Le Black Friday, que dissimule cette locution dans son assertion contemporaine ? Quelle en est l’usage contemporain qui en est promu, pourquoi et comment en sommes nous arrivés là ?
Et lorsque l’on entrouvre nos archives combatives, celle de l’histoire sociale, parfois méconnue, occultée ou dont ont biaise le sens, qu’y trouve-t-on ?
Alors que voici la célébration du capitalisme prédateur, la promotion du consumérisme compulsif, aliéné, l’on aurait intérêt à recouvrer notre passé et d’en nourrir les présents alentours et nos aspirations.
Black Friday, le 11 novembre 1887 à Chicago. 4 anarchistes innocents furent pendus. Un autre se suicida la veille dans sa cellule.
Le Black Friday, contemporain, atrophie boulimique du capitalisme de consommation.
Entre les deux, l’oubli, le déni, l’ignorance et la mauvaises intentions. Mais nous voilà alertes et résoluexs à la lutte. Rejoins nous, notre passé s’en vient nourrir les luttes du présent et le dépassement des horizons du capitalisme prédateur morbide et meurtrier.
Voici puisées dans le Cri du Peuple de Jules Vallès, communard impétueux, puis dans le Réveil Anarchiste de Genève, de Louis Bertoni, typographe anarchiste voici ce que la presse d’antan relatait du Black Friday et la manière si obscène, vulgaire et violente que le capitalisme opère sa métabolisation.
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