• Aéronautique : victime de son succès, le transport aérien ne sait plus répondre à la demande
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/aeronautique-victime-de-son-succes-le-transport-aerien-ne-sait-plus-rep

    Cinq milliards, c’est le nombre record de voyageurs que les compagnies aériennes vont devoir transporter en 2024 dans le monde. Seulement voilà, il n’y a pas assez d’avions. C’est le constat dressé par l’Association internationale du transport aérien

    Naïvement, je croyais que le problème, c’était les rejets de CO2.

  • How Russia is trying to disrupt the 2024 Paris Olympic Games - Microsoft On the Issues
    https://blogs.microsoft.com/on-the-issues/2024/06/02/russia-cyber-bots-disinformation-2024-paris-olympics

    Russia is ramping up malign disinformation campaigns against France, French President Emmanuel Macron, the International Olympic Committee (IOC), and this summer’s Olympic Games in Paris. While Russia has a decades-long history of targeting the Olympic Games, the Microsoft Threat Analysis Center (MTAC) has observed old tactics blending with artificial intelligence (AI) in malign activity that may intensify as the 2024 Paris Opening Ceremony approaches. These operations have two principal aims:

    – Denigrate the reputation of the IOC
    – Create the expectation of violence breaking out in Paris at the Games

    Parce qu’évidemment, il n’y a aucune raison légitime de dénigrer le CIO ou de vouloir manifester en France dans les prochains mois, eu égard à la politique de destruction systématique des protections collectives.

    #célérusses

  • Jordan Bardella, les dessous d’une « politique TikTok »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/10/jordan-bardella-les-dessous-d-une-politique-tik-tok_6215810_823448.html

    Le président du Rassemblement national cultive sa « marque » à coups de discours flous. Dépassant largement en popularité Marine Le Pen, il commence à s’en émanciper, sous le regard bienveillant de Vincent #Bolloré.
    Par Clément Guillou et Corentin Lesueur

    Difficile de s’imaginer dans une réunion politique. Le tube Bande organisée résonne au Duplex, célèbre boîte de nuit parisienne, pour accompagner l’arrivée de la star du soir, ce samedi 27 janvier, vers 23 heures. Un costume sombre fend une nuée de téléphones tournés vers lui. L’ambiance est festive, rythmée par les textes subversifs des rappeurs marseillais, aux antipodes des valeurs que l’invité principal entend incarner. Des centaines de jeunes endimanchés scandent « Jordan, Jordan ! », rient lorsqu’un amuseur rêve tout haut de « Jordan 2027 » : nous sommes bien au lancement de l’écurie personnelle du président du Rassemblement national (#RN), Les Jeunes avec #Bardella.
    Cela n’est pas qu’une soirée en discothèque. Il faut se figurer la valeur symbolique d’un tel événement dans un mouvement qui entretient le culte du chef et n’a jamais sanctifié qu’un seul nom, celui de Le Pen. Mais Jordan Bardella est porté par un courant puissant : l’opinion. En témoigne son entrée dans le traditionnel baromètre des 50 personnalités préférées des Français, produit par l’IFOP pour Le Journal du dimanche, publié le 2 janvier, où il est le seul homme politique présent. Il s’y classe en 30e position, alors que Marine Le Pen n’y a jamais figuré. Au panthéon du consensus et du conservatisme, dans un palmarès très masculin, se hisse un homme de 28 ans imprégné des idées de la #nouvelle_droite, un courant racialiste de l’#extrême_droite, mais que les Français peinent encore à cerner. Aux yeux d’une majorité d’entre eux, il est encore ce jeune costumé et bien peigné qui s’inscrit dans le sillage de Marine Le Pen (...)
    Un positionnement flou recherché par la tête de liste du RN pour les élections européennes de juin.

    [...]

    Il y a plus concret que les sondages : la justice, avec le procès à venir concernant l’affaire des assistants parlementaires du parti au Parlement européen, où Marine Le Pen risque une peine d’inéligibilité et dans lequel Jordan Bardella n’est pas inquiété, bien que son nom figure au dossier.

    [...]

    Le président du RN ressemble à un produit à la mode. Du premier slogan de sa campagne des européennes, qui ne dit rien sinon une date (« Vivement le 9 juin ! »), le député du Gard Pierre Meurin dit qu’il vise à susciter l’attente d’un événement, « comme la sortie du dernier iPhone ». « Sa personnalité, ce qu’il incarne, fait appel aux mêmes réflexes de consommation. » « Il est devenu une marque, renchérit le sénateur lepéniste Aymeric Durox. Un visage connu dans une époque dépolitisée, une époque du selfie. » En Seine-et-Marne où il est élu, ce dernier dit rencontrer des élus de #droite qui n’attendent plus que la prise du pouvoir du jeune homme pour basculer. Le sénateur se dit que « pour avoir toutes les chances de gagner, il faudrait que Jordan puisse faire le débat d’entre-deux-tours à la place de Marine ».

    https://justpaste.it/fw0sn

    #Hanouna #identitaire

    • « On aurait plus de chances avec Bardella » : les doutes des militants du RN sur Marine Le Pen

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/11/on-aurait-plus-de-chances-avec-bardella-les-doutes-des-militants-du-rn-sur-m

      De nombreux membres du parti lepéniste jugent le jeune président du RN mieux placé pour s’imposer lors de la prochaine élection présidentielle, convaincus que Marine Le Pen payera in fine son nom et ses échecs passés.
      Par Clément Guillou et Corentin Lesueur

      En monarchiste convaincue, Geneviève Salvisberg n’a rien contre les dynasties. Mais cette adhérente historique du Rassemblement national (RN), passée par l’Action française dans sa jeunesse, est prête à faire exception avec la famille qui règne depuis un demi-siècle sur son parti. « Marine Le Pen est toujours très appréciée, mais Jordan Bardella est tout simplement extraordinaire, beau gosse et tellement brillant, loue la septuagénaire, suppléante du député de l’Aude Julien Rancoule. Il est assez intelligent pour attendre son tour. Mais pourquoi ne pas le lancer dès 2027 ? »

