• « Vous êtes filmé·es » : une sélection de documentaires critiques
    https://ricochets.cc/Vous-etes-filme-es-une-selection-de-documentaires-critiques-7596.html

    La Quadrature du Net propose avec Tënk une sélection de documentaires sur la surveillance, une pratique qui ne cesse de cesse de s’étendre et de monter en puissance à l’aide de technologies de plus en plus intrusives (voir vidéosurveillance biométrique lancée au prétexte des JO). Vidéo de présentation du programme : voir notamment la bande annonce de « Prédire les crimes » - Minority report c’est déjà maintenant ! : Dans de nombreux pays, le film d’anticipation de Spielberg, Minority (...) #Les_Articles

    / #Fichage,_contrôle_et_surveillance, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/vous-etes-filmees/predire-les-crimes
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/vous-etes-filmees/supervision
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/vous-etes-filmees/all-light-everywhere
    https://www.laquadrature.net/2024/05/31/vous-etes-filmees-une-critique-documentaire-de-la-surveillance
    https://www.on-tenk.com/fr/escale/vous-etes-filmees

  • Les couleurs de la Palestine font leur retour à l’Assemblée
    https://contre-attaque.net/2024/06/04/les-couleurs-de-la-palestine-font-leur-retour-a-lassemblee
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1797992831627190272/pu/vid/avc1/320x320/H3tzqAgX8wiViX5i.mp4?tag=12

    Un premier épisode, scandaleux, avait eu lieu il y a une semaine, le 28 mai. Alors qu’il était question, lors de débats parlementaires, des ventes d’armes de la France à Israël, pays mis en cause par la justice internationale dans le cadre d’une procédure pour génocide, le député Insoumis Sébastien Delogu avait brandi un drapeau palestinien.

    Le député de gauche avait immédiatement reçu la plus haute sanction prévue par le règlement de l’Assemblée : une exclusion temporaire durant 15 jours et le retrait de la moitié de l’indemnité parlementaire pendant deux mois. « Il s’est rendu coupable de provocation envers l’Assemblée nationale », avait estimé Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée connue pour son « soutien inconditionnel » à Israël.

    Ce mardi 4 juin, les députés insoumis ont imaginé un pied de nez : venir habillés en tenues vertes, rouges et blanches, pour figurer les couleurs de la Palestine directement dans l’hémicycle.

    Dans la foulée, la députée Rachel Keke, qui est entrée en politique par le combat syndical héroïque des femmes de chambre de l’hôtel Ibis en 2019, a brandi le drapeau palestinien. Ce qui a à nouveau mis hors d’elle Yaël Braun-Pivet, qui a de nouveau administré la sanction la plus lourde à la députée. Une scène ubuesque : le parti au pouvoir va-t-il exclure tous les élus qui critiquent le génocide commis par Israël ?

    Rappelons que le gouvernement Macron est celui qui a le plus piétiné le pouvoir législatif : jamais autant de 49.3, mesure d’exception qui permet de se passer du vote du Parlement, n’avaient été utilisés sous la 5ème République. Jamais autant de sanctions n’avaient visé les députés. Jamais le premier groupe d’opposition n’avait été autant puni et menacé.

    À ce rythme là, il ne restera bientôt plus que les fascistes et les macronistes à l’Assemblée… qui ne forment en réalité qu’un seul et même groupe, celui de la bourgeoisie radicalisée.

  • NETANYAHU : PORTRAIT D’UN #CRIMINEL DE GUERRE (PARTIE 1 & 2) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=B4rnWE0C3ns

    À lui seul et depuis plus de 15 ans, Benjamin Netanyahu incarne l’extrême droitisation d’une société israélienne de plus en plus sclérosée. À travers un portrait inédit dont on diffuse ici la deuxième partie en plus de la première sortie quelques semaines plus tôt, Blast vous propose de découvrir qui est l’homme qui règne sur l’État hébreu. De son enfance aux #États-Unis, élevé par un père admirateur de #Mussolini, à l’offensive destructrice lancée sur #Gaza en passant par les accords d’Oslo, les idées de Netanyahu sont petit à petit devenues majoritaires dans le pays. #Mensonges historiques, #apartheid, crimes de guerre et accusations de #génocide à l’encontre des Palestiniens.

