Sandburg

Développeur, col blanc en T-shirt noir.

  • Vous auriez vu passer des nouveau maquillages de visages pour empêcher la reconnaissance faciale en 2024 ?
    Tout ce que je trouve, c’est pour les algo de 2016, je suis certain que les techniques ont évoluées.
    Je sais qu’il faut casser les zones blanches (front, joue) et noires (yeux, ombre nez), car les algo commence en basse fréquence, haut contraste, mais au point d’etre sûr que ca ne détecte rien, pas sur.

    Dépassé :
    https://www.numerama.com/politique/27414-quel-look-adopter-pour-eviter-la-reconnaissance-faciale.html

  • Je me demandais :
    Est-ce que Pierre Bourdieu est connu dans les milieux académiques anglosaxons de la sociologie ? Ou est ce qu’il y a des auteurs équivalents qui ont pris l’ascendance en langue anglaise ?

    Je demande parce que j’ai souvent l’impression qu’aux états unis, si ca ne porte pas la bannière étoilée, ca ne compte pas.

    #sociologie

  • Apparemment à Lille...

    les clubs de tricot et de crochet ont vu un renouveau impressionnant pendant la crise Covid. Surtout lors des occupations de facs et des manifs des retraites.
    Ça en est surprenant pour nous, les vieux chiffonniers... alors que nous étions au tison, la jeunesse bâtait le pavé, j’en ai presque la larme à l’œil presque.

    Les techniques de points et de changement de fils semblent même évoluer.
    Créations à huis clos, point de veilles ressources, ça produit des nouveaux motifs, peut être moins théoriques, mais carrément plus viscéraux.

    Le bonheur c’est de voir que malgré des parcours intellectuels indépendants, on veut jeter les même guenilles. Nous avec la retenue qui incombe à notre age, ell.eux, sans filtre. Et qu´il suffit de quelques retrouvailles pour reformer un réseau inter-couturier.e.s.
    Ça brode sur fond noir, et ça pourrait bien surprendre.

    Le pire, c’est que l’écosystème, lui, s’est gentrifié de fou en 4 ans, masquant d’autant plus cette activité.

    Je ne sais pas si les inspecteurs de la couture se rendent compte de l’amplitude que ça prend. Mais c’est du jamais vu ; on n’est plus dans le plan-plan des années 2010. Je ne sais pas pour les autres villes, mais ici, c’est prêt. Ding !

    https://www.youtube.com/watch?v=Z7eV2M1JPx4

  • L’envie d’un web plus simple

    Depuis quelques années, une partie de la communauté internet se tourne vers des solutions plus simples et moins gourmandes en ressources, en réaction à ce que beaucoup considèrent comme l’« #emmerdification » progressive du #web. Le protocole Gemini a émergé comme une réponse prometteuse à ce besoin, mais après l’enthousiasme initial, une certaine désillusion semble s’installer.

    Trouver une voie du milieu entre #Gemini / #Solid et l’« emmerdification » du web actuel.

    https://jpfox.fr/posts/envie-d-un-web-plus-simple

    #webdev #sobriété_numérique #webperf #développement #conception

    • @stephane fait remarquer en commentaire que dans la FAQ de Gemini il y a déjà une réponse à ça : faire un web plus simple avec les outils déjà existants est parfaitement possible et ça marche, mais ça ne permet pas de le savoir en avance. Le web c’est suivre des liens en permanence, ou aller sur des nouveaux sites qui n’existaient pas hier, et alors il est impossible de savoir d’avance si le site va être plein de tracking, ou va être hyper lourd à charger, ou va faire tourner le CPU avec plein de JS etc. Alors qu’avec un protocole simple dédié, on le sait d’avance et on peut cliquer n’importe où en sachant que ça va rester simple, rapide, et sans surveillance. Ils disent : c’est comme faire du vélo dans un parc dédié VS rouler doucement avec un tank dans un champ de mines.

    • Et on termine d’ailleurs par une remarque que j’avais déjà faite : l’article se conclut par cette invitation :

      On en discute sur le fediverse ?

      Ça suggère une très très grosse limite à « un web plus simple », et/ou pourquoi les gens publient sur les réseaux sociaux plutôt que simplement sur leurs sites Web.

  • Assurance chômage : le gouvernement s’acharne sur les chômeurs les plus précaires | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/assurance-chomage-gouvernement-sacharne-chomeurs-plus-preca/00111203

    Reportées à cause de la crise néo-calédonienne et de l’assassinat de deux agents pénitentiaires, les nouvelles mesures concernant l’assurance chômage devraient enfin être dévoilées par le Premier ministre en début de semaine prochaine, voire dès ce week-end.

    L’annonce d’un nouveau tour de vis ne fait guère de doute. La question est de savoir quels sont les leviers que le gouvernement choisira en définitive d’activer : durée de travail nécessaire pour être indemnisé (6 mois aujourd’hui), période de référence pendant laquelle le demandeur d’emploi doit avoir travaillé (24 mois actuellement), durée maximale d’indemnisation (18 mois pour les chômeurs de moins de 53 ans à ce jour), délai de carence avant de toucher une allocation ou encore révision des règles concernant les seniors…

    Pris isolément ou combinés entre eux, ces paramètres auront des conséquences plus ou moins sévères selon les catégories de chômeurs et généreront des économies conséquentes, voire massives. C’est ce que montre un document de travail de l’Unédic diffusé aux partenaires sociaux mais non rendu public.

    https://justpaste.it/2o52b

    • Sur un réseau craignos (mais pas trop), Yann Gaudin nous informe :

      Petit répit avant la sauvagerie

      On nous annonce finalement l’entrée en vigueur au 1er décembre 2024 de la nouvelle lame très tranchante en matière de protection des salariés en situation de chômage, avec les détails techniques dans un décret au 1er juillet.

