimiques mais en utilisant la chlorophylle.

    Dans la lutte contre le ­paludisme (plus de 400 000 morts et 210 millions de cas par an), un progrès vient d’être publié dans la ­revue Angewandte Chemie du 21 février. Les chercheurs allemands des Instituts Max Planck à Postdam et Magdebourg et de l’Université libre de Berlin n’ont pas découvert une nouvelle molécule, mais une nouvelle manière de fabriquer le principal principe actif contre cette maladie, l’artémisinine. Cette molécule extraite des feuilles d’armoise (Artemisia annua) a été découverte en 1972 par l’équipe de la Chinoise Youyou Tu, récompensée par un prix ­Nobel en 2015.

    Les moins de 200 tonnes pro­duites annuellement proviennent principalement toujours d’extraction des feuilles, qui contiennent environ 1 % d’artémisinine, même si des méthodes industrielles de synthèse existent. Ces dernières consistent le plus souvent à utiliser des bactéries génétiquement modifiées pour, qu’après fermentation, un précurseur de l’artémisinine, l’acide artémisinique (AA), soit obtenu. Ce dernier subit ­ensuite une transformation photocatalytique, c’est-à-dire utilisant de la lumière et un catalyseur, pour arriver au produit désiré.

    Coût important

    « Même l’extraction coûte cher. En outre, la demande augmente et il existe beaucoup de contrefaçons. Il est donc intéressant de continuer à améliorer les procédés de ­synthèse », explique Peter Seeberger, l’un des auteurs de l’étude d’Angewandte Chemie. Ce dernier, avec son collègue et cosignataire Andreas Seidel-Morgenstern, a reçu en 2015 le prix international Humanité dans les sciences pour leurs travaux dans ce domaine. En 2012, ils avaient en effet déjà montré comment accélérer et abaisser les prix de la transformation de l’intermédiaire AA en artémisinine. Leur système utilisait un circuit continu au lieu d’un ­fermenteur de gros volume, ce qui accélère le processus, permet à la lumière d’être plus efficace et évite les coûts de nettoyage des cuves.

    Cette fois, ces chimistes se passent du AA et utilisent directement comme matière première l’armoise. Mieux, comme l’indique le titre de leur article, le procédé est « littéralement vert », puisque le photocatalyseur, d’habitude artificiel, est ici tout simplement la chlorophylle, évidemment déjà présente dans les feuilles. « Les chimistes pensent en général qu’il vaut mieux utiliser des produits purs. Or là, nous partons d’une “soupe verte” et à notre grande surprise, ça a marché », constate Peter Seeberger. En une dizaine de minutes, à basse température, sous des diodes électroluminescentes, les réactions chimiques sont terminées et les rendements sont aussi bons que par les autres méthodes.

    « Approche intéressante »

    « C’est vraiment une approche ­intéressante qui se passe de produits chimiques. C’est dingue que personne n’ait pensé avant à utiliser la chlorophylle », indique Oliver Kappe, professeur à l’université de Graz, en Autriche. « L’idée vient de l’étudiante en thèse Susann ­Triemer, explique Kerry Gilmore, autre cosignataire. Elle voulait améliorer le procédé précédent et a réalisé que le photocatalyseur avait une structure chimique proche de la chlorophylle. »« Nous avons été surpris de réaliser que personne n’avait pensé à cela depuis les années 1950 », précise Peter Seeberger, qui envisage de tester ce pigment dans d’autres processus.

    L’équipe, qui avait déjà créé l’entreprise Artemiflow pour valoriser ses précédentes idées, vient de signer un accord de collaboration entre cette société et le centre de recherche et développement de Kentucky Tobacco, qui remplacera certains plants de tabac par de l’armoise. Cela permettra de vérifier que les coûts sont vraiment réduits. Pour l’instant, les techniques pour extraire l’artémisinine de cette « soupe verte » n’ont pas été publiées.

    « Il est important de ne pas abandonner les procédés d’extraction à partir des végétaux car ils font vivre des populations. Mais la chimie doit quand même être développée afin de pallier les aléas climatiques et aussi de permettre de développer des molécules proches de l’artémisinine, pour notamment éviter l’apparition d’une résistance au traitement », rappelle Janine Cossy, professeure de chimie à l’ESPCI Paris.

    Preuve du regain d’intérêt pour ces synthèses, dans les prochains jours, la Fondation Bill et Melinda Gates devrait annoncer quelles équipes sont lauréates de son ­appel à idées sur cette thématique lancée en 2017 et doté de 4,5 millions de dollars.

  • The Tech Industry’s Gender-Discrimination Problem
    https://www.newyorker.com/magazine/2017/11/20/the-tech-industrys-gender-discrimination-problem

    “Men who demean, degrade or disrespect women have been able to operate with such impunity—not just in Hollywood, but in #tech, venture capital, and other spaces where their influence and investment can make or break a career,” Melinda Gates, the co-chair of the Bill & Melinda Gates Foundation, told me. “The asymmetry of power is ripe for abuse.”

    #pouvoir_asymétrique #abus_de_pouvoir

  • La Fondation Bill et Melinda Gates finance des recherches pour développer un vaccin fournissant de l’ADN génétiquement modifié aux cellules via un courant électrique pour lutter contre les maladies : le résultat des tests sur les animaux démontrent un « re
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/14472-la-fondation-bill-et-melinda-gates-finance-des-recherches-pour-deve

    Bon généralement Conscience du Peuple (Isabelle) c’est plutôt sérieux, donc je vous laisse découvrir le dernier délire de Bill Gates…, Il veut nous « patcher » électriquement…

    Vous ne me croyez pas ? ; ) lisez l’article d’Isabelle ci dessous...

    Amitiés,

    L’Amourfou.

