Comme j’ai bien envie de terroriser mes gamins pour Halloween : Alma, 2009, de Rodrigo Blaas :
▻https://vimeo.com/4749536
Syndicaliste prônant radicalement la réduction du temps de travail et citoyen curieux de tout... et du reste.
Comme j’ai bien envie de terroriser mes gamins pour Halloween : Alma, 2009, de Rodrigo Blaas :
▻https://vimeo.com/4749536
BALLAST | Revenu de base ou salaire à vie ? (1/2)
▻https://www.revue-ballast.fr/revenu-de-base-ou-salaire-a-vie-1-2
Le revenu de base est inconditionnel. À la fois au sens où on y a droit quels que soient ses revenus d’autres sources — c’est l’universalité ou l’absence de contrôle des ressources —, et au sens où on y a droit même si on refuse un emploi ou renonce volontairement à celui qu’on occupe — c’est l’absence de contrepartie. La première inconditionnalité permet d’accepter de travailler pour une rémunération moindre ; la seconde permet d’exiger une rémunération plus élevée. Celui qui prédit une baisse des rémunérations et celui qui en prédit la hausse peuvent donc avoir tous deux raison, mais pas pour les mêmes activités. Des stages, des emplois riches en formation ou en perspectives, des occupations gratifiantes (comme indépendant, en partenariat ou en coopérative) peuvent être rendus viables par le fait que leur faible rémunération pécuniaire est cumulable avec le revenu de base. En revanche, un travail peu formatif effectué dans des conditions physiques ou humaines dégradantes devra être payé davantage pour continuer à trouver des travailleurs susceptibles de l’occuper durablement.
#rdb
La vérité - La chronique de Constance - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=7Fnx7pVQttI
Sounds of Silence | Radia
▻http://radia.fm/2020/09/show-807-sounds-of-silence-radio-grenouille-studio-euphonia
Adaptation radiophonique du disque vinyle « Sounds of silence » de Matthieu Saladin, Patrice Caillet et Adam David. « Sounds of silence » est une anthologie réunissant certains des plus intriguants morceaux de silence de l’histoire de l’enregistrement et comprend des pièces d’Andy Warhol, John Lennon, Maurice Lemaître, Sly & the Family Stone, Robert Wyatt, John Denver, Whitehouse, Orbital, Crass, Ciccone Youth, Afrika Bambaataa, Yves Klein, etc. Si tous ces morceaux ont en commun un même et unique matériau, et peuvent en cela paraître au premier abord interchangeables, ils sont en réalité on ne peut plus divers. Durée : 28 min. Source : Radio Grenouille / Studio (...)
▻https://archive.org/download/radia_s45_n807_Sounds-of-Silence_Grenouille-Euphonia_english/radia_s45_n807_Sounds-of-Silence_Grenouille-Euphonia_fran%C3%A7ais.mp3
Lieu noir roulé au nori
Pour 4 personnes
600 grammes soit environ 8 filets de lieu noir
8 feuilles de nori
De la sauce tomate (en bouteille)
Du riz déjà cuit (blanc rond ou autre)
3 gousses d’ail
huile d’olive
sauce soyu ou tamari
1 citron
Un peu de gomasio pour décorer
Dans un plat allant au four, effiler l’ail, verser l’huile d’olive puis le soyu.
Déposer une bonne couche de riz par dessus.
Passer rapidement les feuilles de nori sous l’eau, rouler chaque filet de poisson dedans et replier avant de déposer sur le riz.
Entre les trous qui restent, verser un peu de sauce tomate et décorer avec le gomasio et les tranches de citron.
Mettre au four sans le préchauffer thermostat 4/5 environ 15 minutes.
Accompagner d’une salade verte.
Je note ici pour m’en souvenir et vous en faire profiter. C’est un plat extra bon et coloré (noir rouge et jaune) qui se fait rapidement et ne coûte pas une fortune. J’ai souvent des filets de lieu dans le congélateur que je sors la veille.
Rôoh, trop bien ! N’hésite pas à la partager aussi sur Cuisine-libre.fr ;)
Bon, dans 15 min, je peut-être me faire lyncher par ma famille. 🤞
Je suis passée chez Picard chercher du lieu noir aujourd’hui. Alors que je m’apprête à payer par carte, le caissier m’annonce que je dois refuser ce qui s’inscrit sur le boitier de paiement car la machine m’indique arrondir le prix pour verser la différence à des étudiants.
#hallucination
J’ai fait un scandale en disant que culpabiliser les individus était une politique de merde d’un Etat responsable des traitements honteux que subissent les étudiants. Ça s’est transformé en discussion sympathique et révoltée avec les vendeurs tout à fait d’accord avec mes propos et dégoutés que Picard les oblige à ça.
#givrés
#picard_salopard
Et ma nouvelle recette au top (faite 3 ou 4 fois !) : dans une poêle, faire fondre des oignons dans du beurre (beaucoup) + sel poivre, déposer les filets de lieu décongelés, bien couvrir et couper le feu 10 secondes après, attendre 15 minutes avant de déguster avec du riz.
C’est vraiment fondant et hyper tendre, le poisson c’est tout doux pour le cuire.
De virus illustribus. Crise du coronavirus et épuisement structurel du capitalisme, de Sandrine Aumercier, Clément Homs, Anselm Jappe et Gabriel Zacarias (Extraits. Editions Crise & Critique, parution en août 2020).
▻http://www.palim-psao.fr/2020/04/parution-prochaine-de-virus-illustribus.crise-du-coronavirus-et-epuisemen
Brouillon/démarrage d’un livre sur Coronavirus et Capitalisme, à paraitre cet été.
Une quantité invraisemblable de commentaires sur la crise du coronavirus circule déjà dans le champ de la critique du capitalisme. On y rencontre beaucoup d’éléments intéressants, mais rien qui ne soit vraiment percutant. Chacun prêche pour sa paroisse : Žižek voit l’avènement d’une nouvelle forme de communisme, Vaneigem d’un esprit joyeux et solidaire, Latour voit l’occasion de faire le tri entre l’essentiel et le superficiel, Agamben croit voir pointer un nouveau totalitarisme qui nous réduit à la « vie nue », LundiMatin se réjouit que tout soit à l’arrêt, Latouche vend la décroissance comme solution, les écologistes pensent qu’il faut respecter davantage la biodiversité, Naomie Klein n’y voit que la « stratégie du choc », les gauchistes « classistes » la responsabilité des seuls capitalistes « parasitaires », les primitivistes proposent de revenir aux sociétés des chasseurs-cueilleurs, Rob Wallace veut créer un capitalisme « écosocialiste » en soumettant les entreprises à des règles qui réinternalisent les coûts sanitaires de leurs activités, Le Monde diplomatique nous révèle que le problème principal est la casse néolibérale de la santé publique, Piketty y voit l’occasion d’une justice fiscale majeure. L’État islamique y décèle la main de Dieu contre les infidèles et exhorte ses troupes à éviter de voyager en Europe pour y déposer des bombes… Rien de nouveau sous le soleil ?