      Nous serons alors quasiment le pays le plus insécurisant d’Europe tous paramètres combinés (conditions d’accès, durée et montant d’indemnisation).

      Il faudra désormais avoir travaillé minimum l’équivalent de 8 mois à temps plein sur 20 mois pour bénéficier de la protection par une indemnisation, sinon ce sera la très grande pauvreté du RSA (rien du tout pour les jeunes) ou le suicide.

      Vous ne serez plus indemnisés que maximum 15 mois si vous avez moins de 57 ans. Après ce sera la très grande pauvreté du RSA (rien du tout pour les jeunes) ou le suicide.

      Vous ne serez plus indemnisés que maximum 30 jours par mois, donc vous perdrez des jours d’indemnisation.

      Pour rappel, il n’y a actuellement qu’1 emploi pour 5 personnes en situation de chômage et encore, en comptant les contrats courts et à temps partiel. Appauvrir sauvagement des millions de français, est-ce que ça va faire pousser des emplois ?

      A la fin de cette année 2024, les salariés ne vivront plus vraiment en France :
      😑 Il n’y aura plus de liberté de choisir son parcours professionnel, si vous souffrez dans votre emploi vous devrez y rester quand même sous peine de finir vite dans un désastre personnel et familial, et bon courage pour négocier une augmentation de salaire quand votre employeur vous rappellera votre chance d’avoir au moins un emploi.
      😑 Il y aura encore moins d’égalité entre les citoyens aisés aux gros revenus garantis & gros patrimoines protégés et les travailleurs appauvris ou menacés en permanence de l’être.
      😑 Enfin il n’y aura quasiment plus de fraternité envers celles & ceux qui n’auront pas la chance d’avoir un CDI à temps plein bien payé et épanouissant.

      Amis salariés, une pensée à vous et à vos proches, il va y avoir des drames parmi vous, et la délinquance voire la criminalité risquent fort d’augmenter car toutes les insécurités sont liées.

      https://www.facebook.com/yann.gaudin/posts/pfbid02rv5wyz3p21oKSNV3GYM5VteFfoQ3CtATFLLUDyEcMA5F9mekGDd4R5gAaC4VYEgWl

    • chez Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/260524/assurance-chomage-le-grand-jeu-de-massacre

      Pour inciter les entreprises à embaucher des séniors, le premier ministre dégaine le « bonus emploi » permettant de cumuler salaire et allocations-chômage. [...]

      Rien de coercitif, donc, pour les entreprises qui jettent des salarié·es jugé·es trop âgé·es. Mais tout pour les patrons qui cherchent de la main-d’œuvre, qualifiée et expérimentée, pour pas trop cher. « Je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix », commente dans Libération le président de la CFE-CGC, François Hommeril.

      (qui cite Libé : https://www.liberation.fr/economie/social/assurance-chomage-gabriel-attal-confirme-une-reduction-de-la-duree-dindem )

    • une petite explication historique de la manip de Macron pour virer le paritarisme de l’assurance chômage, avoir (enfin) les mains libres, et abattre cette partie du système social en toute tranquillité. Le plan était visiblement prévu de longue, les premieres actions datent de 2018 :

      https://ses.ens-lyon.fr/articles/main-basse-sur-lassurance-chomage

      Quatre mois plus tard (juin 2018), la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (LCAP, art. 54) réécrit l’article L 5422-9 du code du travail qui édicte que l’allocation chômage est financée par des contributions des salariés. Celles-ci sont donc supprimées, si bien que l’affirmation selon laquelle cette « exonération » serait « sans aucun impact sur les droits sociaux » (annexe 4) s’efface au profit d’une autre lecture.

      Le président de la République précise en effet que cette réforme « transforme la philosophie même de notre solidarité nationale [qui] est de moins en moins une assurance individuelle, assortie d’un droit de tirage, financée par l’ensemble des contribuables, […] l’assurance chômage aujourd’hui n’est plus du tout financée par les cotisations des salariés » mais « par les cotisations des employeurs et par la CSG. Cette transformation, il faut en tirer toutes les conséquences ; il n’y a plus un droit au chômage, au sens où on l’entendait classiquement, il y a l’accès à un droit qu’offre la société mais sur lequel on ne s’est pas garanti à titre individuel, puisque tous les contribuables l’ont payé [4] ».

      Alea jacta est : l’assurance chômage est plongée dans le grand bain de la politique sociale [5].

    • Réforme de l’Assurance-chômage : une offensive ultra-violente qui vise l’ensemble du monde du travail
      https://www.revolutionpermanente.fr/Reforme-de-l-Assurance-chomage-une-offensive-ultra-violente-qui

      Ce dimanche, Gabriel Attal dévoilait le contenu de la nouvelle réforme de l’assurance chômage. Une réforme d’une grande violence contre les travailleurs les plus précaires sur laquelle comptent le gouvernement et le MEDEF pour attaquer brutalement l’ensemble du monde du travail.