    Le Center for Disease Control and Prevention (CDC) publie une liste de tous les excipients contenus dans les vaccins, comprenant des "cellules rénales de singes verts d’Afrique" et des cellules de fibroblastes provenant de foetus humains avortés

    http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2017/03/le-center-for-disease-control-and.html

    Pourquoi les gouvernements (qui obéissent aux lobbys militaro-pharmaceutiques) sont si obsédés à nous injecter des vaccins ? (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifique #Sciences

  • Seul 4,3 % de la population mondiale n’est pas malade
    https://loveliveminimal.tumblr.com/post/170327495795/seul-43-de-la-population-mondiale-nest-pas

    <b>À l’heure des avancées médicales et scientifiques, les maladies et handicaps ne cessent de croître à travers le monde. D’après une étude globale lancée par la fondation Bill & Melinda Gates, même si la mortalité a tendance à baisser, le nombre d’années vécues avec une maladie augmente pour beaucoup de personnes. Ce qui n’est pas une bonne nouvelle. DGS vous expose les tenants et les aboutissants de cette étude.</b><p>Bill et Melinda Gates<p>L’étude internationale financée par la fondation de <b>Bill &</b> (...)

  • Who’s Afraid of George Soros? – Foreign Policy (10/10/2017) http://foreignpolicy.com/2017/10/10/whos-afraid-of-george-soros

    BUCHAREST, Romania — Last winter, in the middle of anti-corruption demonstrations, a television broadcaster accused George Soros — the Hungarian-born, Jewish-American billionaire philanthropist — of paying dogs to protest.

    The protests in Bucharest, sparked by dead-of-night legislation aimed at decriminalizing corruption, were the largest the country had seen since the fall of communism in 1989. Romania TV — a channel associated with, if not officially owned by, the government — alleged the protesters were paid.

    “Adults were paid 100 lei [$24], children earned 50 lei [$12.30], and dogs were paid 30 lei [$7.20],” one broadcaster said. 

    Some protesters responded by fitting their dogs with placards; others tucked money into their pets’ coats. One dog stood next to a sign reading, “Can anyone change 30 lei into euro?” Another dog wore one that read: “#George_Soros paid me to be here.”

    “The pro-government television, they lie all the time. In three sentences, they have five lies,” investigative journalist Andrei Astefanesei told Foreign Policy outside a gyro shop in Bucharest. “I told you about that lie, that Soros paid for dogs. ‘If you bring more dogs in the street, you get more money.’” He laughed.

    Romania TV was fined for its false claims about Soros. But the idea — that roughly half a million Romanians, and their dogs, came to the streets because Soros made them do it — struck a responsive chord. It’s similar to the idea that Soros is personally responsible for teaching students about LGBTQ rights in Romanian high schools; that Soros manipulated the teenagers who led this year’s anti-corruption protests in Slovakia; and that civil organizations and what’s left of the independent media in Hungary wouldn’t exist without Soros and his Open Society Foundations.

    The idea that the 87-year-old Soros is single-handedly stirring up discontent isn’t confined to the European side of the Atlantic; Soros conspiracies are a global phenomenon. In March, six U.S. senators signed a letter asking Secretary of State Rex Tillerson’s staff to look into U.S. government funding going to Soros-backed organizations.

    “Our skepticism about Soros-funded groups undermining American priorities goes far beyond Eastern Europe,” said a spokesperson for Utah Sen. Mike Lee, who led the initiative, when asked if there was some specific piece of evidence of Soros-funded activity in Eastern Europe that prompted the letter or if concerns were more general.

    Soros has even been linked to former NFL quarterback Colin Kaepernick, who knelt during the national anthem to protest police brutality. “Congrats to Colin Kaepernick for popularizing the hatred of America. Good work, bro,” Tomi Lahren, a conservative commentator, tweeted during the controversy. “Your buddy George Soros is so proud. #istand.”

    On Twitter, Soros has also been held responsible for the recent Catalan independence referendum and the mass shooting in Las Vegas.

    But one of the places in which suspicion of Soros is most obvious is Central and Eastern Europe. There, Soros is not unlike the Mirror of Erised in Harry Potter, except that while the fictional mirror shows what the viewer most desires, Soros reflects back onto a country what it most hates.

    In Romania, where the head of the ruling party said Soros wants to do evil, the billionaire is not to be trusted because he’s Hungarian. In Hungary, where Prime Minister Viktor Orban has reportedly declared that Soros will be a main campaign theme in next year’s general election, he’s a traitor. And everywhere, he is Jewish, his very name a nod to the anti-Semitism that runs deep throughout the region.

    Now, Soros’s effectiveness as a bogeyman for conservative governments will be put to the test, literally. This week, Hungary is holding a “national consultation,” essentially a referendum designed to condemn Soros and his views on immigration. The government-funded questionnaire will be open to the country’s adult citizens and is meant to solicit their views on the Hungarian-born Holocaust survivor.

    “George Soros has bought people and organizations, and Brussels is under his influence,” Orban said in a radio interview Friday in the run-up to the consultation. “They want to demolish the fence, allow millions of immigrants into Europe, then distribute them using a mandatory mechanism — and they want to punish those who do not comply.”

    Soros declined an interview for this article, but a spokesperson for the Open Society Foundations, the main conduit for Soros’s philanthropic efforts, chalked up the backlash to his outspokenness. “He’s a man who stands up for his beliefs,” Laura Silber, a spokeswoman for the foundation, told FP. “That’s threatening when you’re speaking out against autocrats and corruption.”

    Blame and hatred of Soros are, to borrow from Karl Marx and Friedrich Engels, a specter haunting Central and Eastern Europe. But how did an 87-year-old billionaire thousands of miles away become the region’s most famous ghost?

    #conspirationnisme

    • George Soros lègue 18 milliards de dollars à sa fondation
      http://www.latribune.fr/economie/international/george-soros-legue-18-milliards-de-dollars-a-sa-fondation-754607.html

      Open Society Foundations (OSF) a reçu 18 milliards de dollars (15,2 milliards d’euros) de ce grand donateur du parti démocrate américain, a indiqué à l’AFP une porte-parole. « Cette somme reflète un processus en cours de transfert des actifs » de M. Soros, « qui prévoit de laisser la vaste majorité de sa fortune à Open Society Foundations », a-t-elle souligné.

      Cette donation fait d’Open Society Foundations la deuxième plus riche ONG aux Etats-Unis après la Fondation Bill et Melinda Gates, qui dispose de 40 milliards de dollars pour promouvoir les problématiques de santé publique et de développement à travers le monde, d’après la National Philanthropic Trust.