[…]
Que penser alors de cette surprise très peu « divine » ? La crise du coronavirus sonnera-t-elle le glas du capitalisme, amènera-t-elle la fin de la société industrielle et consumériste ? Certains le craignent, d’autres l’espèrent. Il est bien trop tôt pour le dire. Avec la pandémie du Covid-19, un facteur de crise inattendu est apparu – l’essentiel n’est pourtant pas le virus, mais la société qui le reçoit.
[…]
Il faut aussi saisir le rôle accru des États dans une compréhension de la relation polaire État-Économie, et montrer le lien entre crise de la valorisation et l’impossibilité grandissante de nombreux États à jouer leur rôle d’administrateur du désastre si la crise perdure. Il faut montrer comment la crise du Covid-19 va accélérer un processus d’affirmation paradoxale du « primat du politique ». D’un côté, les États s’affirment comme administrateurs du désastre et « sauveurs en dernier ressort » du capitalisme (au travers des politiques budgétaires des États et des politiques monétaires des banques centrales). Dans le même temps, la crise de la valorisation détruit le fondement et la légitimité des institutions politiques et produit l’évidement de la politique en sapant les bases de la capacité d’intervention des États.
#capitalisme #coronavirus #critique_de_la_valeur #wertkritik #Sandrine_Aumercier #Clément_Homs #Anselm_Jappe #Gabriel_Zacarias
De nombreux épidémiologistes ayant constaté un lien entre déforestation, élevage industriel et multiplication des zoonoses (maladies transmises par un animal) depuis une cinquantaine d’années dans les zones intertropicales (VIH-1, Nipah, etc.), certains, comme l’épidémiologiste américain #Rob_Wallace, ont transposé, sans enquête préalable [sic !] , l’établissement de ce lien sur le cas du Covid-19. L’autre thèse, apparue dès la fin du mois de janvier dans la presse et les réseaux sociaux chinois, est celle d’une fuite accidentelle dans l’un des deux laboratoires de virologie P2 ou P4 de Wuhan où des études sur le coronavirus de chauve-souris étaient menées. Suite à la révélation dans le Washington Post du 14 avril, de câbles diplomatiques américains constatant des problèmes de sécurité en 2018 dans ces laboratoires, ces soupçons, là aussi sans enquête préalable [re sic !], ont été relayés mi-avril par l’administration américaine, les gouvernements britannique et français.
Quoiqu’il en soit, le virus est le déclencheur mais pas la cause de l’aggravation de la situation de crise structurelle et globale déterminée de manière sous-jacente par la contradiction interne dont nous avons parlé. Comme expression des contradictions internes accumulées par le régime d’accumulation aujourd’hui structurellement fixé sur l’anticipation de la production de survaleur future au travers d’un endettement généralisé, la crise sanitaire est l’expression et le vecteur d’une crise déjà à l’œuvre, dont elle ne fera qu’accélérer le cours.
Traduit en bon français : c’est la criiiiise !
Il fallait bien un bouquin pour nous le rappeler, sinon, on ne s’en serait pas aperçu...
Ce qui est vraiment remarquable dans cette prose jargonneuse et répétitive, c’est l’indifférence totale à la réalité concrète des phénomènes : ils ne sont là que pour confirmer l’excellence de la prétendue « théorie critique » qui les relègue au second plan.
On se demande où et quand nos théoriciens font des « enquêtes préalables » dans le monde tel qu’il ne va pas...
Quoiqu’il en soit, « rien qui ne soit vraiment percutant ». La WertKritik « prêche pour sa paroisse », une fois de plus.
#Coronavirus et #humour : avant je mettais tout sur #Cojonesvirus, mais @sombre a décidé que cette page avait atteint sa taille limite :
►https://seenthis.net/messages/828630
Alors je vais continuer ici :
▻https://seenthis.net/messages/841585
... @sombre a décidé que cette page avait atteint sa taille limite
Hélas, je n’ai pas eu trop le choix, même si... C’est aussi à cause de mon capricieux « browser » et/ou de l’obsolescence de mon vieux « laptop » manufacturé en RPC qui renaclaient à gérer efficacement ce (très long) thread de plus de 400 posts.
Franjo - Contrôle de confinement
►https://www.youtube.com/watch?v=GW7NhKaGRb0
Franjo - Contrôle de confinement (2)
▻https://www.youtube.com/watch?v=XK5ltlvK_KY
Franjo - Télétravail
▻https://www.youtube.com/watch?v=szYlScbR__s
Hugues Lavigne - Le télé travail en confinement
▻https://www.youtube.com/watch?v=yyuFDcysihY
Bishop who preached ’God is larger than this dreaded virus’ dies of COVID-19
Ben Kesslen, NBC News, le 14 avril 2020
▻https://seenthis.net/messages/843393
La Lettre à Lulu N°109-110
►https://seenthis.net/messages/844166
Celle-là, je peux ?
rions con finement
▻https://www.youtube.com/watch?v=mBlNSDh5Jas
Agnès Buzyn découvre l’étude clinique du Dr Raoult sur les effets de la Chloroquine contre le COVID-19. Librement inspiré de Shining.
Les #Guignols de l’info - La grippe aviaire (donc probablement 2004)
▻https://seenthis.net/messages/846152
►https://www.dailymotion.com/video/xb9u0v
Solitary Confinement - The Members
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=66&v=pCMZFsyhuUk&feature=emb_logo
Le yoga, deuxième cause de mortalité des Français depuis le début du confinement
▻https://seenthis.net/messages/846448
Thanks Celebrities
Greta Lee Jackson, Youtube, le 24 avril 2020
▻https://seenthis.net/messages/847830
►https://www.youtube.com/watch?v=ih2fsHE1Vf8
Macron VS Louis De Funès - 13.04.20
▻https://seenthis.net/messages/848510
►https://www.youtube.com/watch?v=1GO4FrxdXuU
Honest Government Ad - The Machine (Australie)
▻https://www.youtube.com/watch?v=aWl7kQZHZE0
Académie française : lutter contre le Covid en supprimant les consonnes
Nicolas Gary, Actualitté, le 2 mai 2020
▻https://seenthis.net/messages/850343
►https://www.actualitte.com/article/zone-51/academie-francaise-lutter-contre-le-covid-en-supprimant-les-consonnes/100544
Zorroducul Turlututu : ▻https://www.facebook.com/Zorroducul/videos/2640070592782386
▻https://www.facebook.com/Zorroducul/videos
Mon pref avec PEM :)
Salut « les gens » ! Vous avez appelé le numéro 0810 95 95 36 12 ? On possède tous une petite fortune en mobilier dans nos domiciles, si ça s’trouve...
Sinon, pour les allergiques à fesse-bouc, dites-moi si ce lien vous permet de visionner la vidéo et (surtout) si vous pensez que c’est « safe ». Perso, seulement 3 occurrences bloquées dans uBlock Origin.
Macron achève son discours. Confinés, qu’il nous dit.
