Syrie : certitudes et incertitudes de la guerre médiatique
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En formulant ces observations, nous ne disons ni que le régime d’Assad soit innocent, ni même qu’il ne porte pas la part la plus lourde des responsabilités des massacres. Mais qu’il en porte la responsabilité exclusive, que chaque fois qu’une atrocité est connue, il faille systématiquement la lui imputer est pour le moins peu vraisemblable. D’autant que les vingt-cinq dernières années ont vu se multiplier, sur le thème humanitaire, des opérations de manipulation de l’opinion internationale de grande ampleur, chaque fois menées avec le plus parfait professionnalisme : Timisoara, le Kosovo, les prétendues armes de destruction massive de l’Irak, le Rwanda (où certes l’opinion internationale a été informée des massacres mais pas de tous, ni même des plus graves). Admettons que la menace que le régime de Kadhafi faisait planer sur une partie de ses compatriotes ait été bien réelle et pouvait justifier une intervention, il reste que les dégâts causés par celle-ci -150.000 victimes, selon certaines sources- ne sont pas encore connus.
Note : encore une fois, j’ai pas trop d’avis sur « qui » parle ni « d’où » il parle. Je relève que, sur la Syrie, on s’autorise à écrire des choses…