      L’OSF est un réseau de 39 entités aux opérations interconnectées à travers le globe et fait la promotion de ses valeurs dans plus de 120 pays. La première a ouvert ses portes en 1984 en Hongrie, pays d’origine de M. Soros. La dernière a vu le jour en 2016 en Birmanie. George Soros en est le président et ses fils Alexander et Jonathan sont membres du conseil d’administration. D’autres de ses enfants sont également impliqués.

      Le milliardaire américain d’origine hongroise, connu pour ses paris financiers risqués, avait donné jusqu’à ce jour 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) de sa fortune à des oeuvres caritatives. Depuis des décennies, il donne environ entre 800 et 900 millions de dollars à des associations chaque année d’après des chiffres mentionnés par le New-York Times. C’est en 1979 que le financier avait fait son premier don en attribuant des bourses d’études à des élèves noirs sud-africains en plein Apartheid, rappelle OSF sur son site internet. Selon le président de la Ford Foundation, Darren Walker interrogé par le quotidien américain :

      "il n’y a aucune organisation caritative dans le monde, y compris la Ford Foundation, qui a plus d’impact que l’Open Society Foundations durant ces deux dernières décennies. [...] Parce qu’il n’y a aucun endroit dans le monde où ils ne sont pas présents. Leur empreinte est plus importante et plus conséquente que n’importe qu’elle organisation de justice sociale dans le monde".

      v/ @hadji

    • Soros turns antisocial: Billionaire says Facebook & Google manipulate users like gambling companies
      https://www.rt.com/news/417065-soros-social-media-blame

      Soros, whose investment fund owned over 300,000 shares in #Facebook until last November, said social media platforms are deliberately engineering “addiction to the services they provide.” Facebook and Google deceive their users by “manipulating their #attention and directing it towards their own commercial purposes,” he said.

      In this respect, online platforms have become similar to gambling companies, Soros asserted. “#Casinos have developed techniques to hook gamblers to the point where they gamble away all their money, even money they don’t have.

      “Something very harmful and maybe irreversible is happening to human attention in our digital age,” he said. Social media companies “are inducing people to give up their autonomy,” while the power to shape the public’s attention “is increasingly concentrated in the hands of a few companies.”

      The billionaire financier, whom the Hungarian government has labeled a “political puppet master,” then struck an even gloomier tone by offering a full-on dystopian conspiracy theory.

      In future, there could be “an alliance between authoritarian states and these large, data-rich IT monopolies,” in which tech giants’ corporate surveillance would merge with “an already developed system of state-sponsored surveillance,” he said.

      That “may well result in a web of totalitarian control the likes of which not even Aldous Huxley or George Orwell could have imagined,” he said, referring to the British authors of two famous dystopian novels.

      Last year, some tech corporations fell out of favor with Soros when his investment fund sold 367,262 shares in Facebook, although he chose to keep 109,451 of the network’s shares. Soros’ fund also offloaded 1,700 shares in Apple and 1.55 million in the owners of Snapchat. It also reduced its stake in Twitter by 5,700 shares, while still holding 18,400 shares in the social media service.

      Soros was not the only Davos speaker to launch a verbal attack on Big Tech. American entrepreneur and Salesforce CEO Marc Benioff said on Tuesday that Facebook should be regulated just like a tobacco company.

      “I think you’d do it exactly the same way you regulate the cigarette industry. Here’s a product, cigarettes, they are addictive, they are not good for you,” Benioff said. “Maybe there is all kinds of different forces trying to get you to do certain things. There are a lot of parallels.”

  • Le financier George Soros transfère 18 milliards à sa fondation
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-financier-george-soros-transfere-18-milliards-a-sa-fondation?id=97393

    Le légendaire financier américain George Soros, 87 ans, a transféré une grande partie de sa fortune à sa fondation, créée en 1984 pour promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et la liberté de la presse.
    . . . .
    Open Society Foundations (OSF) a reçu 18 milliards de dollars de M. Soros, grand donateur du parti démocrate américain, a indiqué à l’AFP une porte-parole. « Cette somme reflète un processus en cours de transfert des actifs » de M. Soros, « qui prévoit de laisser la vaste majorité de sa fortune à Open Society Foundations », a-t-elle souligné. Cette donation fait d’Open Society Foundations la deuxième plus riche ONG aux Etats-Unis après la Fondation Bill et Melinda Gates, qui dispose de 40 milliards de dollars
    . . . . . .

    #ONG #sale_type #souros

  • Omidyar network gives $100 million to boost journalism and fight hate speech - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/lifestyle/style/omidyar-charity-gives-100-million-to-boost-journalism-and-fight-hate-speech/2017/04/04/aebb013c-193d-11e7-855e-4824bbb5d748_story.html

    The Chronicle of Philanthropy, which ranks the country’s top 50 philanthropists, put the Omidyars at No. 8 in February. They were among four of the first nine spots held by what the publication calls “tech giants,” including Bill and Melinda Gates. Bill Gates is the founder of Microsoft.

    #philanthrocapitalisme #journalisme

  • Supprimer la malaria en supprimant les moustiques
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/supprimer-la-malaria-en-supprimant-les-moustiques

    Comment éradiquer la malaria, une des maladies les plus mortelles affectant l’humanité ? Une solution radicale serait d’en éliminer les porteurs, autrement dit les moustiques. Le programme Target Malaria, financé majoritairement par la fondation de Bill et Melinda Gates, serait en train d’étudier la technologie du « forçage génétique » pour éradiquer cette (...)

    #A_lire_ailleurs #Recherches #biologie_synthétique #biotechnologies #Santé

  • Le site de la Maison Blanche efface l’open data - ZDNet
    http://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/le-site-de-la-maison-blanche-efface-l-open-data-39848708.htm

    Dans les premiers jours de son entrée en fonctions à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump n’a pas fait que bloquer l’entrée des migrants de sept pays et des réfugiés, ou supprimer des financements aux ONG qui de près ou de loin soutiennent l’avortement (ce que Melinda et Bill Gates – parmi beaucoup d’autres – ont critiqué) ; son équipe et lui ont aussi commencé à effacer du Web tout ce qui s’oppose à leurs programmes. On a beaucoup parlé de la suppression des sections sur les droits civiques, le réchauffement climatique ou les énergies renouvelables du site de la Maison Blanche.
    Circulez, il n’y a plus rien à voir

    Une suppression moins parlante pour le grand public, mais pas moins inquiétante, a été réalisée il y a quelques jours : les pages sur l’open data ont à leur tour été retirées. Dans la section open.whitehouse.gov, devenue faute de mieux une sorte de sous-page d’accueil du site avec la mention « Revenez bientôt chercher s’il y a de nouvelles données », cliquer sur l’annuaire des bases de données (« data catalog », à gauche) renvoie « Pas de résultats ».