      ... « Balancer tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix »

      Loin de se cantonner aux jeunes travailleurs, cette réforme aura également un lourd impact pour les seniors. Alors que les chômeurs pouvaient toucher des allocations chômages d’une durée de vingt-sept mois à partir de 55 ans, seuls les travailleurs âgés de 57 ans bénéficieront désormais d’une telle exception sur la durée du versement. Une durée « exceptionnelle » elle-même rabotée par la nouvelle réforme en passant de vingt-sept à vingt-deux mois.

      En procédant à un tel charcutage social envers les seniors, le gouvernement assure une main d’œuvre très bon marché pour l’ensemble du patronat, en plus des jeunes travailleurs contraints d’accepter les offres d’embauches les plus précaires. Car comme le souligne le Premier ministre, « un sénior au chômage qui reprendra un emploi moins bien rémunéré que son emploi précédent pourra cumuler son nouveau salaire avec son allocation [...] pour atteindre le même salaire qu’il avait avant de tomber au chômage ». Un moyen donc les patrons de payer à bas-coût une main d’œuvre déjà qualifiée, comme le résumé le président de la CFE-CGC auprès de Libération : « je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix ».

      Un relèvement du seuil d’autant plus brutal pour les travailleurs seniors, déjà contraint de partir deux ans plus tard du fait du relèvement de l’âge de départ à 64 ans, que la durée d’indemnisation est indexée à la conjoncture économique selon le principe de « contracyclicité » introduit par la réforme de 2019. Ainsi, depuis février 2023, la durée de versement des allocations a été rabotée de 25% pour l’ensemble des chômeurs, faisant passer cette dernière de vingt-quatre à dix-huit mois. Cette réforme impose en effet un coefficient réducteur dès lors que le taux de chômage ne dépasse pas les 9%. Un mécanisme qui couplé aux nouvelles mesures introduites par le décret du 1er juillet auront des effets qui alertent jusqu’à la CFDT qui, dans un communiqué du 23 mai dernier, a alerté sur la chute inévitable de la durée d’indemnisation.

      Des milliards sur le dos des plus précaires comme gages aux agences de notation

      Si Gabriel Attal se défend de mener « une réforme d’économie », l’ampleur des attaques ne laissent pas dupe pourtant pas des intentions qui animent le gouvernement. Le ministère du Travail lui-même n’avait pas caché l’objectif affiché cette déconstruction méthodique des droits des chômeurs, en avançant que cette réforme devait permettre 3,6 milliards d’économies par ans, soit plus de 10 % du montant total des allocations versées en 2023. Dès lors les ambitions de façade affichées par Gabriel Attal, « prospérité et d’activité », ne trompent pas. Comme le résume Le Monde, les milliards espérés par le gouvernement laissent « de quoi interpréter cette réforme davantage comme une façon de trouver dans l’urgence des marges de manœuvre budgétaires, plutôt que d’apporter des solutions pérennes au chômage de masse. »

      Une ambition d’autant plus visible, devant certaines des mesures introduites par cette réformes et qui s’assimilent à de véritables rapines. Ainsi, alors que les allocations étaient versées pour chaque jour du mois, soit l’équivalent de 30 à 31 jours d’indemnité journalière selon le mois, le gouvernement a procédé à un lissage lui permettant d’engranger plusieurs centaines de millions d’économies. En ce sens, les allocations seront versées en ne prenant en compte que 30 jours d’indemnités journalières, peu importe le mois. Cette innovation, qu’Attal présente comme une « mensualisation » des indemnités, lui rapporterait 950 millions d’euros sur trois ans.

      Autant « d’économies » réalisées sur le dos des chômeurs qui font figure de véritables gages pour la bourgeoisie et pour les agences de notations, alors que le gouvernement était sommé par ces dernières de couper dans ses dépenses budgétaires, au risque de voir sa note dévaluée. Un enjeu d’autant plus central pour Macron et Attal à l’heure où le déficit et la dette ne cessent de se creuser malgré les politiques austéritaires et les milliards dépensés en incitations fiscales pour les investisseurs et les plus fortunés. L’enjeu n’est pas seulement tactique mais a une dimension stratégique. En ouvrant une nouvelle offensive brutale contre l’assurance chômage, Macron et le MEDEF cherchent à rattraper le retard compétitif de la France avec ses voisins européens sur le terrain de la casse des droits sociaux. L’offensive sur l’assurance chômage cherche ainsi à aiguiser la concurrence entre les travailleurs pour qu’ils acceptent n’importe quel emploi...

  • #SNCF is stopping sales of most international tickets – a decision rooted in incompetence, and communicated with malevolence

    If you want to travel on 22nd May 2024 from Paris to Berlin (Germany), Verviers (Belgium) or Luzern (Switzerland), the app and website for SNCF ticketing, #SNCF_Connect, will show you prices and sell you a ticket. Try the same on 24th May 2024 and it will not. Here are the screenshots to prove it:

    Even connections to towns just the other side of the border – like Mouscron (Belgium) or Rastatt (Germany) are no longer available for purchase:

    As this explanation page on the SNCF website outlines, from 23rd May only a very limited selection of international tickets are available for sale from SNCF. There’s also a map listing what is available that looks like it was made in MS Paint.

    Let’s not play down the significance of this.

    SNCF Connect could until now sell you a ticket to any station in Netherlands (now reduced to just Amsterdam, Schiphol and Rotterdam), any station in Belgium (now just Antwerpen, Bruxelles, Liège), any station in Germany (now just the few stations directly served by cross border ICEs and TGVs), any station in Switzerland (now just anything served by TGV Lyria), any station in Italy (now just Ventimiglia, Torino, Milano) and any high speed station in Spain (now just Barcelona, Girona, Figueres).