      Laisser Jordan Bardella représenter l’ex-Front national dès la prochaine #présidentielle à la place de Marine Le Pen ? Beaucoup d’adhérents l’envisagent à trois ans du scrutin roi de la vie politique nationale. Durant le mois de janvier, Le Monde est parti à la rencontre des militants lepénistes lors des cérémonies de vœux de certains députés. A la question d’une éventuelle victoire en 2027, une majorité d’entre eux considérait que le jeune homme offrirait davantage de chances que la triple candidate. Dans un parti aux réflexes légitimistes, et alors que Marine Le Pen a annoncé vouloir représenter le parti dans trois ans, ce fond de l’air bardelliste dans la base militante n’est pas anodin.
      La fille de Jean-Marie Le Pen reste unanimement saluée pour sa résilience et le travail de dédiabolisation du parti. Le « ticket » proposé, avec Jordan Bardella présenté en premier ministre putatif, séduit. Mais les militants n’échappent pas à la dynamique qui, depuis plusieurs mois, porte leur jeune président, bien au-delà des rangs du mouvement d’extrême droite. « Beau », « trop fort à la télé », « il présente et s’exprime bien », « sens de la répartie ».
      Les atouts brandis par les défenseurs de Jordan Bardella se rapportent presque uniquement à ses passages télévisés et à son image « lisse ». Un profil « rassurant » pour rallier à leur cause des électeurs hésitant encore à assumer un vote radical. « Pour les frileux, c’est bien… On sera au pouvoir un jour, mais jamais avec un Le Pen », tranche Gérard Aubenas, électeur lepéniste depuis 1981 et retraité dans la région de Cavaillon (Vaucluse).

      Des punchlines sur les plateaux télé
      Le bardellisme existe jusque dans le bassin minier du Pas-de-Calais, le fief de Marine Le Pen. « Son discours, quand elle était présidente du parti, m’a convaincue. Mais c’est quand Bardella est arrivé que j’ai complètement adhéré », raconte Tatiana Focqueur, 27 ans, qui a troqué sa carte Les Républicains contre celle du RN. « Bardella fait le travail pour enlever cette étiquette de racisme », se réjouit son mari, Sébastien, 47 ans. Qui, lui, se moque bien des étiquettes : il dirige le Black Shadow North, un club de motards associé au Gremium MC, de l’ancien chef du groupe parisien de skinheads #néonazis, Serge Ayoub. Avant de tracter pour le RN, il s’affichait avec cette figure du milieu en 2021, comme l’a documenté le site d’information StreetPress.

      Si certains élus tancent Jordan Bardella pour son absence de ligne idéologique, nombre de militants y voient une force. Une #stratégie, même, pour dissimuler les fondamentaux du RN sous une communication se résumant à quelques #punchlines répétées sur tous les plateaux et relayées sur les réseaux sociaux. « Un homme politique n’a pas à rabâcher ce qu’il pense : on sait très bien ce que défend Jordan puisqu’il représente le parti et son histoire, explique Nathalie, 59 ans, en Seine-et-Marne. Il est jeune, parle bien et dispose d’une bonne gueule : exactement comme Macron en 2017. A l’époque, beaucoup ont voté pour lui sans trop savoir ce qu’il pensait. »

      Se libérer du patronyme Le Pen
      Chez les plus jeunes adhérents frontistes, séduits par ses vidéos sur TikTok ou sa présence sur le plateau de Cyril Hanouna, Jordan Bardella est décrit en figure tutélaire. « Son physique nous influence sans qu’on s’en rende compte, c’est inconscient », avoue Loly Lucas, 19 ans. « J’adhère aux idées de Marine Le Pen mais il y a toujours cette peur vis-à-vis de sa famille, alors que Bardella n’a pas de passé politique », distingue l’étudiante de Montpellier. Alimenté par la malédiction qui collerait à la lignée des Le Pen, l’enthousiasme pour le natif de Drancy (Seine-Saint-Denis) transcende désormais les générations.

      Parmi ceux qui cotisaient déjà sous « Jean-Marie », beaucoup n’y croient plus après trois premiers échecs de sa fille à la présidentielle. « Le nom lui colle toujours à la peau. Macron veut continuer à dire “Front national”, et on comprend pourquoi… », déplore Dominique Caplin, retraité d’un établissement public de gestion de l’eau et néoadhérent gardois. Au-delà du patronyme, d’autres considèrent que Marine Le Pen a péché, lors de ses tentatives infructueuses, dans les domaines qui font justement la réputation de son cadet.
      « On aurait plus de chances avec Bardella. Marine est plus énervée et agressive, elle n’a pas le même sang-froid, tranche Frédéric, un policier de 56 ans. A chaque débat d’entre-deux-tours, elle est mauvaise. » Et, lorsque vient la question de la jeunesse de Jordan Bardella, la réponse est toujours la même : « Et notre nouveau premier ministre, il a quel âge ? »

      Aux vœux de Jordan Bardella, l’ombre de la « #GUD connexion »
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/15/aux-v-ux-de-jordan-bardella-l-ombre-de-la-gud-connexion_6210954_823448.html

      Le président du Rassemblement national a dû s’expliquer lundi sur le maintien de relations d’affaires avec Frédéric Chatillon, ancien patron du Groupe union défense, une organisation étudiante d’extrême droite connue pour son radicalisme et sa violence.

      https://justpaste.it/cnu61

      Le reportage consacré au jeune président du RN sera bien diffusé, même si le parti a déclaré avoir missionné des huissiers pour empêcher la diffusion d’un extrait relatif au compte Twitter anonyme, raciste et homophobe, qu’aurait utilisé Jordan Bardella.