    #open_data #trump

    http://zinc.mondediplo.net/messages/51715 via BoOz

  • Bill Gates met en garde contre une nouvelle forme de terrorisme … et personne n’y est préparé
    https://www.crashdebug.fr/international/13138-bill-gates-met-en-garde-contre-une-nouvelle-forme-de-terrorisme-et-

    Lors du Forum économique mondiale de Davos ce mois-ci, Bill Gates a prévenu qu’une nouvelle forme de terrorisme se profilait à l’horizon, menace face à laquelle nous sommes bien mal armés : le bioterrorisme.

    La Fondation Bill et Melinda Gates a pris part à l’initiative internationale Coalition for Epidemic Preparedness Innovation dont la mission est de créer des vaccins pour stopper les épidémies futures.

    Malgré un budget conséquent d’environ 700 millions de dollars, Bill Gates s’inquiète que ce ne sera pas assez ; et il considère que le bioterrorisme, qui est rappelons-le une forme de terrorisme ayant recours à une diffusion délibérée de germes déclenchant des maladies mortelles, pourrait devenir une menace sérieuse.

    Les pays doivent travailler ensemble

    Il est d’avis que nous devons commencer dès (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Margarita Simonian ou le visage d’une propagande russe décomplexée
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/14/margarita-simonyan-ou-le-visage-d-une-propagande-russe-decomplexee_5062601_3

    Mise en cause à de nombreuses reprises dans le rapport du renseignement américain sur les interférences russes dans l’élection présidentielle aux Etats-Unis, Margarita Simonian contre-attaque. « Dans mon école du KGB, vous auriez été fouetté avec une branche de bouleau pour une telle incompétence, ce qui est assez douloureux », fustige dans une « lettre ouverte à la CIA », au ton délibérément provocant, la rédactrice en chef de RT, le premier média russe international présent à la fois sur Internet et à la télévision.
    […]
    Diffusée en anglais, en arabe et en espagnol (hors Internet où son rayonnement est encore plus large), RT, parvenue à se hisser à la deuxième place des chaînes de télévision en continu aux Etats-Unis, ne compte pas s’arrêter là. Une enveloppe supplémentaire de 1,22 milliard de roubles (19,2 millions d’euros) a été inscrite à son profit dans le budget russe 2017 adopté fin décembre par le Parlement, portant à 18,7 milliards (295 millions d’euros) la subvention annuelle de l’Etat.

    Cette rallonge, supérieure à l’augmentation globale destinée aux chaînes de télévision russe, dont Perviy Kanal et NTV, a été introduite après la première lecture du budget à l’initiative du gouvernement qui l’a justifiée par « la création, le développement et la distribution d’une chaîne de télévision en langue française ». Prévue depuis 2014, mais gelée en raison de la crise financière aiguë traversée depuis par la Russie, la version française de RT est ainsi ranimée. A quelques mois de l’élection présidentielle.

    (fin de l’article)

    #à_quelques_mois_de_l'élection_présidentielle
    on vous aura prévenu, hein, c’est François Fillon, le candidat de VVP.

  • Vaut mieux élever des #poules qu’avoir un ordinateur, dit Bill #Gates
    http://affaires.lapresse.ca/economie/hors-cote/201606/10/01-4990465-vaut-mieux-elever-des-poules-quavoir-un-ordinateur-dit-

    Bill Gates, à la tête d’une fortune de 75 milliards de dollars, a expliqué que sa fondation Bill et Melinda Gates s’était associée à l’#ONG Heifer International pour donner 100 000 poules à des familles d’#Afrique sub-saharienne vivant avec moins de 2 dollars par jour.

  • La fondation Gates, fer de lance du pillage néolibéral de l’agriculture africaine (par Colin Todhunter) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/02/la-fondation-gates-fer-de-lance-du-pillage-neoliberal-de-lagriculture-af

    La Fondation Bill et Melinda Gates (FBMG) est en train de fausser la direction du développement international d’une manière dangereuse et sans avoir de comptes à rendre à personne.

    La fondation Gates, dont le monde pense globalement du bien, impose un modèle néolibéral de #développement et de #domination corporatiste qui ouvre l’agriculture africaine à la saisie de "terres et de semences par l’#agrobusiness mondial, écrit Colin Todhunter. Ce faisant, elle évince les véritables solutions : l’amélioration de la sécurité alimentaire, la souveraineté alimentaire et l’agroécologie.

  • TLAXCALA : Fer de lance du saccage capitaliste de l’agriculture africaine <br><i> Le Big Magic Circus de la Fondation Bill & Melinda Gates</i>
    http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17125

    L’analyse de Global Justice Now des programmes de la FBMG montre que les cadres supérieurs de la fondation sont majoritairement issus des grandes entreprises US. Par conséquent, la question est la suivante : quels sont les intérêts défendus — ceux du capitalisme US ou ceux des gens ordinaires épris de justice sociale et économique plutôt que de charité ?

    Selon le rapport, la stratégie de la fondation vise à renforcer le rôle des compagnies multinationales dans la santé et l’agriculture mondiales particulièrement, bien que ces entreprises soient largement responsables de la pauvreté et de l’injustice qui tourmentent déjà les pays du Sud.

    Il conclut que les programmes de la fondation suivent une stratégie idéologique particulière qui fait la promotion de politiques économiques néolibérales, de la mondialisation capitaliste, de la technologie que cela amène (comme les OGM) et d’une vision dépassée de la centralité de l’aide dans « l’assistance » aux pauvres.

