• Macron, en marche vers l’#extrême_droite ?
    https://www.youtube.com/watch?v=G43ZVd7wN60

    En 2017, puis en 2022, Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle face à Marine Le Pen. Mais sa fascination pour l’extrême-droite et sa complaisance vis-à-vis d’empires médiatiques qui propagent la xénophobie contribuent à « booster » le Rassemblement national. Au second tour de la présidentielle de 2022, Marine Le Pen recueillait 41,8% des voix. Un record. Et le résultat d’une politique. Depuis 2017, interdictions de manifestations, arrestations arbitraires et surveillance généralisée sont utilisés par l’exécutif pour mater des révoltes populaires contre des politiques libérales imposées sans concertation, et considérées comme « anti pauvres ».
    Demain, l’Etat de droit et la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » ne seront ils plus qu’un lointain souvenir ? Durant quatre mois, Thierry Vincent et Daphné Deschamps ont interviewé d’anciens macronistes déçus par la dérive autoritaire du président et des figures conservatrices et d’extrême-droite qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron leur prépare un « boulevard » pour 2027.
    À quelques semaines des élections européennes, enquête au coeur d’une France en marche vers l’extrême droite.

    #Macron #Emmanuel_Macron #ni_de_droite_ni_de_gauche #de_droite_et_de_gauche #monarchisme #action_française #en_marche #jeanne_d'arc #Puy_du_Fou #11_novembre_2018 #Maréchal_Pétain #Pétain #décivilisation #Renaud_Camus #autoritarisme #macronisme #islamo-gauchisme #front_national (#FN) #arc_républicain #Jean-Michel_Blanquer #Amélie_de_Montchalin #front_républicain #Rassemblement_national (#RN) #Patrick_Vignal #intersectionnalité #gauche_radicale #extrême_gauche #France_insoumise #tenue_vestimentaire #habits #retraite #xénophobie #racisme #Elisabeth_Borne #Valeurs_Actuelles #migrations #connivence #symbole #Bruno_Roger-Petit #Bolloré #Vincent_Bolloré #médias #groupe_Bolloré #François_Coty #punaises_de_lit #bouc_émissaire #Pascal_Praud #grand_remplacement #Pap_Ndiaye #Rima_Abdul_Malak #Rachida_Dati #Cyril_Hanouna #Geoffroy_Lejeune #Journal_du_Dimanche (#JDD) #Gérald_Darmanin #conservatisme #homophobie #homosexualité #violences_policières #loi_immigration #préférence_nationale

    • Les nouveaux habits pro-israéliens de l’extrême droite européenne, Gilles Paris
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/31/les-nouveaux-habits-pro-israeliens-de-l-extreme-droite-europeenne_6236510_32

      Si, officiellement, la diplomatie israélienne n’entretient pas de relations avec de nombreux partis européens d’extrême droite, ces derniers s’affirment comme soutien inconditionnel à l’Etat hébreu.

      Le constat en dit autant sur l’évolution d’une partie significative des pays membres de l’Union européenne que sur ce que devient Israël : l’extrême droite s’y affirme comme le soutien le plus inconditionnel de l’Etat hébreu, une évolution que le carnage perpétré à Gaza après les massacres de civils israéliens par le Hamas n’a pas remise en cause.

      Aux Pays-Bas, le Parti pour la liberté, la formation de Geert Wilders, a réussi à insérer dans le contrat de coalition conclu le 15 mai avec trois autres partis l’« examen » du déménagement de l’ambassade néerlandaise en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, en rupture totale avec la position européenne selon laquelle le statut de Jérusalem doit être tranché par la négociation.

      Santiago Abascal, chef du parti d’extrême droite espagnol Vox, a exprimé de son côté son opposition à la reconnaissance par son pays de l’Etat de #Palestine, le 28 mai, en rencontrant à Jérusalem le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui y est farouchement opposé. Le même jour, la tête de liste pour les élections européennes du parti d’extrême droite français Reconquête !, Marion Maréchal, a estimé que reconnaître un tel Etat à présent reviendrait à créer « un Etat islamiste, avec tous les dangers que cela peut représenter pour Israël et pour l’Occident en général ».

      Ere révolue

      Longtemps, un cordon sanitaire a tenu à distance Israël de formations dont les racines pouvaient remonter aux heures sombres de la seconde guerre mondiale et de la Shoah. Le bilan de la neuvième législature du Parlement européen dressé par l’European Coalition for Israel, un groupe d’influence fondé en 2004, dit combien cette ère est révolue. Les vingt partis dont les votes ont été les plus favorables à Israël appartiennent tous à l’extrême droite et aux eurosceptiques, principalement au groupe des Conservateurs et réformistes européens. Le trio de tête est composé de Vox, d’une formation tchèque et des Démocrates de Suède.

      Un ensemble de circonstances expliquent l’effritement de cette digue. Après avoir été longtemps groupusculaires, les formations d’extrême droite ont considéré qu’un changement radical de discours sur #Israël pouvait faire sauter un verrou électoral dans leur quête du pouvoir. Cela a été notamment le cas pour les Démocrates de Suède, qui ont triomphé aux législatives de 2022, et dont des membres fondateurs avaient milité quatre décennies plus tôt dans les rangs du Parti du Reich nordique, un groupuscule néonazi.

      Le Rassemblement national a fait le même calcul en France, en prenant ses distances avec l’#antisémitisme de Jean-Marie Le Pen comme avec les positions de membres de l’organisation étudiante Groupe Union Défense (GUD), alors proches de Marine Le Pen, qui scandaient en leur temps « Deauville, Sentier, territoires occupés » ou « A Paris comme à Gaza, Intifada ». La rupture, le 21 mai, avec son allié Alternative pour l’Allemagne (AfD), après les propos relativisant le nazisme tenus par l’un de ses responsables, en découle également.

      Mouvement transatlantique des nationaux-conservateurs

      Cette évolution a été facilitée par un discours anti-islam assumé par la plupart des formations d’extrême droite européennes, à commencer par celle de Geert Wilders ou du Suédois Jimmie Akesson. Dans les discours de cette extrême droite, le bouc émissaire #musulman a remplacé le bouc émissaire juif, sur fond d’attentats djihadistes et d’#immigration en provenance du Proche et du Moyen-Orient, ou de l’Afrique subsaharienne. Le 28 mai, Marion Maréchal a inscrit la question israélo-palestinienne dans une vision du monde inspirée de la thèse controversée du « choc des civilisations » de Samuel Huntington.

      Alors que l’extrême droite pèse également de plus en plus sur la politique israélienne, une figure incarne cette convergence inédite : celle du théoricien politique Yoram Hazony. Né en Israël, diplômé des universités américaines de Princeton et Rutgers, ce dernier est passé par la colonie d’Eli, installée au cœur de la Cisjordanie, et a collaboré avec Benyamin Nétanyahou à l’occasion de l’édition d’un livre publié avant la première expérience comme premier ministre de ce dernier, en 1996.

      Auteur du best-seller conservateur Les Vertus du nationalisme (dont la traduction française a été préfacée par l’avocat Gilles-William Goldnadel), #Yoram_Hazony est une figure tutélaire du mouvement transatlantique des nationaux-conservateurs mis en évidence par l’historienne Maya Kandel. Son meilleur appui en #Europe est un autre allié indéfectible du premier ministre israélien, son homologue hongrois, Viktor Orban. Les deux hommes ont en partage la même conception illibérale de l’exercice du pouvoir, notamment la même défiance vis-à-vis des contre-pouvoirs.

      Officiellement, compte tenu d’un passé évoqué avec constance, la diplomatie israélienne n’entretient pas de relations avec de nombreux partis d’#extrême_droite européens. Dans les faits, cette position est ouvertement remise en cause par des élus liés à la mosaïque ultranationaliste israélienne et au #sionisme religieux qui se font les défenseurs d’une alliance entre nationaux-populistes.

      Eli Cohen, ministre des affaires étrangères de Benyamin Nétanyahou en 2023, a ainsi milité pour des liens avec l’Alliance pour l’Unité des Roumains, qui a relativisé la Shoah. Mais rien ne dit mieux ce virage israélien que la présence à Madrid, le 18 mai, à un rassemblement des extrêmes droites européennes, d’un ministre israélien, Amichai Chikli, ancien membre de la formation d’extrême droite Yamina, chargé de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme. L’occasion de la première rencontre, informelle, de Marine Le Pen, présente à ce rassemblement, avec un membre d’un gouvernement israélien qui espère pouvoir compter sur cette extrême droite pour défendre ses intérêts à Bruxelles.

      #nationalisme #racisme #fascisme

  • Du nouveau dans « FAF, la newsletter qui décrypte l’extrême-droite » chez Street Press :

    Le lieutenant radical de Bardella
    https://4ngsg.r.sp1-brevo.net/mk/mr/sh/1t6AVsd2XFnIGLq4LA3YFmcN4GHZ7y/-ms9ZRPxPCbW

    Une génération persuadée qu’elle va gouverner

    Ils ont en commun l’assurance de leurs 20 ans et l’obsession de l’identité nationale. Derrière Jordan Bardella et Marion Maréchal une génération de jeunes loups monte. Ils sont au RN, comme Pierre-Romain Thionnet où à Reconquête comme Stanislas Rigault, nos deux portraits de la semaine. Certains même militent chez les Républicains à l’image de Guilhem Carayon, responsable des jeunes LR ou privilégient le journalisme comme Erik Tegnér, fondateur de Livre Noir. Tous se connaissent et jusqu’au bout de la nuit, dans les bars de la capitale, ils picolent, dansent et refont le monde, racontent Marylou Magal et Nicolas Massol dans l’excellent livre, L’extrême droite, nouvelle génération (Denoël). Ils partagent des amitiés mais surtout une certitude : la victoire les attend au bout du chemin. Ensemble, ils gouverneront.

    Mathieu Molard

    Co-red’ chef

    • Eh ouais, ya pas que des vieux chez les fachos, loin LOIN de là… Plein de jeunes, de gamers, d’internetos, de twitcheurs, de loleurs, etc.

      Ce qui est bizarre car il me semble que plein d’études relativement sérieuses montraient que les jeunes étaient en moyenne moins racistes, moins homophobes que les décennies précédentes. Alors quoi ?