  • GAZA : COMMENT FAIRE DISPARAÎTRE PLUS DE 2 MILLIONS DE PALESTINIENS...
    18 mai 2024
    https://www.youtube.com/watch?v=przNv45s2u0

    Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique et aujourd’hui Orient XXI publie ces jours ci « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » (Les Liens qui Libèrent), livre écrit dans l’urgence avec un besoin vital de mise en perspective. Denis Robert le reçoit pour un zoom arrière guerrier, combattif, décalé (par rapport à l’actualité) et vivifiant sur le conflit (terme neutre) entre israéliens et palestiniens. Chaque mot compte en ce moment et c’est la première vertu de cet échange spontané, lucide voire lumineux autour de Gaza, des horreurs de Gaza, de ce moment d’histoire qui pourrait faire basculer la planète. La peur est-elle le moteur de cette haine entre deux peuples ? Comment expliquer la barbarie ? Quelle est la réalité chiffrée du 7 octobre ? Quelle issue pour les Gazaouis ? Comment comprendre la faiblesse et l’absence de compassion des médias français à l’égard des palestiniens enfermés à Gaza ? Qui est Olivier Rafowicz ? Pourquoi Caroline Fourest et David Pujadas sont ils si nuls ? Le Hamas est il le parti du Diable ? Bibi peut-il tenir ? Biden va-t-il continuer à vendre ses armes à Tsahal ? La judéité est-elle compatible avec l’État d’Israël ? Comment et vers où se projeter ? Voilà quelques unes des questions auxquelles cet échange cherche à répondre. Pour ceux qui traquent des références et des articles à lire pour nourrir ces réflexions, connectez-vous sur le site de Blast ou sur celui Orient XXI. On essaie d’informer sans haine, sans passion excessive et en toute indépendance (de corps et d’esprit).

    • Il suffit de supprimer les terroristes du Hamas, et de rendre les otages vivants et tout s’arrête.
      Mais personne ne veut supprimer le Hamas.
      Trop d’interactions inavouables ?
      De terroristes reconnus par de nombreuses instances internationales ils sont soudain devenus de pauvre personnes qu’il ne faut surtout pas combattre.
      Les intérêts de tous ces gens à fricoter avec les terroristes, à se foutre du pogrom et ses 1200 civils tués le 7 octobre, comme ça un beau jour, et les plus de 300 otages, enfants et vieillards compris, sans oublier les viols permanents, totalement passés sous silences, quand ça va apparaître au grand jour, ça va donner quoi ?
      Ces terroristes qui auront pris le pouvoir du peuple palestinien (pas du tout en cours de génocide comme disent les abrutis qui ne savent pas ce que c’est et qui nient le génocide juif de la Shoah), s’allieront avec Daesh pour que les femmes de la terre entière soient voilées et n’aillent pas à l’école, et les hommes transformés en bêtes à tuer ;
      Et là on aura oublié les quelques petites voix qui tentent de faire entendre raison à vous tous, les pourvoyeurs de haine et de #fakenews.

  • Candidats aux élections européennes : le tri des hebdomadaires - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Candidats-aux-elections-europeennes-le-tri-des
    « Depuis le 1er janvier et jusqu’au 13 mai, nous avons relevé toutes les fois où une tête de liste aux élections européennes était affichée en Une d’un hebdomadaire. Bilan : Bardella apparaît 11 fois ; Glucksmann 5 fois ; Valérie Hayer 3 fois ; Marion Maréchal 2 fois ; et François-Xavier Bellamy 1 fois. Bilan alternatif : Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Léon Deffontaines (PCF) ou encore Nathalie Arthaud (LO) n’apparaissent jamais en Une des hebdomadaires. Vous avez dit pluralisme ? »

  • Utopie nucléaire | À propos de Kate Brown, Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques, par Thibault Le Texier
    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2024/05/07/utopie-nucleaire-kate-brown

    C’est un livre sur deux villes-usines, bâties dans des lieux pauvres et reculés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, qui fabriquent en secret du #plutonium militaire. Deux villes jumelles appartenant à l’État mais gérées par des chefs d’entreprise. Deux villes prospères et familiales entourées de barbelées et de communautés précaires. Deux villes sous la surveillance permanente d’agents de la sûreté nationale, d’informateurs et de médecins. Deux villes où la santé publique et l’environnement ont été sacrifiés à l’impératif de produire vite et à moindre coût. L’une se situe dans l’extrême nord-ouest des États-Unis, à #Richland ; l’autre en Russie, dans le sud de l’Oural, à #Ozersk. En quarante ans, les usines de plutonium de ces deux villes ont émis chacune l’équivalent de deux Tchernobyl. Des catastrophes nucléaires au ralenti.