Deux alternatives se présentent : enfin lire Proust
ou solliciter 40 amis pour monter un webzine.
On pose cinq lettres sur la table et apparaît le mot “Virus”.
Finalement, surgit “Survi”
lavez vous les mains, la télévision s’occupe de vous laver le cerveau !
Winshluss - Astuce Virus, le 15 avril 2020
▻https://seenthis.net/messages/875645
►https://vimeo.com/408050866
120 secondes - L’école de recrue à la maison
52 minutes, Youtube, le 18 janvier 2021
▻https://seenthis.net/messages/896923
►https://www.youtube.com/watch?v=id3AaR-PBUo
Bienvenue au Musée du Restaurant
Topito, Youtube, le 20 janvier 2021
▻https://www.youtube.com/watch?v=pLfvDKz8U-o
C’est Vérex & Castan ...
▻https://www.youtube.com/watch?v=xKfC9HevJ88&feature=emb_title
Renaud (le chanteur) a besoin d’un bon antivirus :
directo a los cojones mais sans le virus
par la banda trapera del Rio de Madrid - munster rcds
▻https://munsterrecords.bandcamp.com/album/directo-a-los-cojones
Buena suerte al rocanrol ibérico y buena vida para @sinehebdo (porque también hay una vida después de las redes sociales). ¡A tu buena salud, amigo!
une autre compil de rocanrol ibérico sans cojones sino contra la pandemia.
▻https://seenthis.net/messages/832339#message921991
hasta luego @sinehebdo n’efface rien surtout, tes listes sont précieuses.
Merci les amis. Je n’efface rien, et je passerai même de temps en temps, discrètement...
Tu va nous manqué @sinehebdo bonne continuation à toi.
DEEP WATERS | Alice Heit(2019) on Vimeo
▻https://vimeo.com/402158206/df33d33310
Plunging into the mysterious territory of feminine sexual pleasure, Deep Waters concerns the « fountains » which sometimes gush forth at the moment of sexual climax. Little is known about this phenomenon, even by women themselves....
Disconnected from our bodies and our desires by centuries of patriarchal oppression, the land of feminine pleasures has remained very much « terra incognita ».
Deep Waters opens the door on rare and precious spaces where where words are freed and shared...
Travelling through our imagination, we allow ourselves to explore, to play; and thus to nourish and reestablish a rich and joyful feminine sexuality, rediscovering it’s full depth.
Le film n’est plus disponible, alors la bande annonce :
►https://www.youtube.com/watch?v=oLv8Kbe9uC8
Et une fiche documentaire :
Les Eaux profondes (Deep Waters)
Alice Heit
France | 2019 | 53 minutes
▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56635_1
Plongeon dans les continents mystérieux du plaisir féminin, Les Eaux profondes s’interroge autour de ces « fontaines », qui jaillissent parfois au moment du plaisir sexuel des femmes. Le phénomène reste très méconnu, y compris des femmes elles-mêmes... Coupées de nos corps et de nos désirs par des siècles d’oppression patriarcale, le continent du plaisir féminin reste encore souvent terra incognita.
Les Eaux profondes ouvre un de ces espaces rares et précieux, où la parole se libère et se partage… Nous y voyageons, dans un imaginaire « en rhizomes », s’autorisant l’exploration, le jeu, et se nourrissant d’une aspiration profonde à réhabiliter une sexualité féminine riche, joyeuse, et qui retrouve le chemin de ses profondeurs.
Je l’ajoute à ma compilation d’article sur la #sexualité animale et humaine :
►https://seenthis.net/messages/686795
«Herd Immunity» is Epidemiological Neoliberalism – The Quarantimes
▻https://thequarantimes.wordpress.com/2020/03/19/herd-immunity-is-epidemiological-neoliberalism
While most European countries are preparing for lock-downs to stop the spread of the coronavirus, a few countries are opting for a different strategy: herd immunity. Instead of testing as many people as possible and implementing measures to increase social distancing, they want to purposefully let the virus spread among people who are at low risk, so that a large part of the population becomes immune. This approach was first proposed by UK’s prime minister Boris Johnson, who refused to implement social distancing measures until a few days ago. While the UK has officially distanced itself from this strategy, the Netherlands and Sweden continue to hold on to this approach, despite harsh criticism by the WHO.
The irony of neoliberalism is that it creates the illusion of social mobility, while reinforcing and even deepening social inequality. It assumes that if anyone can “make it” in a free market, it must be peoples’ own fault if they are poor. But this belief is not only wrong, it is also violent. Neoliberalism has resulted in the rich getting richer, and the poor suffering more from disenfranchisement, precariousness and dependency. What might seem like laissez-faire policy, is a refined and complex system of automated structural violence against the weak, which also shatters any possibilities of resistance.
Herd immunity is epidemiological neoliberalism. Much like the unconditional belief in the free market, herd immunity relies on the assumption that an epidemic is best overcome by leaving it unregulated. But just like neoliberalism, it results in violence against the weak and the poor: elderly and disabled people, homeless people, refugees and people with severe health conditions – many of whom are likely to also have a lower socio-economic status because of the correlation between poverty and illness. These are the people, who are at the highest risk of dying from COVID-19 – especially if the healthcare system is overwhelmed and doctors have to perform triage.
As the rest of Europe lives under lockdown, Sweden keeps calm and carries on | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/world/2020/mar/28/as-the-rest-of-europe-lives-under-lockdown-sweden-keeps-calm-and-carrie
While Tegnell understands that he will be blamed if Sweden ends up in a similar situation to that of Italy, he refuses to be panicked. “I wouldn’t be too surprised if it ended up about the same way for all of us, irrespective of what we’re doing,” he says. “I’m not so sure that what we’re doing is affecting the spread very much. But we will see.”
Comment occuper ses enfants à la maison grâce aux contenus géniaux que l’on peut trouver sur le Net ?
►https://taleming.com/occuper-enfants-maison-coronavirus
Je perds beaucoup de temps à chercher et à me perdre dans les méandres d’internet. Chacun de nous connaît une pépite qui mérite un coup d’œil ou d’oreille. Et si on les regroupait ? Source : Relevé sur le Net...
#liste_collaborative d’activités pour les enfants petits et grands
Si des fois ça intéresse, j’avais mis en place le tag #mercredi_apres-midi pour les activités avec des enfants
Réseaux sociaux : flux à lier - #DATAGUEULE 95 - DataGueule
Ils sont attirants, attachants … et rapidement indispensables. Les #réseaux_sociaux nous appâtent à coup de likes et nous bercent dans leurs « infinite scroll ». Et rapidement leurs #interfaces nous poussent à la consommation jusqu’à l’overdose. Et ce n’est pas un hasard. Ils ont bâti leurs empires sur notre #addiction à la #dopamine.
