#kajsa_ekis_ekman

  • #Kajsa_Ekis_Ekman note un virage à 180 degrés dans la soi-disant défense d’une minorité sexuelle, les personnes dites transgenres.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/09/26/kajsa-ekis-ekman-note-un-virage-a-180-degres-dans-la-soi-disant-d

    Les défenseurs du changement de sexe chez les enfants comparent souvent leur campagne à la lutte pour les droits des homosexuels, car cela fournit une image toute faite d’une minorité sexuelle opprimée qui se bat pour être reconnue. Dans ce récit, la minorité opprimée se heurte à la résistance de groupes conservateurs et religieux, mais la tolérance finit par triompher et la société dans son ensemble comprend que tous les individus doivent être acceptés tels qu’ils sont. Cinquante ans de lutte du mouvement pour les droits des homosexuels ont ouvert la voie et les personnes transgenres ne sont donc que le prochain groupe à suivre le même chemin.
    Selon ce raisonnement, ce que les homosexuels ont vécu dans le passé, les transgenres le vivent aujourd’hui. L’histoire ne fait que se répéter. Avec le discours ainsi présenté, l’essentiel est d’être du bon côté de l’histoire – et il n’y a aucun doute sur ce que cela implique : défendre le droit de chacun à « être soi-même

  • Entrevue de #Kajsa_Ekis_Ekman à propos de son nouvel ouvrage sur l’existence du sexe
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/06/entrevue-de-kajsa-ekis-ekman-a-propos-de-son-nouvel-ouvrage-sur-l

    Kajsa Ekis Ekman a passé des mois à rechercher des sources d’information et à interroger des centaines de personnes pour découvrir ce que cache l’idéologie transgenriste. Le résultat de son travail est 455 pages de preuves sur la façon dont le lobby transgenre fonctionne au niveau international et ses conséquences sur la santé physique et émotionnelle des millions d’enfants qui tombent dans ses griffes sous le slogan et la tromperie de la liberté et des droits de l’homme pour les personnes transgenres.
    La célèbre journaliste écrit sur l’existence du sexe, comme elle seule sait le faire : à l’aide du féminisme. Elle dénonce, comme le dit Paula Fraga, la juriste qui a écrit le prologue, l’escalade des « postulats rances et sexistes et élève la voix là où l’on prétend ce n’est pas la biologie qui détermine le sexe, mais plutôt la perception que l’individu a de lui-même ».

    L’écrivaine suédoise souligne les raisons de l’élan irrésistible que ce lobby a pris en peu de temps pour devenir hégémonique et universel. « Nous assistons à une réaction patriarcale qui, en utilisant frauduleusement le langage féministe, favorise les intérêts économiques, promeut le retour de l’hétérosexualité obligatoire et des anciens rôles de genre, et se prépare à réduire les gains durement acquis en matière d’égalité pour les femmes. »


    Traduction : #TRADFEM

  • #KAJSA_EKIS_EKMAN : Errements de l’adoption internationale
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/10/errements-de-ladoption-internationale

    Depuis les années 1960, environ soixante mille enfants y ont été adoptés à l’étranger, principalement venus de Corée du Sud, d’Inde et de Colombie. Le Centre de l’adoption suédois, fondé en 1972 par des parents adoptifs en partenariat avec l’État, devint l’un des plus importants au monde. Signe du poids de l’adoption dans la culture suédoise, le pays compte plus de trois cents livres sur le sujet, dont beaucoup sont destinés aux enfants (2). La France, de son côté, devient le deuxième pays destinataire, en nombre d’enfants adoptés, après les États-Unis. Le pic est atteint en 2005, avec 4 136 visas « adoption » délivrés par le Quai d’Orsay, contre 935 en 1980.

    Des deux côtés de l’Atlantique, une série de scandales contribuent toutefois à entacher la réputation d’un univers marqué par les bons sentiments et les promesses de salut.

    (dans Le Monde diplomatique, mai 2023, page 17. Traduit de l’anglais par Métissa André.)

  • #Kajsa_Ekis_Ekman : La droite doit se couper de ses forces anti-démocratiques
    https://tradfem.wordpress.com/2021/01/20/kajsa-ekis-ekman-la-droite-doit-se-couper-de-ses-forces-anti-demo

    Applebaum lance son nouveau livre Twilight of Democracy – The Failure of Politics and the Parting of Friends avec un instantané de la nouvelle année 1999. L’endroit se trouve au nord-ouest de la Pologne, où Applebaum vit avec son mari, le politicien de droite polonais Radosław Sikorski, et l’ambiance est bonne . La droite anticommuniste d’Europe de l’Est porte un toast aux politiciens et journalistes occidentaux qui sont tous d’accord pour dire que le nouveau millénaire sera leur époque : liberté, privatisation, Europe !

