Prix littéraires : « C’est l’homme blanc quinquagénaire qui règne en maître dans les jurys »
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Petit tour d’horizon : parmi les prix qui dopent le plus les ventes, le Goncourt, qui a jusque-là récompensé 10% de femmes, fait à peine mieux que l’Interallié (9%), et seulement un peu moins bien que le Renaudot (13%) ou le Médicis (22%). Et même le Femina, pourtant constitué d’un jury exclusivement féminin, à l’inverse des autres jurys où les femmes sont (parfois très) minoritaires, ne parvient à récompenser que 36% d’autrices - même pourcentage, il faut dire, que celui des femmes publiées par les éditeurs chaque année. Comment cela est-il encore possible en 2018, et pourquoi ces chiffres ne semblent pas émouvoir grand monde ? Dans notre tentative de comprendre d’où venait une telle disparité, nous avons rencontré deux écrivains respectivement jurées au prix Femina et au prix Renaudot, et un historien.