    • Je sais pas pour le racisme ni l’homophobie mais pour le sexisme les enquête sur les jeunes montrent une aggravation du problème.
      https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-sexisme-persiste-chez-les-moins-de-35-ans-selon-le-haut-conseil-a-l-eg

      Un homme sur cinq de moins de 35 ans considère normal de gagner mieux sa vie qu’une femme à poste égal. C’est l’un des résultats présentés ce lundi par le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes dans sa sixième étude annuelle sur le sexisme en France.

      Selon le HCE, les stéréotypes persistent, y compris chez les jeunes. Ils progressent même chez les femmes de moins de 35 ans. Le Haut Conseil rappelle ainsi que l’assignation de la gent féminine à la sphère domestique et au rôle maternel gagne du terrain. 34% des jeunes femmes pensent « qu’il est normal qu’elles arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants ». Une opinion en hausse de 7 points dans cette catégorie d’âge, par apport à l’an dernier. Le HCE observe un « retour aux valeurs traditionnelles », autant chez les hommes que chez les femmes.

    • ...pour un site sensé promouvoir la liberté de la presse et le respect de la vie privée des internautes, ils ne sont quand même pas géniaux chez Street-press d’imposer pour la lecture de leurs newsletter des URLs sur un domaine ...-brevo.net cad chez Brevo (ex Sendinblue) fournisseur privé d’outils de mailing qui fait un tracking féroce des abonnés et des connexions ! :-(

    • A droite, l’ambition de Guilhem Carayon, radical patron des jeunes LR
      https://www.liberation.fr/politique/a-droite-lambition-de-guilhem-carayon-radical-patron-des-jeunes-lr-202405

      Le président des cadets des Républicains est neuvième sur la liste du parti pour les européennes. S’il a redynamisé son organisation, ses appétits et ses fréquentations d’extrême droite défrisent au sein de l’appareil.

      Victor Boiteau de Libé :
      Tout comme Stanislas Rigault, Guilhem Carayon est passé par l’Institut de formation politique. Une école privée parisienne formant une génération de militants de droite radicale.
      S. Rigault : « Nous finirons par travailler ensemble, pour gagner ensemble »

    • « L’extrême droite, nouvelle génération » : enquête sur un écosystème en plein essor
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/08/l-extreme-droite-nouvelle-generation-enquete-sur-un-ecosysteme-en-plein-esso

      Marylou Magal et Nicolas Massol offrent une plongée dans le microcosme de l’extrême droite par le prisme de sa jeunesse
      Par Abel Mestre

      Livre. C’est l’histoire d’un petit monde extrémiste où tout le monde se connaît. Ceux qui en font partie sont jeunes – aucun ne dépasse la quarantaine –, partagent les mêmes références culturelles, trinquent ensemble dans des bistrots chics du centre de Paris et affichent le même objectif : prendre le pouvoir.
      Ils ont un autre point commun : le rejet de l’islam et de l’immigration. Pourtant, tous ne cotisent pas au même endroit. Certains, comme Jordan Bardella, ont choisi de rester dans la « vieille maison » de l’extrême droite française, le Rassemblement national (#RN), né en 1972 sous le nom de Front national. D’autres, tels Sarah Knafo et Stanislas Rigault, ont choisi de suivre Eric Zemmour pour la présidentielle de 2022.

      Deux spécialistes de l’extrême droite, Marylou Magal, journaliste à L’Express, et Nicolas Massol, qui officie à Libération, offrent une plongée passionnante dans ce microcosme. Le choix des deux auteurs est de raconter l’extrême droite par le prisme de sa jeunesse qui présente bien, malgré un discours radical, xénophobe et islamophobe. Celle-là même dont raffolent les chaînes d’information en continu, notamment l’équipe droitière du Figarovox, les ex-journalistes de Valeurs actuelles aujourd’hui à la tête du Journal du dimanche, les identitaires, les réacs, les thuriféraires d’Eric Zemmour…

      Imposer ses thèmes

      Sont laissés de côté les activistes violents et les idéologues plus anciens (que l’on croise incidemment malgré tout au long de l’enquête). Les deux journalistes sont plus à l’aise pour raconter ceux de leur âge. Ces derniers ont appris de leurs aînés la leçon d’Antonio Gramsci, philosophe marxiste italien, qui posait que toute victoire politique passait, au préalable, par une victoire culturelle. En clair : gagner les élections suppose de gagner d’abord les esprits en imposant ses thèmes.
      Les auteurs remontent le fil idéologique et politique de cette génération qui a fait ses premières armes il y a une dizaine d’années, au moment de l’opposition au mariage pour tous. Ces manifestations permirent la rupture des digues entre une partie de la droite et de l’extrême droite et la naissance d’un dialogue hors des appareils partisans traditionnels.

      Mais le véritable centre névralgique de ce petit milieu était un appartement du Quartier latin, sorte de « salon brun » où les jeunes pousses extrémistes fomentaient leur stratégie. La maîtresse des lieux était Sarah Knafo. En troisième position sur la liste de Marion Maréchal aux élections européennes de juin, elle est d’ailleurs la figure centrale du livre.

      Personnage qui se veut balzacien, Knafo est une ambitieuse au parcours académique rare dans cette famille politique (Sciences Po et ENA, magistrate à la Cour des comptes). C’est elle, le cerveau de ce groupe hétéroclite. Elle a patiemment construit sa stratégie, parlant à tout le monde, y compris à la #gauche_souverainiste, jetant des ponts entre des milieux qui, normalement, n’auraient pas dû se rencontrer. En comparaison, Jordan Bardella, jeune président du RN qui caracole en tête des sondages, paraît bien falot. Ce qui n’est pas forcément un handicap en politique.

      « L’Extrême Droite, nouvelle génération. Enquête au cœur de la jeunesse identitaire », de Marylou Magal et Nicolas Massol, Denoël, 272 pages, 19 euros

    • Cette jeunesse qui votera pour Jordan Bardella et le RN aux élections européennes [c’est 10% des jeunes]
      https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/05/28/on-a-l-impression-que-jordan-bardella-nous-comprend-mieux-cette-jeunesse-sed

      A 28 ans, celui qui a remplacé Marine Le Pen à la tête de la formation d’#extrême_droite en 2022 a réussi à toucher les cœurs et les esprits d’une partie de la #jeunesse, pourtant largement défiante envers la politique. Selon la dernière enquête Ipsos pour Le Monde, menée du 19 au 24 avril, environ un tiers des 18-24 ans (32 %) certains d’aller voter le 9 juin auraient l’intention de glisser dans l’urne un bulletin « #Jordan_Bardella », la même proportion que pour la population électorale générale. Les jeunes, qui opposaient traditionnellement une forte résistance aux idées de l’extrême droite, ne constituent donc plus une exception.

      Des chiffres qu’il faut par ailleurs remettre en perspective, souligne Anne Muxel, directrice de recherche au Cevipof (CNRS-Sciences Po) : « Ces intentions concernent ceux qui vont aller voter. Or, l’#abstention est très forte : seuls trois jeunes sur dix vont se rendre aux urnes. Toute la jeunesse ne vote pas pour le RN ! Mais le fait que Jordan Bardella soit placé en tête est significatif. »

      https://justpaste.it/7mlb8
      Lire aussi Jordan Bardella, les dessous d’une « politique TikTok »
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/10/jordan-bardella-les-dessous-d-une-politique-tik-tok_6215810_823448.html

    • Entre droite et extrême droite, les jeunes militants prônent l’union libre [10 mars 2023]
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/10/entre-droite-radicale-et-extreme-droite-les-jeunes-militants-pronent-l-union

      En affichant publiquement leurs points de convergence, les leaders des mouvements de jeunesse de LR, du RN et de Reconquête ! officialisent le partage d’angoisses « civilisationnelles » et servent le discours zemmourien d’union des droites.

      https://justpaste.it/cqzls

      #droite_plurielle

  • Le virage nationaliste en Suède
    https://laviedesidees.fr/Le-virage-nationaliste-en-Suede

    En septembre 2022, une coalition de droite a gagné les élections suédoises avec le soutien d’un parti d’extrême droite. Comment, en dix ans à peine, la #Suède accueillante envers les étrangers est-elle devenue un pays pratiquant une politique migratoire parmi les plus restrictives d’Europe ?

    #International #nationalisme #Europe #extrême_droite

  • « Des électeurs ordinaires » : à la découverte de la vision racialisée du monde des partisans du RN

    Le sociologue Félicien Faury décortique la mécanique du vote Rassemblement national, après un travail de terrain réalisé entre 2016 et 2022 dans le sud-est de la France.

    [...]

    Ses conversations avec les électeurs donnent à voir des « logiques communes », un rapport au monde qui oriente vers le vote Le Pen. « Les scènes fiscales, scolaires et résidentielles deviennent les théâtres de compétitions sociales racialisées, dans lesquels les groupes minoritaires, construits et essentialisés en tant que tels, sont perçus et jugés comme des concurrents illégitimes », décrit l’auteur. La prégnance de cette vision du monde dans le quartier ou au travail conduit à légitimer le vote Le Pen, à le priver de son stigmate de l’extrémisme et, in fine, à le renforcer.

    A l’automne 2023, un débat avait opposé deux interprétations du vote populaire pour le RN, que l’on peut ainsi schématiser : d’un côté, les économistes Julia Cagé et Thomas Piketty, auteurs d’une somme de géographie électorale (Une histoire du conflit politique, Seuil, 2023), pour qui les inégalités socio-économiques sont le principal déterminant du vote RN ; de l’autre, le sondeur de l’Institut français d’opinion publique, Jérôme Fourquet, qui, dans La France d’après. Tableau politique (Seuil, 2023), soulignait le primat de la question identitaire.

    Le travail de terrain de Félicien Faury invite à pencher fortement en faveur de la seconde analyse. Il dissèque la manière dont les expériences de classe de l’#électorat RN rejoignent toutes la question raciale. Le chercheur prend toujours soin de situer cette vision raciste dans le contexte d’une société où se perpétuent les processus de racialisation. De la part d’électeurs en risque de déclassement social, écrit-il, « le vote RN doit aussi se concevoir comme un vote produit depuis une position dominante sur le plan racial, dans l’objectif de sa conservation ou de sa fortification ».
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/24/des-electeurs-ordinaires-a-la-decouverte-de-la-vision-racialisee-du-monde-de

    https://justpaste.it/a4997

    #extrême_droite #RN #racisme #livre

  • Ce réseau libertarien qui veut imposer ses idées en France - Basta !
    https://basta.media/reseau-libertarien-veut-imposer-idees-france-Atlas-Javier-Milei-Trump-Ifrap

    Un rapport de l’Observatoire des multinationales met en lumière l’un des facteurs méconnus de la progression des idées d’extrême droite en Amérique et en France : le soutien d’un réseau états-unien de think tank libertariens, appelé Atlas.