    Mais quelque chose est arrivé. Le monde des libéraux du marché a été bouleversé et soudain, les ennemis sont de leur côté. Les populistes, les intolérants, ceux qui veulent fermer les frontières et les marchés, ne sont plus les communistes, mais la droite. Cela peut même être vos propres amis. Et soudain, une écrivaine comme Anne Applebaum vaut vraiment la peine d’être lue. Elle doit maintenant faire face à un dilemme – comment la droite pourrait-elle être divisée de la sorte ?

    20 ans plus tard, la moitié des invités ne parlent même pas à Applebaum. Les théories du complot sur les juifs, la haine des homosexuels et le fascisme pur sont devenus leur nouvelle chanson. La droite traditionnelle perd ses membres. Même l’Espagne, qui a été vaccinée contre le fascisme depuis la chute de la dictature il y a quarante-cinq ans, a maintenant aussi un parti fasciste couronné de succès, Vox, dont les ennemis sont avant tout la Catalogne et le féminisme. Le fondateur en est un transfuge du Partido Popular. Et Applebaum est obligée de réfléchir à ce qui s’est passé.

    Version originale : https://www.etc.se/ledare/hogern-maste-klippa-sina-antidemokratiska-band
    Traduction : TRADFEM

  • #Kajsa_Ekis_Ekman : Toute maternité de substitution est de l’exploitation — le monde devrait se rallier à l’interdiction adoptée en Suède.
    https://tradfem.wordpress.com/2019/08/11/toute-maternite-de-substitution-est-de-lexploitation-le-monde-dev

    Cette semaine, la Suède a pris fermement position contre la maternité de substitution. L’enquête gouvernementale à ce sujet a publié ses conclusions, que le Parlement devrait approuver plus tard cette année. Il s’agit notamment d’interdire toute maternité de substitution, qu’elle soit commerciale ou altruiste, et de prendre des mesures pour empêcher les citoyens de fréquenter dans ce butdes cliniques situées à l’étranger.

    Il s’agit d’une décision révolutionnaire, un véritable pas en avant pour le mouvement des femmes. Initialement divisées sur la question, les celles-ci ont progressivement fait front commun et mieux ciblé cet enjeu. Au début du mois de février (2016), des militantes féministes et des droits de la personne du monde entier se sont réunies à Paris pour signer la charte contre la maternité de substitution, et le Parlement européen a également demandé à ses États de l’interdire.

    Les principales objections au rapport de l’enquête suédoise viennent d’hommes voulant devenir pères, qui affirment que si une femme veut devenir mère porteuse, il est certainement erroné de l’en empêcher. Par contre, il est révélateur de constater que très peu de femmes se désolent de cette occasion manquée. Il est clair qu’au bout du compte, c’est la demande qui alimente cette industrie.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/feb/25/surrogacy-sweden-ban
    #droits_humains #féminisme #GPA #maternité_de_substitution #suède

  • #Kajsa_Ekis_Ekman : A Name Of One’s Own – Or How Women Became the Second Sex of the Second Sex
    https://tradfem.wordpress.com/2019/03/18/a-name-of-ones-own-or-how-women-became-the-second-sex-of-the-seco

    In a recent letter to the United Nations, the British government recommended that the term “pregnant woman” be replaced with “pregnant person”. This since the term “woman” might offend and exclude pregnant men.

    Now we don’t want to offend, do we?

    Thus, the word “woman” is removed, having been deemed too narrow and exclusionary. But anyone who supports the principles of inclusion will soon find that they also come with a new definition of gender.

    According to this definition, gaining ground without having really been debated, a person’s sex is rooted not in their body, but in their mind. Several countries, including Norway and Greece, have already amended their laws so that people now can self-define their sex with no requirement for surgical intervention. If the current Swedish bill becomes law, this policy will soon also apply here. Faced with the issue, the International Olympic Committee has issued recommendations according to which an athlete can compete as the gender he/she chooses, as long as one has lived as that gender for four years and meets the hormonal criteria. Further, the British Labour Party has published new guidelines concerning its all-women candidates lists, so that anyone who identifies as a woman can enter.

