#17_novembre

  • #Grèce : solidarité contre les expulsions de squats et les violences policières
    https://fr.squat.net/2019/11/30/grece-solidarite-contre-les-expulsions-de-squats-et-les-violences-policier

    Le 5 décembre, le gouvernement grec a posé un ultimatum aux squatt.eur.euse.s : s’iels ne partent pas, iels devront faire face à une répression violente. Le parti de droite Nouvelle Démocratie, au pouvoir depuis juillet 2019, affiche son caractère autoritaire en s’attaquant à la gauche radicale et à l’ultra-gauche ainsi qu’aux personnes #sans-papiers et aux […]

    #17_novembre #anti-terrorisme #Athènes #Exarcheia #manifestation #rassemblement #Université

  • #Grèce : Nouvelle Démocratie, le nouveau visage de la violence étatique
    https://fr.squat.net/2019/11/29/grece-nouvelle-democratie-le-nouveau-visage-de-la-violence-etatique

    Un point de vue d’Exarchia à l’approche de l’épreuve de force. Interview d’un anarchiste d’Athènes sur la situation actuelle. Le quartier d’Exarcheia à #Athènes, en Grèce, est connu dans le monde entier comme un épicentre de l’anarchisme combatif. Pendant de nombreuses années, les anarchistes et les réfugiés ont travaillé ensemble pour occuper des bâtiments, créant […]

    #Interviews #17_novembre #actions_directes #anti-terrorisme #Exarcheia #expulsion #Larissa #Lelas_Karagianni_37 #manifestation #perquisition #rassemblement #Rouvikonas #sans-papiers #squat_Libertatia #squat_Palmares #squat_Vancouver #Thessalonique #Université

  • #Athènes (Grèce) : lendemain du #17_novembre, un goût de sang dans la bouche
    https://fr.squat.net/2019/11/18/athenes-grece-lendemain-du-17-novembre-un-gout-de-sang-dans-la-bouche

    Très dure nuit pour qui aime #Exarcheia et la lutte révolutionnaire en #Grèce. Beaucoup de nos compagnons ont passé la nuit entre quatre murs, après des passages à tabac systématiques. D’autres ont été blessés, dont trois à la tête transférés en ambulance à l’hôpital. D’autres encore ont dû se terrer durant une bonne partie de […]

    #actions_directes #expulsion #K-Vox #manifestation #Notara_26 #Rouvikonas #sans-papiers

  • Gilets jaunes: déjà des blocages de dépôts de carburant en Wallonie RTBF - 16 Novembre 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilets-jaunes-deja-des-blocages-d-axes-routiers-pres-de-charleroi-et-nam

    Le mouvement des « gilets jaunes » est né en France et prend pas mal d’ampleur chez nos voisins depuis quatre jours déjà. En Belgique, l’appel à la mobilisation est lancé sur les réseaux sociaux. La procédure est la même qu’en France : les automobilistes sont invités à placer leur gilet de haute visibilité fluo en évidence sur le tableau de bord en guise de protestation. 

    Certains d’entre eux vont jusqu’à bloquer des dépôts de carburant. Ce vendredi matin, une centaine de « gilets jaunes » étaient présents pour bloquer l’entrée du centre Total de Feluy, à Seneffe, près de Charleroi. "Je suis contre les mesures gouvernementales qui sont prises actuellement, explique un des manifestants. Il cite notamment « l’augmentation de l’âge de la prépension » et « l’augmentation du coût des biens de première nécessité. »

    "On ne sait plus vivre, même en travaillant en couple un mi-temps ou un temps plein, renchérit un autre « gilet jaune ». Si on a le malheur de faire une activité, cinéma ou restaurant, on se prive en fin du mois. On ne fait que payer en Belgique."

    A Wierde, près de Namur, une quinzaine de personnes bloquent le dépôt de Proxyfuel. Ils sont présents depuis jeudi soir à 22h et ont passé une nuit blanche sur place autour d’un brasero.

    « Le prix du carburant n’a été qu’un élément déclencheur, qui a fait déborder un vase très bien rempli », explique Tony Deloyer, porte-parole du mouvement. L’ambiance est plutôt détendue, aucune tension n’est perceptible sur place. Les manifestants affirment que le mouvement est « pacifique, apolitique et asyndical, créé par le citoyen et pour le citoyen ». "Ça continuera le temps qu’il faudra, jusqu’à temps que nos politiques nous entendent, et qu’on puisse décider un peu nous-mêmes et donner notre avis", ajoute Tony Deloyer.

    Au dépôt Total de Wandre également, près de Liège, un blocage est en cours, une petite quinzaine de personnes est sur place.

    Pour le moment, ces blocages n’ont pas de répercussion sur le trafic routier belge.

    La Belgique est le quatrième pays européen en termes de taxation du diesel. Les accises et la TVA comptent pour 55,5% du prix. La France se situe dans le trio de tête du classement.

