certitudes et incertitudes de la guerre médiatique

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  • Syrie : certitudes et incertitudes de la guerre médiatique
    http://www.marianne2.fr/Syrie-certitudes-et-incertitudes-de-la-guerre-mediatique_a220108.html

    En formulant ces observations, nous ne disons ni que le régime d’Assad soit innocent, ni même qu’il ne porte pas la part la plus lourde des responsabilités des massacres. Mais qu’il en porte la responsabilité exclusive, que chaque fois qu’une atrocité est connue, il faille systématiquement la lui imputer est pour le moins peu vraisemblable. D’autant que les vingt-cinq dernières années ont vu se multiplier, sur le thème humanitaire, des opérations de manipulation de l’opinion internationale de grande ampleur, chaque fois menées avec le plus parfait professionnalisme : Timisoara, le Kosovo, les prétendues armes de destruction massive de l’Irak, le Rwanda (où certes l’opinion internationale a été informée des massacres mais pas de tous, ni même des plus graves). Admettons que la menace que le régime de Kadhafi faisait planer sur une partie de ses compatriotes ait été bien réelle et pouvait justifier une intervention, il reste que les dégâts causés par celle-ci -150.000 victimes, selon certaines sources- ne sont pas encore connus.

    Note : encore une fois, j’ai pas trop d’avis sur « qui » parle ni « d’où » il parle. Je relève que, sur la Syrie, on s’autorise à écrire des choses…

  • #Syrie : certitudes et incertitudes de la guerre médiatique
    http://www.marianne2.fr/Syrie-certitudes-et-incertitudes-de-la-guerre-mediatique_a220108.html

    L’information est devenue une arme de guerre. Et comme telle, elle fait appel aux techniques les plus sophistiquées. Elle se trouve manipulée par des gens qui en possèdent tous les ressorts et jouent sans doute comme sur du velours sur la naïveté et l’idéalisme de jeunes journalistes. Le paradoxe est que la plupart de ces correspondants de presse sont orientés à gauche, c’est-à-dire que, pris un à un, ils sont sans doute opposés à la suprématie américaine, critiques de la finance internationale qui la sous-tend, de la prison de Guantanamo ou de l’utilisation abusive de drones etc.

    Qu’ils en arrivent à être de manière à peu près systématique les fantassins de la guerre médiatique menée par la grande puissance en dit long sur la sophistication des mécanismes à l’œuvre. Sous réserve d’une étude approfondie du sujet qui ne pourra généralement se faire qu’avec le recul de plusieurs années, voire dizaines d’années, quand tel ou tel régime est présenté comme le plus odieux de la terre, on n’est certain que d’une chose : il déplaît à la puissance dominante.

    #journalisme