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  • Derniers spectacles avant fermeture au Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/275248/article/2017-11-28/derniers-spectacles-avant-fermeture-au-grand-mix

    Ce mercredi soir, c’est le groupe de pop français Elephanz qui assurera le dernier concert du soir au Grand Mix. Jeudi, après l’after work de 18 heures, le Grand Mix fermera ses portes pour dix mois. Mais les concerts continueront hors les murs.
    Par Anne Courtel | Publié le 28/11/2017

    Jeudi soir, vers 21 heures, les projecteurs vont s’éteindre, et quelqu’un fermera la porte à clé du Grand Mix. Elle le restera dix mois.

    PHOTO ludovic maillard - VDN

    Jeudi soir, vers 21 heures, les projecteurs vont s’éteindre, quelqu’un fermera la porte à clé du Grand Mix. Pendant dix mois, ne résonnera plus que le son des marteaux-piqueurs, perceuses et bétonneuses dans cet antre qui accueille des ballades comme du gros rock qui tache. Le Grand Mix se rénove et s’étend pour ses vingt ans . La salle de concerts va s’étendre dans l’ancien magasin Herrebeau voisin.

    Façade plus accueillante

    Seront aménagés : une seconde salle de concert (le Petit Mix), des loges, des bureaux, un bar. Nouvelle entité et ancien bâtiment seront reliés. Mais surtout la façade « aveuglée » du Grand Mix sera plus accueillante pour un lieu plus ouvert sur la ville.

    PHOTO LUDOVIC MAILLARD

    L’ensemble du site sera achevé en avril 2019 avec la livraison du Petit Mix. Les concerts eux reprendront place Notre-Dame en octobre 2018. En attendant, il faudra aller au théâtre de l’Idéal à Tourcoing, à l’Hospice d’Havré ou à la Condition publique de Roubaix. Cinquante concerts délocalisés sont annoncés contre 80 en saison « classique ».

    Ce mercredi soir, c’est la pop élégante d’Elephanz qui sera sur scène. Le groupe viendra présenter son nouvel album : Blowing Like A Storm . Il reste des places ! Jeudi, l’afterwork a déjà enregistré trois cents réservations pour Inuït. Il est alors possible de manger, de boire, d’écouter de la musique et d’admirer les mille gommettes multicolores siglées « Mix’Art » des étudiants de l’association Com With Us de l’IUT B de Tourcoing. Derniers verres avant fermeture !

    Réservations : https://legrandmix.com

  • EHPAD : les résidents se plongent dans un bain de musique électronique - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/44179/article/2017-03-14/ehpad-les-residents-se-plongent-dans-un-bain-de-musique-electronique

    EHPAD : les résidents se plongent dans un bain de musique électronique
    Ce mardi, le duo Chamberlain est venu donner un concert à l’EHPAD. Et ce n’est qu’un début : pendant deux mois, les deux artistes vont effectuer une dizaine d’interventions au centre hospitalier, dans le cadre d’un projet porté par le Grand Mix, qui vise à apporter la culture à ceux qui ne peuvent plus se déplacer pour en profiter.
    Par Myriam Zenini (texte) et Ludovic Maillard (photos) | Publié le14/03/2017

    Ils sont partis pour rester quelque temps dans le centre hospitalier de Wattrelos, Anatole et Mathieu. Les deux musiciens du duo Chamberlain ont donné leur premier concert , ce mardi après-midi dans la salle polyvalente de l’EHPAD, devant plus de 80 résidents de l’établissement. Des premières notes qui font office de présentation officielle : dans le cadre d’un projet porté par le Grand Mix , mais initié par la Direction régionale des affaires culturelles et l’Agence régionale de santé (lire par ailleurs), les deux artistes vont revenir, à raison d’une à deux fois par semaine .
    « 
    Certains concerts seront improvisés en fonction de l’endroit où on joue.

     »
    « Nous allons intervenir dans différents endroits du centre hospitalier : dans la salle de rééducation à l’effort, en balnéothérapie, dans les soins de suite, souligne Mathieu. Nous donnerons des concerts qui mêleront une partie du répertoire de Chamberlain et certains seront improvisés en fonction de l’endroit où on joue ». En tout, chaque visite des artistes devrait durer une journée complète.