    #nucléaire #projet_Manhattan #pollution #DuPont

  • « Le moindre mal, c’est toujours le mal » : Jean-Luc Mélenchon répond à Philosophie magazine sur Arendt
    https://www.philomag.com/articles/le-moindre-mal-cest-toujours-le-mal-jean-luc-melenchon-repond-philosophie-

    Mardi dernier, nous avons publié l’article « Mélenchon a-t-il bien compris Arendt ? », sous la plume d’Anne-Sophie Moreau, pour mettre en perspective ses propos polémiques sur le président de l’université de Lille, accusé d’agir comme le nazi Adolf Eichmann après avoir accepté d’interdire une conférence sur Gaza. Le dirigeant de La France insoumise, désormais poursuivi par le gouvernement pour « injure publique », a demandé un droit de réponse, que nous publions ici.

    « Mélenchon a-t-il bien compris Arendt ? », interrogez-vous. Et vous ? M’avez-vous bien compris ? En effet, j’ai fait mienne sa description du mécanisme qui conduit à faire le mal le plus abominable en toute bonne conscience. Les controverses à propos du personnage d’Eichmann ne changent rien à ma conviction sur ce processus.

    La vie m’a permis de l’observer de près. C’était en Argentine, au procès du général Videla. J’y accompagnais deux femmes qui avaient été détenues au camp de torture “El Vesubio” à Buenos Aires. Les dictateurs Videla et Viola assassinèrent 30 000 personnes. Je n’entre ici dans aucun compte rendu, ni détail. Sauf un. Les militaires cités à comparaître avaient participé à la chaîne des meurtres depuis l’arrestation des “terroristes”, le vol de leurs affaires après leur exécution en passant par les séances de torture, le rapt de leurs enfants et les différentes étapes du transport par terre ou dans les airs pour les jeter à la mer. Mais ils plaidaient tous, sans exception, la non-culpabilité au nom du “devoir d’obéissance” consubstantiel selon eux à leur condition de militaire. Certes. Mais celui-ci ne les exempte jamais de l’impératif moral. Pourquoi ne l’ont-ils pas assumé ?

    C’était déjà un sujet de mes discussions de jeunesse sur la responsabilité morale dans l’action politique. Il ne nous suffisait pas de comprendre les conditions de la production du bien. Nous voulions connaître aussi celles du mal. Ne présupposions-nous pas naïvement : l’être humain “naît bon mais la société le corrompt” ? Comprendre la production du mal, c’est refuser la banalisation du mal comme essence humaine

    En utilisateur résolu du matérialisme historique, je sais comment la question “pourquoi” se résout en décrivant “comment”. Le “comment” tel que décrit par Hannah Arendt m’a semblé être une clef efficace. Je récuse donc l’idée que “la fin justifie les moyens”, ou à l’inverse que les conséquences ultimes n’impliquent pas les étapes qui y conduisent.

    Alors, si j’ai bien compris Hannah Arendt, pourquoi qualifier d’“abjecte” ma comparaison des conditions qui mènent au crime ? Empêcher de connaître une analyse du monde et du génocide qu’il voit s’accomplir n’est-il pas de l’ordre de la production banale du mal ? Surtout quand celui qui décide cette interdiction dénonce lui-même des pressions faites sur lui, alors même qu’il y cède ? Pourquoi dire que j’ai comparé les deux hommes ? J’ai comparé l’engrenage. Si je précise bien : “le président est sans doute un brave homme”, c’est que je ne vise pas la personne, mais le mécanisme dont il se fait une servitude volontaire d’être un rouage. Sa fuite devant le réel le conduit même à pleurnicher pour demander qu’on se contienne dans la critique qu’il prévoit pour cette interdiction. Comme s’il s’agissait d’un débat académique, et non de la dénonciation d’un génocide.

    Lisez son communiqué : “On ne peut que regretter, dans ce contexte, la pression exercée sur l’autonomie pédagogique et scientifique des établissements d’enseignement supérieur. […] À Lille, comme ailleurs, l’université continuera à défendre les valeurs de la science, du débat intellectuel et de l’écoute, loin des caricatures et des idées reçues. C’est pourquoi l’université de Lille invite chacune et chacun à la mesure dans les propos qui seront tenus afin de préserver le bien commun qui nous rassemble.” L’interdiction est la négation de ces péroraisons.