    What the website of course does not say is why the change happened.

    So I set about getting to the bottom of the issue.

    On Monday 13th May I was travelling through Strasbourg so headed to the Grandes Lignes ticket office to ask. These conversations were in French, translated into English here.

    Me: “I want to take a train from Strasbourg to Berlin in mid-June, but I cannot get a price in SNCF Connect, can you help me?”
    SNCF employee: “It’s not possible any more”
    Me: “Really? Why is that?”
    SNCF: “It’s the fault of Deutsche Bahn!”
    Me (somewhat surprised at this point): “But other railways manage to sell Deutsche Bahn tickets still.”
    SNCF: “It’s Deutsche Bahn”

    I tried again at Grandes Lignes at Paris Austerlitz on Friday 17 May.

    Me: “I cannot manage to book a ticket on SNCF Connect from Paris to Berlin in June”
    SNCF: “It’s not possible any more. You will have to try with Deutsche Bahn or Trainline”
    (bit of a jaw drop here – Trainline, SNCF’s main ticket sales competitor?)
    Me: “Sorry, but I would like to know why this is.”
    SNCF: “It’s Europe’s fault”
    Me: “So please tell me this. If Deutsche Bahn can still sell SNCB tickets, ÖBB can still sell Trenitalia, but SNCF cannot sell any of these any more, then how can it be Europe’s fault that SNCF cannot sell these tickets?”
    SNCF: “But it is international agreements!”

    And that was then I broke, and told the employee what the actual reason is. Because Le Figaro has the gist of it, and I have had this confirmed to me by sources in other rail firms. SNCF’s IT system for these sales – #Résarail – is outdated and being closed down, and the new system is not yet available. And in the meantime sales of these tickets are simply not possible. Incompetence in other words. There is a financial consequence too – it is rumoured that railways receive a 10% commission on these sales amongst themselves. Bang goes that income for SNCF.

    But the communication about why this is the case crosses over into malevolence. Rather than facing up to the problem, SNCF resorts to finger pointing – at Deutsche Bahn, Europe, and international agreements. None of which are the reason.

    Also what SNCF is doing here is precisely the opposite of what it says it wants to do in its European Parliament election manifesto (full PDF here): “To attract more passengers, we are constantly seeking to improve the quality of our service and are investing heavily in all aspects of customer satisfaction. We have also made a joint commitment with our European partners to improve international ticketing“. If we are to believe the Community of European Railways – of which SNCF is a member – it is only a matter of time before state owned railway firms in Europe sort out these cross border ticketing headaches – while the actual behaviour of one of Europe’s largest railway companies is precisely the opposite.

    The likes of Trainline, Omio, SNCB International and Deutsche Bahn will pick up most of the slack, but not all. Passengers unable to book online and who previous relied on purchasing these tickets at ticket offices in France will be left stuck.

    None of this is clever or sensible, but sadly that is what you get from SNCF when it comes to anything international.

    https://jonworth.eu/sncf-is-stopping-sales-of-most-international-tickets-a-decision-rooted-in-i
    #France #mensonge #incompétence #chemins_de_fer #international #billets_internationaux #technologie #on_marche_sur_la_tête

    via @freakonometrics

  • Vacances d’été : le budget moyen des Français n’a jamais été aussi élevé | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/pouvoir-d-achat/vacances-dete-le-budget-moyen-des-francais-na-jamais-ete-aussi-eleve-65
    https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/66472a2f3aeef1189508f918/web_golden_xxl/66472a2f3aeef1189508f918.1
    C’est quoi la montée des inégalités, la paupérisation de masse, l’exclusion et la « dé-démocratisation ?

    C’est ça : comme il n’y a plus que les gens aisés qui partent en vacances, le budget moyen des vacanciers est au plus haut.

    On te présente ça comme une bonne nouvelle, alors que ça confirme que notre société se féodalise.

    Les Français qui ont prévu de partir en vacances cet été ont l’intention de se faire plaisir. C’est ce qui ressort du baromètre Opinionway réalisé pour Sofinco. Alors que l’inflation se tasse peu à peu, les futurs vacanciers envisagent de dépenser 1 697 € en moyenne. Un budget en hausse de 12 % par rapport à l’année dernière, quand il était de 1 512 €. Il s’agit par ailleurs du budget moyen le plus élevé depuis au moins 2012, première année étudiée par Sofinco dans son étude.

  • Éducation : le nouveau concours de recrutement des enseignants vire à la catastrophe - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/societe/education-nationale/education-le-nouveau-concours-de-recrutement-des-enseignants-vire-a-la-cata

    Bien loin du « choc d’attractivité » vanté par Gabriel Attal, les premiers résultats des concours de recrutement des professeurs sont catastrophiques. Ils annoncent, pour la rentrée, un manque d’enseignants au moins égal, si ce n’est supérieur, à celui des dernières années.

    Mais pour Romain Vignest, président de l’Association des professeurs de lettres, ce qui est « catastrophique », c’est que la plupart des futurs profs ne savent pas conjuguer un verbe au subjonctif.

    [Ce que je fustige], c’est la volonté de recruter des gens qui soient plus dociles que les professeurs qu’on a recrutés jusqu’à présent

    Merci à France Infox de nous rappeler, par la voix des des professeurs de lettres, les priorités du gouvernement.
    Hé oui, pour ce « recrutement », on a sûrement les priorités qu’on mérite ...