    Des aînés réceptifs

    L’idée de ce projet, baptisé Culture et santé, est d’apporter la culture à ceux qui ne peuvent plus y avoir accès. « Ce n’est pas de l’art-thérapie », précise Juliette Callot, responsable des actions culturelles au Grand Mix. En choisissant d’organiser ce projet, pour la deuxième année consécutive, la scène de musiques actuelles tourquennoise fait un pari : celui d’apporter une musique un peu différente , et « l’adapter à un environnement ». Dans cette optique, le choix de Chamberlain s’est fait assez naturellement. Les deux musiciens, pianistes de formation, travaillent une musique électro jugée par la suite « apaisante » par une aide-soignante, séduite par le concert.
    Elle n’est pas la seule. « Je l’attendais, ce concert ! Ils sont magnifiques ! » s’est exclamée Ginette Moudart, ancienne vendeuse de disques au Laboureur. Un autre résident a carrément demandé le micro pour partager son enthousiasme : « Nous remercions ces artistes qui nous ont présenté des choses magnifique s » a-t-il lancé, entre deux applaudissements. « Ils ont été réceptifs », estime de son côté Anatole. Après le concert, les deux hommes ont discuté avec des résidents. Un autre aspect qui a compté dans le choix des artistes, observe Juliette Callot. « Nous voulions des gens sensibles à l’action culturelle, pour avoir de l’artistique mais aussi de l’humain. »

    Un partenariat entre la santé et la culture

    C’est la deuxième année consécutive que le centre hospitalier de Wattrelos travaille avec la scène de musiques actuelles le Grand Mix. Organisée dans le cadre du projet Culture et santé, cette action est le fruit d’un partenariat entre le ministère de la Santé et de la Culture, décliné dans les régions. « L’idée est d’apporter une certaine démocratisation culturelle en organisant la rencontre entre les créateurs, l’œuvre et le public », détaille Claire Goulleu, chargée de mission par l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Dans la région, environ 60 établissements sont concernés par ce programme.
    Le duo Chamberlain est donc financé par ces acteurs différents, mais aussi par la Société des auteurs et compositeurs de musique (SACEM). Leur action au sein de l’hôpital se terminera comme elle a commencé, par un concert de clôture prévu le 22 juin
    .❞

    • FRANCE CULTURE

      Prendre soin
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/prendre-soin

      Abelle • il y a 3 mois
      Je suis tellement d’accord avec tout ce que j’ai entendu et que je lis ici, quel courage, quel combat ! De se lever le matin ou l’après-midi (pour le personnel de nuit, encore plus isolé) pour vivre ça, c’est immonde. Dans beaucoup d’établissements les conditions ne sont pas si inhumaines, mais restent insupportables. Voilà l’évolution. L’état a fait en sorte de mettre les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dans des cases en les normalisant en EHPAD et pour le coup en rendant légitime la maltraitance des résidents, mais aussi celle des soignants. Manque de personnel et salaire de merde. Et pourtant on forme depuis plusieurs toute cette jeunesse dans ’l’aide à la personne’ - ça recrute. Le principal responsable est l’état évidemment, alors attention aux votes. Pour finir, restez solidaire, c’est la base de tout mouvement légitime...

      Les maisons de retraite sont-elles des lieux de privation de liberté ?
      https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/les-maisons-de-retraite-sont-elles-des-lieux-de-privation-de-liberte


      Les familles, elles, s’interrogent : nos parents, nos grands-parents, que nous pensions avoir accompagné en maison de retraite, vivent-ils en fait en prison ? Ce qui représente tout de même une communauté de 700 000 personnes aujourd’hui, répartis au sein d’une dizaine de milliers d’établissements.

      Réduire, toujours réduire... C’est l’heure de l’mettre
      http://www.campuslille.com/index.php/entry/reduire-toujours-reduire

      (Ce mercredi nous recevons en studio des travailleurs qui ont deux points communs : ils exercent au service du public et ce, sur le même territoire. Et comme il paraît qu’il faut réduire les déficits, ils en bavent à deux titres : en bossant aussi à la place du fonctionnaire sur deux qui n’est pas remplacé, et en constatant les effets sur la population de cette pénurie organisée. Dans la santé ou dans l’éducation, dans la vie même du territoire autour de Wattrelos et Roubaix, ils luttent pour vivre et travailler dignement, et donner du sens à ce travail. C’est aussi une manière de dire qu’une autre société est impérative.)

      Le fil de l’émission
      – Le fabuleux générique
      – 3mn05s Ephéméride : Sainte Pénélope
      – 9mn L’actualité du grand cirque
      – 11mn30s : De la réduction des déficits à Wattrelos, Roubaix et environs, leur impact sur la vraie vie, dans les EPHAD, les Collèges, avec nos invités.