  • Le moustique OGM contre le paludisme

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/01/25/le-moustique-ogm-contre-le-paludisme_4853263_1650684.html

    La première fois, il a glissé son badge devant le détecteur sans rien dire. L’ascenseur a pris le chemin du sous-sol. A la porte du laboratoire, il a de nouveau présenté sa clé magnétique, puis tapoté des chiffres sur le Digicode, en s’excusant poliment cette fois. «   C’est un peu fastidieux, mais nous ­devons être prudents  », a murmuré Tony Nolan. Le temps de faire cinq pas. Nouvelle porte, ou plutôt double porte, avec bien sûr le badge, et en prime, cette fois, un immense souffle d’air sur la nuque. «  Jusqu’ici, c’était surtout pour vous empêcher d’entrer  ; là, c’est pour empêcher les moustiques de sortir, a souri le biologiste. Et pour eux, il y a encore deux niveaux de protection.  » Dans la pièce tempérée à 28 °C et 80 % d’humidité, il a désigné la dizaine d’armoires transparentes abritant chacune une quinzaine de petites serres, hermétiquement closes et remplies d’Anopheles gambiae, l’insecte vecteur du paludisme en Afrique. «  Aucun ne doit pouvoir s’échapper… Et surtout pas ceux-là  », a-t-il ajouté, en montrant les deux enceintes barrées de l’inscription «  Gene drive  ».

    Depuis quelques mois, ces deux mots déchaînent les passions dans le monde de la biologie. Ici, à l’Imperial College de Londres, comme dans de nombreuses équipes à travers le monde, on y voit une source d’immense espoir. Le moyen de débarrasser notre planète de certaines des pires maladies parasitaires dont elle est infestée   : la dengue, le chikungunya, le tout nouveau virus Zika, terreur des femmes enceintes, et surtout le paludisme...(...)

    Aux Etats-Unis, l’Académie des sciences, saisie par des citoyens inquiets, devrait se prononcer d’ici peu. L’Organisation mondiale
    de la santé (OMS) comme l’Union européenne restent pour l’instant muettes. Quant à la France, elle a commandé, en urgence, une étude au Haut Conseil des biotechnologies, qui devrait rendre sa copie en juin.

    Mais de quoi s’agit-il exactement ? Pour traduire l’expression anglaise gene drive, Eric Marois, chercheur coresponsable du groupe Anopheles (Inserm/CNRS) à l’université de Strasbourg, a opté pour « forçage génétique ». Il s’agit en effet de violer les fameuses lois de Mendel pour répandre un caractère donné dans l’ensemble d’une population. Lors de la reproduction sexuée, un caractère porté sur un chromosome d’un des deux parents n’a qu’une chance sur deux d’être transmis à la génération suivante. Le forçage génétique consiste à dépasser ce seuil et transmettre ce caractère à 100 % de la descendance.

    Imaginez alors : vous introduisez dans une population d’anophèles quelques moustiques porteurs d’un gène de résistance au paludisme. Les insectes qui en sont pourvus ne permettent plus au plasmodium, le parasite qui provoque le paludisme, de se développer dans leur organisme. Ils ne transmettent donc plus la maladie. Chaque fois qu’un animal modifié s’accouple avec un animal « normal », toute la descendance devient résistante. En quelques générations, le tour est joué.

    L’idée de combattre l’animal par lui-même ne date pas d’hier. Dans les années 1950, les entomologistes américains Raymond Bushland et Edward Knipling conçoivent la technique dite des mâles stériles. Elle consiste à noyer une population d’insectes sous un torrent de mâles stériles. Les femelles ne s’accouplant généralement qu’une fois dans leur vie, la population décline de façon vertigineuse. Cette méthode permettra dans les trois décennies suivantes de venir à bout, dans plusieurs pays africains et américains, de la terrible lucilie bouchère, cette « mouche dévoreuse d’hommes » dont les larves transforment de simples coupures en plaies ouvertes et purulentes. Sauf que l’irradiation utilisée avec succès pour stériliser les mouches laisse les moustiques largement infirmes. Incapables, en tout cas, de rivaliser avec les mâles sauvages.

    Née à l’université d’Oxford, la start-up Oxitec a alors proposé une technique similaire fondée, cette fois, sur le génie génétique. Les mâles modifiés transmettent à leur progéniture un gène qui bloque leur développement. Les larves meurent avant leur maturité. Expérimentée depuis six ans sur le moustique de la dengue dans certains pays (Malaisie, îles Caïman, Brésil), la méthode présente de nombreux atouts. Mais aussi un sérieux défaut : elle impose de relâcher une immense quantité d’insectes. « Il faut les produire, c’est très coûteux, avance Andrea Crisanti, directeur du laboratoire de Tony Nolan à l’Imperial College. Or le paludisme est essentiellement une maladie de pays pauvres. Avec notre méthode, quelques dizaines d’individus peuvent venir à bout d’une population. »

    Leur méthode, c’est donc le fameux « forçage génétique ». Vingt ans qu’Andrea Crisanti et Tony Nolan couraient après ce Graal. En 2003, leur collègue Austin Burt avait démontré qu’en utilisant certains gènes dits « égoïstes », on pouvait modifier les caractères de toute une population. Mais la preuve n’était encore que théorique. Des fondations, en quelque sorte. Restait à construire la maison. Tony Nolan est d’abord parvenu à intégrer dans le génome d’un moustique un gène de fluorescence transmissible. Puis à différencier, toujours grâce à la fluorescence, mâles et femelles. En 2011, enfin, le laboratoire d’Andrea Crisanti réussissait à intégrer dans le génome de plusieurs Anopheles gambiae le tout premier élément de forçage génétique. En associant celui-ci avec la fameuse fluorescence, ils apportaient la preuve qu’en douze générations, tout une cage d’anophèles était transformée. La revue Nature honorait leur découverte. « Mais notre dispositif était très lourd, consent Crisanti. Pas toujours très précis. Et puis Crispr est arrivé. »

    Beaucoup a été écrit sur cette nouvelle technique, aujourd’hui au centre d’une guerre des brevets, capable de transformer une partie du génome de manière rapide, soigneuse, et pour un coût dérisoire. L’équivalent de la tronçonneuse chez des bûcherons habitués à abattre les arbres à la hache. Son principe : on introduit dans le génome une « cassette » à trois compartiments : un guide (ARN) qui va reconnaître la portion d’ADN à couper, une protéine (Cas9) qui sert de ciseaux, et éventuellement un gène synthétique supplémentaire pour exprimer un caractère désiré. Et pour peu que cette cassette soit placée au bon endroit, elle va se transmettre de génération en génération, chaque chromosome déjà modifié se chargeant de transformer son homologue encore intact. Du copier-coller à la chaîne, en quelque sorte. « a a bouleversé la donne, nous nous sommes tous jetés dessus », se souvient Eric Marois.