    Mon discours détaillait la production du mal par des gens ordinaires. Il alertait mes auditeurs sur les mécanismes qui conduisent à en être l’agent. Ma leçon était : sont criminels ceux qui commettent le crime, mais aussi ceux qui le laissent faire en sachant de quoi il s’agit. Mes mots y sont pesés, autant qu’ils peuvent l’être à l’oral quand on expose une idée philosophique sur une place publique, après deux interdictions de conférences dans la même journée. J’agis conformément à mon devoir politique et à ma compétence philosophique. Qu’est-ce que ma licence de philosophie, sinon une autorisation d’enseigner ? À ma manière, je cherche à le faire au fil de mes discours comme à Sciences Po Paris, car je me sens comptable devant la jeune génération.

    Vous dites au sujet de mes mots : “la justice tranchera”. Un philosophe ne peut le croire. La justice avait conclu à la culpabilité de Socrate. Sans me comparer à lui, j’en ai retenu combien la quête de vérité et de justice était d’un autre ordre que la simple application de la loi. Précisément parce qu’elle s’est faite trop souvent le véhicule de la “banalité du mal”, comme pour la rafle du Vel’ d’Hiv’.

    Interdire une conférence serait un moindre mal face au risque (d’ailleurs inexistant) de violences. Mais le moindre mal, c’est toujours le mal.

  • Scandale « maison avec piscine » : Israël met en vente la Cisjordanie
    https://www.blast-info.fr/articles/2024/scandale-maison-avec-piscine-israel-met-en-vente-la-cisjordanie-7OePC49_R

    Que diriez-vous d’une maison avec piscine sur un territoire occupé illégalement par Israël en Cisjordanie ? À Montréal, au Canada, le média indépendant Pivot (rien à voir avec l’autre buse) s’est infiltré dans une synagogue où avait lieu une foire immobilière dans laquelle des informations sur de tels projets étaient disponibles en dépit du droit international. Plus d’une semaine plus tard, un événement identique était organisé à Paris. Blast s’y est infiltré à son tour.

  • Le massacre de Gaza sape la culture de la démocratie
    Par Enzo Traverso – Jacobin le 6 avril 2024 - traduction rédaction A l’Encontre
    source : https://jacobin.com/2024/04/gaza-genocide-holocaust-memory-democracy
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/le-massacre-de-gaza-sape-la-culture-de-la-democratie.html

    (...) Israël viole le droit international depuis des décennies et perpètre aujourd’hui un génocide à Gaza avec des armes fournies par les Etats-Unis et plusieurs pays européens. Ces puissances occidentales pourraient arrêter la guerre en quelques jours, mais elles sont incapables de refuser leur soutien à un gouvernement corrompu, d’extrême droite, composé de criminels de guerre, car ce gouvernement fait partie d’elles-mêmes, alors elles se contentent de recommandations et d’appels à la modération.

    Tous les grands médias occidentaux ont endossé sans réserve un récit sioniste qui célèbre sans vergogne l’histoire des uns et ignore ou nie celle des autres. En Europe et aux Etats-Unis, comme l’a fait remarquer Saïd, Israël n’est jamais traité comme un Etat, mais plutôt comme « une idée ou un talisman quelconque », intériorisé pour légitimer les pires abus au nom de principes moraux élevés.

    Des décennies d’occupation militaire, de harcèlement et de violence apparaissent ainsi comme l’autodéfense d’un Etat menacé, et la résistance palestinienne comme une manifestation de haine antisémite. Réinterprétée dans une perspective orientaliste, l’histoire juive se déroule comme un long martyre dans l’attente d’une rédemption bien méritée, et les Palestiniens deviennent un peuple sans histoire.

    Raison d’Etat

    Les étudiants pro-palestiniens sont dépeints comme des antisémites enragés dans la plupart des médias grand public. Dans plusieurs universités états-uniennes, ils ont été mis sur liste noire ou menacés de sanctions en raison de leur participation à des manifestations contre le génocide de Gaza. En Allemagne [interview d’Emily Dische-Becker, dans Jacobin le 23 mars 2024] et en Italie, des rassemblements ont été brutalement réprimés, tandis que le premier ministre français Gabriel Attal a annoncé des mesures sévères contre des militants pro-palestiniens.

    La mémoire de l’Holocauste est rituellement célébrée comme une religion civile dans l’Union européenne, et la défense d’Israël est devenue, comme Angela Merkel et Olaf Scholz l’ont affirmé à plusieurs reprises, la « Staatsraison » de la République fédérale d’Allemagne (RFA). Aujourd’hui, l’Allemagne invoque cette mémoire pour justifier le massacre des Palestiniens à Gaza. Après le 7 octobre, le pays est traversé par une atmosphère de chasse aux sorcières contre toute forme de solidarité avec la Palestine.