    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/manque-de-candidats-dans-l-education-nationale-ils-ont-la-volonte-de-re

  • Fonction publique : la suppression des catégories A, B et C est « sur la table » confirme le gouvernement - La Voix du Nord
    https://www.lavoixdunord.fr/1461702/article/2024-05-14/fonction-publique-la-suppression-des-categories-b-et-c-est-sur-la-table

    Le gouvernement envisage de supprimer les catégories A, B et C de la fonction publique, dans le cadre de la réforme du secteur qu’il doit présenter à l’automne, a indiqué mardi le ministre Stanislas Guerini.

    Ils auraient tout aussi bien pu dire "la suppression des fonctionnaires" que ça n’aurait pas plus d’effet sur les syndicats.

    • A fond ! Sur ma watch list dès que possible.

      Première impression de la bande annonce... c’est bien joué, mais les textes sont dits sans le niveau requis pour les langues utilisées.
      Je trouvais que dans Le Jeune Karl Marx , cette erreur n’était pas commise.

    • Vu hier soir... film très lent. Je ne sais pas trop quoi en penser.
      Intéressant, comment Kropotkin explique sa mission de proposer une nouvelle #cartographie_anarchiste de la région... et l’absurdité de la présence de 4 heures différentes dans la petite ville de Saint-Imier : l’heure de l’usine, celle de la municipalité, celle de la poste et celle de la gare (si je ne me trompe pas).

    • Vu.
      La collection de photos d’anarchistes en vantant leurs mérites et actes militants, j’aimerais trop voir ça dans la cour de récré.
      Ca serait vachement plus censé que tout ce que j’ai pu connaître, qui existe actuellement ou existera dans l’avenir.
      Ravachol = 100 points

  • Gefangenensolidarität : »Sie ist in eine andere Zelle verlegt worden« 
    https://www.jungewelt.de/artikel/474888.gefangenensolidarit%C3%A4t-sie-ist-in-eine-andere-zelle-verlegt-wor


    Gefangenensolidarität : In Berlin demonstrierten Hunderte Personen für Daniela Klette (9.3.2024) Christophe Gateau

    Un conseil : si tu vies en Allemagne n’affiche jamais ta solidarité avec les prisonniers politiques. Tu perdras ton travail et aucun syndicat de taille te défendra.

    7.5.2024 von Annuschka Eckhardt - Solidarität für das mutmaßliche Ex-RAF-Mitglied Daniela Klette. Ein Gespräch mit Ariane Müller

    Vergangene Woche wurde der 1. Mai mit großer gewerkschaftlicher Beteiligung begangen. Was ist Ihnen als Betriebsrätin passiert?

    Ich bin Krankenschwester im größten Bremer Krankenhaus, im Klinikum Bremen-Mitte. Ich war dort freigestellte Betriebsrätin. Am 17. März, im Kontext des Tags der politischen Gefangenen, hatte ich vor dem Frauengefängnis in Vechta eine Kundgebung angemeldet aus Solidarität für die inhaftierte Daniela Klette, mutmaßlich ehemaliges RAF-Mitglied. Wir sind solidarisch mit ihr und haben auch dort gegen ihre Haftbedingungen protestiert, denn sie war dort über zwei Monate lang in Einzelisolationshaft, durfte nur alleine Hofgang machen, wurde videoüberwacht und hatte kein natürliches Tageslicht in ihrer Zelle, da eine Metallblende vor ihrem Fenster angebracht war. Sie war vollkommen abgeschottet. Dies ist für mich weiße Folter.

    Dann brach ein Shitstorm gegen mich persönlich aus. Irgend jemand aus dem Krankenhaus muss es den Medien gesteckt haben, dass ich die Solidaritätskundgebung angemeldet hatte. Mein Betriebsrat hatte nichts Besseres zu tun gehabt, als mich von der Freistellung als Betriebsrätin abzuwählen. Dies war die Voraussetzung, dass die Geschäftsführung der Klinik mich dann von der Arbeit am Patientenbett freistellen konnte. Ich darf das Krankenhaus nicht mehr betreten, außer mittwochs, wenn wir die Betriebsratssitzung haben, einfaches Betriebsratmitglied bin ich ja noch. Ich darf keinen Kontakt zu den Kolleginnen und Kollegen halten. Meine E-Mail-Adresse ist gesperrt worden. Das ist praktisch ein Berufsverbot, nicht nur als Krankenschwester, sondern auch als Betriebsrätin. Mein konsequenter Einsatz für die Kollegen ist dem übrigen Betriebsrat und der Geschäftsführung schon seit langem ein Dorn im Auge.

    Wie sieht Ihr Vertrauen in gewerkschaftliche Organisation momentan aus?

    Gespalten. Ich habe ein gespaltenes Verhältnis wegen meiner persönlichen Geschichte, die ich eben schilderte. Der zuständige Gewerkschaftssekretär ist auf meiner Seite. Einige weitere Gewerkschaftssekretäre von Verdi haben mir zwar unter vier Augen ihre Solidarität erklärt, ein offizielles Statement vermisse ich allerdings.

    Was gedenken Sie jetzt zu tun?

    Meine Anwältin verhandelt gerade mit dem Anwalt der Gegenseite. Und das Ergebnis, was dabei rauskommt, wie es jetzt für mich weitergeht, das werde ich wahrscheinlich in den nächsten Tagen erfahren.