    A ce petit jeu, l’équipe d’Anthony James, de l’université de Californie à Irvine, a tiré la première. Dans la revue PNAS, elle publiait, fin
    novembre 2015, un article proposant un dispositif permettant d’intégrer le fameux gène de résistance au Plasmodium falciparum – responsable du plus dangereux des paludismes – dans le génome d’Anopheles stephensi, principal vecteur de la maladie dans le subcontinent indien. Quinze jours plus tard, Crisanti et Nolan dégainaient à leur tour, cette fois dans Nature biotechnology. Eux ciblaient Anopheles gambiae, de façon plus radicale encore : en répandant un gène récessif de stérilité. Le caractère progresse d’abord silencieusement, puis se répand à une vitesse foudroyante. L’espèce n’est plus transformée, elle est purement et simplement supprimée.

    Chacun défend sa méthode. « Nous vaccinons le moustique, ils l’éradiquent, insiste Anthony James. Ils laissent une niche ouverte, qui risque d’être occupée par un nouveau vecteur. Et avec les migrations incessantes, le moustique peut revenir. Nous offrons une solution durable. » Andrea Crisanti réplique : « Nous ne laissons pas d’animaux génétiquement modifiés s’installer définitivement dans la nature puisqu’ils disparaissent. Surtout, nous réduisons les risques d’apparition de résistance. Que feront-ils lorsque le moustique ou le parasite se seront adaptés, comme ils le font avec les insecticides ou les médicaments antipaludéens ? »

    Cette joute à distance entre les deux hommes laisse entrevoir les questions vertigineuses provoquées par leur découverte commune. Biologiste à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à Montpellier et spécialiste du paludisme, Frédéric Simard en dresse la liste : « D’abord à l’intérieur de l’espèce : si le processus s’altère, il peut transformer une autre partie du génome, doper le moustique au lieu de le fragiliser, le rendre résistant aux insecticides ou capable de transporter de nouveaux agents infectieux... Ensuite entre espèces. L’anophèle a de nombreux prédateurs. Les punaises d’eau et certains poissons mangent ses larves ; les libellules, les araignées, les chauves-souris et des oiseaux se nourrissent des adultes. Normalement, la barrière des espèces devrait éviter toute transmission. Mais là, le système est si puissant qu’on s’interroge. »

    Son confrère Eric Marois, cosignataire de l’article de Nolan et Crisanti,
    réplique par une boutade. « Si nous devions intégrer à notre génome tout ce que nous mangeons, cela fait longtemps que nous serions
    photosynthétiques parce qu’on mange de la salade, et que nous porterions des plumes parce qu’on mange du poulet. » Il n’écarte pas pour autant tout danger. « Des virus peuvent passer d’une espèce à l’autre et transporter une modification génétique. C’est peu probable mais possible. Il faut se donner le temps de l’étudier. Surtout, il faut mesurer les conséquences environnementales d’une telle action. Quelle place occupe le moustique dans l’écosystème ? Si l’anophèle est indispensable à une grenouille ou à une araignée, et que celles-ci s’attaquent aussi à certains insectes ravageurs des récoltes, sa disparition peut aggraver les problèmes, remplacer une maladie par une famine... »

    Professeur assistant au Massachusetts Institute of Technology et lui aussi pionnier du gene drive, Kevin Esvelt admet qu’il y a de l’hubris à vouloir ainsi battre la nature à son propre jeu. « Cela nous donne une terrible responsabilité, impose de mesurer tous les risques et prendre toutes les précautions pour en minimiser les conséquences. » Il a donc mis au point un système capable d’inverser la dissémination d’un caractère génétique. Il a surtout publié, en juillet 2015, dans Science, avec 26 autres scientifiques représentant la plupart des laboratoires internationaux concernés, un catalogue de recommandations (http://science.sciencemag.org/content/349/6251/927.short) qui vont du confinement des installations à l’encadrement réglementaire. Mais pas question pour lui de rejeter, par principe, le recours au forçage génétique. « Préfère-t-on l’usage de bulldozers pour assécher les marais, ou d’insecticides qui tuent sans distinction tous les insectes et dont on ne cesse de découvrir les effets secondaires ? Oublie-t-on que le paludisme, malgré les progrès enregistrés, tue encore 1 000 enfants par jour ? »

    Des progrès, il est vrai, spectaculaires. Entre 2000 et 2015, le nombre de morts annuel est passé de plus de 1 million à moins de 450 000, essentiellement grâce au recours aux moustiquaires imprégnées, à la chimioprévention et à une meilleure prise en charge des malades. Ce qui fait sérieusement douter Florence Fouque, responsable des maladies vectorielles pour le TDR, le programme de recherche sur les maladies tropicales placé auprès de l’OMS, sur l’opportunité d’un recours au forçage génétique. « Je ne suis pas sûre que les pouvoirs publics veuillent s’engager dans des méthodes lourdes, coûteuses et potentiellement risquées alors qu’avec les moyens actuels, nous espérons faire reculer la maladie de 95 % en 2035. »

    Mais d’ici là, combien de morts pourrions-nous encore éviter ? Et que faire des résistances aux antipaludéens qui progressent en Asie et menacent d’apparaître en Afrique, ou encore des résistances des moustiques aux insecticides, susceptibles de rendre ces derniers inopérants ? Les promoteurs du gene drive en sont convaincus : leur découverte sauvera des vies, beaucoup de vies, à l’avenir. A condition de parfaire les connaissances et de vaincre les réticences. Pour les premières, l’équipe d’Andrea Cresanti prévoit de lancer un essai en condition semi-sauvage au pôle de génomique de Pérouse, en Italie. L’occasion de s’éloigner des conditions normalisées du laboratoire et d’introduire, dans des cages de grande taille, différentes souches de moustiques sauvages. « La diversité génétique des anophèles est très importante, prévient Ken Vernick, responsable de l’unité génétique des insectes vecteurs à l’Institut Pasteur. Je crains qu’en s’éloignant du laboratoire, on déchante très vite. »

