Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy fait appel de sa condamnation à un an de prison ferme pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012
▻https://www.lemonde.fr/societe/live/2021/09/30/affaire-bygmalion-nicolas-sarkozy-fixe-sur-son-sort-suivez-en-direct-le-verd
La peine de l’ancien président de la République, condamné pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, sera aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique.
Pas de précisions sur les éventuelles sorties autorisées.
@NicolasSarkozy 3 nov. 2015
▻https://twitter.com/NicolasSarkozy/status/661447751926808576
Je souhaite qu’il n’y ait pas de mesures d’aménagement de peine pour les peines supérieures à 6 mois #NSParisien
Pour le financement de sa campagne de 2017, Macron a du bien penser la manière d’invisibiliser les revenus accumulés antérieurement et sa « levée de fond » prodigieuse.
La moitié de la campagne d’Emmanuel Macron financée par des grands donateurs
▻https://www.franceculture.fr/politique/comment-800-grands-donateurs-ont-finance-la-moitie-de-la-campagne-demm
Premier enseignement : le candidat a levé 15 994 076 euros entre la création d’En Marche en mars 2016 et décembre 2017 (certains ont encore donné après la campagne). Jamais un candidat n’avait rassemblé autant d’argent auprès des particuliers en partant de rien. Cette somme a été réunie grâce à environ 99 361 dons, ce qui semble accréditer l’histoire racontée par les responsables d’En Marche pendant la campagne, à savoir celle d’une mobilisation populaire autour du candidat.
Pourtant, à bien y regarder, le candidat n’aurait jamais pu financer sa campagne sans une infime fraction de donateurs fortunés. 48 % de ces 16 millions d’euros, ont été récoltés grâce à « seulement » 1 212 dons de 4 500 euros et plus. Ces gros chèques ont été d’autant plus essentiels qu’ils ont longtemps représenté l’essentiel des ressources dont disposait le candidat.