    Sie haben das Solidaritätsnetzwerk für Daniela Klette mitgegründet und sind dort sehr aktiv. Was hat die Öffentlichkeit bislang bewirkt?

    Die beiden Kundgebungen vor dem Frauengefängnis in Vechta konnten bewirken, dass Danielas Haftbedingungen im April gelockert wurden. Sie ist in eine andere Zelle verlegt worden, ohne Videoüberwachung, und es kommt auch Tageslicht herein. Ich denke, das ist auf den Druck der Öffentlichkeit durch die Kundgebungen und durch weitere solidarische Aktionen zurückzuführen. Auch Danielas Anwalt Lukas Theune hat ihre Isolationshaft immer wieder in den Medien angeprangert. Ich habe schon mehrere Besuchsanträge gestellt, um Daniela in der JVA zu sehen, die werden einfach nicht bearbeitet. Sie möchte unbedingt, dass ich sie besuche. Briefe brauchen wochenlang, bis sie Daniela erreichen. Also, da ist noch sehr viel Luft nach oben.

    Haben Sie schon eine Nachricht aus dem Gefängnis von Daniela Klette bekommen?

    Ich habe kürzlich einen ersten Brief von ihr erhalten. Das war natürlich total toll. Sie hat unter anderem beschrieben, wie sie den Alltag in Vechta erlebt.

    Was steht jetzt noch an in der Soli­darität mit Daniela Klette?

    Wir machen natürlich weiter! In Abständen werden wir weiterhin Kundgebungen vor dem Frauengefängnis in Vechta abhalten, damit Politik und Justiz sehen: Wir lassen nicht locker! Wir befürchten, dass sich sonst ihre Haftbedingungen wieder verschärfen. Unsere nächste Veranstaltung wird am 10. Mai in Hamburg stattfinden unter dem Motto »Solidarität mit Daniela Klette«, eine Podiumsdiskussion, bei der ich auch sprechen werde.

    Ariane Müller ist Krankenschwester und Aktivistin in der Solidaritätsarbeit zu politischen Gefangenen

    Veranstaltung: Freitag, 19 Uhr, Centro Sociale, Sternstr. 2, 20357 Hamburg

    #Allemagne #terrorisme #répression

    • Comment l’a t on retrouvée ?

      Le 26 février 2024, Koray Freudenberg, procureur de la ville de Verden, annonce que Daniela Klette, désormais âgée de 65 ans, est arrêtée à Berlin-Kreuzberg, ou elle vivait sous un faux nom depuis environ 20 ans, après une cavale de plus de 25 ans.

      Daniela Klette a été retrouvée grâce à des outils d’intelligence artificielle utilisés par un podcast télévisé allemand. La police et les services de sécurité allemands sont, eux, liés par des lois strictes sur la vie privée qui limitent leur capacité à utiliser ces types d’outils améliorés par l’intelligence artificielle. La police a trouvé une arme antichar, un fusil Kalachnikov et un pistolet-mitrailleur dans son appartement.

    • C’était une combinaison de délation, de progrès technique et d’acharnement de la police politique. Elle a commencé á ne plus fait attention aux règles essentielles de la clandestinité, compte facebook, photos sur internt etc.
      Qu’est-ce que tu veux, avec le temps on s’épuise et aime oublier ce que disait le procureur Herold en 76/77

      wir kriegen sie alle.

      https://www.youtube.com/watch?v=a7E7NLKU3VA

      https://de.m.wikipedia.org/wiki/Horst_Herold

      Seine auf die damaligen Terroristen der RAF und der Bewegung 2. Juni gemünzte Ankündigung „Wir kriegen sie alle“ wurde mehrmals künstlerisch verarbeitet, unter anderem zu hören auf dem „Verschwende Deine Jugend“-Sampler („Horst Herold – Wir kriegen euch alle“), auf dem „Gang nach Canossa II“-Sampler („D.Werk – Wir kriegen sie alle“) und als Endlosrille auf der LP Amok Koma der Gruppe Abwärts.

      Dans cet article se trouve l’explication de Herold d’une nouvelle méthode de pour identifier les adresses de personnes en clandestinité.

      Unter der Leitung von Horst Herold wurde im Zuge des innenpolitischen Kampfes gegen den Terror der RAF die Rasterfahndung eingeführt. Horst Herold erläuterte das Vorgehen 1986 so:

      „1979 unterhielt die RAF in Frankfurt am Main eine oder mehrere unter Falschnamen angemietete konspirative Wohnungen, die Polizei wußte nur nicht, wo. Da die Terroristen die Stromrechnung nicht von Konto zu Konto bezahlen konnten, war anzunehmen, daß ihre Falschnamen sich in der Gruppe derer befinden müßten, die ihre Stromrechnung bar bezahlen. Dies waren seinerzeit etwa 18000. Wie kann man die gesuchten Falschnamen der Terroristen aus einer solchen Menge herausfinden? Die Antwort ist einfach: indem man alle legalen Namensträger so lange aus der Menge der barzahlenden Stromkunden herauslöscht, bis nur noch die Träger von Falschnamen übriggeblieben sein können. Sonach wurden aus dem richterlich beschlagnahmten Magnetband aller barzahlenden Stromkunden alle Personen herausgelöscht, deren Namen als legale Namen feststanden: die gemeldeten Einwohner, die Kfz-Halter, die Rentner, die Bafög-Bezieher, die im Grundbuch verzeichneten Eigentümer, die Brandversicherten, die gesetzlich Krankenversicherten und so weiter – jede Datei mit Legalnamen kann als ‚Radiergummi‘ dienen. Erst dann, wenn anzunehmen ist, daß alle Legaldaten herausgelöscht sein könnten, wird der Restbestand des Magnetbandes ausgedruckt. Im Falle Frankfurt fanden sich am Ende der allerdings auch manuell unterstützten Prozedur nur noch zwei Falschnamen: der eines Rauschgifthändlers und der des gesuchten Terroristen Heißler, der in seiner dadurch ermittelten konspirativen Wohnung kurz darauf festgenommen wurde.