    Mais l’Allemagne n’est que l’expression paroxystique d’une tendance plus large. Cela explique pourquoi, notamment aux Etats-Unis, de nombreux Juifs ont élevé la voix pour dire « pas en mon nom ».

    Les références à la « raison d’Etat » sont à la fois curieuses et révélatrices d’un aveu implicite d’ambiguïté morale et politique. Comme le savent tous les spécialistes de la théorie politique, ce concept rappelle les côtés sombres et cachés du pouvoir politique. Habituellement identifiée à la pensée de Niccolo Machiavel, même si le terme lui-même n’apparaît pas dans ses écrits, la raison d’Etat signifie la transgression de la loi au nom d’impératifs supérieurs de sécurité de l’Etat.
    (...)
    Derrière la raison d’Etat , ce n’est pas la démocratie qui se profile, mais Guantanamo.
    Ainsi, lorsque la RFA soutient Israël en invoquant la Staatsraison , elle admet implicitement l’immoralité de sa politique. Aujourd’hui, le soutien inconditionnel de l’Allemagne à Israël compromet la culture, la pédagogie et la mémoire démocratiques qui se sont construites au cours de plusieurs décennies, et notamment après le « Historikerstreit » au milieu des années 1980.

    Cette politique jette une ombre sur le Mémorial de l’Holocauste qui se dresse au cœur de Berlin et qui n’apparaît plus comme l’expression d’une conscience historique tourmentée et des vertus du souvenir, mais plutôt comme un imposant symbole d’hypocrisie.
    (...)

    • 5 Questions à... Enzo Traverso | De l’usage politique de la mémoire collective de l’Holocauste
      CAREP Paris - 6 janv. 2024
      https://www.youtube.com/watch?v=iLLY7OjQZZQ

      Commémorer l’Holocauste est l’occasion de rappeler à la mémoire collective les six millions de victimes majoritairement juives de l’oppression nazie. Si la commémoration de cette mémoire invite à réfléchir aux idéologies et aux actions qui conduisent aux génocides ou à des crimes contre l’humanité, elle nous invite aussi à réfléchir de manière critique à son détournement à des fins politiques. Parce qu’elle fait appel aux émotions plutôt qu’à la raison, la mobilisation de la mémoire par des politiques s’avère une stratégie intéressante à analyser.
      Dans cet entretien, l’historien italien Enzo Traverso, spécialiste du totalitarisme et des politiques de la mémoires, revient pour nous sur les effets dévastateurs de cette instrumentalisation politique de la mémoire de l’Holocauste à l’aune du conflit israélo-palestinien.

  • Berlin roule pour Bibi | Mediapart | 30.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/300324/gaza-en-allemagne-le-grand-deni

    Alon Sahar - réalisateur Israélien primé pour Gelem (2014) et Out (2018), a quitté Israël pour Berlin en 2020. Devant son cappuccino, un dimanche midi de mars, dans un café de Neukölln, quartier populaire de l’est de Berlin, il nourrit les pires craintes pour son pays d’adoption. « Depuis le 7 octobre, les voix palestiniennes sont combattues en Allemagne », juge-t-il. Il soupire. « Bien sûr, je connaissais la relation particulière du pays avec Israël, à cause de l’Holocauste. Mais je ne pensais pas que cela irait si loin. Cela me rappelle les menaces de censure que j’ai subies en Israël. C’est de la folie. Et sous un gouvernement avec des gens de gauche ! Je crains que cela nous annonce vingt ans de droite dure. »

    • Udi Ratz, une guide free-lance de 37 ans, conduit des visites au musée juif de Berlin. Elle a grandi à Haïfa [...] et émigré à Berlin en 2010. [...] À la fin de ses visites, Udi aborde la situation en Cisjordanie occupée. Elle a pris l’habitude d’utiliser le mot « apartheid ». [...] Le 6 octobre 2023, Udi reçoit un mail de sa direction qui l’encourage à « ne plus utiliser [le terme apartheid] de sa propre initiative », pour ne pas « nuire à la réputation du musée ». Après le 7 octobre, elle persiste. La direction lui signifie qu’elle n’aura plus de créneaux de visites.