    #Economie #luttes #salariales #précarité #transports #lutte #Fractures_sociales #Transports #17_novembre #gilet_jaune

  • C’est jaune, c’est moche et ça peut vous pourrir la vie… | DEFENSE COLLECTIVE
    https://defensecollective.noblogs.org/post/2018/11/14/cest-jaune-cest-moche-et-ca-peut-vous-pourrir-la-vie

    Pourquoi nous n’irons pas au 17 novembre ?

    Ce 17 novembre n’a pas encore eu lieu que pourtant déjà fleurissent un peu partout des commentaires qui érigent cet appel en « mouvement » . On parle ainsi d’agrégat de colères diverses et variées, de vent de révolte populaire au sens strict du terme, et de formes de mobilisation échappant aux organisations conventionnelles. Un mouvement social aux formes inédites et capable de dépasser la situation sociale actuelle serait en gestation ? Pour l’heure, le moteur et le seul trait commun de l’ensemble des appels à l’action est une grogne antifiscale, devant se manifester par le biais d’un blocage routier…

     

    « On bloque tout » ? On rit jaune…

    Si le terme de « blocage » semble clair pour quiconque a une fois dans sa vie participé de près ou de loin à un mouvement social, dans le cas présent il revêt un aspect pour le moins singulier, notamment en raison de sa date de mise en application : le samedi. Que peut-on espérer concrètement d’un blocage un jour de fermeture de la plupart des entreprises ? Voilà la question qu’on peut se poser en premier lieu. Contre qui espère-t-on imposer un rapport de force si l’on décide d’être le moins nuisible possible pour les patrons ? D’autant plus que l’on voit fleurir parmi les consignes de certains évènements des messages du type « laisser passer ceux qui travaillent », etc.

    Ces modalités d’action n’ont rien d’inédit : elles sont courantes chez les groupements politiques droitiers, les syndicats corporatistes, les petits commerçants défendant la liberté d’exploiter… Dupont-Aignan a plusieurs fois lancé des actions de « blocage » auprès de stations de péage autoroutiers, même chose pour les Bonnets rouges. À chaque fois fut posé en règle de base le respect de la « liberté de travailler » justifiant la date et permettant de créer la distinction à faire avec les mouvements sociaux ; à chaque fois ces actions furent qualifiées d’un prétendu « spontanéisme populaire des gens des périphéries », qui trouveraient par ce biais les moyens de « se faire entendre ». Le « blocage » des gilets jaunes n’en est pas un : il n’a pas pour objectif de perturber l’économie, de mettre en difficulté le patronat, ni de libérer du temps pour s’organiser, mais uniquement de rendre visible une « colère » censée être « apolitique ».

    Le mouvement des gilets jaunes tiendrait également sa spécificité d’une forme d’organisation éclatée « jamais vue ». Il se structurerait informellement autour de Facebook, sans chef identifiable. On tient là le nœud du problème, puisqu’à vouloir prendre pour vérité le miroir déformant d’Internet, on passe à côté des éléments les plus importants d’analyse. Tout d’abord, il est faux de considérer que ce mouvement est un tant soit peu horizontal ou sans chef, c’est un effet de complète dispersion des mots d’ordres qui procure cette impression. Même Libération nous le rappelle : « Dans ces mouvements grassroots venus d’Internet, le chef, c’est l’admin de la page Facebook. Rien de plus. »1 Et tant pis pour les espaces de discussion politiques ou stratégiques, place aux nouvelles formes d’organisation 2.0 !

    En ce qui concerne les gilets jaunes rennais, par exemple, leur espace d’organisation hors Facebook a consisté en tout et pour tout en deux réunions pendant lesquelles les organisateurs de l’événement ont donnés leurs ordres à une petite trentaine de personnes, présentant de longues consignes de sécurité et montrant manifestement que tout était déjà préparé avant la réunion, qui ne servait qu’à galvaniser les troupes (« Vous pouvez applaudir ! »). Pour le fond politique, ils se sont contenté de répéter vaguement le plus petit dénominateur commun entre les membres de leur public, « Marre des taxes ! », et d’insister au final sur le caractère apolitique de la démarche : « C’est un mouvement citoyen » et autres « Si on voit des banderoles, on les arrache ! ». Pour les modes de mobilisation horizontaux et révolutionnaires, on repassera…

    La « France périphérique » s’en va-t-en guerre

    La construction d’un rapport de force contre l’État, via la revendication antifiscale, pour une question de baisse des prix de l’essence n’est pas anodine. Il trouve son sens dans un regroupement populaire formé par la poursuite d’intérêts communs ? Mais ceux-ci s’appuient sur une structuration sociale opposant le « peuple de France » (qui regroupe pêle-mêle entrepreneurs, cadres, commerçants, ouvriers, retraités et employés, en bon ordre interclassiste, et sans distinction de positions politiques bien sûr, on est pas là pour ça) aux élites urbaines coupées des problématiques populaires. En effet le « peuple » conceptuel pointe invariablement son nez quand le rapport de classe passe en arrière-plan.