    Mais que font nos cellules anti-fake news ?

  • German FM hyping China issues during trip to S.Pacific exposes Germany’s deep political divisions
    https://www.globaltimes.cn/page/202405/1311758.shtml


    Héhé, les communistes chinois prononcent une vérité difficile à faire passer en Allemagne : nos verts se comportent désormais comme des extrémistes de droite. Bref, ils ont totalement change de camp. A l’époque de leur fondation à la fin des années 1970 ils étaient de notre côté, là ils ont viré du côté des belliqeux réactionnaires.

    6.5.2024 - German Foreign Minister Annalena Baerbock’s ongoing visit to Australia, New Zealand and Fiji in the South Pacific is a way of balancing the impact of German Chancellor Olaf Scholz’s China trip, which exposed deep political divisions within the German government, said Chinese analysts when commenting on Baerbock’s recent remarks in which she warned against becoming too reliant on China.

    While Scholz recently visited China and reached many positive agreements, Germany’s foreign and economic departments, controlled by the far-right Greens, have been at odds with the Social Democratic Party led by Scholz, especially on China policy, which could affect China-Germany cooperation and hinder Germany’s own economic and social recovery, analysts warned. At the same time, they believe sustainable cooperation remains the dominant factor in China-Germany relations.

    According to a report by the German Press Agency (DPA), Baerbock is setting off on a week-long visit to Australia, New Zealand and Fiji, and is using the trip to send a message to China, the report said.

    During her visit to Australia, which was her first to the country, Baerbock said Germany has overhauled its strategic approach to China to avoid a repeat of the past when the NATO member failed to realize the extent of its economic dependence on Russia, Australian media outlet ABC reported on Sunday.

    Baerbock, who is a Greens politician within Chancellor Scholz’s coalition, said Germany has now developed a comprehensive China policy to diversify its supply chains, while maintaining a strong trade relationship with Beijing, ABC reported.

    Baerbock set off on the South Pacific trip just weeks after Scholz concluded his China trip in April. Analysts said Scholz’s “high-profile” visit to China was a return to the normalcy of bilateral relations.

    It is clear that Baerbock rushed to visit the South Pacific in order to strike a “diplomatic balance” on China policy, Liu Zuokui, a research fellow on European studies at the Chinese Academy of Social Sciences, told the Global Times on Monday.

    Now, more and more people and corporations in the international community are increasingly focusing on and optimistic about China’s market and economic potential, a sentiment shared by Scholz, who aims to lead Germany in developing close cooperation with China, Liu said.

    However, Baerbock and her far-right party are heavily biased in ideology, prioritizing values and security risks over economic cooperation, conflicting with Scholz’s advocacy for pragmatic cooperation with China, Liu noted.

    As a result, cooperation between Germany and China could face various disruptions, something that is supported and welcomed by the US, Liu warned. He noted that the German federal elections next year will be crucial in determining whether the German government can effectively manage these internal political struggles and contradictions.

    “However, we believe that the closeness of business and economic cooperation will always remain the mainstream in China-Germany relations,” Liu stressed.

    Germany has been China’s largest trading partner in Europe for 49 consecutive years, while China has been Germany’s largest global trading partner for eight consecutive years. The facts show that practical cooperation is not just an option, but a necessity.

    Also during Baerbock’s visit to New Zealand on Saturday, the foreign minister did not rule out the possibility of a German frigate crossing the Taiwan Straits, DPA reported.

    According to DPA, German frigate Baden-Württemberg and a supply ship will set off on Tuesday on a training mission to the Pacific lasting several months. The vessels will enter the Pacific Ocean through the Panama Canal and later also cross the South China Sea.

    In 2021, German frigate Bayern took part in maneuvers with allies at the time, but avoided Taiwan during its voyage to the Pacific, DPA reported.

    If the German frigate crosses the Taiwan Straits, it would be a very dangerous and irrational move for China-Germany relations, Chinese analysts warned. They said hyping the Taiwan question will not bring any benefits to Germany, but will only disrupt the normal development of its ties with China and affect Germany’s national interests.

    Politicians like Baerbock are trying to gain domestic votes by hyping up the Taiwan question, as those politicians’ considerations are more focused on personal and party interests rather than their country’s interests, Liu believes.

    If German frigates were to cross the Taiwan Straits, China would likely respond resolutely and forcefully, Liu said.

    #Allemagne #politique #verts #guerre #extrême_droite

  • Klingbeil zum Angriff in Dresden « Es braucht eine klare Antwort des Rechtsstaates »
    https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/interview-klingbeil-angriff-ecke-100.html

    A cause de la présence d’extrémistes de droite dans les sevices secrets la gauche allemande est menacé par des commandos jouissant d’impunité judiciaire. A Berlin la police politique fait tout pour éviter l’identification des responsables d’attentats contre des politiciens de gauche. Avec la politique belliciste en Allemagne arrive une reconfiguration de l’état bourgeois démocratique dans un système qu’on pourra qualifier d’état fasciste ou bonapartiste.

    Ce fonctionnaire d’un parti plus de gauche du tout se plaint car un commandod’ extrémistres de droite a pris un des siens pour une cible de gauche. Il revendique des mesures de protection contre les attentats qui contribuent à cette transformation autoritaire.

    SPD-Chef Klingbeil zeigt sich schockiert von dem Angriff auf seinen Parteifreund Ecke in Dresden. Im Gespräch mit tagesschau.de fordert er mehr Schutz für Politiker - und konsequentes Vorgehen gegen Feinde der Demokratie.

    tagesschau.de: Attacken auf Wahlkämpfende nehmen zu - ist das eine neue Qualität von Gewalt im Wahlkampf?

    Lars Klingbeil: Wir sind alle zutiefst geschockt von der Nachricht, dass Matthias Ecke angegriffen wurde, dass er jetzt im Krankenhaus liegt, dass er operiert werden muss. Für mich ist das eine neue Qualität. Deswegen muss jetzt schnell aufgeklärt werden: Diejenigen, die diesen Angriff zu verantworten haben, müssen zur Rechenschaft gezogen werden. Wir müssen jetzt sehr klar machen, dass alle, die für Demokratie unterwegs sind, geschützt werden.

    tagesschau.de: Was bedeutet das konkret?

    Klingbeil: Es braucht eine klare, unmissverständliche Antwort des Rechtsstaates. Da sind die Innenministerinnen und Innenminister der Länder jetzt auch mit in der Pflicht, zu überlegen, wie man Demokratinnen und Demokraten in den gerade stattfindenden Wahlkämpfen unterstützen und schützen kann. Und auch zu zeigen, dass konsequent gegen die Feinde der Demokratie vorgegangen wird: gegen diejenigen, die Menschen davon abhalten wollen, friedlich Werbung für demokratische Parteien zu machen. Da braucht es jetzt wirklich einen Ruck, der durch das Land geht. Und alle müssen laut werden, die wollen, dass unsere Demokratie verteidigt wird.

    tagesschau.de: Wie erklären Sie sich die steigende Gewalt gegen Politikerinnen und Politiker?

    Klingbeil: Wir erleben seit geraumer Zeit Verschärfungen dieser Art. Ich glaube, dass wir da als Staat Antworten darauf geben müssen. Dass wir den Schutz der Politikerinnen und Politiker hochfahren müssen - und zwar gerade derjenigen, die ehrenamtlich unterwegs sind. Und diejenigen müssen dingfest gemacht werden, die dafür verantwortlich sind - egal, ob sie diejenigen sind, die auf der Straße angreifen. Oder ob sie diejenigen sind, die mit Worten dafür sorgen, dass es ein gesellschaftliches Klima gibt, das so einen Vorfall wie vergangene Nacht eben doch befördert.

    tagesschau.de: Was hat sich geändert, dass es vermehrt zu solchen Vorfällen kommt?

    Klingbeil: Wir erleben seit einigen Jahren, dass auch politische Kräfte herablassend, herabwürdigend, diskriminierend, über Politik, über Demokratie reden, dass ein Klima der Angst geschaffen wird. Dass es Vertreterinnen und Vertreter beispielsweise auch der AfD gibt, die offen dazu auffordern, andere Politiker zu jagen. Und dann sind das vielleicht nicht diejenigen, die so eine Tat unmittelbar zu verantworten haben.

    Aber es wird ein gesellschaftliches Klima geschaffen, in dem Hass und Hetze auf einmal normal werden. Ein Klima, in dem Menschen sich aufgestachelt fühlen, gegen Politikerinnen und Politiker vorzugehen. Das wird gezielt von Rechtsextremen, von rechtspopulistischen Kräften geschaffen. Man muss sich das einmal deutlich machen: Es wurden in der Nacht in Dresden lediglich Wahlplakate für eine demokratische Partei aufgehängt - das war der Grund für diese Attacke.

    tagesschau.de: Wo ist diese Entwicklung für die SPD als Partei spürbar?

    Klingbeil: Wir merken das in der Parteizentrale, dass sich bei uns immer wieder Kolleginnen und Kollegen melden und berichten, attackiert, bedroht oder verfolgt worden zu sein. Und das erleben die anderen demokratischen Parteien ja auch. Es gab vergangene Woche Angriffe auch auf Vertreterinnen und Vertreter der Grünen - es gibt das bei allen demokratischen Parteien. Das ist ein gesellschaftliches Problem. Und deswegen braucht es eine gesellschaftliche Antwort.

    tagesschau.de: Die Zahlen von Angriffen gegen die Politik sind im vergangenen Jahr konstant gestiegen. Was kann zum Schutz von Politikerinnen und Politikern vor Ort getan werden?

    Klingbeil: Da müssen verschiedene Maßnahmen zusammenkommen. Da geht es um Polizeischutz bei Veranstaltungen. Da geht es auch um die Frage, an wen sich Menschen, die bedroht sind, wenden können. Wenn etwas passiert, wie schnell und konsequent wird das aufgeklärt? Das alles muss jetzt sehr schnell auch unter den Innenministern der Bundesländer besprochen werden. Aber heute, an einem Tag, wo diese schockierende Nachricht uns erreicht hat, geht es erst einmal um Solidarität. Geht es auch darum klarzumachen, wir verurteilen diesen Angriff aufs Schärfste. Nicht, dass so etwas in unserem Land passiert und man das vielleicht schulterzuckend hinnimmt.

    tagesschau.de: Wie ist die Stimmung insgesamt an der Basis, Gibt es Ängste?