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/18/complement-d-enquete-sur-jordan-bardella-france-televisions-maintient-sa-ver

    • Jordan Bardella tente de séduire la droite pour « élargir » la base électorale du Rassemblement national, Clément Guillou
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/16/jordan-bardella-tente-de-seduire-la-droite-pour-elargir-la-base-electorale-d

      Alors que Marine Le Pen cible en priorité les classes populaires, le président du parti d’extrême droite s’efforce de séduire les classes moyennes supérieures et les retraités. Une répartition des rôles plus assumée entre eux. Publié le 16 septembre 2023.

      « Il a fait une campagne à l’américaine exemplaire. C’est même un modèle qu’on pourra étudier plus tard à Sciences Po. » Ainsi parlait, en 2007, Jean-Marie Le Pen au sujet de Nicolas Sarkozy, après s’être fait siphonner ses électeurs au premier tour de l’élection présidentielle. Sa fille Marine, directrice de campagne, ne partageait pas son enthousiasme vis-à-vis du personnage, qu’elle « trouvait faux », se souvient l’un des acteurs de la présidentielle 2007 au Front national. L’ancien chef de l’Etat, qui, entre deux actualités judiciaires, distribue les bons et mauvais points à l’occasion de la parution du deuxième tome de ses mémoires (Le Temps des combats, Fayard, 592 pages, 28 euros), est aussi de retour dans les discussions au sein du parti à la flamme.
      Cet été, le député Rassemblement national (RN) du Nord Sébastien Chenu s’est rafraîchi la mémoire en revisionnant La Conquête, le film de Xavier Durringer (2011) retraçant, dit-il, « la meilleure campagne de ces quinze dernières années, [qui] n’était pas une union des droites mais une capacité rare à faire sauter les clivages sociologiques ». Dans une vidéo tournée à l’occasion de la rentrée scolaire, Jordan Bardella laisse traîner, en évidence sur son bureau, le dernier opus sarkozyste.
      Le pavé est au même endroit quelques jours plus tard, quand les caméras de France 3 l’interrogent : « J’avais déjà lu Le Temps des tempêtes [L’Observatoire, 2020] », leur signale le président du mouvement d’extrême droite, qui doit lancer sa campagne pour les élections européennes de juin 2024, samedi 16 septembre, lors des universités d’été du RN, à Beaucaire (Gard).

      Le sillon sarkozyste
      Jordan Bardella avait 11 ans durant la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy. De son propre aveu, son intérêt pour la politique n’était pas tel qu’il puisse en garder un souvenir net. « J’ai admiré le personnage, disait-il toutefois au Monde en février. Il avait la capacité de tout changer, réunissait les classes moyennes, l’ouvrier d’Aubervilliers et le cadre sup de Versailles. Je pense que c’est la clé du pouvoir et qu’on est sur ce chemin-là. Parler, au-delà de la France des oubliés, à la France qui se lève tôt » – un label sarkozyste.

      En ce début de campagne des élections européennes, celui qui sera la tête de liste du RN tente d’emprunter le sillon sarkozyste. M. Bardella encourage ses troupes à « recréer l’UMP [Union pour un mouvement populaire, devenue Les Républicains, LR] », rapporte Le Figaro. Le RN n’a pas l’armée de militants, de cadres locaux et politiques chevronnés qu’avait la formation de droite, lors de l’accession de M. Sarkozy au pouvoir. Mais rien ne l’empêche d’en adopter certains accents.
      Auprès d’un parti qui veut désormais renforcer son implantation chez les classes moyennes supérieures et les #retraités, le candidat Sarkozy exerce une forte attraction, bien que son action à l’Elysée demeure largement rejetée. Dans la bouche de quelques-uns des néodéputés de la vague élue en juin 2022, on entend les comparaisons avec le Rassemblement pour la République (RPR) d’antan, tentative d’extraire le RN du champ des extrêmes auquel son programme fondé sur la préférence nationale et le rejet de l’Union européenne le ramène inexorablement. Le député des Bouches-du-Rhône Franck Allisio, ancien de l’UMP, n’a-t-il pas récupéré la marque RPR pour fonder un mouvement local d’« union des droites » ?

      Dans le duo Marine Le Pen-Jordan Bardella, au sein duquel le rapport hiérarchique est de moins en moins affirmé, c’est au cadet de 28 ans que revient l’incarnation de la jambe la plus droitière ; à Marine Le Pen revient celle d’un national-populisme qui s’adresse à une partie des #classes_populaires. Depuis les violences urbaines du mois de juillet, la double finaliste de l’élection présidentielle a acté le principe d’une répartition des rôles encore plus assumée qu’elle ne l’était. Cela vaut pour la différence de stratégie médiatique – à elle la rareté, à lui l’omniprésence – comme politique – à elle la figure protectrice, à lui celle d’autorité. « Elle considère qu’il touche des gens différents et que c’est à exploiter », explique-t-on dans le premier cercle de Marine Le Pen.

      Clins d’œil à l’électorat de gauche
      La cheffe de file de l’extrême droite a laissé Jordan Bardella bénéficier de l’exposition offerte par Emmanuel Macron, qui l’a convié personnellement, par téléphone, aux « rencontres de Saint-Denis » (Seine-Saint-Denis), le 30 août. A l’issue, les proches du chef de l’Etat ont distillé des propos flatteurs à son endroit, louant son attitude générale et sa préparation – qu’importe qu’il ait, dans sa lettre de propositions au locataire de l’Elysée, confondu défiscalisation et exonération de cotisations patronales. Les mots du camp présidentiel visent à piquer la jalousie de Marine Le Pen, qui ne montre pour l’heure aucun signe d’agacement. Elle a même validé la publication d’une tribune de M. Bardella sur la présence française en Afrique, le 31 août, dans Valeurs actuelles ; elle qui considère pourtant l’international comme son domaine réservé.
      Omniprésent en cette rentrée politique, le jeune homme tente de s’ancrer à droite, même s’il conserve sa matrice populiste qu’il reprend dans Le Figaro, en dépeignant M. Macron comme « politiquement de nulle part ». « Mérite », « autorité », « charges », « taxes »… Celui qui incarne la marque identitaire et sécuritaire du RN s’efforce désormais de reprendre les mots traditionnels du parti Les Républicains. Interrogé sur RTL, le 12 septembre, il aborde ainsi la question des salaires : « Il faut permettre un petit coup de pouce salarial, ce que beaucoup de chefs d’entreprise ne peuvent pas faire compte tenu du niveau de charges délirant dans notre pays. » En février, il avait déjà lancé, depuis un château de la Sarthe, une campagne de communication baptisée « Où passe notre argent ? », dépeignant une France « championne d’Europe des impôts et des taxes ».

