Oui, l’article est intéressant mais a quelques défauts. Ceci étant dit c’est le premier truc que je lis sur le sujet. More to come à mon avis.
Je rajouterais :
– la photographie est toujours fausse. Et toujours un peu ratée.
– Avec les photos à effets, on est dans une photographie populaire, de masse avec des côtés industriels, comme celle des jetables, des dias, des photomatons...On est dans un autre type d’écriture, qu’il soit soit tamisé par les effets vintage ne fait que renvoyer à l’histoire des photos de famille, surexposées, « mal cadrées ». On s’inscrit là dans une continuité esthétique qui n’est pas vintage mais celle de l’œil populaire.
– Une photo de famille, lisse et imprimée façon actuelle a quelque chose de moins beau que ses équivalentes du passé... aussi parce que la photo a gagné ses lettres de noblesse, qu’on voit plus facilement la différence entre une bonne et une mauvaise photo (flash, yeux rouges).
– Les photos vintage sont utilisées dans l’art, la presse et la pub depuis une dizaine d’année, pour donner une esthétique retro-thrash. Forcément à force d’en voir partout on fini par avoir envie de produire ce type d’images aussi, ratées, mais sublimées par les effets old school. (voir aussi l’utilisaton esthétique en art et cinéma du film super 8 de famille - Jonas Mekas rules).
– on est aussi dans la photo non technicienne, une sorte d’arte povera 2011. La photo technicienne (la photographie d’art et la « belle » photo de type natural (national geographic and co) ou de presse) est-elle exempte de stéréotypes, de style répété à l’infini ? Pas vraiment, l’argument de l’article est un peu plat.
– Il ne parle pas du support de reproduction. Ces photos sont si je ne m’abuse de piètre qualité si on se place du côté de l’impression : petites tailles, résolutions basses etc.. C’est de la photo d’écran pour l’écran.
(To be continued).