      Daniela Klatte n’était pas formée en informatique et ne pouvait pas estimer l’importance du rôle de la reconnaissance faciale parmi les méthodes de recherche. Elle s’est faite répérer en parallèle par un amateur et la police sur les photos d’elle qui la montrent pendant le carnaval des cultures à Berlin.

  • Les corses sont-ils de droite ?

    Je n’ai pas de critique toute faite contre les régionalismes. Ils peuvent déstabiliser un état qui a misé son équilibre économique sur la présence de tous les acteurs dans un effort collectif. Si les bassins d’emploi font sécession ou les régions à forte ressources, ce sont les autres qui vont en souffrir. Et la, ca va pas. L’interet particulier ne doit pas nuire à l’intérêt commun.

    Si c’est pour une impression d’unification culturelle qui dépouille une culture locale, ca aussi je peux en comprendre la légitimité. M’enfin, faudrait pas non plus faire passer la culture personnel au détriment d’objectifs de survie.

    Résultat, les régionalismes, j’ai toujours eu l’impression que c’était motivé par un patriotisme. Et je sais que le patriotisme, c’est une valeur réactionnaire de droite.

    Donc si on prend un random indépendantisme corse, qui ne serait pas de la dispora (paradoxal), est ce qu’on peut lui parler de Marx, d’internationalisme ou de polyculturalisme sans se fâcher, ou il est de droite ?

    PS : vous constaterez le niveau de merde de ma pensée, mais faut bien commencer quelque part...

  • Avec le STJV : pour que les travailleur·ses du jeu vidéo soient aux manettes !
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1299-niouhera

    De tradition ultra-libérale, l’industrie du jeu vidéo n’est pas exactement un havre de paix pour les travailleur·ses. Harcèlement, sexisme, horaires démesurés, bas salaires, écoles hors de prix, manque de reconnaissance… Jusqu’en 2017 et la création du Syndicat des travailleur·ses du jeu vidéo (STJV), les patrons et le système avaient plus ou moins le champ libre pour essorer les salarié·es au nom de la « passion ». Les entreprises lilloises n’ont pas manqué de prendre le train en marche, Ankama et Ludogram en tête.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • À France Inter, la direction balaie les voix de gauche - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/medias/daniel-mermet/a-france-inter-la-direction-balaie-les-voix-de-gauche

    La colère couve à France Inter. Tous les corps de métiers confondus se sont doublement émus de la convocation, ce mardi 7 mai, de l’humoriste Guillaume Meurice par la direction, mais aussi de son éviction de l’antenne, malgré l’abandon par la justice des poursuites à son encontre, après sa plaisanterie sur le Premier ministre israélien Benjamin Natanyahou.

    Entre-temps, d’autres annonces inquiétantes sont tombées : la suppression d’un tiers du budget de « Grand Dimanche soir », l’émission de Charline Vanhoenacker déjà rétrogradée le week-end l’an dernier, la refonte de « la Terre au carré », de Mathieu Vidard, l’arrêt des quatre émissions ou chroniques de reportage de Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry et Anaëlle Verzaux, anciens du rendez-vous phare de Daniel Mermet, « Là-bas si j’y suis », et auteurs, pour les trois premiers, de l’émission sociale du samedi Comme un bruit qui court. Serait également visée l’émission littéraire d’Emmanuel Khérad, « la Librairie francophone ».

    • Djamil Le Shlag détruit la direction de France Inter puis démissionne.

      « ’’Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un Arabe en France : j’ai toujours été menacé d’être viré et ça depuis ma naissance !’’ 🎯
      L’humoriste Djamil Le Shlag, dans sa dernière chronique, annonçant quitter France Inter. Respect ! »
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1787193170100473857/pu/vid/avc1/480x270/ktSF-0L8zd-M1aJI.mp4?tag=12

    • France Inter : la grande purge
      https://contre-attaque.net/2024/05/07/france-inter-la-grande-purge

      En clair : toujours moins de satire, toujours moins d’émissions sur le terrain, qui montrent la réalité sociale du pays, toujours moins de paroles indépendantes et de culture, et toujours plus d’experts et d’éditorialistes qui « commentent » l’actualité avec un point de vue macroniste. Comme sur BFM. Une reporter explique à Mediapart : « Tout ce qui porte la marque du reportage est menacé. Le reportage a le défaut de coller à la réalité et n’est pas dogmatique. Il donne à voir un pays fracturé, qui va mal et s’appauvrit ».

      En revanche, on ne s’inquiète pas pour les émissions de Léa Salamé, compagne de Glucksmann, qui accueille les grands patrons avec de grands sourires et aboie sur le moindre invité de gauche, ni pour les nouvelles émissions nulles sur la « sexologie », qui elles, devraient rester… La direction est en train de suicider la radio.