#twitter #facebook #tinder #whatsapp #youtube #captologie #psychologie #smartphone #publicité_ciblée #monétisation_des_liens_sociaux #design #framasoft #mastodon #diaspora #logiciel_libre #culture_libre #société_libre
La France au bord de l’implosion sociale ? Emmanuel Todd est l’invité des Matins
22/01/2020
▻https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/la-france-au-bord-de-limplosion-sociale-emmanuel-todd-est-linvite-des-
Sommes-nous entrés dans un nouveau chapitre conflictuel de notre histoire sociale ? C’est la théorie qu’avance l’historien et démographe Emmanuel Todd dans son nouvel ouvrage « Les luttes de classes en France au XXIe siècle ».
▻https://rf.proxycast.org/3f30e2cf-84be-46a3-9711-73fced98f41a/13983-22.01.2020-ITEMA_22261697-3.mp3
Où l’on entend la panique du présentateur Guillaume Erner qui invite Emmanuel Todd et qui ne sait pas comment l’empêcher de parler.
Gleichschaltung
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Gleichschaltung
La Gleichschaltung (en français : mise au pas) est le processus mis en œuvre par Adolf Hitler et le parti nazi de 1933 à août 1934 pour imposer leur pouvoir total sur l’Allemagne et mettre la société au pas, afin de concrétiser le mythe de la « communauté populaire » (Volksgemeinschaft).
On a de la finance, du capitalisme ou du néolibéralisme « pour rire » en France. Les gens qui nous dirigent viennent tous de l’ENA.
[…]
Ces gens n’ont aucun instinct du marché. […] Ils sont dans une sorte de bulle, ils se croient libéraux, ils sont à la tête de l’État, mais toutes les mesures qu’ils prennent de libéralisation dans le contexte de l’euro aboutisennt à la destruction de l’économie capitaliste en France
mouais, au final pour résumer au maximum, c’est toujours promouvoir le concept de 99% contre 1% de la population, qui est le même principe général que l’antisémitisme de type populiste « la population contre les méchants juifs financiers », et qui ne rend pas du tout compte des problèmes du capitalisme dans son ensemble, qui continueront d’être là et de tout péter même s’il n’y avait pas ces méchants 1%. Ce fantasme de la « population unifiée » (je cite), une fois qu’il n’y plus ces 1%, sans changer le système économique et social…
►https://www.youtube.com/watch?v=wB4kflH00so
Emmanuel Todd : « Je voudrais remercier les cheminots et les agents de la RATP d’avoir conscientisé la population française au problème des retraites [...] Ce que nous promet Macron c’est l’anxiété économique jusqu’à la mort. »
Todd a été bon à une période mais à trop vouloir tout faire rentrer dans la même grille de lecture, ça ne tient plus
▻https://twitter.com/DenisGouaux/status/1220344371540832258
Sarkozy fera une politique, Hollande fera la même, Macron, libéré des partis, fera la même en plus violent. Macron n’est pas du tout quelque chose de nouveau, il n’est que la forme hystérisée des politiques libérales anciennes.
Et du point de vue historique, je dois dire que je trouve très pertinente l’évocation de la #Gleichschaltung, la #mise_au_pas où un gouvernement bureaucratique ou technocratique élimine l’expression de toute opposition y compris en amont par la maîtrise du vocabulaire. Cf. par ailleurs ici les références à #LTI #Lingua_Tertii_Imperii de #Viktor_Klemperer ou les interventions de #Franck_Lepage.
Pour continuer à friser le #point_Godwin, une telle approche est solidement enracinée dans la tradition politique française avec #X-Crise, puis la technocratie des débuts de Vichy se fondant tout naturellement dans le #Commissariat_général_du_Plan, ainsi que dans la tradition managériale cf. EdF, le CEA, etc.
Aujourd’hui une fraction de l’élite économico-technocratique est aux commandes, sait ce qui est bon pour la France ou, plus modestement pour sa compétitivité et le promeut sans s’occuper des oppositions, traitées comme des résistances au changement.
Emmanuel Todd : « En bas l’intelligence progresse, tout comme le taux de crétins diplômés en haut »
►https://www.marianne.net/politique/emmanuel-todd-en-bas-l-intelligence-progresse-tout-comme-le-taux-de-cretin
Interdit d’interdire - Les Luttes des classes en France avec Emmanuel Todd
Diffusé en direct le 27 janv. 2020
▻https://www.youtube.com/watch?v=4VzBTCM5zNw
Contre la vie appauvrie | Revue Esprit
▻https://esprit.presse.fr/article/angotti-matthieu-et-prady-delphine/contre-la-vie-appauvrie-39709?folder=1
D’abord, le #progrès n’est plus une #conquête collective, mais une force anxiogène, tout entière dévouée à la recherche d’un #profit individuel. Les conservateurs, gouvernants ou possédants, n’associent plus le progrès à l’ouverture de nouveaux #droits, de nouvelles #assurances contre des risques plus élevés d’#aliénation. Non seulement ils ont accaparé les produits de l’#automatisation et de la #numérisation, mais ils en ont socialisé la #précarité et détruit tout potentiel d’#émancipation. Tous insistent sur l’inéluctable remplacement de l’homme inutile par la machine plus performante, ou sur sa #concurrence généralisée et dérégulée. Ceux qui ne possèdent pas de machines doivent accepter l’#exclusion ou la précarité : une vie appauvrie.
Ensuite, la démocratisation de la précarité s’organise autour de la confrontation individuelle à des risques toujours plus nombreux, ce moteur utile d’une croissance déshumanisée : la peur du #chômage, de la perte de revenu, de l’#obsolescence de ses compétences, alimente une #compétition propice à l’#exploitation de l’homme. Les progrès de l’assurance collective sont sapés par la « #flexibilité », habillée d’une rhétorique vantant la #mondialisation bienfaitrice, et consistant au détricotage en règle de cadres protecteurs. Par exemple, l’obtention d’un diplôme ne garantit plus une inclusion professionnelle et le fait de travailler, même au-delà de la quantité légale, ne suffit plus à « gagner sa vie ». Tous les risques ne sont pas également « dés-assurés », car tous ne servent pas également l’exploitation productive. Que le risque soit universel – être jeune, être vieux, devenir parent, devenir dépendant – et la socialisation de son assurance sera plus aisée, parce que perçue comme naturelle, à l’exception du risque « jeunesse ». En revanche, que la réalisation du risque touche un sous-groupe de personnes – perdre son emploi, échouer à l’école, vivre dans une famille pauvre – et la #socialisation de son assurance sera remise en question. La robustesse de l’assurance collective est également relative au degré de responsabilité individuelle, réel ou fantasmé, associé au risque : par exemple, le traitement collectif du handicap est plus généreux que celui de la pauvreté.
Le chœur de #RadioFrance en grève interrompt les vœux de la PDG en entonnant le Chœur des esclaves de Nabucco. Il quitte ensuite la salle et Sibyle Veil ne reprendra pas vraiment la parole.
Saisissant.