    Klingbeil: Ich kann bisher nicht feststellen, dass das Engagement schwindet. Aber natürlich machen sich die Wahlkämpfenden Sorgen und Gedanken: Wenn man unterwegs ist, wenn man Wahlplakate aufhängt und an Infoständen bedroht wird. Junge Kommunalpolitikerinnen und -politiker erzählen mir, in dem Moment, wo sie beispielsweise etwas bei einer Wahlkampfveranstaltung gegen die AfD sagen, haben sie am nächsten Tag einen Galgen gemalt auf Papier im Briefkasten. Das verändert unsere demokratische Kultur. Und genau deswegen ist es so wichtig, dass wir das nicht hinnehmen, dass wir nicht schweigen, dass wir das nicht einfach akzeptieren, dass es diese Verrohung der politischen Sitten gibt. Sondern dass alle Demokratinnen und Demokraten jetzt laut sind und aufstehen. Und dass wir gemeinsam etwas gegen diese politische Gewalt und die Einschüchterungsversuche tun.

    Die Fragen stellte Corinna Emundts, tagesschau.de

    #Allemagne #politique #droite #extrême_droite

  • Das Netzwerk des « Kampf der Nibelungen » in Berlin – zwischen „Tag X“, Organisierter Kriminalität und Hooliganismus
    https://exif-recherche.org/?p=11707


    A Berlin l’extrême droite contrôle l’accès á plusieurs clubs de nuit. Le réseau d’enquête de gauche EXIF a publié un texte approfondie dont je ne cite que le début.

    20.12.2023 - Am 6. Mai 2023 ist in der «Verti Music Hall» in Berlin, unweit der Warschauer Straße, einiges los. Breitschultrige, stark tätowierte Männer schlendern, in der Hand meist ein Bier, zwischen dem Veranstaltungsraum, dem Balkon und den Verkaufsständen hin und her. Auf dem Balkon der Event-Location wird geraucht und geredet, während auf dem Herren-WC immer wieder kleine Gruppen gemeinsam in den Kabinen verschwinden, um offenbar Kokain zu konsumieren. Der Anlass: eine Box-Gala, auf der u.a. eines der Aushängeschilder der Berliner Box-Szene in den Ring steigt. Als einer der Kämpfer, ein tätowierter Schwergewichtsboxer, ausgerufen wird, hallt es durch den Raum: „Dynamo! Dynamo!“. Sobald dieser den Saal betritt, stehen bis zu 100 Personen von ihren Plätzen auf. Schnell wird klar, dass hier jemand Besonderes in den Ring steigt. Während des Kampfes ertönen aus dem Zuschauerbereich weitere Gesänge, die eigentlich wenig mit dem Boxsport zu tun haben: „Ein Schuss, ein Tor, Dynamo!“ und „Scheiß Union!“.

    Der Boxer, der hier angefeuert wird, heißt Philip Palm. Er ist seit vielen Jahren fester Bestandteil der rechten Hooliganszene Berlins. Sein Anhang besteht zum größten Teil ebenfalls aus Anhängern dieses Milieus. Einer sticht aus dieser Gruppe heraus. Er motiviert den Mob zum Singen, als dieser etwa leiser wurde. Sein Name: Michael Reinhardt, zentrale Figur des Berliner «Kampf der Nibelungen»-Teams. Wie kaum ein anderer repräsentiert Reinhardt ein Milieu und Netzwerk, welches im Folgenden umfangreich skizziert wird. In diesem finden sich Personen aus der organisierten Neonazi-Szene genauso wieder, wie rechte Hooligans und Angehörige der sogenannten «Outlaw Motorcycle Clubs». Ausgehend vom «Kampf der Nibelungen»-Team in Berlin führt die Recherche über „Ackerkämpfe“ und die Geschäftswelt des BFC Dynamo, über den lokalen Stützpunkt der Neonazi-Partei «Der III. Weg» bis in die Treffpunkte und Clubhäuser des «Hells Angels MC».

    Und obwohl das vorliegende Netzwerk nur begrenzt im öffentlichen Raum wahrnehmbar ist, streckt es seine Fühler in die verschiedensten Geschäfts- und Lebensbereiche aus: in die verschiedenen Kampfsport- und Fitnesszentren, in das Bau-und Sicherheitsgewerbe, in die (alternative) Clubkultur und selbstredend in die großen Fußballclubs der Hauptstadt.
    ...
    etc.

    #Berlin #extrême_droite

  • Conflit de classes inversé, l’épine dans le pied des #Luttes_sociales
    https://ricochets.cc/Conflit-de-classes-inverse-l-epine-dans-le-pied-des-luttes-sociales-7493.h

    Hiver 2023, mouvement social contre la réforme des retraites. Fonctionnaires, salarié·e·s d’entreprises publiques, étudiant·e·s sont en grève et dans la rue. Caissier·ères, ouvrier·ères du bâtiment, femmes de ménage, livreurs deliveroo et autres salarié·e·s de la « deuxième ligne » sont au taf. Les classes moyennes peuvent-elles faire seules la révolution ? #Les_Articles

    / Luttes sociales

    https://rebellyon.info/Conflit-de-classes-inverse-l-epine-dans-25893

    • De toute évidence, l’ensemble de la « gauche » a fait fausse route ces 40 ou 50 dernières années en s’éloignant de sa base historique, les milieux ouvriers, et en les laissant basculer à la droite de la droite. Au point qu’aujourd’hui, le conflit de classes s’est en quelque sorte inversé : tandis qu’une majorité de celles et ceux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale adhèrent aux idées de droite favorables aux classes supérieures, ce sont des personnes plutôt bien placées dans la hiérarchie sociale qui constituent les forces vives de la gauche égalitariste. Avec pour corollaire le fait que, comble des combles pour les secondes, elles sont souvent assimilées par les premiers au camp macroniste, c’est-à-dire à des « bobos » éduqués, aisés financièrement, cultivés, qui ne connaissent ni leurs modes de vie ni leurs problèmes, et les méprisent.

      […]

      Ce qui suppose de questionner nos modes d’organisation relevant d’habitus ou de codes sociaux excluants (omniprésence de l’écrit, réunionnite, etc.) ainsi que notre idéalisme et notre dogmatisme, qui sont des postures intellectuelles marquées socialement, pour renouer avec le pragmatisme dans les luttes (les plus précaires ont besoin de manger et de se loger, très concrètement)

      #classes_sociales #vote #politique #extrême_droite #gauche

  • Au grand dam de l’#extrême_droite, la famille #Tolkien soutient l’aide aux #réfugiés et l’#écologie - Basta !

    https://basta.media/famille-tolkien-finance-aide-migrants-ecologie

    La #récupération_politique par l’extrême droite de J.R.R. Tolkien n’est pas au goût de tous. Et sûrement pas de ses descendants, qui financent avec les royalties la solidarité avec les #migrants, les actions contre les ventes d’#armes ou les #pesticides.

  • La #religion de la nouvelle extrême droite espagnole
    https://laviedesidees.fr/La-religion-de-la-nouvelle-extreme-droite-espagnole

    Quelle est la part de la référence religieuse dans le discours de Vox, le parti d’extrême droite espagnol ? Le #catholicisme est au cœur de sa revendication identitaire et nationaliste, mais sert aussi de ressource symbolique pour combattre les courants féministes et progressistes.

    #International #Espagne #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240424_vox.pdf

  • Pour ton prochain reportage de Gaza / du Donbass
    https://www.spartanat.com/2019/08/review-andres-industries-sapi-platte-al03

    Ces messieurs on testé des plaques de protection pare-balles. C’est impressionnant et coûteux. Avec ce matos et un peu de chance tu peux survivre dans ces contrées. La musique de la vidéo est du style Abu Ghraib.
    https://www.youtube.com/watch?v=QXkRSq4klqU


    Ce n’est pas une vidéo pour la sortie du samedi soir mais tu gagnes une impression des risques auxquels tu s’exposes en zone de combat.

    FAZIT: Die ballistische Schutzplatte OPS-AL03 hält was sie verspricht, sogar mehr als das. Durch die Klassifizierung auf NIJ Level IV werden euch drei Treffer garantiert, aber wie wir zeigen konnten, hält sich noch ein paar weitere aus. Somit ist euer Leben in guten Händen. Die Wucht und Anzahl der Sekundärsplitter hat uns selbst etwas überrascht.

    Und um es ganz sicher festzustellen: diese empirische Feldstudie hat zwar die Platte an ihre Grenzen geführt; wir halten aber fest, dass das natürlich kein wissenschaftlicher Test ist.

    Die OPS-AL03 Schutzplatte ist direkt bei Andres Industries für 178,50 € erhältlich.

    Attention, après cette vidéo l’algorithme de Youtube va t’envoyer vers des trucs carrément fachos.

    #armes #munitions #guerre #extrême_droite #kye #wtf

  • Architekt Philipp Oswalt über Berlins Stadtschloss und rechte Spender : „Die Humboldt-Stiftung lügt“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/architekt-philipp-oswalt-berlin-stadtschloss-rechte-spender-humbold


    Der Architekt und Architekturprofessor Philipp Oswalt Foto Nadja Wohlleben

    A Berlin la réproduction en béton armé de du château des rois de Prusse est une affaire d’état et d’extrême droite. Le bâtiment sert la même idéologie nationaliste et réactionnaire comme l’église #Garnisonskirche à #Potsdam. Le nouveau bellicisme y rencontre le militarisme prusse et son siècle triomphal de 1813 à 1914.

    Cerise amtidemocatatique sur le gâteau au goût révanchiste - on y a déplacé les collections éthnologiques dont une partie consiste en objets volés et pillés dans le monde entier à l’époque de l’empire allemand. Ces collections ont été volées une deuxième fois, cette fois aux Berlinois, qui y avaient libre accès dans des bâtiments agréables et modernes à Berlin-Dahlem, afin de les enfermer dans un bâtiment consacré au discours justificateur du nouvel impérialisme woke nationaliste et transatlantique à la fois.

