Internet à la cambrousse.
Plutôt que de prier les industriels du net de nous connecter à haut débit avec l’assistance de l’Etat, pourquoi ne pas d’abord construire collectivement un réseau local (#mesh) dans une commune, puis inviter qui veut à y apporter sa connectivité.
Cette approche pourrait et devrait marcher aussi bien en ville qu’à la campagne, dès lors que les voisins se passeraient, par câble, fibre ou ondes, un minimum de connectivité. Les #FreeWifi montrent que techniquement c’est possible, la question est logicielle : savoir qui a le pouvoir de décider quel « compte utilisateur » est « autorisé » à se connecter… et à se faire fliquer.
En revanche, pourquoi se focaliser sur le débit ? L’essentiel il me semble, au moins dans un premier temps et pour se faire la main, c’est d’établir une connexion communautaire permanente (#CCCP).
À lire donc :
Aménagement numérique des territoires : première revue de solutions | Numericuss
►http://numericuss.com/2011/02/18/amenagement-numerique-des-territoires-premiere-revue-de-solutions
En lieu et place des Délégation de Service Public (DSP), [Pierre Raso] suggérait des « sortes de Reprise de Service par le Public » (#RSP). L’idée en un paragraphe :
« Puisque ni les opérateurs ni les collectivités ne veulent ou ne peuvent nous fournir ce réseau THD [Très haut débit], nous allons le construire, le gérer et le maintenir nous-mêmes. Nous y ferons venir des opérateurs qui nous vendront leurs services sur notre infrastructure (ouverte et neutre). Que #Orange, #Free ou #SFR ne viennent pas car nous ne jouons pas avec leurs règles sera leur problème, il y aura bien des #OVH, #Wibox, #E-Tera, #Alsatis ou d’autres pour émerger et venir développer leur business là où les “gros” ne veulent pas. »
Vers un premier réseau FTTH d’une région rurale (de la vallée de l’Hérault), JM Billaut
►http://billaut.typepad.com/jm/2011/01/connaissez-vous-pierre-vers-un-premier-r%C3%A9seau-ftth-dune-r%C3%A