@arnaud_jamin
▻https://twitter.com/arnaud_jamin/status/1214849955497680898
Les Avocat.e.s jettent leur robe devant la ministre #EnMarche
▻https://www.francebleu.fr/infos/societe/reforme-des-retraites-la-ministre-de-la-justice-nicole-belloubet-chahutee
Le ministre de la justice Nicole Belloubet a été chahutée ce mercredi à Caen alors qu’elle était venue installer le nouveau tribunal judiciaire. Elle a reçu un accueil assez bruyant de la part des avocats en grève contre la réforme des retraites, certains allant jusqu’à jeter leur robe devant elle. . . . .
Réforme des retraites : unité de la profession, @Conf_Batonniers @CNBarreaux et @Avocats_Paris parlent d’une même voix. 100% des #barreaux de France en #grève !
chahutée, c’est un bien grand mot,…
pour le TLF, chahuter, employé transitivement Le compl. désigne une pers. et en partic. une autorité, un enseignant :
II.B Taquiner, plaisanter ; entraver le déroulement normal d’une classe par des interventions tapageuses
Par comparaison, les « vœux » de Sybille Veil, en version intégrale (14:11)
Voeux 2020 de Sibyle Veil aux salariés de Radio France
▻https://www.youtube.com/watch?v=3Qf38heMuD4
En Allemagne, un camp climat pensé selon les principes féministes queers
▻https://reporterre.net/En-Allemagne-un-camp-climat-pense-selon-les-principes-feministes-queers
Deux ans plus tard, le projet s’est bel et bien concrétisé : du 19 au 25 septembre 2019, plusieurs centaines de personnes ont campé à environ 80 km de Hambourg pour participer à l’action de désobéissance civile, assister à de nombreux ateliers et discussions, et vivre ensemble de manière non hiérarchique, dans le respect et la bienveillance. Deux groupes rassemblant 500 activistes ont bloqué pendant 26 heures les entrées principales de l’usine Yara, le numéro 1 mondial des engrais azotés de synthèse (près de cent personnes sont restées au camp — cuisine, équipe juridique, presse, personnes qui ne voulaient pas faire partie de l’action — ou dans les environs — soutien logistique).
Dans le camp, que ce soit autour de la cuisine autogérée, dans les ateliers, derrière le micro en assemblée plénière ou dans les groupes de travail (logistique, facilitation, presse…), on remarquait une grande ouverture : toute personne était invitée à participer, à animer une activité, à partager son avis. Pour cela, divers outils ont été utilisés dès le début de l’initiative. En effet, l’inclusivité ne se décrète pas ; elle se prépare et se vit dès le début d’un projet.
Ça fait penser au VAAAG de 2003 à Annemasse qui avait été une réussite de #coordination_autonome et de #bienveillance
#Free_the_soil #campement_militant
#bonne_nouvelle
Moi aussi... Le VAAAG, c’était le camp autogéré anti-autoritaire, à côté du camp plus plan-plan des ONG ? J’étais au point G, une expérience de dynamique en non-mixité, pas complètement autonome du VAAAG mais qui avait son propre agenda. Christine Delphy était venue parler et une copine avait été agressée par un mec et sa meuf qui ne supportaient pas que des femmes s’organisent à part.
On a du se croiser :)
Regardé le film (un peu bancal avec des prises pas très risquées), comme c’est du point de vue des organisateurs et de la réalisatrice, ça ne rend pas la diversité et le punch qu’il y avait. Notamment au moment de la prise du train pour Genève qui a été un moment chouette avec les NoBorder, les anciens du Vietnman, la cuisine chaude et réconfortante des allemands transportée sur la place occupée pour libérer les camarades. Les moments de pause et de rencontre, les débats… Se fourmillement incessant et génial de tenter autrement.
Ceci dit, l’amertume qui semble poindre dans le film est celle de ceux qui organisent et s’épuisent de ce fait. Amha, l’éternel conflit de l’autonomie, entre qu’est-ce qu’un groupe et ne pas tomber dans la chefferie.
oui il y avait une super ambiance, qui as réussi l’exploit de me dérider vu que je passe une bonne partie de mon temps à faire la tronche. Surtout, le souvenir d’une manif à 4h du matin, pour essayer de bloquer le convois des chefs du monde, baston toute la matinée dans les champs, à l’époque ça ne tirais pas au lbd direct, donc du gaz sans trop de risque, (ni pour les flics qui restaient à 200 mètres, ni trop pour nous) et sur le chemin du retour, vers 12h, grosse baignade générale et improvisée dans les piscines d’exposition d’un marchand de piscine.
Dépasser les limites de la collapsologie
par Jérémie Cravatte, le 27 décembre 2019.
Ne plus voir la grève générale ou les nombreux soulèvements populaires en cours comme un symptôme de « l’effondrement » catastrophique, indépendamment de leurs contenus, causes et effets, mais comme un moyen-clé à notre disposition pour arrêter la machine, décider de ce que l’on relance ou non, et comment. Ne plus mobiliser des imaginaires et des scénarios focalisés sur une partie minoritaire de la population mondiale (avions, voitures individuelles, supermarchés…), inquiète de la fin de l’extractivisme, mais se demander comment y mettre un terme et le remplacer par de la réciprocité. Ne plus présenter la prochaine crise financière comme l’étincelle de « l’#effondrement généralisé » mais comme un enjeu réel, à l’heure où les plus grands actionnaires sont en train de protéger leurs actifs des faillites à venir. Décortiquer sérieusement nos dépendances actuelles, les liens soi-disant « inextricables » qui nous piègent, nos autonomies brisées, et en tirer les conséquences. Continuer d’identifier ce à quoi nous tenons, ce que nous voudrions sauver et ce que nous lâchons. Ce que cela signifie comme luttes à mener .
Une excellente synthèse des critiques que l’on peut faire à la #collapsologie...
▻https://www.revue-ballast.fr/depasser-les-limites-de-la-collapsologie
On l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Écologie sociale et entraire | Racine de moins un
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4543
Conférence de Renaud Garcia, professeur de philosophie dans un lycée à Marseille, sur le thème « Ecologie sociale et Entraide, changement de vision globale contre les tenants de l’Effondrement ». Renaud Garcia participe à la revue anarchiste « Réfraction », dont le n°44, à paraître en 2020, sera consacré aux théories de l’effondrement des sociétés industrielles. Renaud Garcia fait donc un retour critique sur Pierre Kropotkine et Murray Bookchin et la manière dont ils intégraient les préoccupations écologiques à leurs perspectives d’émancipation sociale. Durée : 50 min. Source : Radio Zinzine
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/RMU/2019/RMU20191208-57-EcologieSocialeEntraide.mp3
Avec le texte complet de la conférence, fort aimablement fourni par l’auteur lui-même :
▻https://sniadecki.wordpress.com/2020/01/02/rmu-ecologie-sociale-entraide
On l’ajoute à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
An elegy for cash: the technology we might never replace - MIT Technology Review
▻https://www.technologyreview.com/s/614998/an-elegy-for-cash-the-technology-we-might-never-replace
This is a feature of physical cash that payment cards and apps do not have: freedom. Called “bearer instruments,” banknotes and coins are presumed to be owned by whoever holds them. We can use them to transact with another person without a third party getting in the way. Companies cannot build advertising profiles or credit ratings out of our data, and governments cannot track our spending or our movements. And while a credit card can be declined and a check mislaid, handing over money works every time, instantly.
