#ethopuneballeperdue

  • voit bien que ça ne colle pas, que ce n’est pas cohérent : quand on plisse les yeux et qu’on se concentre très fort on distingue nettement plein de petites choses qui ne tombent pas en face, il y a des accrocs dans la toile, des approximations, des trous dans l’espace-temps, des années omniprésentes et d’autres qui disparaissent, des inversions de relations de causes à effets, et dès lors on a beau refaire à l’envi tous les calculs on parvient toujours peu ou prou au même résultat qui est que la vie ne saurait réellement exister, qu’il devient de plus en plus évident que c’est un simple modèle mathématique bourré d’erreurs — à moins que celles-ci soient délibérées afin que l’on s’aperçoive que la construction n’est justement qu’une construction, hypothèse ajoutant une dimension supplémentaire à l’abîme de désarroi et de perplexité dans lequel nous nous trouvons.

    Systématiquement en se réveillant le matin la vieille punkàchienne se sent comme aspirée par un vortex.

    Cette sensation de vertige face à l’absurde ne s’arrange évidemment pas les jours où, en allumant innocemment la radio restée bloquée sur France Cul’, elle tombe directement sur Finkielkraut.

    #EtHopUneBallePerdue.