    Le flou qui en résulte s’exprime aussi notamment dans des référence historiques aux contours douteux, évoquant « le monarque contre la plèbe », les révoltes paysannes sous l’ancien Régime et ainsi de suite. Se sentir obligé d’aller chercher des références datées de plusieurs siècles pour expliquer la source d’un conflit de 2018 laisse songeur. Sans même s’en rendre compte, la plupart des dernières analyses du « mouvement des gilets jaunes », posent comme acquise l’existence d’un « peuple des périphéries » (groupement de bon sens autour d’un « ras le bol de Macron », et du rejet du mouvement social) qui s’oppose aux « bobos des villes » et aux décideurs.

    C’est exactement le schéma de société théorisé et défendu par l’extrême droite, notamment parce qu’il porte en lui la refonte des questions de classes autour de concepts presque exclusivement territoriaux. Ainsi, le monde fonctionnerait autour des salauds « bobos », habitants des villes, ennemis jurés de l’essence, en rupture décadente avec le « passé » du bon peuple de France. Pour sauvegarder ce schéma de société, une barrière morale est érigée autour de la figure du « pauvre de campagne », qui a la vie dure non pas a cause de son patron qui ne le paye pas suffisamment pour qu’il puisse se rendre sur son lieu de travail, mais à cause des taxes, et d’un ennemi aux contours flous, aux allures complotistes. (...)

    https://seenthis.net/messages/735696

    #17_novembre #gilet_jaune

  • La république en vrac | Agnès Maillard
    https://blog.monolecte.fr/2018/11/14/la-republique-en-vrac

    S’il y a bien une chose que nous apprend l’appel au blocage du 17 novembre, c’est que les fractures sociales évoquées depuis plus de 20 ans par les politiques de tous bords sont à présent bien consommées. La question n’est pas tant de savoir ce qu’il faut faire ce samedi-là que de découvrir ce que cela fait ressortir comme fantasmes et représentations sociales de part et d’autre, des failles à présent béantes qui ont atomisé notre tissu social, qui nous empêche à présent totalement de faire société. Source : Le Monolecte

  • Prix du carburant : huit « #fake_news » qui circulent sur le mouvement du #17_novembre - Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/2018/11/04/prix-du-carburant-huit-fake-news-qui-circulent-sur-le-mouvement-du-17-nov

    Non, la récente hausse de la fiscalité sur les carburants n’explique pas à elle seule la hausse du prix à la pompe
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    Si on met en rapport cette hausse avec la progression du prix depuis un an, on arrive à ce résultat : le litre de gazole est environ 29 centimes plus cher. Sur ce total, l’augmentation de la TICPE représente 7,6 centimes. Soit un gros quart (26 %). Concernant le sans-plomb, la hausse annuelle a été de 21,3 centimes. Sur ce total, 3,9 centimes sont dus à la hausse de la TICPE. Soit un peu moins de 20 %.

    Sur un an, l’augmentation des taxes n’a été qu’un facteur secondaire de la flambée des prix à la pompe. La principale raison de l’augmentation tient à l’accroissement du prix du carburant hors taxe, elle-même liée à la hausse du prix du pétrole.

    Pour autant, ces chiffres ne tiennent évidemment pas compte des augmentations fiscales à venir. Il est en effet prévu que la TCIPE augmente chaque année jusqu’à 2022. Au premier janvier 2019, elle entraînera une hausse de près de 3 centimes pour un litre de sans-plomb et de 6 centimes environ pour un litre de Gazole.

    8) Non, l’extrême droite n’est pas à l’origine du mouvement du 17 novembre

    • Il faut dire aussi, que l’opinion publique, c’est un investissement. Exemple, à cet instant, quelques titres sur le site du figaro.

      Les propriétaires des merdias se doivent de montrer leur capacité de nuisance à emmanuel macron, et par ailleurs cela permet de ne pas parler des vrais sujets qui fâcheraient : fermeture ses hôpitaux, destruction de la Sécurité Sociale, de la SNCF, bradage du patrimoine public ce bien commun, au profit des plus riches, rôle destructeur de l’union européenne, de la monnaie qui tue : l’euro, des banques, de l’environnement, du harcelement meurtrier au travail. . . .

      Philippe maintient et défend la hausse des taxes sur les carburants

      Siphonnages, agressions : la hausse du prix des carburants aiguise l’appétit des délinquants

      Édouard Philippe maintient et défend la hausse des taxes sur les carburants

      Première mobilisation contre la hausse du prix des carburants

      Les Français opposés à la hausse des taxes sur les carburants

      L’exécutif cherche des réponses à la colère des automobilistes