    17.4.2024 von Susanne Lenz - Der Architekt Philipp Oswalt über das Unbehagen, das ihm die Rekonstruktion der Schlossfassade bereitet, und die Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus.

    Als verbissensten Gegner des Neubaus des Berliner Stadtschlosses hat jemand den Architekten Philipp Oswalt mal bezeichnet. Dabei kämpfte er vor allem gegen die historisierende Fassade und die Intransparenz hinsichtlich der Spender. Die Recherchen für sein neues Buch „Bauen am nationalen Haus“ haben erbracht, dass einige dem rechtsradikalen Milieu angehören und sie Einfluss auf die Gestaltung der Fassade genommen haben. Er empfängt uns in seiner Wohnung in Berlin-Schöneberg.

    Sie haben hier im Wohnzimmer ja Lampen aus dem Palast der Republik an der Decke. Wie sind Sie an die gekommen?

    Ich bin mit dem Künstler Fred Rubin befreundet, der einiges aus dem Palast der Republik gesichert hat. Die Lampen hat er umgestaltet. Es geht dabei nicht um Trophäen, sondern um kulturelle Transformation.

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    Wo der Palast der Republik stand, steht heute das Stadtschloss. Sie haben kürzlich in Zusammenhang mit der Aufstellung der Prophetenfiguren an der Kuppel, Transparenz hinsichtlich der Spender gefordert. Warum halten Sie das für so wichtig?

    Ich muss vorausschicken, dass ich mich für den Erhalt des Palasts der Republik eingesetzt habe. Ich wollte, dass man ihn als Ort der deutschen Geschichte in eine Neugestaltung einbezieht. Das hat auch die Expertenkommission empfohlen. Ich lehne historische Rekonstruktionen nicht grundsätzlich ab, habe ja selbst in Dessau die Rekonstruktion der Bauhaus-Meisterhäuser mitverantwortet, aber ich bin gegen die Orthodoxie, mit der das in Berlin betrieben worden ist. Unbehagen bereitet mir auch das Geschichtsverständnis, das mit dieser Rekonstruktion einhergeht. Ich hatte aber nie den Verdacht, dass dahinter rechtslastige Interessen stehen könnten.

    Infobox image

    Nadja Wohlleben

    Zur Person

    Der Architekt Philipp Oswalt, geboren 1964 in Frankfurt am Main, ist Professor für Architekturtheorie an der Universität Kassel. Er war u.a. Leiter des Projektes „Schrumpfende Städte“ der Kulturstiftung des Bundes (2002–2008) und Direktor der Stiftung Bauhaus Dessau (2009–2014).
    Er ist Autor und Herausgeber zahlreicher Publikationen zur zeitgenössischen Architektur und Stadtentwicklung. Zuletzt ist von ihm „Bauen am nationalen Haus. Architektur als Identitätspolitik“ (Berenberg-Verlag 2023, 240 S. 22 Euro) erschienen.
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    Wie sind Sie dann darauf gekommen?

    Durch meine Auseinandersetzung mit der Garnisonkirche in Potsdam. Der Name des Großspenders Ehrhard Bödecker war mir daher bekannt. Als ich mir dann in der Deutschen Bibliothek in Leipzig seine Schriften angeguckt habe, war der Fall relativ klar. Nachdem seine antisemitischen Äußerungen bekannt geworden waren, forderte die Familie, dass seine Plakette im Schloss entfernt wird.

    In Ihrem neuen Buch „Bauen am nationalen Haus“ stellen Sie fest, dass es viele rechtslastige Spender gibt.

    Es gibt eine strukturelle Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus. Nicht nur, was Spender betrifft, sondern auch einzelne Vereinsmitglieder und Funktionäre des Vereins. Dieter Lieberwirth aus der Partei der Republikaner war Gründungsvorstand und wirkt bis heute im Verein. Karl-Klaus Dittel engagierte sich im baden-württembergischen Zweig des Fördervereins, der fragwürdige Kampagnen für die AfD dort organisiert hat, Stichwort illegale Parteienfinanzierung.

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    Zieht ein solches Projekt rechtslastige Spender an, oder ist es nicht einfach normal, dass unter 40.000 Spendern auch politisch Rechtsstehende oder Rechtsradikale sind?

    Beides stimmt. Bei einem Symbolbau aus vordemokratischer Zeit, der als Identitätsanker propagiert und als nationales Symbol verstanden wird, gibt es eine Anschlussfähigkeit in rechtsradikale und rechtsextreme Milieus. Das wird zum Teil bestritten. Herr Boddien sagt, Preußen spiele in diesen Milieus keine Rolle. Der Förderverein hat aber den Kontakt nicht nur nicht vermieden, wie meine Recherchen zeigen. Er hat bereits 1993 in der Jungen Freiheit inseriert und sich bis heute nicht abgegrenzt.

    Sie behaupten, dass rechtslastige Spender Einfluss auf die Struktur der Fassade genommen haben, etwa was die Gestaltung der Kuppel angeht. Die Humboldt-Stiftung weist das zurück. Die Kuppel sei bereits Bestandteil von Frank Stellas Entwurf gewesen.

    Die Humboldt-Stiftung wirft Nebelkerzen und sie lügt. Das, was hier heute steht, ist etwas merklich anderes als das, was die Expertenkommission empfohlen und was der Bundestag 2002 beschlossen hat. Und der Förderverein hat diese Radikalisierung durchgesetzt. 2003 wurde der Abriss des Palasts beschlossen, damit war auch der Beschluss der Expertenkommission hinfällig, dass er teilweise in den Schlossneubau einbezogen wird. Der Entwurf der Wettbewerbsausschreibung für den Neubau wird durchgestochen, skandalisiert, Thierse mischt sich ein, ein Entwurf für die Kuppel wird zwingend, wobei der Bauherr, also der Bundestag, sich damals noch nicht festlegte, ob es eine historisch getreue oder eine Neuinterpretation sein soll. Dann kam der Wettbewerb, und mit dem Entwurf von Kuehn Malvezzi eine interessante Interpretation, die ein schwebendes Dach statt der Kuppel vorsah. Das wurde von der Jury als unzulässig erklärt: Es sei keine Kuppel. Mit der Entscheidung für Stellas Entwurf entschied man sich für die Rekonstruktion der Kuppel und auch die Innenseite der Portale.

    Philipp Oswalt: „Die Politik sah sich in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen.“

    Philipp Oswalt: „Die Politik sah sich in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen.“Nadja Wohlleben

    Wenn der Entwurf Stellas die Kuppel bereits vorsah, warum sagen Sie dann, die Humboldt-Stiftung werfe Nebelkerzen?

    Weil die Stiftung Stellas Entwurf und seine Überarbeitung zwei Jahre später in einen Topf wirft. In dem Wettbewerbsentwurf waren die Propheten nicht enthalten. Die Stiftung lügt, wenn sie sagt, dass es keinen Einfluss der Spender gegeben hat. Die zusätzlichen Rekonstruktionen waren nicht durch den Grundsatzbeschluss von 2002 abgedeckt, und deshalb auch nicht haushalterisch unterlegt. Das heißt, das musste durch Spenden finanziert werden. Das war allen Beteiligten klar. Die Politik sah sich dann in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen. Und es ist ja auch eigentlich nicht problematisch, dass bei einem Projekt, bei dem es eine zivilgesellschaftliche Teilhabe gibt, eine Mitgestaltung erwünscht ist. Das wird nur deshalb heikel, weil dabei auch rechtsradikale Positionen eine Rolle gespielt haben. Auch beim Eosanderportal. Nehmen Sie die große Kartusche. Das ist eine Zutat von 1904, der Bundestag hat 2002 von einer Barockfassade gesprochen. Da ging es nicht um wilhelminische Elemente. Das hat man dem Förderverein überlassen und diesem ist alles bis 1918 heilig. Natürlich ohne die Schäden der Revolution.

    Warum macht die Stiftung das?

    Das ist schwer zu erklären. Der Förderverein geht ja mit der Stiftung nicht gerade zimperlich um. Hartmut Dorgerloh war teilweise schwer unter Beschuss. Trotzdem – nachdem der Anwalt Peter Raue dem Förderverein einen Persilschein hinsichtlich der rechten Spender ausgestellt hatte, erklärte die Stiftung 2022, nun sei alles in Ordnung, man arbeite gern wieder mit dem Förderverein zusammen. Doch das entbehrte jeder sachlichen Grundlage.

    Was meinen Sie?

    Raues Persilschein – abgesehen davon, dass er in dieser Angelegenheit befangen war, da er Anwalt des Fördervereins und der Familie Bödecker ist – lag dem Stiftungsrat gar nicht vor. Aber vor allem konnte Herr Raue von den 26 Millionen anonym eingegangener Gelder nur etwas über eine Million prüfen, da bei den übrigen 25 Millionen selbst dem Förderverein unbekannt ist, woher das Geld kommt. Da muss man sagen: Liebe Leute, das habt ihr gut verschwiegen und man hat es euch abgenommen. Auch das Gutachten des Instituts für Zeitgeschichte zu Bödecker lag dem Stiftungsrat nicht vor. Herr Dorgerloh hat das beschönigend dargestellt, indem er sagte, Bödecker sei weder rechtsextrem noch im rechtsradikalen Sinne antisemitisch. Es ist für mich offenkundig, dass die Stiftung kein ehrliches Aufklärungsinteresse hatte. Alle, auch die Bundestagsparteien, wollten Ruhe in die Debatte bringen und keine Angriffsfläche bieten. Aber die Spendenpraxis waren ein zentrales Legitimationsinstrument. Man konnte sagen, die Fassade kommt aus der Bevölkerung, es ist ihr Wunsch. Und wenn dies einen Makel bekommt, will man lieber den Deckel draufhalten.

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“Nadja Wohlleben

    Eine der zentralen Thesen Ihres Buches ist, dass solche Repräsentationsbauten wie das Stadtschloss dazu dienen, gesellschaftliche Identität zu schaffen. Was für eine Identität soll das denn in diesem Fall sein?

    Das Schloss ist das wichtigste Bundesbauprojekt neben dem Reichstag seit 1990: Aber ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft? Man hat versucht, das mit dem Inneren auszugleichen, mit den außereuropäischen Sammlungen. Das ist eine neokoloniale Instrumentalisierung dieser Kulturen, wenn man damit die preußische Fassade legitimieren und sich als weltoffen darstellen will. Und das Problem mit der Fassade wird man damit nicht los.