      Ce discours est compensé par quelques clins d’œil à l’électorat de gauche, comme la taxation des superprofits énergétiques, la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité et l’opposition à la réforme des retraites. Mais tout va comme si le parti avait acté que sa marge de progression se situe à la droite de l’échiquier politique, et non plus chez les abstentionnistes ou dans la gauche souverainiste, dite « patriote ».
      « Il faut maintenir et élargir notre nouvelle base sociologique née des législatives. Il n’y a plus, dans notre électorat, cet aspect “déclassés” contre “élites”, souligne Pierre-Romain Thionnet, le bras droit de Jordan Bardella. Il ne faut pas laisser dire qu’on est socialistes. » C’est particulièrement vrai à l’aube d’un scrutin européen, en juin 2024, où l’#abstention_différenciée (l’écart de participation entre différents électorats) devrait jouer contre le RN, les classes populaires s’exprimant traditionnellement peu dans ces élections. « Ceux qui aujourd’hui s’intéressent aux européennes sont très politisés et plutôt à droite ; c’est le lectorat du Figaro. Parler aux classes populaires de cette élection en septembre, c’est parler à des gens qui ont bien d’autres préoccupations », explique Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale.

      Apprécié par les électeurs d’Eric Zemmour
      Le RN avait déjà revu à la baisse ses ambitions sociales dans son programme présidentiel de 2022, et envoyé plusieurs signaux favorables aux employeurs au long de la première année de la législature. Une évolution peu visible dans son discours, focalisé sur le pouvoir d’achat et l’immigration, et le magma des débats parlementaires.
      Jordan Bardella se positionne pour être celui qui incarne ce RN plus « droitard », un mot que Marine Le Pen prononce avec un dégoût non dissimulé. Dans les enquêtes d’opinion, il est, bien plus qu’elle, très apprécié par les électeurs de droite et d’Eric Zemmour. « Si Jordan n’était que Marine avec les cheveux courts, cela n’aurait que peu d’intérêt », estime Sébastien Chenu, lui-même issu de l’UMP. « Jordan a son espace et doit aller le prendre. L’intérêt est qu’il puisse continuer à élargir notre base électorale. Il nous faut des profils et des sensibilités différents. C’est un de nos défis », reconnaît-il.
      Sauf que, dans le même temps, le président du RN ouvre aussi les bras à Reconquête !, faisant mine de croire à une union de leurs forces pour le scrutin du 9 juin 2024, malgré les supposées différences de nature entre deux visions économiques et sociétales. Et alors même que Marine Le Pen a toujours refusé de se laisser tenter par l’arlésienne de l’« union des droites ».

      Le risque de ces multiples manœuvres est d’écailler franchement le vernis « ni droite ni gauche » que la dirigeante d’extrême droite, à la suite de son père, a patiemment apposé sur le parti à la flamme. Et de se perdre dans la tactique électorale. Alors que l’option « ni droite ni gauche » fut une clé de l’explosion des scores lepénistes après la scission avec Bruno Mégret, en 1999.

      #stratégie_électorale

    • L’enfance de Jordan Bardella à Saint-Denis, du mythe à la réalité
      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/06/02/l-enfance-de-jordan-bardella-a-saint-denis-du-mythe-a-la-realite_6236866_450

      La tête de liste du Rassemblement national aux européennes du 9 juin a passé une partie de sa jeunesse à Saint-Denis. Parmi ceux qui l’ont côtoyé à l’époque, amis ou camarades du lycée privé où il donnait des cours de français aux migrants, son engagement politique surprend encore.
      https://justpaste.it/ey4jl

      #racisme

  • Gaza : la ☮️, oui, mais non, enfin, peut-être | Mediapart | 02.06.24

    https://www.mediapart.fr/journal/international/020624/benyamin-netanyahou-plus-que-jamais-sous-pression-apres-la-presentation-du

    Malgré l’ébauche de ce plan de paix [américain proposé au nom d’Israël par Biden] et les protestations internationales, Israël poursuit pour l’heure son offensive à Rafah, au sud de la bande de Gaza où la vie est devenue « apocalyptique » selon les Nations unies. Samedi, l’armée de l’air et l’artillerie israéliennes ont encore intensément bombardé la ville.

    En début de semaine, les États-Unis, principal fournisseur d’armes de leur allié, avaient fait savoir que l’opération en cours ne constituait pas une ligne rouge.

    voilà voilà 😁

    • « Nétanyahou ne comprend que le langage de la force, analyse pour Mediapart le politologue Hasni Abidi, codirecteur de l’ouvrage collectif Le Moyen-Orient selon Joe Biden (Éditions Érick Bonnier). Biden n’ayant pas choisi cette approche et étant dans une situation de vulnérabilité électorale, Nétanyahou en profite. Tant que les États-Unis n’activent pas les leviers qui pourraient l’arrêter, il poursuit sa priorité pour se maintenir au pouvoir : la continuation de la guerre et de la destruction de Gaza – et non pas l’anéantissement du Hamas. »

      Signe de la fébrilité états-unienne, Joe Biden a été jusqu’à évoquer lors de son discours de vendredi une normalisation des relations d’Israël avec l’Arabie saoudite, bien que l’attaque du Hamas le 7 octobre et la guerre contre Gaza ont porté un coup d’arrêt aux tentatives. « C’est un bon indicateur de l’embarras et du désespoir de Biden, qui dans l’espoir de convaincre Nétanyahou, lui promet une normalisation avec un des pays musulmans majeurs de la région et du monde », estime Hasni Abidi.