We shouldn’t take this freedom for granted. Much of our commerce now happens online. It relies on banks and financial technology companies to serve as middlemen. Transactions are going digital in the physical world, too: electronic payment tools, from debit cards to Apple Pay to Alipay, are increasingly replacing cash. While notes and coins remain popular in many countries, including the US, Japan, and Germany, in others they are nearing obsolescence.
This trend has civil liberties groups worried. Without cash, there is “no chance for the kind of dignity-preserving privacy that undergirds an open society,” writes Jerry Brito, executive director of Coin Center, a policy advocacy group based in Washington, DC. In a recent report, Brito contends that we must “develop and foster electronic cash” that is as private as physical cash and doesn’t require permission to use.
The central question is who will develop and control the electronic payment systems of the future. Most of the existing ones, like Alipay, Zelle, PayPal, Venmo, and Kenya’s M-Pesa, are run by private firms. Afraid of leaving payments solely in their hands, many governments are looking to develop some sort of electronic stand-in for notes and coins. Meanwhile, advocates of stateless, ownerless cryptocurrencies like Bitcoin say they’re the only solution as surveillance-proof as cash—but can they be feasible at large scales?
We tend to take it for granted that new technologies work better than old ones—safer, faster, more accurate, more efficient, more convenient. Purists may extol the virtues of vinyl records, but nobody can dispute that a digital music collection is easier to carry and sounds almost exactly as good. Cash is a paradox—a technology thousands of years old that may just prove impossible to re-create in a more advanced form.
▻https://datawrapper.dwcdn.net/tBD3Z/2
That’s why it would be a problem if Sweden were to go completely “cashless,” Söderberg says. He and his colleagues fear that if people lose the option to convert their bank money to government money at will and use it to pay for whatever they need, they might start to lose trust in the whole money system. A further worry is that if the private sector is left to dominate digital payments, people who can’t or won’t use these systems could be shut out of the economy.
This is fast becoming more than just a thought experiment in Sweden. Nearly everyone there uses a mobile app called Swish to pay for things. Economists have estimated that retailers in Sweden could completely stop accepting cash by 2023.
Creating an electronic version of Sweden’s sovereign currency—an “e-krona”—could mitigate these problems, Söderberg says. If the central bank were to issue digital money, it would design it to be a public good, not a profit-making product for a corporation. “Easily accessible, simple and user-friendly versions could be developed for those who currently have difficulty with digital technology,” the bank asserted in a November report covering Sweden’s payment landscape.
The Riksbank plans to develop and test an e-krona prototype. It has examined a number of technologies that might underlie it, including cryptocurrency systems like Bitcoin. But the central bank has also called on the Swedish government to lead a broad public inquiry into whether such a system should ever go live. “In the end, this decision is too big for a central bank alone, at least in the Swedish context,” Söderberg says.
Cash is already dying out on its own in China, thanks to Alipay and WeChat, the QR-code-based apps that have become ubiquitous in just a few years. It’s been estimated that mobile payments made up more than 80% of all payments in China in 2018, up from less than 20% in 2013.
It’s not clear how much access the government currently has to transaction data from WeChat Pay and Alipay. Once it issues a sovereign digital currency—which officials say will be compatible with those two services—it will likely have access to a lot more. Martin Chorzempa, a research fellow at the Peterson Institute for International Economics in Washington, DC, told the New York Times in October that the system will give the PBOC “extraordinary power and visibility into the financial system, more than any central bank has today.”
With Bitcoin, although transactions are public, users don’t have to reveal who they really are; each person’s “address” on the public blockchain is just a random string of letters and numbers. But in recent years, law enforcement officials have grown skilled at combining public blockchain data with other clues to unmask people using cryptocurrencies for illicit purposes. Indeed, in a July blog post, Libra project head David Marcus argued that the currency would be a boon for law enforcement, since it would help “move more cash transactions—where a lot of illicit activities happen—to a digital network.”
Robleh Ali, a research scientist at MIT’s Digital Currency Initiative, says digital currency systems from central banks may need to be designed so that the government can “consciously blind itself” to the information. Something like that might be technically possible thanks to cutting-edge cryptographic tools like zero-knowledge proofs, which are used in systems like Zcash to shield blockchain transaction information from public view.
However, there’s no evidence that any governments are even thinking about deploying tools like this. And regardless, can any government—even Sweden’s—really be trusted to blind itself?
With no middleman like a bank attesting that a transaction took place, each transaction has to be validated by a majority of the nodes in a cryptocurrency’s network, which can number many thousands. But this requires an immense expenditure of computing power, and it’s the reason Bitcoin transactions can take more than an hour to settle.
A currency like Libra wouldn’t have this problem, because only a few authorized entities would be able to operate nodes. The trade-off is that its users wouldn’t be able to trust those entities to guarantee their privacy, any more than they can trust a bank, a government, or Facebook.
In summary, we have three avenues for the future of digital money, none of which offers the same mix of freedom and ease of use that characterizes cash. Private companies have an obvious incentive to monetize our data and pursue profits over public interest. Digital government money may still be used to track us, even by well-intentioned governments, and for less benign ones it’s a fantastic tool for surveillance. And cryptocurrency can prove useful when freedoms are at risk, but it likely won’t work at scale anytime soon, if ever.
How big a problem is this? That depends on where you live, how much you trust your government and your fellow citizens, and why you wish to use cash. And if you’d rather keep that to yourself, you’re in luck. For now.
#Monnaie_numérique #Bitcoin #Libra #Cash #Banques #Confiance
Snowden, Constant et le sens de la liberté à l’heure du désastre | Terrestres
▻https://www.terrestres.org/2019/12/20/snowden-constant-et-le-sens-de-la-liberte-a-lheure-du-desastre
Aurélien Berlan
Les géants du numériques ont aboli la « vie privée », face visible de la liberté des Modernes. C’est au contraire à l’autre versant de cette conception de la liberté qu’il faudrait renoncer : être délivrés des nécessités de la vie, rendue possible par l’instauration de dispositifs lointains et aliénants. Il s’agit alors de reconquérir la liberté de subvenir à nos vies.
A propos d’Edward Snowden, Mémoires vives, Seuil, Paris, 2019.
Les appels à décréter « l’état d’urgence écologique » qui foisonnent aujourd’hui à l’adresse des Etats sont le dernier avatar d’une idée qui hante une partie du mouvement écologiste depuis longtemps. Compte tenu des liens historiques entre la dynamique des sociétés industrielles et la conception occidentale moderne de la liberté, enrayer l’aggravation des nuisances et la multiplication des catastrophes que ces sociétés provoquent supposerait d’engager une politique étatique volontariste, voire dirigiste, supposant de restreindre les libertés, que ce soit sous la forme d’un renouveau républicain ou d’une dictature verte1. Entre la nature et la liberté, il faudrait choisir – et vu le degré de dégradation environnementale déjà atteint, manifeste dans la brutalité de l’effondrement en cours du vivant, on n’aurait en réalité pas le choix.