    Sie sprechen im Zusammenhang mit der Rekonstruktion von Deckerinnerung. Was ist das?

    Der Begriff kommt aus der Psychologie. Mit einer Erinnerung wird eine andere verdeckt. Der Ort, an dem das Schloss steht, stand für vieles: für Preußen, den Wilhelmismus, die Revolution, die Weimarer Republik, den Krieg, die deutsche Teilung, die friedliche Revolution von 1990. Aber die Geschichte ab 1918 wurde eliminiert. Wobei die stalinistisch motivierte Sprengung des Schlosses 1950 bereits die davorliegende Geschichte eliminiert hat. Immerhin hat man die Erinnerung an die Revolution von 1918 durch den Transfer des Schlossportals ins Staatsratsgebäude zu bewahren versucht. Das Stadtschloss hat die Gewaltgeschichte des 20. Jahrhunderts durch einen Rückgriff auf die Zeit vor 1918 verdrängt.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.Nadja Wohlleben

    In Teilen der ostdeutschen Öffentlichkeit wird der Abriss des Palasts als kolonialer Akt der BRD verstanden.

    Das halte ich für falsch. Es gab eine westdeutsche Kolonisierung, aber was geschichtspolitische Fragen angeht, ist das eher eine Generationenfrage. Es gab auch vehemente Kräfte aus dem Osten, die sich für den Abriss eingesetzt haben. Günter Nooke war einer der Antragsteller, es gab Wolfgang Thierse, Manfred Stolpe, Wolfgang Tiefensee, Vera Lengsfeld, die damals noch in der CDU-Fraktion war, Richard Schröder. In meiner Wahrnehmung ist es die Generation der durch den Mauerbau Traumatisierten in West und Ost, die sich auf einen ikonoklastischen Rachefeldzug begeben oder eine Art Exorzismus betrieben haben. Man will in der Geschichte auch hinsichtlich der baulichen Spuren obsiegen.

    Sie brauchen keine Rache, weil Sie einer anderen Generation angehören?

    Ich bin aus Westdeutschland, lebe seit 1984 in Berlin, und habe nach 1990 eine starke Bindung an ostdeutsche Akteure und Milieus gewonnen. Für mich ist klar, dass die DDR eine totalitäre Diktatur war, aber natürlich ist das eine wichtige Epoche deutscher Geschichte. Und es gab auch in der DDR interessante Entwicklungen, dissidentische und reformerische. Es ist irrsinnig, das in einen Giftschrank zu packen. Die jüngere Generation hat eine gelassenere Einstellung dazu, sie muss sich nicht am SED-Staat rächen. Für sie ist das eine abgeschlossene Periode, die man als Teil der deutschen Geschichte annehmen und einen Umgang damit finden kann. Keinen verherrlichenden Umgang, aber eben auch keinen eliminatorischen, sondern einen differenzierenden und in Teilen wertschätzenden.

    Sie schlagen gemeinsam mit Max Czollek, Agnieszka Pufelska und Jürgen Zimmerer vor, einen künstlerischen Wettbewerb auszuschreiben, mit dem Ziel, die Preußen-Fassade zu brechen. Wird das jemals passieren?

    Warum eigentlich nicht? Die Gründungsintendanz des Humboldt-Forums machte zum Beispiel den Vorschlag, die Skulptur „Zweifel“ von Lars Ramberg temporär auf das Schloss zu setzen. Diese Idee ist dann sang- und klanglos gestorben, denn in vielen Kreisen galt das als Sakrileg. Wenn Ramberg seine Skulptur auf das Louvre setzen würde oder auf die Tate, würde dann die französische oder britische Gesellschaft Sturm laufen? Die Stiftung Humboldt-Forum würde eine solche Aktion aus ihrem Gefängnis befreien. Warum ist man in Deutschland zumindest teilweise so verkrampft? Was soll schlimm daran sein, das Spruchband an der Kuppel zu überblenden oder dem Ort Spuren aus der Zeit zwischen 1918 und 2008 einzuschreiben? Warum soll ich nicht zum Beispiel markieren, was die kaiserlichen Truppen am Schloss kaputt geschossen haben, um die Revolutionsgarden zu schlagen. Das wäre doch interessant. Wen stört das? Müssen wir erst mal drei Generationen warten? Das Schloss ist ein Ort, mit dem sich viele nicht identifizieren können. Warum soll man das nicht öffnen?

    #Berlin #Mitte #Schloßplatz #architecture #histoire #Prusse #militarisme #extrême_droite #urbanisme

  • Comme un sale parfum (brun). Causerie avec l’historien #Johann_Chapoutot | #Au_Poste

    https://www.auposte.fr/causerie-avec-lhistorien-johann-chapoutot

    #Gramsci nous avait prévenus : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Avec l’#historien Johan Chapoutot, nous allons tenter, justement, de voir clair dans nos temps obscurs. Où sont les monstres ? Le cadavre du Vieux monde est-il déjà froid ou encore chaud ? La France à l’envers, Manouchian panthéonisé sous le sourire de Le Pen et ses lieutenants, la macronie machine à « com » d’#extrême_droite au service des #élites. On va écouter le maître.

    PAR
    DAV_DUF

    19 MARS 2024
    Johann Chapoutot, Historien spécialiste du "nazisme et de l’Allemagne, professeur d’histoire contemporaine à Paris-Sorbonne, est l’auteur, entre autres, de « Le Meurtre de Weimar » (PUF, 2010), « La Loi du sang. Penser et agir en nazi » (Editions Gallimard, 2014), « Le Grand récit » (PUF, 2021). Son travail sur le "management #nazi, antichambre du management #capitaliste_moderne, est l’un des plus notables.

  • #Ikea, le seigneur des forêts

    Derrière son image familiale et écolo, le géant du meuble suédois, plus gros consommateur de bois au monde, révèle des pratiques bien peu scrupuleuses. Une investigation édifiante sur cette firme à l’appétit démesuré.

    C’est une des enseignes préférées des consommateurs, qui équipe depuis des générations cuisines, salons et chambres d’enfants du monde entier. Depuis sa création en 1943 par le visionnaire mais controversé Ingvar Kamprad, et au fil des innovations – meubles en kit, vente par correspondance, magasins en self-service… –, la petite entreprise a connu une croissance fulgurante, et a accompagné l’entrée de la Suède dans l’ère de la consommation de masse. Aujourd’hui, ce fleuron commercial, qui participe pleinement au rayonnement du pays à l’international, est devenu un mastodonte en expansion continue. Les chiffres donnent le tournis : 422 magasins dans cinquante pays ; près d’un milliard de clients ; 2 000 nouveaux articles au catalogue par an… et un exemplaire de son produit phare, la bibliothèque Billy, vendu toutes les cinq secondes. Mais le modèle Ikea a un coût. Pour poursuivre son développement exponentiel et vendre toujours plus de meubles à bas prix, le géant suédois dévore chaque année 20 millions de mètres cubes de bois, soit 1 % des réserves mondiales de ce matériau… Et si la firme vante un approvisionnement responsable et une gestion durable des forêts, la réalité derrière le discours se révèle autrement plus trouble.

    Greenwashing
    Pendant plus d’un an, les journalistes d’investigation Xavier Deleu (Épidémies, l’empreinte de l’homme) et Marianne Kerfriden ont remonté la chaîne de production d’Ikea aux quatre coins du globe. Des dernières forêts boréales suédoises aux plantations brésiliennes en passant par la campagne néo-zélandaise et les grands espaces de Pologne ou de Roumanie, le documentaire dévoile les liens entre la multinationale de l’ameublement et l’exploitation intensive et incontrôlée du bois. Il révèle comment la marque au logo jaune et bleu, souvent via des fournisseurs ou sous-traitants peu scrupuleux, contribue à la destruction de la biodiversité à travers la planète et alimente le trafic de bois. Comme en Roumanie, où Ikea possède 50 000 hectares de forêts, et où des activistes se mobilisent au péril de leur vie contre une mafia du bois endémique. Derrière la réussite de l’une des firmes les plus populaires au monde, cette enquête inédite éclaire l’incroyable expansion d’un prédateur discret devenu un champion du greenwashing.

    https://www.arte.tv/fr/videos/112297-000-A/ikea-le-seigneur-des-forets
    #film #film_documentaire #documentaire #enquête
    #greenwashing #green-washing #bois #multinationale #meubles #Pologne #Mazovie #Mardom_House #pins #Ingvar_Kamprad #délocalisation #société_de_consommation #consumérisme #résistance #justice #Fondation_Forêt_et_citoyens #Marta_Jagusztyn #Basses-Carpates #Carpates #coupes_abusives #exploitation #exploitation_forestière #consommation_de_masse #collection #fast-furniture #catalogue #mode #marketing #neuro-marketing #manipulation #sous-traitance #chaîne_d'approvisionnement #Sibérie #Russie #Ukraine #Roumanie #accaparement_de_terres #Agent_Green #trafic_de_bois #privatisation #Gabriel_Paun #pillage #érosion_du_sol #image #prix #impact_environnemental #FSC #certification #norme #identité_suédoise #modèle_suédois #nation_branding #Estonie #Lettonie #Lituanie #lobby #mafia_forestière #coupes_rases #Suède #monoculture #sylviculture #Sami #peuples_autochtones #plantation #extrême_droite #Brésil #Parcel_Reflorestadora #Artemobili #code_de_conduite #justice #responsabilité #abattage #Nouvelle-Zélande #neutralité_carbone #compensation_carbone #maori #crédits-carbone #colonisation

    • #fsc_watch

      This site has been developed by a group of people, FSC supporters and members among them, who are very concerned about the constant and serious erosion of the FSC’s reliability and thus credibility. The group includes Simon Counsell, one of the Founder Members of the FSC; Hermann Edelmann, working for a long term FSC member organisation; and Chris Lang, who has looked critically at several FSC certifications in Thailand, Laos, Brazil, USA, New Zealand, South Africa and Uganda – finding serious problems in each case.

      As with many other activists working on forests worldwide, we share the frustration that whilst the structural problems within the FSC system have been known for many years, the formal mechanisms of governance and control, including the elected Board, the General Assembly, and the Complaints Procedures have been highly ineffective in addressing these problems. The possibility of reforming – and thus ‘saving’ – the FSC through these mechanisms is, we feel, declining, as power within the FSC is increasingly captured by vested commercial interest.