      Samedi 1er juin, un des slogans des milliers d’Israéliens qui manifestent chaque semaine depuis des mois à Tel-Aviv pour exiger la libération des otages était : « Biden, sauve-les de Nétanyahou ».

  • Le Perceval de l’Élysée
    https://www.dedefensa.org/article/le-perceval-de-lelysee

    Le Perceval de l’Élysée

    2 juin 2024 (15H30) – Lisons ce qu’une plume italienne nous dit du président français. Elle s’en moque en quelques lignes et une multitude de faits évidents, – une sorte de synthèse assez facile à faire des infamies européennes mais qui doit être répétée de temps en temps pour nous rappeler précisément à qui nous avons affaire. Dans la constellation des dirigeants européens, Macron brille d’un éclat particulier, quelque part à équidistance de Jupiter, de Napoléon et de Louis XIV, c’est-à-dire le parfait Européen.

    Ce qui a arrêté l’auteur Ala de Granha, c’est la phrase de Macron, confiée à ‘The Economist’(ou le ‘Financial Times’, c’est blanc bonnet et bonnet blanc) selon laquelle c’est la survie même de l’Europe qui est en danger... Comme on vous le rapporte et comme il nous l’a dit :

    « Et puis (...)

  • Israel Military Reports It Was You, The Reader, Who Blew Up Hospital
    https://www.theonion.com/israel-military-reports-it-was-you-the-reader-who-ble-1850939156

    Octobre 2023 (via https://x.com/Powerfulmindx/status/1797177688488063151)

    Several reports indicated that security officials have reviewed damning video of you rigging up a missile on your property and then aiming it directly at the hospital and firing, which they plan to release during your Hague trial in hopes of locking you up for the rest of your life in a dark, dingy cell where you belong. According to the report, the only question the IDF has yet to answer is why—why would you inflict such pain and suffering on innocent civilians? At press time, U.S. security analysts independently confirmed that there is a special place in hell for evil scum like you.

  • L’initiative de Biden sur Gaza, jugée « positive » par le Hamas, place Nétanyahou face à ses contradictions https://www.lemonde.fr/international/article/2024/06/01/l-initiative-de-biden-sur-gaza-jugee-positive-par-le-hamas-place-netanyahou-

    Depuis des semaines, le premier ministre est « isolé » au sein de son propre gouvernement, affirmaient récemment plusieurs sources proches des négociateurs israéliens au Monde, sous le couvert de l’anonymat.

    Contraint par ses propres ministres à accepter des termes qu’il s’empresse par la suite de troubler, voire de contredire, M. Nétanyahou suscite le « désespoir » des négociateurs israéliens. Ceux-ci le jugent « accaparé par sa seule survie politique ». Ils le soupçonnent de « saboter » leurs efforts, afin de prolonger la guerre et de se maintenir au pouvoir, tout en laissant ses alliés d’extrême droite rêver d’un nettoyage ethnique de Gaza et de sa recolonisation.

    « La seule divergence entre Israël et le Hamas, c’est de savoir si une reconnaissance de la fin de la guerre doit être exprimée ou si elle doit simplement avoir lieu sans être dite », résumait l’une de ces sources. Cependant, le gouvernement a conscience, précise-t-elle, qu’un accord impliquerait « de cesser toutes les opérations militaires, éventuellement de retirer les troupes de Gaza, la libération d’un certain nombre de terroristes des prisons israéliennes et, au moins, une acceptation implicite du fait que le Hamas n’est pas tout à fait exclu de la gouvernance de Gaza, mais qu’il exercera une influence sur l’entité qui contrôlera l’enclave dans une phase de transition, et peut-être au-delà ».

    Reconnaître explicitement que le Hamas a survécu à huit mois de guerre demeure inenvisageable pour les élus israéliens. L’opinion ne leur pardonnerait pas ce constat des limites de la puissance de l’Etat hébreu, alors que le bilan de l’écroulement vertigineux des capacités de dissuasion israéliennes, le 7 octobre 2023, reste à faire. C’est pourquoi Joe Biden s’est adressé directement aux Israéliens, en leur assurant que « le Hamas n’est plus capable d’organiser un nouveau 7 octobre », contredisant le principal argument de la droite israélienne.

  • Relative efficacy of masks and respirators as source control for viral aerosol shedding from people infected with SARS-CoV-2: a controlled human exhaled breath aerosol experimental study - eBioMedicine
    https://www.thelancet.com/journals/ebiom/article/PIIS2352-3964(24)00192-0/fulltext
    via MaitrePandai @Panda31808732

    petit échantillon (n = 44) mais beaucoup de différences sont significatives :
    – n’importe quoi est mieux que rien
    – le masque en slip est deux fois meilleurs que le chirurgical (mais là, c’est pas significatif) avec une réduction d’un facteur 10, tout de même
    – le N95 fait encore 10 fois mieux ou pas loin (facteur de réduction entre 50 et 100)

    https://www.thelancet.com/cms/attachment/e87110d7-5aea-4023-92ce-b037d530f1da/gr3.jpg
    Fig. 3 Ratio of viral RNA in EBA with to without mask controlling for cough, age, sex, BMI, and SARS-CoV-2 variants. a) Fine aerosol, b) Coarse aerosol, c) Total aerosol. The solid diamonds denote the effect estimates, and the error bars show the 95% confidence interval of each estimate. We estimated the ratio of masked to unmasked EBA viral load by aerosol size using linear mixed effect models for censored responses (R package ‘lmec’, version 1.024), controlling for numbers of coughs during the 30-min sampling period, age, sex, BMI, SARS-CoV-2 variants, and random effects of participants and samples within the participant. In a post-hoc test, the difference between N95 and cloth mask in coarse EBA was confirmed to be statistically significant despite a slight overlap in confidence intervals in the lower panel.