      Le tabloïd Bild Zeitung s’empare de l’affaire. Le quotidien conservateur qualifie Udi d’« Israel-Hasser » : celles et ceux qui « détestent » Israël, un blason d’infamie dont sont désormais affublées nombre de voix propalestiniennes. « C’est devenu viral. J’ai reçu des menaces, y compris de mort, commente la jeune femme. Je ne suis pas la seule, celles et ceux qui critiquent les politiques racistes de l’État d’Israël ont connu le même sort. »

    • Pas d’analyse des causes possibles (ou probables) de ce « soutien inconditionnel » à « Israël » de la part de l’Allemagne (disons, les institutions) ou de la France.

      Malgré l’ampleur et la violence de la répression anti-palestinienne en Europe, j’ai l’impression de ne trouver que quelques hypothèses explicatives, autour du cynisme habituel des gros marchands d’armes, de l’opportunisme politicien crasse de développer le racisme « anti-Arabes », de l’allégeance aux USA ou de la reconnaissance du camarade colonialiste.

      Pour les pays d’Europe centrale, Mediapart faisait en revanche un tour des potes fachos de Bibi ici : https://www.mediapart.fr/journal/international/300324/en-europe-centrale-l-impossible-critique-d-israel

      Si vous avez d’autres pistes...

  • الحرب على غزة مباشر.. مجلس الأمن يتبنى قرارا بوقف إطلاق النار | أخبار | الجزيرة نت
    https://www.aljazeera.net/news/liveblog/2024/3/25/%d8%a7%d9%84%d8%ad%d8%b1%d8%a8-%d8%b9%d9%84%d9%89-%d8%ba%d8%b2%d8%a9-%d9%

    Premières réactions du Hamas à la résolution de l’ONU réclamant un « cessez-le-feu durable » à Gaza :
    1) se réjouissent
    2) retrait des forces sionistes et retour des habitants
    3) appel à l’AG de l’ONU pour qu’elle fasse pression sur Israël pour faire cesser le génocide
    4) prêts à un échange de prisonniers
    5) liberté de circulation des Gazouis et secours humanitaires partout
    6) Merci à l’Algérie et aux pays qui ont travaillé à cette résolution.

    حماس ترحب بقرار مجلس الأمن وتطالب بإلزام إسرائيل

    حركة المقاومة الإسلامية (حماس) تعليقا على تبني مجلس الأمن الدولي قرارا يطالب بوقف إطلاق النار في غزة:

    نرحب بقرار مجلس الأمن الدولي بالوقف الفوري لإطلاق النار في غزة
    نؤكد على ضرورة الوصول لوقف دائم لإطلاق النار يؤدي لانسحاب جميع القوات الصهيونية وعودة النازحين
    ندعو مجلس الأمن للضغط على الاحتلال للالتزام بوقف إطلاق النار وحرب الإبادة والتطهير العرقي ضد شعبنا
    نؤكد استعدادنا للانخراط في عملية تبادل للأسرى فورا
    نؤكد على أهمية حرية حركة المواطنين ودخول جميع الاحتياجات الإنسانية لكل مناطق قطاع غزة
    نقدر جهود الأشقاء في الجزائر والدول بمجلس الأمن التي تعمل من أجل وقف العدوان وحرب الإبادة الصهيونية

    • https://www.lorientlejour.com/article/1408268/gaza-pour-la-premiere-fois-le-conseil-de-securite-vote-pour-un-cessez

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix pour, et une abstention, « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » - qui a déjà commencé il y a deux semaines -, devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

      Les déclarations des représentants

      « Depuis cinq mois, le peuple palestinien souffre terriblement. Ce bain de sang a continué trop longtemps. C’est notre obligation d’y mettre un terme. Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités », s’est félicité l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, même si les résolutions du Conseil, contraignantes, sont régulièrement ignorées par les Etats concernés. Contrairement au texte américain rejeté vendredi par des vetos russe et chinois, il ne lie pas ces demandes aux efforts diplomatiques du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, même s’il « reconnait » l’existence de ces pourparlers visant à une trêve accompagnée d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

      Vendredi, la Russie et la Chine avaient mis leur veto à un projet de résolution américaine soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza en lien avec les négociations pour la libération des otages capturés lors de l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien. Certains observateurs y avaient vu une évolution substantielle de la position de Washington, sous pression pour limiter son soutien à Israël alors que l’offensive israélienne a fait plus de 32.000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

      Les Etats-Unis s’étaient en effet jusqu’alors systématiquement opposés au terme « cessez-le-feu » dans les résolutions de l’ONU, bloquant trois textes en ce sens. Mais le texte américain rejeté n’appelait pas explicitement à un cessez-le-feu immédiat, utilisant une formulation estimée ambiguë par les pays arabes, la Chine et la Russie, laquelle a dénoncé le « spectacle hypocrite » des Etats-Unis.