      La situation pourrait même s’aggraver, puisque la réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit de rapprocher Radio France et France Télévisions, sera discutée au mois de mai. Sachant que la Macroniste hardcore Aurore Bergé est dans le conseil d’administration de France télévision.

      Cette purge avait commencé en 2014, quand l’émission de Daniel Mermet, « Là bas si j’y suis », avait été déprogrammée. Cette émission quotidienne donnait depuis 1989 la parole à des auditeurs et auditrices et couvrait les luttes sociales, allait sur le terrain, diffusait des propos contre le capitalisme et le colonialisme, n’hésitant pas à dénoncer le gouvernement. L’un de ses reporters était… François Ruffin. Une autre époque où il n’était pas interdit d’être de gauche. Impensable aujourd’hui, alors que l’extrême droite a imposé son hégémonie partout. La chute en quelques années de la pluralité médiatique est vertigineuse.

      Ces derniers jours, la nouvelle direction a montré l’ampleur de sa lâcheté et de sa connivence avec l’extrême droite. Alors qu’une ancienne journaliste de la radio, Nassira El Moaddem, subissait une campagne diffamatoire raciste lancée par Cnews, France Inter s’est désolidarisée dans un communiqué, disant « nous avons bien reçu vos messages [réclamant le licenciement de la journaliste] et nous les comprenons » et précisant qu’elle « n’est pas, à ce jour, salariée de l’antenne ou de Radio France ».

      Le message envoyé est gravissime. Au lieu de défendre une journaliste face à l’extrême droite au nom de la liberté de la presse, Radio France la lâchait aux chiens. Maintenant, les fascistes savent qu’ils peuvent lancer des campagnes pour briser qui bon leur semble. France Inter a discrètement modifié son communiqué depuis, mais le mal est fait.

      Qui est derrière cette purge violente et ce recadrage politique ? D’abord Sibyle Veil, une énarque et copine de promotion de Macron, qui a été nommée à la tête de Radio France. Ensuite, la nouvelle cheffe de France Inter se nomme Adèle Van Reeth, en couple avec Raphaël Enthoven, faux philosophe et vrai propagandiste macroniste, dévoré par la haine de la gauche et violemment pro-israélien, qui avait dit en 2022 qu’il préférerait voter Le Pen que Mélenchon. Depuis l’arrivée de Van Reeth à France Inter, le nombre d’invités d’extrême droite a explosé et des émissions trop critiques à l’égard du pouvoir ont été évincées. Bref, la direction de la radio publique est désormais 100% macroniste, fréquente le même monde, vient du même milieu que les millionnaires au pouvoir.

      Ce qui se joue à France Inter est un symptôme. Plus aucune parole dissidente n’est tolérée : les manifestations sont réprimées dans le sang, le plus grand mouvement de gauche, pourtant sobrement social-démocrate, la France Insoumise, est traité d’antisémite et inquiété pour « apologie du terrorisme », les médias indépendants sont menacés. Peu à peu, la dictature s’installe tranquillement, à pas feutrés. Et l’extrême droite bénéficie, elle, de plusieurs radios et télévisions nationales. Le spectre médiatique autorisé n’ira bientôt plus que de Macron à Zemmour.

      Six syndicats de Radio France ont déposé ce soir un préavis de grève pour le 12 mai afin de « défendre la liberté d’expression ». On leur souhaite de faire trembler la nouvelle direction et de parvenir à stopper la purge en cours.

    • Dans le dernier article seenthisé par @marielle :

      Six syndicats de Radio France ont déposé ce soir un préavis de grève pour le 12 mai afin de « défendre la liberté d’expression ».

      Je ne comprends pas la stratégie de la grève un dimanche, qui empêcherait la tenue du « Grand dimanche soir » ??

    • y a une autre proposition de grève, le 22 mai, un mercredi.

      fin de l’article de l’huma :

      assemblée générale le 14 mai contre la holding, ainsi qu’à une grève des personnels de la Maison ronde le 22 mai. Le personnel de France Inter a prévu de se réunir en agora mardi 7 mai, jour de la convocation de Guillaume Meurice.

      après, c’est sûr, celle du 12 semble un peu contre productive, surtout après que Charline herself a dit « on a un micro, on le garde » ; p’tet ils vont faire une grève « à la japonaise » :-) https://fr.wikipedia.org/wiki/Huelga_a_la_japonesa

  • Vous vous souvenez du naufrage du Concordia (2012) ?

    Si vous voulez les échanges entre le garde cote et son capitaine, c’est illarant :

    Tu vas retourner à bord et me dire combien ils sont !

    https://www.youtube.com/watch?v=4MtWxnRBVvg

    Mais surtout, sur sa page wiki, c’est marqué :

    Francesco Schettino
    En 2014, deux ans après la catastrophe de Costa Concordia, il donne un cours de gestion de la panique à l’Université de Rome

    Depuis, il est en prison.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Schettino

  • Arrêter les abonnements aux revues scientifiques prédatrices...

    University of Lorraine (France), cutting ‘big deals’ with large commercial publishers & reinvesting the money saved in various open science / open access initiatives

    https://mastodon.social/@rmounce/112336634935584026
    #édition_scientifique #revues_prédatrices #abonnement #arrêt #ESR #recherche #universités #facs #coût #budget #université_de_Lorraine #Elsevier #Wiley #Springer

    –—

    ajouté à la métaliste sur la #publication_scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396