    Background
    Tight-fitting masks and respirators, in manikin studies, improved aerosol source control compared to loose-fitting masks. Whether this translates to humans is not known.

    Methods
    We compared efficacy of masks (cloth and surgical) and respirators (KN95 and N95) as source control for SARS-CoV-2 viral load in exhaled breath of volunteers with COVID-19 using a controlled human experimental study. Volunteers (N = 44, 43% female) provided paired unmasked and masked breath samples allowing computation of source-control factors.

    Findings
    All masks and respirators significantly reduced exhaled viral load, without fit tests or training. A duckbill N95 reduced exhaled viral load by 98% (95% CI: 97%–99%), and significantly outperformed a KN95 (p < 0.001) as well as cloth and surgical masks. Cloth masks outperformed a surgical mask (p = 0.027) and the tested KN95 (p = 0.014).

    Interpretation
    These results suggest that N95 respirators could be the standard of care in nursing homes and healthcare settings when respiratory viral infections are prevalent in the community and healthcare-associated transmission risk is elevated.

  • La « #porte_des_enfers » continue de s’agrandir et dévoile notre futur

    Des chercheurs ont quantifié, pour la première fois, le phénomène de fonte du #pergélisol en #Sibérie. Un drame qui libère chaque année des milliers de tonnes de #CO2 dans l’#atmosphère et contribue à faire grandir un immense gouffre au surnom prémonitoire de « porte des enfers ».

    Le #cratère_de_Batagaï, situé dans les hautes terres de #Yana en Sibérie du Nord-Est, progresse dangereusement, alertent les scientifiques dans une étude parue dans la revue Geomorphology (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0169555X24001338?via%3Dihub). D’après eux, cet énorme cratère, que certains surnomment la « porte des enfers », s’agrandit d’un million de mètres cubes chaque année à cause de la fonte du pergélisol sibérien.

    Une croissance infernale

    Aux dernières nouvelles, en 2023, ce gigantesque gouffre couvrait 87,6 hectares et mesurait 990 mètres de long, en augmentation de 200 mètres par rapport à 2014. Sa croissance, infernale, est mesurée à environ 12 mètres par an. Chaque année, environ un million de mètres cubes de pergélisol sont déplacés, composés d’un tiers de sédiments et de deux tiers de #glace fondue. Un phénomène inquiétant qui libère annuellement 4 000 à 5 000 tonnes de carbone organique auparavant piégé, estiment pour la première fois les scientifiques.

    Depuis sa formation dans les années 1970, le gouffre de #Batagaï s’est agrandi d’environ 34,7 millions de mètres cubes. Au total, ce sont 169 500 tonnes de #carbone_organique qui ont été libérées dans l’atmosphère.

    La porte des enfers, un site majeur d’étude du réchauffement climatique

    Les images satellitaires à haute résolution, les relevés par drones, les modèles géologiques et les mesures de terrain ont permis aux chercheurs de cartographier l’évolution du cratère et de quantifier les volumes de matériaux mobilisés. L’augmentation des températures au niveau du cratère de Batagaï illustre les impacts directs du réchauffement climatique sur les régions arctiques et subarctiques, et contribue à accélérer le réchauffement climatique.

    Autant d’éléments qui font de la porte des enfers un site clé pour étudier les mécanismes de dégradation rapide du pergélisol et en évaluer les impacts environnementaux à long terme. Si la dangereuse progression de ce gouffre n’est pas une nouvelle pour les scientifiques, c’est la première fois qu’ils sont en mesure de quantifier cette expansion. Une expansion également responsable de découvertes plus insolites puisque, tous les ans, le cratère de Batagaï recrache, pour le plus grand bonheur des paléontologues, des ossements préhistoriques en excellent état.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/permafrost-porte-enfers-continue-agrandir-devoile-notre-futur-113723/#xtor%3DRSS-8
    #climat #changement_climatique

  • avoue un peu honteusement avoir pouffé de rire malgré la beaufitude absolue du propos de la bourge : occupée à tout commenter devant l’étal de fruits et légumes du temple commercial, une petite dame aux faux airs de Zabou Balkany éructa à l’attention de son Patoche un inattendu, rauque et tonitruant « 4,90 le kilo de poireaux ? Non mais ils se touchent eux ! ». Un silence de plusieurs secondes s’ensuivit dans tout le magasin, l’employée et les quelques autres client·e·s présent·e·s en restèrent bouche bée.

    En tout cas oui, bravo pour cette tardive prise de conscience, chère madame : effectivement, iels se touchent. Dans une Économie de marché les koulaks se touchent, les poujadistes se touchent, les intermédiaires se touchent, tout le monde se touche. Le capitalisme n’est qu’une grande branlette — dans ce contexte il n’y a guère que la gueusaille qui ne risque pas la surdité.

    Après, hein, sans vouloir vous offusquer, quand une personne se permet d’acheter des fruits et légumes qui ne sont plus vraiment de saison, c’est probablement qu’elle n’a pas les mains au-dessus de la ceinture elle non plus.

  • “Palestine libre, de la mer au Jourdain », l’histoire d’un slogan et de sa criminalisation - expansive.info
    https://expansive.info/Palestine-libre-de-la-mer-au-Jourdain-l-histoire-d-un-slogan-et-de-sa-46

    “Palestine libre, de la Mer au Jourdain”. Depuis le début du mois en Allemagne, ce slogan peut désormais vous valoir une peine allant jusqu’à 3 ans de prison ou une amende car il est considéré comme le “signe” d’une organisation terroriste interdite, à savoir le Hamas.

    https://tsedek.fr
    #Palestine #antisionisme #Tsedek

  • Condamnation d’Anasse Kazib : 2 ans après, le procès d’un ouvrier arabe candidat à la présidentielle
    Paul Morao | 31 mai | RP

    https://www.revolutionpermanente.fr/Condamnation-d-Anasse-Kazib-2-ans-apres-le-proces-d-un-ouvrier-

    En novembre 2021, Aymeric Lompret imaginait dans une chronique sur France Inter les candidats de gauche à la présidentielle en pleine bagarre. « Après, la police arrive, ils embarquent personne sauf Anasse Kazib » blaguait alors l’humoriste. Quelques mois plus tard, Anasse Kazib était convoqué en pleine campagne au commissariat pour « organisation d’une manifestation non déclarée » suite à des prises de parole devant la Sorbonne, où des soutiens avaient convergé en réponse aux menaces de l’extrême-droite contre la conférence qui devait se tenir dans l’université.

