►https://www.revolutionpermanente.fr/Video-Suicides-a-la-SNCF-la-chronique-d-Audrey-Vernon-censuree-
La SNCF, très embêtée par cette chronique, après le suicide d’Edouard Postal le 10 mars, puis celui de Frédéric Hein, cheminot de Mulhouse, jeudi 16 Mars, entame une démarche de nettoyage de la communication. Car plutôt que de faire son mea culpa en prenant toutes les mesures nécessaires pour arrêter cette série infernale de suicides et de répression antisyndicale, la SNCF essaye maintenant de limiter la liberté d’expression des journalistes. Cela arrive après que la direction ait mis en garde l’ensemble des cheminots sur les réseaux sociaux, en conseillant de faire attention aux termes employés, et de ne pas critiquer l’entreprise publiquement, sous couvert toujours de ce fameux code de déontologie, qu’elle sait utiliser comme bon lui semble pour réprimer les militants syndicaux.
dans le forum, on parle de la #censure de ces noms
Si on ne trouve plus la vidéo, on trouve toujours l’audio sur le site de France Inter avec les noms de ses chefs : messieurs Huteau, Téboul et Desrousseau cités au timing 118’44/120’46 du 5/7 du 17 mars.
SNCF : une enquête interne lancée après le suicide d’un cheminot
▻http://www.lefigaro.fr/social/2017/03/11/20011-20170311ARTFIG00115-sncf-un-cheminot-se-suicide-sud-rail-met-en-cause
Edouard avait obtenu en 2012, aux prud’hommes, la condamnation de la SNCF pour discrimination salariale et harcèlement. Ce jugement avait été confirmé en appel en 2015, et les dommages et intérêts alourdis, mais l’arrêt de la cour d’appel a été annulé par la Cour de cassation en septembre 2016.
Huteau, Téboul et Desrousseau des noms à retenir ! De quoi et devant qui auront-ils donc à répondre ? Aucune illusion à se faire…
Qu’Edouard Postal repose en paix.
Suicides à la SNCF : la chronique d’Audrey Vernon censurée sur France Inter
►http://www.revolutionpermanente.fr/Video-Suicides-a-la-SNCF-la-chronique-d-Audrey-Vernon-censuree-
#Vidéo. #Suicides à la #SNCF : la chronique d’Audrey Vernon censurée sur France Inter
►http://www.revolutionpermanente.fr/Video-Suicides-a-la-SNCF-la-chronique-d-Audrey-Vernon-censuree-
Non, la chronique ne s’est pas perdue dans les tuyaux de la Maison de la Radio, comme l’indique la page d’erreur sur France Inter, la vidéo a bel et bien été retirée par la rédaction. Nous la republions sans la mention des noms des responsables SNCF.
Alors pourquoi avoir mis la pression sur la radio pour que ce billet d’humeur soit retiré ?
Le problème serait-il venu de la dénonciation que fait Audrey des 3 dirigeants de Paris St Lazare, citant leur nom publiquement ? Mais cette dénonciation est juste car c’est bien cette politique, pensée dans les plus hautes sphères de la SNCF et appliquée par les dirigeants d’établissement, la responsable de ce qui se passe aujourd’hui à la SNCF. Les dirigeants d’établissement qui avaient engagé les poursuites disciplinaires contre Edouard Postal devraient donc être amenés devant les tribunaux.
La SNCF, très embêtée par cette chronique, après le suicide d’Edouard Postal le 10 mars, puis celui de Frédéric Hein, cheminot de Mulhouse, jeudi 16 Mars, entame une démarche de nettoyage de la communication. Car plutôt que de faire son mea culpa en prenant toutes les mesures nécessaires pour arrêter cette série infernale de suicides et de répression antisyndicale, la SNCF essaye maintenant de limiter la liberté d’expression des journalistes. Cela arrive après que la direction ait mis en garde l’ensemble des cheminots sur les réseaux sociaux, en conseillant de faire attention aux termes employés, et de ne pas critiquer l’entreprise publiquement, sous couvert toujours de ce fameux code de déontologie, qu’elle sait utiliser comme bon lui semble pour réprimer les militants syndicaux.
A quoi joue la SNCF, si ce n’est d’essayer de jouer la montre pour que les affaires se tassent rapidement, sans que la nouvelle image que les dirigeants essayent de donner à l’entreprise après la réforme ferroviaire, ne soit trop entachée ? Car oui la SNCF a besoin d’avancer sans bruit, jusqu’à cette ouverture à la concurrence qu’elle attend de ses vœux et qu’elle prépare à coups de pression sur la productivité des agents (avec notamment ses projets de fermeture de technicentres, de rachat de lignes par sa filiale privée Transkeo, la fusion des établissements voyageurs, la suppression des agents d’accompagnement, etc.)
Pour reprendre la conclusion d’Audrey Vernon à l’adresse des cheminots :
« C’est vous qui faites tourner le monde, s’il vous plait continuez ! Arrêtez de vous suicider ! »
►https://paris-luttes.info/rassemblement-justice-pour-7746
▻https://seenthis.net/messages/579206 via Paris Lutte info
Rassemblement Justice pour Édouard, à la SNCF comme ailleurs, le management tue
▻https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-gd2/bf/4e5dad622a110cfffa2c48dfdc2d3e.jpg?1489692134
►https://paris-luttes.info/rassemblement-justice-pour-7746
Après le suicide d’Édouard sur son lieu de travail, la gare Saint Lazare, les salariés en poste de la SNCF et d’ailleurs, des chômeurs et précaires, parfois étudiants, étaient nombreux à se rassembler ce mercredi 15 mars. Le geste ultime de ce syndicaliste met à nouveau en lumière la violence de la restructuration capitaliste, et la nécessité de s’y opposer.
Il y a en effet beaucoup à dire ! En l’espace de 20 ans combien de milliers de postes ont été supprimés. Combien de missions en plus avons-nous eu à assumer pour que l’entreprise continue à tourner malgré tout ! Dernière #restructuration en date, les petits collectifs, maintenant rebaptisé Excellence Opérationnelle, alors qu’elle portait bien mieux sa première appellation. D’abord petit, avant effectif. Des coupes partout dans les effectifs de réserve pour faire assurer tous les postes par les mêmes agents. Et pour la première fois la direction est allé jusqu’à chercher ses économies directement sur nos #salaires, en faisant sauter ici l’indemnité de réserve ou là l’indemnité d’horaires de nuit.
Partout la pression du #sous-effectif organisé pèse : sur nos congés, sur les arrêts maladies pourchassés, les absences irrégulières dégoupillées au moindre prétexte, sur les mutations qui sont soit gelées, soit barrées par des Bilan de Mobilité ou l’arbitraire de la direction a tout le loisir de s’exprimer.
Et pour que tout ça tienne la direction a mis en place un climat d’intimidation. Des pressions quotidiennes pour faire accepter les conditions chaotiques dans lesquelles nous travaillons, que chaque réorganisation vient encore aggraver. Les entretiens formalisés, les 701 [2], les menaces, … Pour que ceux qui lui tiennent tête n’inspirent pas leurs collègues elle mène une cabale. Il y a Édouard, mais combien d’autres militants, délégué ou non, se voient poursuivis, fliqués sanctionnés voire même menacés de radiation !