    Ce dernier obstacle levé, restera à expérimenter le dispositif sur le terrain, à savoir en Afrique. Et lever les craintes des populations. Cinq sites sont actuellement envisagés, parmi lesquels le Mali, le Burkina Faso et l’Ouganda, tous trois membres, avec l’Imperial College, du projet Target Malaria, un consortium financé notamment par la Fondation Bill et Melinda Gates. Mais l’accord d’un pays sera- t-il suffisant ? « C’est sans doute le plus grand enjeu aujourd’hui : le risque social, reprend Kevin Esvelt. Si un pays en a assez de voir mourir ses enfants, peut-il prendre seul une décision qui risque d’affecter tous ses voisins ? Et comment ceux-là réagiront-ils ? »

    Plutôt que de rester paralysé par le danger, le scientifique veut y voir « une formidable occasion » : celle de « faire de la science autrement ». « Depuis toujours, les innovations ont été imposées aux populations. L’essor des OGM en est le plus parfait exemple : il a été opéré dans le secret par les grandes entreprises du privé, sans bénéfice évident, sans volonté d’interroger le public ni d’informer sur les effets secondaires. Eh bien, faisons le contraire ! Agissons dans la transparence, en publiant tout ce que nous faisons. Prenons le temps d’accumuler et de diffuser les connaissances nécessaires sur les risques possibles. Et aidons les populations à décider elles-mêmes. Nous aurons fait avancer la science et la démocratie. » Un moustique assurément révolutionnaire.

  • Les #OGM : Une chance ou un piège pour le #Burkina_Faso ?

    Le Burkina Faso est l’un des seuls pays d’Afrique à cultiver des organismes génétiquement modifiés. Depuis 2007, le coton Bt Bollgard II de l’entreprise américaine Monsanto a été introduit dans les cultures burkinabè et représente aujourd’hui près de 70% de la production cotonnière du pays. Qu’est-ce que cette technologie a apporté aux petits paysans ? Quels sont les bénéfices et les dangers de la culture des OGM pour le Burkina Faso, premier producteur de coton d’Afrique ? Que cherche Monsanto en investissant sa technologie de pointe dans les champs d’un pays qui figure parmi les plus pauvres du monde ?

    Cette série de reportages a été réalisée dans le cadre de l’opération « En quête d’ailleurs » : Mondialisation, les petits paysans en péril.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7059890-les-ogm-une-chance-ou-un-piege-pour-le-burkina-faso-20-09-2015.html
    #agriculture #coton

    Audio en 5 épisodes :

    La ruée vers l’or blanc

    Boho Kari est un village à quelques dizaines de kilomètres de Bobo Dioulasso, au cœur de la principale région cotonnière du Burkina Faso. Là-bas, des agriculteurs viennent de recevoir le prix du meilleur groupement de producteurs de coton, décerné par la #Sofitex. Ils cultivent des semences OGM depuis 5 ans et vantent les mérites de cette technologie qui leur évite de nombreux traitements insecticides. Seul le prix du sac, trente fois plus cher que celui des #semences conventionnelles, les fait grimacer. « Nous avons besoin des OGM, soutient François Traoré, ancien président de l’Union des producteurs de coton du Burkina, ce sont eux qui nous aideront à atteindre notre #souveraineté_alimentaire ».

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7042200-vacarme-du-14-09-2015.html

    Les déçus du miracle

    Le Burkina compte 350’000 chefs d’exploitations cotonnières. Selon Karim Traoré, président de l’Union des producteurs de coton, ce sont 5 à 6 millions de personnes qui vivent directement ou indirectement du coton dans le pays. Le tiers de la population. L’introduction en 2008 du « #Bollgard_II », le coton transgénique de #Monsanto, a boosté la production et fait grimper la quantité de surfaces ensemencées. Mais certains agriculteurs regrettent aujourd’hui d’avoir choisi les OGM et renoncent à la culture du coton. D’autant que la fibre obtenue est plus courte qu’avant et a perdu de sa valeur sur le marché mondial.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7045320-vacarme-du-15-09-2015.html

    L’Afrique selon #Monsanto

    Thierry Bernes-Lasserre, directeur général de Monsanto au Burkina Faso, a installé ses quartiers à Bobo Dioulasso, au cœur de la région cotonnière. Depuis 7 ans, depuis que le coton OGM a fait son apparition dans les cultures du pays, les surfaces plantées en
    « Bollgard II » n’ont cessé d’augmenter. Mais cette année, les sociétés cotonnières ont modéré leur enthousiasme. « La fibre de ce coton est trop courte, nous perdons de l’argent sur le marché mondial », explique Ali Compaoré, secrétaire à l’information de l’Association interprofessionnelle du coton. Dans l’attente d’une solution technique, les sociétés ont donc décidé de diminuer progressivement les surfaces plantées en OGM et de demander des indemnités à Monsanto.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7049074-vacarme-du-16-09-2015.html

    OGM, dégage !

    Le 23 mai 2015, une marche mondiale contre Monsanto était organisée dans quelque 400 villes d’une quarantaine de pays. Ouagadougou y participait pour la première fois. Depuis que Blaise Compaoré, le président tout-puissant du Burkina Faso pendant plus de 20 ans et grand défenseur des OGM, a été chassé par son peuple en octobre 2014, les langues se délient timidement dans la société civile. Autour de la #COPAGEN, Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain, des citoyens s’engagent pour remettre en question la politique d’encouragement du coton OGM.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7051979-vacarme-du-17-09-2015.html

    Made in Burkina

    Le docteur Edgar Traoré est chercheur en génétique et amélioration des plantes. Son doctorat, il l’a obtenu grâce à la fondation Bill et Melinda Gates qui a financé ses études à l’université d’Accra, au Ghana. Aujourd’hui, il contribue au développement du prochain organisme génétiquement modifié promis au Burkina Faso : le niébé Bt. Ce haricot traditionnel est la principale source de protéines de l’alimentation locale. Les Burkinabè sont-ils prêts à voir des OGM dans leur assiette ?

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7055109-vacarme-du-18-09-2015.html
    #mondialisation #ressources_pédagogiques
    cc @odilon

  • Leading #Malaria Vaccine Gets Mixed Reviews
    http://www.nytimes.com/2015/10/24/health/malaria-vaccine-rtss-world-health-programme.html

    The leading candidate for a malaria vaccine suffered some setbacks this week even as two World Health Organization expert panels recommended going ahead with pilot projects to test it further.