  • Les collégiens de Lucie-Aubrac sèment la culture sur les ondes - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/18129/article/2016-12-07/les-collegiens-de-lucie-aubrac-sement-la-culture-sur-les-ondes

    Les collégiens de Lucie-Aubrac sèment la culture sur les ondes
    RadioBrac, l’émission des élèves de troisième du collège Lucie-Aubrac de Tourcoing, a été diffusée en direct ce mercredi du Grand Mix. Les collégiens ont pris de l’assurance pour cette deuxième émission.
    Par Anne COURTEL | Publié le07/12/2016

    Lors de la diffusion en direct du Grand Mix ce mercredi. PHOTO LUDOVIC MAILLARD

    Sous la nef du Grand Mix, les collégiens de Lucie-Aubrac avaient l’air un peu impressionnés. Mais il a suffi que les micros s’ouvrent pour que le trac s’envole. La deuxième émission de RadioBrac était consacrée à la culture et c’est Benjamin et Rania qui étaient les rédacteurs-en-chef du jour. « Nous aurions pu nous installer au Jardin Botanique mais ce n’est pas de cette culture dont nous voulions parler », expliquent-ils dans leur lancement. Ils ont ainsi décliné le proverbe africain : « Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures. »

    Pour cette émission, ils avaient invité Peter Maenhout, adjoint à la culture, Simon Castel de l’Institut du Monde arabe… L’IMA auquel ils ont consacré un reportage le jour de l’inauguration.

    Prenant de l’assurance, les jeunes ont même essayé de décrocher un scoop : qui le Grand Mix invitait pour ses vingt ans en septembre 2017 ? Mais Vincent Nocrekul, directeur de communication, a avoué que rien n’était calé… Bien tenté !

    Ils ont également interviewé le groupe Evrst, en résidence au Grand Mix ou Alexandre Temperville, jeune docteur en informatique sur les algorithmes.

    La conception de cette émission de radio permet d’aborder les différentes disciplines. Mais elle permet surtout de prendre confiance.

    Un défi à chaque émission
    Comme le raconte Marjolaine Labelle, animatrice à Radio Boomerang, « la première émission, ils l’ont enregistrée au collège. Là ils ont dû sortir, côtoyer des personnes qu’ils ne connaissaient pas. C’était moins confortable mais finalement, alors que certains étaient très stressés, ils s’en sont super bien sortis. C’est la magie du micro  ! En plus ils ont l’air d’y prendre plaisir… » Et d’ici la fin de l’année, ils pourraient prendre la place de Marjolaine. « À chaque émission, on leur donne un nouveau défi. Peut-être qu’à la fin de l’année, ils enregistreront en public », sourit Rachid Sadaoui, l’œil sur le chronomètre pendant l’émission. Professeur principal de cette classe, il mène le projet avec Mathieu Asseman, documentaliste.

    Et déjà ils pensent à la prochaine émission, programmée le 8 février à 12 heures. Le thème : prospective territoriale et politique. Tout un programme !

    Il est possible de retrouver les émissions et les reportages en intégralité sur le blog Luciesphere.

  • Halluin : le Heartbeats, première édition et premier bilan - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/halluin-le-heartbeats-premiere-edition-et-premier-bilan-ia26b58805n2874

    La première édition du Heartbeats festival, impulsé par le forum de l’Eurométropole et des salles de concert dont le Grand Mix a fermé ses portes dimanche à 2 heures. Les festivaliers étaient ravis du lieu et de l’ambiance même s’ils n’étaient pas assez nombreux.
    Bonne ambiance durant deux jours mais des festivaliers peu nombreux. Photo Ludovic Maillard VDNPQR

    Ce qu’on a beaucoup aimé

    Le décor. Le port de plaisance d’Halluin a fait l’unanimité. Le site sauvage à deux pas de la Lys a été une découverte pour beaucoup. De plus les organisateurs avaient soigné la mise en scène du festival avec des sièges et chaises longues confectionnées avec des palettes, des restos soigneusement installés dans d’anciens tunnels de tôle. L’option recyclage a renforcé le côté champêtre. Mais surtout ce festival a révélé l’énorme potentiel de ce site transfrontalier. « Ce serait dommage de ne rien y faire. Halluin tient là une véritable pépite », remarquait un peu jaloux un élu d’une ville voisin. Le maire souhaite lancer une délégation de service public avec un impératif : garder le Heartbeats Festival.

    Le timing. Douze groupes étaient à l’affiche pendant deux jours. Ils avaient quarante minutes chacun sur scène et tout s’est déroulé comme sur du papier à musique. Même avec une ouverture tardive des barrières vendredi, même avec un problème de synchronisation du groupe Rocky samedi. Les changements de plateaux ont été efficaces, et samedi le soleil et les chaises longues ont permis aux festivaliers de patienter sereinement.