      La résolution adoptée lundi est issue du travail des membres non-permanents du Conseil, qui ont négocié tout le week-end avec les Etats-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec, selon des sources diplomatiques. La résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.

      Le Conseil, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’avait pu jusqu’alors adopter depuis le 7 octobre sur cette question que deux résolutions (sur huit soumises au vote), essentiellement humanitaires. Sans grand résultat : après cinq mois et demi de guerre, l’entrée de l’aide à Gaza, assiégée, reste largement insuffisante et la famine plane.

      La nouvelle résolution condamne d’autre part « tous les actes terroristes », mais sans mentionner les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont entraîné la mort d’au moins 1.160 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Aucune résolution adoptée par le Conseil ou l’Assemblée général de l’ONU depuis le 7 octobre n’a condamné spécifiquement le Hamas, une absence systématiquement fustigée par Israël.

      Voici l’analyse à chaud de notre cheffe de service international, Laure-Maïssa Farjallah :

      C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’une proposition de résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat »à Gaza est votée au Conseil de sécurité de l’ONU - bien qu’elle précise pour cela le cadre temporel du « mois de ramadan ». Rendue possible grâce à l’abstention de Washington, l’adoption de cette résolution intervient quelques jours après les vétos russe et chinois opposés à un texte présenté par les États-Unis, appelant à la « nécessité d’un cessez-le-feu ».

      Si le vote n’aura probablement pas de conséquences directes sur le terrain avant la potentielle conclusion d’un accord de trêve accompagné d’une libération d’otages, le message envoyé par les États-Unis à leur allié israélien n’a jamais été aussi fort. Dimanche, la vice-présidente Kamala Harris avait menacé l’État hébreu de « conséquences » en cas d’offensive à Rafah. Après l’abstention américaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annulé le déplacement de son proche conseiller Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques, et du chef du conseil de sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, qui devaient se rendre à Washington pour discuter notamment de l’opération militaire sur Rafah.

      Reste que le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant se trouvait déjà à Washington, dans le cadre d’une délégation distincte. Il aura probablement eu le temps de rencontrer ses homologues américains pour discuter entre autres de la livraison d’armes des Etats-Unis à Israël, alors que la pression se fait de plus en plus forte sur Joe Biden pour contrôler la conformité au droit international humanitaire de l’utilisation des armes destinées à Tel-Aviv.

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix...

  • Gaza : Israël n’approuvera plus aucun convoi alimentaire de l’UNRWA vers le nord | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2024/03/1144301

    Les autorités israéliennes ont informé les Nations Unies dimanche qu’elles n’approuveraient plus aucun convoi alimentaire de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, vers le nord de Gaza.

    Le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a qualifié cette décision de scandaleuse précisant qu’elle vise à entraver intentionnellement l’aide à la survie lors d’une famine provoquée par l’homme dans le nord de l’enclave.

    Le chef de l’UNRWA a exhorté à lever ces restrictions, signalant que l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens est la plus grande agence humanitaire de la bande de Gaza et qu’elle a la plus grande capacité à joindre les communautés déplacées à Gaza.

    « À partir d’aujourd’hui, l’UNRWA, la principale planche de salut pour les réfugiés palestiniens, n’est plus en mesure de fournir une assistance vitale au nord de la bande de Gaza », a regretté M. Lazzarini sur son compte X.

    « Malgré la tragédie qui se déroule sous nos yeux, les autorités israéliennes ont informé l’ONU qu’elles n’approuveraient plus aucune opération de l’UNRWA ».
    La famine menace

    M. Lazzarini a averti qu’ « en empêchant l’UNRWA de remplir son mandat à Gaza », la trajectoire vers la famine s’accélérait « et de nombreuses personnes mourront de faim, de déshydratation et du manque d’abris ».

    « Cela ne peut pas arriver, cela ne ferait que ternir notre humanité collective », a-t-il regretté.

  • Un responsable de l’Unicef parle d’‘anéantissement total’ après avoir parcouru toute la Bande de Gaza
    Posted on mars 23, 2024 | Jason Burke | The Guardian | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/un-responsable-de-lunicef-parle-daneantissement-total-apres-avoir-parcouru-t

    James Elder décrit des enfants au seuil de la mort et des familles cherchant désespérément de l’eau potable, de la nourriture et un abri.