    The medical charity Doctors Without Borders said it would not join any pilot projects, and a guest editorial in The New England Journal of Medicine said a new study, showing that the vaccine worked less well when parasites mutated, “should give pause” to efforts to deploy it.

    The vaccine, known as RTS, S or Mosquirix, has been in development for nearly 30 years, and is further along in the approval process than any other candidate. But it is no panacea. In clinical trials, it was less than 40 percent effective even after four shots.

    [...]

    The medical journal study, looking at blood samples taken from 4,600 vaccinated children in the last clinical trial, found that the vaccine worked only about half the time when it was a good genetic match for the parasites a child had, and only a third of the time in bad matches.

    More than 90 percent of the time, the matches were bad. Malaria parasites are famous for evolving drug-resistant strains, and scientists have worried that changes could make them impervious to vaccines as well.

    If RTS, S, is ever widely used, the editorial said, “the most prudent course” would be to work to improve it while using it only in areas where it is a good match.

    #vaccin #paludisme #msf #santé

    • Vaccin contre le paludisme : La #génétique explique les raisons des résultats modestes
      http://intellivoire.net/vaccin-contre-le-paludisme-la-genetique-explique-les-raisons-des-resul

      En attendant la décision d’un comité de l’OMS qui devrait annoncer dans quelques jours s’il recommande ou pas le premier vaccin contre le paludisme, appelé « RTS, S » , une étude a montré pourquoi sa performance est modeste. Les scientifiques ont trouvé une explication génétique des résultats modestes que donne le premier vaccin contre le paludisme, qui n’est pas très efficace dans la protection des enfants africains contre cette maladie mortelle transmise par les moustiques.

      L’analyse a été publié dans le New England Journal of Medicine. Mosquirix , également connu sous le nom de RTS, S, est spécialement conçu pour une utilisation pour les #enfants en bas âge et bébés africains. Alors qu’il a le potentiel d’aider à prévenir de nombreux cas de paludisme, les chercheurs ont été déçus par son efficacité limitée. Les scientifiques ont découvert que la variabilité génétique dans une protéine à la surface des parasites du paludisme peut aider à expliquer la réponse inégale , parce que, la protéine se présente sous différentes formes, or le vaccin de GSK ne comprend qu’une seule variante. Le premier vaccin contre le paludisme imite une souche du parasite qui ne se trouve pas couramment en Afrique, selon l’étude publiée le 21 octobre dans le New England Journal of Medicine (NEJM).

      [...]

      La décision que prendra l’OMS sera suivi étroitement par société pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui ont ensemble financé le développement du vaccin pendant au moins 28 ans au coût de 565 millions de dollars.

      La conclusion de NEJM suggère que le vaccin contre le paludisme serait plus efficace s’il était restructuré pour faire correspondre plusieurs souches de parasites du paludisme. Bien que ce serait bienvenu, dit Joe Cohen, un biologiste moléculaire qui a travaillé avec GSK sur le vaccin depuis son développement en 1987, cela créerait effectivement un nouveau vaccin qui prendrait « 10 à 15 ans à développer ». Pendant ce temps, ajoute-t-il, des centaines d’enfants africains vont mourir du paludisme tous les jours. Toute amélioration serait la bienvenue.

      [...]

      Cependant, même une recommandation positive ne garantirait pas le vaccin contre le paludisme soit utilisé. Les responsables africains vont examiner s’il convient de l’ajouter à leurs programmes contre le paludisme. Les bailleurs de fonds potentiels, tels que le groupe à but non lucratif GAVI,, l’alliance du vaccin fondée par la Fondation Gates décideront ou non de le subventionner.

      Cohen explique que GSK ne réalisera pas de profits et facturera entre 1-10 $ (600 à 6000 FCFA) par injection, pour couvrir les coûts de fabrication et un rendement de 5 %, pour réinvestir dans de nouveaux vaccins contre le paludisme ou la recherche sur d’autres maladies courantes dans les pays en développement.

      #santé

  • Les médias adorent la fondation Gates, les experts beaucoup moins
    http://www.slate.fr/story/104235/medias-adorent-fondation-gates-experts-beaucoup-moins

    "Si on prend la peine d’échapper aux clichés, à l’étalage facile de bons sentiments et à la volonté de ne pas compromettre des financements considérables, la réalité est tout autre. De nombreux experts, économistes, spécialistes du développement, de la #médecine, sont en fait très sceptiques et critiques sur les objectifs, les méthodes et les résultats des campagnes menées par la fondation Bill & Melinda Gates et sur son impact sur les questions de santé dans le monde."(Permalink)

    #ong #santépublique #bill-gates #transparence

  • Voyage au cœur de la Fondation Gates
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/22/voyage-au-c-ur-de-la-fondation-gates_4658800_3234.html

    En un peu plus d’une décennie, la « Gates Foundation » est devenue un partenaire incontournable pour les ONG, les grandes organisations internationales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou le Fonds mondial, et même les Etats. A défaut d’intervenir elle-même sur le terrain, elle oriente leur stratégie par les initiatives qu’elle finance. Et n’hésite...

    #paywall :(

  • Revealed : Gates Foundation’s $1.4bn in fossil fuel investments | The Guardian
    http://www.theguardian.com/environment/2015/mar/19/gates-foundation-has-14bn-in-fossil-fuels-investments-guardian-analysis

    The companies include BP, responsible for the Deepwater Horizon disaster in the Gulf of Mexico, Anadarko Petroleum, which was recently forced to pay a $5bn environmental clean-up charge and Brazilian mining company Vale, voted the corporation with most “contempt for the environment and human rights” in the world clocking over 25,000 votes in the Public Eye annual awards.

    The Bill and Melinda Gates Foundation and Asset Trust is the world’s largest charitable foundation, with an endowment of over $43bn, and has already given out $33bn in grants to health programmes around the world, including one that helped rid India of polio in 2014.

    ce qui est intéressant ici, c’est aussi le fait que le journal lance une #pétition à la #Fondation_Gates pour qu’elle se retire de ces sociétés

    #pétrole #changement_climatique #bill_gates