    La convivialité. Les festivaliers ont été chouchoutés dès leur arrivée avec des parkings bien organisés et pas trop loin du site. Ensuite l’accueil était souriant. Pendant les deux jours, une armée de bénévoles, remarquables à leur tee-shirt orange, a quadrillé le site à la recherche du moindre détritus. Une brigade propreté irréprochable qui a incité les festivaliers à être vertueux… même lorsqu’ils avaient les mains grasses pour avoir mangé des frites bio et excellentes ou des hamburgers délicieux. L’idée d’avoir invité des food trucks a été plébiscitée…

    Ce qu’on a moins aimé

    Le nombre d’entrées. C’est le point noir de cette première édition. Les organisateurs avaient espéré 12 000 personnes sur deux jours. Le vendredi, les festivaliers étaient 4 000 et le samedi 3 000. Le premier jour, le festival a sans doute pâti de l’alerte météo qui l’a contraint à ouvrir ses portes avec une heure de retard. Certains spectateurs, venus de loin, ont peut-être renoncé à faire la route sous l’orage. Le deuxième jour, c’est la Ligue des champions, deuxième audience footballistique après la coupe du Monde, qui a peut-être plombé le festival. Visiblement dEUs et Roisin Murphy n’ont pas fait le poids face au FC Barcelone.

    L’affiche. La concurrence est rude entre les festivals alors que s’annoncent Dour, Wechter et les Nuits secrètes. Le budget des festivaliers n’est pas extensible et certains se sont peut-être dit que dEUS, ils auraient l’occasion de les voir ailleurs. En juillet et août, le groupe belge est à l’affiche cinq fois en Belgique. À Wechter les 25 et 26 juin, on retrouvera Caribou, Roisin Murphy, Years and Years, Magnus, Badbadnotgood et Ibeyi. Consolation : les festivaliers halluinois peuvent se dire qu’ils les ont vus en avant-première. Métronomy aura lui fait la différence. Une seule autre date est programmée en Belgique en juillet. Pour battre de nouveau, le Heartbeats devra peut-être être plus audacieux dans sa programmation. Pas simple en pleine période de festivals… et pour une première édition.

    Le wi-fi. Vous n’avez pas pu suivre le festival en direct et pour cause. Pas de haut débit, une 3 G défaillante et des festivaliers qui cherchaient le bras en l’air une source d’internet avec un téléphone qui oscillait entre le réseau belge et le réseau français. Si Halluin dispose d’un lieu extraordinaire, la ville a encore une fois pâti ce week-end d’un haut début défaillant.
    Pour le Grand Mix, il faut d’abord faire le bilan financier

    Directeur du Grand Mix (coorganisateur de l’événement avec l’Aéronef, De Kreun et la société Super), Boris Colin était, hier sur le site du Heartbeats Festival afin de donner un coup de main... au démontage des chapiteaux. « Le bilan qualitatif est bon, les retours des artistes et des festivaliers sont excellents. De ce point de vue, on est content, l’objectif est atteint, même si il y a plein de choses à améliorer », avance-t-il. Boris Colin est aussi très heureux que la salle tourquennoise ait montré son savoir-faire en terme d’organisation.

    « Pour une première, c’est un bilan positif, notamment au niveau de l’organisation, confirme Ines Mendes, chargée de mission à l’Eurométropole. Les têtes d’affiche étaient de qualité. Le festival existe, le pari est gagné. » L’Eurométropole, dont le Heartbeats Festival est un peu le bébé, entend le pérenniser. « On aimerait une deuxième édition l’an prochain. »

    « On perd de l’argent »

    C’est aussi la volonté de Boris Colin. « Notre souhait n’est pas de faire un one shot ! » Il est toutefois beaucoup trop tôt pour affirmer que le festival sera reconduit en 2016. « Il faut d’abord faire le bilan financier de l’opération et en discuter avec nos partenaires. » Car avec « seulement » 7 500 festivaliers sur les deux soirs alors que les organisateurs en attendaient 10 à 12 000, la première édition du festival ne devrait pas rentrer dans ses frais. « On n’a pas tous les chiffres, mais on perd de l’argent », estime Boris Colin.

    Un coup d’épée dans l’eau ? Ce serait regrettable. Du bon son, un décor bucolique, des burgers saignants, avec le Heartbeats Festival, le Grand Mix semble détenir une recette gagnante. M. T.