      We feel that unless drastic action is taken, the FSC is doomed to failure. Part of the problem, in our analysis, is that too few FSC members are aware of the many profound problems within the organisation. The FSC Secretariat continues to pour out ‘good news stories’ about its ‘successes’, without acknowledging, for example, the numerous complaints against certificates and certifiers, the cancellation of certificates that should never have been awarded in the first place, the calls for FSC to cease certifying where there is no local agreement to do so, the walk-outs of FSC members from national processes because of their disillusionment with the role of the economic chamber, etc. etc. etc.

      There has been no honest evaluation of what is working and what is not what working in the FSC, and no open forum for discussing these issues. This website is an attempt to redress this imbalance. The site will also help people who are normally excluded from the FSC’s processes to express their views and concerns about the FSC’s activities.

      Please share your thoughts or information. Feel free to comment on our postings or send us any information that you consider valuable for the site.

      UPDATE (25 March 2010): A couple of people have requested that we explain why we are focussing on FSC rather than PEFC. Shortly after starting FSC-Watch we posted an article titled: FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes. As this is somewhat buried in the archives, it’s reproduced in full here (if you want to discuss this, please click on the link to go to the original post):
      FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes

      One of the reasons I am involved in this website is that I believe that many people are aware of serious problems with FSC, but don’t discuss them publicly because the alternative to FSC is even worse. The alternative, in this case is PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) and all the other certification schemes (Cerflor, Certflor, the Australian Forestry Standard, the Malaysian Timber Certification Council and so on). One person has suggested that we should set up PEFC-Watch, in order “to be even-handed”.

      The trouble with this argument is that PEFC et al have no credibility. No NGOs, people’s organisations or indigenous peoples’ organisations were involved in setting them up. Why bother spending our time monitoring something that amounts to little more than a rubber stamp? I can just see the headlines: “Rubber stamp PEFC scheme rubber stamps another controversial logging operation!” Shock, horror. The Emperor is stark bollock naked, and it’s not just some little boy pointing this out – it’s plain for all to see, isn’t it?

      One way of countering all these other schemes would be to point out that FSC is better. But, if there are serious problems with FSC – which there are, and if we can see them, so can anyone else who cares to look – then the argument starts to look very shaky.

      FSC standards aren’t bad (apart from Principle 10, which really isn’t much use to anyone except the pulp and paper industry). They say lots of things we’d probably want forest management standards to say. The trouble is that the standards are not being applied in practice. Sure, campaign against PEFC, but if FSC becomes a Holy Cow which is immune to criticism (not least because all the criticism takes place behind closed doors), then we can hardly present it as an alternative, can we?…”

      By the way, anyone who thinks that PEFC and FSC are in opposition should read this interview with Heiko Liedeker (FSC’s Executive Director) and Ben Gunneberg (PEFC’s General Secretary). In particular this bit (I thought at first it must be a mix up between FSC and PEFC, or Liedeker and Gunneberg):

      Question: As a follow-up question, Heiko Liedeker, from your perspective, is there room ultimately for programs like the Australian Forestry Standard, Certfor and others to operate under the FSC umbrella?

      Heiko Liedeker: Absolutely. FSC was a scheme that was set-up to provide mutual recognition between national standard-setting initiatives. Every national initiative sets its standard. Some of them are called FSC working groups, some of them are called something else. In the UK they are called UKWAS. We’ve been in dialogue with Edwardo Morales at Certfor Chile. They are some of the FSC requirements listed for endorsement, we certainly entered into discussion. We’ve been in discussion with the Australian Forestry Standard and other standard-setting initiatives. What FSC does not do is, it has one global scheme for recognizing certification. So we do not, and that’s one of the many differences between FSC and PEFC, we do not require the development of a certification program as such. A standard-setting program is sufficient to participate in the network.

      https://fsc-watch.com

    • Complicit in destruction: new investigation reveals IKEA’s role in the decimation of Romania’s forests

      IKEA claims to be people and planet positive, yet it is complicit in the degradation and destruction of Romania’s forests. A new report by Agent Green and Bruno Manser Fonds documents this destruction and presents clear requests to the furniture giant.

      A new investigative report (https://www.bmf.ch/upload/Kampagnen/Ikea/AG_BMF_report_IKEA_web_EN.pdf) by Agent Green and Bruno Manser Fonds shows a consistent pattern of destructive logging in IKEA-linked forests in Romania, with massive consequences for nature and climate. The findings are based on an analysis of official documents and field investigations of nine forest areas in Romania. Seven of them are owned by the IKEA-related company Ingka Investments and two are public forests supplying factories that produce for IKEA. The analysis uncovers over 50 suspected law violations and bad forest management practices. Biodiversity rich forest areas cut to the ground, intensive commercial logging conducted in ecologically sensitive or even old-growth forests without environmental assessments, dozens of meters deep tractor roads cutting through the forest are just a few of the issues documented.

      Most of the visited forests are fully or partially overlapping with EU protected areas. Some of these forests were strictly protected or under low-intensity logging before Ingka took over. Now they are all managed to maximize wood extraction, with no regard to forest habitats and their vital role for species. Only 1.04% of the total Ingka property in Romania are under a strict protection regime and 8.24% under partial protection. This is totally insufficient to meet EU goals. The EU biodiversity strategy requires the protection of a minimum of 30% of EU land area, from which 10% need to be strictly protected. One key goal is to strictly protect all remaining primary and old-growth forests in the EU.

      At the press conference in Bucharest Gabriel Păun, President of Agent Green, stated: “IKEA/Ingka seem to manage their forests like agricultural crops. Letting trees grow old is not in their culture. Removing entire forests in a short period of time is a matter of urgency for IKEA, the tree hunter. The entity disregards both the written laws and the unwritten ways of nature. IKEA does not practice what they preach regardless of whether it is the European Union nature directives, Romanian national legislation, or the FSC forest certification standard. But as a company with revenues of billions of Euros and Romania’s largest private forest owner, IKEA / Ingka should be an example of best practice.”

      Ines Gavrilut, Eastern Europe Campaigner at the Bruno Manser Fonds, added: “It is high time that IKEA started to apply its declared sustainability goals. IKEA could do so much good if it really wanted to set a good example as a forest owner, administrator, and large wood consumer in Romania and beyond. Needs could also be covered without resorting to destructive logging, without converting natural forests into plantations – but this requires tackling difficult issues such as the core of IKEA’s business model of “fast furniture”. Wood products should not be for fast consumption but should be made to last for decades.”

      Agent Green and Bruno Manser Fonds urge IKEA and the Ingka Group to get a grip on their forest operations in Romania to better control logging companies, not to source wood from national or natural parks, to effectively increase protection and apply forestry close to nature in own forests, to ensure full traceability and transparency of the IKEA supply chain, and allow independent forest oversight by civil society and investigative journalists.

      In August 2021, Agent Green published its first report documenting destruction in IKEA-linked forests in Romania. In May 2023, Agent Green and Bruno Manser Fonds sent an open letter of concern to the Ingka Group and IKEA Switzerland. BMF also started a petition demanding IKEA to stop deforestation in Romania’s protected forest areas and other high conservation value forests.

      The ARTE documentary IKEA, the tree hunter brilliantly tells the story of the real cost of IKEA furniture, the uncontrolled exploitation of wood and human labour.

      https://bmf.ch/en/news/neue-untersuchung-belegt-ikeas-beteiligung-an-der-waldzerstorung-in-rumanien-256

      #rapport

  • #Lo_stupro: il monologo di #Franca_Rame violentata da un commando di neofascisti nel 1973

    Franca Rame venne sequestrata il 9 marzo 1973. All’epoca molto impegnata insieme al marito, Dario Fo, non solo nell’attività teatrale, ma anche in favore dei carcerati e in particolare dei detenuti di estrema sinistra, venne quel giorno, in Via Nirone a Milano, fatta salire a forza su un furgone, sottoposta a violenza carnale e successivamente abbandonata in un parco.

    https://www.youtube.com/watch?v=8XsAScSWLog


    #viol #monologue #violences_sexuelles #kidnapping #viol_de_groupe #fascistes #témoignage #peur #théâtre #cigarettes #humiliation #extrême_droite #Italie

  • Sylvain GRANDSERRE sur X : « Je vois que droite et #extrême_droite comparent une commission parlementaire - qui enquête sur les irrégularités d’une chaîne de la TNT - à Pol Pot, la Stasi ou un procès stalinien. Bizarrement pas à Hitler, Mussolini, Pinochet ou Franco. Ça leur rappelle trop le boulot. »
    https://twitter.com/GrandserreSylv1/status/1763668841157034190

  • Le FN à la pêche au gros : la haute fonction publique mord bien | Mediapart | 19.02.24

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/190224/de-plus-en-plus-de-hauts-fonctionnaires-sont-sensibles-aux-sirenes-de-l-ex

    Le Rassemblement national communique depuis ce week-end sur le ralliement de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, à sa liste pour les élections européennes. À la recherche de cadres, le parti puise de plus en plus dans le vivier de l’appareil d’État et la haute fonction publique.

    Là pour le coup, ça pue l’alignement des planètes pour la petite dictature entre amis à venir...

    2011 : Florian Philippot. Énarque et ancien membre de l’Inspection générale de l’administration, l’ancien eurodéputé, aujourd’hui président des Patriotes, a intégré le FN en 2011 par l’intermédiaire du souverainiste Paul-Marie Coûteaux, lui aussi issu de l’école strasbourgeoise.
    [...]
    En 2013, le RN a ainsi recruté Philippe Martel. Diplômé de l’Ena et ex-collaborateur d’Alain Juppé, il est ensuite devenu chef de cabinet de Marine Le Pen. Pour la campagne présidentielle de 2017, la candidate d’extrême droite a annoncé s’appuyer sur les Horaces, mystérieux groupe de hauts fonctionnaires chargés de développer son programme. Mediapart avait révélé en 2018 que plusieurs énarques lui avaient ainsi fourni des notes et des conseils, à l’image de Jérôme Turot, ancien du Conseil d’État et major de la promotion Voltaire de l’Ena.
    [...]
    Pendant longtemps et à l’exception de Jean-Yves Le Gallou, rares sont les diplômés de l’Ena à s’être revendiqués d’extrême droite. Mais depuis, l’école de Strasbourg (Bas-Rhin) a vu passer Jean Messiha, Florian Philippot ou encore Sarah Knafo. « À l’INSP [Institut national du service public, nouveau nom de l’Ena – ndlr], une partie des étudiants affichent leur préférence pour le RN, ce sont de futurs hauts fonctionnaires. Ce n’était pas le cas il y a seulement dix ans », affirme un élu Les Républicains (LR).