    Deux ans après les faits, l’État a finalement décidé de poursuivre l’ancien candidat à la présidentielle pour cette démonstration de solidarité. Le procès s’est tenu ce jeudi à Paris dans le cadre d’un acharnement délirant. Si la condamnation du cheminot à 1500€ d’amende a choqué et suscité un large soutien, l’audience a cependant été peut-être plus violente encore que la décision, dont le porte-parole de RP a fait appel.

    Ce jeudi, la procureure et la juge se sont en effet livrées à un déni total de l’offensive de l’extrême-droite subie par l’ancien candidat à la présidentielle, tout en affichant clairement leur mépris. Tout le long, l’audience aura ainsi visé à nier l’existence de la campagne des « Natifs », groupe issu de Génération Identitaire, qui avait recouvert le quartier latin d’affiches « 0% français, 100% islamiste » avec le portrait d’Anasse Kazib et appelé à empêcher la tenue de la conférence, menaçant de l’attaquer. (...)

  • Pluralité à l’antenne de France Inter : debunk du rapport de l’institut Thomas More | Libé CheckNews | 01.06.24

    https://www.liberation.fr/checknews/france-inter-les-erreurs-du-rapport-de-linstitut-thomas-more-qui-accuse-l

    Des règles qui imposent aux médias audiovisuels de consacrer, hors période électorale, un tiers du temps d’expression politique à l’exécutif, le reste devant être réparti entre tous les partis, dont la majorité, au prorata de leur poids politique, mesuré en fonction des résultats des élections et des sondages.

    ah ben d’accord, le gouverne.ment se taille quand même un peu la part du lion dans les media de service public !

    au total, l’Arcom a estimé que l’ensemble des médias (dont France Inter) avaient joué le jeu de l’équité. Dans son rapport sur les campagnes électorales, publié le 2 novembre, l’Autorité évoque bien la surreprésentation de la Nupes lors des premières semaines de la campagne, en raison de la « dynamique politique résultant de la constitution de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale », mais estime que celle-ci a été corrigée dans le temps : « En définitive, la Nupes a bénéficié sur l’ensemble de la période d’un accès à l’antenne légèrement inférieur à celui de la coalition Ensemble, ce qui a conduit l’Arcom à estimer qu’il était conforme. »

    Merci Thomas More pour l’intox.

    • A noter, enfin, que le rapport Thomas More comporte également une partie consacrée à « l’orientation politique et idéologique » des 587 participants (pas uniquement politiques) aux émissions de France 2, France 5, France Info TV, France Info radio, France Culture et France Inter, sur cinq jours fin février. Avec un classement issu d’une méthodologie propre à Thomas More, qui a défini quatre catégories.

      Et d’où il ressort, selon l’institut, que 50 % de ces invités relèvent de la qualification « neutre », 25 % de la catégorie « socialistes et progressistes », 21 % de « libéral et progressiste » et 4 % de « libéral et conservateur ».

      CheckNews a demandé aux auteurs du rapport la communication de la liste afin de pouvoir apprécier la pertinence de ce classement, mais s’est vu opposer un fin de non-recevoir.

      Les 4 catégories de Thomas More sont vraiment très pertinentes :
      – socialiste et progressiste
      – libéral et progressiste
      – libéral et conservateur
      – neutre

      manquerait pas une catégorie "libéral et xénophobe-fasciste" ? On a quand même 90 députés de la « représentation nationale » dans cette catégorie, sans compter ceux de LR ; avec les sympathisant-es qui vont avec, ça doit faire quelques % non-négligeables des "participants" de Thomas More :-)

      C’est eux qui sont biaisés re- :-)

  • Die Linke, un parti à l’histoire complexe, embarque Carola Rackete | Mediapart | 30.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/international/300524/europeennes-la-capitaine-carola-rackete-la-rescousse-de-la-gauche-allemand

    Die Linke, un parti à l’histoire complexe. Carola Rackete l’a appris à ses dépens à la suite d’un entretien accordé fin 2023 à l’hebdomadaire Die Zeit, où l’activiste a eu le malheur d’affirmer que Die Linke devrait se distancer plus clairement de son passé sous le régime communiste est-allemand et pourquoi pas penser à changer de nom. Encore un tabou, même plus de trente ans après la réunification.

    Cette sortie a conduit l’activiste à s’excuser platement, lors du congrès approuvant sa nomination, pour toutes les « idioties qu’[elle a] racontées dans Die Zeit ». Selon Uwe Jun, l’épisode est intéressant car il montre que pour la direction de Die Linke, Carola Rackete est peut-être un symbole et un espoir. Mais pas pour tous, notamment dans les campagnes de l’est du pays.

    « Die Linke y est encore pas mal implanté, au niveau communal, cantonal et régional. Or, c’est là que l’extrême droite marque des points, avec un électorat plus xénophobe et plus méfiant par rapport au récit climatique. En résumé, Carola Rackete n’est pas facile à vendre dans ces contrées. Ce que le courant dit “pragmatique” n’a d’ailleurs pas manqué de faire savoir à la direction du parti », explique l’universitaire.