Sur les terrains de lutte ayant une dimension écologiste, là où des gens se mettent en danger pour empêcher tel ou tel projet désastreux de se réaliser, qu’il s’agisse d’un méga-transformateur électrique pour exporter de l’énergie prétendument verte (comme en Aveyron où l’Amassada vient d’être expulsée manu militari), d’une mine de lignite (à Hambach en Allemagne où l’intervention de la police a provoqué un mort) ou d’une poubelle nucléaire (à Bure où les militants font l’objet d’une répression judiciaire acharnée), c’est un autre son de cloche que l’on entend en général. Les militant-es ne se battent pas pour que les prérogatives de l’Etat soient encore renforcées après deux décennies de lois « antiterroristes » (utilisées contre la contestation écologiste lors de la COP 21) et cinquante ans de politiques « sécuritaires », mais pour reconquérir une liberté que le capitalisme industriel, avec la complicité des Etats, nous a selon eux ravie.
Dans les deux cas, il ne s’agit bien sûr pas de la même liberté – notion dont on sait à quel point elle est polysémique. Dans le premier discours, c’est la conception (néo)libérale de la liberté qui est en ligne de mire, c’est-à-dire la liberté d’échanger et de faire des affaires sans entraves (« laisser faire, laisser passer »), sur les deux plans individuel (« je fais ce que je veux ») et entrepreneurial (« dérégulation des marchés ») – et l’on retombe dans les vieilles ornières du débat opposant les libéraux aux interventionnistes, qu’ils se disent socialistes, républicains ou écologistes. Dans le second discours, c’est une autre idée de la liberté qui est en jeu, que les militant-es désignent en général par la notion d’autonomie en un sens qui ne se réduit pas au fait de « se donner ses propres lois » (l’autonomie politique, au sens étymologique), mais implique aussi de pourvoir à ses propres besoins – c’est de cela dont il est question quand on parle d’autonomie matérielle en général, et en particulier d’autonomie énergétique, alimentaire, médicinale, etc.❞
Excellent article !
Car le désir d’autonomie qui anime une partie du mouvement écologiste, et bien au-delà, invite à lire l’histoire autrement, à penser que si une conception de la liberté a triomphé, c’est l’aspiration à la délivrance – vieux rêve dont le transhumanisme incarne aujourd’hui la radicalisation high-tech : en promettant le dépassement de la mort et en faisant miroiter la colonisation de Mars aux riches qui s’inquiètent tout de même de leurs chances de survie sur la Terre dévastée, cette idéologie réactualise le fantasme d’être délivré des aspects négatifs de la condition terrestre. Or, ce fantasme s’est historiquement imposé contre les aspirations à l’autonomie des classes populaires qui, pendant des siècles, ne se sont pas battues pour être déchargées des nécessités de la vie, mais pour avoir libre accès aux moyens de subsistance, en premier lieu la terre, permettant de prendre en charge ces nécessités.
[…]
En réalité, les révélations de Snowden n’en étaient que pour celles et ceux qui ne s’étaient jamais interrogés sur les tenants et aboutissants de l’informatisation de leurs activités, ou qui ne le voulaient pas. Pour les autres, elles ne faisaient qu’administrer les preuves irréfutables de ce qu’ils avaient déjà dénoncé, dans l’indifférence générale. Le rappeler, ce n’est pas amoindrir le mérite de Snowden, mais mettre en évidence sa véritable contribution au débat, absolument décisive : avoir permis de démasquer les béni-oui-oui de la High-tech, qui taxent toute critique de « conspirationniste » ou de « technophobe ». Grâce à Snowden, on sait désormais que les discours rassurants sur la révolution numérique sont le fait, au mieux de grands naïfs se voilant la face, au pire de marchands de sable cyniques que l’informatisation du monde renforce et enrichit.
[…]
Si la sacralisation de la vie privée avait gardé de sa force, on aurait pu s’attendre – c’est ce qu’espérait Snowden – à ce que ses révélations provoquent une levée de boucliers de ce type. Il n’en fut rien. En France, la plupart des gens qui se disaient choqués n’envisageaient pas pour autant de modifier leurs pratiques de communication, comme s’il n’y avait rien d’essentiel à défendre ici, et donc aucune raison de se mobiliser ou de changer ses habitudes électroniques. Ce que l’affaire Snowden a révélé fut pour lui une cruelle désillusion : la liberté pour laquelle il avait pris tant de risques ne faisait plus vibrer grand monde11. Est-ce à dire que la liberté ne nous importe plus ? Ce n’est pas ce que suggère le matraquage idéologique persistant à vendre n’importe quelle réforme et n’importe quelle innovation dans l’emballage de la « liberté ». En réalité, l’indifférence suscitée par Snowden tient au fait que nous nous sentons toujours aussi « libres » qu’avant, comme si la violation de la vie privée n’affectait plus notre liberté. Mais alors, n’est-ce pas le mot liberté qui aurait changé de sens ? Si la véritable révélation de Snowden concerne la dissolution de la liberté des Modernes dans les réseaux de fibre optique, alors nous serions, comme Constant en son temps, à un tournant dans l’histoire du mot liberté, qu’il nous faudrait interroger à nouveau. Où en est-on dans l’histoire du sens de la liberté ?
[…]
Nous pouvons dès lors reformuler le problème posé par Snowden. Si nous nous sentons toujours libres aujourd’hui, ce n’est peut-être pas que le sens de la liberté aurait fondamentalement changé, mais plus simplement que l’inviolabilité de la sphère privée n’était pas la seule chose qui faisait la valeur de la liberté aux yeux des Modernes, ou la chose principale qui faisait qu’ils se sentaient libres. Mais alors, quelle qualité constituait le cœur de la liberté bourgeoise ?
[…]
Ce que signe l’affaire Snowden n’est donc pas tant la fin de la liberté des Modernes que celle de l’interprétation libérale qui la définissait par l’inviolabilité de la vie privée. En réalité, ce critère constitutionnel, effectivement bafoué aujourd’hui, masque le fait que les Modernes aspirent d’abord à autre chose, à la délivrance à l’égard des nécessités politiques et matérielles de la vie sur terre. C’est justement ce que suggère l’indifférence suscitée par les révélations de Snowden. C’est aussi ce que confirme une lecture attentive de Constant. Et c’est également ce qu’une histoire de la liberté moderne montrerait. Car face à la conception libérale de la liberté comme délivrance à l’égard des soucis matériels et politiques, le socialisme a souvent, dans ses tendances marxistes dominantes, surenchérit sur ce désir de délivrance en rêvant de surmonter le « règne de la nécessité » par le productivisme industriel et de dépasser la conflictualité sociale dans « l’administration des choses25 ».