    #extreme_droite #entrisme

  • Elections européennes : Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex, rejoint la liste du #Rassemblement_national

    L’ancien responsable de l’agence européenne chargée du contrôle des frontières avait démissionné en 2022, visé par une enquête disciplinaire de l’Office européen de lutte antifraude. « Nous sommes déterminés à combattre la #submersion_migratoire », a déclaré M. Leggeri au « Journal du Dimanche ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/elections-europeennes-fabrice-leggeri-ex-directeur-de-frontex-rejoint-la-lis

    #élections_européennes #Leggeri #Fabrice_Leggeri #Frontex #extrême_droite #RN

  • Pécresse au temps béni des colonies - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/02/11/pecresse-au-temps-beni-des-colonies

    Pécresse au temps béni des colonies
    11 février 2024Asie, #Colonialisme, #Extrême_droite, #Histoire

    Valérie Pécresse est l’incarnation de la déchéance intellectuelle des « élites » française : candidate ratée de la droite aux élections présidentielles, héritière millionnaire sans jamais avoir travaillé et présidente de la région Île-de-France. Elle a encore commis une double bourde ce dimanche 11 février, révélant son impensé colonial.

    Le Nouvel an lunaire, souvent appelé à tort « Nouvel an chinois », est une fête liée aux cycles lunaires. Pour les pays qui se réfèrent au calendrier chinois traditionnel, ce renouveau à lieu à la deuxième nouvelle lune après le solstice d’hiver, entre janvier et février. Chaque année est symbolisée par l’un des douze signes du zodiaque chinois et un des 5 éléments – l’eau, le feu, le métal, le bois, ou la terre. Nous entrons dans l’année du dragon de bois.

    Ce nouvel an n’est pas que « chinois » car il est aussi célébré en Corée du Sud, au Tibet, au Vietnam, à Singapour, en Indonésie ou encore en Malaisie.

    Première bourde de Pécresse : ses vœux aux franciliens « d’origine asiatique ». Or l’Asie est un continuent peuplé de 4,5 milliards d’habitants avec de nombreuses cultures et religions très différentes, dont une partie ne célèbrent pas le Nouvel an lunaire. La politicienne a supprimé son tweet, avant de republier ses vœux aux Franciliens « d’origine Chinoise et Indochinoise ».

    En France, l’Indochine est le nom de l’administration coloniale comprenant des territoires dont les noms ont été fixés par les colonisateurs : la Cochinchine, l’Anam, le Tonkin… L’Indochine française a pris fin en 1954, après une sanglante guerre de libération connue chez nous comme la « guerre d’Indochine », après une défaite historique de l’armée française à Diên Biên Phu. Ce territoire sera ensuite ravagé par l’impérialisme états-unien durant la guerre du Viêt Nam, qui s’étendra aux pays voisins comme le Laos et le Cambodge.

    Si le terme Indochine désigne bien un territoire d’Asie du Sud-Est, elle a une connotation coloniale évidente en France. Pécresse utilise d’ailleurs le mot Indochine pour parler du Viêt Nam, le Nouvel an lunaire n’est pas fêté au Laos ni au Cambodge, alors qu’il l’est, nous l’avons vu, en Malaisie et en Corée.

  • Panthéonisation de Manouchian : « L’identité composite des résistants de l’Affiche rouge constitue un retentissant rappel de ce que signifie “être français” »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/11/pantheonisation-de-manouchian-l-identite-composite-des-resistants-de-l-affic

    Célébrer les étrangers ou les montrer du doigt ? Deux mois après avoir fait le forcing pour faire voter une loi confortant l’idée que l’immigration est un défi majeur pour la France sans y apporter de réponse réelle, et privant des #étrangers en situation régulière de certains droits sociaux – disposition finalement annulée par le Conseil constitutionnel –, Emmanuel Macron présidera, le 21 février, la cérémonie marquant l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian et de sa compagne Mélinée, deux immigrés, héros de la Résistance.
    Quatre-vingts ans précisément après son exécution au Mont-Valérien par les nazis, le chef des Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) en 1943, organisation de résistance communiste regroupant des étrangers et des #apatrides, dont la figure est entrée dans la mémoire collective à travers le poème d’Aragon Strophes pour se souvenir (1955) mis en musique sous le titre L’Affiche rouge par Léo Ferré (1961), est célébré comme un « grand homme » ayant marqué l’histoire de France.

    La « panthéonisation » de Missak Manouchian, le rappel de son martyre et de celui de ses vingt-deux compagnons d’armes exécutés s’inscrivent explicitement dans le contexte d’un pays fragmenté et travaillé par la question #identitaire sous la pression de l’#extrême_droite. « Le rôle que je me suis assigné, c’est de tenir l’unité du pays, a déclaré en décembre 2023 au Monde Emmanuel Macron à propos de la future cérémonie. Dans le combat que nous menons contre les obscurantismes [ben voyons, ndc], il faut tenir, éduquer et promouvoir des symboles, comme Manouchian. »

    La contradiction entre l’orientation donnée au débat sur l’immigration et l’hommage à des résistants immigrés ne peut qu’interpeller. Comme Pierre Ouzoulias, sénateur (PCF) et petit-fils d’un dirigeant de la Résistance parisienne, on peut à la fois voir dans cette séquence la limite du « en même temps » macronien, et reconnaître dans la célébration des militants de l’Affiche rouge un geste d’une immense portée symbolique. « On peut mourir pour la France quand on n’est pas français », résume l’élu communiste.

    Un amour de la France

    Cet hommage à la part prise par des étrangers dans la défense des valeurs universelles d’une République qui n’est pas nécessairement accueillante envers eux est lourd de sens à notre époque de retour en force de la #xénophobie. Missak Manouchian, survivant du génocide arménien et apatride, arrivé en France en 1924, a demandé en vain à deux reprises la nationalité française, en 1933 puis en janvier 1940, alors qu’il était engagé volontaire dans l’armée. Sur le millier de résistants fusillés par l’occupant au Mont-Valérien, 185 étaient étrangers, une proportion très supérieure à leur place dans la population.

    Mais le principal enseignement apporté aujourd’hui par le chef des FTP-MOI et de ses camarades réside dans le caractère extraordinairement composite de leur identité. Arménien, ouvrier, poète, apatride, communiste, internationaliste et aussi de culture chrétienne – il a communié avant son exécution, indique l’historien Denis Peschanski, l’un des maîtres d’œuvre de la panthéonisation –, Missak Manouchian avait développé un amour de la France dès son enfance dans l’orphelinat du Liban, sous mandat français, où il avait été placé. Ses compagnons de Résistance, juifs communistes ayant fui les persécutions en Europe centrale, antifascistes italiens et espagnols, étaient réunis par les mêmes valeurs.

    « Leurs facettes multiples n’empêchent pas au contraire une “convergence identitaire” autour des valeurs héritées de la Révolution française », insiste Denis Peschanski qui souhaite « inscrire la commémoration dans une perspective résolument universaliste ». Il pense que la cérémonie peut nous aider à « trouver des passerelles entre les identités » à une époque où « l’on tend à perdre ce commun partagé » construit sur l’héritage des Lumières et les droits de l’homme. Le PCF avait organisé les immigrés de façon séparée et, dans la Résistance, les avait regroupés dans quatre « détachements » selon leurs origines et leurs langues. Mais leur attachement à leurs racines n’était nullement incompatible avec le choix de la France.

    Incompréhensions et extrémisme

    Missak Manouchian, pas plus que les autres héros de l’Affiche rouge, n’est réductible à une seule de ses identités. Assumée, cette « polyvalence identitaire », selon une autre expression employée par l’historienne Renée Poznanski, qui concilie extranéité et amour de la France, résonne terriblement à l’heure où l’assaillant de l’attentat d’Arras affirme de façon glaçante, comme l’a révélé Le Parisien, avoir ciblé, le 13 octobre 2023, le professeur de lettres Dominique Bernard précisément parce qu’il personnifiait à ses yeux la transmission de « l’amour (…) de la République, de la démocratie, des droits de l’homme ».

    Essentiel face à tous les intégrismes, le droit fondamental de chaque être humain à se revendiquer à sa guise d’identités multiples doit aussi être défendu à notre époque où les « identités » et les « communautés » inconciliables sont présentées par certains comme des instruments d’émancipation. L’internationalisme, l’universalisme des résistants FTP-MOI constituent de retentissants rappels, alors que les sociétés occidentales font face au « piège de l’identité », dénoncé par le politologue américain Yascha Mounk dans son essai (Ed. de l’Observatoire, 2023) : l’idée que « le monde ne peut être compris qu’au travers du prisme des catégories identitaires telles que la race, le genre et l’orientation sexuelle » et que les uns sont incapables de concevoir ce que vivent les autres.

    Une tyrannie identitaire qui justifie le cloisonnement social, entretient les incompréhensions, les haines et l’extrémisme, au moment même où la priorité devrait être à la reconstruction du vivre-ensemble. Par le dialogue entre nos identités multiples, par la transmission des valeurs de notre histoire et la référence à des héros partagés, y compris étrangers.

    Philippe Bernard (moins pire en critique des dispositifs qu’en apologète de l’universalité, ndc)

    #histoire #roman_national #Panthéonisation

  • Coup de filet dans l’extrême droite : 39 membres des Zouaves et du GUD arrêtés à Paris - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/politique/extreme-droite/coup-de-filet-dans-lextreme-droite-39-membres-des-zouaves-et-du-gud-arretes

    Trente-neuf hommes, membres des Zouaves Paris ou du #GUD, dont leurs leaders respectifs Marc de Cacqueray-Valmenier et Gabriel Loustau, ont été arrêtés samedi 10 février. Certains « fichés S » ont déjà eu maille à partir avec la justice. Ils sont soupçonnés de s’être rassemblés pour « commettre des dégradations » alors qu’ils se recueillaient sur la tombe de l’antisémite Robert Brasillach.

    https://www.streetpress.com/rubriques/extremedroite2022
    #extrême_droite #nazis