    This change is generally viewed as progressive. From now on, sex will no longer be reduced to biology and transgender people will finally be recognized by law! Positing the change as a question of identity, rather than one of ideology, has made debating difficult – because how can you question somebody’s identity? – when the matter actually concerns society as a whole.

    Version française de #Tradfem : https://tradfem.wordpress.com/2019/01/14/ce-sexe-qui-na-plus-de-nom

    #identité_de_genre #politique_d'identité #féminisme

  • #Kajsa_Ekis_Ekman : Ce sexe qui n’a plus de nom
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/14/ce-sexe-qui-na-plus-de-nom

    Selon cette définition, qui commence à gagner du terrain sans avoir fait l’objet de réelles discussions, le sexe d’une personne ne résiderait pas dans son corps, mais dans sa tête. Plusieurs pays, dont la Norvège et la Grèce, ont déjà apporté des modifications législatives permettant aux personnes de choisir elles-mêmes leur sexe sur leurs cartes d’identité, et ce, sans qu’aucune chirurgie ne soit nécessaire. Selon un projet de loi suédois, cette politique s’appliquera bientôt aussi chez nous. Le Comité international olympique recommande aux athlètes de concourir sous le sexe de leur choix, à condition d’avoir préalablement vécu sous ce sexe depuis quatre ans et de présenter des niveaux hormonaux ajustés en conséquence. Le parti travailliste britannique a également publié de nouvelles directives concernant ses listes de candidatures réservées aux femmes, afin que toute personne qui s’identifie en tant que femme puisse s’inscrire sur ces listes.

    Ce changement est généralement perçu comme progressiste : désormais, le sexe se réduira plus à la biologie et les personnes transgenres seront reconnues par la loi ! Or, poser le genre comme une question d’identité plutôt que d’idéologie a pour effet d’interrompre toute discussion avant même qu’elle n’ait lieu, malgré le fait qu’il s’agisse d’une question fondamentale pour la société. En effet, si la société dans son ensemble modifie la définition de ce qu’elle entend par « sexe », cela aura des conséquences pour toute la population. Qu’adviendra-t-il des statistiques sexospécifiques sur la violence et les salaires si l’on ne peut plus parler du sexe biologique ? Qu’adviendra-t-il de la notion d’homosexualité ? Qu’adviendra-t-il des endroits non mixtes comme les prisons, les vestiaires et les refuges pour femmes ? Oui, qu’entend-on réellement par « sexe » ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.aftonbladet.se/kultur/a/wE8VAP/konet-i-knoppen


    #genre #sexe #identité #transphobie #féminisme

  • #Sanaz_Ahmadi : Les prisonnières ont-elles des droits ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/25/les-prisonnieres-ont-elles-des-droits

    #Kajsa_Ekis_Ekman a écrit la semaine dernière un article à propos d’un Suédois, Kristoffer Johansson*, qui sera bientôt transféré de la prison pour hommes de classe 1 (sécurité maximum) à la prison de sécurité pour femmes de classe 2. Il n’y a pas de prison pour femmes de classe 1 en Suède. Devinez pourquoi… #peaktrans #féminisme radical #marxisme #swepol

    Nous ne pouvons plus dorloter les émotions des hommes. Kristoffer Johansson a violé une femme, Vatchareeya Bangsuan. Il a étalé son sperme sur sa victime, puis l’a assassinée et débitée en morceaux. Il a ensuite feint de s’inquiéter de sa disparition et s’est joint à l’équipe de recherche de son cadavre. Le massacre de Vatchareeya Bangsuan fait partie de la terreur infligée par les hommes aux femmes.

    Le meurtre de Vatchareeya illustre une terreur avec laquelle les femmes grandissent et qui est normalisée par les institutions sociales. Ce n’est pas un hasard s’il était un homme et qu’elle était une femme. Et le fait que les émotions de Kristoffer aient aujourd’hui priorité sur la vie de femmes est une conséquence naturelle du patriarcat institutionnalisé.

    Le fait que la vie de Vatchareeya en tant que femme de couleur ne valait tellement rien que la peine de Kristoffer ait été réduite de moitié et le chef de meurtre réduit à celui d’homicide involontaire n’était pas un crachat suffisamment gros jeté au visage des femmes. Maintenant, des femmes qu’il n’avait pas encore atteintes se feront également cracher dessus.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/martindufresne/posts/10156357997406418?__tn__=K-R
    #prison #féminicide #meurtre #trans #femme #viol