    Un responsable de l’aide, qui a traversé cette semaine Gaza dans sa longueur, a décrit des paysages d’« anéantissement total », « rien ne restant » de ce que furent autrefois des villes prospères et très peuplées dans ce territoire.

    « L’ampleur de l’horreur dépasse notre capacité à la décrire », a dit James Elder, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).

    « Dès que vous roulez à travers le nord, vous voyez ce geste universel des gens affamés qui mettent la main à la bouche. Quantité d’enfants et de femmes aux visages décharnés. Dans [la ville de] Khan Younis, il y a un anéantissement total.

    « Je n’ai jamais vu un tel niveau de dévastation en 20 ans à l’ONU. Dans le nord, la capacité d’adaptation des gens a été réduite à néant et, dans le sud, elle ne tient qu’à un fil », a dit Elder vendredi dans une interview.

    Elder a dit qu’il a vu une douzaine d’enfants « squelettiques » dans l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia dans le nord de Gaza.

    « Nous constatons des cas de malnutrition sévère… Des enfants qui sont au seuil de la mort, juste la peau sur les os… et ceux-là sont ceux qui ont pu arriver à l’hôpital. Il y a une véritable crainte pour ceux qui ne le peuvent pas », a dit Elder. « Cette situation est de la main de l’homme et peut être évitée. »

    Le personnel de l’hôpital faisait des journées de 36 heures, puis chacun-e rejoignait sa famille à la recherche d’eau potable, de nourriture et d’un abri, a dit Elder. (...)

  • Une rapporteuse de l’ONU accuse Israël de commettre plusieurs « actes de génocide » à Gaza
    25 mars 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240325-%F0%9F%94%B4-en-direct-le-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu-

    La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens affirme dans un rapport publié lundi qu’il « existe des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide », évoquant aussi un « nettoyage ethnique ».

    « La nature et l’ampleur écrasante de l’assaut israélien sur Gaza et les conditions de vie destructrices qu’il a causées révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe », indique Francesca Albanese, dans le rapport qu’elle doit présenter mardi au Conseil des droits de l’Homme à Genève.

  • L’occident colonial participe activement au génocide des Palestiniens

    Dévoilement cru de la réalité de l’agression actuelle, qui prolonge l’agression coloniale passée de très longue durée contre les Palestiniens.

    https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/170324/loccident-colonial-participe-activement-au-genocide-des-palestiniens

    article original en anglais ici :
    https://al-shabaka.org/roundtables/genocide-in-gaza-global-culpability-and-ways-forward

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij

  • ASMA MHALLA

    Les géants de la tech déploient une vision du monde cohérente, comme dans toute folie

    Dans l’essai « Technopolitique », la chercheuse à l’EHESS analyse la façon dont les grandes entreprises technologiques, avec leurs innovations ultrasophistiquées, redessinent les rapports de pouvoir avec l’Etat. Ce qui rend nécessaire une réponse démocratique.

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/asma-mhalla-les-geants-de-la-tech-deploient-une-vision-du-monde-coherente

    https://justpaste.it/bpo3a

  • Intelligence artificielle : la grande illusion de la régulation

    « Le tournant intellectuel et créatif de l’IA s’attaque à nos capacités les plus fondamentales. Les corps de métiers doivent se mobiliser pour définir ce qu’ils sont prêts à céder et à refuser à l’industrie numérique. Faute de quoi, on se réveillera dans un monde dans lequel nous serons étrangers »

    https://jpst.it/3C8e7

    #intelligence_articifielle #IA

  • LA DÉVASTATION DU MONDE PAR « LES DERNIERS DES HOMMES » - Johann Chapoutot - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=PAFhiU__lLk&t=328s

    Johann CHAPOUTOT est historien et professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne. Spécialiste de l’Allemagne et de la modernité occidentale, il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages dont « La loi du sang » (2014), « Libres d’obéir » (2020) ou encore « Le grand récit » (2021). Dans cette interview réalisée par Olivier Berruyer pour Élucid, Johann Chapoutot met en lumière les dynamiques profondes qui ont permis au nazisme de prendre racine, et qui n’ont hélas pas entièrement disparu. Il y a une continuité historique, des mécanismes structurels, qui aujourd’hui se réalisent à travers le néolibéralisme et ses incarnations politiques comme le macronisme. L’Histoire n’est pas finie, et pour l’anticiper au mieux, nous devons apprendre à lire la réalité sous les récits.