#Aurélien_Berlan #philosophie #liberté #libéralisme #démocratie #politique #capitalisme #anti-industriel #subsistance #autonomie #Edward_Snowden #Benjamin_Constant #vie_privée #privacy #Modernité #transhumanisme @antonin1
C’est un très beau texte, et bien écrit. Berlan reprend l’alternative de Constant sur les deux libertés, montre que la liberté individuelle ne peut exister sans liberté politique, collective, et qu’on nous vend la première, censée compenser la perte de la seconde, dans un contexte où celle-ci ne peut pas s’exercer. Et il étend la notion classique de liberté politique en liberté d’assurer et de contrôler ses conditions de vie matérielle, sa subsistance. Au final, c’est comme ça que je l’entends, nous avons accepté le « ou bien oui bien » de cette fausse alternative en prenant la seconde, dénuée de son sens et protégée par de bien maigres garde-fous et déclarations d’intention, parce qu’elle nous libère des nécessités de la vie en nous fourguant des biens et services bien « pratiques » (bagnole, télécom, bouffe produite par des spécialistes, objets à deux balles mais en nombre, la #poubelle_industrielle avec ses nuisances écologiques qu’on feindra de déplorer).
Ce faisant, on comprendra pourquoi nous nous sentons toujours aussi « libres », en dépit des révélations de Snowden : parce que le système étatico-industriel, si liberticide soit-il, nous délivre toujours plus des limites et des contraintes liées à la vie humaine sur terre.
Mais depuis, il est devenu clair que la liberté effective ne dépend pas seulement des droits fondamentaux et de l’agencement des institutions, mais aussi de conditions sociales et matérielles. Si l’on dépend d’une instance supérieure pour assurer ses besoins, on se retrouve « à sa merci » et donc potentiellement en situation d’impuissance et d’oppression
Et si la quête de délivrance à l’égard des nécessités de la vie sur terre, le désir d’un allègement de nos conditions de vie jusqu’à l’apesanteur, jusqu’à l’idée de quitter la terre pour mener une vie extra-terrestre, a fait le lit du capitalisme industriel et du saccage de la planète, il faut rompre avec cet imaginaire et revaloriser l’autonomie comme une manière de revenir sur terre, de revenir à une vision terrestre de la liberté, compatible avec la préservation de nos conditions de vie sur notre planète fragile. En tout cas, c’est une perspective plus enthousiasmante que celle d’un état d’urgence écologique qui conduirait à une restriction draconienne du peu de libertés qui nous reste.
Merci @rastapopoulos pour l’appel !
Vous avez-eu des congés cet hiver ? Ce livre "classique" interroge la relation entre travail et loisir dans une société où les progrès techniques et sociaux ont rendu du temps libre aux hommes et aux femmes. ►https://sms.hypotheses.org/18183
#travail #loisirs #temps_libre #congés
« Travailler plus pour gagner plus » avec Nicolas Sarkozy, liberté d’entreprendre pour Emmanuel Macron, réduction du temps de travail comme réponse au chômage chez Jean-Luc Mélenchon ou instauration d’un revenu universel pour Benoît Hamon. Autant de propositions qui interrogent à leur manière le rapport entre le temps libre et le temps travaillé et qui renvoient au fait que nous sommes aussi une civilisation du loisir. Autant de propositions qui font écho à l’ouvrage de Joffre Dumazedier Vers une civilisation du loisir ? paru en 1962.
Ce livre interroge la relation entre travail et loisir dans un contexte où les progrès techniques ont rendu du temps libre aux femmes et aux hommes, après que le temps contraint de la société industrielle les ait étouffés pendant près de 150 ans. Ce temps libre permet d’accéder à la connaissance et de se forger une culture grâce à la littérature, aux films, aux pièces de théâtre ou aux émissions de radio et de télévision, ainsi que dans l’échange que permettent ces objets avec les amis ou la famille (...)
C’est quand qu’on arrête ? | Emma
▻https://emmaclit.com/2019/09/23/cest-quand-quon-arrete
Ces derniers jours, j’ai voulu savoir ce qui nous attendait avec la réforme des retraites. Conclusion : le rapport Delevoye, c’est le coup final porté à la solidarité intergénérationnelle. J’explique pourquoi, en images.
Merci aux camarades du NPA pour leurs dossiers sur le sujet, et pour leurs conseils et relectures 🙂
Les dossiers sont accessibles ici
▻https://npa2009.org…/retraites-par-points-le-jeu-de-bonnet…
▻https://www.convergencesrevolutionnaires.org/Faisons-les-ba…
Une explication très claire de la réforme des retraites par Emma. J’aime spécialement la partie où tu comprends comment notre président « féministe » (tousse !) va appauvrir particulièrement les #femmes.
Les transports en commun gratuits, ça roule !
►https://reporterre.net/Les-transports-en-commun-gratuits-ca-roule
À Aubagne comme à Dunkerque, le rapport aux transports a changé : « Auparavant, le bus était un bien de consommation alors qu’aujourd’hui, chacun se sent responsable de ce bien commun », explique l’Asdel. À Dunkerque, Xavier Dairaine fait remarquer la force du « contrôle social » contre les incivilités : « Les bus sont davantage fréquentés et il n’y a pas de dégradation quand il y a du monde. » Dans les deux territoires, on remarque un recul des incivilités, allant à l’encontre de l’idée reçue que le gratuit n’a pas de valeur.
La présidente de la société Façonéo, Sylvia Barthélémy, qui est gère les transports publics d’Aubagne [1] est aussi vice-présidente de la nouvelle métropole Aix-Marseille. Au début opposée à la gratuité, elle a changé d’avis au vu des résultats sur son territoire. « La gratuité a engendré une flambée de l’utilisation des transports en commun par tous. Si la gratuité [acquise jusqu’à 2021] venait à disparaître, je pense que ce serait une catastrophe », explique l’élue Union des démocrates et indépendants (UDI). Selon les chiffres communiqués par Façonéo, on serait passé en dix ans de gratuité de moins de deux millions de voyageurs par an à plus de six millions. Le report modal voiture/scooter-transport en commun serait important puisque 50 % des nouveaux utilisateurs ont abandonné leur ancien moyen de transport. 44 % des utilisateurs sont des actifs et 14 % des scolaires et étudiants. Deux voyageurs sur dix sont des nouveaux usagers qui ne se déplaçaient pas auparavant.
Sirop de gingembre
350 gr de gingembre épluché et coupé en petits morceaux
750 gr de sucre
750 gr d’eau
Dissoudre le sucre dans l’eau et ajouter le gingembre. Cuire à feu doux pendant 1 heure et laisser mariner 12 heures. Filtrer, mettre en bouteille et conserver au réfrigérateur. Un délice.
A utiliser comme un sirop pour une boisson rafraichissante.
Dans du lait chaud, avec ou sans un peu de chocolat.
Pour amateurices de cocktails, il pourra agrémenter un punch ou autre.
Pour parfumer des bananes poêlées.
...