  • US state department falsified report absolving Israel on Gaza aid – ex-official | Israel-Gaza war | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/article/2024/may/30/stacy-gilbert-us-state-department-israel-gaza-aid

    Stacy Gilbert, who quit post as senior adviser on Tuesday, says report went against consensus of experts

    Two more US officials resign over Biden administration’s position on Gaza war

    The state department falsified a report earlier this month to absolve Israel of responsibility for blocking humanitarian aid flows into Gaza, overruling the advice of its own experts, according to a former senior US official who resigned this week.

    Stacy Gilbert left her post as senior civil military adviser in the state department’s bureau of population, refugees and migration, on Tuesday. She had been one of the department’s subject matter experts who drafted the report mandated under national security memorandum 20 (NSM-20) and published on 10 May.

    The NSM-20 report found that it was “reasonable to assess” that Israel had used US weapons in a way that was “inconsistent” with international humanitarian law, but that there was not enough concrete evidence to link specific US-supplied weapons to violations.

    Even more controversially, the report said the state department did not “currently assess that the Israeli government is prohibiting or otherwise restricting the transport or delivery of US humanitarian assistance” in Gaza.

    It was a high-stakes judgment because under a clause in the Foreign Assistance Act, the US would be obliged to cut arms sales and security assistance to any country found to have blocked delivery of US aid.

    Gilbert, a 20-year veteran of the state department who has worked in several war zones, said that report’s conclusion went against the overwhelming view of state department experts who were consulted on the report.

    She said there was general agreement that while other factors impeded the flow of aid into Gaza at a time when famine has begun to take hold of its 2.3 million population – such as lack of security, caused by Hamas, Israeli military operations and the desperation of Palestinians to find food – it was clear that Israel was playing a role in limiting the amount of food and medical supplies crossing the border into Gaza.

    “There is consensus among the humanitarian community on that. It is absolutely the opinion of the humanitarian subject matter experts in the state department, and not just in my bureau – people who look at this from the intelligence community and from other bureaus. I would be very hard pressed to think of anyone who has said [Israeli obstruction] is not an issue,” Gilbert said. “That’s why I object to that report saying that Israel is not blocking humanitarian assistance. That is patently false.”

    Asked about Gilbert’s allegations, a state department spokesperson, Vedant Patel, said on Thursday: “We stand by the national security memorandum 20 report. We are not an administration or a department that twists the facts, and allegations that we have are unfounded.”

    “As any report and as any process that is undertaken in a policymaking process, these processes are deliberative and they involve inputs from people at a variety of seniority and expert levels,” Patel added.

    Gilbert was one of the experts consulted in drawing up the NSM-20 report, but she said it was taken out of their hands as it approached completion.

    “Sometime at the end of April, the subject matter experts were taken off the report and we were told it would be edited at a higher level. So I did not know what was in the report until it came out,” she said. “But when the report came out, late on the Friday afternoon [on 10 May], I read it and I had to reread it. I had to go back and print out that section and read it, because I could not believe it stated so starkly that we assess that Israel is not blocking humanitarian assistance.

    “Two hours after it was released, I sent an email to my front office and the team that is working on this, saying I will resign as a result of this,” Gilbert said.

  • Nouvelle évidence :
    – si un parti politique, ou un pays, condamne le massacre à Gaza, il faut immédiatement dénoncer « une instrumentalisation politicienne de la question palestinienne » ;
    – en revanche si un parti politique, ou un pays, s’aligne sur la politique raciste et génocidaire du gouvernement israélien, ça n’est jamais par calcul politicien. C’est une question de valeurs.

  • La France annule la participation des entreprises israéliennes au salon Eurosatory de défense
    Agence France-Presse | 31 mai 2024 à 13h53 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/310524/la-france-annule-la-participation-des-entreprises-israeliennes-au-salon-eu

    La présence des industriels israéliens de la défense au salon Eurosatory, un salon international de défense et de sécurité terrestre qui ouvre ses portes le 17 juin près de Paris, a été annulée sur décision de la France, a annoncé vendredi l’organisateur.

    « Par décision des autorités gouvernementales, il n’y aura aucun stand de l’industrie de défense israélienne sur le salon Eurosatory 2024 », a affirmé à l’AFP l’organisateur de la manifestation, Coges Events.

    Ni le Coges ni le ministère des Armées, sous l’égide duquel le salon est organisé, n’ont précisé dans l’immédiat les raisons de cette décision. Celle-ci intervient quelques jours après qu’un bombardement meurtrier d’un camp de déplacés à Rafah par l’armée israélienne a soulevé l’indignation internationale et suscité de nombreuses manifestations en France contre les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

    Un peu plus de 2.000 exposants sont inscrits pour Eurosatory pour y présenter leurs matériels.

    Parmi eux, 74 entreprises israéliennes, dont les principaux industriels de défense de l’Etat hébreu et « dont une dizaine présentent des armements », étaient attendus, avait auparavant indiqué le président de Coges Events, Charles Beaudouin.

    Plus de 36.224 Palestiniens, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, ont selon le ministère de la Santé du Hamas été tués depuis le début des bombardements menés par l’armée israélienne sur la bande de Gaza, en réponse à une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

    Cette attaque a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 121 sont toujours détenues dans la bande de Gaza, dont 37 sont considérées comme mortes par l’armée israélienne.

    Agence France-Presse

    #BDS

  • A Lacq, l’injection d’eaux usées industrielles identifiée comme principale responsable des séismes | CNRS
    https://www.cnrs.fr/fr/presse/lacq-linjection-deaux-usees-industrielles-identifiee-comme-principale-responsab

    Chaque année de nombreux séismes sont détectés dans la région de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, sans que la cause exacte soit clairement identifiée. Une étude internationale menée par Jean Letort, enseignant-chercheur à l’université Toulouse III – Paul Sabatier au sein de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP/OMP – CNES/CNRS/UT3), vient confirmer une hypothèse récente. Les injections d’eaux usées industrielles sont à l’origine de la sismicité de la région. Les résultats ont été publiés le 23 mai dans Geophysical Journal International.